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I Still Haven't Found What I'm Looking For
Ministère
Vous êtes Employé du Ministère
Administrateur
Expertise : Protego Duo !
Sortilège de Niv.7
INFOS
Messages : 259
Faceclaim : Noomi Rapace.
Sang : Sang-mêlé, issue de l'aristocratie magique norvégienne et suédoise.
Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
Côté Cœur : Grimm Dark.
Multis : Morana, James, Jack, Brynn, Maddox et Circé.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(0/0)
Education Magique (EM):
(0/0)
Potentiel Magique (PM):
(0/0)
Rigueur Magique (RM):
(0/0)
Expérience Magique (XM):
(0/0)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
I Still Haven't Found What I'm Looking For
@Ebenezer Grimm
TW : mention de cannibalisme, de détresse, de misère et de torture.
Les ruelles de Port Grimbourg n’étaient pas accueillantes, de jour comme de nuit. Ce n’était pas non plus ce qui faisait le charme de ce petit port côtier, situé par très loin de Grimsby, situé dans l’estuaire de l’Humber. Quant à l’odeur… Il fallait s’y habituer, mais pas de pizza ou de hamburger à l’horizon, juste ces petites baraques puantes de tout ce que la marée avait bien voulu offrir aux quelques pêcheurs gobelins des environs.
En fait, il n’y avait rien à Port Grimbourg, ou seulement la misère à l’état brute, celle qui appelle maison ces cages de tôle de fer brûlantes ou encore famille les quelques rescapées du fiasco que pouvaient être l’intégration des hybrides. Les gobelinards, pour peu qu’on s’y intéresse, étaient jusqu’alors ni apprécié des uns, ni aimé des autres, quant à l’éducation, c’était tout aussi aléatoire.
S’ils survivaient, ils pouvaient s’estimer chanceux.
Arkantha Rackharrow n’était pas coutumière de ce genre d’environnement, mais elle avait compris bien vite que si liaison il devait y avoir, ce serait forcément dans ce genre d’endroit qui appelait sans difficulté la pitié. Elle ne se trompait pas non plus sur la relation qui la liait avec Ereggog – ce n’était jamais que du business, et en cela, c’était pour eux une façon de lui faire comprendre qu’elle n’aurait pas un cents de plus que ce que l’artefact valait vraiment.
Cela était l’apanage d’un environnement gobelinard ; les gobelins auraient eu du mal à négocier, mais contrairement à leurs engeances mixées, au moins avaient-ils un peu d’argent pour assumer leur position de force. Le gobelinard, lui, n’avait que son désespoir comme arme, d’autant plus depuis le passage de Dunn au pouvoir.
« Je m'excuse sincèrement de vous infliger cette peine, Arkantha. J’espère que pour la prochaine livraison, nous serons en mesure de nous retrouver sur le Marché, comme avant. »
Un sourire fin passa sur les lèvres d’Arkantha alors qu’elle glissait un regard sur Ereggog, le gobelinard qui lui avait permis d’entrer dans son monde. Malgré un faciès dur, ce dernier avait un cœur d’artichaut et tentait toujours de bien faire pour Madame Rackharrow. Outre un besoin sincère d’affection, peut-être s’imaginait-il caresser par la main d’une terrible sorcière. La place d’un amant aurait été bien suffisante, du moins c’est ce que pensait Arkantha en le voyant aussi hésitant a posteriori de son invitation.
« Je me suis dit que ce serait malgré tout une bonne chose que vous veniez. »
« Ah oui ? » commenta-t-elle, en feignant l’indifférence malgré la lueur de curiosité dans son regard.
« Oui ! Nous l’avons ! Nous l’avons, enfin ! »
La sorcière suivit en silence le gobelinard qui semblait soudainement euphorique, tout pétillant d’entrain et de satisfaction. Arkantha ne fit rien, passant une main dans ses cheveux roux pour les discipliner, en coincer une mèche derrière l’oreille.
« Quoi donc ? »
« Eh bien ! Daruk, Mademoiselle Rackarrow ! Daruk ! Comme vous l’espériez ! »
Arkantha resta stupéfaite. Il n’avait jamais été question d’attraper Daruk, et encore moins de le demander aux gobelinards. Elle surprit le regard tout aussi étonné d’Ereggog qui pinçait les yeux d’un air peiné. Ses doigts griffus se tapotaient les uns les autres avec nervosité.
« Daruk, Daruk qui fait le bien des voleurs, de ces familles de sang-pur qui se pensent tout per- enfin, je veux dire, pas vous, mais les autres sangs-purs, qui ne nous regardent pas, qui nous trouvent répugnants. »
Les gobelinards l’étaient, en grande partie. Ce n’était en revanche pas de leur faute, mais du fait de leur naissance maudite. Combien d’âmes égarées qui, comme Ereggog, étaient nées de rares idylles où le consentement n’avait été qu’une bagatelle oubliée, balayée ? Sacrifiée sur l’autel des pulsions primitives, des passions débordantes. Arkantha grimaça un instant.
« Je ne vous avais pas demandé de le capturer, seulement de le surveiller, de remonter la piste. »
« La piste, oui, c’est vrai, oui… Mais je pensais que… Nous avons eu aussi l’humain qui allait avec ! »
L’estomac d’Arkantha se serra d’un coup, alors que son regard apparaissait plus incisif, plus tranchant. L’humain qui allait avec. Elle eut un petit sourire en coin avant de glisser un œil sur Ereggog.
« C’est de l’excellent travail. Je suis… impressionnée. »
Sa voix se fit naturellement coulante, presque ronronnante, ce qui fit rougir la peau gris pâle du gobelinard. Il tendit sa main, dans un simulacre de bienséance qu’il tentait tant bien que mal de montrer devant la Rackharrow, quand bien même elle savait très bien que derrière ce costume du dernier siècle et derrière ses grandes lunettes, il n’y avait en réalité qu’un petit être malfaisant et bas.
« Suivez-moi, je vous montre ça dès maintenant ! »
La femme hocha la tête, une mèche rousse venant aussitôt rouler sur sa tempe et sa joue. Sans se forcer, elle suivit le chemin jusqu’à une cave dont les deux portes étaient à l’extérieur de la maison, comme dans ses films sordides. Quand Ereggog ouvrit l’une d’entre elle, l’odeur infecte du poisson souffla sur eux, puis ensuite la chaleur épouvantable qui rappelait celle des forges.
Le gobelinard passa devant, prenant le soin d’enlever son chapeau melon de sur sa tête, puis fit signe à Arkantha de le suivre, tout joyeux au point d’exhiber ses petites canines animales.
La Rackharrow descendit à son tour, calmement, avant de le suivre dans une série de boyaux. Les portes étaient toutes mal engoncées et Arkantha devina sans difficulté, au travers des meurtrières que laissaient l’écart entre le bois et le chambranle, qu’on n’écaillait pas que du gougeons dans le coin. Quelques cheveux blonds au coin d’une table et un débit à en faire pâlir certains maîtres du Japon lui faisaient croire que les gobelinards becquetaient tout ce qui vivait dans l’eau britannique, avec ou sans conscience.
Ce qui expliquait en partie l’odeur épouvantable des environs.
« C’est celle-là ! »
Ereggog s’arrêta tout triomphant devant la porte. La sorcière s’arrêta derrière lui, le dépassant d’une bonne tête, et ce même sans talons. Ils se jaugèrent, comme s’il attendait quelque chose d’elle, puis se ravisa et ouvrit la pièce.
Arkantha y entra, laissant le gobelinard fermer à clé la chambrée derrière eux. Ses yeux se posèrent non pas sur Daruk dont la peau n’était plus verte mais presque bleue, mais sur l’humain qui l’accompagnait dans son calvaire.
Elle resta silencieuse, et il fallut lutter pour qu’elle n’en perde pas ses couleurs.
De l’extérieur, elle paraissait seulement froide vis-à-vis du gars saucissonné et à qui on avait pété sans doute quelques doigts avant qu’elle n’arrive. Les gobelinards étaient plus méchants que malins, mais pour le coup, ils avaient toujours raison d’abîmer les mains des sorciers. C’était toujours plus difficile de s’en sortir avec trois doigts cassés, avec ou sans baguette.
Ereggog esquissa un sourire malsain en voyant les deux créatures, assises et bâillonnées, sur leur chaise. Rackharrow le surprit du coin de l’œil à en saliver, ou presque.
« Ce n’est pas l’homme que je cherche » trancha-t-elle, coupant au passage tous les rêves et les espoirs de ce pauvre Ereggog qui sursauta, posant rapidement sa main droite sur ses verres de lunette.
« Comment ça ? Mais c’est lui qui- »
« C’est un Grimm » maugréa d’un air dégoûté la femme en s’approchant de la chaise. Sa main vint glisser sous le menton de l’homme, ses doigts s’arrêtant seulement sur sa gorge, la serrant jusqu’à en sentir le pouls fébrile.
« Un Grimm ? » s’étrangla presque Ereggog.
Rackharrow savait bien qu’elle venait tout aussi bien de signer son arrêt de mort.
Son pouce passa sur les lèvres rougies de sang, non sans afficher une mine satisfaite de l’inéluctable sentiment de puissance qu’elle ressentait en ce moment, face à lui.
« Pas le plus connu en revanche… » s’amusa-t-elle, toujours sur ce ton doucereux mais dangereux. « Maintenant, que dis-tu de me le donner ? »
Les yeux de la femme glissèrent sur Ereggog qui ne savait plus quoi penser, entre l’excitation d’avoir entre ses griffes un Grimm, l’horreur de briser ce qui était en quelque sorte des gobelinards légendaires et en même temps, cette jalousie de la voir lui patouiller le visage d’une main, quoi qu’elle semblait lui réserver un châtiment bien pire que celui des poissonniers du coin.
« Je te l’achète si tu préfères. »
« Pour ? »
Rackharrow haussa un sourcil, d’un air ennuyé.
« Pour m’amuser. Je n’ai pas le droit ? »
Le gobelinard eut un instant d’hésitation, puis finalement son sourire se fit plus large, presque excité à l’idée. Il tira une chaise, se faisant tout petit et sage dans un coin de la pièce.
« C’est offert, Madame Rackharrow, si vous me montrez. »
Rackharrow passa un regard sur la créature, se faisant la réflexion qu’elle n’avait probablement pas le choix. Elle tourna la tête, levant une main pour venir retirer avec une lenteur extrême la baguette qui tenait jusqu’à maintenant ses cheveux en un élégant chignon. Les mèches libres retombèrent le long de ses épaules, en une cascade rouge, alors qu’elle pointait sa baguette sous le menton du Grimm, seulement pour venir délier son bâillon.
Ses yeux restèrent dans les siens alors qu’Arkantha semblait réfléchir à ce qu’elle pouvait encore faire. Transplaner était impossible à Port Grimbourg. Attaquer et tuer Ereggog lui semblait audacieux, d’autant qu’elle en avait encore besoin vivant, et sa couverture allait pour ainsi dire voler en éclat.
Alors quoi faire, quoi faire…
« Ben'… toujours dans mes pattes » souffla-t-elle tout bas, le visage d’Arkantha Rackharrow se détendant en une moue chagrine qui ne lui sied pas du tout.
