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Crazy Stupid Love (Mira)
INFOS
FICHE DE PERSO
Un petit bout de parchemin, je regardais les données que mes sources et autres espions m'avaient fourni. Le visage concentré, comme tout bon Langue-de-Plomb qui se respectait, je regardais ce que j'avais prévu d'un air concentré. Normalement, tout devait être dans mes cordes. Cela faisait que quelques minutes que j'attendais, j'espérais justement qu'elle n'ait pas décidé à passé un peu plus tôt voir sa famille.
Toujours dans l'ombre de l'Allée des Embrumes, je guettais son arrivée. C'est alors que je la vis. Belle, majestueuse et gracieuse, elle avançait sur le pavé de la rue qui m'avait vu grandir et elle aussi. Les yeux plissés, méthodiques, je réfléchissais à la meilleure manière de mettre mon plan à exécution.
D'un petit coup de baguette sur le parchemin, ce dernier s'enflamma et disparut dans ma main. C'était le moment ou jamais. Le coeur lourd, et apeuré comme jamais, je m'élançais... comme j'aurai pu me lancer dans une mission d'infiltration, la peur au ventre.
Tournant la tête; je sortis donc des ombres et je la percutais avec force. Mesurant quasiment deux mètres pour quasiment 100kg, je sentis son petit corps partir en avant. Mon bras la rattrapa comme si cela avait été inextremis et...
" Je suis vraiment désolé. "
Mes yeux s'illuminèrent comme si je la reconnaissais et je me mis alors à rire, les joues rosies cette fois ci sans aucun faux semblant.
" C'est vraiment un hasard de... "
Je la remis droit et une gerbe de flamme sortit de la paume de ma main pour faire apparaître un bouquet d'églantine aussi magnifique que le visage de la personne que j'avais dans les bras.
" ... dingue."
Je lui mis le bouquet dans les bras et je me mis à sourire en coin.
" Ce n'est pas un hasard si je suis là, et c'est la meilleure manière que j'ai trouvé pour renouer contact avec vous. J'avais hélas bien trop peur que vous décliniez mon invitation, alors j'ai un peu forcé le destin je l'avoue. Ce sont des églantines, je ne parle pas le langage des fleurs, mais la Fleuriste m'a dit que c'était la meilleure des idées pour une personne comme vous une fois que je vous ai eu décrite. Je trouve cela un peu étrange. "
Je fis une grimace tout en regardant le bouquet. Je me trouvais vraiment idiot, maintenant sans rien dans les mains. A la vu de tous... Ca je ne l'avais pas spécialement anticipé. Mes joues redevinrent un brin rosé et finalement je trouvais le courage de continuer en disant :
" Je voulais vous remercier, de m'avoir sauver la vie, et surtout d'être entrée dans la mienne. Vous avez sauvé plus que ce que vous n'imaginez ce jour là, et je vous en serai éternellement reconnaissante..."
Depuis que je l'avais vu, je ne pensais plus à Espéranza ou Nott. J'étais libéré. Enfin... j'étais peut être prisonnier d'autre chose...
" Vous voulez bien, cette fois-ci, un vrai rendez-vous galant avec moi? Sans explosion ni frère protecteur?"
Toujours dans l'ombre de l'Allée des Embrumes, je guettais son arrivée. C'est alors que je la vis. Belle, majestueuse et gracieuse, elle avançait sur le pavé de la rue qui m'avait vu grandir et elle aussi. Les yeux plissés, méthodiques, je réfléchissais à la meilleure manière de mettre mon plan à exécution.
D'un petit coup de baguette sur le parchemin, ce dernier s'enflamma et disparut dans ma main. C'était le moment ou jamais. Le coeur lourd, et apeuré comme jamais, je m'élançais... comme j'aurai pu me lancer dans une mission d'infiltration, la peur au ventre.
Tournant la tête; je sortis donc des ombres et je la percutais avec force. Mesurant quasiment deux mètres pour quasiment 100kg, je sentis son petit corps partir en avant. Mon bras la rattrapa comme si cela avait été inextremis et...
" Je suis vraiment désolé. "
Mes yeux s'illuminèrent comme si je la reconnaissais et je me mis alors à rire, les joues rosies cette fois ci sans aucun faux semblant.
" C'est vraiment un hasard de... "
Je la remis droit et une gerbe de flamme sortit de la paume de ma main pour faire apparaître un bouquet d'églantine aussi magnifique que le visage de la personne que j'avais dans les bras.
" ... dingue."
Je lui mis le bouquet dans les bras et je me mis à sourire en coin.
" Ce n'est pas un hasard si je suis là, et c'est la meilleure manière que j'ai trouvé pour renouer contact avec vous. J'avais hélas bien trop peur que vous décliniez mon invitation, alors j'ai un peu forcé le destin je l'avoue. Ce sont des églantines, je ne parle pas le langage des fleurs, mais la Fleuriste m'a dit que c'était la meilleure des idées pour une personne comme vous une fois que je vous ai eu décrite. Je trouve cela un peu étrange. "
Je fis une grimace tout en regardant le bouquet. Je me trouvais vraiment idiot, maintenant sans rien dans les mains. A la vu de tous... Ca je ne l'avais pas spécialement anticipé. Mes joues redevinrent un brin rosé et finalement je trouvais le courage de continuer en disant :
" Je voulais vous remercier, de m'avoir sauver la vie, et surtout d'être entrée dans la mienne. Vous avez sauvé plus que ce que vous n'imaginez ce jour là, et je vous en serai éternellement reconnaissante..."
Depuis que je l'avais vu, je ne pensais plus à Espéranza ou Nott. J'étais libéré. Enfin... j'étais peut être prisonnier d'autre chose...
" Vous voulez bien, cette fois-ci, un vrai rendez-vous galant avec moi? Sans explosion ni frère protecteur?"
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Messages : 90
Faceclaim : Sonam Kapoor
Âge : 29
Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
Côté Cœur : Parlerait-il Gobelbabil ?
Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Perdue dans ses pensées, Mira avançait dans la petite ruelle ses yeux soulignés de khôl planté sur les pavés qui s’étalaient devant elle. Si elle prenait généralement plaisir à observer les devantures de magasins, les passants ou le ciel quand ce dernier daignait se parer de jolies couleurs, le souci qu’elle retournait dans son esprit alourdissait son regard en le tirant vers le bas.
De même, les bribes de conversation attrapées ça et là en plein vol et qui la passionnaient habituellement la laissaient aujourd’hui de marbre. Elle les trouvait aussi fades que le trottoir qu’elle foulait des pieds. Des conversation insignifiantes, semblables à leurs auteurs grisâtres et ennuyeux.
