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Crazy Stupid Love (Mira)
INFOS
FICHE DE PERSO
Il y avait le coeur et il y avait la raison. Assis, devant ma tasse de thé terminée, je l'écoutais me conter sa nouvelle histoire et me faire sa proposition de troisième rendez-vous en une fois. Mon visage tiqua quelque peu, car ce n'était pas pour rien que j'essayais d'appliquer strictement ce principe de trois rendez-vous. Entre le deuxième et le troisième, il me fallait un temps de réflexion pour savoir si cela me convenait parfaitement. Et, la preuve en était, je n'étais jamais aller au troisième rendez vous! Car à chaque fois, je m'étais dégonflé. Et vu que c'était ce qui risquait se produire avec elle... Je me levais et déclarais un peu vite.
" C'est une super idée! "
J'avais alors déposé les mornilles sur la table et j'avais mis un temps d'arrêt. Comment devais-je emmener Mira hors de l'établissement. A côté? En lui tenant la main, le bras? Est-ce que je ne faisais pas trop de truc qui faisait qu'on était déjà passé au troisième rendez-vous? Mon cerveau se prenait visiblement encore la tête tout seul. Et, finalement il se déconnecta et je lui attrapais le bras pour l'emmener dehors avec un regard malicieux.
" Ca à l'air très dangereux. Mon neveu, Léonard Grimm est aussi un fan de moto. Perso, ça m'a toujours fait peur de voler j'ai toujours été nul sur un balais parce que j'avais quelques problèmes de vertige. "
Tout en ricanant, je la libérais de mon bras devant la boutique du Chemin de Traverse; préférant par pudeur, éviter que l'on nous voit. Surtout que l'on était pas vraiment loin de chez les Aslan et qu'étant donné ce qu'elle m'en avait dit sur son éducation, il fallait mieux rester prudent pour elle. Croisant mes grands bras, je fronçais les sourcils quand elle me parla de son accident, mes réflexes de Langue-de-Plomb revinrent au galop.
" C'était où exactement en France? "
Règle numéro un des interrogatoires : faire des questions simples et très précise. Je n'allais pas lui dire, mais une fois au Département des Mystères, j'allais immédiatement voir si il y avait une correspondance quelconque avec des affaires Britanniques et Européenne en cours. Surtout qu'au vu de ses dires et de son expertise en Mécamagie, j'en déduisis rapidement que cela n'avait absolument rien d'un accident.
" C'est juste pour éviter d'y aller en vacances! " dis-je d'un ton amusé pour détendre un peu l'atmosphère.
J'avais effectivement lancé cela comme une petite injonction qui suggérait que j'allais m'emparer de l'affaire. Si je continuais à ce rythme, j'allais craquer ma couverture au 4eme rendez-vous avec Mira. Mais... Pourquoi pensais-je déjà au quatrième rendez-vous? On en était qu'au deuxième? Ou troisième puisque je venais d'accepter. Je ne m'étais pas autant engagé depuis... fort longtemps. J'eus une sensation équivalente à la fièvre, je tirai un peu sur le col de mon t-shirt pour avoir de l'air.
"Il... il est où ce magasin de moto? Tu vas chez un Moldu ou il y a un Mécamage spécialisé?"
" C'est une super idée! "
J'avais alors déposé les mornilles sur la table et j'avais mis un temps d'arrêt. Comment devais-je emmener Mira hors de l'établissement. A côté? En lui tenant la main, le bras? Est-ce que je ne faisais pas trop de truc qui faisait qu'on était déjà passé au troisième rendez-vous? Mon cerveau se prenait visiblement encore la tête tout seul. Et, finalement il se déconnecta et je lui attrapais le bras pour l'emmener dehors avec un regard malicieux.
" Ca à l'air très dangereux. Mon neveu, Léonard Grimm est aussi un fan de moto. Perso, ça m'a toujours fait peur de voler j'ai toujours été nul sur un balais parce que j'avais quelques problèmes de vertige. "
Tout en ricanant, je la libérais de mon bras devant la boutique du Chemin de Traverse; préférant par pudeur, éviter que l'on nous voit. Surtout que l'on était pas vraiment loin de chez les Aslan et qu'étant donné ce qu'elle m'en avait dit sur son éducation, il fallait mieux rester prudent pour elle. Croisant mes grands bras, je fronçais les sourcils quand elle me parla de son accident, mes réflexes de Langue-de-Plomb revinrent au galop.
" C'était où exactement en France? "
Règle numéro un des interrogatoires : faire des questions simples et très précise. Je n'allais pas lui dire, mais une fois au Département des Mystères, j'allais immédiatement voir si il y avait une correspondance quelconque avec des affaires Britanniques et Européenne en cours. Surtout qu'au vu de ses dires et de son expertise en Mécamagie, j'en déduisis rapidement que cela n'avait absolument rien d'un accident.
" C'est juste pour éviter d'y aller en vacances! " dis-je d'un ton amusé pour détendre un peu l'atmosphère.
J'avais effectivement lancé cela comme une petite injonction qui suggérait que j'allais m'emparer de l'affaire. Si je continuais à ce rythme, j'allais craquer ma couverture au 4eme rendez-vous avec Mira. Mais... Pourquoi pensais-je déjà au quatrième rendez-vous? On en était qu'au deuxième? Ou troisième puisque je venais d'accepter. Je ne m'étais pas autant engagé depuis... fort longtemps. J'eus une sensation équivalente à la fièvre, je tirai un peu sur le col de mon t-shirt pour avoir de l'air.