NOTT TYRFING
Put me back together
Or separate the skin from bone
Put me back together
Or separate the skin from bone
INFOS
FICHE DE PERSO
Le regard vers le sol dans l'obscurité la plus totale, je me remémorais comment j'avais atterri là. Poisseux, mon corps était un mélange de sang, de sueur et de courbature. Ma chemise, crasseuse et déchirée par endroit faisait très bonne figure à côté de l'état de mon visage que l'on avait griffé à plusieurs endroits avec des doigts de gobelins.
Ils m'étaient tombés dessus sans prévenir, et en surnombre. Il fallait dire que l'Amulette d'Ouranos* que le Gobelin qui se prénommait Ereggog (d'après le fichier que j'avais eu en mémoire) avait bien aidé. Je m'étais donc fait avoir comme un bleu. S'en était suivi plusieurs heures de silence et de torture gratuite, pour enfin me demander des informations. Le plus gros soucis, résidait surtout dans le fait suivant : étant en réalité Langue-De-Plomb et non pas membre du Bureau de Liaison des Gobelins, je n'avais pas pu dévoilé la moindre information à ses crétins. Qui demandaient d'ailleurs des choses que je ne connaissais pas entièrement. Des combinaisons de coffres de Gringotts, des emplacements de Caves Gobelines que le Ministère devait connaître... Bref, tout cela faisait preuve d'un milieu bien organisé mais pour le moment semi-professionnel. La torture était souvent gratuite et les méthodes datant du Moyen-Âge. Brillants, cependant, ils m'avait brisé les deux pouces, les deux majeurs et les deux index. De tel sorte que je ne pouvais plus tenir de baguette.
Ni d'objet du tout.
Comment allais-je donc m'en sortir? Il existait une procédure et une Trace sur les Langue-De-Plomb en perdition. Effectivement, le Ministère ne laissait pas courir le risque qu'un de leurs agents soit entre les mains d'un autre Gouvernement magique ou d'une association voulant porter atteinte à la sûreté d'Etat. Chaque Agent du Bureau des Renseignements pouvaient mettre en péril la sécurité de la nation. Alors il existait une procédure toute établi.
D'abord, l'agent devait arrivé à toucher son tatouage placé à l'arrière du genou. Très discret, il s'agissait d'un petit L, qui était si petit qu'on pouvait pour un homme le confondre avec un poil. S'en suivait alors une localisation magique et des agents étaient dépêchés. La Trace pouvait aussi être déclenché en cas d'absence de réponse de l'agent aux points de rendez-vous pour effectuer ses rapports. Au bout de 45h précisément. Pas une de plus, pas une de moins.
Malheureusement, j'avais perdu la notion du temps dans cette cellule, et je n'avais aucune idée du temps qui s'était écoulé. Cependant, pour avoir compter les repas, et certains cycles que faisait mon corps, j'estimais que nous en étions pas loin. Soit un peu avant, soit un peu après.
C'est donc perdu dans mes pensées que la porte s'ouvrit sur moi. La légère lumière me fit plisser des yeux et me fit faire une grimace. Quand la lumière fut habitué, j'observais les deux nouveaux arrivants sans un mot. Attentif à chacune de leurs paroles, je ne répondis rien du tout... C'est uniquement quand la femme proposa de m'acheter, que ma petite tête de Grimm se leva vers elle avec un petit sourire qui se voulait séducteur malgré la situation.
" Sauf votre respect, Madame, il semblerait que je ne sois pas dans le meilleur des états pour devenir votre possession... "
Je me mis à ricaner et je tournais ma tête vers Eraggog alors qu'elle se dirigeait vers moi comme une femme fatale.
" Tukal blak rog tug vatak kog gruul Eraggog? *" lui-dis avec un sourire moqueur.
Une fois l'insulte envoyée car après tout je n'avais rien à perdre, je levais alors mon visage vers la jeune femme qui m'avait acheté. Sans un mot, mes yeux se plongèrent dans les siens. S'en suivi des paroles où mon surnom fut donné. Je relevais mes yeux dans les siens, et c'est à ce moment là que je la reconnus. Il n'y avait que deux personnes qui m'appelaient comme ça. L'une était morte, ma défunte mère. Et l'autre avait la faculté de pouvoir changer de visage. Et c'est bien son regard, à la fois rempli de pitié et de regrets que je pouvais voir en la fixant.
Le Ministère l'avait donc envoyé elle, la procédure avait donc suivie son cours. Le Département des Mystères avait du envoyé un éclaireur, il avait remonté les informations sur ma détention et on avait du chercher tous les dossiers en cours à Grimsly. De là, la piste avait du remonter à Daruk et ses reventes d'artefact de magie noire. Nott en avait été informé puisque c'était son dossier et c'était elle qui avait été envoyé pour venir m'extrader. Pour la simple et bonne raison qu'elle semblait déjà, être sous couverture ici.
Le choix était parfait pour l'Administration. Sans bavure, propre, rapide et efficace. Seulement pour moi, tout était compromis. Ma couverture au sein du Ministère venait de tomber par cette erreur, et visiblement Nott était désormais au courant de ma vraie fonction au sein du Ministère. Je relevais la tête et j'adressais un sourire désolé à la femme en face de moi. Je me penchais alors en avant, plaçant mon front dans ses seins comme si je venais de m'évanouir. Gémissant de souffrance, je marmonnais en feignant la douleur pour qu'elle seule puisse m'entendre.
" Tant d'infidélité ma chérie. J'crois que j'te dois quelques explications... Si tu m'sors d'là, j'te paie un verre. "
J'avais alors relevé la tête et dit à voix haute, faiblement et gémissant encore de douleur.
" T'as rien trouvé de mieux Ereggog? Te voilà donc à la botte d'une Sorcière désormais. Hé bien... "
Je ricanais et je penchais un peu ma tête en avant, regardant Nott d'un air un peu malicieux.
" Je ne sais pas ce qu'il vous a promis Mademoiselle, mais figurez vous que vous avez affaire à un joli petit escroc et menteur. Ruiné qui plus est. Les vrais Gobelins, ceux qui sont riches, ne s'abaissent plus à traiter avec les humains. Je vous promets le double de ce qu'il vous a promis et vous savez que, de part mon nom, cette promesse est largement réalisable. "
J'avais l'oeil un brin rieur, car elle savait que j'étais ruiné et que j'avais brûlé toute ma petite fortune aux jeux d'argents au Marché au Troll et à la Taverne de la Lune Rousse.
" Bien que le fait d'être votre possession ne me déplaise moins que je ne l'aurais imaginé... "
Heureusement, Mira n'était pas là.
Ils m'étaient tombés dessus sans prévenir, et en surnombre. Il fallait dire que l'Amulette d'Ouranos* que le Gobelin qui se prénommait Ereggog (d'après le fichier que j'avais eu en mémoire) avait bien aidé. Je m'étais donc fait avoir comme un bleu. S'en était suivi plusieurs heures de silence et de torture gratuite, pour enfin me demander des informations. Le plus gros soucis, résidait surtout dans le fait suivant : étant en réalité Langue-De-Plomb et non pas membre du Bureau de Liaison des Gobelins, je n'avais pas pu dévoilé la moindre information à ses crétins. Qui demandaient d'ailleurs des choses que je ne connaissais pas entièrement. Des combinaisons de coffres de Gringotts, des emplacements de Caves Gobelines que le Ministère devait connaître... Bref, tout cela faisait preuve d'un milieu bien organisé mais pour le moment semi-professionnel. La torture était souvent gratuite et les méthodes datant du Moyen-Âge. Brillants, cependant, ils m'avait brisé les deux pouces, les deux majeurs et les deux index. De tel sorte que je ne pouvais plus tenir de baguette.
Ni d'objet du tout.
Comment allais-je donc m'en sortir? Il existait une procédure et une Trace sur les Langue-De-Plomb en perdition. Effectivement, le Ministère ne laissait pas courir le risque qu'un de leurs agents soit entre les mains d'un autre Gouvernement magique ou d'une association voulant porter atteinte à la sûreté d'Etat. Chaque Agent du Bureau des Renseignements pouvaient mettre en péril la sécurité de la nation. Alors il existait une procédure toute établi.
D'abord, l'agent devait arrivé à toucher son tatouage placé à l'arrière du genou. Très discret, il s'agissait d'un petit L, qui était si petit qu'on pouvait pour un homme le confondre avec un poil. S'en suivait alors une localisation magique et des agents étaient dépêchés. La Trace pouvait aussi être déclenché en cas d'absence de réponse de l'agent aux points de rendez-vous pour effectuer ses rapports. Au bout de 45h précisément. Pas une de plus, pas une de moins.
Malheureusement, j'avais perdu la notion du temps dans cette cellule, et je n'avais aucune idée du temps qui s'était écoulé. Cependant, pour avoir compter les repas, et certains cycles que faisait mon corps, j'estimais que nous en étions pas loin. Soit un peu avant, soit un peu après.
C'est donc perdu dans mes pensées que la porte s'ouvrit sur moi. La légère lumière me fit plisser des yeux et me fit faire une grimace. Quand la lumière fut habitué, j'observais les deux nouveaux arrivants sans un mot. Attentif à chacune de leurs paroles, je ne répondis rien du tout... C'est uniquement quand la femme proposa de m'acheter, que ma petite tête de Grimm se leva vers elle avec un petit sourire qui se voulait séducteur malgré la situation.
" Sauf votre respect, Madame, il semblerait que je ne sois pas dans le meilleur des états pour devenir votre possession... "
Je me mis à ricaner et je tournais ma tête vers Eraggog alors qu'elle se dirigeait vers moi comme une femme fatale.
" Tukal blak rog tug vatak kog gruul Eraggog? *" lui-dis avec un sourire moqueur.
Une fois l'insulte envoyée car après tout je n'avais rien à perdre, je levais alors mon visage vers la jeune femme qui m'avait acheté. Sans un mot, mes yeux se plongèrent dans les siens. S'en suivi des paroles où mon surnom fut donné. Je relevais mes yeux dans les siens, et c'est à ce moment là que je la reconnus. Il n'y avait que deux personnes qui m'appelaient comme ça. L'une était morte, ma défunte mère. Et l'autre avait la faculté de pouvoir changer de visage. Et c'est bien son regard, à la fois rempli de pitié et de regrets que je pouvais voir en la fixant.
Le Ministère l'avait donc envoyé elle, la procédure avait donc suivie son cours. Le Département des Mystères avait du envoyé un éclaireur, il avait remonté les informations sur ma détention et on avait du chercher tous les dossiers en cours à Grimsly. De là, la piste avait du remonter à Daruk et ses reventes d'artefact de magie noire. Nott en avait été informé puisque c'était son dossier et c'était elle qui avait été envoyé pour venir m'extrader. Pour la simple et bonne raison qu'elle semblait déjà, être sous couverture ici.
Le choix était parfait pour l'Administration. Sans bavure, propre, rapide et efficace. Seulement pour moi, tout était compromis. Ma couverture au sein du Ministère venait de tomber par cette erreur, et visiblement Nott était désormais au courant de ma vraie fonction au sein du Ministère. Je relevais la tête et j'adressais un sourire désolé à la femme en face de moi. Je me penchais alors en avant, plaçant mon front dans ses seins comme si je venais de m'évanouir. Gémissant de souffrance, je marmonnais en feignant la douleur pour qu'elle seule puisse m'entendre.
" Tant d'infidélité ma chérie. J'crois que j'te dois quelques explications... Si tu m'sors d'là, j'te paie un verre. "
J'avais alors relevé la tête et dit à voix haute, faiblement et gémissant encore de douleur.
