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Wrong (Solenn)
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FICHE DE PERSO
Parcourant l’allée réservée pour les écrits traitant sur l’architecture à travers les âges, Edel s'était arrêté pour feuilleter une publication sur les clés de voûte, se notant quelques compositions qui pourraient parfaitement convenir à son projet. Loin de l’allée principale de la bibliothèque, malgré tout, assez vide pour un début d’après-midi ensoleillé appelant bien des étudiants à l'extérieur, Edel s’y plongeait sans réelle conscience du temps qui passait.
Concentré à la tâche, contrairement à la majorité des cours qu’il suivait à Poudlard, il élaborait silencieusement sans aucune prise de note ce qu’il lisait, vouant une attention particulière à des explications qui tombaient à présent sous le sens. Cependant, ce fut en fermant le recueil qu’il se rendit compte que ce dernier appelait à satisfaire une autre problématique que son raisonnement interne venait de soulever et il tenta de s’emparer d’un second livre posé sur l'étagère devant lui. Et, au moment même, une main féminine se posa dessus de l’autre côté du rayonnage, probablement dans la même intension de le consulter.
Sans lâcher sa prise pour autant, Edel força légèrement sur le bouquin avant de lever les yeux, passant entre deux rangées de manuels pour voir qu’une Serdaigle semblait vouloir lui prendre ce qu’il cherchait.
“Tu permets.”
Loin d’être une requête, ses doigts s'étaient serrés sur la reliure, comptant sur la présence d’esprit de la maison des intellects pour ne pas l'abîmer en tirant dessus. Mais voyant qu’elle campait sur ses positions, Edel plissa les lèvres un instant.
“Tu m’expliques en quoi “L'émergence architecturale dans une technique de préservation ” va t’intéresser ?”
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(23.05.23)
Bibliothèque
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Tu profites de ton créneau de libre pour parcourir la bibliothèque en long en large et en travers. Ou plutôt un rayonnage particulier. Celui qui parle d’architecture magique et de bâti-mage. Lors de ta dernière visite, tu as trouvé un récit qui étudiait et analysait les différentes manières d’incorporer des runes pour fortifier les bâtisses. Un livre dont tu as naturellement noté toutes les coordonnées pour pouvoir le retrouver à l’avenir et le bûcher plus sérieusement. Tu ne te contenteras pas d’uniquement le feuilleter pour ta connaissance personnelle.
Dans cette optique, tu cherches cette fois à avoir un aperçu du côté architectural du sujet. Tu parcours donc le rayon sous tes yeux jusqu’à trouver la perle rare qui te promet d’approfondir tes questionnements. Tes doigts caressent la couverture de cuir avant de t’en saisir. Mais à l’instant où tu cherches à le ramener à toi, tu sens une résistance qui ne devrait pas exister. En y regardant de plus près, tu constates qu’un serpentard à mauvaise réputation se trouve face à toi, de l’autre côté du rayon, pour te voler ta trouvaille. Tu sens un à-coup, sauf que, surprise, tu ne lâches pas prise.
Alors qu’il t’adresse la parole, tu lèves un sourcil. Non, tu ne vas certainement pas le lui permettre. Puis vient le venin dans ses paroles. Petite vipère qui ordonne et qui espère être obéi. « Non. » Simple et concis. Tu ne fléchiras certainement pas quand de ton côté, il s’agit de ton avenir. « En revanche, toi, tu n’as aucune raison d’emprunter un tel ouvrage. » Tu le jauges, confirmant par là même ta première impression. Un pseudo-délinquant. Tu ne t’étonnerais même pas qu’il fume par-dessus le marché. Paraître ‘cool’ alors que ça lui donne juste une allure de paumé. Une telle personne ne mérite certainement pas le privilège de te griller la priorité. Il ne manquerait plus qu’il te fasse une queue de poisson en prime.
Dans cette optique, tu cherches cette fois à avoir un aperçu du côté architectural du sujet. Tu parcours donc le rayon sous tes yeux jusqu’à trouver la perle rare qui te promet d’approfondir tes questionnements. Tes doigts caressent la couverture de cuir avant de t’en saisir. Mais à l’instant où tu cherches à le ramener à toi, tu sens une résistance qui ne devrait pas exister. En y regardant de plus près, tu constates qu’un serpentard à mauvaise réputation se trouve face à toi, de l’autre côté du rayon, pour te voler ta trouvaille. Tu sens un à-coup, sauf que, surprise, tu ne lâches pas prise.