Mais soudain, on la percuta de manière relativement violente et elle serait tombée à terre si une puissante poigne ne l’avait retenue. Relevant alors les cils vers ce mystérieux agresseur changé en sauveur, la mine de Mira s’éclaircit soudain.
- Ebenezer !
Leur rencontre semblait être le fruit du pur hasard, mais un magnifique bouquet apparu bien rapidement entre les mains du sorcier qui le tendit à la jeune iranienne. Le rose colora les joues de Mira, alors qu’une expression aussi fugitive que le faible parfum de l’églantine habita son regard. Son sourire s’agrandit encore quand l’agent finit par lui avouer à quel point il avait forcé le destin pour la croiser, craignant qu’elle refuse de le voir.
Secouant doucement la tête, Mira posa son regard sur les quelques fleurs entre ses doigts, ne se laissant pas de contempler leur belle fragilité.
- Je ne sais pas ce que vous avez bien pu raconter de moi, mais l’églantine est la fleur et l’âme des poètes… Vous m’en voyez flattée !
Ses pensées voguèrent rapidement vers @Dâriush Aslan – le plus poète d’entre eux – qui ne pourrait malheureusement se réjouir de cette reconnaissance qu’elle venait de recevoir. Chassant cette idée tout autant que la peur saugrenue d’Ebenezer, Mira pianota l’air de ses doigts avant de poser fugitivement sa main sur l’épaule du sorcier, se rendant soudain compte de sa taille immense en comparaison d’elle.
- Mais enfin, pourquoi aurais-je refusé de vous revoir ? Je suis au contraire absolument ravie de voir que vous êtes remis sur pied ! Je dois tout autant vous remercier, car vous m’avez sauvée le premier ! Nous pouvons considérer que nous sommes quittes !
Elle ne revint pas sur ses propos assez énigmatiques sur la manière dont elle lui aurait doublement sauvé la vie, tout en se doutant qu’ils devaient être en lien avec les révélations qu’il lui avait faites ce soir-là. Sa dernière proposition la fit rougir de nouveau, et elle s’aperçut avec un certain plaisir être ravie de la recevoir. Dire qu’elle n’avait pas pensé à lui de temps à autre aurait été un pieux mensonge. Son regard brillant et son sourire aussi railleur que ravageur avaient habités durablement ses pensées. Malheureusement, la manière dont ils s’étaient quittés était loin d’être anodine. Aussi, elle baissa une mine contrite en lui répondant.
- Pour un rendez-vous sans explosion, tout me semble possible. Par contre, pour l’absence du frère protecteur… cela risque d'être plus compliqué… Les hommes que je fréquente ne le rencontrent généralement jamais, j’imagine que vous avez saisi pourquoi… Il est aussi la raison pour laquelle il est compliqué pour moi de m’engager durablement… Cependant…
Elle retrouva rapidement une mine un peu plus joyeuse en lui lançant un franc sourire.
- Si la rencontre avec mon frère ne vous a pas totalement découragé… Un petit rendez-vous, cela me semble tout-à-fait raisonnable !
Le temps d’une pause, elle leva un sourcil en l’observant avant de reprendre.
- Vous pensiez à maintenant ? C’est que… J’avais quelques plans… Mais je peux les remettre à plus tard…
Son inquiétude était vite passée alors qu’elle se rendait compte du plaisir que lui procurait cette rencontre inattendue.
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FICHE DE PERSO
Je lâchais progressivement Mira, et je l'écoutais avec attention. La déformation professionnelle de Langue-de-Plomb fit son effet. Sans exprimer la moindre émotion avec le visage hormis celle du légendaire sourire que j'avais toujours sur ce dernier, plusieurs émotions traversèrent mon coeur à une vitesse grand V. Attirance, espoir, peur, angoisse, soulagement, et enfin curiosité. Remettant les briques d'informations que j'avais à ma disposition, j'évaluais quelle était désormais la meilleure route à prendre... Finalement, être au service secrètement du Gouvernement Dunn avait du bon.
" Le moment c'est maintenant et maintenant c'est le moment. " dis-je cette fois-ci avec un sourire qui s'étirait sincèrement sur mon visage.
Mettant les mains dans les poches, car je n'avais jamais su vraiment quoi en faire, je regardais autour de moi les petits commerces que je connaissais depuis que j'étais gamin. C'était ça qui était gênant quand on était un pur produit du Chemin de Traverse c'était que tout le monde nous connaissait. Et tout le monde connaissait aussi les Aslan. Et comme je ne voulais pas faire d'affront à sa famille. Mais... en même temps, je me dis que nous étions dans une époque moderne, alors je déclarais simplement :
" Il y a un salon de Thé, là bas. C'est un nouveau commerce. On y sera à l'abri des oreilles indiscrètes que nous connaissons depuis des années... " dis-je avec un petit regard malicieux. " Et ne vous inquiétez pas pour votre frère, il a l'air tout à fait charmant ! "
Je la regardais d'un air rieur. Je ne me moquais pas de Dariûsh mais on pouvait sentir dans ma voix et mon expression plutôt que j'avais trouvé son attitude assez ridicule. Emboîtant le pas, je me dirigeais vers le Salon de Thé à grands pas. Une fois à l'intérieur, je fis semblant d'être impressionné par le décor. M'installant, je lui pris le bouquet des mains avec une douceur infinie et je le déposais dans un pot vide à côté de nous. Les fleurs reprirent alors magiquement racines et je regardais Mira d'un air très amusé.
" De plus en plus de coïncidence. On pourrait presque croire que j'avais prévu ce rendez-vous galant. "
Mon regard brillait et je vis la serveuse nous demander notre commande. Comme à mon habitude, je pris du Thé Noir. Après ma commande, je me levais alors d'un geste assez brusque. Avec calme quand même, prouvant que je blaguais, je sortis ma baguette et passait cette dernière sur l'endroit et aussi sur Mira.
" C'est bon... Il n'y a pas de bombes... On peut parler en toute sécurité Mira... "
Je me rasseyais. Assez fier de ma petite vanne. Observant le Thé en face de moi, je la dévorais presque des yeux. Il était temps de faire plus ample connaissance et de poser des vrais questions.
" Alors comme ça, ça n'a jamais été très évident avec votre famille pour rencontrer des garçons? Au moins cela signifie une chose, c'est que vous êtes la prunelle de leurs yeux. C'est très important la famille. "
Je l'observais dans les yeux. Toute la communauté sorcière savait que j'avais été déshérité pour une stupide histoire d'abandon de scolarité. J'avais décidé, sans prévenir et du jour au lendemain de suivre un amour éphémère et totalement passionnelle. S'en était suivi une chute brutale et un retour à la réalité plus que sévère. A mon retour, mon père m'avait ignoré et mes frères et soeurs avaient suivi son triste exemple.
