Smelly smelly cat (Lara, Mayline & Neve)

Smelly smelly cat

feat. @Lara Phoenix, @Mayline Smith & @Neve Walsh

Smelly smelly cat

Date du RP

Il pleut comme hippogriffe qui pisse, la rue commerçante s'est soudainement vidée alors que personne n'avait réellement prévu que le temps changerait aussi vite. Entre l'étonnement des passants qui se sont tous réfugiés sous les devantures et la pluie battante, vous pensez entendre le miaulement de chaton et cherchez à le retrouver.

A savoir
• Vous pouvez discuter par MP de qui débute le RP ainsi que la date
• Si vous souhaitez que le MJ fasse une seconde intervention, vous pouvez revenir au sujet demande de RP aléatoire
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INFOS FICHE DE PERSO

Smelly smelly cat

Rester tranquillement ici dans cette chambre miteuse et attendre que l’on vienne me chercher pour acheter mes fournitures pour la rentrée scolaire ? Et puis quoi encore, j’avais difficilement accepté que la magie existait et l’on voulait m’interdire de voir à quoi pouvait bien ressembler ce tout nouveau monde qui s’offrait à moi ? Il était hors de question que je reste sagement assise dans ma chambre, je voulais savoir si j’avais rêvé de mon enfance et que j’étais effectivement complètement folle. Ou si je n'étais pas aussi allumé qu'on le disait. Je voulais tout découvrir, tout voir pour éviter de passer pour attardée dans ma future classe.

À peine mon guide ou plutôt mon geôlier m’avait laissé que j’entrouvris déjà la porte pour observer si la voix était libre en rien de temps, je me retrouvais dehors à côtoyer des hommes et femmes aux tenues aussi étranges qu’incongrue. Le temps était couvert, mais je ne m’inquiétais pas pour le moment. Il n’y avait pas de nuage d’orage à l’horizon. Je ne ressemblerais pas à un dingue terrorisé au premier éclaire zébrant le ciel, mais simplement à une gamine curieuse.

Je courais d’échoppe en échoppe collant mon nez aux vitrines et y laissant la trace de mes mains. Je ne pus que pouffer de rire devant la vitrine du « Quality Quidditch Supplies ». « L’éclair de feu le balai le plus rapide du marché », le plus rapide pour faire quoi ? Faire le ménage ? Mornilles, Gallion, Noises, je ne savais pas ce que ça représentais, mais le prix me semblait aberrant pour un balai, autant acheter un aspirateur.

Je ne pris même pas la peine de rester devant celle d’un magasin de vieille casserole, ni devant celles de vêtement. Je voyais bien que les sorciers avaient l’air ridicule en robe, déjà que sur les femmes ce n’était pas terrible…

Dégouttée, je m’éloignais bien vite d’un glacier, vendant des parfums à base de cafard et autre joyeuseté tout aussi peu ragoûtante. Je découvris que les sorciers étaient tout aussi peu courtois que les humains ordinaire, en me faisant jeter d’une librairie pour avoir voulu consulter un livre sur place. Au moins, je ne serais pas dépaysé par les mesquineries de mes futurs camarades.

Alors qu’il commençait à pleuvoir, je me réfugiais dans un étrange magasin semblant faire rire d’autre jeune adolescent. Je me demandais bien en quoi une baguette qui ne restait pas en main pouvait les amuser. Malgré la pluie, je ressortis bien vite pour chercher d’autres choses plus intéressantes, mais je stoppais mon élan touristique pour partir à la recherche de l’origine d’un miaulement désespéré.

