Au petit coin mijotant - Ft Apolline

Apolline & Artémisia - 25 avril 2023

Je regardais l’endroit où se trouvait @Persée Fogg il y a quelques secondes en clignant des yeux. Je ne sais pas quel mouche l’avait piqué, mais il venait de partir comme s’il avait le feu au postérieur. Je regardais ensuite le couloir par où il avait disparu avant de me tourner dans l’autre sens pour remarquer que j’étais bien seule dans ce couloir. Je souris nerveusement en me souvenant du bruit sourd survenu dans l’étage. Me mordant l’intérieur de la joue, je prends le direction de l’origine du bruit seule.

De ce qui me semblait cela avait comme résonné alors c’était un espace assez grande, mais pas fermer à clé, donc il ne venait pas d’une classe. Il ne me restait plus cas parcourir l’ensemble de l’étage je finirais bien par tomber sur la pièce d’où provenait le bruit. Je repris ma marche doucement, passant devant une puis deux portes de classes. Je me rapprochais doucement des toilettes désaffectées du deuxième étage et une odeur nauséabonde s’infiltra dans mes narines, par réflexes je me pince le nez avant de pousser doucement la porte fermé des lieux, curieuse de savoir ce qui causait cette nuisance olfactive. Mes yeux s’écarquillèrent quand ils rencontrèrent un chaudron fumant. Si encore le problème était le chaudron sur le feu mais non. Celui-ci semblait se liquéfier complètement à cause de la substance qui se trouvait à l’intérieur.

Un bruit derrière moi attira mon attention et je me retourne pour faire face à la préfète en chef. « Apolline, que je suis contente que tu sois là. Tu vas pouvoir m’aider à nettoyez le bazar d’un plaisantin, mais cela à l’air dangereux. » lui intimais-je en me poussant de la porte pour lui montrer.

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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -

Au petit coin mijotant

@Artémisia MacKintosh & Apolline Dunn

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Comme chaque semaine, Apolline avait l’habitude de se rendre dans le bureau de la Directrice de Poudlard afin de faire des points sur les étudiants, sur le plan social. Si Apolline avait toujours apprécié ces petits moments, depuis le blocus instauré par la directrice, ces entrevues étaient plus tendues et Apolline ne restait jamais trop longtemps.

Sortant du bureau de la directrice, Apolline se dirigea vers les escaliers principaux. Elle pressait le pas pour rejoindre sa salle commune afin de faire une pause. Malheureusement, le destin ne semblait pas vouloir lui en accorder une. A peine quelques pas fait dans le couloir du deuxième étage et une détonation se fit entendre. Immédiatement Apolline sortit sa baguette. Il se passait des choses étranges à Poudlard ces derniers temps, comme cette fameuse nuit de début Avril. Et si ce n’était pas quelques choses d’inexplicable, c’était souvent la faute d’étudiants peu intelligents. Bien qu’en ce moment, Apolline n’arrivait pas à leur en vouloir. Ils montraient tout simplement leur frustration d’être enfermé, de ce blocus complètement débile.

Cependant Apolline restait la préfète en cheffe et même si elle comprenait les étudiants rebelles – elle-même n’étant pas d’accord avec la décision de la directrice – elle se devait de remplir son rôle impartialement. La gryffondor inspecta chaque pièce en essayant d’ouvrir toutes les portes. Et finalement à l’une d’entre elle, Apolline trouva Artémisia dos à elle. La première chose qui interpella la brune fut l’odeur nauséabond. Elle se pinça le nez de sorte à boucher ses deux narines d’une main. Mais c’était trop tard, l’odeur avait pénétré et Apolline eut un haut le cœur qui l’obligea à retirer ses doigts.

« Mais qu’est-ce qui s’est passé ici ? C’est insupportable ! » s’indigna Apolline qui eut un nouveau haut le cœur.

Elle avait la désagréable impression qu’elle allait vomir. Mais elle se retint. La situation était beaucoup trop importante pour se déconcentrer.