" Le moment c'est maintenant et maintenant c'est le moment. " dis-je cette fois-ci avec un sourire qui s'étirait sincèrement sur mon visage.
Mettant les mains dans les poches, car je n'avais jamais su vraiment quoi en faire, je regardais autour de moi les petits commerces que je connaissais depuis que j'étais gamin. C'était ça qui était gênant quand on était un pur produit du Chemin de Traverse c'était que tout le monde nous connaissait. Et tout le monde connaissait aussi les Aslan. Et comme je ne voulais pas faire d'affront à sa famille. Mais... en même temps, je me dis que nous étions dans une époque moderne, alors je déclarais simplement :
" Il y a un salon de Thé, là bas. C'est un nouveau commerce. On y sera à l'abri des oreilles indiscrètes que nous connaissons depuis des années... " dis-je avec un petit regard malicieux. " Et ne vous inquiétez pas pour votre frère, il a l'air tout à fait charmant ! "
Je la regardais d'un air rieur. Je ne me moquais pas de Dariûsh mais on pouvait sentir dans ma voix et mon expression plutôt que j'avais trouvé son attitude assez ridicule. Emboîtant le pas, je me dirigeais vers le Salon de Thé à grands pas. Une fois à l'intérieur, je fis semblant d'être impressionné par le décor. M'installant, je lui pris le bouquet des mains avec une douceur infinie et je le déposais dans un pot vide à côté de nous. Les fleurs reprirent alors magiquement racines et je regardais Mira d'un air très amusé.
" De plus en plus de coïncidence. On pourrait presque croire que j'avais prévu ce rendez-vous galant. "
Mon regard brillait et je vis la serveuse nous demander notre commande. Comme à mon habitude, je pris du Thé Noir. Après ma commande, je me levais alors d'un geste assez brusque. Avec calme quand même, prouvant que je blaguais, je sortis ma baguette et passait cette dernière sur l'endroit et aussi sur Mira.
" C'est bon... Il n'y a pas de bombes... On peut parler en toute sécurité Mira... "
Je me rasseyais. Assez fier de ma petite vanne. Observant le Thé en face de moi, je la dévorais presque des yeux. Il était temps de faire plus ample connaissance et de poser des vrais questions.
" Alors comme ça, ça n'a jamais été très évident avec votre famille pour rencontrer des garçons? Au moins cela signifie une chose, c'est que vous êtes la prunelle de leurs yeux. C'est très important la famille. "
Je l'observais dans les yeux. Toute la communauté sorcière savait que j'avais été déshérité pour une stupide histoire d'abandon de scolarité. J'avais décidé, sans prévenir et du jour au lendemain de suivre un amour éphémère et totalement passionnelle. S'en était suivi une chute brutale et un retour à la réalité plus que sévère. A mon retour, mon père m'avait ignoré et mes frères et soeurs avaient suivi son triste exemple.
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Ebenezer décréta que l’instant présent serait le plus approprié pour ce rendez-vous qu’il demandait, et il semblait si enthousiaste, si sûr de lui, que Mira ne pouvait décemment lui refuser quoi que ce soit. Il parut réfléchir un instant et finit par lui proposer un salon de thé des environs. La jeune iranienne acquiesça avec un sourire en le suivant. Discrètement son regard balaya sa haute stature avec un étonnement renouvelé. Il était si grand qu’elle se sentait minuscule à ses côtés. Mais alors que le sorcier réagissait à la mention de son frère, la jeune Aslan se contenta de baisser son regard au sol.
C’était l’éternel point d’échauffement… Il était compliqué pour Mira de choisir un camp, s’il s’agissait effectivement d’un affrontement. Dans son esprit, son héritage iranien et afghan cohabitait en paix avec son pays d’adoption qu'était l’Angleterre. Pourquoi cet étonnant mais riche mariage ne pouvait être aussi simple pour tout le monde ? Ebenezer avait raison de prendre le parti de rire du comportement de @Dâriush Aslan. Mais ce dernier n’en restait pas moins son frère, et la petite sœur qu’elle était avait du mal à ne pas chercher à le défendre malgré tout.
Leur arrivée dans le petit établissement suffit à détourner son attention et ses yeux sombres s’écarquillèrent d’émerveillement devant le décor floral qu’il présentait. C’était comme se retrouver soudain dans un petit jardin au charme typiquement britannique. En s’installant à une table, Ebenezer déposa son bouquet dans un vase qui lui fit reprendre vie instantanément. Mira apprécia silencieusement le spectacle, avant de tourner un regard obligé vers le sorcier qui soignait véritablement chaque détail.
Commandant le même thé que son partenaire de rendez-vous, Mira se contenta d’un petit sourire devant la remarque d’Ebenezer. Avait-il réellement tout planifié pour que l’effet sur elle soit le plus saisissant possible ? C’était à la fois un peu effrayant et très grisant. Son cœur hésitait, palpitant avec un plaisir inavoué devant tant d’attention. Mais Ebenezer savait comment détendre une atmosphère, et sa plaisanterie sur la non-présence de bombes suffit à dérider la jeune mécamage qui s’esclaffa derrière sa main.
Attrapant sa tasse, son sourire se fit un peu plus pensif devant l’interrogation sur son éducation plutôt stricte.
- Oh non, pas évident du tout… Mon père et mon frère ignorent tout de mes précédentes relations. Heureusement pour moi que mon frère n’a pas fait sa scolarité à Poudlard ou elle se serait déroulée de manière bien différente…
Elle haussa ses sourcils finement dessinés, s’abstenant de tout autre commentaire sur ses premières expériences amoureuses.
- Je sais bien que c’est pour les hommes de ma famille une manière un peu étrange de prouver leur attachement, cependant… le fait de responsabiliser, de rendre autonome et de faire confiance sont pour moi de bien plus belles preuves d’amour. Sans doute parce que c’est ce dont j’ai manqué étant plus jeune…
Prenant une grande inspiration, elle ferma un instant les paupières avant de relever ses longs cils vers le sorcier. Son sourire retrouva instantanément son air d’amusement réservé afin de regagner un peu plus de chaleur que ce qu’avaient provoqués ses précédentes paroles.
- Mais ne vous en faites pas, j’ai heureusement appris à prendre seule mon envol. Figurez-vous que je reviens justement d’un petit voyage solitaire sur les routes de France. C’était très ressourçant ! Du moins… La plupart du temps… Mais et vous, Ebenezer ? Dites-moi comment se porte la communauté des Gobelins londoniens ? J’espère que vous avez épuré toutes vos dettes !