"Il... il est où ce magasin de moto? Tu vas chez un Moldu ou il y a un Mécamage spécialisé?"
INFOS
Messages : 90
Faceclaim : Sonam Kapoor
Âge : 29
Sang : Sang mêlé
Profession : Mécamage
Côté Cœur : Parlerait-il Gobelbabil ?
Multis : Samir / Selma / Sean / Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé:
Maturité Magique (MM):
(27/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Dé utilisé:
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Inventaire:
Même si son expression sembla un temps exprimer le contraire, Ebenezer s’exclama d’un air ravi devant sa proposition, et il ne tarda pas à se lever, régler leurs commandes et lui prendre galamment le bras pour s’éloigner. Mira jeta un coup d’œil à leur tablée avant de se faire emporter par l’enthousiasme de l’agent du ministère.
- Merci pour le thé ! La prochaine fois, c’est moi qui offre !
Dans la rue, le sorcier lâcha son bras pour prendre quelque distance, et comprenant immédiatement son intention, elle le trouva absolument charmant. C’était le genre de comportement qui lui prouvait qu’Ebenezer était une bonne personne ; respectueuse, attentive et avec un grand cœur. Le genre d’attitude qui lui plaisait particulièrement. Alors que le sorcier la poussait à lui en dire plus sur les quelques jours de vacances qu’elle venait de prendre, la jeune Aslan attrapa l’anse de son sac qu’elle repositionna sur son épaule en lui lançant un sourire.
- Oh c’était au beau milieu de la forêt de Paimpont, également connue sous le nom de Brocéliande, en Bretagne. Tu sais, c’est ce genre de lieu où les univers magique et moldu se rejoignent, et tout le monde s’accord sur la fascination ensorcelante de cette nature magique. Je roulais ce jour-là justement, au cas où j’aurais croisé des moldus. Je pense que j’ai simplement été victime d’un sortilège perdu. J’étais là au mauvais moment au mauvais endroit…
Mira se tut à temps avant d’insinuer qu’elle était déjà bien chanceuse que son moteur n’ait pas explosé sous le choc. La jeune femme n’aimait ni se plaindre, ni inquiéter son entourage au sujet d’évènements qui auraient pu se passer. Aussi, elle se contenta de jeter des coups d’œil curieux aux vitrines chamarrées qui défilaient devant ses yeux en conservant uniquement un sourire frais au souvenir de cette bien curieuse aventure.
- On va au garage de l’oncle d’un de mes amis pas très loin d'ici, il est mécamage. J’avais fait un stage chez lui quand j’étais étudiante et c’est vraiment lui qui m’a transmis sa passion. Je bricole souvent chez lui, et j’en apprends encore énormément grâce à lui. Il m’a aussi installé des stabilisateurs incroyables. Si tu acceptes un jour de faire un tour de moto avec moi, tu ne sentirais même pas qu’on s’envole !
La jeune iranienne cacha son rire derrière le dos de sa main. L’idée de faire monter Ebenezer derrière elle sur la moto était assez saugrenue. Le sorcier était si grand qu’il la dépasserait largement et aurait une vue imprenable sur le vertigineux paysage ! Avant de s’emballer sur le genre de modèle qui serait le plus confortable pour lui, Mira reprit une inspiration afin de recentrer son attention sur Ebenezer. Assez parlé d’elle ! Un troisième rendez-vous signifiait de nouvelles questions à son intention – en évitant toutefois de franchir la limite de ce jardin secret dans lequel il ne souhaitait pas l’entraîner.
- Tu as déjà été en France toi ? Tu me parlais de cette troupe de sorciers voyageurs avec qui tu es resté. Vous étiez en Angleterre ? Tu as un peu voyagé de ton côté ?
INFOS
FICHE DE PERSO
Je mis les mains dans les poches de ma veste en fronçant les sourcils d'un air un peu soupçonneux. Elle était assez naïve, c'était d'ailleurs ce qui faisait tout son charme, pour penser que c'était un simple accident. Les yeux dans les yeux, je dus d'ailleurs les détourner pour exprimer le fond de ma pensée que j'avais du mal à exprimer quand elle me regardait de la sorte...
" C'est assez rare, un sortilège perdu, surtout dans un endroit comme celui là. "
J'allais véritablement chercher des renseignements sur le sujet. Car ce n'était pas normal. Le seul problème, c'était que c'était hors de ma juridiction puisque cela se situait en Bretagne Française. Faisant une grimace, je me voyais déjà en train de parler avec le Ministère Français, qui était tout sauf coopératif quand il s'agissait de Brocéliande.
" Et oui, je connais. Ma mère est française et elle a un domaine là bas. D'ailleurs, si l'endroit te plaît vraiment on pourrait y... "
Je relevais les yeux brusquement, dans un air faussement apitoyé et faussement crédule.
" Oh, c'est vrai, j'oubliais que j'étais déshérité ahah. Mais je t'y emmenerai quand même. L'endroit n'est garder que par un Elfe et c'est un ami. " dis-je tout sourire.