« A ce niveau-là, ce n’est pas à un plaisantin qu’on a à faire mais à un cinglé. Il cherchait à faire quoi ? Faire exploser les toilettes ? Le château entier pour contester les décisions de la directrice ? » soupira Apolline. « Tu as vu quelqu’un dans les couloirs toi ? »

Il fallait certes nettoyer mais il fallait aussi coincer celui qui avait fait ça. Mais chaque chose en son temps, Apolline se rapprocha alors prudemment du chaudron. Qu’est-ce qu’il y avait à l’intérieur exactement ?

« Enfin, avant, comme tu dis, nettoyons ça. En prenant toutes les précautions nécessaires. J’ai peur qu’un Recurvite envenime les choses, pas toi ? » questionna Apolline

Il était hors de question de faire quelque chose sans consulter sa collègue préfète. Elles étaient ensemble sur le coup.

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Apolline & Artémisia - 25 avril 2023

En voyant Apolline arrivée, j’étais énormément soulagé, je n’aurais pas à gérer ce problème seule. Et quel problème, ce n’était pas un petit problème. A sa première question, je haussais les épaules. « Je viens d’arriver et tout comme toi, j’aimerais bien mettre la main sur celui qui en est à l’origine. » Toujours le nez bouché grâce à mes doigts, j’examinais les lieux du mieux que je pouvais sans tourner de l’œil. L’odeur était vraiment horrible et elle semblait s’infiltrer malgré les doigts dans les narines, mais ce n’était pas l’odeur qui me faisait le plus peur, non c’étaient vraiment les réactions que pourrait donné cette potion. Enfin si cela en était une.

« J’ai déjà tenté un evanesco avant que tu n’arrives et cela n’a pas fait effet non plus. Peut-être que si l’on le lance à deux cela sera plus fort ? » C’était une chose que je ne comprenais pas, l’evanesco aurait dû faire disparaitre le contenu du chaudron, mais rien ne s'était produit la première fois. « J’espère qu’il n’y a pas de sortilège de protection là-dessus. C’est vraiment une situation de mauvais gouts. Oh non, regarde le chaudron font complètement. » m’exclamais-je en le pointant du doigt alors que je me penchais pour mieux y voir. « On dirait que la mixture est extrêmement corrosive. Tu crois que l’on devrait prévenir un professeur ? En tous cas, une chose est certaine ce n’est pas une potion que l’on voit en cours. Je pense même que c’est une potion qui vient d’être inventé ou totalement raté. » Je réfléchissais une seconde, alors que je tenais ma baguette droite à lancer le sortilège en même temps que mon homologue.

Alors qu’on s’affairait à essayer de faire partir le contenu du chaudron, je m’adresse à Apolline. « Je pense que pour trouver la personne on devrait soit chercher du côté des élèves doués en potion et amateur de création ou bien au contraire de personne vraiment nulle en potion. »

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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -

Au petit coin mijotant

@Artémisia MacKintosh & Apolline Dunn

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La moue déçue d’Apolline montrait bien son état d’esprit quant à la réponse de sa camarade préfète. Misia venait d’arriver et elle n’avait rien vu. Machinalement, Apolline observa autour d’elle, dans l’espoir de croiser le regard d’un fantôme qui aurait pu tout voir. En vain. Soit les coupables avaient été très rapides, soit ce chaudron était là depuis longtemps. Dans tous les cas, c’était dangereux.

D’ailleurs, les propos de la préfète des poufsouffle ne la rassura pas. Elle avait tenté un sortilège de disparition en vain. Cela était très étrange. Pourquoi n’avait-il pas fonctionné ? L’idée principale qui vint à l’esprit d’Apolline fut celle que Misia avait tout simplement raté son sortilège. Mais la préfète en cheffe évita de laisser ses pensées se transformer en paroles. Elle fit donc seulement une seconde moue avant d’hocher mécaniquement la tête.