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FICHE DE PERSO
Assis face à elle, je me contentais de plus ou moins la dévorer des yeux. Elle avait ce regard et ce teint de peau qui me rappelait Esperanza, mon premier amour. Je pense que c'était ça, qui m'avait attiré immédiatement dés le premier regard. Je l'écoutais alors que nos Thés étaient en train d'arriver, me parler de son frère et de son père ainsi que sa vie de jeune fille. Mon visage n'exprima aucune émotion, comme pouvait le faire les Langues-de-Plomb en réalité et je me contentais finalement de lui accordé un léger rire un brin moqueur.
" J'ai bien vu, rassurez vous. Mais vous devez n'en garder que le meilleur. Sans ça, vous n'auriez pas pu vous construire vous même et vous ne seriez pas devenu le quart que ce que vous êtes aujourd'hui. Et je pense que ça n'aurait pas le même goût à mes yeux. "
Avec une légère lueur amusée, je reposais ma tasse. J'avais bien envie de dire le fond véritable de ma pensée sur l'esprit archaïque dont faisait preuve cette famille, mais je me retins. Et ca prouvait que je commençais un peu à tenir à Mira. Parce que même si nous n'avions pas la même famille ni la même origine, je savais très bien ce que le poids des traditions, toutes aussi stupides les unes que les autres pouvaient faire à un jeune esprit.
" Vous parlez donc de toujours vivre en secret... J'adore cette idée! Il faut dire que je vie aussi avec pas mal de secrets... Mais loin de moi l'idée de vous proposer de vivre à deux, je suis piètre partenaire. "
C'était à la fois... étrange et nul. Je venais de m'autodévaloriser brusquement. Je n'avais pas contrôler mes mots et d'ailleurs mes joues se mirent un peu à rougir. Qu'est ce qui m'avait pris de lui parler d'un éventuel partenariat de ce genre? Etait-ce parce qu'elle avait mentionné ses précédentes relations? Et pourquoi je m'entêtais à lui parler avec un langage qui se voulait soutenu? Je voulais l'impressionner. Ou du moins mon inconscient.
" Ah, la France. C'est très joli. Ma grand-mère venait de la bas. Marie Delacroix. J'y ai aussi vécu pendant quelques mois, le temps de rejoindre l'Espagne avec la petite troupe de Gitan qui m'avait accueilli pour quelques temps..."
Je la regardais avec un léger sourire un peu stupide. Pourquoi je lui parlais de ça? Qui ça intéressait? Et surtout, pourquoi je me dévoilais autant. Le principe depuis que j'étais langue-de-plomb infiltré au Ministère était que je devais donner un minimum d'information sur ma vie et son antériorité à des inconnus... Mais là, je pouvais peut être faire une exception.
" Les Gobelins se portent toujours de la même manière. Ils sont ennuyeux, ne comprennent pas l'humour, mangent leurs aliments crus donc c'est pénible d'être à table avec eux. De plus ils ont l'impression que nous sommes des voleurs en permanence, et plus particulièrement quand on s'appelle Grimm. Donc c'est pas vraiment le job de rêve mais... Ca permet de payer ses dettes. "
Je lui adressais un petit sourire. Finalement, je trouvais tout le courage en moi de me lancer. Je n'allais pas rester inactif. Je devais passer à l'action. Parce que sinon elle allait me filer entre les doigts. C'était comme une biche qu'il fallait apprivoisée. A la fois sauvage et rapide... L'angle d'approche était bref, donc il fallait être percutant.
" Et vous? Vous semblez avoir un parcours atypique. Un métier majoritairement masculin, en opposition donc aux idéaux familiaux, certainement de manière volontaire. Un caractère de fer donc, dans un corps magnifique et une âme qui se rapproche dangereusement du divin de ce que j'en vois. "
Le compliment un peu poétique me fit rougir car cela signifiait clairement qu'à partir de maintenant la séduction était ouverte. Je faillis d'ailleurs me lever et tout arrêter, car ma psychanalyse que je venais de lui faire en amont était dangereusement vraie et faisait partie de ma formation d'agent des renseignements. Je me mettais en danger moi même...
" Vous avez été à Poudlard ! Dans quelle maison? Laissez moi deviner ! Je suis sûr que vous étiez à Serdaigle. Brillante, discrète et donc avec la force des sages... Et avec cette élégance qui n'est propre qu'à cette maison. Même si je l'accorde c'est très réducteur de baser uniquement un caractère sur l'appartenance à une maison. "
J'avais dit ma dernière phrase en me penchant un peu plus d'elle, afin de la mettre dans une espèce de confidence qui en réalité n'en était absolument pas une.
" J'ai bien vu, rassurez vous. Mais vous devez n'en garder que le meilleur. Sans ça, vous n'auriez pas pu vous construire vous même et vous ne seriez pas devenu le quart que ce que vous êtes aujourd'hui. Et je pense que ça n'aurait pas le même goût à mes yeux. "
Avec une légère lueur amusée, je reposais ma tasse. J'avais bien envie de dire le fond véritable de ma pensée sur l'esprit archaïque dont faisait preuve cette famille, mais je me retins. Et ca prouvait que je commençais un peu à tenir à Mira. Parce que même si nous n'avions pas la même famille ni la même origine, je savais très bien ce que le poids des traditions, toutes aussi stupides les unes que les autres pouvaient faire à un jeune esprit.
" Vous parlez donc de toujours vivre en secret... J'adore cette idée! Il faut dire que je vie aussi avec pas mal de secrets... Mais loin de moi l'idée de vous proposer de vivre à deux, je suis piètre partenaire. "
C'était à la fois... étrange et nul. Je venais de m'autodévaloriser brusquement. Je n'avais pas contrôler mes mots et d'ailleurs mes joues se mirent un peu à rougir. Qu'est ce qui m'avait pris de lui parler d'un éventuel partenariat de ce genre? Etait-ce parce qu'elle avait mentionné ses précédentes relations? Et pourquoi je m'entêtais à lui parler avec un langage qui se voulait soutenu? Je voulais l'impressionner. Ou du moins mon inconscient.
" Ah, la France. C'est très joli. Ma grand-mère venait de la bas. Marie Delacroix. J'y ai aussi vécu pendant quelques mois, le temps de rejoindre l'Espagne avec la petite troupe de Gitan qui m'avait accueilli pour quelques temps..."
Je la regardais avec un léger sourire un peu stupide. Pourquoi je lui parlais de ça? Qui ça intéressait? Et surtout, pourquoi je me dévoilais autant. Le principe depuis que j'étais langue-de-plomb infiltré au Ministère était que je devais donner un minimum d'information sur ma vie et son antériorité à des inconnus... Mais là, je pouvais peut être faire une exception.
