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The Girl who fell from the past (Ft : Mayline)
INFOS
FICHE DE PERSO
Septembre 2022,
Entrée de Poudlard.
Des Serdaigles étaient venus interpeller Marshall de toute urgence alors qu'il mangeait son petit déjeuner. Il lui fallut un moment pour discerner les détails entre cris, paroles essoufflés et discours paniqués. Une fille, Mayline, est tombée pendant les sélections de l'équipe de Quidditch. Il ne lui en fallut pas plus pour accourir vers l'extérieur en ordonnant aux autres élèves de prévenir l'infirmière.
C'était mieux de passer par l'infirmière, mais au fil des années, il s'était construit une petite réputation auprès des Serdaigles, ils savent qu'ils pourront toujours trouver de l'aide avec lui. Mais en arrivant devant l'école, il comprend bien vite que la situation dépasse largement les limites de ce qu'il peut gérer seul.
Plusieurs Serdaigle, y compris son amie @Yeleen Sô accompagnait la pauvre petite qui avait l'air d'être tombé inconscient. Marshall avait hoché la tête vers Yel avant de jeter un regard vers la dénommée Mayline. Et instantanément, son anxiété lui avait envoyé une explosion d'adrénaline au cœur, accompagnée par une injection d'endorphine nostalgique qu'il ne saurait justifier. Il resta planté là pendant une éternité à observer cette chevelure écarlate qui lui donnait les larmes aux yeux. Il essuie de l'eau sur son visage sans pour autant savoir ce qui provoquait cette réaction chez lui, c'était bien la première fois qu'il perdait son calme face à un patient. Il se mord les lèvres jusqu'au sang et affiche une expression agacée avant de déverser sa confusion, son agacement contre lui-même sur les Serdaigle présent.
"Lâchez la fille, vous aggravez juste son cas. Vous n'avez pas besoin d'être 10 pour la transporter. Poussez-vous de là."
Face à son assurance, les autres Serdaigle s'éloigne rapidement et il utilise un sortilège de mobilicorpus pour la transporter. Immédiatement, le bras de la fille se met à pendouiller à un angle contre-nature, c'était évident qu'il était cassé. Marshall ajuste le sort jusqu'à garder Mayline en lévitation. Il l'amène ensuite vers l'infirmerie en toute urgence, guidée par toute une escorte vêtue de bleue. Quand il entre dans la pièce, l'infirmière était déjà prête, Marshall hoche la tête avant de lui faire le topo
"Chute en hauteur. Au moins un bras cassé. Probablement une commotion cérébrale."
Alors que Marshall dépose délicatement Mayline sur un lit, l'infirmière prend le contrôle de la situation, elle ordonne à deux élèves de lui ramener des potions et elle dit à Marshall de se préparer à les administrer à son signale. Pendant ce temps, l'infirmière passe sa main sur le front de Mayline, puis, alors que la jeune serdaigle commence à retrouver connaissance, l'infirmière rapproche sa baguette du bras de Mayline pour se préparer à lancer un sort.
INFOS
FICHE DE PERSO
Un unique cri suivit d’une pensée amusée.
J’étais dans le grenier de l’orphelinat regardant par la lucarne le trottoir bétonné une douzaine de mètres plus bas. Un dernier instant de liberté, plutôt que l’éternité enfermé que je me disais.
Quelle ironie du sort, alors que je ne m’étais jamais sentie aussi libre que sur un balai.
Je ne pouvais compter le nombre de fois où je m’étais retrouvée au bord de cette lucarne, pensant à ce que je ressentirais durant quelques fractions de seconde.
Des cris, des silhouettes et suivit de la tendre étreinte de l’inconscience.
Folle, j’étais folle, obligée de voir le docteur Latour, un psychiatre. Selon lui, j ’étais psychotique doublé d’une lunatique et si mon état ne s’améliorait pas, je devrais aller dans un hôpital spécialisé.
Des voix, encore des cris, de la peur et beaucoup d’inquiétude. Je n’arrivais ni à parler ni à ouvrir les yeux.