Je mourrai d'envie de la prendre dans mes bras et de recommencer ce que j'avais fait à l'intérieur. C'était d'ailleurs pour ça que j'avais les mains dans les poches de ma veste, pour éviter de recommencer ce genre de chose, et surtout en public. J'imaginais déjà son père en train de nous observer par accident... Je ne lui voulais pas ce genre de chose. Marchant à ses côtés, toujours les mains coupés du monde, je me mis à rire.
" Tu me vois sur une moto sérieusement haha? Je vais te faire une confidence. "
Je regardais autour de nous et je vérifiais bien que personne ne nous voyait. Comme un adolescent je me dirigeais vers son oreille et je lui murmurai, de manière intime comme le fond deux amants :
" J'ai la trouille. "
J'avais éludé volontairement la question de la troupe de voyageur. Mais... Maintenant qu'on avançait, je me disais qu'il fallait peut être que je lui dise la vérité. Si on était amené à sortir ensemble, elle serait condamné à ne rien savoir sur mon métier et sur ma vie. Donc si je ne lui disais rien sur mon passé... La relation serait vouée à l'échec. C'est donc assez brusquement et rapidement (ce qui m'étonna d'ailleurs) que je déclarai en passant devant chez le glacier.
" Je suis aller en France et en Espagne. J'ai suivi un amour de jeunesse. Une sorcière Tzigane du nom d'Esperanza. C'était... Tout pour moi. Tellement que je n'ai pas terminé mon MULOT. J'ai voulu partir mais mon père m'a menacé de me déshériter. Je l'ai fait quand même, par amour pour elle et... j'ai tout perdu ce jour là. Je pensais l'avoir elle, à jamais et... oh minute. "
Je m'étais arrêté, fronçant les sourcils et jouant la comédie.
" Tu la vois à mes côtés? Oh non. La jeune femme s'est barré au bout d'un an dans les bras d'un autre homme me laissant sur le carreau. Et bien évidemment pour moi il était déjà trop tard. Du coup, je suis rentré au Ministère parce que je savais parler le Gobelbabil. "
Je lui adressais un léger sourire en marchant, les mains restant dans mes poches bien que je mourrai de plus en plus d'envie d'aller rejoindre les siennes. Le teint un peu rouge, je me résignais à me sortir de cette gêne en continuant dans la confidence :
" S'en ait suivi un léger traumatisme qui m'a toujours empêcher d'avoir des relations normales. "
Je n'osais pas la regarder. J'avais eu le courage de lui dire la vérité, mais... ne l'a ferais-je pas fuir en lui disant la vérité? Qui voulait d'un homme traumatisé et incapable d'aimer correctement hein?
" Et cet oncle, il est capable de faire un Side Car? " dis-je brusquement alors qu'une idée plus que saugrenue venait de germer dans mon esprit.
" C'est assez rare, un sortilège perdu, surtout dans un endroit comme celui là. "
J'allais véritablement chercher des renseignements sur le sujet. Car ce n'était pas normal. Le seul problème, c'était que c'était hors de ma juridiction puisque cela se situait en Bretagne Française. Faisant une grimace, je me voyais déjà en train de parler avec le Ministère Français, qui était tout sauf coopératif quand il s'agissait de Brocéliande.
" Et oui, je connais. Ma mère est française et elle a un domaine là bas. D'ailleurs, si l'endroit te plaît vraiment on pourrait y... "
Je relevais les yeux brusquement, dans un air faussement apitoyé et faussement crédule.
" Oh, c'est vrai, j'oubliais que j'étais déshérité ahah. Mais je t'y emmenerai quand même. L'endroit n'est garder que par un Elfe et c'est un ami. " dis-je tout sourire.
Je mourrai d'envie de la prendre dans mes bras et de recommencer ce que j'avais fait à l'intérieur. C'était d'ailleurs pour ça que j'avais les mains dans les poches de ma veste, pour éviter de recommencer ce genre de chose, et surtout en public. J'imaginais déjà son père en train de nous observer par accident... Je ne lui voulais pas ce genre de chose. Marchant à ses côtés, toujours les mains coupés du monde, je me mis à rire.
" Tu me vois sur une moto sérieusement haha? Je vais te faire une confidence. "
Je regardais autour de nous et je vérifiais bien que personne ne nous voyait. Comme un adolescent je me dirigeais vers son oreille et je lui murmurai, de manière intime comme le fond deux amants :
" J'ai la trouille. "
J'avais éludé volontairement la question de la troupe de voyageur. Mais... Maintenant qu'on avançait, je me disais qu'il fallait peut être que je lui dise la vérité. Si on était amené à sortir ensemble, elle serait condamné à ne rien savoir sur mon métier et sur ma vie. Donc si je ne lui disais rien sur mon passé... La relation serait vouée à l'échec. C'est donc assez brusquement et rapidement (ce qui m'étonna d'ailleurs) que je déclarai en passant devant chez le glacier.
" Je suis aller en France et en Espagne. J'ai suivi un amour de jeunesse. Une sorcière Tzigane du nom d'Esperanza. C'était... Tout pour moi. Tellement que je n'ai pas terminé mon MULOT. J'ai voulu partir mais mon père m'a menacé de me déshériter. Je l'ai fait quand même, par amour pour elle et... j'ai tout perdu ce jour là. Je pensais l'avoir elle, à jamais et... oh minute. "
Je m'étais arrêté, fronçant les sourcils et jouant la comédie.
