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It running through our royal bloodline (Solenn)
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FICHE DE PERSO
It running through our royal bloodline
22 mai 2023 - 17h
Si les beaux jours commençaient doucement à arriver, la période des révisions était belle et bien présente. Tristan aurait pu s'octroyer un temps de pause pour repartir en fanfare mais il préférait finir ses MULOTS et voir ce qu'il adviendrait ensuite avant de penser à partir en vacances. Il jouait actuellement son avenir vers une carrière prometteuse sans quoi, le Pendragon risquait probablement de devenir la honte de sa famille. Chose qu'il ne pouvait absolument pas se permettre pour sa propre fierté et surtout sa conscience. Alors le lion passait une bonne partie de son temps libre à s'immerger dans ses cours théoriques et dès que l'occasion se présentait, il mettait en pratique au club de duel, échangeait avec ses camarades ou demandait conseil à ses professeurs pour combler ses lacunes.
Pour réviser, Tristan avait l'habitude de se poser dans le parc du château. Parfois seul, des fois accompagné. Il y avait un coin que le lion appréciait particulièrement, posé sous un arbre au calme un peu excentré du reste. D'ailleurs, le voilà qu'il s'y rendait et reconnu aussitôt une silhouette familière. Le brun n'était pas surpris de voir sa sœur, @Solenn Pendragon posée au même endroit et cette douce image le fit sourire. Mais elle tombait à pique : Tristan avait expressément besoin de lui parler d'un fait qui le hantait depuis des semaines, si ce n'était des mois.
« Coucou Solenn, ça va ? Je ne te dérange pas ? »
Demanda l'ainé avec une pointe d'espièglerie dans sa question même si cette dernière se valait plus bienveillante qu'autre chose. Il se permit de s'installer à ses côtés, son expression se parant aussitôt d'un sérieux qu'on pouvait lui connaitre, celui qui signifiait que ce qu'il s'apprêtait à dire n'avait rien d'une taquinerie. Son regard se perdit quelques instants à l'horizon, réfléchissant à la forme que devait prendre son aveu. Puis il se tourna vers l'intéressée qui devait sûrement se demander quelle mouche avait bien pu piquer son frère.
« J'ai besoin de te parler de quelque chose. Tu vas sûrement penser que je suis dingue et crois-moi, j'ai l'impression aussi. » Il lâcha un petit rire nerveux avant de poursuivre.
« Mais depuis quelque temps, je vois un corbeau me suivre partout et que je suis visiblement le seul à voir. Où que j'aille. Comme si...Comme si on essayait de me dire quelque chose. Je fais des cauchemars aussi la nuit. Je vois des "choses" que je ne saurais décrire, des visions peut-être ? J'ai voulu régler ça tout seul, essayer d'obtenir des réponses quant à cet étrange phénomène mais je n'en ai trouvé aucune. Je me suis dit que tu serais sûrement la personne la plus à même de m'aider. Pour être honnête, tu es la seule à qui j'en ai vraiment parlé depuis que ça a commencé. »
Pensant que Solenn pourrait finalement ne pas le croire, il soupira. Quelle preuve avait-il à lui présenter si ce n'était que sa propre parole ?
« ... Tu dois penser que j'hallucine, pas vrai ? »
Si c'était le cas, Tristan ne lui en voudrait même pas. Mais au moins, il se sentait soulagé d'avoir pu se libérer d'un tel poids.
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FICHE DE PERSO
(22.05.23)
Parc de Poudlard
Parc de Poudlard
L’air pur inspiré en quantité pour purifier tes pensées. Le souffle expiré progressivement annihilant le stress accumulé par la période charnière de cette année. Tu profites d’un temps mort dans la folle course de tes révisions pour les aspics, pour poser ton royal postérieur dans un coin isolé du parc avec une vue magique et apaisante. Un lieu sacré que ton sang appelle de toute sa volonté. Une petite prouesse familiale d’avoir su garder cette pépite loin des yeux de malandrins rafleurs de petits bonheurs.
