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juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille)

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Jameson Clearwater
Síle A. ó Gallchobhair
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Dossier Confidentiel - n° 23-12-89

Juliet Marshall



 

 
« L’amour, c’est comme un pet : si tu forces, ça va chier. » | Juliet


Dossier Administratif

Identité : Marshall, perdue au milieu de la masse anonyme de ces trop nombreuses personnes à partager ce patronyme. Elle s’estime chanceuse d’avoir échappé aux Smith, Brown et autre Anderson, que d’autres orphelins se partagent sans être unis par des liens de sang. Juliet, la seule chose léguée par sa mère le jour de sa naissance.

Date et Lieu de naissance : 30 avril 1988, au Queen Elizabeth University Hospital, à Glasgow, loin de la foule sorcière de Sainte-Mangouste, pour peu que sa mère puisse être des leurs. Ou son père. Ou les deux, avec une appétence pour la vie moldue, ou peut-être guidés par le désespoir de cette grossesse non-désirée mais trop lâches pour prendre leurs responsabilités et… avorter. Plus simple de larguer l’enfant dans l’Autre monde, histoire que ça ne s’ébruite pas et ruine une quelconque réputation, ou que sait-elle encore. Ou ce sont des moldus, tout simplement. Lâches aussi. Ou… Elle fête cette année ses trente-quatre ans.

Statut civil : divorcée. C’est l’histoire bête et méchante de tout bon film de série B, le ressort dramatique qui enclenche la poursuite du scénario basé sur la pauvre fille qui reconstruit brillamment et avec tout plein d’émotions son chemin de vie jusqu’à la conclusion romanesque et grossièrement optimiste de LA rencontre qu’il lui fallait : la découverte dans le feu de l’action du mari indélicat avec la meilleure amie. Celle de la femme, évidemment. C’était un tel cliché que c’en était affligeant, et qu’elle en est restée coite alors que la demoiselle remontait nerveusement les draps sur son buste dénudé – Seigneur, un tel lieu commun – et qu’il lui balançait le fameux « attends, je peux tout t’expliquer ». Juliet avait toujours trouvé ces scènes amusantes, tant elles lui paraissaient improbables.
Improbable, hein.

Scolarité : Poufsouffle. Juliet a fièrement porté couleurs et blason de sa maison, haut et fort, pour revendiquer aux siens la reconnaissance que l’éternelle rivalité Gryffondor et Serpentard leur volait : sa grande gueule est restée comme le moteur de sa promotion pour collecter leurs points, leurs victoires et, finalement, leur place sur les premières marches du podium – même si, certes, à quatre concurrents, ce n’était pas chose insurmontable. Choisie comme préfète, elle a mené sa maison dans la grande bataille de la Coupe, et même s’ils n’en étaient les lauréats, elle a appris à ses pairs à savourer les combats menés.

Profession : infirmière à Poudlard, ancienne médicomage à Sainte-Mangouste. Un changement brutal de son train de vie, lorsqu’elle a décidé d’abandonner l’hôpital et le rythme infernal des urgences, détruisant au burin son rêve ineffable dé guérir le plus grand nombre. Elle avait toujours voulu être là-bas, être prise à la gorge par l’adrénaline agissant comme une drogue, le cœur au bord des lèvres, soumise à une pression constante qui lui rappelait qu’elle était vivante, et comme c’était bon d’être vivant bordel. C’avait été sa vocation. Personne n’a vu sa démission venir, pas même elle. Il y a trois ans, elle vit l’annonce de Poudlard, et le lendemain, elle n’était plus là.

Baguette magique : sa première baguette était en bois de cèdre et corne de basilic, qui lui fut fidèle durant toute sa scolarité puis son internat. Puis un jour, elle se brisa en pleine utilisation, fendue de l’intérieur, pendant une tâche ménagère. Comme à bout de souffle, à bout d’énergie, à bout de vitalité. Juliet ne savait même pas que c’était possible.
Ce fut une baguette en bois de saule et crin de sombral qui se logea avec chaleur dans le creux de sa main, crépitant doucement à son contact. Elle fait vingt-huit centimètres et est légèrement flexible.