" Tu la vois à mes côtés? Oh non. La jeune femme s'est barré au bout d'un an dans les bras d'un autre homme me laissant sur le carreau. Et bien évidemment pour moi il était déjà trop tard. Du coup, je suis rentré au Ministère parce que je savais parler le Gobelbabil. "
Je lui adressais un léger sourire en marchant, les mains restant dans mes poches bien que je mourrai de plus en plus d'envie d'aller rejoindre les siennes. Le teint un peu rouge, je me résignais à me sortir de cette gêne en continuant dans la confidence :
" S'en ait suivi un léger traumatisme qui m'a toujours empêcher d'avoir des relations normales. "
Je n'osais pas la regarder. J'avais eu le courage de lui dire la vérité, mais... ne l'a ferais-je pas fuir en lui disant la vérité? Qui voulait d'un homme traumatisé et incapable d'aimer correctement hein?
" Et cet oncle, il est capable de faire un Side Car? " dis-je brusquement alors qu'une idée plus que saugrenue venait de germer dans mon esprit.
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Cette histoire bretonne semblait préoccuper Ebenezer plus que de raison, et Mira regrettait presque l’avoir mentionnée jusqu’à ce qu’elle débouche sur une bien plus plaisante conséquence : l’évocation d’une maison de famille sur place. La jeune Aslan ouvrit de grands yeux ravis à cette idée, bien qu’elle n’amène la discussion sur le fait que le sorcier soit coupé du reste de sa famille. S’il semblait en plaisanter avec facilité, cette évocation plongeait Mira dans un certain désespoir. La seule pensée de devoir être écartée de @Dâriush Aslan, Narghis (@Iris Faux-Orpin) ou encore son cher père lui était insupportable, et quelque part, elle était persuadée que la séparation avait été aussi douloureuse pour Ebenezer.
Cependant, le sorcier semblait avoir le don de savoir s’entourer d’un cercle familial qu’il s’était lui-même construit alors qu’il évoquait son amitié avec un elfe de maison de sa famille. Ce genre de lien était encore trop rare dans le monde magique, et cela ne rendait Ebenezer qu’un peu plus lumineux à ses yeux. Alors qu’il lui avouait se panique en moto, leurs bras s’effleurèrent et son visage se rapprocha dangereusement du sien. Mira détourna la tête en rougissant, peinant même à suivre le fil de leur discussion. Le fait de ne pouvoir se toucher colorait cette situation d’une tension étonnament délicieuse.
Finalement Ebenezer consentit à lui révéler une part de son passé – sans doute pas la plus reluisante car elle concernait une douloureuse histoire d’amour. Mira resta silencieusement songeuse en l’écoutant. La petite pique de jalousie qu’elle ressentit ne fut pas très préoccupante en comparaison de la peine empathique que son discours lui provoquait. Quitter son pays et sa famille pour son grand amour ? En aurait-elle été capable ? Cela prouvait en tout cas le caractère terriblement romantique qu’Ebenezer cherchait à tout prix à camoufler chez lui. Mira devinait sans peine que toute la volonté qu’il avait mis à ne pas s’engager n’avait été qu’une manière pour lui de se protéger. A elle de lui prouver à présent qu’elle n’avait aucune intention de lui faire du mal…
- Je comprends, murmura-t-elle doucement sans aucune volonté de rebondir sur cette part d’intimité qu’il lui dévoilait. L’agent avait été clair sur le fait qu’il ne pouvait ni ne souhaitait tout lui révéler de lui et la mécamage n’osait aller trop loin sans le brusquer.
- Les histoires que nous vivons nous font évoluer de bien des manières… J’ai moi-même eu des difficultés à parvenir à m’engager dans les quelques histoires que j’ai pu connaître, et ce pour diverses raisons…
La plupart avaient pris le visage de son père, et plus récemment de son frère – surtout depuis son retour de la Tour des Nuages.
- Cela me va très bien que nous puissions prendre notre temps, lui glissa-t-elle doucement et sans parvenir à ne pas s'embraser - à titre informatif afin de libérer la pression qu’il devait ressentir à se mettre ainsi à nu.
Mais l’idée soudaine d’Ebenezer d’un side-car détendit la situation, la faisant s’esclaffer avant qu’elle ne pointe du doigt un bâtiment bas de plafond qui ne payait pas de mine droit devant eux.
- Nous allons pouvoir lui demander directement !
La devanture du garage ne donnait pas vraiment envie d’y pénétrer sans être forcé par une baguette pointée dans son dos. La vitre sale ne laissait aucune chance de voir à quoi ressemblait l’intérieur, tandis que des piles de ferrailles rouillées trônaient de chaque côté de l’entrée. La porte grinça sinistrement quand Mira la poussa pour entrer dans une atmosphère chargée d’odeur d’huile de vidange et de sciure de bois.
- Bonjour Everett, chantonna-t-elle gaiement avant de se retourner vers Ebenezer d’un air rieur pour l’inviter à la suivre.