Je ne pouvais compter le nombre de fois ou désespérées après de mauvaises séances, je montais dans le grenier.
J’avais l’impression de ressentir ce qu’il se passait. Je voulais que ce brouhaha d’émotion cesse.
Je n’excluais jamais la chose, bien que je me rendais de moins en moins dans le grenier poussé par cette idée. J’avais fini avec le temps par me persuader des mensonges que je lui sortais.
Cette peur omniprésente autour de moi commençait à me terroriser. Je décidais de m’accrocher à un autre sentiment plus familier. Plus subtile que la colère, ça eut tout de même le don de chasser une partie de cette peur.
Je me faisais traîner, plus que je courrais par une silhouette au contour fantomatique. J’étais essoufflée et les lumières tueuses derrière nous.
De nouvelles voix plus autoritaires, de l’assurance et un possible soupçon de soulagement.
Ne pouvant plus suivre le rythme, la silhouette me poussa sous un buisson au détour d’un chemin.
Dans un cri, je rouvris les yeux pour rattraper d’une main le balai et de m’y accrocher de toutes mes forces avant de réaliser que j’étais dans un lit et que je tenais une baguette magique. Je laissais tomber le bout de bois en ne suppliant pas mon bras...cicatrice. Avant que la douleur ne me force à me rallonger, juste avant de fermer les yeux: je soufflais, je sais… pas bouger…
...Ne bouge pas, fait pas de bruit comme pour cache-cache que la silhouette me pressa avant de s’estomper.
J’étais dans le grenier de l’orphelinat regardant par la lucarne le trottoir bétonné une douzaine de mètres plus bas. Un dernier instant de liberté, plutôt que l’éternité enfermé que je me disais.
Quelle ironie du sort, alors que je ne m’étais jamais sentie aussi libre que sur un balai.
Je ne pouvais compter le nombre de fois où je m’étais retrouvée au bord de cette lucarne, pensant à ce que je ressentirais durant quelques fractions de seconde.
Des cris, des silhouettes et suivit de la tendre étreinte de l’inconscience.
Folle, j’étais folle, obligée de voir le docteur Latour, un psychiatre. Selon lui, j ’étais psychotique doublé d’une lunatique et si mon état ne s’améliorait pas, je devrais aller dans un hôpital spécialisé.
Des voix, encore des cris, de la peur et beaucoup d’inquiétude. Je n’arrivais ni à parler ni à ouvrir les yeux.
Je ne pouvais compter le nombre de fois ou désespérées après de mauvaises séances, je montais dans le grenier.
J’avais l’impression de ressentir ce qu’il se passait. Je voulais que ce brouhaha d’émotion cesse.
Je n’excluais jamais la chose, bien que je me rendais de moins en moins dans le grenier poussé par cette idée. J’avais fini avec le temps par me persuader des mensonges que je lui sortais.
Cette peur omniprésente autour de moi commençait à me terroriser. Je décidais de m’accrocher à un autre sentiment plus familier. Plus subtile que la colère, ça eut tout de même le don de chasser une partie de cette peur.
Je me faisais traîner, plus que je courrais par une silhouette au contour fantomatique. J’étais essoufflée et les lumières tueuses derrière nous.
De nouvelles voix plus autoritaires, de l’assurance et un possible soupçon de soulagement.
Ne pouvant plus suivre le rythme, la silhouette me poussa sous un buisson au détour d’un chemin.
Dans un cri, je rouvris les yeux pour rattraper d’une main le balai et de m’y accrocher de toutes mes forces avant de réaliser que j’étais dans un lit et que je tenais une baguette magique. Je laissais tomber le bout de bois en ne suppliant pas mon bras...cicatrice. Avant que la douleur ne me force à me rallonger, juste avant de fermer les yeux: je soufflais, je sais… pas bouger…
...Ne bouge pas, fait pas de bruit comme pour cache-cache que la silhouette me pressa avant de s’estomper.