Ton esprit vagabonde, sautant d’une réflexion à une autre sans réellement s’y fixer. Profitant de ne rien faire. Appréciant cette activité que tu ne t’octroies que rarement. Tes mains voguent au fil du tissu de ta robe. Bleue Serdaigle bien entendu. Tu t’es débarrassée de ton uniforme dès la fin de tes cours pour exprimer ta passion pour la garde-robe que tu as apportée ici.
Tu sursautes dès que la voix de ton grand frère parvient à tes délicates oreilles. Trop prise dans le nuage cotonneux de tes pensées, tu n’as pas entendu les pas de ton apprenti auror de frère. Tu lui offres un sourire resplendissant. « Hey. Bien sûr que non, installe-toi. » Tu indiques vaguement les alentours comme s’il s’agissait de ton salon et que tu l’invitais à prendre place sur ton canapé. « Je vais bien. Je prends une pause. Et toi ? » Tu inspectes son visage pour identifier la réponse à ta question avant qu’il ne te la donne. Ou pour détecter un éventuel mensonge. Ainsi, tu remarques tout de suite le changement. Te redressant instinctivement pour l’écouter.
Tu poses ta main sur son bras pour l’encourager. Aucunement contraignante, juste aérienne et présente. « Dis-moi. » S’il t’avoue être en burn-out de ses études et de son stage chez les aurors, tu ne pourras que le croire. Même si tu seras probablement incapable de lui dire de relâcher la pression et de lever le pied. Ce serait cruellement hypocrite de ta part, toi qui n’appliquerais pour rien au monde un tel conseil. La fierté familiale passe avant tout.
Dès l’instant où le mot corbeau franchit les lèvres de ton protecteur, ta poigne sur son avant-bras se fait plus dure. Pressante. Démontrant une force insoupçonnée. Qu’il accélère le débit de sa phrase avant que tu ne lui laisses un bleu.
Quand il avoue penser que tu vas le traiter d’affabulateur, tu secoues franchement ta tête en signe de négation. « Non. » Ce murmure passe difficilement tes lèvres. Comme si un obstacle invisible venait brouiller la fréquence de tes mots. Tu relâches la pression de ta main, ressentant une légère douleur de l’avoir contracté ainsi. Puis ne sachant que faire, tu le prends dans tes bras. Évacuant à ton tour cette pression que tu subis depuis un certain temps déjà. Jusqu’à présent, tu as juste fait preuve d’un profond déni quant à cette situation. « Pardon… » Oui, c’est à toi de t’excuser dans cette histoire. « Je suis tellement désolée de ne pas avoir eu confiance en toi. » Maintenant que tu y penses, tu aurais dû aller le voir dès l’instant où toi-même tu t’es aperçue de cette ignoble créature ébouriffée qui se trouve toujours dans ton champ de vision. Tu n’as juste pas eu le courage de t’ouvrir à ton grand frère. De lui confier tes inquiétudes profondes. Quelle honte.
Ton esprit vagabonde, sautant d’une réflexion à une autre sans réellement s’y fixer. Profitant de ne rien faire. Appréciant cette activité que tu ne t’octroies que rarement. Tes mains voguent au fil du tissu de ta robe. Bleue Serdaigle bien entendu. Tu t’es débarrassée de ton uniforme dès la fin de tes cours pour exprimer ta passion pour la garde-robe que tu as apportée ici.
Tu sursautes dès que la voix de ton grand frère parvient à tes délicates oreilles. Trop prise dans le nuage cotonneux de tes pensées, tu n’as pas entendu les pas de ton apprenti auror de frère. Tu lui offres un sourire resplendissant. « Hey. Bien sûr que non, installe-toi. » Tu indiques vaguement les alentours comme s’il s’agissait de ton salon et que tu l’invitais à prendre place sur ton canapé. « Je vais bien. Je prends une pause. Et toi ? » Tu inspectes son visage pour identifier la réponse à ta question avant qu’il ne te la donne. Ou pour détecter un éventuel mensonge. Ainsi, tu remarques tout de suite le changement. Te redressant instinctivement pour l’écouter.