Famille : orpheline, elle a passé la majeure partie de son enfance à l’orphelinat, où elle a grandi parmi tant d’autres enfants et sous la responsabilité de plusieurs adultes. Lorsque ses pouvoirs se sont déclarés, et avec l’apparition de son tuteur, elle a été placée en famille d’accueil sorcière jusqu’à sa majorité. A cette occasion, l’hôpital où elle est née lui a remis la lettre que lui a laissée sa mère le jour de sa naissance : une enveloppe frappée de l’entête de l’institution, et marquée de son prénom, en grandes lettres manuscrites aux rondeurs un peu juvéniles, un prénom bien droit, qui ne penchait pas, ni vers le bas, ni vers le haut. Ni optimiste, ni pessimiste, avait-elle songé.
Elle l’a brûlée dans la minute.

Juliet n’a jamais été adoptée, bien qu’elle ait connu la chaleur d’un foyer qui l’a traitée comme l’une des leurs. En vérité, elle ne s’est jamais sentie chez elle nulle part, pas même à Poudlard, où elle eut l’impression, lors de sa première année, d’être en décalage permanent, jamais au bon endroit, gauche dans ses chaussures, si loin de ses camarades qui semblaient savoir où ils allaient, et y allaient avec la force de leurs convictions. C’est pour cette raison qu’elle se fit remarquer, qu’elle l’ouvrit, qu’elle gueula aussi fort que le lui permettait son cœur cabossé.

Et puis, elle le rencontra. Elle l’aima. Elle l’épousa. Elle eut l’impression, alors, d’avoir trouvé sa famille.
Quelle connerie.
Quelle belle connerie.

Hérédité du sang : inconnu. Contrairement à nombre de ses pairs, Juliet n’a jamais cherché à retrouver ses parents biologiques, froidement nommés géniteurs sous sa langue.

Particularité magique : aucune.


Bilan psychologique

Caractère : Extravagante, exubérante, excentrique ; tout un tas de ex- pour ne parler que d’une facette de sa personnalité. Extravertie sans concession, Juliet brouille les pistes en affectant une allure décomplexée, haute en couleur, libre d’esprit. C’est une bavarde, conversant seule parfois, mais sans jamais verser dans l’excès : elle sait se taire devant qui veut le silence, surtout le sien. Profondément bienveillante, elle tendra sa main même si elle doit se faire griffer, et sait doser quand elle doit la retirer ; mais à qui la refuse sans respect, on ne l’y reprendra plus.
Juliet est légère dans son pas, légère dans son rire, légère dans ses mots, comme intouchable, virevoltante, joyeuse. Certains diront insouciante, frivole, peut-être même écervelée ; mais empathique elle observe, sent, ressent ; instinctive, elle n’accorde à la réflexion que ce qui le mérite, et laisse aux soins de son instinct ce qui n’a pas besoin d’être soumis à la retenue. Et qui a besoin de savoir cela ? Pas le reste du monde, en tout cas. Elle préfère qu’il les entende, elle et sa grande gueule, car Juliet a des choses à dire, à défendre, des convictions et des combats, des débats à mener et des luttes à affronter. Les autres disent qu’elle n’a peur de rien, alors qu’elle est morte de trouille ; mais qui se battra pour elle, pour ce en quoi elle croit, si elle ne le fait pas ? Alors, elle prend sa peur à bras-le-corps, et part au champ de bataille avec son armure en fer-blanc et son épée en bois. Peut-être est-ce du courage, peut-être de l’inconscience, mais en tout cas, elle y va. Elle y va, comme elle a vu ceux de sa promotion aller là où ils le voulaient, quand elle ne savait pas ce qu’elle foutait là et ce qu’elle devait faire de son corps de jeune adulte maladroite et engoncée.
Juliet est espiègle, elle a l’œil malicieux. Elle est solaire, une boule de lumière, un grand feu de joie, louvoyant dans les ténèbres, le sourire aux lèvres, le rire au fond de la gorge. D’aucun la croit dépourvue de peine et de tristesse, parfois rejetée pour ne pas sembler affectée, trop souvent s’est-elle entendue dire « tu ne peux pas comprendre ».

Mais Juliet comprend. Elle comprend beaucoup, parfois mieux.