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FICHE DE PERSO
Quand Mayline s'interpose, l'infirmière arrête soudainement et elle échange un regard avec Marshall. La pauvre fille devait probablement être en train de délirer à cause de la douleur, alors l'infirmière regarde pendant un instant le bras de Mayline, remontant légèrement la manche du bras avant de reculer avec une expression triste. Elle demande à Marshall de surveiller Mayline, et en attendant, elle s'éloigne pour préparer un somnifère.
En attendant, Marshall reste debout à côté du lit de la Serdaigle, il avait l'air indifférent et calme. Mais sous son expression contrôlée, ses pensées étaient une tempête. Marshall devait avoir un sang froid à toute épreuve, forgé par une vie passée aux côtés de malade, mais cette fille la mettait dans tous ses états. Et ses quelques mots résonnaient dans sa tête encore et encore.
"je sais… pas bouger"
ça lui rappelait quelque chose. Ça lui rappelait sa sœur, ça lui rappelait la nuit la plus difficile de sa vie, ça éveillait des souvenirs qui avait été très profondément enfoui et refoulé. Il commençait à la comprendre, Mayline lui faisait penser à sa sœur, sa sœur biologique. Et ce, pour une raison qu'il ignore. Cette émotion le désarmait complètement, l'étouffait à travers un nuage d'inquiétude. Mais sa sœur était morte. Parce qu'il n'avait pas été à la hauteur. Alors, il ne va pas faire la même chose cette fois.
Poussée par des émotions qu'il contrôle à peine, soulevé par une vague de tendresse pour cette inconnue, il pose sa main contre la sienne avec fermeté, dans un geste qu'il voulait rassurant, avant de lui chuchoter tout bas d'une voix confiante :
"Tout va bien se passer Mayline. Repose-toi, et quand tu te réveilleras, ça ira mieux, promis."
Il ignorait si elle pouvait le comprendre dans son état actuel, mais il espérait qu'il arriverait tout de même à transmettre une partie de ce qu'il ressent à défaut de pouvoir les exprimer à voix haute. L'infirmière n'arriva pas à revenir avec une seringue contenant un sérum concentré d'une potion de sommeil. Pendant que Marshall distrait Mayline, elle s'approchera discrètement pour essayer d'injecter la potion.
En attendant, Marshall reste debout à côté du lit de la Serdaigle, il avait l'air indifférent et calme. Mais sous son expression contrôlée, ses pensées étaient une tempête. Marshall devait avoir un sang froid à toute épreuve, forgé par une vie passée aux côtés de malade, mais cette fille la mettait dans tous ses états. Et ses quelques mots résonnaient dans sa tête encore et encore.
"je sais… pas bouger"
ça lui rappelait quelque chose. Ça lui rappelait sa sœur, ça lui rappelait la nuit la plus difficile de sa vie, ça éveillait des souvenirs qui avait été très profondément enfoui et refoulé. Il commençait à la comprendre, Mayline lui faisait penser à sa sœur, sa sœur biologique. Et ce, pour une raison qu'il ignore. Cette émotion le désarmait complètement, l'étouffait à travers un nuage d'inquiétude. Mais sa sœur était morte. Parce qu'il n'avait pas été à la hauteur. Alors, il ne va pas faire la même chose cette fois.
Poussée par des émotions qu'il contrôle à peine, soulevé par une vague de tendresse pour cette inconnue, il pose sa main contre la sienne avec fermeté, dans un geste qu'il voulait rassurant, avant de lui chuchoter tout bas d'une voix confiante :
"Tout va bien se passer Mayline. Repose-toi, et quand tu te réveilleras, ça ira mieux, promis."
Il ignorait si elle pouvait le comprendre dans son état actuel, mais il espérait qu'il arriverait tout de même à transmettre une partie de ce qu'il ressent à défaut de pouvoir les exprimer à voix haute. L'infirmière n'arriva pas à revenir avec une seringue contenant un sérum concentré d'une potion de sommeil. Pendant que Marshall distrait Mayline, elle s'approchera discrètement pour essayer d'injecter la potion.