Tu poses ta main sur son bras pour l’encourager. Aucunement contraignante, juste aérienne et présente. « Dis-moi. » S’il t’avoue être en burn-out de ses études et de son stage chez les aurors, tu ne pourras que le croire. Même si tu seras probablement incapable de lui dire de relâcher la pression et de lever le pied. Ce serait cruellement hypocrite de ta part, toi qui n’appliquerais pour rien au monde un tel conseil. La fierté familiale passe avant tout.
Dès l’instant où le mot corbeau franchit les lèvres de ton protecteur, ta poigne sur son avant-bras se fait plus dure. Pressante. Démontrant une force insoupçonnée. Qu’il accélère le débit de sa phrase avant que tu ne lui laisses un bleu.
Quand il avoue penser que tu vas le traiter d’affabulateur, tu secoues franchement ta tête en signe de négation. « Non. » Ce murmure passe difficilement tes lèvres. Comme si un obstacle invisible venait brouiller la fréquence de tes mots. Tu relâches la pression de ta main, ressentant une légère douleur de l’avoir contracté ainsi. Puis ne sachant que faire, tu le prends dans tes bras. Évacuant à ton tour cette pression que tu subis depuis un certain temps déjà. Jusqu’à présent, tu as juste fait preuve d’un profond déni quant à cette situation. « Pardon… » Oui, c’est à toi de t’excuser dans cette histoire. « Je suis tellement désolée de ne pas avoir eu confiance en toi. » Maintenant que tu y penses, tu aurais dû aller le voir dès l’instant où toi-même tu t’es aperçue de cette ignoble créature ébouriffée qui se trouve toujours dans ton champ de vision. Tu n’as juste pas eu le courage de t’ouvrir à ton grand frère. De lui confier tes inquiétudes profondes. Quelle honte.
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It running through our royal bloodline
22 mai 2023 - 17h
Solenn ne l'avait pas rejeté. Elle était à son écoute et même si la cadette des Pendragon l'avait accepté à ses côtés, Tristan se sentait une gêne de l'avoir dérangée dans cette pause qu'elle s'octroyait. Craignant de passer pour un aliéné à cause de son discours aux allures fantasques, il fut plutôt accueilli avec bienveillance, écoute et douceur. Voilà un moment que son sommeil était perturbé par des songes qui n'en étaient sûrement pas, bien trop réels pour être de simples rêves. Il ne se souvenait pas de tout, seulement des bribes subsistaient mais la présence du corbeau suffisait à lui faire rappeler que quelque chose chose ne tournait pas rond. Alors que Tristan y faisait référence, il sentit une pression sur son bras de plus en plus intense.
Perplexe il posa un regard sur sa sœur, à la fois inquiet et interrogateur. Puis il vint subitement à la réalisation qu'il n'était peut-être pas un cas à part. Seulement, à peine avait-il eu le temps d'ouvrir la bouche que Solenn le prit dans ses bras. Son frère referma doucement son étreinte comme il avait pu le faire lors de leurs jeunes années pour effacer ses craintes. Doucement, ils se détachèrent de leur étreinte. Surpris qu'elle puisse s'excuser, Tristan secoua la tête alors que mains virent chercher les siens.
« Ne soit pas désolée, je comprends très bien. »
Un sourire orna malgré tout son visage de sorte à lui signifiait que tout allait bien et surtout, qu'il ne lui en voulait pas.
« ...Toi aussi tu le vois, pas vrai ? »
Demanda le lion après quelques secondes de silence, tournant la tête vers la vaste étendue du parc où il pouvait apercevoir perché dans un arbre un oiseau au plumage de jais tranchant avec tout le reste. A deux peut-être, ils pourraient comprendre cet étrange phénomène mais avant toute chose, c'était à lui d'être là pour Solenn. Quel grand-frère ingrat serait-il s'il ne lui prêtait même pas une oreille pour l'écouter.