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Mayline & Lara

Promenons nous

L’été c’était sans nul doute la saison préféré de Lara, c’était celle où tout semble plus léger, plus simple. Lyvan ne serait pas à Poudlard et son cousin pourrait la rejoindre dans Londres magique. Cette idée la réjouissait parce que le jeune homme la renvoyait toujours à une époque où sa vie familiale était… plus simple. Elle avait hâte de lui parler de l’évolution de son travail et de se mesuré à lui en courses de balai. Elle était bien plus rapide que lui mais ça ne l’empêcher pas d’appréciait leur échanges. D’ailleurs c’était sans doute parce qu’elle gagnait à chaque fois qu’elle aimait tant faire la course avec Lyvan. Lara prenait toujours beaucoup soin de son balai, aussi il n’était pas étonnant qu’aujourd’hui elle se trouve au « Quality Quidditch Supplies » . Quand elle sortit de la boutique, elle entendit un miaulement plaintif. Elle chercha des yeux d’où pouvait venir le son, intrigué. Elle commença à marcher et c’est le dos d’une étrangère qu’elle trouva avant le chat, lui rentrant dedans sans faire exprès. « Oups » dit-elle simplement en grimaçant.

AVENGEDINCHAINS -@Mayline Smith

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ft. @Mayline Smith & @Lara Phoenix

Neve passait rarement au Chemin de Traverse, trouvant toujours tout ce qu'elle voulait à Pré-au-Lard la majeure partie du temps, c'est à dire ses romans à l'eau de rose, son thé, les dernières revues et thèses en lien avec la matière qu'elle enseignait et les pâtisseries à distribuer aux étudiants. La boulangerie-pâtisserie de Pré-au-Lard n'avait probablement pas meilleure cliente qu'elle qui passait tous les jours et faisait à chaque fois des stocks de divers produits. Le métier de professeur n'avait jamais semblé avoir un budget nourriture, mais il fallait croire qu'une bonne partie du salaire de Neve partait dans des brioches et des madeleines. C'était pour le bien commun, lui semblait il, parce qu'un bon goûter aidait toujours à remettre sur pieds des élèves affamés (surtout gourmands, ils mangeaient bien au réfectoire, mais personne ne refusait jamais une pâtisserie bonus, surtout distribué par la professeure de runes qui semblait tellement encourageante en leur tendant un petit panier du met désiré), et elle avait foi en ses techniques et leur effet sur la psyché de ses protégé-e-s. Un chocolat chaud, une discussion, et ça allait mieux ! Parfois il fallait plusieurs séances, mais la jeune femme ne perdait jamais espoir.
Ce jour-là, la professeure s'était rendu au chemin de Traverse dans le but de retrouver une ancienne amie de Poudlard avec qui elle était sensée prendre le thé. Évidemment, elle ne refusait jamais de voir les gens qui lui étaient chers, elle faisait toujours place dans son emploi du temps pour elleux, que ce soit des ami-e-s ou ses précieux étudiant-e-s. Et elle avait passé un formidable moment à parler de tout et de rien, de son travail, de la fin d'année scolaire, et de ses récentes fiançailles. La situation était drôle, elle en avait aussi beaucoup rit avec son amie, ressortant seulement pour se retrouver sous la pluie battante. Fort heureusement, elle avait emporté un parapluie, celui que sa grand-mère lui avait offert, un large parapluie avec des motifs fleuris cartoonesques verts et roses sur un fond blanc ayant tourné jaunâtre avec le temps.
Mais en remontant l'allée, elle perçu un léger miaulement plaintif entre les bruits des bottes et des chaussures trempées sur les pavés. La professeure s'arrêta donc automatiquement, regardant tout autour d'elle dans le but de déterminer d'où venait le son, apercevant une jeune fille dévaler un peu vite la rue e direction du son, et une autre allant dans le meme sens mais venant de l'opposé, ce qui les mena à se rentrer dedans. Et il ne fallut pas plus à maman Neve pour accourir, tendant son parapluie pour les couvrir et les empêcher d'être plus trempées que ça. "Tout va bien mesdemoiselles ? Vous allez attraper froid à marcher ainsi sous la pluie... Etes vous à la recherche du petit chat qu'on entend depuis tout à l'heure ? Nous pouvons aller le chercher ensembles, on pourra aller boire un chocolat chaud après pour se réchauffer," proposa t-elle, le ton chaleureux, sourire avenant aux lèvres. Aucune des deux filles n'avait de parapluie, et elles semblaient déjà bien trempées par l'averse... Si elles cherchaient en effet le chat, il était pressant de trouver l'animal et de se mettre au chaud. Probablement que la plus âgée saurait utiliser un sort pour se sécher, mais elle ignorait si la petite avait appris ce soir. Elle semblait à peine majeure, au tout début de sa vingtaine au maximum, voir moins, à son accoutrement elle ressemblait presque aux adolescentes moldues que Neve voyait parfois dans les rues de Melrose.