Le garage s’avérait bien plus grand qu’il ne semblait être de l’extérieur. Le plafond, très haut au-dessus de leurs têtes était composé de verrières magiques imitant le ciel souvent grisâtre de Londres. Cette ouverture apportait cependant une luminosité bienvenue qui éclairait largement le fatras entreposé dans la pièce. Ce qui apparaissait comme une véritable caverne aux merveilles aux yeux rêveurs de la mécamage devait plutôt ressembler à une vieille déchetterie puante pour d’autres personnes un peu plus sensées.
- Je suis venue pour mon moteur tu sais, lança la sorcière à une pile de détritus ferreux en face d’elle avant de se tourner avec un sourire charmé vers l’agent de liaison qu'elle attrapa timidement par le bras. Et je suis venue avec mon ami Ebenezer.
Le vieil Everett en question devait être plongé dans un moteur car il était introuvable quand son marmonnement leur parvint. Mais la mention d’un troisième larron fit soudain réapparaître son visage noirci de derrière une espèce de locomotive miniature afin d'examiner l’intrus d’un air méfiant.
- Montr’ moi ça, marmonna-t-il sans qu’on ne sache bien s’il parlait du moteur ou d’Ebenezer.
Mira avait cependant fait son choix car sans quitter le bras du sorcier, elle sortit de sa main libre une minuscule pièce de métal hors de son sac qu’elle déposa dans un drôle de faisceau lumineux, la faisant ainsi tenir en lévitation. D’un coup de baguette, le moteur retrouva sa taille d’origine et on put clairement voir le trou provoqué par un sortilège au beau milieu de ce dernier. L’affaire semblait irréparable, mais c’était sans compter l’ingéniosité du vieux mécamage.
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FICHE DE PERSO
J'observais la scène sans ciller. Le garage avait l'air plus que suspect, mais je n'en dis rien et je n'en montrais rien. Il ressemblait aux planques que le Département des Mystères pouvaient avoir. D'ailleurs j'allais de ce pas vérifier cette adresse au niveau du département pour savoir si tout était en règle et s'il n'y avait rien d'illégal. Je fronçais des sourcils, mais ne bougeait pas. En réalité j'étais plus perturbé d'avoir une jeune femme à mon bras. Cela faisait des années que cela ne m'était pas arrivé. Souvent, j'avais eu des aventures, mais au delà de cela, il n'y avait jamais eu de petit geste montrant une quelconque affection comme elle était en train de faire.
" Ah. Effectivement... "
Je m'étais moi-même approché du moteur, me séparant alors du bras de Mira. Il y avait eu un espèce de vide affectif qui s'était créé d'ailleurs à ce moment là, me rappelant alors à me dure et longue vie de célibataire endurcie. C'était comme un rêve étrange, ou je semblais flirté avec les limbes. J'étais comme dans Peter Pan. Ce moment entre le sommeil et le réveil, où l'on se souvient d'avoir rêver. D'ailleurs, bizarrement, mon regard partit vers Mira sans que je ne lui adresse le moindre mot, comme pour vérifier qu'elle était bien réelle puis... je me rapprochais alors définitivement de ce moteur.
" Salut donc... Everett. Sympa comme nom. Hmmm... Désolé de te décevoir Mira, mais ce n'était pas accident. "
Je lui indiquais l'endroit où le Sortilège semblait avoir frappé. Il y avait un trou noir, et les abords étaient noirci par la puissance du sortilège. Sans demander en réalité l'avis d'Everett, je continuais de commenter.
" Ce n'était ni une blague, ni un accident. Pour détruire du métal, enchanté qui plus est, il faut des heures de travail s'il l'ont veut travailler dans les règles de l'art. Les alliages sont des choses difficiles à enchanter. Et ils sont sensé être résistant. Là, ce sort était puissant, précis et il avait une réelle volonté de détruire ce qu'il impactait. "
Je me reculais du moteur, conscient que je donnais beaucoup d'informations pour un simple agent du bureau de liaison des Gobelins. Avec un sourire désolé sur le visage, je passais ma main derrière ma nuque, observant Everett puis Mira et essayant de justifier tout ce savoir.
" J'étais assistant de mon père à la forge durant quelques années. "
Ca se justifiait amplement comme ça. Il y avait une part de vérité, mais l'expertise que je venais de fournir venait majoritairement de mon travail en liaison avec les Gobelins. Passant une main sur ma barbe, je me reculais et je regardais Mira d'un oeil critique. Bon, je devais quand même élucider certaines zones d'ombres. Avec tact, pour essayer de ne pas non plus briser ma couverture à ses yeux et surtout à celle d'Everett, je me contentais de dire :
" Il y a quelqu'un qui voudrait te nuire? Qui aurait eu un intérêt à ce que tu ne puisses... plus exister?"
Ca avait l'air effrayant. Intimement, j'espérai qu'elle donne un nom. Car je savais que les heures qui suivraient mon départ à ses côtés, j'irai vérifier qui était cette personne qui lui voulait du mal et je lui ferai regretté d'être venu au monde. Rien ne pouvait alors laisser présager que j'étais capable de ce genre de chose, lui souriant aimablement et avec un brin d'affection pour elle.
Est-ce que je n'étais pas en train de m'emballer pour une simple histoire d'accident
" En tout cas, la prochaine virée à Moto, je serai dans l'obligation d'être présent." dis-je d'un air amusé mais... au final profondément sérieux.