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(22.05.23)
Parc de Poudlard
Parc de Poudlard
L’étreinte rassurante de ton grand frère te rappela à l’ordre. Bien que tu pourrais passer l’éternité dans ce cocon protecteur, tu n’es pas égoïste au point de ne pas remarquer que tu n’es pas la seule touchée. Tes mains se mêlent à celle de Tristan pour garder malgré tout un contact familier. Rassurant.
Et les mots qui te sont offerts te donnent un coup au cœur autant qu’un baume à ce dernier. Comment peut-il faire preuve d’une telle abnégation pour se concentrer sur toi et non plus sur lui ? Est-ce ça la responsabilité d’un aîné ? Tu as le meilleur grand frère du monde. D’une pression sur ses mains, tu cherches à lui partager ce sentiment.
Tu ne peux que hocher la tête. Ne l’ayant encore jamais prononcé à voix haute, tu redoutes de lui donner plus d’emprise sur toi ainsi. Comme si un misérable corvidé pouvait te dicter une ligne de conduite et influencer activement ton avenir. Sauf que, parmi toutes les légendes arthuriennes et autres que tu as soigneusement épluchées et décortiquées, tu as déjà lu des textes qui parlent de l’influence d’animaux sur toute une vie. Et le corbeau ne se révèle jamais de bon augure. Souvent traité d’oiseau de malheur, tu redoutes cruellement ce qu’il vous arrive.
Puis tu repenses à ce qu’a dit Tristan en plus de la vision de cet animal. Reprenant doucement la parole, comme si parler trop fort attirerait les yeux de l’oiseau qui vous pourchasse. « Tu as parlé de visions et de cauchemars. » Tu ne possèdes pas ça. Dans ton malheur, tu n’es pas la plus touchée. Et tu te détestes d’en ressentir du soulagement. « Tu penses que c’est lié ? Tu le vois aussi pendant ton sommeil ? » Tu sais ce que tu vas faire de ton temps libre maintenant. Chercher d’où peut bien venir une telle malédiction. Parce qu’il ne peut s’agir que de ça d’après toi. Même si tu feras des recherches pour le prouver. Ce serait une apparition positive, un présage de bonheur, vous verriez une coccinelle ou une licorne. Et ton frère ne se ferait pas torturer par son sommeil.
Puis une nouvelle pensée fuse dans ton esprit agité. Qu’est-ce que votre père va en dire ? Tu redoutes plus que tout une mauvaise réaction ou pire, de l’indifférence. Peut-être vaut-il mieux s’abstenir pour l’instant de lui en parler. L’instant peut durer plus qu’un temps. Bien plus.
Et les mots qui te sont offerts te donnent un coup au cœur autant qu’un baume à ce dernier. Comment peut-il faire preuve d’une telle abnégation pour se concentrer sur toi et non plus sur lui ? Est-ce ça la responsabilité d’un aîné ? Tu as le meilleur grand frère du monde. D’une pression sur ses mains, tu cherches à lui partager ce sentiment.
Tu ne peux que hocher la tête. Ne l’ayant encore jamais prononcé à voix haute, tu redoutes de lui donner plus d’emprise sur toi ainsi. Comme si un misérable corvidé pouvait te dicter une ligne de conduite et influencer activement ton avenir. Sauf que, parmi toutes les légendes arthuriennes et autres que tu as soigneusement épluchées et décortiquées, tu as déjà lu des textes qui parlent de l’influence d’animaux sur toute une vie. Et le corbeau ne se révèle jamais de bon augure. Souvent traité d’oiseau de malheur, tu redoutes cruellement ce qu’il vous arrive.