« Je ne sais pas si le lancer à deux aura un quelconque effet. Peut-être que ce n’est pas le sortilège le plus approprié à la situation ? » se demanda la jeune femme, son index sur les lèvres.

Elle réfléchissait à tous les sortilèges qui permettaient de nettoyer sans toucher. Il y en avait plusieurs. Cependant, l’hypothèse comme quoi le chaudron était peut-être protégé n’était pas idiote. Sans prévenir, Apolline fit le tour du chaudron, l’inspectant, à la recherche d’une quelconque rune. Mais à peine eut-elle le temps de faire le tour du chaudron qu’il commença à changer d’aspect. Instinctivement Apolline recula d’un pas.

« Bon au moins, le chaudron n’était pas protégé. » fit remarquer Apolline, quelque peu perplexe.

La situation se dégradait et elle ne savait pas quoi faire exactement. Embêter un professeur ne l’enchantait pas trop. Plus encore, Apolline voulait prouver qu’elle pouvait être utile. Elle avait son blason à redorer auprès de la directrice qui semblait voir en elle uniquement la fille du ministre. Alors Apolline secoua négativement la tête.

« Non. Réglons ça toutes les deux. Ensemble je suis persuadée que nous pouvons y arriver. » expliqua Apolline d’un ton et d’un air très assuré. « Peut-être un Reverte pourrait inverser tout ça ? » interrogea Apolline.

Mais elle était ouverte à toute autre suggestion de la part de sa camarade.

« Avant de chercher le ou les coupables, occupons-nous de nettoyer tout ça. Après, je suis totalement d’accord pour faire quelques recherches. On pourrait aussi demander aux tableaux s’ils ont vu des élèves entrer dans ces toilettes, chargés. »

Apolline pointa sa baguette vers le chaudron qui ne ressemblait plus à grand-chose. Elle leva les yeux vers Misia, en attente d’une approbation ou d’une nouvelle suggestion.

« Reverte ou un autre sortilège ? »

Il fallait faire vite. Lorsque le chaudron aurait disparu, le liquide se répandrait sur le sol et qui savait ce qui pourrait se passer par la suite !

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Apolline & Artémisia - 25 avril 2023

Artémisia ne pouvait pas entendre les pensées de la préfète en cheffe, mais au vu de la tête de celle-ci quand elle avait affirmé que le sortilège d’evanesco n’avait pas fonctionné, elle n’avait aucun doute sur ce qu’elle pouvait bien penser intérieurement. La préfète des jaunes et noirs se mordit la langue intérieurement avant d’ouvrir la bouche. « Tu penses que j’ai vraiment loupé un sortilège de deuxième année ? » Elle aurait pu prendre sur elle et ne rien dire, mais elle n’aimait pas que l’on remette ses compétences surtout en matière de sortilège. Sa mère était professeur de sortilège de son vivant et surtout Misia avait une moyenne d’optimal dans cette matière. Enfin ce n’était pas le moment de se prendre la tête avec la préfète-en-cheffe, il y avait beaucoup plus urgent.

La jeune femme aux traits asiatiques haussa les épaules. Peut-être que ce n’était pas le plus approprié comme elle le mentionnait, mais Misia savait aussi que le fait de lancer le même sortilège en même temps le rendait plus puissant, mais elle se tue. Apolline étant en sixième année, elle avait certainement une armada de sortilège sous la main plus importante qu’elle. Elle l’a regarda s’affairer autour du chaudron pour y jeter un œil plus propice certainement. La brune hocha simplement la tête. Elles pouvaient bien essayer toutes les deux, mais si vraiment cela partait en catastrophe par la suite, elle ne demanderait même pas l’avis d’Apolline et irait chercher un professeur qui a nettement plus d’expérience qu’elles deux et pourquoi pas le professeur @Jameson Clearwater, c’était son rayon.