" Ah. Effectivement... "
Je m'étais moi-même approché du moteur, me séparant alors du bras de Mira. Il y avait eu un espèce de vide affectif qui s'était créé d'ailleurs à ce moment là, me rappelant alors à me dure et longue vie de célibataire endurcie. C'était comme un rêve étrange, ou je semblais flirté avec les limbes. J'étais comme dans Peter Pan. Ce moment entre le sommeil et le réveil, où l'on se souvient d'avoir rêver. D'ailleurs, bizarrement, mon regard partit vers Mira sans que je ne lui adresse le moindre mot, comme pour vérifier qu'elle était bien réelle puis... je me rapprochais alors définitivement de ce moteur.
" Salut donc... Everett. Sympa comme nom. Hmmm... Désolé de te décevoir Mira, mais ce n'était pas accident. "
Je lui indiquais l'endroit où le Sortilège semblait avoir frappé. Il y avait un trou noir, et les abords étaient noirci par la puissance du sortilège. Sans demander en réalité l'avis d'Everett, je continuais de commenter.
" Ce n'était ni une blague, ni un accident. Pour détruire du métal, enchanté qui plus est, il faut des heures de travail s'il l'ont veut travailler dans les règles de l'art. Les alliages sont des choses difficiles à enchanter. Et ils sont sensé être résistant. Là, ce sort était puissant, précis et il avait une réelle volonté de détruire ce qu'il impactait. "
Je me reculais du moteur, conscient que je donnais beaucoup d'informations pour un simple agent du bureau de liaison des Gobelins. Avec un sourire désolé sur le visage, je passais ma main derrière ma nuque, observant Everett puis Mira et essayant de justifier tout ce savoir.
" J'étais assistant de mon père à la forge durant quelques années. "
Ca se justifiait amplement comme ça. Il y avait une part de vérité, mais l'expertise que je venais de fournir venait majoritairement de mon travail en liaison avec les Gobelins. Passant une main sur ma barbe, je me reculais et je regardais Mira d'un oeil critique. Bon, je devais quand même élucider certaines zones d'ombres. Avec tact, pour essayer de ne pas non plus briser ma couverture à ses yeux et surtout à celle d'Everett, je me contentais de dire :
" Il y a quelqu'un qui voudrait te nuire? Qui aurait eu un intérêt à ce que tu ne puisses... plus exister?"
Ca avait l'air effrayant. Intimement, j'espérai qu'elle donne un nom. Car je savais que les heures qui suivraient mon départ à ses côtés, j'irai vérifier qui était cette personne qui lui voulait du mal et je lui ferai regretté d'être venu au monde. Rien ne pouvait alors laisser présager que j'étais capable de ce genre de chose, lui souriant aimablement et avec un brin d'affection pour elle.
Est-ce que je n'étais pas en train de m'emballer pour une simple histoire d'accident
" En tout cas, la prochaine virée à Moto, je serai dans l'obligation d'être présent." dis-je d'un air amusé mais... au final profondément sérieux.
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(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Ebenezer s’était dans un premier temps montré assez silencieux. Mira découvrait encore tant de chose chez lui, mais il ne l’avait jusqu’à présent pas habituée à ce calme qui ne semblait tranquille qu’en surface. Le sorcier se dégagea de son bras, et ce simple éloignement créa comme une torsade au fin fond de ses entrailles. Prenant sur elle pour veiller à ne pas aller trop vite dans ce tout début de relation qui s’amorçait entre eux, Mira se contenta de lui offrir un simple sourire alors qu’il se retournait vers elle. C’était comme s’il avait voulu vérifier qu’elle ne prenait pas mal son geste, et la mécamage trouva l’attention adorable.
Son discours cependant fut loin d’être aussi charmant et Mira fixa le sorcier avec un étonnement grandissant. Finalement, un sourire fin vint rhabiller son air conquis et elle s’avança de nouveau vers lui en posant doucement la main sur son épaule. Il s’inquiétait bien trop pour elle, jusqu’à aller lui imaginer des ennemis imaginaires. La jeune Aslan ne pouvait y croire une seule seconde, et d’ailleurs, elle doutait qu’un travail d’assistant de forge lui permette d’avoir un avis aussi éclairé sur la question.
- Hum hum… Qui pourrait m’en vouloir à ce point ? Le fait que ça me soit arrivé juste après ta rencontre devrait nous mettre sur la voie… Une ex jalouse peut-être ? Ou alors ces gobelins à qui tu dois de l’argent ?...
Son sourire s’écailla lentement quand elle se rendit compte qu’Ebenezer la dévisageait bien trop sérieusement.
- Je plaisante bien-sûr, se hâta-t-elle de récrier en posant cette fois-ci plus fermement sa main sur son bras. Je n’ai aucun ennemi, ni aucune raison d’en avoir… J’ai une vie bien trop tranquille pour ça, rassure-toi ! S’il s’agissait d’un sort d’attaque, il ne devait vraiment pas m’être destiné ! Elle croisa le regard tout aussi suspicieux d’Everett et fronça les sourcils à son attention. Mais non Ebenezer ne doit pas de l’argent à des gobelins, je plaisantais enfin !