Puis tu repenses à ce qu’a dit Tristan en plus de la vision de cet animal. Reprenant doucement la parole, comme si parler trop fort attirerait les yeux de l’oiseau qui vous pourchasse. « Tu as parlé de visions et de cauchemars. » Tu ne possèdes pas ça. Dans ton malheur, tu n’es pas la plus touchée. Et tu te détestes d’en ressentir du soulagement. « Tu penses que c’est lié ? Tu le vois aussi pendant ton sommeil ? » Tu sais ce que tu vas faire de ton temps libre maintenant. Chercher d’où peut bien venir une telle malédiction. Parce qu’il ne peut s’agir que de ça d’après toi. Même si tu feras des recherches pour le prouver. Ce serait une apparition positive, un présage de bonheur, vous verriez une coccinelle ou une licorne. Et ton frère ne se ferait pas torturer par son sommeil.
Puis une nouvelle pensée fuse dans ton esprit agité. Qu’est-ce que votre père va en dire ? Tu redoutes plus que tout une mauvaise réaction ou pire, de l’indifférence. Peut-être vaut-il mieux s’abstenir pour l’instant de lui en parler. L’instant peut durer plus qu’un temps. Bien plus.
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It running through our royal bloodline
22 mai 2023 - 17h
Tout jeune déjà, Tristan s'était donné la mission...Non le devoir de veiller sur les siens et en particulier sur ses cadets. Son esprit chevaleresque ne l'avait jamais quitté mais il commençait à se rendre compte que les choses avaient changées au fil des ans. Pour une raison qui lui échappait encore, son frère s'éloignait de plus en plus contrairement à Solenn dont la complicité n'avait fait que croitre et se renforcer, allant même pour la jeune femme à se substituer dans le rôle de protection. D'où le fait qu'elle était la seule personne à qui l'ainé de la fratrie avait osé se confier sur ces drôles de phénomènes dont il réalisait ne pas être le seul à en être frappé. Dans cette épreuve, elle était l'une des meilleures alliées et confidentes que le Pendragon aurait pu espérer avoir. Tristan avait quelques hypothèses quant à l'origine de ces visions et à l'apparition de ce corbeau mais il se rappelait surtout des paroles d'une de ses tantes qui soulignait le fait que voir des choses dans son sommeil n'était jamais de bon augure, et la présence de l'oiseau au plumage de jais ne faisait que renforcer cette idée. Malgré tout, il ne craignait pas la mort, cherchant seulement à donner un sens à tout ce qui lui arrivait.
Tristan était quelque part rassuré que Solenn prenne ses paroles au sérieux et avec bienveillance. Il aurait toutefois préféré qu'elle soit épargnée par cette malédiction, ne faisant que nourrir une certaine inquiétude dont il aurait voulu s'abstenir. Lorsqu'elle reformula ce que son frère venait de dire par rapport aux visions et aux cauchemars qu'il pouvait avoir, le Gryffondor acquiesça, elle aussi cherchant à rationnaliser tout ceci. Tristan eu brièvement un sourire en coin avant de se concentrer pour se remémorer ce qu'il avait vécu jusqu'à maintenant. En fait, ce n'était pas bien différent des enquêtes auxquelles il avait pu participer. S'ils parvenaient à rassembler les pièces du puzzle, ils auront sûrement les réponses qu'ils cherchaient.
« Oui. Je pense que rien n'est dû au hasard... » Affirma le lion, pensif, alors que son regard vint se perdre sur l'oiseau un peu plus loin. Son attention finit par se reporter sur sa cadette, tandis qu'il se redressait le dos bien droit, déterminé à dérouler le détail de sa conclusion tel l'Auror en herbe qu'il était.