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FICHE DE PERSO
Je m’étais toujours étonnée capacité de certaine partie du corps à cicatriser plus ou moins bien. Par exemple la paume de la main ne marque que très peu. En remontant ma manche, dévoilât ce que je n’avais montré à personne jusque-là. En commençant par le poignet ou un nombre incalculable de marque diverse et varié et plus ou moins récentes s’entremêlaient. En dévoilant l’avant-bras, les cicatrices gravées sur ma peau, n’avaient rien des mutilations précédentes. En remontant le tissu au-dessus de l’épaule, une boursouflure de chair violacée parcourait la moitié du bras sur la longueur. Je me sentais faible, mise à nu, violée dans mon intimité. Pas mes cicatrices répétais je suppliante. Je ne tressaillis pas quand l’aiguille toucha ma peau ; je me faisais bien pire. J’étais bien trop faible pour protester à quoi bon lutter. Jusqu’à ce que mes paupières se fassent trop lourdes, je continuais de regarder mon camarade de maison, comptant sur lui pour faire respecter ma volonté.
Mes yeux se fermèrent et rapidement, je fus assailli par mes anciens démons : l’homme en noir qui venait pour moi et j’avais beau courir, courir de toutes mes forces, je n’arrivais jamais a lui échapper. Si d’ordinaire, je me réveillais ou en hurlant ou en me mordant la main jusqu’au sang pour ne pas faire de bruit, ce ne fut pas le cas cette fois-ci. La scène se répétait encore et encore les décors changeant d’une maison à la forêt, en passant même par Poudlard et le chemin de Traverse. Prisonnière de mon propre corps, je luttais pour garder une lueur de conscience et me réveiller. Bataille que je perdis en sombrant plus profondément loin de ces cauchemars….
…. Non Mayline ! Pas dans la cuisine. C’était la voix faussement fâchée de maman qui m’incitait à retourner dans le salon. Il y avait une profonde tristesse dans ce souvenir. Alarmée par la venue du sombre inconnu, la veille, je n’osais pas poser une question qui m’embarrassait, mordillant mes lèvres à la place. Quelque chose te tracasse mon trésor ? Si tu continues à te mordiller la lèvre, tu vas finir par te faire mal. La voix de maman était douce et légère, mais je sens au fond de moi une pointe d’inquiétude dans son ton. ll n’en fallut pas plus pour que j’aille pleurer pleurer dans ses bras avant de dévoiler la cause de mes tourments. Se voulant rassurante, elle saisit mon menton pour que je la regarde… Alors que ce rêve se faisait de plus en plus précis et que j’allais découvrir le visage de ma mère, il s’estompât, chassé par un froid intense. Je voulais la revoir, je voulais me rendormir et comme pour la retenir, je poussais un cri désespéré qui acheva de me réveiller : maman !
Mes yeux se fermèrent et rapidement, je fus assailli par mes anciens démons : l’homme en noir qui venait pour moi et j’avais beau courir, courir de toutes mes forces, je n’arrivais jamais a lui échapper. Si d’ordinaire, je me réveillais ou en hurlant ou en me mordant la main jusqu’au sang pour ne pas faire de bruit, ce ne fut pas le cas cette fois-ci. La scène se répétait encore et encore les décors changeant d’une maison à la forêt, en passant même par Poudlard et le chemin de Traverse. Prisonnière de mon propre corps, je luttais pour garder une lueur de conscience et me réveiller. Bataille que je perdis en sombrant plus profondément loin de ces cauchemars….
…. Non Mayline ! Pas dans la cuisine. C’était la voix faussement fâchée de maman qui m’incitait à retourner dans le salon. Il y avait une profonde tristesse dans ce souvenir. Alarmée par la venue du sombre inconnu, la veille, je n’osais pas poser une question qui m’embarrassait, mordillant mes lèvres à la place. Quelque chose te tracasse mon trésor ? Si tu continues à te mordiller la lèvre, tu vas finir par te faire mal. La voix de maman était douce et légère, mais je sens au fond de moi une pointe d’inquiétude dans son ton. ll n’en fallut pas plus pour que j’aille pleurer pleurer dans ses bras avant de dévoiler la cause de mes tourments. Se voulant rassurante, elle saisit mon menton pour que je la regarde… Alors que ce rêve se faisait de plus en plus précis et que j’allais découvrir le visage de ma mère, il s’estompât, chassé par un froid intense. Je voulais la revoir, je voulais me rendormir et comme pour la retenir, je poussais un cri désespéré qui acheva de me réveiller : maman !