Coinçant sa baguette magique qu’elle avait encore dans sa main au niveau de son oreille, elle mordit la lèvre inférieur avant de faire un petit sourire à Apolline. « Peut-être plus un récurvite ? » suggéra-t-elle. « Le reverte est plus utile pour ramener un objet à son état d’origine. Et clairement on ne sait pas ce que c’était à l’origine. » termina-t-elle en fermant la porte des toilettes désaffectés. « On n’a pas besoin de public. Autant partir sur le récurvite, puis si vraiment cela ne fonctionne pas, on fera le reverte. » Elle attrapa sa baguette qu’elle fit tournoyer dans sa main, attendant le top départ de la brune qui lui faisait face.

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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -

Au petit coin mijotant

@Artémisia MacKintosh & Apolline Dunn

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C’était affligeant de voir à quel point on pouvait lire comme un livre ouvert en Apolline. Même sans rien dire, elle arrivait à être comprise. Il fallait donc tenter d’arrondir les angles pour que leur coopération se passe au mieux. Alors en signe de paix, Apolline leva ses mains, les paumes dirigées vers Misia.

« J’ai jamais dit ça. » expliqua Apolline avant cependant d’ajouter la vérité. « Mais je l’ai pensé, en effet. » continua-t-elle en baissant ses paumes de mains et en haussant simplement les épaules. « Ce n’est pas parce que c’est un sortilège de deuxième année qu’il est forcément inratable. Les émotions peuvent nous jouer des tours. »

Apolline en avait déjà fait les frais plusieurs fois. Mais ça, elle se garda bien de le dire. Apolline écouta attentivement les suggestions de sa collègue préfète. Elle n’avait pas tort sur le reverte. C’était justement le but de la préfète en cheffe, faire revenir le chaudron à son état général. Mais cela pouvait surement aller plus loin et remonter à une origine plus obscure. Ce n’était donc pas la meilleure solution. Le Récurvite semblait être la meilleure alternative. A la proposition de fermer la porte à clé, Apolline hocha plusieurs fois la tête. Cela ne servait à rien d’avoir des curieux et cela pouvait même être dangereux.

« Alors on part sur le récurvite. Prête ? A trois. » demanda Apolline en observant attentivement Misia. « Un. Deux. Trois. Récurvite ! » prononça distinctement la gryffondor conjointement avec la poufsouffle.

Leurs sortilèges fusèrent tout droit en direction du chaudron en pleine décomposition. Apolline resta aux aguets, prête à lancer un sortilège de défense si la mixture s’en prenait à elle. Pourtant tout cela ne se produisit pas. Bien au contraire. La substance étrange disparu, laissant un énorme nuage de fumée qui fit tousser Apolline. L’odeur était toujours aussi horrible mais apparemment, elles avaient réussi à nettoyer le bazar.

Désormais il ne restait plus que le chaudron…ou du moins ce qu’il en restait vu l’agressivité de la substance. Apolline fit une petite moue avant de lancer un sortilège informulé d’ouverture sur la fenêtre la plus proche d’eux, histoire d’évacuer le plus rapidement possible cette épaisse fumée.

« Vu la facilité avec laquelle on s’est débarrassé de ce truc, on peut déjà écarter le fait que c’était dans l’intention de nuire à quelqu’un ou quelque chose. Ils auraient utilisé quelque chose de plus résistant. Il n’empêche que cette blague ou cet essai raté de potion aurait pu se montrer très dangereux. Il est hors de question de laisser les auteurs s’en tirer. » se promit Apolline.

La menace à priori écartée, elles devaient désormais passer à la partie enquête. Il fallait découvrir qui avait fait ça !