" T'as rien trouvé de mieux Ereggog? Te voilà donc à la botte d'une Sorcière désormais. Hé bien... "
Je ricanais et je penchais un peu ma tête en avant, regardant Nott d'un air un peu malicieux.
" Je ne sais pas ce qu'il vous a promis Mademoiselle, mais figurez vous que vous avez affaire à un joli petit escroc et menteur. Ruiné qui plus est. Les vrais Gobelins, ceux qui sont riches, ne s'abaissent plus à traiter avec les humains. Je vous promets le double de ce qu'il vous a promis et vous savez que, de part mon nom, cette promesse est largement réalisable. "
J'avais l'oeil un brin rieur, car elle savait que j'étais ruiné et que j'avais brûlé toute ma petite fortune aux jeux d'argents au Marché au Troll et à la Taverne de la Lune Rousse.
" Bien que le fait d'être votre possession ne me déplaise moins que je ne l'aurais imaginé... "
Heureusement, Mira n'était pas là.
* Amulette d'Ouranos : Artefact d'origine gobeline permettant de dévier la magie.
* Tu vas rester là à nous mater pendant qu'on
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Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
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Le visage si lisse du gobelinard, dépourvu de toute ride ou de tout duvet ce qui lui donnait un aspect ciré terrifiant, se fendit d’une grimace agacée à écouter le Grimm. Ses iris devinrent des meurtrières alors qu’il étendait avec lenteur ses griffes sur les accoudoirs, prenant un peu plus place dans le fond de son siège. Il prit même la peine de croiser les jambes, ronronnant comme un vieux chat alors qu’Arkantha glissait déjà, dangereuse, son doigt sous le menton de sa proie. Comme s’il se préparait à voir le grand spectacle que lui promettait celle pour qui il avait toutes ses attentions serviles, tous ses regards et ses espoirs. Elle-même le savait bien. Le gobelinard n’avait pas accepté toutes ses choses par charité ou par hasard.
« Jokal kuuk baagruk gruul vaal druul, Grimm »
(Je crois que tu as confondu baiser avec crever, Grimm)
Yeux dans les yeux, Nott ne fit pas attention à ce qu’Ereggog pouvait dire. Au lieu de ça, elle tentait de se donner du temps, glissant avec la lenteur d’un serpent la baguette le long de la gorge de l’homme.
Sa tête termina dans sa poitrine ; Ereggog eut un petit bruit aiguë, proche du glapissement, en plus guttural, en plus rauque.
Dans quelle merde avait-il bien pu se foutre ? L’auror imaginait déjà qu’il devait de l’argent, que c’était pour ça qu’elle le trouvait toujours dans des situations horribles.
Et comme à chaque fois, c’était «si tu me sors de là», comme si elle avait le choix.
Nott entendit mais l’attrapa d’une main par les cheveux, tirant brutalement en arrière Ebenezer, comme s’il avait pu la salir.
Elle eut un petit sourire mauvais que le gobelinard capta aussitôt, pianotant avec nervosité et excitation sur l’accoudoir. S’il n’avait rien entendu, la vue de la chute de reins de la sorcière et l’idée qu’elle puisse lui ouvrir la gorge en deux pour le faire se vider de son sang lui était particulièrement jouissive. Les Rackharrow n’étaient pas vraiment connus pour faire dans la dentelle, mais Ereggog s’imaginait qu’avec des doigts aussi fins et une peau aussi cristalline, elle pouvait être à la fois douce et cruelle. C’est du moins comme ça qu’il s’imaginait la torture par Arkantha et qu’il la désirait, lui aussi.
Le gémissement de douleur que poussa Ebenezer fit ciller le gobelinard. La pensée fugace que ce pouvait être le taraudait plus fort, mais il savait aussi qu’avec ces sangs-purs, il valait mieux être prudent et patient, au risque de s’y brûler.
« Vous n'aimeriez votre condition que quelques instants seulement, avant de le regretter » glissa-t-elle à l’attention d’Ebenezer, sans masquer le timbre chaud de sa voix cette fois.
Arkantha glissa un regard en coin vers le gobelinard, observant de son air sévère la réaction d’Ereggog aux multiples tentatives d’agacement du Grimm sur l’autre créature. Cela ne manqua pas : le gobelinard se redressa, l’air froissé soudainement.
« Ses mots ne sont que de vilains mensonges Arkantha, si vous désirez plus encore, vous savez que je peux vous offrir bien plus... »
Un petit bruit rauque s’échappa de nouveau des lippes de la créature, et avant même que Nott ne puisse rétorquer, le gobelinard se trouvait dans son dos, ses longues griffes effleurant ses hanches. Du bout du nez, il vint renifler le parfum délicat de ses coudes, à défaut d’être assez grand pour s’imprégner de l’odeur sans doute charmante de sa gorge.
« Vous savez que je peux vous offrir tout ce que vous voulez... »
La sorcière leva doucement le menton, d’un air se voulant supérieur. Son regard se posa, intransigeant, sur la créature magique, alors qu’elle tenait toujours sa baguette sous le menton d’Ebenezer. Elle pouvait sentir jusque sur le tissu de ses vêtements les doigts inquiets et fébriles de la bête, prête à défendre ce territoire, mais qui n’outrepassaient jamais les frontières de l’étoffe. Lentement et sûrement, Ereggog se fit plus petit, se laissa glisser jusqu’aux pieds de la Rackharrow qui le jugea d’un regard froid, qui le mit presque en émoi derrière ses petites lunettes.
« Daruk est proche, il ne me faut plus que quelques jours, quelques heures peut-être, et alors il sera à vous, je vous le promet, Madame Rackharrow... »
Les yeux de Nott, posés sur l’horrible Ereggog, le nez collé au sol alors que ses longues griffes avaient fini par cheminer jusqu’à ses chaussures. Il était d’un pathétique singulier, mais il voulait bien faire et si elle brisait sa confiance, Daruk s’envolait avec Ereggog. Sa couverture n’était pas le plus important ; identifier la taupe, en revanche...
« Je vous avais demandé de me donner le nom de l’homme traitant avec Daruk. De l’homme qui travaille au Ministère. Pas un joueur de casino drogué et incapable de se tenir. »
Elle déplaça lentement sa chaussure sur la main du gobelinard, avant de lentement l’écraser. Ereggog eut un petit sifflement de douleur, mais il avait quelque chose d’heureux aussi, comme s’il y prenait un plaisir certain.
« Vous n’aviez qu’une seule mission, et vous ne m’offrez rien qu’un... Grimm... »
Une grimace passa sur le visage d’Arkantha, alors qu’Ereggog couinait comme un petit animal.
« Je-je ferais le nécessaire... Je le ferais, Madame, je le peux encore, si vous me... »
Cette fois, Nott enfonça son talon dans la main du gobelinard, lui tirant cette fois un gémissement rauque, proche d’une jouissance malsaine. La sorcière serra les dents, alors que sa main glissait doucement sur les yeux d’Ebenezer, comme pour lui épargner l’horrible spectacle.
« Vous me le trouverez, Ereggog. Je dois le retrouver. »
« Je sais, Madame Rackharrow, je sais », haletait le gobelinard, alors qu’elle forçait davantage sur le revers de sa main, dans un bruit sanguinolent, « vous le retrouverez, votre artefact, je-je vous le promets... »
Elle termina seulement par lever son pied, apposant sa chaussure sur la joue du gobelinard qui n’était plus gris, mais d’une nuance échauffée. La créature balbutiait, passant fiévreusement la langue sur la chaussure. Arkantha leva un peu le menton, alors qu’elle appuyait fermement, jusqu’à faire pénétrer le talon dans le creux de sa joue.
« Ma-madame ? »
« Oui... ? »
La créature fixa Arkantha comme s’il attendait quelque chose, puis soudainement, il y eut une détonation dans le couloir. Un énorme BOOM et plusieurs tirs à l’extérieur de la pièce. Le gobelinard leva sur elle un regard terrible, sans imaginer une seule seconde qu’elle ait pu le trahir mais parce qu’il devait y aller et malgré l’urgence, il n’en avait pas envie. Pour elle. A cause d’elle.
Rackharrow fut cependant plus rapide et trancha :
« Ce sont des tireurs d’élite, vous ne devriez pas passer par là. Passez plutôt par derrière, Ereggog. » La créature s’arrêta quelques secondes, surprise. Sans attendre, il fit un mouvement vers Grimm, mais Arkantha l’arrêta : « Il est à moi. Je le finirais, ne vous inquiétez pas. »
Le gobelinard fut piqué d’une vague de jalousie mais comme les bruits s’intensifiaient et se rapprochaient, il termina de s’échapper par une petite trappe qui l’aspira et le recracha dans un égout, quelques kilomètres plus loin.
Arkantha perdit ses couleurs et sa douceur naturelle pour redevenir Nott, ce visage carré et ses yeux durs. Elle détacha Ebenezer Grimm sans attendre, grognant d’un air plus qu’agacé, car ça ne faisait absolument pas sens. Elle avait bien senti son gallion des aurors la brûlait quelques instants plus tôt, alors qu’Ereggog lui léchait jusque là le pied, mais pourquoi est-ce que soudainement le Ministère se retrouvait à faire exploser ici et là les caves gobelines ?
« Tu as intérêt à me dire c’est quoi ce merdier Ben' » pesta-t-elle, alors que la porte allait bientôt exploser à son tour, à en juger par la vitesse à laquelle les équipes progressaient à l’extérieur.
NOTT TYRFING
Put me back together
Or separate the skin from bone
Put me back together
Or separate the skin from bone
INFOS
FICHE DE PERSO
J'avais baissé la tête, et je n'avais rien rajouter. Impassible je m'étais contenté de me concentrer sur ma respiration comme le recommandait le protocole en vigueur. Sans un mot, j'observais Nott jouait son petit numéro et Ereggog tombait dans sa mascarade. Parfois, je me demandai à quoi jouait le Ministère de la Magie Britannique. Pourquoi quelqu'un comme @Nott Tyrfing était affecté au Bureau des Aurors alors qu'elle avait largement toutes les capacités pour faire Langue-De-Plomb. Non, à la place, ils avaient décidé de recruter au plus proche. Prendre directement un Agent de Liaison des Gobelins, certainement pour le rendre plus authentique. Je fis une grimace, la douleur et la fatigue m'empêchait de parler correctement.
" Ah... " dis-je dans un petit sourire.
J'entendais les détonations des sorts des agents du Ministère qui étaient venu me chercher. Ma petite frimousse de sale môme réapparut et je retrouvais quelques couleurs avec l'espoir de rester en vie qui était revenu. Parce que... Là, j'avais vraiment douté. Mes yeux se levèrent vers Nott, et je me demandais encore si à chaque fois qu'elle était venu me sauver les miches, c'était mon département qui avait envoyé un ordre à son département. Ironique non, quand on savait que c'était majoritairement ces situations là qui nous avait rapproché... Quand Ereggog fut parti, je levais simplement la tête en fixant Nott.
" Je crois qu'effectivement, je te dois quelques explications. De toute façon, ma couverture est fichue. Et visiblement parce que le Département des Mystères est pas foutu de communiquer avec le Département de Justice Magique... "
En soit, elle n'avait absolument rien à faire ici. Ou alors elle n'était pas au courant et ils l'avaient envoyé comme éclaireur. Je serrai les dents, parce que j'en avais marre. Il y a quelques années, j'avais accepté la proposition du Ministère, non pas parce qu'ils avaient vu en moi la capacité d'être un espion en interne, mais simplement parce que je m'étais encore mis dans la merde. Globalement, si je devais tout expliquer à Nott, ça m'aurait pris des heures, et en plus cela aurait remis en cause toute notre relation amicale et... affective. Comment lui expliquait?