" Les Gobelins se portent toujours de la même manière. Ils sont ennuyeux, ne comprennent pas l'humour, mangent leurs aliments crus donc c'est pénible d'être à table avec eux. De plus ils ont l'impression que nous sommes des voleurs en permanence, et plus particulièrement quand on s'appelle Grimm. Donc c'est pas vraiment le job de rêve mais... Ca permet de payer ses dettes. "
Je lui adressais un petit sourire. Finalement, je trouvais tout le courage en moi de me lancer. Je n'allais pas rester inactif. Je devais passer à l'action. Parce que sinon elle allait me filer entre les doigts. C'était comme une biche qu'il fallait apprivoisée. A la fois sauvage et rapide... L'angle d'approche était bref, donc il fallait être percutant.
" Et vous? Vous semblez avoir un parcours atypique. Un métier majoritairement masculin, en opposition donc aux idéaux familiaux, certainement de manière volontaire. Un caractère de fer donc, dans un corps magnifique et une âme qui se rapproche dangereusement du divin de ce que j'en vois. "
Le compliment un peu poétique me fit rougir car cela signifiait clairement qu'à partir de maintenant la séduction était ouverte. Je faillis d'ailleurs me lever et tout arrêter, car ma psychanalyse que je venais de lui faire en amont était dangereusement vraie et faisait partie de ma formation d'agent des renseignements. Je me mettais en danger moi même...
" Vous avez été à Poudlard ! Dans quelle maison? Laissez moi deviner ! Je suis sûr que vous étiez à Serdaigle. Brillante, discrète et donc avec la force des sages... Et avec cette élégance qui n'est propre qu'à cette maison. Même si je l'accorde c'est très réducteur de baser uniquement un caractère sur l'appartenance à une maison. "
J'avais dit ma dernière phrase en me penchant un peu plus d'elle, afin de la mettre dans une espèce de confidence qui en réalité n'en était absolument pas une.
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Inventaire:
Ebenezer face à elle réagissait avec une maturité qu’elle lui découvrait. L’homme aux multiples facettes présentait tantôt l’espièglerie d’un enfant, tantôt la sagesse d’un vieillard. Il la surprenait et elle adorait ça. Le sourire de la mécamage se montrait conquis alors qu’elle hochait doucement la tête pour marquer son approbation. L’iranienne ne regrettait en rien la rudesse de sa famille et les quelques épreuves qui avaient entravé son parcours, car elles faisaient effectivement d’elle la femme qu’elle était aujourd’hui. Et sans se montrer particulièrement prétentieuse, Mira semblait plutôt satisfaite du résultat.
La jeune Aslan était en effet une sorcière plutôt simple, aux ambitions modérées et se satisfaisant avec un plaisir toujours renouvelé de la vie qu’elle menait. Mais malgré tout, derrière ce voile finement brodé qui trônait à l’arrière de son crâne sans rien cacher de sa chevelure, comme une simple marque de coquetterie, sous ce vernis de modeste réserve, se cachait un cœur toujours avide de découverte. Et Ebenezer devant elle était une nouveauté particulièrement intéressante pour son esprit curieux et un brin indiscret.
Il arriva encore à l’étonner en évoquant la promesse d’une existence de secret avant de réfuter toute volonté de vivre cette vie-là avec elle. Mira ne put s’empêcher de rire, ne sachant à quel point l’homme se montrait ou non sérieux. Avec lui, elle ne savait sur quel pied danser. Il lui semblait un instant que l’homme cherchait à s’accorder ses faveurs, avant de la détromper brutalement en quelques mots sans appel. Mais rapidement, il enchaînait sur ses liens avec la France et son passé en compagnie d'une troupe de voyageurs.
La mécamage haussa les sourcils sans un mot, se contentant de le dévisager pour tenter de définir l’homme qu’elle avait en face de lui. Fonctionnaire désabusé, ou aventurier à l’entourage extraordinaire ? Il paraissait être tellement plus que ce qu’il voulait bien montrer de lui… Mais après avoir rapidement évoqué ses missions professionnelles qui semblaient lui apporter bien peu de joie, il se rapprocha d’elle lui assénant une volée de compliments qui la firent reculer en cachant un rougissement certain derrière le dos de sa main. Les battements de son cœur s’accélèrent alors que de nouveau, les intentions du sorcier changeaient à son égard.
Est-ce qu’il était sérieux, ou s’essayait-il à une plaisanterie douteuse avant de changer brusquement d’avis en fuyant comme s’il se rendait compte de la grossière erreur qu’il commettait. Est-ce que plusieurs Ebenezer cohabitaient dans un même corps ? Les cils de Mira papillonnèrent dans sa direction pour le dévisager. Ses yeux clairs soulignés par de broussailleux sourcils ; son visage carré, cerné par une barbe travaillée ; son imposante carrure… Il était… vraiment très plaisant et Mira devait bien avouer être flattée par ses mots.
- Vous êtes d’une clairvoyance étonnante, balbutia-t-elle en reprenant sa position sur sa chaise, tentant de cacher de trouble qu’il créait en elle. J’ai bien passé ma scolarité à Serdaigle, une maison qui m’a permis de rencontrer les plus incroyables camarades… Mais de mon côté…
Elle s’avança à son tour vers lui pour plonger son regard dans le sien, comme si la clarté de ses pupilles pouvait lui permettre de lire plus facilement en lui.
- Je pensais avoir le talent de facilement discerner la nature des gens, mais j’avoue avoir bien du mal à vous cerner… Il y a chez vous cette joyeuse exubérance désintéressée qui rend votre présence aussi agréable que celle de n’importe quel Poufsouffle. Mais vous m’avez également démontré le courage sans faille d’un Gryffondor. Vous paraissez également savoir user d’un discernement et la perspicacité acérée d’un Serdaigle, bien que vous cherchiez à le cacher, sans que je comprenne pourquoi. Derrière votre jovialité, il semble parfois y avoir une stratégie toute calculée qui ferait de vous un parfait Serpentard. Alors qui êtes-vous M. Ebenezer Grimm ? Mettez-moi sur la voie…
INFOS
FICHE DE PERSO
Mes yeux restèrent suspendus au sien et je ne sus quoi répondre immédiatement. Complètement perturbé par ce regard, j'ouvris d'abord la bouche et je la refermais. Combien de temps s'était écoulé? Ma formation de Langue-De-Plomb permettait d'établir cela rapidement. Il y avait de la fumée qui sortait encore de mon Thé donc... il était encore parfaitement chaud.
C'était carrément débile. Je regardais autour de moi et l'espace d'un instant je me posais alors une question : Est-ce que cette femme avait été envoyé par un autre Etat magique pour me soutirer des informations? Parce que j'étais à deux doigts de lui dire la vérité.