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Smelly smelly cat

J’avançais rapidement le nez vers le sol à regarder sous les étals des marchands. J'avais repéré la boule de poil apeurée qui cherchait à me fuir en se réfugiant plus loin à chaque fois. J'avais tout mon temps, il y aurait bien un moment où il n'aurait plus d'échappatoire. J'étais certaine que lorsque je l'aurai dans les bras, il arrêterait d'être aussi effrayé et profiterais de ma chaleur corporelle en ronronnant. Le plus dur serait de faire en sorte que Jameson ne nous sépare pas.

Avançant tête baissé, je percutais de plein une femme que je n’avais pu voir venir. Je tombais à la renverse le cul sur les pavés humides et crasseux. Je ne m’attendais pas à une excuse, mais je protestais quand même pour la forme : Hey vous ne pouviez pas faire attention ? J’étais déjà bien trempé par la pluie, mais ma chute mouilla l’arrière de mon pantalon qui avait plus ou moins été épargnés jusqu’à maintenant. Dans l’état dans lequel j’étais, je ne pourrais mentir à mon futur prof sur mon excursion dans les rues de la ville.

Avant même que j’ai eu le temps de rajouter quoi que ce soit une femme un peu plu âgée accourue inquiète vers nous. Chui pas en sucre répondis je encore irrité que l’autre jeune femme m’est rentrée dedans. Oh non ! Le chaton m’exclamait je bien plus soucieuse du bien-être de l’animale que de ma santé. C’est malin ! Il est plus là maintenant fis remarquer en désignant le dernier endroit où je l’avais aperçu.

Après avoir épousseté un maximum de saleté de mon pantalon. Je relevais les yeux pour dévisager la coupable d’un air accusateur. Je lui jetais un regard noir avant de me rendre compte de l’accoutrement des deux femmes me faisant face. Vous êtes des sorcières ? Demandais-je des étoiles dans les yeux. J’oubliais momentanément le chat et ma colère. J’étais bien trop impressionnée par mes deux interlocutrices.

Je revins rapidement à la réalité, oubliant complètement tout ce qui m’entourait et ce pourquoi j’étais dehors sous une pluie battante après un grondement sourd venu des cieux. Affolé, je soufflais en regardant autour de moi s’il n’y avait pas un lieu sans fenêtre dans lequel je pourrais me réfugier : non… non pas l’orage… Ce n’était pas le tonnerre qui me terrifiait même si par association, j’avais appris à le craindre. Les éclairs eux me terrorisaient, me faisant revivre la journée où j’avais perdu ma famille.