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FICHE DE PERSO
Quand Mayline se réveille en sursaut, la lumière du soleil avait fait place à des lampes à l'éclairage tamisé. Le serum avait fait son effet et la petite Serdaigle était resté endormi le long de l'opération, réparer les os avait été la partie facile, quelques Brackium Emendo faisait l'affaire. Le plus difficile avait été de décider ce qui devait être fait des cicatrices, Marshall et l'infirmière en avait longuement débattu, mais Marshall a insisté pour qu'ils se concentrent sur les blessures grave d'abord, donc si Mayline regarde son bras, les cicatrices y seront toujours, quoi que le plus récent commencent déjà à cicatriser. Toute fois, l'infirmière n'aura sans doute pas manquer d'avertir @Maeve Cynfeirdd à ce sujet.
L'infirmière et les autres élèves qui étaient venus lui rendre visite était déjà parti depuis bien longtemps, mais pas Marshall. Même maintenant, des heures après l'arrivée de Mayline dans l'infirmerie, il est toujours assis sur le même tabouret. Comme si le temps avait défilé en un éclair pour lui aussi.
Il avait entendu avec impatience et de plus en plus de doute que Mayline se réveille, mais il a quand même légèrement sursauté quand elle c'est réveillé en criant. Il prend quelques instants pour reprendre ses esprits avant de s'adresser à Mayline avec la voix la plus calme possible.
"Bonsoir. Pas de panique, tu es en sécurité." Il enchaine ensuite sans lui laisser le temps de l'interrompre. "On t'expliquera les détails, mais en somme les soins se sont bien passés et tu vas bientôt te remettre. Il faut juste que tu prennes beaucoup de repos, d'accord ?"
Pour l'instant elle risque d'avoir beaucoup de mal à se lever, ses os sont encore fragile et douloureux, ils vont avoir besoin d'être renforcé avec des potions dans les jours qui suivent. Le regard de Marshall est fixé dans celui de Mayline, dans cette fille qui lui faisait tant penser à sa première sœur. Il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir la protéger.
"Je m'appelle Marshall. Tu veux bien me dire comment tu te sens ?"
L'infirmière et les autres élèves qui étaient venus lui rendre visite était déjà parti depuis bien longtemps, mais pas Marshall. Même maintenant, des heures après l'arrivée de Mayline dans l'infirmerie, il est toujours assis sur le même tabouret. Comme si le temps avait défilé en un éclair pour lui aussi.
Il avait entendu avec impatience et de plus en plus de doute que Mayline se réveille, mais il a quand même légèrement sursauté quand elle c'est réveillé en criant. Il prend quelques instants pour reprendre ses esprits avant de s'adresser à Mayline avec la voix la plus calme possible.
"Bonsoir. Pas de panique, tu es en sécurité." Il enchaine ensuite sans lui laisser le temps de l'interrompre. "On t'expliquera les détails, mais en somme les soins se sont bien passés et tu vas bientôt te remettre. Il faut juste que tu prennes beaucoup de repos, d'accord ?"
Pour l'instant elle risque d'avoir beaucoup de mal à se lever, ses os sont encore fragile et douloureux, ils vont avoir besoin d'être renforcé avec des potions dans les jours qui suivent. Le regard de Marshall est fixé dans celui de Mayline, dans cette fille qui lui faisait tant penser à sa première sœur. Il ne pouvait pas s'empêcher de vouloir la protéger.
"Je m'appelle Marshall. Tu veux bien me dire comment tu te sens ?"
