Mahdi-Jaro Yard - Certains combats coulent dans les veines

Identité : Mahdi-Jaro Yard.

Date et Lieu de naissance : Comme tout bon Yard, il est né  dans le domaine familial à Loustry St Chaspoule, le 23 septembre 2000. Bien qu'à l'époque, son grand-père maternel fut furieux de ne pas le voir naître, comme sa soeur et son frère au Botswana dans le fief de la famille Tshegofatso.

Statut civil : Célibataire, s'il a bien eu des relations, cela n'a jamais tenu dans le temps, l'idée de partager son secret sur sa lycanthropie était un blocage. Il ne se sentait pas assez amoureux pour partager une chose si important avec l'autre.

Scolarité : Il est actuellement en 5ème année à l'école de Poudlard, dans la belle et noble maison des Serdaigle. Il a rejoint très tôt l'équipe de Quidditch de sa maison, jouant au poste de gardien.

Profession : Il n'exerce aucune profession officiellement, pour le moment. Bien évidemment, étant un Yard, il est bien souvent, comme une bonne partie de sa famille, à travailler dans la propriété et cultiver la terre. Un travail qui ne manque pas de le rendre humble de ce que la Terre peut leur donner. Néanmoins, il sait que son combat plus tard, sera ailleurs.

Baguette magique : Baguette en bois d'ébène, le coeur est composé d'une plume de phénix, 32,6 cm pour la taille et semi-flexible.

Famille : Mahdi est issue de deux familles de lycans, qui toutes deux ont une longue histoire et un nombre important de membres qui leurs sont affiliés. Son père était Alexander Yard, sa mère Hasna Tshegofasto. Il est le cadet de la famille, entre une soeur aînée et un petit frère qui la suivit quelques années après. Durant son enfance, il a partagé sa vie entre l'Angleterre et l'Afrique.

Hérédité du sang : Il est un sang-mêlé, une condition qui ne semble pas avoir un quelconque effet sur son existence ou sur la façon dont il s'envisage, son plus gros problème résidant dans le fait qu'il est lycanthrope.

Particularité magique : Mahdi-Jaro est un lycanthrope, ses deux parents en étaient également un, ils lui ont passé le gêne. Il n'est pas déclaré et ne compte pas l'être pour préserver le bien et l'équilibre de sa famille, de son héritage en ses temps troublés. (Maîtrise niveau 2)

Caractère : Loyal - Créatif - Réfléchi - Combatif - Protecteur - Têtu - Secret - Curieux - Perfectionniste - Exigent

Patronus :  Occamy. On dit qu'un Patronus occulte ne peut être invoqué que par une "âme pure". Les personnes ayant ce patronus sont prêtes à tout pour les personnes qu'elles aiment, y compris à faire des sacrifices importants.

Miroir de Risèd : Sa famille réunit tout simplement, comme dans ses rêves d'enfant.

Epouvantard : Lui, la gueule ensanglantée sous sa forme de loup au-dessus d'un cadavre sans vie.

Particularités : Quelques cicatrices un peu partout sur le corps à cause des transformations lunaires.

Qui es-tu ? : Mon pseudo est MissCilia, je traîne sur les forums rps depuis un bon petit moment ! Je viens tout juste d'avoir trente ans, je suis professeur dans la vie.

Faceclaim & Crédits : Regé-Jean Page + hidden happiness (avatar)

Trigger Warnings :Meurtre, traumastime.

Comment avez-vous connu le forum? : J'ai déjà un premier compte ici !

Un petit plus ? : Je n'ai pas fini d'avoir des projets de personnages  

Le monde est incapable de retenir les leçons du passé, et malgré les souffrances, malgré les atrocités, malgré les pleurs et les cris, inexorablement, cela donnait l'impression que l'histoire n'était qu'un éternel recommencement. Bien que parfois les crises étaient plus ou moins espacées, il semblait presque impossible que le temps reste à la paix. Dans chaque société, le renouveau après les drames ne pouvait pas durer, quand certaines plaies semblaient refermer, d'autres semblaient se rouvrir, laissant la place à de nouveaux actes de contrôle, et cela finissait toujours par une escalade vers la violence. Il y avait toujours un début, mais il n'y avait jamais véritablement de fin à tout cela. Certaines personnes parvenaient à se hisser sur la plus haute marche du pouvoir, et au lieu de chercher à préserver le statu quo, le désir de contrôle venait à l'emporter sur le reste et alors cela ne poussait qu'à une chose, à se méfier des uns et des autres. L'esprit et le cœur pouvaient facilement être manipulés quand on savait y faire, quand on avait l'art et la manière de conditionner son monde, à coup de beaux discours, de sourires charmeurs, et d'une belle dose de subtilité pour endormir la méfiance de celui qui se trouvait en face et pour mieux attaquer ensuite en réussissant à prouver que les réglementations puis les restrictions étaient une norme nécessaire pour la société. Et tout le corps de Mahdi s'était alors mis à vibrer, à retentir d'une certaine manière pour lui indiquer que le moment était venu, qu'il fallait fuir face à une menace presque encore discrète, mais qui n'était plus aussi muette qu'avant. Il aurait pu faire le choix de partir, de rentrer chez lui auprès des siens, et de se refuser le combat pour le moment. Mais il n'avait que vingt-deux ans, et il ne voulait pas se priver de son avenir parce que des idiots au Ministère avaient décidé de régenter cette dernière sans véritablement comprendre les enjeux.