J'avais tellement utiliser mon rôle d'Agent de Liaison des Gobelins pour détourner de l'argent et magouiller qu'au final, le Ministère m'avait rattrapé. Et lieu de me virer ou de m'envoyer à Azkaban, un petit malin avait préféré utiliser le réseau complet que je m'étais fourni pour récolter les informations. J'étais passé sous le Département des Mystères. Et à partir de là, ça avait été l'engrenage. J'avais ensuite dû faire d'autres missions. Espionner mes collègues en internes, faire des comptes-rendus. Tout ça, pour éviter d'aller en taule ou de finir à la rue. Le Maillage était long et complexe a dénouer. Moi même, je me demandais encore comment j'avais fait pour en arriver dans une pareil situation.
Mais pour avoir discuter avec des collègues Langue-de-Plomb, c'était monnaie courante et cela faisait parti du métier. Pas vraiment savoir ce que l'on faisait, et pourquoi on le faisait. Juste exécuter un ordre. Aller d'un point A à un point B. C'était au dessus dans les bureaux de mes supérieurs, que les éléments se recoupaient.
D'ailleurs, je me doutais qu'en réalité, Nott avait une mission.
J'avais la mienne.
Nous ne comprenions pas pourquoi l'un et l'autre étaient présent, mais une tête à col blanc du Ministère, elle, savait parfaitement pourquoi nous étions là tous les deux. A m'en dégoûter de l'administration....
" Ma chérie, je suis plus vraiment Agent de Liaison des Gobelins... Mais ça, maintenant t'es assez maline pour le deviner. Notre histoire a commencé à merder à partir de là d'ailleurs, quand j'ai... "
"MAINS SUR LA TÊTE! CONTRE LE MUR ET BRAS EN L'AIR!"
Je roulais des yeux car je ne pouvais faire ni l'un ni l'autre. Les Tireurs d'Elite entrèrent, visage cagoulé et tout en noir comme d'habitude pour que l'on ne reconnaisse pas leurs identités. Ils me saisirent et m'allongèrent sans ménagement. Finalement, l'un d'eux avec une voix un peu brute déclara :
" Opération terminée, l'Agent Grimm est récupéré. "
***
Nous avions été mis dans une de ces salles un peu sordide du Département des Mystères. Une table, trois chaises et quatre murs sombres. C'était généralement une des salles d'interrogatoires, comme on pouvait aussi trouvé des semblables au département de Justice Magique. Nott avait été rapidement identifié, et les Tireurs d'Elites nous avait déposé dans cette salle sans plus d'explications. Bras croisés, j'attendais donc en observant Nott, le visage encore marqué des traitements qu'Eregog m'avait infligé.
" On dirait que tu peux décidément pas te passer de moi. " dis-je avec un sourire.
J'allais jouer la carte de la provocation et de l'humour. de toute façon c'était comme ça que je fonctionnais et c'était tout ce qu'il me restait. Bras croisés, ma chemise dégueulasse et déchirée par endroit, je la regardais quand même les yeux rieurs et espiègles.
" Tu dois te poser mille questions, mais on va dire que je suis pas en mesure de te répondre... "
J'avais pointé mon doigt sur ma langue et j'avais haussé les épaules. Avec un sourire désolé, je m'étais pris à m'attarder sur la contemplation de la femme en face de moi...
" Ceci dit, si j'avais su plus tôt que Miss Rackharrow c'était toi... J'aurai pas hésité à te..."
Mais je fus interrompu. Un Agent du Département des Mystères entra, dans son costume trois pièces noirs et impeccables. Il nous regarda alternativement, puis sans cérémonie, posa un dossier sur la table.
" Ok, Grimm. On va vous enlever le Maléfice de Langue-De-Plomb, pour que vous puissiez expliquer à Miss Tyrfing pourquoi vous étiez là bas. Et ce que vous êtes vraiment. Il semblerait que là-haut, on n'est encore pas communiqué et que deux missions se soient superposés. Bon, clairement, ça vient de cramer votre couverture. A partir de la semaine prochaine, on vous détache officiellement du Bureau des Gobelins, et vous serez affecté au Département des Mystères pour changer de missions. L'infiltration en interne, c'est terminé pour vous. "
Je me balançais sur les pieds arrière de ma chaise en roulant des yeux. Adieu mon petit travail de bureau sympa, où je devais juste compiler les données et les informations que j'avais sur les collègues du Département de Régulation des Créatures Magiques... On allait m'envoyer sur le terrain maintenant que ma couverture avait sauté... J'allais risquer ma putain de vie, à cause de deux débiles qui avaient pas su communiquer et échanger des informations. On appelait ça un couac administratif...
Je fis une horrible grimace, parce que de cette merde, j'allais devoir changer de métier. Risquer ma peau. Courir. Putain, mais j'étais pas fait pour ça moi...
" Ok... " dis-je simplement.
L'homme, Johny Levis, se leva et apposa sa baguette sur ma bouche. Il marmonna une parole, et une vive sensation de chaleur envahit ma bouche. L'instant suivant, il sortit de la poche intérieure une racine et me la tendit.
"Tenez. Mangez ça. Vous pouvez expliquer la situation à Miss Tyrfing, brièvement. Vous iriez ensuite chacun voir vos supérieurs pour qu'ils vous débrieffe sur ce qui vient de se passer. Vous vous serez en congés obligatoire pour une semaine, le temps que l'on décide de votre réaffectation. Soyez heureux Grimm, vous allez voir du paysage..."
Il n'ajouta rien, se contenta d'un hauchement de tête. Une fois devoir, je machonnais la racine et cette fois-ci je sentis une sensation glaciale dans ma bouche. Je fis une horrible grimace.
" Putain c'est dégueulasse... Alors... "
Je me tournais vers Nott, la gueule en coeur.
"Par où je commence ma chérie? "
Je savais que j'allais prendre un coup. Alors autant qu'il soit mérité. Bras écartés, je désignais mon visage.
" Vas-y, te prive pas. On devrait commencé par ça d'ailleurs... "
" Ah... " dis-je dans un petit sourire.
J'entendais les détonations des sorts des agents du Ministère qui étaient venu me chercher. Ma petite frimousse de sale môme réapparut et je retrouvais quelques couleurs avec l'espoir de rester en vie qui était revenu. Parce que... Là, j'avais vraiment douté. Mes yeux se levèrent vers Nott, et je me demandais encore si à chaque fois qu'elle était venu me sauver les miches, c'était mon département qui avait envoyé un ordre à son département. Ironique non, quand on savait que c'était majoritairement ces situations là qui nous avait rapproché... Quand Ereggog fut parti, je levais simplement la tête en fixant Nott.
" Je crois qu'effectivement, je te dois quelques explications. De toute façon, ma couverture est fichue. Et visiblement parce que le Département des Mystères est pas foutu de communiquer avec le Département de Justice Magique... "
En soit, elle n'avait absolument rien à faire ici. Ou alors elle n'était pas au courant et ils l'avaient envoyé comme éclaireur. Je serrai les dents, parce que j'en avais marre. Il y a quelques années, j'avais accepté la proposition du Ministère, non pas parce qu'ils avaient vu en moi la capacité d'être un espion en interne, mais simplement parce que je m'étais encore mis dans la merde. Globalement, si je devais tout expliquer à Nott, ça m'aurait pris des heures, et en plus cela aurait remis en cause toute notre relation amicale et... affective. Comment lui expliquait?
J'avais tellement utiliser mon rôle d'Agent de Liaison des Gobelins pour détourner de l'argent et magouiller qu'au final, le Ministère m'avait rattrapé. Et lieu de me virer ou de m'envoyer à Azkaban, un petit malin avait préféré utiliser le réseau complet que je m'étais fourni pour récolter les informations. J'étais passé sous le Département des Mystères. Et à partir de là, ça avait été l'engrenage. J'avais ensuite dû faire d'autres missions. Espionner mes collègues en internes, faire des comptes-rendus. Tout ça, pour éviter d'aller en taule ou de finir à la rue. Le Maillage était long et complexe a dénouer. Moi même, je me demandais encore comment j'avais fait pour en arriver dans une pareil situation.
Mais pour avoir discuter avec des collègues Langue-de-Plomb, c'était monnaie courante et cela faisait parti du métier. Pas vraiment savoir ce que l'on faisait, et pourquoi on le faisait. Juste exécuter un ordre. Aller d'un point A à un point B. C'était au dessus dans les bureaux de mes supérieurs, que les éléments se recoupaient.
D'ailleurs, je me doutais qu'en réalité, Nott avait une mission.
J'avais la mienne.
Nous ne comprenions pas pourquoi l'un et l'autre étaient présent, mais une tête à col blanc du Ministère, elle, savait parfaitement pourquoi nous étions là tous les deux. A m'en dégoûter de l'administration....
" Ma chérie, je suis plus vraiment Agent de Liaison des Gobelins... Mais ça, maintenant t'es assez maline pour le deviner. Notre histoire a commencé à merder à partir de là d'ailleurs, quand j'ai... "
"MAINS SUR LA TÊTE! CONTRE LE MUR ET BRAS EN L'AIR!"
Je roulais des yeux car je ne pouvais faire ni l'un ni l'autre. Les Tireurs d'Elite entrèrent, visage cagoulé et tout en noir comme d'habitude pour que l'on ne reconnaisse pas leurs identités. Ils me saisirent et m'allongèrent sans ménagement. Finalement, l'un d'eux avec une voix un peu brute déclara :
" Opération terminée, l'Agent Grimm est récupéré. "
***
Nous avions été mis dans une de ces salles un peu sordide du Département des Mystères. Une table, trois chaises et quatre murs sombres. C'était généralement une des salles d'interrogatoires, comme on pouvait aussi trouvé des semblables au département de Justice Magique. Nott avait été rapidement identifié, et les Tireurs d'Elites nous avait déposé dans cette salle sans plus d'explications. Bras croisés, j'attendais donc en observant Nott, le visage encore marqué des traitements qu'Eregog m'avait infligé.
" On dirait que tu peux décidément pas te passer de moi. " dis-je avec un sourire.
J'allais jouer la carte de la provocation et de l'humour. de toute façon c'était comme ça que je fonctionnais et c'était tout ce qu'il me restait. Bras croisés, ma chemise dégueulasse et déchirée par endroit, je la regardais quand même les yeux rieurs et espiègles.
" Tu dois te poser mille questions, mais on va dire que je suis pas en mesure de te répondre... "
J'avais pointé mon doigt sur ma langue et j'avais haussé les épaules. Avec un sourire désolé, je m'étais pris à m'attarder sur la contemplation de la femme en face de moi...
" Ceci dit, si j'avais su plus tôt que Miss Rackharrow c'était toi... J'aurai pas hésité à te..."
Mais je fus interrompu. Un Agent du Département des Mystères entra, dans son costume trois pièces noirs et impeccables. Il nous regarda alternativement, puis sans cérémonie, posa un dossier sur la table.