Dans l’intimité de sa psyché, Juliet est une boule d’anxiété, taraudée par ses blessures et ses doutes. Sa confiance en elle se limite à ce qu’elle sait faire, et elle confie à son extraversion le soin de dissimuler ses failles et ses faiblesses. Son dévouement est aussi viscéral qu’il n’est de façade : mieux s’occuper des autres pour s’oublier et se faire oublier. Ils ne voient que la jeune femme au sourire communicatif, à la voix pleine, à la force tranquille. Pas le reste. Pas les fondations bancales d’une orpheline née sans amour, sans savoir pourquoi, avec le sentiment d’avoir été punie pour un crime qu’elle n’a pas commis.
Jeune, elle cherchait l’affection. Douchée dans son enthousiasme, devenue méfiante, comme un chat laissé en pleine forêt. Elle ne parle pas d’elle, ne se confie pas, enroulée dans ses silences bordés de babilles incessantes, pour les faire oublier. Parler, pour ne pas être entendue.
Juliet, c’est aussi la rancune, le pardon difficile, la colère froide lorsque son épaisse carapace d’ode à la joie de vivre est brisée par quelqu’un. Personne ne veut connaître sa colère, car elle ne flamboie pas, elle irradie ; parce qu’elle ne s’exprime pas, elle gèle jusqu’aux os. C’est quand Juliet est silencieuse qu’il faut s’inquiéter. Son ex-mari, par exemple, s’est inquiété un peu trop tard.

Patronus : un lapin bélier, une toute petite chose pour tellement d’énergie.

Miroir de Risèd : elle-même, admirant une alliance à son doigt. Juliet rejette totalement ce désir enraciné, qu’elle honnit de tout son être, car il signifie tellement de choses que ça lui en donne la nausée. Elle a essayé, et ça s’est mal terminé. Pourquoi cela continue-t-il de la hanter ? Elle le sait bien, elle le sait férocement bien, mais elle préfère jouer les ingénues sur cette question, et éviter autant que faire se peut d’y penser.

Epouvantard : une pieuvre. Ces créatures la terrifie, avec leur tête qui semble caoutchouteuse, et leurs tentacules, leurs horribles tentacules. Inutile de préciser que Juliet ne s’est jamais approchée des bords du lac de Poudlard, et qu’elle a respiré dans un sac en papier durant toute la traversée lors de sa première année.

Particularités : Ϟ Juliet arbore un tatouage sur l’épaule, une carte de tarot « La Force », représentant une femme coiffée d’un crâne de lion.

Ϟ Juliet a la manie de rassembler ses cheveux en chignon qu’elle pique de sa baguette magique.  

Ϟ Juliet n'a pas son permis de transplanage : elle n'a jamais aimé l'exercice et estime qu'il y a suffisamment d'autres moyens pour se déplacer que de prendre le risque de se désartibuler.
En revanche, elle a son permis de conduire.

Ϟ Juliet a une excellente mémoire, notamment des prénoms. Elle appelle chaque élève de Poudlard par son prénom, ce qu’elle trouve plus agréable pour chacun au sein de son Infirmerie, plutôt que de les appeler froidement par leurs patronymes, ce qu’elle laisse aux professeurs.

Ϟ Juliet écoute toujours de la musique au sein de son Infirmerie, de tout genre. Elle demande à chacun de ses patients ce qu’il souhaite écouter, et lorsqu’elle y est seule, il n’est pas rare d’entendre du métal.


Derrière l'écran

Qui es-tu ? : vieille rpgiste, j’ai arrêté pendant quelques années, et je cherche à renouer avec mes anciennes amours. Peut-on encore dire que je suis novice après tant de temps sans pratiquer ?  :hmm:

Faceclaim & Crédits : Elizabeth Olsen & little liars.

Trigger Warnings : aucun pour le moment.

Comment avez-vous connu le forum? : Je ne sais plus trop, je sais qu’à un moment je cherchais un forum Harry Potter parce que j’ai commencé le rp sur un fo HP, et que je voulais revenir aux origines (ma vie bonjour), et TWW était le seul à correspondre à mes critères : pas de victoire de Voldemort, contexte dans nos années, et pas de personnes du livre jouables (la meuf trop chiante). L’était dans mes favoris, et puis pouf, j’me suis décidée.  juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 1887051787 (omg ce smiley m'avait trop manqué.)

Un petit plus ? : juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 2595945134

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Dossier Confidentiel - n° 23-12-89

Juliet Marshall








Histoire de Juliet Marshall



Sa vie était un putain de film hollywoodien.

Juliet rentre dans sa voiture précipitamment, enroulée dans son trench-coat, des larmes lui brûlant furieusement les yeux. La portière claquée fait taire le mugissement du vent, la rumeur de la rue agitée, le grondement des pneus sur l’asphalte ; le silence est assourdissant, l’air immobile. Elle a du mal à respirer. Sa main trouve l’emplacement de son cœur et plante ses ongles dans sa poitrine, elle sent ses battements sourds qui font vibrer sa cage thoracique. Elle a le regard hagard, qui ne voie rien, ne se pose sur rien. Elle ne voit pas le tableau de bord de sa voiture, son volant, le pare-brise, les gens courbés contre les rafales sur les trottoirs, les immeubles bordant la rue, le ciel plombé.