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FICHE DE PERSO
L’esprit encore embrumé par le sommeil, je m’y un peu de temps à réaliser que je me trouvais à l’infirmerie. Je remontais les derniers événements dont je me souvenais ; ma désillusion face au Quidditch, la pluie suivit de l’orage et après la chute, je n’avais que de vague souvenir éparse et incohérent. Mes cicatrices m’écriaient je avant de réaliser avec soulagement qu’elles n’avaient pas disparu. Je caressais du doigt la longue cicatrice chéloïde avec mélancolie. Cette marque était sans doute la dernière chose qui me reliait encore à ma famille.
Les idées embrouillées par une migraine lancinante, je pris tout autant de temps pour comprendre ce que mon camarade me recommandait. D’accord, répondis-je d’une voix pâteuse. Je me sentais de toute façon bien trop mal pour tenter de bouger de ce lit. Je continuais d’une voix faible : s’il te plaît de l’eau. Avec beaucoup de difficulté, j’entrepris de me redresser en prenant appui sur mon bras valide
Je ne connaissais pas Marshall, à vrai dire je ne connaissait que peu de monde à Poudlard en dehors de Freya et Blodeuyne. Je passais le plus clair de mon temps à fuir toute silhouette encapuchonnée. Cet endroit avait réveillé beaucoup de souvenirs en moi : quelques bons, mais surtout des mauvais.
Avachie plus qu’assise sur mes cousins, je promenais de nouveau mon regard dans la pièce avant de m’arrêter interloquée sur le voile noir qui obstruait la fenêtre. Quand je compris qu’il faisait nuit, j’en déduisis que j’avais dû rester inconsciente toute la journée.
Marshall avait donc veillé sur moi pendant tout ce temps. Cette déduction me poussait à lui faire confiance. Il ne m’aurait pas conduite à l’infirmerie s’il en avait eu après moi et aurait très bien pu me nuire tant que j’étais inconsciente à sa merci.
Mon ange gardien méritait de connaître celle qu’il avait sauvé, je me présentais à mon tour hésitant sur mon diminutif par réflexe : May...line, Mayline. Le moindre mot, le moindre bruit me vrillaient le crâne. D’une voix plaintive, j’ajoutais douloureusement : j’ai mal à la tête. J’espérais qu’il n’allait pas me rendormir une journée supplémentaire, je n’avais aucune envie d’affronter de nouveaux mes démons.
Les idées embrouillées par une migraine lancinante, je pris tout autant de temps pour comprendre ce que mon camarade me recommandait. D’accord, répondis-je d’une voix pâteuse. Je me sentais de toute façon bien trop mal pour tenter de bouger de ce lit. Je continuais d’une voix faible : s’il te plaît de l’eau. Avec beaucoup de difficulté, j’entrepris de me redresser en prenant appui sur mon bras valide
Je ne connaissais pas Marshall, à vrai dire je ne connaissait que peu de monde à Poudlard en dehors de Freya et Blodeuyne. Je passais le plus clair de mon temps à fuir toute silhouette encapuchonnée. Cet endroit avait réveillé beaucoup de souvenirs en moi : quelques bons, mais surtout des mauvais.
Avachie plus qu’assise sur mes cousins, je promenais de nouveau mon regard dans la pièce avant de m’arrêter interloquée sur le voile noir qui obstruait la fenêtre. Quand je compris qu’il faisait nuit, j’en déduisis que j’avais dû rester inconsciente toute la journée.
Marshall avait donc veillé sur moi pendant tout ce temps. Cette déduction me poussait à lui faire confiance. Il ne m’aurait pas conduite à l’infirmerie s’il en avait eu après moi et aurait très bien pu me nuire tant que j’étais inconsciente à sa merci.
Mon ange gardien méritait de connaître celle qu’il avait sauvé, je me présentais à mon tour hésitant sur mon diminutif par réflexe : May...line, Mayline. Le moindre mot, le moindre bruit me vrillaient le crâne. D’une voix plaintive, j’ajoutais douloureusement : j’ai mal à la tête. J’espérais qu’il n’allait pas me rendormir une journée supplémentaire, je n’avais aucune envie d’affronter de nouveaux mes démons.
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