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Mayline & Lara

Promenons nous

Lara était bien souvent perdu dans ses pensées, dans sa bulle, aussi il n’était pas étonnant qu’elle n’ait pas remarqué l’enfant qui lui faisait face et se retrouva les quatre fers en l’air par sa faute. Le temps n’étant pas au beau fixe, ses vêtements se retrouvèrent rapidement trempés. Lara se mordilla la lèvre inférieur alors que la rousse commençait déjà à l’incendier, ne lui laissant pas le temps de placer un seul « je suis désolé », le premier mots qui passa ses lèvres étant « oups », trop habitué aux petites catastrophes qu’elle provoqué parfois, étant petite surnommé « la tornade » par son père. Elle avait se chic pour débouler et tout chambouler sur son passage. Au propre comme au figuré. Du Coup… non pas vraiment. Lara n’aurait pas réellement pût faire attention. Elle ouvrit la bouche pour essayer de calmer l’agitation de sa victime mais elles furent rattrapées par une sorcière qui semblait avoir à peu près son âge et qui les abrita d’un parapluie. Ce n’était pas quelque goutte d’eau qui allait lui faire peur, elle qui était habitué à bien plus violent venant des caprices du temps. « C’est juste quelque goutte » dit-elle en haussant les épaules. « Oui, vous l’avez entendu vous aussi ? » L’enfant lui adressa un regard, l’accusant d’avoir fait partir le chat. « Hum… Désolé ? » Demanda-t-elle en grimaçant, consciente de ses défauts et ayant choisit de les assumer. « Il ne doit pas être bien loin. Peut-être que lui aussi veut du chocolat chaud » rajouta-t-elle, acceptant l’invitation de l’autre sorcière. « Oui, comme tout le monde ici » Qui autre que des sorciers viendraient trainer au chemin de traverse ?! Un orage se mit alors à gronder et si la plus jeune sembla s’effrayait, Larabella afficha un grand sourire, l’excitation se lisant dans ses yeux. « Yes ! »

AVENGEDINCHAINS -@Mayline Smith & @Neve Walsh

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ft. @Mayline Smith & @Lara Phoenix