Il n’y a que ces images, qui passent en boucle dans sa tête, qui se répètent à l’envi, jusqu’à la nausée. La scène se rejoue, et peu à peu, elle se détache, et se voit, dans cette chambre, la main sur la poignée, les yeux rivés sur son lit king size, qu’ils avaient soigneusement choisi ensemble en s’y roulant au beau milieu du magasin, elle riant alors qu’il la parcourait de chatouilles, c’était ridicule, et ça se superposait à cette scène sans âme, si stéréotypée, si cliché, qu’elle avait du mal à y croire, sous le choc, et elle la voit remonter le drap sur sa poitrine dénudée, elle est échevelée et elle a l’air coupable, et elle le voit, lui, bafouiller quelque chose, lui dire qu’il peut tout expliquer, et elle se voit, elle, plantée sur le seuil, interdite, incapable d’y croire, et elle s’entend intérieurement ricaner, d’un ricanement vide, parce qu’elle ne sait pas comment réagir, et que c’est tellement… tellement… tellement banal.

Elle se sent un peu insultée, qu’ils n’aient pas eu la décence de faire en sorte que ce soit plus croustillant, elle ne mérite quand même pas ce genre de révélation, voire même ce genre d’infidélité, pour qui la prenaient-ils ? Et c’est complètement irrationnel, mais elle devient irrationnelle, et elle les regarde fixement, sans réagir.

Puis sa main glisse de la poignée et retombe le long de son corps, elle se retourne et s’en va.

Quand la colère éclate, son visage est inondé de larmes qu’elle n’a pas senti couler. Tout à coup, elle est là, dans sa voiture, avec le monde qui a continué de tourner sans elle, ces gens qui ne la voient pas et ne voient rien d’autre que leur destination et ce vent qui les repousse, ces gens qui doivent râler parce qu’il fait un temps de merde et que la météo a annoncé une tempête pour la soirée, et qu’il faut qu’ils rentrent chez eux au plus vite parce que oui, ça souffle sévère, et elle, elle avait été de ces gens mais elle n’avait pas râlé, elle l’avait trouvé plutôt vivifiant ce vent, parce qu’il portait l’odeur d’une bonne soirée, non, d’une soirée exaltante, elle avait voulu faire la surprise à son mari de rentrer plus tôt, parce que cela faisait quelques temps que ses horaires n’étaient pas tendres avec eux, parce que son internat exigeait qu’elle soit présente à l’hôpital davantage que chez elle, mais elle avait tout fait pour qu’il ne se sente pas délaissé chaque fois qu’elle n’était pas de garde, elle avait tout fait, elle s’était consacrée à lui, parce qu’elle l’aimait, parce qu’elle l’aimait, parce qu’elle l’aimait.

« Merde, merde, merde ! », hurle-t-elle en frappant son volant en rythme.

Ses larmes ont redoublé, et elle ne se souvient pas de la dernière fois qu’elle avait été dans cet état. Quand sa colère était fureur, qu’elle lui brûlait les tripes, qu’elle incendiait son ventre, qu’elle lui dévorait son cœur. Elle hurle encore, un long rugissement qui fait sursauter un passant, parce qu’elle y a mis tout son cœur, toute son âme. Elle hurle, elle vomit sa fureur. Son visage est luisant de larmes, sous le réverbère qui s’allume au-dessus de sa voiture, un flash dans la grisaille du ciel et de la ville, cette ville pleine d’immeubles gris aux fenêtres aveugles, aux néons froids et ces gens aux sourires factices. Ils avaient choisi de vivre du côté moldu de Londres pour l’anonymat qu’il offrait, là où les sorciers londoniens semblaient tous se connaître.

Peut-être qu’elle aurait pu être faite cocue avec plus d’originalité s’ils avaient dû se dissimuler du regard fouineur de leurs pairs. Peut-être qu’elle les aurait surpris autrement, ou qu’elle aurait pu se rendre compte qu’ils avaient mis en place nombre de stratagèmes pour la tromper, qu’ils avaient vraiment voulu se retrouver dans son dos.

Entre le Londres moldu où personne ne les connaissait et les reconnaissait, et ses horaires, ils n’avaient eu aucun mal à lui faire pousser des cornes.