" Ok, Grimm. On va vous enlever le Maléfice de Langue-De-Plomb, pour que vous puissiez expliquer à Miss Tyrfing pourquoi vous étiez là bas. Et ce que vous êtes vraiment. Il semblerait que là-haut, on n'est encore pas communiqué et que deux missions se soient superposés. Bon, clairement, ça vient de cramer votre couverture. A partir de la semaine prochaine, on vous détache officiellement du Bureau des Gobelins, et vous serez affecté au Département des Mystères pour changer de missions. L'infiltration en interne, c'est terminé pour vous. "
Je me balançais sur les pieds arrière de ma chaise en roulant des yeux. Adieu mon petit travail de bureau sympa, où je devais juste compiler les données et les informations que j'avais sur les collègues du Département de Régulation des Créatures Magiques... On allait m'envoyer sur le terrain maintenant que ma couverture avait sauté... J'allais risquer ma putain de vie, à cause de deux débiles qui avaient pas su communiquer et échanger des informations. On appelait ça un couac administratif...
Je fis une horrible grimace, parce que de cette merde, j'allais devoir changer de métier. Risquer ma peau. Courir. Putain, mais j'étais pas fait pour ça moi...
" Ok... " dis-je simplement.
L'homme, Johny Levis, se leva et apposa sa baguette sur ma bouche. Il marmonna une parole, et une vive sensation de chaleur envahit ma bouche. L'instant suivant, il sortit de la poche intérieure une racine et me la tendit.
"Tenez. Mangez ça. Vous pouvez expliquer la situation à Miss Tyrfing, brièvement. Vous iriez ensuite chacun voir vos supérieurs pour qu'ils vous débrieffe sur ce qui vient de se passer. Vous vous serez en congés obligatoire pour une semaine, le temps que l'on décide de votre réaffectation. Soyez heureux Grimm, vous allez voir du paysage..."
Il n'ajouta rien, se contenta d'un hauchement de tête. Une fois devoir, je machonnais la racine et cette fois-ci je sentis une sensation glaciale dans ma bouche. Je fis une horrible grimace.
" Putain c'est dégueulasse... Alors... "
Je me tournais vers Nott, la gueule en coeur.
"Par où je commence ma chérie? "
Je savais que j'allais prendre un coup. Alors autant qu'il soit mérité. Bras écartés, je désignais mon visage.
" Vas-y, te prive pas. On devrait commencé par ça d'ailleurs... "
Ministère
Vous êtes Employé du Ministère
Administrateur
Expertise : Protego Duo !
Sortilège de Niv.7
INFOS
Messages : 259
Faceclaim : Noomi Rapace.
Sang : Sang-mêlé, issue de l'aristocratie magique norvégienne et suédoise.
Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
Côté Cœur : Grimm Dark.
Multis : Morana, James, Jack, Brynn, Maddox et Circé.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(0/0)
Education Magique (EM):
(0/0)
Potentiel Magique (PM):
(0/0)
Rigueur Magique (RM):
(0/0)
Expérience Magique (XM):
(0/0)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(0/0)
Education Magique (EM):
(0/0)
Potentiel Magique (PM):
(0/0)
Rigueur Magique (RM):
(0/0)
Expérience Magique (XM):
(0/0)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Elle fulminait, et pas qu’un peu. Les yeux de la métamorphomage le crucifiaient sur place et ses cheveux changeaient de couleur comme rarement, allant d’un noir au rouge sans jamais savoir sur laquelle des deux couleurs s’arrêtaient. Grimm était le seul à savoir lui faire virer les cheveux de couleur c’était vrai, mais ce soir, ce n’était pas à son avantage. Pas du tout. Serrant les dents pour ne pas avoir à aboyer sur lui, elle suivit d’un regard contrits les divers échanges, s’identifiant en grognant presque auprès des tireurs d’élite, avant de se retrouver de nouveau en face de lui. D’ordinaire, elle se serait mis à sourire aussitôt sa connerie sortie, se disant que finalement ça n’avait rien de grave, que ce n’était pas si grave, mais ce soir, si, c’était grave.
Grave parce qu’il avait menti, tout du long, il lui avait menti et il n’avait jamais tenté de le lui dire. Il lui avait reproché tellement de choses pour finalement en arriver là ? Ça la sidérait. Sa jambe tapait nerveusement sur le sol alors que bras croisé, elle le dardait d’un regard sévère.
Comme un félin à l’affût, la métamorphomage suivit Johny Levis du regard, qui se dirigea vers Ebenezer. Sa jambe frappait bientôt plus fort encore le sol, comme autant de coups de poing qu’elle ne pouvait guère donner à autre chose.
Finalement Nott se leva de sa chaise, suivant du regard Levis qui sortait de la petite salle d’interrogatoire pour les laisser en tête à tête. Au même moment, Ebenezer continuait la provocation. Le regard de Tyrfing tomba sur lui du coin de l’oeil. Ses cheveux virèrent au rouge feu alors que Grimm écartait les bras.
Ce fut la goutte d’eau de trop.
La chaise de Grimm fut balayée de pleine puissance par le pied de Nott. La douleur fut vive, pour elle comme pour lui, mais elle ne cilla pas, malgré le talon cassé de son ensemble et le bleu qui allait couvrir ce dernier.
Désormais au sol, et elle debout, elle le gratifia d’un regard terrible et méprisant à la fois, alors que ses cheveux reprenaient une jolie couleur brune.
« Je ne vais pas salir ma main sur toi », siffla-t-elle, « je ne devrais même pas m’énerver... », grogna-t-elle en tentant de retenir un nouveau coup. Avec ce type de talon, elle aurait bien pu lui faire un trou dans n’importe quelle partie molle de ce corps, et diable savait-elle qu’il y en avait chez Ebenezer Grimm.
Elle lui en voulait, non pas vraiment parce qu’il avait eu une couverture à une époque, mais parce que c’était lui qui lui avait donné le dossier, et aussi - surtout - parce qu’elle avait été à ça de le perdre. Si Ereggog avait été plus fin, si ç’avait été la véritable Rackharrow...
Nott leva la main pour se frotter l’arrête du nez, la pinçant entre son pouce et son index.
« Arrêtes avec ton ma chérie, je--j’ai juste envie de te casser les deux jambes et de te faire manger tes dent quand tu fais ça, Ben’. Surtout que je suis allée chez Tony et--tu sais quoi, je veux pas en parler. » Elle inspira profondément, avant de chasser doucement l’air de ses poumons. D’un air plus grave, elle le fixa : « J’ai pensé, vraiment pensé -- j’ai vraiment réfléchi à ce que j’allais devoir faire pour te garder en vie, Ben. »
Qu’aurait-elle été en mesure de faire pour lui exactement ? Ses yeux le balayèrent, alors qu’elle s’éloignait de lui, ne comprenant pas. Elle tentait de recoller les morceaux, de compléter le puzzle. Le dossier - c’était évident, il ne pouvait pas venir exclusivement du bureau de liaison. Il y avait eu autre chose, à un moment.
« Depuis quand ? » cingla-t-elle.
Avant, après son départ ? Après son retour ?
Y avait-il une bonne réponse ? Sans doute une moins douloureuse que l’autre.
« Le sceptre ? »
Est-ce que ça avait un lien ?
Et elle ?
Nott le fixa soudainement, piquée au vif. Le bout de ses cheveux vira à un bleu pâle alors qu’elle fronçait les sourcils. Si les départements étaient généralement en compétition, et selon les directeurs parfois même dans une rivalité sanglante, elle n’avait jamais imaginé une seule seconde être dans ce rapport là avec Ebenezer. Oui ils n’avaient pas toujours été le plus tendres, oui il y avait eu des hauts et des bas, mais si tout ça n’avait jamais été qu’un leurre ?
Est-ce qu’il avait été vraiment triste ou est-ce que tout ça n’avait jamais été que pour la manipuler ? Son retour en Angleterre était connu du Département de la Justice puisqu’on lui avait demandé de revenir. Peut-être le savait-il déjà à l’époque. Et peut-être que ce pseudo acte de mec étonné et blessé n’était que du vent ?
« Et moi ? »
Tony lui avait vendu aussitôt qu’elle avait passé la porte la présence de cette petite brune, courant janvier. Nott avait souri et haussait les épaules, prétextant que ça ne l’intéressait pas, que ce n’était plus ses affaires.
Mais ça piquait, quand même. Ça la piquait à vif, et ses cheveux virevoltaient d’un mauve pâle au bleu passé.
Pourquoi l’écoutait-elle au final, puisqu’il n’avait jamais fait que mentir ?
NOTT TYRFING
Put me back together
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INFOS
FICHE DE PERSO
Et voilà. Comment, encore une fois, j'avais tout fait pour faire échoué quelque chose dans ma vie. Ils se comptaient à la pelle. Mes études, ma famille, Esperanza, mon métier d'Agent des Gobelins, et bien évidemment Nott. Et ça, ce n'était que mes faits d'armes les plus marquants. Brillant, je montais toujours de grands projets de vie, j'étais toujours dans une phase de construction superbe. Puis, je faisais tout pour que ce que j'avais construit se pète la gueule. Un peu comme moi à présent. La douleur me fit gémir. Aussi bien la douleur physique que la douleur affective et morale. Mais... Je l'avais bien cherché? Puisque je créais toujours mes propres démons.
" Tu veux dire, me garder en vie? Ou me garder dans ta vie? "
Ce fut la seule réponse qu'elle eut. Je m'agrippais alors faiblement à la table en acier inoxydable, pour me redresser de toute ma hauteur. J'étais l'homme le plus grand de la famille Grimm, car d'ordinaire, ils avaient tendance à faire de petits rejetons. Mes yeux se plissèrent sous la douleur et je me massais l'épaule. Dans un soupire, je répliquais :
" Oh, et les pizzas sont toujours aussi bonnes chez Tony? " demandais-je d'un ton cassant et sarcastique.
Je regardais autour de nous. Personne ne venait. Ils attendaient que je lui donne les informations nécessaire, en tant que Cheffe du Bureau des Aurors. Et ca me faisait bien chier. Les dents serrées, la mâchoire contractée, je commençais un peu à m'agacer.
" T'en fais une affaire personnelle maintenant? "
Je fermais les yeux, et je baissais la tête dans un très long soupire bruyant. Il fallait que je me calme et je réponde à ses questions. Déjà et surtout, parce que le Ministère l'avait exigé, mais qu'en plus je lui devais ça. Elle, elle n'avait jamais pris le temps de m'expliquer sa longue infiltration.
" Depuis ton départ. Tu me connais, quand je perds un truc, ou qu'on m'abandonne j'ai tendance à tout détruire dans ma vie. Bah ça a été le cas. Je sortais tous les soirs, je buvais beaucoup, je jouais à des jeux d'argents. Je gagnais, mais je perdais beaucoup... "
L'espace d'un instant j'eus un frisson. Les cartes me manquaient tellement. L'adrénaline de voir le jeu se passait sous mes yeux pour savoir si j'avais gagné ou perdu. Lire dans les autres pour anticiper leurs actions... Ca m'avait beaucoup aidé pour devenir Langue-de-Plomb.
" Bref, un soir je suis aller un peu trop loin. J'ai misé beaucoup, et avec des Gobelins. Les Taxidermistes du Marché au Troll, tu dois connaître... "
C'était un petit groupe de Gobelin mauvais et vraiment cruels, qui avait pour réputation d'empailler leurs victimes et de les exposer comme trophées.
" Du coup, je me suis endetté, et j'ai compromis grandement le Ministère sur deux affaires en cours. L'une concernant le bureau de liaison des Gobelins et l'autre... Le service des renseignements... "
J'avais les mains levés, comme pour... dire que j'étais innocent? Ou comme pour essayer d'apaiser la situation, alors que rien n'allait plus vraiment. Avec un soupire, j'enchaînais.