Courir après un chat n'avait pas été au programme, mais après tout, ce genre de choses n'étaient que rarement prévisibles... Mais avec l'averse, elle craignait que le petit animal attrape froid, d'autant plus s'il n'avait nul part où aller. Il n'y aurait ensuite qu'à l'amener à un vétérinaire pour savoir s'il était à quelqu'un et s'assurer qu'il allait bien... Ce qui n'avait pas été prévu non plus, c'était que d'autres personnes se soient mises sur la piste du chaton, des personnes qui semblaient de tomber l'une sur l'autre, toutes les deux sans parapluie... Il avait donc semblé être une évidence pour Neve de venir couvrir le duo de jeunes filles.
Mais il fallait croire que les deux inconnues avaient chacune leur petit caractère. La plus jeune, une rouquine, sembla automatiquement s'agacer, objectant qu'elle n'était pas en sucre et ne tomberait pas ainsi en morceau juste avec un peu d'eau... Quant à la plus âgée du duo, elle argua à son tour qu'il ne s'agissait là que de "quelques gouttes"... De bien curieuses jeunes filles, la professeure de Poudlard fut forcée de constater.
Mais quelques secondes après, ce qui semblait être la plus jeune nota que le chat s'était sauvé, visiblement affectée à l'idée de l'avoir perdu de vue. Ah, le futur était beau avec des jeunes au grand coeur comme ça... Beaucoup de personnes parlaient en mal des nouvelles générations, mais Neve étaient de ceux qui songeaient qu'en réalité, les choses allaient vers le mieux... Tout cela sans se rendre compte qu'elle faisait partie des jeunes en question. Maintenant qu'elle était professeure, elle avait tendance à se donner quelque chose d'âgé et de sage qui ne collait pas à une jeune femme au début de sa trentaine. Est-ce que c'était les responsabilités qui lui donnaient l'impression d'être vieille ? Ou ses manières et pensées parfois vieillottes et ringardes ? Elle n'en était pas bien certaine.
Par chance, si la plus jeune des filles semblait un peu découragée, l'autre sembla directement positiver. Vive dans sa prise de parole, lumineuse comme un petit soleil, elle avait simplement relativisé en affirmant que le petit animal perdu ne devait pas être bien loin, et voulait peut-être aussi se réchauffer avec un boisson chaude. Et la professeure s'apprêta à répondre, touchée par la vive énergie de la jeune femme aux cheveux châtains, avant d'entendre une curieuse question échapper à la petite rousse nerveuse. Il n'y avait en effet que des sorcier-e-s au Chemin de Traverse, des moldus ne pourraient s'y infiltrer...
La question semblait stupide de loin, mais pour Neve qui était professeure à Poudlard, et habituée de certaines protocoles impliquant qu'elle et ses collègues puissent être appelés à s'occuper de sorcier-e-s né-moldu-e-s, cette option semblait donc évidente dans sa tête. "Le Chemin de Traverse est en effet un lieu typiquement sorcier, les moldus ne peuvent s'y rendre. C'est la première fois que tu t'y aventures ? La première fois c'est toujours un peu déroutant... Mais oui, tout le monde ici a quelque chose d'un peu magique," affirma t-elle doucement. Si elle était là, c'était que quelqu'un devait déjà la prendre en charge... Mais qui ? Elle savait que certains de ses collègues s'étaient vus assigner un gamin à accompagner, mais elle ignorait qui s'occupait de qui... Mais une petite nerveuse comme cela... Ah, Neve espérait fortement que ce vilain nounours de @Jameson Clearwater n'était pas en charge de ce genre d'enfants, il ne ferait que l'angoisser... Il était trop brusque, gentil, mais trop brusque, c'était sa marque de fabrique.
L'ambiance changea à nouveau quand en plus de la pluie s'ajouta le grondement sourd de l'orage. C'était un évènement naturel qui ne faisait ni chaud ni froid à la professeure de runes, c'était naturel, rien de spécial... Mais avec les deux filles à ses côtés, elle eut le droit à une réaction différente et complètement opposée de chacune : si la petite sembla se tendre, gémissant d'un air effrayé comme pour supplier avoir mal entendu, le visage de la plus grande c'était lui illuminé comme celui d'un petit enfant le matin de Noël. Comment concilier les deux ? Aucune idée, mais il lui semblait préférable de prioriser l'enfant effrayée, de vite retrouver le chat, puis de s'abriter. "Retrouvons vite ce petit chat et allons nous abriter," déclara t-elle avec toujours le même sourire paisible aux lèvres.
S'engageant doucement dans la ruelle, elle fit attention à ne pas faire trop de bruit avec ses bottes, cherchant du regard la petite boule de poils. Les animaux c'était comme les enfants, il fallait être doux et prudents pour ne pas leur faire peur... Mais dans les deux cas de figures, ces petites choses ne se cachaient jamais bien loin.
Apercevant finalement le chat sur une pile de cagettes soigneusement empilée, elle se tâta pour savoir quoi faire. Aller le chercher en grimpant ? Utiliser un sort pour le faire descendre ? Voir s'il acceptait de venir de lui-même si elle l'appelait ? Il lui semblait que la dernière option était la meilleure, pour ne pas brusquer l'animal d'entrée de jeu, et elle appela donc doucement le petit chat, lui tendant les bras pour savoir s'il viendrait, jetant ensuite aux deux autres femmes : "L'une de vous a t-elle quelque chose pour l'attirer ? S'il ne veut pas venir, on peut toujours l'appâter..."

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Smelly smelly cat

La plus jeune des sorcières s’excusa d’un simple désolé. Une fois de plus, je lui montrais mon mécontentement en soufflant par le nez avec dédain. Surtout que sa réponse à ma question semblait moqueuse comme si elle était évidente. Comment ça pouvait l’être, j’avais déjà regardé des plans de Londres, il n’y avait aucun quartier semblant manquer et les repérages aériens aurait eu tôt fait de trouver un tel endroit. Même avec l’explication plus concrète de la plus vieille, je ne voyais pas comment l’on pouvait cacher tout un quartier en plein cœur de Londres.