Ne méritait-elle donc que ce scénario d’une simplicité outrageante ? Elle, Juliet Marshall, l’orpheline qui a tout réussi, méritait-elle d’être flouée avec une telle négligence ? Ses doigts s’avancent et trouvent le bouton de démarrage de sa voiture, et avant même qu’elle s’en rende vraiment compte, elle quitte sa place de parking si chèrement trouvée, et s’engage dans le dédale de Londres.

*

Teresa pose devant elle une tasse fumante et se penche pour lui embrasser le sommet de son crâne. Elle ne dit rien.

Juliet observe les volutes de fumée s’élever gracieusement, les bras croisés sur la nappe blanche. Elle est immobile sur sa chaise, ses longs cheveux égayés par les rafales retombant sur ses épaules en mèches folles, ses prunelles hantées perdues dans le vague. L’odeur du chocolat chaud convoque les souvenirs d’une enfance et d’une adolescence douce, pleine de chaleur, où elle trouvait des bras pour la bercer, la réconforter, la consoler ; lui remémore des joies et des peines, des portes qui claquent et d’autres qui s’ouvrent, des rires et des pleurs, des cris de joie et de colère, des sourires et des larmes ; lui rappelle la vie.

D’ordinaire, elle éprouve de la gratitude à tous ces souvenirs.

Aujourd’hui, Juliet les envoie en enfer.

Teresa avance sa main, hésite, puis la pose doucement, avec délicatesse, sur la sienne. Les yeux de Juliet glisse vers ces doigts aux ongles impeccablement vernis, et les observent d’un air absent.

« Ca v… »
« Ne me dis pas que ça va aller, s’il te plaît. »

Son ton n’est pas abrupt, mais l’absence d’affect dans sa voix le rend froid. Sans brusquerie mais sans douceur, Juliet dégage sa main.

« Je ne veux pas que ça aille. »

Juliet a toujours été une personne résiliente, qui s’est accommodée de son sort et a pris le parti de l’embellir pour ne pas le subir. Elle a rejeté toute la facilité pour suivre son ambition d’être plus que ce qu’on attendait d’elle, de ce qu’on attendait d’une orpheline. Elle a tout fait. Elle a fait de son sentiment de solitude un compagnon de route qu’elle acceptait, elle a accepté son statut d’orpheline pour en faire une partie d’elle-même, elle s’est construite sur des fondations bancales en forgeant des étais qu’elle a transformé en charpente solide. Elle a voulu faire un exemple.

Juliet a tout fait pour ne pas devenir ce que la société s’attend d’un orphelin : au mieux une personne fade, dissimulée dans la masse, au pire une exilée en marge de la société, de la coke plein le nez et les petits boulots comme source de revenus.

Juliet a choisi d’être sur le devant de la scène plutôt que de se fondre dans les figurants, elle s’est battue bec et ongles pour être reconnue, pour faire partie des meilleurs, pour qu’on la voie, pour qu’on ne l’oublie pas. A défaut de savoir pourquoi elle existait, elle a voulu exister dans l’œil des autres. Elle a voulu qu’on la voit elle, pas l’orpheline. Elle a voulu transcendé l’orpheline. Elle a travaillé. Elle a eu les meilleurs résultats. Elle a mené. Elle a exalté. Elle a existé.

Elle a fait de sa vie celle d’une héroïne de roman ou de film grand public. Elle est allée jusqu’à être nommée préfète de Poufsouffle, puis préfète-en-chef. Elle a ensuite réussi ses études, brillamment.

Elle est même allée jusqu’à se dégoter le parfait petit ami.

« Tu m’as demandé pourquoi je faisais tout ça, tu te souviens ? »

Teresa hoche la tête, silencieuse.

« J’étais tellement persuadée que ce que je faisais était ce qu’il fallait. »

Juliet ne parle pas, ce n’est pas dans son caractère. Teresa l’a souvent déploré. Aujourd’hui, Juliet est une coquille vide. Elle n’en a plus rien à foutre. Et de ses lèvres, s’échappent toutes ces choses qu’elle aurait pu dire, qu’elle aurait dire, avant. Au lieu de foncer, avec la force surhumaine de ses convictions, parce qu’elle était terrifiée à l’idée de finir comme les orphelins de droit commun.