Alors qu’il t’adresse la parole, tu lèves un sourcil. Non, tu ne vas certainement pas le lui permettre. Puis vient le venin dans ses paroles. Petite vipère qui ordonne et qui espère être obéi. « Non. » Simple et concis. Tu ne fléchiras certainement pas quand de ton côté, il s’agit de ton avenir. « En revanche, toi, tu n’as aucune raison d’emprunter un tel ouvrage. » Tu le jauges, confirmant par là même ta première impression. Un pseudo-délinquant. Tu ne t’étonnerais même pas qu’il fume par-dessus le marché. Paraître ‘cool’ alors que ça lui donne juste une allure de paumé. Une telle personne ne mérite certainement pas le privilège de te griller la priorité. Il ne manquerait plus qu’il te fasse une queue de poisson en prime.
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Haussant les sourcils devant son "non", puis le regard hautain qu’elle lui donna comme si elle était une sang-pur, Edel lâchait un sourire malicieux, se moquant ouvertement de la Pendragon dont la renommée précédait surtout celle de son grand frère. Regardant la couverture du livre en notant la référence, il finit par le lâcher soudainement, lui permettant de grappiller le manuel prévu pour les quatrième année, si elle manquait à ce point-là de connaissance.
“Tu sais quoi, garde le, je serais ravi d’avoir contribué à ta culture générale.”
Lui adressa une de ses précieuses courbettes emprunts de désinvolte que même la princesse des neiges @Aurora Lundgren appréciait toujours de loin, Edel fit quelques pas pour repousser un autre livre de son côté, sciemment provocateur.
“Tiens celui-là aussi, pourrais te plaire, c’est un peu plus de ton niveau.”
“Cinquante minutes pour comprendre les plus grands principes d’ouvrages de ses cinquante dernières années.” semblait être idéal pour une novice. Sans pour autant lui accorder plus d'attentions, Edel repoussait quelques livres un à un pour la Serdaigle qui semblait vouloir plus se nourrir de livres que de tolérance.
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(23.05.23)
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Tu hausses de nouveau un sourcil devant la provocation très claire du petit serpentard à tes côtés. « C’est si aimable de ta part. » La moquerie suinte de tes mots et ces derniers dégoulinent de sarcasmes. Tu ne prends même pas la peine de regarder son petit manège, te contentant de récupérer le livre en question avant qu’il ne change d’avis. Tu ne sais pas ce qui te retient de faire directement demi-tour pour trouver une table ou un siège où tu pourras compulser tranquillement ta trouvaille.
Tu ne regardes même pas ce que le serpentard te propose puisque le terme de niveau t’interpelle. « Je te trouve bien présomptueux de juger le niveau des gens quand aucun cours n’est dispensé sur le sujet. » Ce qui est d’ailleurs une erreur de ton point de vue. Tellement de matières mériteraient d’être enseignées à Poudlard. Si le conseil d’administration t’écoutait, il n’y aurait pas assez de plages horaires pour tout ce que tu souhaites étudier. « Oh pardon, j’oubliais, ce sont ceux qui s’y connaissent le moins qui étalent leur peu de connaissances pour briller en société. » En temps normal, tu ne le fais pas remarquer parce que tu ne cherches pas à nouer de mauvaises relations avec ces gens. Tu te contentes généralement de silence pour ne pas porter préjudice à ta famille en appliquant un avis trop vite tranché. « Va donc parader devant une couleuvre que ça intéresse. » Et cette fois, tu te détournes, montrant le peu d’intérêt que tu donnes à ses pseudos recommandations. Qu’il étende sa pseudo-science autant qu’il le veut. Ce n’est pas ainsi qu’il s’en sortira dans la vie l’hispanique de pacotille.