" Je ne sais, ni quoi répondre à tout cela, ni comment. "
Je me reculais un peu de ma table et je lui adressais un sourire étrange. A la fois surpris et charmeur, parce que j'avais été directement mis au pied du mur. D'habitude, personne ne voyait le Langue-De-Plomb. Tout le monde voyait Ebenezer Grimm, petit looser raté au département de liaison avec les Gobelins. Là, elle avait percé à jour plusieurs traits de ma personnalité que je m'obligeais à cacher. J'allais donc commencer par là :
" En réalité votre perspicacité est étonnante. Vous avez juste sur l'ensemble de votre théorie, à un détails prêt, je ne suis pas un calculateur. Enfin, pas avec vous. Mon objectif est juste d'apprendre à vous connaître et de passer un moment agréable avec vous. Vous me voyez tel que je suis réellement et c'est d'ailleurs très perturbant car je ne tombe pas si facilement le masque. C'est pour ça que je suis surpris. "
C'était tendu et j'essayais de ne pas le montrer. Tout simplement parce que je ne savais pas encore quoi faire. Me lever, partir, et lui souhaiter le meilleur pour l'avenir sans prendre le risque de me compromettre. Ou... tenter de me confier un peu, m'engager et aller vers une situation totalement inconnue... et excitante.
J'avais déjà fait mon choix. Les yeux rieurs, je pris alors le risque de poser ma main sur la sienne. C'est fou comme elle était petite dans la mienne.
" Je ne peux pas tout te dire et être honnête avec toi, pas parce que je ne veux pas, mais parce que je ne peux pas. En revanche il y a une chose qui n'est pas un mensonge, un artifice ou un faux-semblant. C'est que je te trouve très belle, très intéressante et que ce genre de moment avec des personnes comme toi me procure beaucoup de plaisir. "
Je gardais ma main sur la sienne, et je m'en saisis. Finalement je n'avais ni envie qu'elle parte, ni envie de partir. Et d'ailleurs je m'étais mis à la tutoyer. Preuve que ma décision était prise. Finalement je brisais le lien en enlevant certes ma main à regret et je terminais de boire le thé qui était devant moi.
" Je comprends que les mystères peuvent passer pour des mensonges et que personne ne veut de ça dans sa vie. Aussi, si tu me dis que tu n'as pas envie de poursuivre cette petite aventure avec un Poufsouffle, je comprendrais totalement. "
Je l'observais par dessus ma tasse de thé d'un air plus que rieur. J'étais totalement honnête sur ma Maison originelle à Poudlard! Ca, là dessus je n'avais absolument rien à cacher! J'avais été la caricature du parfait Poufsouffle! D'ailleurs, je l'étais encore.
" Et même si tu choisis cette voie là, sache que tu m'as permis deux choses formidables aujourd'hui ! Premièrement m'ouvrir. C'était désespéré dans mon cas. Deuxièmement, sentir la perspective que sentimentalement, je peux enfin passer à autre chose. "
Car entre Esperanza et ma relation assez toxique avec @Nott Tyrfing , j'étais dans le néant le plus total. Là... il avait une perspective étrange d'avenir. Ou alors un agent super bien formé par un autre gouvernement...
Je posais alors ma tasse et je la regardais dans les yeux avec une brusque envie de l'embrasser que j'arrivais sagement à retenir.
C'était carrément débile. Je regardais autour de moi et l'espace d'un instant je me posais alors une question : Est-ce que cette femme avait été envoyé par un autre Etat magique pour me soutirer des informations? Parce que j'étais à deux doigts de lui dire la vérité.
" Je ne sais, ni quoi répondre à tout cela, ni comment. "
Je me reculais un peu de ma table et je lui adressais un sourire étrange. A la fois surpris et charmeur, parce que j'avais été directement mis au pied du mur. D'habitude, personne ne voyait le Langue-De-Plomb. Tout le monde voyait Ebenezer Grimm, petit looser raté au département de liaison avec les Gobelins. Là, elle avait percé à jour plusieurs traits de ma personnalité que je m'obligeais à cacher. J'allais donc commencer par là :
" En réalité votre perspicacité est étonnante. Vous avez juste sur l'ensemble de votre théorie, à un détails prêt, je ne suis pas un calculateur. Enfin, pas avec vous. Mon objectif est juste d'apprendre à vous connaître et de passer un moment agréable avec vous. Vous me voyez tel que je suis réellement et c'est d'ailleurs très perturbant car je ne tombe pas si facilement le masque. C'est pour ça que je suis surpris. "
C'était tendu et j'essayais de ne pas le montrer. Tout simplement parce que je ne savais pas encore quoi faire. Me lever, partir, et lui souhaiter le meilleur pour l'avenir sans prendre le risque de me compromettre. Ou... tenter de me confier un peu, m'engager et aller vers une situation totalement inconnue... et excitante.
J'avais déjà fait mon choix. Les yeux rieurs, je pris alors le risque de poser ma main sur la sienne. C'est fou comme elle était petite dans la mienne.
" Je ne peux pas tout te dire et être honnête avec toi, pas parce que je ne veux pas, mais parce que je ne peux pas. En revanche il y a une chose qui n'est pas un mensonge, un artifice ou un faux-semblant. C'est que je te trouve très belle, très intéressante et que ce genre de moment avec des personnes comme toi me procure beaucoup de plaisir. "
Je gardais ma main sur la sienne, et je m'en saisis. Finalement je n'avais ni envie qu'elle parte, ni envie de partir. Et d'ailleurs je m'étais mis à la tutoyer. Preuve que ma décision était prise. Finalement je brisais le lien en enlevant certes ma main à regret et je terminais de boire le thé qui était devant moi.
" Je comprends que les mystères peuvent passer pour des mensonges et que personne ne veut de ça dans sa vie. Aussi, si tu me dis que tu n'as pas envie de poursuivre cette petite aventure avec un Poufsouffle, je comprendrais totalement. "
Je l'observais par dessus ma tasse de thé d'un air plus que rieur. J'étais totalement honnête sur ma Maison originelle à Poudlard! Ca, là dessus je n'avais absolument rien à cacher! J'avais été la caricature du parfait Poufsouffle! D'ailleurs, je l'étais encore.
" Et même si tu choisis cette voie là, sache que tu m'as permis deux choses formidables aujourd'hui ! Premièrement m'ouvrir. C'était désespéré dans mon cas. Deuxièmement, sentir la perspective que sentimentalement, je peux enfin passer à autre chose. "
Car entre Esperanza et ma relation assez toxique avec @Nott Tyrfing , j'étais dans le néant le plus total. Là... il avait une perspective étrange d'avenir. Ou alors un agent super bien formé par un autre gouvernement...