Elle soupira en secouant la tête, levant son regard sur le plafond enchanté devant l’air bien trop premier degré du vieux mécamage. Il devait avoir oublié son sens de l’humour dans l’un de ses moteurs encrassés. Heureusement, Ebenezer enchaînait avec une idée bien plus amusante qui ravit Mira. Elle releva avec un plaisir évident son visage lumineux vers lui.
- Oh oui, excellente idée ! Une virée en moto à deux ! Everett, on va jeter un coup d’œil aux side-cars !
Attrapant la main d’Ebenezer sans lui laisser le moindre choix, elle l’entraîna derrière lui, longeant une allée entière de l’immense hangar avant de parvenir devant plusieurs modèles à moitié désossés.
- On a du choix, s’enthousiasma-t-elle devant les carcasses endommagées, en imaginant d’ici le duo saugrenu qu’ils pourraient former.
Cette idée lui paraissait bien trop exaltante pour qu’elle parvienne à garder sa réserve habituelle. Avec une certaine exaltation, la jeune iranienne se pencha pour attraper le casque aux lunettes fumée qui était posé sur l’un des sièges. Elle se tourna vers son compagnon et se percha sur la pointe des pieds pour le lui enfiler avant de faire un pas de recul pour mieux admirer son œuvre.
- Oh …
Le sourire de la sorcière perdit de sa brillance alors qu’elle l’observait avec attention, son cœur pulsant un peu plus bruyamment dans sa poitrine.
- On a un petit souci, là, commenta-t-elle à voix basse en s’approchant de nouveau de lui, jusqu’à arrêter son visage rougissant juste en face du sien. Tu es bien trop mignon comme ça…
Posant ses mains de part et d’autre du casque, elle dévisagea un instant le piège qu’elle venait de créer spécialement pour elle avant de se hausser de nouveau sur la pointe des pieds pour l’embrasser avec une timide tendresse.
INFOS
FICHE DE PERSO
Quand elle posa sa main sur mon épaule, une chaleur m'envahit tout le corps à l'instar d'un contre-sort de Désillusion. Si le compliment me faisait beaucoup plaisir, le fait qu'elle évoque d'un air amusé que c'était peut être notre rencontre qui avait déclenché cela en revanche ne me faisait pas tellement rire. C'était effectivement une possibilité. Aux probabilités plus que correctes d'ailleurs... Mais comme je n'avais pas envie qu'elle me quitte et qu'elle prenne les jambes à son cou, je m'étais contenté de sourire d'un air amusé :
" Oui c'est vrai que je suis un homme qui peut être dangereux!"
J'avais dit cela avec ironie parce qu'en réalité j'avais l'air tout sauf dangereux et que mon métier ne semblait pas tellement l'être non plus. Mais... Je ne pouvais pas déjà lui avouer que j'étais une Langue-de-Plomb et qu'effectivement... Il y avait un risque. Voir des risques.
" Quel... joyeux mélange de moteur... "
J'allais dire "quel bordel" mais je m'étais aussi retenu. Je ne voulais pas paraître grossier devant Mira, aussi je faisais beaucoup d'effort. Sans un mot, je la laissais prendre un casque et me le poser sur la tête. Fronçant les sourcils je me demandais à quoi elle jouait quand... l'étau se referma et que mes yeux croisèrent les siens. Une sensation de vide mentale s'empara de moi. Je n'avais d'yeux que pour elle et je ne voyais rien d'autre. La dernière fois que cette sensation m'était arrivé, j'étais parti le lendemain vers l'Espagne abandonnant tous mes amis et toute ma scolarité pour une femme. C'était ma grande faiblesse... Et c'était en train de se reproduire. Passant ma main sur sa hanche au moment où elle m'embrassa, je fus tout étourdi et très gêné d'avoir fait un tel geste devant un inconnu. Mon regard se posa sur Everett puis sur Mira pour laquelle j'eus un regard bien plus intense.
" Je pense qu'on devrait s'arrêter là pour aujourd'hui. " dis-je timidement.
Est ce que je venais encore de tout péter ? Non! Parce que je comptais bien lui expliquer le fond de ma démarche. Lui prenant les mains et l'observant droit dans les yeux, j'oubliais un instant le vieil artificier et tout le reste, pour ne me focaliser que sur Mira.
Avec un petit sourire en coin, je déclarai :
" Mademoiselle Aslan, c'était une merveilleuse journée que vous m'avez fait passé là... "
Je la regardais avec intensité, sans la lâcher du regard. Mes yeux dans les siens, j'avais toujours ce petit côté espiègle et amusé quand je l'observais. Je l'avais vouvoyais exprès... Comme les chevaliers d'un autre temps qui disaient adieu à leurs promises.
" Mais je crois qu'il est tant pour nous de séparer ici. Oh, pas définitivement. Maintenant que j'ai eu toutes ces marques d'affection... Je crois qu'on peut considérer que je suis définitivement sous le charme et que... je crois que je suis prêt à aller plus loin avec toi. "
Je l'observais, tenant toujours ses mains. Avec un léger sourire, je montais ses dernières au niveau de mon nez et j'en inspirai son odeur comme si j'avais envie de l'emmener avec moi.