" Et tu me connais, ya que dans la merde la plus totale que je suis efficace, parce que je gère l'urgence comme personne, surtout pour sauver ma peau. Du coup, j'ai relié les deux affaires et j'ai fait un peu de zèle. J'ai continué à faire croire que j'étais vraiment véreux en donnant des informations aux Taxidermistes. Mais parallèlement, je fournissais copieusement le Ministère. Résultat, pour la faire courte, 4 mois plus tard on avait assez de preuve pour arrêter ce groupe de Gobelin. Ils ont trouvé que je faisais du bon boulot, et ils m'ont transféré secrètement au Département des Mystères, service des renseignements..."
Je n'allais pas lui dire que je faisais parti des renseignements Intérieurs. C'est à dire qui était sensé surveiller et trouver les taupes au sein du Ministère. De toute façon, maintenant que c'était cramer j'étais bon pour soit : le maléfice d'amnésie et direction la vie normale, soit les renseignements extérieurs... J'allais devoir beaucoup courir et j'en avais déjà des crises d’urticaires. Fini les petits cafés à la machine à café...
" Le Sceptre, c'est une de mes affaires. J'étais en train d'enquêter sur qui nous avait trahi au sein du Ministère, quand ce petit merdeux de Gobelinard m'est tombé dessus pour un regard de travers... "
En fait, j'avais juste tricher aux jeux. Et ces foutus Gobelins étaient intransigeants avec ça, puisque eux, ne trichaient jamais. L'erreur avait été là. Mais aussi, qu'un agent de la Justice Magique soit aussi sur le coup... ca m'agaçait. Ce foutu département de Justice Magique travaillait vraiment que pour eux.
" Et toi quoi? Tu veux que je te dise quoi? Je t'ai dit que tout ça c'était enchaîné avec ton départ. J'ai toujours été honnête avec toi. J'ai juste peut être pas été assez malin pour te dire que je t'aimais alors que c'était le cas et que j'aurai du avoir le courage de te le dire. Mais j'avais tellement peur que tu te casses sans rien dire que... Oh attends ! Mais j'ai pas eu besoin de ça pour que tu te barres c'est vrai! "
Et voilà comment une affaire professionnelle devenait une affaire personnelle. Puis, fatalement et beaucoup moins ironiquement, les yeux toujours dans les yeux je terminais mes explications par :
" Les Langue-de-Plomb ne peuvent pas parler. Et tu faisais parti des personnes que je devais surveiller. Tu le dis toi même, le boulot c'est le boulot non? "
J'avais lâché ça comme ça. Je levais les yeux au ciel. J'avais pensé que tout ça, cette souffrance mutuelle qui déchaînaient tant nos passions c'était terminé. Et bien... Visiblement, non. A croire qu'on était fait pour ça elle et moi.
" Tu veux dire, me garder en vie? Ou me garder dans ta vie? "
Ce fut la seule réponse qu'elle eut. Je m'agrippais alors faiblement à la table en acier inoxydable, pour me redresser de toute ma hauteur. J'étais l'homme le plus grand de la famille Grimm, car d'ordinaire, ils avaient tendance à faire de petits rejetons. Mes yeux se plissèrent sous la douleur et je me massais l'épaule. Dans un soupire, je répliquais :
" Oh, et les pizzas sont toujours aussi bonnes chez Tony? " demandais-je d'un ton cassant et sarcastique.
Je regardais autour de nous. Personne ne venait. Ils attendaient que je lui donne les informations nécessaire, en tant que Cheffe du Bureau des Aurors. Et ca me faisait bien chier. Les dents serrées, la mâchoire contractée, je commençais un peu à m'agacer.
" T'en fais une affaire personnelle maintenant? "
Je fermais les yeux, et je baissais la tête dans un très long soupire bruyant. Il fallait que je me calme et je réponde à ses questions. Déjà et surtout, parce que le Ministère l'avait exigé, mais qu'en plus je lui devais ça. Elle, elle n'avait jamais pris le temps de m'expliquer sa longue infiltration.
" Depuis ton départ. Tu me connais, quand je perds un truc, ou qu'on m'abandonne j'ai tendance à tout détruire dans ma vie. Bah ça a été le cas. Je sortais tous les soirs, je buvais beaucoup, je jouais à des jeux d'argents. Je gagnais, mais je perdais beaucoup... "
L'espace d'un instant j'eus un frisson. Les cartes me manquaient tellement. L'adrénaline de voir le jeu se passait sous mes yeux pour savoir si j'avais gagné ou perdu. Lire dans les autres pour anticiper leurs actions... Ca m'avait beaucoup aidé pour devenir Langue-de-Plomb.
" Bref, un soir je suis aller un peu trop loin. J'ai misé beaucoup, et avec des Gobelins. Les Taxidermistes du Marché au Troll, tu dois connaître... "
C'était un petit groupe de Gobelin mauvais et vraiment cruels, qui avait pour réputation d'empailler leurs victimes et de les exposer comme trophées.
" Du coup, je me suis endetté, et j'ai compromis grandement le Ministère sur deux affaires en cours. L'une concernant le bureau de liaison des Gobelins et l'autre... Le service des renseignements... "
J'avais les mains levés, comme pour... dire que j'étais innocent? Ou comme pour essayer d'apaiser la situation, alors que rien n'allait plus vraiment. Avec un soupire, j'enchaînais.
" Et tu me connais, ya que dans la merde la plus totale que je suis efficace, parce que je gère l'urgence comme personne, surtout pour sauver ma peau. Du coup, j'ai relié les deux affaires et j'ai fait un peu de zèle. J'ai continué à faire croire que j'étais vraiment véreux en donnant des informations aux Taxidermistes. Mais parallèlement, je fournissais copieusement le Ministère. Résultat, pour la faire courte, 4 mois plus tard on avait assez de preuve pour arrêter ce groupe de Gobelin. Ils ont trouvé que je faisais du bon boulot, et ils m'ont transféré secrètement au Département des Mystères, service des renseignements..."
Je n'allais pas lui dire que je faisais parti des renseignements Intérieurs. C'est à dire qui était sensé surveiller et trouver les taupes au sein du Ministère. De toute façon, maintenant que c'était cramer j'étais bon pour soit : le maléfice d'amnésie et direction la vie normale, soit les renseignements extérieurs... J'allais devoir beaucoup courir et j'en avais déjà des crises d’urticaires. Fini les petits cafés à la machine à café...
" Le Sceptre, c'est une de mes affaires. J'étais en train d'enquêter sur qui nous avait trahi au sein du Ministère, quand ce petit merdeux de Gobelinard m'est tombé dessus pour un regard de travers... "
En fait, j'avais juste tricher aux jeux. Et ces foutus Gobelins étaient intransigeants avec ça, puisque eux, ne trichaient jamais. L'erreur avait été là. Mais aussi, qu'un agent de la Justice Magique soit aussi sur le coup... ca m'agaçait. Ce foutu département de Justice Magique travaillait vraiment que pour eux.
" Et toi quoi? Tu veux que je te dise quoi? Je t'ai dit que tout ça c'était enchaîné avec ton départ. J'ai toujours été honnête avec toi. J'ai juste peut être pas été assez malin pour te dire que je t'aimais alors que c'était le cas et que j'aurai du avoir le courage de te le dire. Mais j'avais tellement peur que tu te casses sans rien dire que... Oh attends ! Mais j'ai pas eu besoin de ça pour que tu te barres c'est vrai! "
Et voilà comment une affaire professionnelle devenait une affaire personnelle. Puis, fatalement et beaucoup moins ironiquement, les yeux toujours dans les yeux je terminais mes explications par :
" Les Langue-de-Plomb ne peuvent pas parler. Et tu faisais parti des personnes que je devais surveiller. Tu le dis toi même, le boulot c'est le boulot non? "
J'avais lâché ça comme ça. Je levais les yeux au ciel. J'avais pensé que tout ça, cette souffrance mutuelle qui déchaînaient tant nos passions c'était terminé. Et bien... Visiblement, non. A croire qu'on était fait pour ça elle et moi.
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Sang : Sang-mêlé, issue de l'aristocratie magique norvégienne et suédoise.
Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
Côté Cœur : Grimm Dark.
Multis : Morana, James, Jack, Brynn, Maddox et Circé.
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(0/0)
Education Magique (EM):
(0/0)
Potentiel Magique (PM):
(0/0)
Rigueur Magique (RM):
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Expérience Magique (XM):
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Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
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Une affaire personnelle.
Nott releva sur Ebenezer un regard touché, mais plus dur que la pierre. Elle avait oublié qu’il pouvait être un bel enfoiré quand il ne voulait simplement pas lâcher le morceau, et combien parfois, il ne valait pas la peine de la moitié de ses efforts. Elle avait simplement envie de lui crier que s’il était mort là-bas, ça n’aurait rien changé, parce que pour le bien de sa mission, elle aurait choisi de lui ouvrir le bide et de dévorer son foie si ç’avait pu faire bander un peu plus fort l’horrible gobelinard. Ça n’était pas vrai, mais ça faisait toujours moins mal que de s’avouer qu’elle se sentait flouée. Qu’elle sentait qu’elle n’avait pas la meilleure main, et qu’Ebenezer venait de la pousser à un tapis sans équivoque.
Elle ravala sa salive, et alors bien droite dans ses bottes, elle le jaugea d’un regard terrible alors qu’il déballait tout ce qu’il avait à dire à la Cheffe du Bureau des Aurors. Tout ce qu’on lui obligeait à dire, parce que connaissant le Grimm, s’il avait pu s’en passer, il s’en serait bien gardé - comme il avait dû le faire pendant des mois, voir des années.
Ses poings se serrèrent, alors qu’elle l’imaginait sans mal accroché à ses jeux, à sa roulette, à ses cartes, les mains tremblantes d’envie, la gorge sèche mais la langue fébrile à l’idée de se refaire. Soudainement, elle avait presque l’impression que c’était de sa faute. Comme si, pensa-t-elle, comme si ç’aurait changé quelque chose si elle était restée.
L’oeil de Nott ne cilla pas, pas à une seule de ses hésitations, pas une seule de ses pitreries. Les mains levés, il lui inspirait seulement un mépris silencieux. En boucle, dans son crâne, passait la chanson « une affaire personnelle », et alors Tyrfing s’accrochait à ce que son crâne lui hurlait dans le creux de l’oreille. Les faits, seulement les faits. Et les faits n’étaient pas du côté d’Ebenezer, parce que même s’il se sentait innocent, l’était-il ? Il s’était précipité lui-même dans sa situation. Des mains faites pour l’or, couvertes de merde. Le service de renseignement n’était pas franchement la carrière dans laquelle elle l’imaginait s’épanouir, mais après tout, il l’avait surprise plus d’une fois - parfois par ses bons côtés, et elle-même s’était laissée croire qu’il y avait de l’espoir, quand enfin il n’y avait rien, que les mauvaises surprises, les mauvais payeurs, les mauvais appels...
« ...un regard de travers, ou une carte dans ta manche, mh ? » siffla-t-elle difficilement entre ses dents, comme crachant difficilement les quelques mots après avoir été silencieuse tout du long.