« Pour commencer, je suis en train de me demander pourquoi nous sommes les seuls à voir ce corbeau. Qu'est-ce qui nous relie tous les deux ? Le sang, le nom Pendragon. Je n'ai pas eu l'occasion de leur poser la question mais peut-être que Perçy et Papa sont chamboulés par tout ça eux aussi. A confirmer. Et l'autre point, c'est que j'ai eu une illumination l'autre soir. Il se passait des choses étranges dans le château et en allant enquêter, j'ai entendu croasser et le bruit d'un bec taper contre une paroisse. En me retournant, j'ai vu qu'il s'agissait de celle de Dame Morgane. J'en suis certain. Dans mes rêves, j'entends une voix féminine me parler et quand je fais le lien avec tout ça, les corbeaux...On dirait qu'elle essaye de nous faire passer un message. Mais j'ignore encore ce que c'est. Ou alors, quelqu'un d'autre nous fait part d'un mauvais présage. Mais connaissant notre lignage et les légendes qui l'entourent, je me dis que ce n'est pas impossible que tout ceci soit lié. Et toi, qu'est-ce que tu en penses ? »
Adepte des histoires arthuriennes qu'il dévorait depuis l'enfance, il était sûr de ne pas se tromper sur leur interprétation. En tout cas, il y avait là une piste à exploiter.
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(22.05.23)
Parc de Poudlard
Parc de Poudlard
Attentive, tu écoutes ton frère. Le hasard, un vaste sujet dont tu pourrais débattre pendant des heures. Tu ne crois pas en un destin tout tracé et écrit bien à l’avance. La preuve en est dans ton orientation, tu ne sais vers quel MULOT te diriger. Tout serait écrit, tu n’aurais aucune hésitation. Cependant, le hasard interviendrait, tu finirais peut-être charmeresse au marché aux trolls. Et tu ne peux envisager une telle possibilité. Tu ne savais même pas qu’un tel métier existait, ignorante que tu es sur les plus démunis du peuple sorcier.
Néanmoins, lorsqu’il s’agit d’une bataille explosive, le résultat dépend de tes cartes, qui sont distribuées aléatoirement. Tu ne peux donc pas écarter de manière définitive le hasard. Mais si comme tu le penses, tout ceci se révèle être le fruit d’une malédiction, alors rien ne peut être laissé au hasard.
Tu souris légèrement devant son rapport digne d’un apprenti auror. Tu sens qu’il fera une grande carrière dans le métier, s’il arrive à relâcher un peu la pression qui contracte tant ses épaules.
Face à ses mots, tu prends le temps de réfléchir. Une brise caresse tes cheveux et ondule le tissu de ta robe. Il est indéniable que le lien logique entre Tristan et toi, soit votre lignée. Le sujet serait moins grave, tu aurais plaisanté sur votre maturité, ce qui épargne Perceval de la visite de corvidé en l’absence de celle-ci.
Peut-être qu’il peut s’agir d’un artefact que vous avez été les seuls à manipuler. Mais quand, où et lequel, deviennent des questions prioritaires. Parce que tu n’as pas de souvenir de quelque chose de significatif à ce sujet. Et tu doutes que le premier gravillon venu soit porteur d’une telle malédiction. Encore que, si un apprenti mage noir décide de se lancer dans une carrière, ça pourrait être un bon début. Et un début de carrière prometteur pour ton frère. Dans laquelle tu aurais eu le noble rôle du Dr Watson.
De plus, tu n’as jamais rien lu qui associait les corbeaux à la fée Morgane. Tellement d’hypothèses se bousculent dans tes méninges. « Il y a une chose dont je suis certaine. » Autant commencer par ce que vous savez avant de dévier sur ce qui est possible. « Une malédiction peut être lancée sur une seule personne et toucher toute une lignée. » C’est le principe même de maudire une personne sur plusieurs générations. « Dans ce cas-là, ça voudrait dire que c’est papa qui a été touché. » Tu réfléchis encore, mais il ne vous a fait part d’aucun événement récent problématique. En même temps, c’est votre père. Il ne va pas vous confier ses problèmes à cœur ouvert. « Ou alors que nous avons rempli les conditions pour déclencher cette malédiction. » Conditions qui peuvent avoir été prononcées il y a plusieurs siècles de ça. Si vous vous trouvez dans ce cas, la situation empirera probablement rapidement. Tu espères sincèrement ne pas t’engager sur cette pente glissante. Mais tu as déjà une hypothèse qui ne veut pas te lâcher. L’œuf ou la poule ? « Qu’est-ce qui est arrivé en premier ? Morgane ou le corbeau ? » Tu ne feras preuve d’aucun étonnement si ton frère se retrouve être le descendant Pendragon qui se voit octroyer le don de vision. Si Morgane à travers les siècles décide qu’il est son élu, doux Merlin, il n’aura pas une vie de tout repos. Mais si c’est elle qui s’est manifestée la première, l'apparition de corbeau en découle peut-être. Sinon, il va te falloir étudier autrement.