" Disons, demain soir, après le travail? Je passerai te chercher et après on ira chez moi pour... "
Mes yeux restèrent dans les siens, puis je me mis à éclater de rire. Un rire cristallin et euphorique comme je n'avais jamais eu depuis maintenant plusieurs années. Mes yeux restèrent dans les siens et je finis par dire :
" Mangez de la pizza et parler de nos vies respectives. Et qui sait. Peut être que cette fois-ci, je te garderai avec moi pour toujours. Oui, on appelle ça un kidnapping. "
Ma force de volonté se brisa et je déposais alors à mon tour un baiser sur ses lèvres. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et je poursuivis :
" Si t'es toujours partante? J'ai deux trois affaires à régler demain, mais après je serai opérationnel et tout à toi. "
En réalité, ce que je me gardais bien de lui dire, c'est que j'allais foncer au Ministère, déjà pour voir si il n'y avait pas quelqu'un sur Brocéliand qui voulait ma peau parce que j'avais encore gardé à l'idée ces premières paroles. Ensuite, j'avais besoin d'un peu de temps pour trouver un moyen de lui dire la stricte vérité. Parce que je ne voulais pas me cacher à ses yeux.
" Et j'aurai quelques trucs à te dire aussi, qui peuvent attendre demain mais qui je pense sont importante à comprendre. Rassure toi, je n'ai pas de cave rempli de cadavre de Gobelins... "
" Oui c'est vrai que je suis un homme qui peut être dangereux!"
J'avais dit cela avec ironie parce qu'en réalité j'avais l'air tout sauf dangereux et que mon métier ne semblait pas tellement l'être non plus. Mais... Je ne pouvais pas déjà lui avouer que j'étais une Langue-de-Plomb et qu'effectivement... Il y avait un risque. Voir des risques.
" Quel... joyeux mélange de moteur... "
J'allais dire "quel bordel" mais je m'étais aussi retenu. Je ne voulais pas paraître grossier devant Mira, aussi je faisais beaucoup d'effort. Sans un mot, je la laissais prendre un casque et me le poser sur la tête. Fronçant les sourcils je me demandais à quoi elle jouait quand... l'étau se referma et que mes yeux croisèrent les siens. Une sensation de vide mentale s'empara de moi. Je n'avais d'yeux que pour elle et je ne voyais rien d'autre. La dernière fois que cette sensation m'était arrivé, j'étais parti le lendemain vers l'Espagne abandonnant tous mes amis et toute ma scolarité pour une femme. C'était ma grande faiblesse... Et c'était en train de se reproduire. Passant ma main sur sa hanche au moment où elle m'embrassa, je fus tout étourdi et très gêné d'avoir fait un tel geste devant un inconnu. Mon regard se posa sur Everett puis sur Mira pour laquelle j'eus un regard bien plus intense.
" Je pense qu'on devrait s'arrêter là pour aujourd'hui. " dis-je timidement.
Est ce que je venais encore de tout péter ? Non! Parce que je comptais bien lui expliquer le fond de ma démarche. Lui prenant les mains et l'observant droit dans les yeux, j'oubliais un instant le vieil artificier et tout le reste, pour ne me focaliser que sur Mira.
Avec un petit sourire en coin, je déclarai :
" Mademoiselle Aslan, c'était une merveilleuse journée que vous m'avez fait passé là... "
Je la regardais avec intensité, sans la lâcher du regard. Mes yeux dans les siens, j'avais toujours ce petit côté espiègle et amusé quand je l'observais. Je l'avais vouvoyais exprès... Comme les chevaliers d'un autre temps qui disaient adieu à leurs promises.
" Mais je crois qu'il est tant pour nous de séparer ici. Oh, pas définitivement. Maintenant que j'ai eu toutes ces marques d'affection... Je crois qu'on peut considérer que je suis définitivement sous le charme et que... je crois que je suis prêt à aller plus loin avec toi. "
Je l'observais, tenant toujours ses mains. Avec un léger sourire, je montais ses dernières au niveau de mon nez et j'en inspirai son odeur comme si j'avais envie de l'emmener avec moi.
" Disons, demain soir, après le travail? Je passerai te chercher et après on ira chez moi pour... "
Mes yeux restèrent dans les siens, puis je me mis à éclater de rire. Un rire cristallin et euphorique comme je n'avais jamais eu depuis maintenant plusieurs années. Mes yeux restèrent dans les siens et je finis par dire :
" Mangez de la pizza et parler de nos vies respectives. Et qui sait. Peut être que cette fois-ci, je te garderai avec moi pour toujours. Oui, on appelle ça un kidnapping. "
Ma force de volonté se brisa et je déposais alors à mon tour un baiser sur ses lèvres. Un léger sourire se dessina sur mes lèvres et je poursuivis :
" Si t'es toujours partante? J'ai deux trois affaires à régler demain, mais après je serai opérationnel et tout à toi. "
En réalité, ce que je me gardais bien de lui dire, c'est que j'allais foncer au Ministère, déjà pour voir si il n'y avait pas quelqu'un sur Brocéliand qui voulait ma peau parce que j'avais encore gardé à l'idée ces premières paroles. Ensuite, j'avais besoin d'un peu de temps pour trouver un moyen de lui dire la stricte vérité. Parce que je ne voulais pas me cacher à ses yeux.
" Et j'aurai quelques trucs à te dire aussi, qui peuvent attendre demain mais qui je pense sont importante à comprendre. Rassure toi, je n'ai pas de cave rempli de cadavre de Gobelins... "
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