« Alors, que voulait l’hôpital ? »
« Ils m’ont donné la lettre de ma mère. »

Son ton n’est pas abrupt, mais l’absence d’affect dans sa voix le rend froid…

« Oh. »

Ils ne disent rien de plus. Juliet les observe, ils lui sourient avec tendresse, tous les deux. Leurs sourires sont si doux, si affectueux… Ses lèvres, d’elles-mêmes, sourient à leur tour. Et son cœur, qui semblait s’être arrêté de battre et n’avait pas dit mot sur le trajet du retour depuis l’hôpital, s’éveille à nouveau. Ils ont cet effet, sur elle. Tous les deux. Ses épaules se relâchent et elle pousse un soupir, elle se rend compte qu’elle s’était tant crispé que son souffle lui-même semblait, lui aussi, s’être arrêté.

C’est comme si elle reprenait vie.

« Je ne l’ai pas lue. » Son aveu franchit ses lèvres avant qu’elle n’ait eu le temps d’y songer. Et elle se rend compte qu’elle avait eu envie, qu’elle avait eu
besoin de le faire. « Je l’ai brûlée. Sans l’ouvrir. »

Elle l’avait longtemps fixée, cette lettre qui portait son prénom. Elle avait songé à sa mère, elle avait tenté d’imaginer son visage, à partir de ces lettres tracées sur la feuille blanche, des lettres hautes et rondes, une écriture presque adolescente. Etait-elle une mère-enfant ? Etait-ce pour cela qu’elle l’avait abandonné ? Ou bien était-ce une mère qui n’avait pas grandi, ou quelqu’un de bien peut-être, qui avait conservé cette écriture lisible, trahissant un côté bien rangé, une vie millimétrée, jusqu’à ce qu’elle pointe le bout de son nez…

Et puis, elle s’était rendue compte qu’elle s’en fichait. Mieux, qu’elle ne voulait pas le savoir. Sa mère l’avait abandonnée. Elle n’avait pas voulu la connaître, peu importe les raisons qu’elle aurait tenté d’expliquer dans cette lettre laissée à sa naissance. Elle l’avait abandonné. C’était tout ce qu’il y avait à savoir.

« Ma puce, tu sais… »
« Je sais », coupa-t-elle.


« Il fallait que je réussisse… », murmure-t-elle.

Teresa ne la presse pas. Elle se contente d’être là.

Et Juliet sent ses épaules se relâcher soudainement, alors qu’elle souffle. Elle porte une main à sa tête, et la frotte contre son œil gauche, avant de l’y laisser. Elle ferme les yeux.

Tout ce qu’elle ne dit pas, tout ce qu’elle n’a pas dit, la submerge.

Elle se souvient de leur rencontre, à Poudlard, alors qu’elle défendait les couleurs de sa maison. Elle avait dix-neuf ans, il en avait vingt-et-un. C’était un Serpentard, il n’y avait pas plus opposé d’elle que lui, ils n’étaient pas du même bois, il était ironique, n’aimait pas les grandes gueules, et avait juste eu envie de la faire taire. Mais il n’y était pas arrivé. Personne n’y était arrivé. Non pas qu’elle ait toujours gueulé plus fort que les autres, mais simplement parce qu’elle ne gueulait pas pour rien. Elle avait des arguments. Elle avait du répondant. Il lui avait dit que c’était ça qui l’avait fait succomber, parce qu’autrement, il l’aurait trouvée juste insupportable.

Elle s’était jouée de lui avant que ses sentiments ne se jouent d’elle et qu’elle réalise, trop tard, qu’elle s’était fait piéger par ce qu’elle ne pouvait contrôler. Quand elle s’en était rendue compte, elle avait soudainement perdu toute sa verve. Elle avait commencé par ne plus lui répondre, se contentant de l’observer puis de se détourner en silence, parce qu’elle n’y arrivait plus. Parce qu’elle ne voulait plus de ça avec lui, qu’elle voulait autre chose, et que c’était tellement… tellement désarçonnant, tellement éprouvant.

C’était la première fois qu’elle tombait amoureuse, et elle n’avait pas su quoi en faire. Elle n’en avait parlé à personne. Elle se retrouvait avec ce truc sur le cœur, et elle avait la tête qui tournait quand il était là, des fourmillements dans le ventre quand elle entendait sa voix, et son regard la pétrifiait quand il l’observait.

Et puis un jour, il la coinça dans un coin de Poudlard, entre deux cours, et il lui avait demandé avec brusquerie pourquoi elle le snobait de la sorte. Elle avait observé quelques secondes de silence, alors que son regard plongeait dans le sien, et elle avait rendu les armes. « Je crois que je suis amoureuse de toi, c’est tout », avait-elle répondu. Elle vit bien dans son regard que sa réponse, il ne s’y était pas du tout attendu. Il avait dû imaginer beaucoup de choses, venant d’elle, mais certainement pas cela. Il en avait perdu son vocabulaire. Puis il lui avait répondu : « moi aussi ».