Nott se passa une main sur le visage alors qu’il recommençait à déblatérer. Elle leva les yeux au ciel en entendant dire que tout c’était enchaîné après son départ. De nouveau, c’était plus simple de mettre la faute sur les autres. Ce n’était pas de la faute d’un grand garçon comme lui s’il s’était compromis deux fois, c’était forcément de celle de la vilaine petite copine qui lui avait seulement demandé d’arrêter de jouer avant que l’argent ne lui brûle les doigts.
Force était de constater qu’en plus d’être franchement de mauvaise fois, Ebenezer Grimm était bouché. Elle souffla par le nez alors qu’il lui soufflait le chaud puis le froid, se parant derrière le masque de l’amant déçu, de l’amoureux laissé derrière. Elle aurait pu lui dire qu’il n’avait pas vraiment cherché à l’arrêter, pas plus qu’il n’avait vraiment cherché à la trouver.
Affaire personnelle, pensa-t-elle de nouveau, comme entendant au loin sa petite voix qu’elle imaginait nasillarde pour l’occasion, ou tout du moins terriblement moqueuse.
En revanche, son regard se fit plus perçant alors qu’il lui avouait qu’il la surveillait - elle.
Elle, la nouvelle Cheffe du Bureau des Aurors.
Nott passa un regard sur les visages des hommes qui attendaient depuis le début dans la petite salle. Si c’était le cas, @Gwenvael Pendragon allait en entendre parler et pas qu’un peu. Elle allait se faire un plaisir de tartiner ça bien comme il fallait, et si ça lui permettait de faire de la vie d’Ebenezer Grimm un enfer au passage, elle n’allait certainement pas s’en priver - pas après ça. Pas après tout ça.
« Me surveiller... Je vois » commenta-t-elle, dans une dignité froide, choisissant de se détacher de tout ça.
Tout ça, ce n’était que pour le travail.
L’appartement, le besoin soudain de se rapprocher de nouveau alors qu’il était soi-disant le coeur en miettes, et finalement Tony lui annonçait qu’il en voyait une autre... Tout ça, ça n’avait pas de sens, si ce n’était qu’il ne l’avait jamais vu que comme une personne à surveiller de plus.
Il avait peut-être raison finalement. Si tout ça n’était que pour le travail, peut-être qu’elle était la seule à en faire une affaire personnelle ? Il en avait une plus jeune, une plus jolie, et elle, elle n’était jamais qu’un nom de plus à surveiller. Et puis, elle imaginait bien qu’il y avait vu une revanche à prendre. Ebenezer n’était pas exactement un revanchard, mais sur ça, elle ne doutait pas qu’il aurait pu sortir un peu de ses habitudes. S’il pouvait lui rendre ce qu’elle lui avait fait subir... Non, c’était certain, il n’avait pas dû hésité ou rechigné à l’affaire.
Un nom de plus.
« C’était ton travail » lâcha-t-elle, de ce même timbre monocorde.
Le ton placide n’était pas exactement une bonne nouvelle - Nott était de ces femmes explosives, toujours dans la fureur, dans l’exclamation. Elle semblait touchée pour quiconque la connaissait bien, mais ce n’était pas ce qu’elle voulait laisser voir aux autres Langues-de-plomb présents dans la pièce. Elle détourna le regard, conservant toute sa superbe.
« Dans ce cas, bon travail agent. Mission réussie. J’imagine que tu as tout ce qu’il te faut maintenant ? » Elle eut un sourire pincé, narquois, venant lui tapoter l’épaule d’une main molle, avant de se racler la gorge : « Je veux ton rapport dans le bureau de Gwenvael dès que possible. Le département de la Justice va bien évidemment avoir un petit mot à dire dans cette affaire. Je t’enverrais @Nathaniel Seymour pour qu’il récupère les scellés que l’on risque de faire rapatrier de notre côté. »
Elle étouffait et ne voulait plus qu’une seule chose, partir.
« Sur ce, si vous n’attendez rien de moi... »
Tyrfing jeta un regard aux quelques gorilles qui étaient là, leur faisant un petit signe de la main pour demander de sortir.
Comme il n’était pas question pour le Département des Mystères de la tenir, on lui ouvrit la porte et elle s’engouffra aussitôt par cette dernière, ses cheveux virant à un noir corbeau. L’air fermé, Nott avala la distance dans le couloir, avant de s’arrêter juste devant les portes de l’ascenseur.
Elle fixa les portes fermées de l’ascenseur, amère.
Nott releva sur Ebenezer un regard touché, mais plus dur que la pierre. Elle avait oublié qu’il pouvait être un bel enfoiré quand il ne voulait simplement pas lâcher le morceau, et combien parfois, il ne valait pas la peine de la moitié de ses efforts. Elle avait simplement envie de lui crier que s’il était mort là-bas, ça n’aurait rien changé, parce que pour le bien de sa mission, elle aurait choisi de lui ouvrir le bide et de dévorer son foie si ç’avait pu faire bander un peu plus fort l’horrible gobelinard. Ça n’était pas vrai, mais ça faisait toujours moins mal que de s’avouer qu’elle se sentait flouée. Qu’elle sentait qu’elle n’avait pas la meilleure main, et qu’Ebenezer venait de la pousser à un tapis sans équivoque.
Elle ravala sa salive, et alors bien droite dans ses bottes, elle le jaugea d’un regard terrible alors qu’il déballait tout ce qu’il avait à dire à la Cheffe du Bureau des Aurors. Tout ce qu’on lui obligeait à dire, parce que connaissant le Grimm, s’il avait pu s’en passer, il s’en serait bien gardé - comme il avait dû le faire pendant des mois, voir des années.
Ses poings se serrèrent, alors qu’elle l’imaginait sans mal accroché à ses jeux, à sa roulette, à ses cartes, les mains tremblantes d’envie, la gorge sèche mais la langue fébrile à l’idée de se refaire. Soudainement, elle avait presque l’impression que c’était de sa faute. Comme si, pensa-t-elle, comme si ç’aurait changé quelque chose si elle était restée.
L’oeil de Nott ne cilla pas, pas à une seule de ses hésitations, pas une seule de ses pitreries. Les mains levés, il lui inspirait seulement un mépris silencieux. En boucle, dans son crâne, passait la chanson « une affaire personnelle », et alors Tyrfing s’accrochait à ce que son crâne lui hurlait dans le creux de l’oreille. Les faits, seulement les faits. Et les faits n’étaient pas du côté d’Ebenezer, parce que même s’il se sentait innocent, l’était-il ? Il s’était précipité lui-même dans sa situation. Des mains faites pour l’or, couvertes de merde. Le service de renseignement n’était pas franchement la carrière dans laquelle elle l’imaginait s’épanouir, mais après tout, il l’avait surprise plus d’une fois - parfois par ses bons côtés, et elle-même s’était laissée croire qu’il y avait de l’espoir, quand enfin il n’y avait rien, que les mauvaises surprises, les mauvais payeurs, les mauvais appels...
« ...un regard de travers, ou une carte dans ta manche, mh ? » siffla-t-elle difficilement entre ses dents, comme crachant difficilement les quelques mots après avoir été silencieuse tout du long.
Nott se passa une main sur le visage alors qu’il recommençait à déblatérer. Elle leva les yeux au ciel en entendant dire que tout c’était enchaîné après son départ. De nouveau, c’était plus simple de mettre la faute sur les autres. Ce n’était pas de la faute d’un grand garçon comme lui s’il s’était compromis deux fois, c’était forcément de celle de la vilaine petite copine qui lui avait seulement demandé d’arrêter de jouer avant que l’argent ne lui brûle les doigts.
Force était de constater qu’en plus d’être franchement de mauvaise fois, Ebenezer Grimm était bouché. Elle souffla par le nez alors qu’il lui soufflait le chaud puis le froid, se parant derrière le masque de l’amant déçu, de l’amoureux laissé derrière. Elle aurait pu lui dire qu’il n’avait pas vraiment cherché à l’arrêter, pas plus qu’il n’avait vraiment cherché à la trouver.
Affaire personnelle, pensa-t-elle de nouveau, comme entendant au loin sa petite voix qu’elle imaginait nasillarde pour l’occasion, ou tout du moins terriblement moqueuse.
En revanche, son regard se fit plus perçant alors qu’il lui avouait qu’il la surveillait - elle.
Elle, la nouvelle Cheffe du Bureau des Aurors.
Nott passa un regard sur les visages des hommes qui attendaient depuis le début dans la petite salle. Si c’était le cas, @Gwenvael Pendragon allait en entendre parler et pas qu’un peu. Elle allait se faire un plaisir de tartiner ça bien comme il fallait, et si ça lui permettait de faire de la vie d’Ebenezer Grimm un enfer au passage, elle n’allait certainement pas s’en priver - pas après ça. Pas après tout ça.
« Me surveiller... Je vois » commenta-t-elle, dans une dignité froide, choisissant de se détacher de tout ça.
Tout ça, ce n’était que pour le travail.
L’appartement, le besoin soudain de se rapprocher de nouveau alors qu’il était soi-disant le coeur en miettes, et finalement Tony lui annonçait qu’il en voyait une autre... Tout ça, ça n’avait pas de sens, si ce n’était qu’il ne l’avait jamais vu que comme une personne à surveiller de plus.
Il avait peut-être raison finalement. Si tout ça n’était que pour le travail, peut-être qu’elle était la seule à en faire une affaire personnelle ? Il en avait une plus jeune, une plus jolie, et elle, elle n’était jamais qu’un nom de plus à surveiller. Et puis, elle imaginait bien qu’il y avait vu une revanche à prendre. Ebenezer n’était pas exactement un revanchard, mais sur ça, elle ne doutait pas qu’il aurait pu sortir un peu de ses habitudes. S’il pouvait lui rendre ce qu’elle lui avait fait subir... Non, c’était certain, il n’avait pas dû hésité ou rechigné à l’affaire.
Un nom de plus.
« C’était ton travail » lâcha-t-elle, de ce même timbre monocorde.
Le ton placide n’était pas exactement une bonne nouvelle - Nott était de ces femmes explosives, toujours dans la fureur, dans l’exclamation. Elle semblait touchée pour quiconque la connaissait bien, mais ce n’était pas ce qu’elle voulait laisser voir aux autres Langues-de-plomb présents dans la pièce. Elle détourna le regard, conservant toute sa superbe.
« Dans ce cas, bon travail agent. Mission réussie. J’imagine que tu as tout ce qu’il te faut maintenant ? » Elle eut un sourire pincé, narquois, venant lui tapoter l’épaule d’une main molle, avant de se racler la gorge : « Je veux ton rapport dans le bureau de Gwenvael dès que possible. Le département de la Justice va bien évidemment avoir un petit mot à dire dans cette affaire. Je t’enverrais @Nathaniel Seymour pour qu’il récupère les scellés que l’on risque de faire rapatrier de notre côté. »
Elle étouffait et ne voulait plus qu’une seule chose, partir.
« Sur ce, si vous n’attendez rien de moi... »
Tyrfing jeta un regard aux quelques gorilles qui étaient là, leur faisant un petit signe de la main pour demander de sortir.
Comme il n’était pas question pour le Département des Mystères de la tenir, on lui ouvrit la porte et elle s’engouffra aussitôt par cette dernière, ses cheveux virant à un noir corbeau. L’air fermé, Nott avala la distance dans le couloir, avant de s’arrêter juste devant les portes de l’ascenseur.
Elle fixa les portes fermées de l’ascenseur, amère.