Je posais alors ma tasse et je la regardais dans les yeux avec une brusque envie de l'embrasser que j'arrivais sagement à retenir.
INFOS
Messages : 90
Faceclaim : Sonam Kapoor
Âge : 29
Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
Côté Cœur : Parlerait-il Gobelbabil ?
Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
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Dé utilisé:
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(27/100)
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Expérience Magique (XM):
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Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Le sorcier la fixa un long moment sans répondre, et Mira craint l’avoir choqué par ses propos, pour une obscure raison qui lui échappait totalement. Elle resta silencieuse, elle aussi, reportant son attention sur sa tasse alors qu’elle se refaisait mentalement le fil de leur conversation pour comprendre ce qui avait pu le braquer de la sorte. Quand finalement il reprit la parole, la jeune Aslan en fut heureuse et le fixa d’un air soulagé, bien qu’il se contentât dans un premier temps de révéler son incapacité à lui parler.
Le sourire de Mira s’adoucit lentement quand elle perçu peu à peu qu’elle avait en réalité bien touché du doigt les traits principaux de son caractère, créant ainsi cette surprise chez lui. C’était d’ailleurs étonnant qu’il en soit si bouleversé, lui qui semblait par certains aspects si transparent…
Soudain, l’atmosphère s’alourdit, se rafraichissant tout en créant autour d’eux un tourbillon de vent chaud et grisant quand il posa sa main sur la sienne avant de l’attraper. Si son visage garda le masque de porcelaine qu’elle abordait bien malgré elle, Mira sentit son corps entier s’enflammer à ce contact, et son cœur reparti dans une nouvelle embardée incontrôlée.
Ses paroles et son regard l’hypnotisèrent, alors qu’en la tutoyant soudainement, il lui montrait la possibilité d’une nouvelle proximité à explorer pour eux deux. Son discours enchaîna de manière déconcertante sur les secrets qui semblaient maintenir une partie de sa vie dans l’ombre. Mira ne le lâchait pas du regard, même quand il recula sa main pour la libérer de son emprise.
Cette révélation semblait très importante pour Ebenezer qui la fixa avec un air presque désespéré, attendant sa réaction quand enfin il eut terminé de s’exprimer. La jeune mécamage s’était bien rendue compte que les mots de l’agent de liaison n’avaient pas été lancés à la légère, et pour respecter cette prise de risque apparente, elle prit le temps de tourner et retourner ses paroles dans son esprit. Quand finalement elle releva les cils vers lui, un léger sourire accompagnait son air légèrement rougissant.
- Poufsouffle alors, murmura-t-elle avec un hochement de tête approbateur.
Est-ce que finalement, avec cette simple information, il n’avait pas levé ce masque qui semblait tant peser sur ses traits pour lui révéler en toute simplicité qui il était réellement ?
- Tu le sais peut-être, commença-t-elle en choisissant de le tutoyer également en retour non sans une certaine difficulté, les maisons iraniennes cachent souvent un petit jardin secret en leur cœur, les rendant ainsi uniques et exceptionnelles. Je ne suis pas de ceux qui pense que nous devons forcément tout révéler de nous.
La sorcière marqua une pause lors de laquelle elle fixa sa tasse. Elle connaissait le poids des secrets et des non-dits, et le mal que ces derniers pouvaient faire auprès des personnes que nous chérissons le plus au monde. Le visage de son frère @Dâriush Aslan lui apparut soudainement avant qu’elle ne choisisse de l’éloigner de son esprit préoccupé.
- Je pense que tout le monde a ses secrets, reprit-elle en relevant le menton vers Ebenezer, tendant l’un de ses doigts vers lui, en l’effleurant presque. Toi, tu as au moins le mérite de les assumer, et d’annoncer leur présence en toute transparence.
Son sourire s’agrandit, tout comme son rougissement alors qu’elle se rendait compte du plaisir qu’elle prenait à le tutoyer, et des chemins que cette décision qu’elle était en train de prendre dessinait à ses pieds.
- Je ne chercherai jamais à découvrir de toi ce que tu ne veux pas me dire. Tes secrets sont là, et quelque part, je sais qu’ils font de toi cette personne unique et exceptionnelle. C’est tout ce qui m’importe…
Cette fois-ci, le rougissement la faisait s’enflammer alors qu’elle poursuivait néanmoins.
- Je te trouve également très beau et très intéressant Ebenezer Grimm, et je suis vraiment très heureuse que cette impression soit apparemment réciproque.
INFOS
FICHE DE PERSO
La dernière phrase me fit rougir. Ma brève formation de Langue-de-Plomb m'avait appris à ne jamais réagir en cas d'action involontaire ou surprise. C'est pour ça que j'avais le visage impassible, et les joues toutes rouges. Déposant alors ma tasse avec soin, je relevais les yeux vers elle, à la fois rieur et étrangement soulagé à l'idée que je pouvais encore plaire et que je pouvais encore m'autoriser à vivre des aventures qui, je l'espérais, pouvaient aller plus loin qu'un coup d'un soir.
" En général, quand deux individus en arrive à ce point là de la conversation, ils s'embrassent. "
Ma main était alors cherchée celle de Mira, et je l'avais déposé sous mon nez, sans y déposer mes lèvres. Dans un très vieux geste, ancien, que l'on apprenait dans ma famille et dans mon éducation pour montrer qu'une personne de sexe opposé nous touchaient beaucoup. Bien évidemment... Je ne m'en étais jamais servi, préférant faire comme tout le monde et passer par le baiser directement. Par dessus sa main, je lui fis un léger clin d'oeil.
" Mais je crois qu'on devrait s'arrêter là pour aujourd'hui. " dis-je calmement en déposant sa main.
Attrapant ma serviette, je m'essuyais les lèvres du thé qui avait légèrement débordé, puis je repliais cette dernière devant moi dans un geste nerveux, parce que je l'étais à mon maximum. Cela faisait très longtemps que je n'étais pas aller aussi loin dans une discussion sans être passé à l'acte. Cela faisait encore plus longtemps que je n'avais pas envisagé la perspective de foncer tête baissée. En réalité... Je savais que j'essayais de me préserver en repoussant le moment à plus tard alors que je savais que l'opportunité était là. J'étais aussi terrorisé à l'idée que l'occasion soit éphémère et qu'elle me passe sous le nez, aussi, je préférai m'expliquer.
" Il est d'adage selon une coutume populaire d'attendre trois fois avant d'aller plus loin. Si l'on ne compte pas la première course poursuite comme un premier rendez-vous, on peut alors éventuellement se dire qu'un troisi... "
Je m'étais figé. La bouche un peu ouverte, je me rendis compte que je devais passer pour un con. Qu'est ce que j'étais en train de faire? Ebenezer Grimm faisait parler l'esprit avant le coeur? Si mon neveu Michel-Ange me voyait... Qu'est ce que j'attendais?