Dans tous les cas, tu ne doutes pas des paroles ni des déductions de ton grand frère. S’il te dit qu’il pense avec certitude qu’il s’agit de Morgane, alors c’est que la fée est intervenue.
Néanmoins, lorsqu’il s’agit d’une bataille explosive, le résultat dépend de tes cartes, qui sont distribuées aléatoirement. Tu ne peux donc pas écarter de manière définitive le hasard. Mais si comme tu le penses, tout ceci se révèle être le fruit d’une malédiction, alors rien ne peut être laissé au hasard.
Tu souris légèrement devant son rapport digne d’un apprenti auror. Tu sens qu’il fera une grande carrière dans le métier, s’il arrive à relâcher un peu la pression qui contracte tant ses épaules.
Face à ses mots, tu prends le temps de réfléchir. Une brise caresse tes cheveux et ondule le tissu de ta robe. Il est indéniable que le lien logique entre Tristan et toi, soit votre lignée. Le sujet serait moins grave, tu aurais plaisanté sur votre maturité, ce qui épargne Perceval de la visite de corvidé en l’absence de celle-ci.
Peut-être qu’il peut s’agir d’un artefact que vous avez été les seuls à manipuler. Mais quand, où et lequel, deviennent des questions prioritaires. Parce que tu n’as pas de souvenir de quelque chose de significatif à ce sujet. Et tu doutes que le premier gravillon venu soit porteur d’une telle malédiction. Encore que, si un apprenti mage noir décide de se lancer dans une carrière, ça pourrait être un bon début. Et un début de carrière prometteur pour ton frère. Dans laquelle tu aurais eu le noble rôle du Dr Watson.
De plus, tu n’as jamais rien lu qui associait les corbeaux à la fée Morgane. Tellement d’hypothèses se bousculent dans tes méninges. « Il y a une chose dont je suis certaine. » Autant commencer par ce que vous savez avant de dévier sur ce qui est possible. « Une malédiction peut être lancée sur une seule personne et toucher toute une lignée. » C’est le principe même de maudire une personne sur plusieurs générations. « Dans ce cas-là, ça voudrait dire que c’est papa qui a été touché. » Tu réfléchis encore, mais il ne vous a fait part d’aucun événement récent problématique. En même temps, c’est votre père. Il ne va pas vous confier ses problèmes à cœur ouvert. « Ou alors que nous avons rempli les conditions pour déclencher cette malédiction. » Conditions qui peuvent avoir été prononcées il y a plusieurs siècles de ça. Si vous vous trouvez dans ce cas, la situation empirera probablement rapidement. Tu espères sincèrement ne pas t’engager sur cette pente glissante. Mais tu as déjà une hypothèse qui ne veut pas te lâcher. L’œuf ou la poule ? « Qu’est-ce qui est arrivé en premier ? Morgane ou le corbeau ? » Tu ne feras preuve d’aucun étonnement si ton frère se retrouve être le descendant Pendragon qui se voit octroyer le don de vision. Si Morgane à travers les siècles décide qu’il est son élu, doux Merlin, il n’aura pas une vie de tout repos. Mais si c’est elle qui s’est manifestée la première, l'apparition de corbeau en découle peut-être. Sinon, il va te falloir étudier autrement.
Dans tous les cas, tu ne doutes pas des paroles ni des déductions de ton grand frère. S’il te dit qu’il pense avec certitude qu’il s’agit de Morgane, alors c’est que la fée est intervenue.
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