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Soupçons — Yolanda & Barnabas
INFOS
FICHE DE PERSO
Yolanda s'était méprise sur les intentions de son collègue. Elle avait vu son insistance et son ardeur à en savoir plus sur elle comme une volonté de la contrôler, de la dominer, de lui entraver de sa liberté et de la contraindre à plus d'engagements. Elle s'était trompée. Il semblait que Barnabas se trouvait actuellement sur une pente glissante : le risque de développer des sentiments pour elle. D'un coup, les choses étaient plus intéressantes, plus intenses, plus piquantes et plus dangereuses. Il semblait contempler la possibilité qu'ils arrêtent leur relation, ce qui l'atteint plus qu'elle ne voulait l'admettre. Lorsqu'il lui glissa qu'elle était cependant irrésistible, qu'il ne parvenait pas à lui résister, elle retrouva sa superbe et lui répondit avec un sourire tentateur.
—Merci mon chéri. Je suis très satisfaite de la partie de toi qui régit nos interactions, ne t'inquiète pas, murmura-t-elle en l'embrassant délicatement. Nous verrons pour le reste plus tard. Je suis sûre que nous saurons faire au mieux.
D'un coup son collègue se fit plus vulnérable, posant sa tête sur ses cuisses alors qu'il ruminait la période de la guerre, qui l'avait clairement affectée. Il était moins jeune qu'elle à l'époque, mais avait été visiblement détruit par son passage chez les Mangemorts. Elle caressa sa tête avec application, caressant délicatement et tendrement ses joues, son visage, ses cheveux, jouant avec l'arrête de son nez et effleurant délicatement, sensuellement ses lèvres. Elle voyait bien l'état de nervosité dans laquelle il était plongé d'un coup. En profitant de la position de vulnérabilité dans laquelle se trouvait, elle tenta de le soulager avec tendresse. Elle voulait cependant éviter de parler politique, consciente que ses positions plus conservatrices n'iraient pas de pair avec les opinions de son collègue, et désireuse d'éviter ces sujets.
—Je comprends ce que tu ressens. Après les grands traumatismes, les peurs srugissent à tout moment avec l'angoisse que le passé ne se reproduise. Mais je t'assure, cela n'arrivera pas, dit-elle, rassurante, en continuant ses caresses avec application.
Elle apprécia ses excuses, et la manière tendre avec laquelle il lui embrassa la main, sincèrement navré. Elle lui sourit, sincère :
—J'accepte tes excuses. Et je te remercie de ta sincérité. N'en parlons plus, maintenant, chéri, répondit-elle en lui caressant les mains.
Il se redressa d'un coup, suggérant de revenir à des choses plus plaisantes. Il ne fallait pas qu'elle se fasse prier pour cela, enchantée que son collègue reviennent à des sujets qui l'intéressaient davantage. Elle soupira de plaisir alors qu'il la couvrait de baiser, et le renversa sur le lit en riant, venant se blottir contre lui.
—Avec plaisir mon chéri. Je ne demande que ça. Oh oui, continue, juste comme ça, lui indiqua-t-elle alors qu'il posait ses lèvres sur des zones de son corps particulièrement sensible.
Elle vint chercher ses lèvres, l'embrassant longuement et langoureusement alors qu'elle se serrait fort contre lui, le laissant profiter de son corps, ranimant sensuellement le sien en se pressant contre lui, en murmurant son nom. De nouveau, elle vint déposer une pluie de baiser tendres et attentifs dans son cou, avant de descendre vers son torse, qu'elle caressa attentivement. Puis elle glissa sa main jusqu'à son bas ventre, qu'elle caressa légèrement avant de demander, les yeux plongés dans les siens, le regard chargé de promesses :
—Et si tu me laissais m'occuper de toi, maintenant ?*
Yolanda se réveilla dans les bras de son collègue. La nuit avait été, comme à leur habitude lorsqu'ils la passaient ensemble, longue et intense. Leur interaction s'était soldée par une réconciliation sur l'oreiller, délicieuse. Elle devait admettre qu'elle se sentait de mieux en mieux dans les bras de Barnabas. Il était délicat, tendre, apprenait à connaître son corps de mieux en mieux, tenant à lui donner le plus de plaisir possible. Et elle aimait s'appliquer à le rendre fou, voir l'ancien chef de l'Ordre du Phénix perdre complètement la tête sous ses doigts, ses lèvres.
Elle prit le temps de se réveiller, lentement, avant de déposer un baiser de bonjour sur le front de son collègue.
—C'était vraiment bien, non ? glissa-t-elle avec un sourire épanoui, complice. De mieux en mieux, je te dis. Tu as été incroyable, murmura-t-elle en embrassant doucement son nez puis ses lèvres. C'était délicieux, tu es un amant si attentif et délicat, Barnabas. J'aime sentir que je m'abandonne à toi, rajouta-t-elle avec un sourire.
Puis elle posa la tête sur son torse, et ferma les yeux un instant, dans une posture d'abandon à son amant.
—Tu sais, commença-t-elle doucement, j'ai fait la fière hier mais je ne suis pas sûre que je pourrais arrêter cette relation. J'aime juste trop faire l'amour avec toi, murmura-t-elle en plongeant son regard dans le sien. Et j'aime passer du temps avec toi rajouta-t-elle. C'est à toi de décider, si tu veux tout arrêter ou non. Mais je ne sais pas ce que je peux te donner de plus. Il faudra être patient avec moi.
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