L'insouciance n'était plus là depuis bien longtemps. Il avait perdu son âme d'enfant, quand il avait pris conscience que la disparition de son père était définitive. Du haut de ses neuf ans, il avait veillé sur le corps sans vie de son père, jusqu'à ce qu'on vienne à le mettre entre quatre planches de bois et qu'il ne disparaisse à sa vue, pour toujours. Il n'avait pas pleuré, il était resté fort, comme s'il était convenu qu'à présent, c'était lui l'homme de la maison, et qu'il avait un devoir à remplir. Celui d'être fort pour sa mère qui avait quitté son pays d'origine après l'assassinat de son mari et pour éviter à ses enfants qu'on ne remonte jusqu'à eux alors qu'ils étaient tous des lycans. Celui d'être fort pour sa sœur aînée, qui se retrouvait parfois à jouer le rôle d'une seconde maman pour ses frères plus jeunes qu'elle, alors qu'elle devait déjà faire face à sa propre douleur, et dont les joues restaient marquées par le sillon de ses larmes, jour après jour, sans qu'elle ne pleure jamais devant les autres. Celui d'être fort pour un petit frère, qui était à peine haut comme trois pommes et qui découvrait combien le monde pouvait être cruel en lui retirant son cher papa. 

Pourtant, le tableau était beau, et plein de promesses. Alexander Yard était parti en Afrique, gagnant le Botswana pour faire une année d'étude là-bas. Se prédestinant comme la majorité des siens à travailler la terre de ses propres mains et d'en ressortir des richesses, il avait cherché à apprendre comment cela se passait ailleurs, quand l'eau était moins abondante, et finalement, il avait fait la rencontre de Hasna Tshegofatso, elle aussi porteuse du gêne lycanthrope. Ils étaient rentrés en Angleterre, avaient fondé leur famille et avaient accueilli trois enfants. Après la venue du troisième, il était retourné au Botswana, décidant de mettre en place un modèle identique au domaine des Yard auprès d'une autre famille, reproduire le havre de paix anglais pour les loup-garous et leurs familles, pour ouvrir également les yeux des trois bambins et leurs cœurs surtout à une toute autre façon de vivre, à une autre culture et pour leur faire connaître également les richesses culturelles et familiales du côté de leur mère. Leur vie fut belle et paisible pendant un peu plus d'un an, jusqu'au jour où son père avait été assassiné par un chasseur de lycans. Leur vie à tous avait basculé en une fraction de seconde et bien que le grand-père Tshegofasto demanda à sa fille de rester, malgré le terrible événement, auprès d'eux en Afrique, Hasna prit la décision de retourner sur le domaine des Yard, à Loustry St Chaspoule, avec ses enfants, estimant sans aucun doute qu'ils seraient plus en sécurité là-bas.

Mahdi-Jaro se laissa très largement porter par sa famille, entouré de nombreux oncles et tantes, de cousins plus ou moins proches, ils lui permirent tous de continuer à avancer, lui prouvant qu'il était un membre à part entière des Yard. S'il ne manquait pas de figures paternelles, pour autant, quand sa première transformation advint, il aurait sincèrement aimé que son père soit présent à ses côtés. Et c'est en restant proche des Yard, et bien souvent sur le domaine familial qu'il a continué à grandir tout en suivant sa scolarité. Quand il put enfin faire son entrée à l'école de Poudlard, c'est chez les Serdaigle qu'il trouva sa place et une seconde famille. S'ouvrir au monde, connaître de nouvelles personnes étaient des choses essentielles pour lui, mais même sans que la lune ne soit ronde et pleine dans le ciel, même sans les besoins de la transformation, ses allers-retours entre les deux endroits étaient plus que régulier. Il avait un besoin de se ressourcer, de se retrouver peut-être aussi avec les siens et de pas avoir à jouer à un jeu alors que la lycanthropie était parfois un lourd fardeau à porter. Cependant, quand on annonça la décision de fermer l'école de magie pour y protéger les étudiants des nouvelles règles du Ministère, MJ prit la décision de rester sur place, même si cela voulait dire se trouver loin des siens.