Je décidais de l’ignorer et de reporter mon attention sur celle venue nous aider. Je n’étais pas vraiment plus dérouté que ça, j’étais plutôt excité de découvrir l’existence du monde magique. Curieuse ça oui, je l’étais. Déroutant ? Répétais-je étonné. Je me renfrognais, ça se voyait donc tant que ça que c’était la première fois que je m’étais les pieds ici. Je décidais de jouer franc jeu pour ne pas me fâcher avec les deux. Je la corrigeais Excitant plutôt. Tout était nouveau ici pour moi. J’étais loin d’être effarouchée par mon escapade, par contre curieuse, ça oui, je l’étais.

Trouver le chaton n’était plus ma priorité. Je devais trouver un refuge avant de me transformer en une fillette encore plus apeurée que l’animal que l’on cherchait. On a plus le temps, fis je d’une voix presque suppliante. Je me sentais pourtant obligé de suivre les deux femmes malgré moi. Le monde magique n’était pas si différent du monde normal. Sans ces fameux galions, je n’irais pas bien loin et me ferais certainement mettre dehors si je voulais m’abriter quelques parts.

Heureusement pour moi, le chat fut vite aperçu au-dessus d’une pile de caisses. Je m’attendais à voir un sort pour le ramener en sécurité auprès de nous, mais je fus forcé de constater l’inutilité de la magie face à un problème aussi ridicule. Je me demandais même si je n’avais pas fait le mauvais choix en suivant Jameson jusqu’ici. Exaspéré, par cette perte de temps devant l’orage qui se rapprochait, je demandais, vous ne pouvez pas faire de magie ? Je n’avais rien pour l’attirer, mais la pile de caisse ne me semblait pas si haute que ça. J’entrepris d’escalader l’empilement avant de me retrouver coincé dans une situation précaire. Les caisses étaient beaucoup moins stables que je ne l’avais imaginé et la pile bien plus haute que ce que je le pensais.

Et alors que je prenais la situation précaire dans la qu'elle, je me trouvais un aveuglant éclair vint illuminer la rue assombrie par de lourds nuages noirs. Il n'en fallait pas plus pour que la pile branlante s'effondre. Je me sentis tomber alors qu'un autre éclair zébrait déjà le ciel. Les secondes semblaient s'étirer à l'infini.J'étais terrifiée. Des larmes coulaient sur mon visage alors que je revoyais une silhouette familière à peine plus grande que moi s'écrouer devant ma personne. Des voix familières résonnait dans mes oreilles. La réalité semblait se distorde autour de moi.

Soudain le vacarme des voix et du tonnerre firent place à un silence assourdissant. Je me retrouvais par terre allongée sous un tas de caisses en désordre. Le ciel était dégagé. Un arbre était planté au milieu d'une cours ceinturée de bâtiment brûlé. Un étrange sentiment de déjà m'envahis. À son pied gisaient trois tombes.

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Braxton avait déserté les memorials froids et austère du ministère. Même s'il avait beaucoup d'ami là-bas. Il y avait cependant
À quelques pas de Loutry Ste Chaspoule à la bordure d’un petit-bois, demeurait toujours la maison. La maison de campagne qu'il s'était vanté d'acheté, demeurait là, en ruine, comme si les flammes l'avaient rongée la veille. Elle ressemblait à la leur. Une mémoire qui ne trouverait jamais de repos.

Il avait été comme lui, il avait la fièvre de la campagne et s'imposait les aller retour entre la capitale et la famille pour n'avoir à choisir ni l'un ni l'autre. Il avait toujours le sourire au lèvre en pensant à ce collègue qu'il aurait aimé cotôyer plus longtemps. Un fou qui élevait des hippogriffes à la campagne à côté de son travail d'auror... et dire que lui avait eu du mal à faire accepter à sa femme des moutons tout ce qu'il y avait de plus moldus.

C'était le pas de chance qui avait frappé à la porte de cette famille. 2008. Trois ans après les malheurs qui avaient frappés sa propre famille. Ils s'étaient perdu de vue et un jour, il avait appris.

Braxton avait regardé silencieusement le grand arbre de la cour. Puis il avait traversé la petite allée, et s'était planté, silencieusement devant les tombes. Au plus bas, ça lui rappelait que sa famille était encore vivante, et que certains avaient laissé pire.