Sans réfléchir, je me levais avec calme et je déposais un baiser sur ses lèvres. Calme, court, et léger. Pour finalement me rasseoir, complètement perturbé par ce que je venais de faire.
" ...ième rendez-vous pourrait confirmer un truc que je viens de faire à l'instant. " dis-je en éclatant d'un rire étrangement enfantin, comme si j'avais régressé d'âge mental.
Une chose était sûr, je ne pouvais plus détourné mes yeux des siens. C'est alors qu'un petit démon toqua à la porte de mon esprit et me murmura tel un serpent...
Et celle là, Ebenezer, combien de temps vas-tu réussir à la garder sans tout faire foirer?
" En général, quand deux individus en arrive à ce point là de la conversation, ils s'embrassent. "
Ma main était alors cherchée celle de Mira, et je l'avais déposé sous mon nez, sans y déposer mes lèvres. Dans un très vieux geste, ancien, que l'on apprenait dans ma famille et dans mon éducation pour montrer qu'une personne de sexe opposé nous touchaient beaucoup. Bien évidemment... Je ne m'en étais jamais servi, préférant faire comme tout le monde et passer par le baiser directement. Par dessus sa main, je lui fis un léger clin d'oeil.
" Mais je crois qu'on devrait s'arrêter là pour aujourd'hui. " dis-je calmement en déposant sa main.
Attrapant ma serviette, je m'essuyais les lèvres du thé qui avait légèrement débordé, puis je repliais cette dernière devant moi dans un geste nerveux, parce que je l'étais à mon maximum. Cela faisait très longtemps que je n'étais pas aller aussi loin dans une discussion sans être passé à l'acte. Cela faisait encore plus longtemps que je n'avais pas envisagé la perspective de foncer tête baissée. En réalité... Je savais que j'essayais de me préserver en repoussant le moment à plus tard alors que je savais que l'opportunité était là. J'étais aussi terrorisé à l'idée que l'occasion soit éphémère et qu'elle me passe sous le nez, aussi, je préférai m'expliquer.
" Il est d'adage selon une coutume populaire d'attendre trois fois avant d'aller plus loin. Si l'on ne compte pas la première course poursuite comme un premier rendez-vous, on peut alors éventuellement se dire qu'un troisi... "
Je m'étais figé. La bouche un peu ouverte, je me rendis compte que je devais passer pour un con. Qu'est ce que j'étais en train de faire? Ebenezer Grimm faisait parler l'esprit avant le coeur? Si mon neveu Michel-Ange me voyait... Qu'est ce que j'attendais?
Sans réfléchir, je me levais avec calme et je déposais un baiser sur ses lèvres. Calme, court, et léger. Pour finalement me rasseoir, complètement perturbé par ce que je venais de faire.
" ...ième rendez-vous pourrait confirmer un truc que je viens de faire à l'instant. " dis-je en éclatant d'un rire étrangement enfantin, comme si j'avais régressé d'âge mental.
Une chose était sûr, je ne pouvais plus détourné mes yeux des siens. C'est alors qu'un petit démon toqua à la porte de mon esprit et me murmura tel un serpent...
Et celle là, Ebenezer, combien de temps vas-tu réussir à la garder sans tout faire foirer?
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Mira fut attendrie de voir Ebenezer rougir à ses mots et elle baissa à son tour pudiquement les cils vers sa tasse qu’elle porta de nouveau à ses lèvres. Avec la portée de leurs paroles respectives, ils venaient de passer un cap que le sorcier ne tarda pas à relever. Il énonça les grands principes des premiers rendez-vous amoureux tout en attrapant sa main qu’il porta jusqu’à lui. Ses mains étaient grandes et chaudes et ce geste provoqua quelques nœuds dans l’estomac de la mécamage.
Le sorcier rompit cependant le contact en démontrant ainsi toute l’étendue de sa sage maturité. Pourtant, son explication qui démontrait l’importance pour eux de prendre le temps ne fut pas encore terminée qu’il s’était levé pour l’embrasser. Son baiser était doux et tendre, et avait semblé tout aussi naturel, et sans plus d’emportement que ses paroles. Le tout créait un joyeux petit chaos sur lequel Mira ne s’arrêta pas longtemps, préférant concentrer son attention sur le ressenti de son adorable audace.
Elle plaqua les mains sur ses joues rosies, retenant un petit rire joyeux et un tantinet immature. Il l’avait embrassée, et cette proximité inattendue n’avait rien créé d’autre chez elle qu’une folle envie d’en avoir plus. Cependant, et comme toujours chez elle, sa spontanéité et son grain de folie était contrebalancées par la réserve que lui avait enseigné sa stricte éducation. Aussi, elle tenta de se calmer, baissant le nez vers sa tasse avant de relever soudain son regard brillant et rieur vers lui.
- J’ai une idée ! Et si nous terminions ce deuxième rendez-vous pour enchaîner directement avec le troisième ? Ainsi, tu pourrais respecter cet adage qui semble tant te tenir à cœur ?
La jeune sorcière avait du mal à contenir son joyeux empressement alors que peu à peu son masque de gentille et bien élevée jeune iranienne se fissurait pour laisser place à une Mira bien plus insouciante et naturelle.
- Il se trouve que quand on s’est croisés par hasard, reprit-elle en insistant sur les deux derniers mots avec un regard attendu et amusé pour lui, je me rendais dans le garage pour acheter quelques pièces pour ma moto. Quand j’étais en France, j’ai eu un accident un peu étrange, comme si un sortilège avait été tiré droit sur mon moteur, mais je n’ai trouvé personne aux alentours.
Il y avait bien eu cette sorcière tzigane apparue comme par enchantement juste après son accident, mais elle avait semblé sincère en déclarant ne rien avoir vu, et l’avait même aidée à rejoindre la ville la plus proche.
- Rien de bien grave en tout cas. Mais je dois changer plusieurs pièces… Ça te dirait de m’accompagner ?
Soudain cette idée de présenter à Ebenezer une partie de sa passion lui parut être une merveilleuse idée. Elle qui avait toujours eu tendance à garder cette part d’elle cachée de toute sa famille – sauf de sa sœur – avait un grand désir de s’épancher sur le sujet. Il lui semblait également que cela permettrait à l’agent de mieux comprendre quelle personne elle était, et à vérifier si cette nouvelle Mira qu’il découvrait peu à peu lui convenait toujours.
- Mais on peut aussi remettre ça à un autre jour si tu préfères…
Ses bonnes manières n’étaient jamais bien loin, et Mira n’était pas jeune fille à se vexer si ses plans n’étaient pas suivis à la lettre.
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