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Apolline & Artémisia - 25 avril 2023

Artémisia croisa les bras contre sa poitrine baguette en main en haussant un sourcil alors qu’elle entendait la réponse de la préfète en chef. Très fort dans ce cas, ne puit s’empêcher de penser la jeune Poufsouffle. Cela aurait clignoté en gros sur le front d’Apolline Dunn que l’on n’aurait pas remarqué la différence entre le dire verbalement ou non. Elle souffla doucement avant de secouer la tête. « Je le sais très bien, ma mère était professeur de sortilège, mais je t’assure que je n’ai pas loupé le sortilège. Enfin passons. Mieux vaut régler le problème c’est beaucoup important que de savoir si oui ou non le sortilège était réussi. » Cependant, elle maintenait dans sa tête qu’il était parfaitement exécuté et elle avait les idées très claires.

Elle avait fermé la porte entre temps et elle regardait maintenant Apolline. Elle hocha simplement la tête quand la préfète rouge et or proposa de partir sur le récurvite comme la Poufsouffle l’avait suggéré. Elle brandit sa baguette devant elle avant de lancer le sortilège en même temps que l’autre jeune femme. Elle fit un magnifique sourire en voyant que cela avait fonctionné. « Tu veux faire les choses comment ? » C’était comme mener une enquête et Misia était très à l’écoute à ce moment précis. Cela lui donnerait une sorte d’expérience avant de faire son MULOT en sixième année. Elle ouvrit la porte de nouveau avant de faire face à son homologue avec un petit sourire d’excuse. « Je m’excuse pour avant, ce n’est pas contre toi, c’est juste que je n’aime pas que l’on remette en doute mes compétences, surtout en matière de sortilège. C’est une des rares choses que j’ai en commun avec ma mère. » Elle porta sa main à ses cheveux mal à l’aise avant d’y fourrer sa baguette magique.

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- Artémisia Brynhildr MacKintosh -

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@Artémisia MacKintosh & Apolline Dunn

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Face à la demande de sa collègue préfète, Apolline fit une légère moue de réflexion. C’était le moment ou jamais de mettre à profit ce que la préfète en cheffe apprenait en stage. Elle avait dû faire équipe avec Tristan pour résoudre une partie de l’enquête sur une série de meurtre. Cela ne s’était pas déroulé de la meilleure des façons, notamment parce que son père était le ministre de la magie. Néanmoins elle avait réussi à interroger des suspects, bien que cela n’ait pas mené à grand-chose. Alors était-elle réellement la plus à même à donner des directives et des conseils sur la manières de procéder ? Après tout, il n’y avait personne d’autre que Misia et elle dans la pièce. Alors Apolline se contenta de lui adresser un sourire.

« En temps normal, il faudrait rester ensemble pour mener l’enquête. Mais il n’y a pas de danger. Plus de danger en tout cas. Et je ne pense pas qu’il y en aura d’autres. »

Du moins, elle l’espérait. Apolline suivit Misia en direction de la sortie. Elle se stoppa net lorsque la poufsouffle se retourna vers elle, un petit sourire d’excuse sur son visage.

« Ne t’excuse pas pour ça. Je comprends. »

Et elle-même n’était pas la personne avec le plus de tact, surtout concernant les capacités et les études. C’était un point sur lequel elle devait travailler. Apolline fit alors à son tour une moue d’excuse.

« C’est plutôt moi qui devrais m’excuser. Je ne voulais pas que tu penses que je doutais de tes capacités. Surtout que je sais que tu es bonne en sortilège. »

Et ça c’était le plus important. Apolline quitta donc la pièce, devançant son amie, avant finalement de se retourner à son tour vers elle.

« Pour l’enquête, afin qu’on aille plus vite et que ça ne nous prenne pas tout notre temps, on va se séparer. Je suggère qu’on aille interroger les tableaux. Si un élève suspect est passé par là, ce sont les plus à même de nous donner des renseignements. Je fais le côté gauche du couloir et toi, le côté droit, ça te va ? »

Question assez rhétorique car Apolline n’attendit sa réaction ou sa réponse pour se mettre en chemin et commencer l’enquête. Il n’y avait pas de temps à perdre.

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