Le langue de plomb ferma les yeux et laissa sa tête glisser sur le côté. Il entendait le bruissement des feuilles, le chant d'oiseaux du bois. Le vent qui conversait avec le silence. Il aurait presque pu entendre les rires lointains de ses enfants si son esprit avait décidé de lui jouer des tours. @Eleanora Clearwater et @Sean Clearwater comme toujours, lorsqu'il parvenait à arrêter le temps et que sa tête se vidait, venait occuper pleinement ses pensées.

L'air se creva et craqua. Braxton par réflexe, transplana et évita ainsi une caisse qui s'écrasa au sol. Deux, trois, quatre. Une étrange cargaison, frappa le sol, suivit d'un corps. Une jeune fille heurta à son tour l'herbe grasse. Et un chat !

Un matagot ? Braxton jeta un regard à la recherche de poursuivant et sortit sa baguette, mais personne ne vint.

"Hoigh.." lança-t-il à son adresse d'un voix rauque. "Tu devrais pas bouger..." lui conseilla-t-il. La jeune fille rousse avait l'air jeune et Braxton suspecta immédiatement une magie non controlée. Personne ne transplanait avec des caisses volontairement à un âge si jeune, pas même un Vert Galant.

Par miracle, la jeune fille n'était pas désartibulée. "D'où tu sors...Non lève pas la tête je t'ai dit, reste par terre et respire, ou tu vas gerber." recommanda-t-il d'un ton impératif. "T'es blessée...?"

Spoiler:

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Hébétée, je regardais autour de moi complétement perdu. Trempé de la tête aux pieds, je cherchais l'orage des yeux avec une pointe de soulagement dans le regard. Le froid commençait à percer mes vêtements humides, alors que je me sentais nauséeuse. Je m'étais déjà téléporté comme ça avec madame Cynfeirdd, mais je ne m'étais pas sentie aussi mal à l'arrivée.

J'essayais péniblement de me redresser pour regarder autour de moi. Je constatais vite que je n'avais aucune idée d'où je me trouvais bien que certains éléments du décor m'étaient familiers. ]Mais je suis ou là prononçais je faiblement.

Je devais retrouver Jameson avant qu'il ne remarque ma disparition. Aller faire les magasins qu'il m'avait dit. Je trouvais ça bien moins amusant que je ne le pensais. Je ne comprenais pas la moitié des affaires que l'on achetait. À quoi servirait une grosse marmite ? Il m'avait caché qu'on allait devoir faire la cuisine. Il avait été hors de question que je porte cette robe aussi ridicule qu'incommode au possible. Sans parler de ses vieux livre pesant une tonne. On était à l'air du numérique et je devais me coltiner des bouquins plus gros qu'un dictionnaire. J'étais impatiente de pouvoir y jeter un œil, mais il faudrait qu'il pense à se moderniser. Une liseuse aurait été bien plus pratique.

Encore sous le choc, j'entendais une voix impérieuse. Contrairement au conseil qu'elle me donnait, je me mis en position assise. En proie au vertige, je me retrouvais vite à quatre pattes à vomir le brunch pris le matin même au Trois-Balais. Je repris doucement mes esprits avant d'aviser l'homme qui me faisait face. Que m'avez-vous fait demandais je sur la défensive. Je ne contrôlais pas la magie, il m'était donc logique que je ne sois pas responsable de ça contrairement à lui.

Je n'eus pas le temps de pousser mes déductions plus loin que je me souvins du chaton. Ne le voyant nulle part, je paniquai craignant le pire : oh non le chaton ! La peur qu'il se soit blessé, me fit bondir sur mes jambes. Je m'étais relevé trop vite et dus me rattraper à l'arbre. Je secouais la tête pour chasser le vertige. Le chaton aide moi ! Implorais-je en déplaçant péniblement une des caisses espérant qu'il ne se soit pas fait écrasé.

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