NOTT TYRFING
Put me back together
Or separate the skin from bone
Put me back together
Or separate the skin from bone
INFOS
FICHE DE PERSO
Je l'écoutais sans dire un mot, le visage impassible. Je sentais bien que la déception et le dégoût dans sa voix. Mais en même temps, je n'avais pas eu le choix. J'avais sauvé ma peau, comme à chaque fois. Sans rien dire d'avantage, je la laissais parler et agir avec le masque du Cheffe du Bureau des Aurors. Je ne fis que hocher la tête quand elle parla du dossier à mettre sur le bureau du Directeur de la Justice Magique. Elle se leva et les Langue-de-Plomb la laissèrent filer. Je restais un long moment sans un mot, dans le silence le plus complet.
Soudain, je me levais pour aller la rejoindre, mais un des Langues de Plomb me barra le passage.
" Fais attention à ce que tu pourrais lui dire, Grimm. "
Je fronçais les sourcils et d'un air menaçant je déclarai :
" Et toi fais attention à ton bras. "
Il eut quand même la présence d'esprit de l'enlever. Alors, je me dirigeais en courant vers la silhouette de Nott qui attendait, bras croisés devant l'ascenseur. Les portes de ce dernier s'ouvrirent et elle rentra à l'intérieure. Sans prévenir et pour aller bien plus vite, je transplanais à l'intérieur de ce dernier avec elle, alors que les portes se refermaient sur nous.
" Ecoute moi Nott... "
Nous étions tous les deux dans un espace clos et... ca ne présageait rien de bon. Je savais que j'aurai du laisser sa colère s'éteindre avant de lui parler, mais... il valait mieux terminer cette histoire tout de suite avant que ça ne fasse trop de rancoeur. C'était à double-tranchant.
" Je suis désolé. J'ai vraiment pas eu le choix, c'était ça ou j'étais viré. Et en plus, c'était une opportunité de carrière, j'allais pas passer ma vie à parler avec les Gobelins... Mais je te jure que tout ce qui s'est passé entre nous... C'était sincère. "
J'avalais avec difficulté. Perdu pour perdu autant tout débaler.
" Et faut bien séparer les deux. Au départ tu m'as cruellement manqué, puis j'ai compris que je devais apprendre à faire ma vie sans toi. C'était plus dur que je le croyais... Et j'ai du faire des choix pour avancer. Aujourd'hui je sais que c'est foutu, et qu'on a aucun avenir, surtout après ce qui vient de se passer. Mais... j'en prends toute la responsabilité. C'est entièrement ma faute. Te dire que c'était ton absence la cause de tout ça, c'était complètement idiot. Je suis pas capable de garder quelqu'un sans la faire souffrir et sans faire de connerie. Je... j'ai juste pas été à la hauteur comme d'hab. Mais, je te jure, je regrette rien des moments que j'ai passé avec toi. Et s'il fallait recommencer toutes ces conneries pour revivre ce que j'ai passé avec toi, alors je le ferai sans hésiter. "
Je la regardais avec intensité. J'allais certainement me faire frapper à un endroit du corps, aussi je commençais déjà à m'habituer à la douleur. L'ascenseur arriva enfin et je baissais un peu la tête.
" Parfois j'oublie que t'es plus sensible que tu le laisses paraître... et.. pardonne moi, vraiment. "
J'étais vraiment ridicule, à me répandre en excuse devant elle, mais j'en avais vraiment rien à foutre/ Tout ce que je voulais c'est qu'elle soit heureuse et qu'elle me pardonne, un jour. Je soupirai, évacuant par ce geste toute la frustration et les regrets que j'avais accumulé dans cette affaire.
" C'était pas si simple. Mais j'ai pas fait les bons choix. "
Soudain, je me levais pour aller la rejoindre, mais un des Langues de Plomb me barra le passage.
" Fais attention à ce que tu pourrais lui dire, Grimm. "
Je fronçais les sourcils et d'un air menaçant je déclarai :
" Et toi fais attention à ton bras. "
Il eut quand même la présence d'esprit de l'enlever. Alors, je me dirigeais en courant vers la silhouette de Nott qui attendait, bras croisés devant l'ascenseur. Les portes de ce dernier s'ouvrirent et elle rentra à l'intérieure. Sans prévenir et pour aller bien plus vite, je transplanais à l'intérieur de ce dernier avec elle, alors que les portes se refermaient sur nous.
" Ecoute moi Nott... "
Nous étions tous les deux dans un espace clos et... ca ne présageait rien de bon. Je savais que j'aurai du laisser sa colère s'éteindre avant de lui parler, mais... il valait mieux terminer cette histoire tout de suite avant que ça ne fasse trop de rancoeur. C'était à double-tranchant.
" Je suis désolé. J'ai vraiment pas eu le choix, c'était ça ou j'étais viré. Et en plus, c'était une opportunité de carrière, j'allais pas passer ma vie à parler avec les Gobelins... Mais je te jure que tout ce qui s'est passé entre nous... C'était sincère. "
J'avalais avec difficulté. Perdu pour perdu autant tout débaler.
" Et faut bien séparer les deux. Au départ tu m'as cruellement manqué, puis j'ai compris que je devais apprendre à faire ma vie sans toi. C'était plus dur que je le croyais... Et j'ai du faire des choix pour avancer. Aujourd'hui je sais que c'est foutu, et qu'on a aucun avenir, surtout après ce qui vient de se passer. Mais... j'en prends toute la responsabilité. C'est entièrement ma faute. Te dire que c'était ton absence la cause de tout ça, c'était complètement idiot. Je suis pas capable de garder quelqu'un sans la faire souffrir et sans faire de connerie. Je... j'ai juste pas été à la hauteur comme d'hab. Mais, je te jure, je regrette rien des moments que j'ai passé avec toi. Et s'il fallait recommencer toutes ces conneries pour revivre ce que j'ai passé avec toi, alors je le ferai sans hésiter. "
Je la regardais avec intensité. J'allais certainement me faire frapper à un endroit du corps, aussi je commençais déjà à m'habituer à la douleur. L'ascenseur arriva enfin et je baissais un peu la tête.
" Parfois j'oublie que t'es plus sensible que tu le laisses paraître... et.. pardonne moi, vraiment. "
J'étais vraiment ridicule, à me répandre en excuse devant elle, mais j'en avais vraiment rien à foutre/ Tout ce que je voulais c'est qu'elle soit heureuse et qu'elle me pardonne, un jour. Je soupirai, évacuant par ce geste toute la frustration et les regrets que j'avais accumulé dans cette affaire.
" C'était pas si simple. Mais j'ai pas fait les bons choix. "
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Particularités : Métamorphomage, appelée Voleuse-de-peau dans son pays, ce qui est vu comme quelque chose de profondément sombre.
Profession : Cheffe du bureau des Aurors.
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Le transplanage d’Ebenezer Grimm ne lui fit aucun effet, sauf peut-être de hausser davantage sa jauge d’agacement qu’elle finirait peut-être bien par déverser sur cette pauvre @Sigrid Haukland, alors qu’elle repoussait toujours, de jour en jour, sa date de remise sur le terrain.
Les bras toujours fermement clos, Nott écouta d’une oreille peu attentive - du moins en apparence - ce que le pauvre Grimm avait à dire. C’est que le dragon en elle avait besoin d’être apaisé et caressé dans le sens du poil, mais elle savait aussi, avec toute la sagesse que lui offrait son expérience et sa carrière, que c’était fini.
Mort et enterré.
Grimm tentait seulement de faire en sorte que ça ne soit pas qu’une bête hache de guerre de plus dans le champs miné qu’était sa vie. Le visage froid de Nott se défroissa doucement, mais elle ne le regarda pas. La première pensée qui lui vint, c’était plutôt et si j’avais été plus sympa à mon retour ?, et il fallait bien constater que c’était elle des deux qui était dans une belle merde sentimentale. Lui devait déjà s’imaginer marié et père de deux gosses avec sa petite iranienne.
Mais en même temps, n’était-ce pas ce qu’elle avait toujours espéré pour lui ?
Nott ne releva pas la tête, elle attendit qu’il ait fini, touchée davantage par le fait qu’il le lui dise enfin, parce qu’il fallait bien avouer que tout ça, lui comme elle le savait, ou s’en doutait. Y avait toujours eu ce doute. Le jour de son départ pour la Norvège, elle avait eu un doute, une vraie trouille de faire une connerie.
C’en avait été une, avec le recul. Mais on ne refait pas le passé ? Et ce n’était pas le genre de Nott de ruminer ce qui aurait pu être, du moins, pas très longtemps.
« J’ai jamais été très fan des grands discours, et encore moins des adieux... »
Elle inspira profondément, alors que le bout de ses mèches de cheveux noirs de jais devenait petit à petit rose, s’illuminant sans qu’elle ne cherche à l’étouffer. Ebenezer Grimm lui avait plu, elle l’avait choisi. Maintenant il fallait s’en séparer, une bonne fois pour de bon.
« Je t’ai jamais oublié. En cinq ans. Je sais pas combien de fois je me suis dis que j’avais fait une connerie, et qu’il fallait qu’un mot de ta part pour que je revienne. »
Etait-elle vraiment si sensible que ça ? Sans doute pas, mais Nott était née dans le fer, elle avait connu l’apprentissage du grand nord, avait été diplômé de l’école Russe bien avant sa sœur jumelle. Elle portait sur elle ce manteau de celle qui ne se laisse pas approcher. Pourtant, en relevant les yeux sur Ebenezer, il n’y avait qu’un peu de tendresse pudique, et un sourire désolé.
« Mais en réalité, je ne serais probablement pas revenue, pas parce que tu n’étais pas assez, Ben, mais parce qu’on était pas fait à ce moment-là pour être ensemble. Deux perdus font pas un trouvé. Jamais. »
Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent enfin. Nott fit deux pas, jusqu’à se tenir entre la cage et la sortie, les talons sur le rebord métallique empêchant la fermeture des portes.
« Avec elle, il ne tient qu’à toi de ne pas reproduire les mêmes conneries. De faire les bons choix. Tu sais très bien lesquels sont les bons. » Une petite moue passa sur les lèvres de la sorcière, alors qu’elle jugea Ebenezer de pied en cape, avant de lâcher : « Je ne te pardonnerai que si tu arrêtes toutes ces conneries. Que tout ça t’ait servi de leçon. À toi comme à moi. »
Elle vit quelques employés venir du coin de l’oeil, et aussi s’écarta finalement des portes. Sur le visage, il y avait toujours ce petit quelque chose qui donnait l’impression que ça n’était pas la Nott de tous les jours.
Ses cheveux redevinrent auburn, sans aucune variation.
« Si tu veux prendre tes vraies responsabilités, et que je te pardonne, fais en sorte que ça marche avec la prochaine. »
Nott eut un petit sourire, le saluant de la main alors que les portes se refermaient.
Elle ne sut pas s’il avait entendu ou répondu, parce que le petit groupe qui s’était engouffré avait couvert sa propre voix et la sienne sans doute. L’ascenseur était parti depuis longtemps quand Nott détourna les talons, avec une impression soudaine de vide. Il serait rapidement comblé par les rapports impeccables de @Noma Karma et l’envie de justice, mais il n’en restait pas moins que la sensation était désagréable.
C’était sincère, pensa Nott avant de rentrer dans le bureau de @"Gwenvael Pendragon" après avoir toqué deux fois.
NOTT TYRFING
Put me back together
Or separate the skin from bone
Put me back together
Or separate the skin from bone
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