C’avait commencé comme ça.

Une larme s’échappe. Juliet ne savait même pas qu’elle en avait encore en réserve. Elle a l’impression d’avoir pleuré tout ce qu’elle savait.

« J’étais tellement sûre… »

Juliet ne sait pas se confier. Elle ne sait même pas si elle a envie de se confier.

Tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle est épuisée.

Les mots restent bloqués dans sa gorge. Elle a tellement à dire, et à la fois, n’a rien à dire.

« J’ai cru que c’étaient les bons choix, je suppose… Être une bonne personne, travailler, être fière. Savoir où j’allais, et y aller. » Elle s’interrompt, réfléchit un moment, puis laisse tomber. « Je ne voulais pas être une orpheline. Alors, j’ai fait tout ça. »
« Est-ce que c’était ce que tu voulais ? »

Etait-ce vraiment ce qu’elle voulait ? Est-ce que tout ça était ses choix ? Ou ceux qu’elle pensait qu’il fallait faire ? Elle connaissait sans doute la réponse depuis le début, mais personne ne lui avait jamais posé la question, à commencer par elle.

« Non », souffle-t-elle.

Alors, que voulait-elle ?

Juliet avait une vie presque parfaite. Major de sa promotion à Poudlard, puis étudiante brillante en médicomagie, où elle laisse la place de major à quelqu’un d’autre, mais fait partie des meilleures ; une vie de couple de rêve, mariée à vingt-quatre ans, un appartement ; un service à Sainte-Mangouste qu’elle adore et où elle excelle ; des amis ; et presque une famille. Elle avait déjoué tous les pronostics engagés contre les orphelins.

Elle avait travaillé si dur.

Si dur.

Et son mari l’a trompé avec sa meilleure amie. Bêtement. Tout ce travail, pour être juste trompée par son mari, dans leur appartement, dans leur chambre, et le découvrir en voulant faire une surprise à son mari, qu’elle aimait tant.

Si bêtement.

Tout ce travail, pour ça. Elle s’était privée de tant de choses pour s’accomplir ainsi, même sans le savoir.

Et une question, que personne ne lui pose, que personne n’ose lui poser, à commencer par la mère de sa famille d’accueil, Teresa, la douce et tendre Teresa : as-tu vécu, Juliet ?

A-t-elle vécu ?

*

POUDLARD RECRUTE

L’école de magie recherche son Infirmière. Emploi à temps complet, à durée indéterminée.

Juliet reste un moment devant l’affichette. Pas parce que la file d’attente n’avance pas, mais parce qu’elle ne peut en détacher le regard. Elle l’observe encore lorsqu’elle atteint le comptoir de la réception.

« Que puis-je faire pour vous ? »
« Je voudrais… » … aller à Poudlard. « … refaire ma pièce d’identité, s'il vous plaît. »

Síle A. ó Gallchobhair
Mangouste

All Hallow Fest
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Rigueur Magique (RM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue60/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (60/100)

Expérience Magique (XM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue55/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (55/100)

Témoins de l'Histoire
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue0/0juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (0/0)

Inventaire
:
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SILE ASLINN O GALLCHOBHAIR
“En famille on n'est jamais seul à posséder son univers, à se posséder! En famille on est toujours là pour quelqu'un!”
Jameson Clearwater
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Vous avez été là depuis le début et vous avez contribué à la Bêta Test. Merci pour tout !
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Patente : Philtre revigorant !
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Sortilège de Niv.7
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Jameson Clearwater
   
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Profession : Directeur du Dpt. des Mystères.
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Multis : Zion Webb ; Dilshad Zaman ; Saúl Ochoa-Reyes
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
: Rien à signaler

Dé utilisé
: Dé Expert (80%)

Maturité Magique (MM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue49/50juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (49/50)

Education Magique (EM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue80/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (80/100)

Potentiel Magique (PM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue80/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (80/100)

Rigueur Magique (RM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue80/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (80/100)

Expérience Magique (XM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue80/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (80/100)

Témoins de l'Histoire
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue0/0juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (0/0)

Inventaire
:
OOOH juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 351550303
Bienvenue sur le forum :lovv:

Si tu as la moindre question, hésite surtout pas !!!

(et nous aussi on est chiant avec Voldemort et le Golden Trio juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 3376735252 Surtout le petit pote Potter :knif: )

Invité

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FICHE DE PERSO
Bienvenue sur le forum o/

Olala Elizabeth en infirmière juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 2952198716
J'ai hâte d'en lire davantage et de la voir évoluer en jeu !

Bon courage pour ta fiche juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 3727417960
Luke Korrigan
Poudlard

Administrateur
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Luke Korrigan
   
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Particularités : Animagus : Chien
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Côté Cœur : Veuf
Multis : Michel-Ange / Fergus / Alejandra / Iseult / Ebenezer
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Expert (80%)

Maturité Magique (MM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue47/50juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (47/50)

Education Magique (EM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue60/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (60/100)

Potentiel Magique (PM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue80/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (80/100)

Rigueur Magique (RM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue95/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (95/100)

Expérience Magique (XM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue90/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (90/100)

Témoins de l'Histoire
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue0/0juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (0/0)

Inventaire
:
Ohlalala ca sent les liens direct avec ce fc et ce poste !

Bienvenue ! Plus le temps passe plus je me dis qu'on est devenu un refuge d'ancien rolliste !

On est plein dans ton cas ahah si tu as des questions n'hésite pas !

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La vie c'est comme une carte de Chocogrenouille.
Amato Animo Animato Animagus

   
Directeur de Poudlard
Invité

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INFOS
FICHE DE PERSO
TWW ou le refuge des anciens, franchement, on mérite un petit chapeau ! Le post, cette mise en bouche avec l'histoire, je sens que ça va faire quelques pépites, vraiment !

J'ai très hâte de lire son histoire, amuse toi bien avec la construction de ce personnage, bienvenue sur le forum =)
Invité

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INFOS
FICHE DE PERSO
Bienvenue !
J'admets que ce FC et cette fiche, ça promet beaucoup de choses intéressantes ! Au plaisir de te croiser juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 3727417960
Siobhán Gavalagh-Korrigan
Serpentard

Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
Joueur.se de Quidditch pour Serpentard
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Serpentard
Préfet.e de Serpentard
Vous êtes Préfet.e de Serpentard
Expertise : Stupefix !
Sortilège de Niv.4
Expertise : Sortilège de Désillusion !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Protego Totalum !
Sortilège de Niv.6
Béni(e) des fées !
Bonus de perspicacité. Vous pourrez demander 1 indice au MJ
Siobhán Gavalagh-Korrigan
   
INFOS
Messages : 1041
Faceclaim : Erin Perise
Âge : 22
Sang : Sang-pur pour les uns, sang souillé pour les autres.
Particularités : Hybride — demie-vélane — half heaven, half hell.
Profession : 5ème année — Membre du club de soin aux créatures magiques — Préfète de Serpentard.
Côté Cœur : Vide.
Multis : Yara Morães De Carvalho, Riley Fitz.
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
: Héritière d'une éminente famille sang-pur irlandaise, les Korrigan, demie-vélane du sang de sa mère en perte de repères depuis le chaos du Procès Longerbane, Siobhán sait qu'il va lui falloir faire des choix pour se permettre d'exister en tant qu'hybride dans une société qui ne veut pas d'elle et défendre ceux qui, comme elle, sont forcés à vivre dans l'ombre des sorciers. À l’abri des murs de Poudlard, dans sa maison Serpentard où elle officie en tant que préfète, son secret est encore bien gardé. Mais pour combien de temps ?

Dé utilisé
: Dé Amateur (50%)

Maturité Magique (MM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue20/50juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (20/50)

Education Magique (EM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue50/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (50/100)

Potentiel Magique (PM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue50/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (50/100)

Rigueur Magique (RM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue50/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (50/100)

Expérience Magique (XM)
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue45/100juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (45/100)

Témoins de l'Histoire
:
juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Left_bar_bleue0/0juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) Empty_bar_bleue  (0/0)

Inventaire
:
Une infirmièèèèère, trop bien ! juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 1175342541

Bon retour dans le RPG et bienvenue parmi nous, j'ai hâte d'en lire plus sur Juliet juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 3727417960

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An té nach bhfuil láidir ní foláir dó a bheith glic
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Mraw merci à tous pour vos messages, quel accueil de fou juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 737801956 :run: juliet | « Quand une femme vous dit « tout à l’heure », c’est qu’elle pense « jamais de la vie ». » (La Princesse et la Grenouille) 3727417960 Hâte de vous rejoindre en jeu !
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