Tu ne regardes même pas ce que le serpentard te propose puisque le terme de niveau t’interpelle. « Je te trouve bien présomptueux de juger le niveau des gens quand aucun cours n’est dispensé sur le sujet. » Ce qui est d’ailleurs une erreur de ton point de vue. Tellement de matières mériteraient d’être enseignées à Poudlard. Si le conseil d’administration t’écoutait, il n’y aurait pas assez de plages horaires pour tout ce que tu souhaites étudier. « Oh pardon, j’oubliais, ce sont ceux qui s’y connaissent le moins qui étalent leur peu de connaissances pour briller en société. » En temps normal, tu ne le fais pas remarquer parce que tu ne cherches pas à nouer de mauvaises relations avec ces gens. Tu te contentes généralement de silence pour ne pas porter préjudice à ta famille en appliquant un avis trop vite tranché. « Va donc parader devant une couleuvre que ça intéresse. » Et cette fois, tu te détournes, montrant le peu d’intérêt que tu donnes à ses pseudos recommandations. Qu’il étende sa pseudo-science autant qu’il le veut. Ce n’est pas ainsi qu’il s’en sortira dans la vie l’hispanique de pacotille.
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“Parce que genre, tu te sens pas trop présomptueuse toi.” Sifflant à son encontre alors qu’elle laissait deviner les couleurs d’une couleuvre au-delà de la manière dont les Pendragons brillaient en société, la jeune femme semblait emprunt de préjugés intéressants. Outre la manière déconsidérée qu’elle lui tendait sans grande pompe, elle ressemblait à ses jeunes femmes élevées sans grande modestie dans une sphère où la moindre chute était fatale.
“Même si y’avait un prof pour la matière, tu serais incapable de reconnaître ton manque de culture sur le sujet.” Assumant parfaitement pourquoi il était à la bibliothèque sans chercher à débusquer une énième cachette de son colocataire #Ever, il se lançait volontairement vers la jeune femme qui venait de refuser ses plates recommandations. “Et y’a pas de cours de magiearchitecture parce qu’on affine le talent dans les cabinets directement.”
Pour faire l’intégralité de ses stages d'été dans les plus grandes institutions américaines et asiatiques au grès des voyages de sa mère autour du globe, Edel se contenta de hausser les épaules sans rien rajouter de plus. Le talent n'était pas donné à tout le monde, c'était bien plus que de l’intelligence innée où il fallait exceller dans les sortilèges. C'était entremêler un instinct bien plus créatif et se plonger en acceptant les critiques et les compliments avec la même force.
Alors, sans pour autant lever la tête vers la jeune femme à travers les rayons, ne voyant que la broussaille brune, Edel laissa entrevoir un sourire parfaitement moqueur, testant les limites de la petite Serdaigle.
”Alors, va faire briller ton sourire ailleurs.”
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(23.05.23)
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Tu ne vas même pas lui répondre. À quoi bon gaspiller ta salive pour dire que tu ne juges pas le niveau des autres et que tu ne prends pas plaisir à étaler ton savoir comme semble l’être le type face à toi. Tu viens enfin de remettre son nom. Almadovar. Et pour ne rien changer, ce n’est pas pour t’en faire un avis positif.
Tu ne réagis pas à sa provocation gratuite. Il ne te connaît pas. Tu ne vas donc pas perdre ton temps pour ses beaux yeux. Qu’il n’a même pas. Trop bruns, trop petits, ils lui donnent l’air d’une fouine. Est-ce parce que tu ne l’aimes pas que tu ne penses aucun bien de lui ? Probablement.
Tu sais reconnaître lorsque tu manques de connaissances. C’est bien pour cette raison que tu te retrouves ici actuellement. Ce que tu ne reconnais pas, ce sont les petits péteux dans son genre avec leur attitude de délinquant. « Et c’est bien le problème. » Tu ne doutes pas de pouvoir entrer dans n’importe quel cabinet grâce à ton nom. Sauf que tu n’aimes pas profiter de ce genre de privilège quand tes connaissances ne sont pas suffisantes à tes yeux. Ce domaine est bien trop élitiste et pas dans le bon sens du terme. Permettre à ceux qui souhaitent s’orienter dans ce domaine d’avoir déjà les bases ferait gagner un temps fou à tout le monde. Et tu enrages de voir que personne ne s’en rend compte.
« Mon sourire t’emmerde. » Tu te tournes face à lui pour bien lui faire entendre tes paroles. Parce que finalement, tu restes une Pendragon et que derrière tout le contrôle que tu possèdes, se cache un caractère de feu.
Puis tu t’installes sur une table que tu as choisie, en espérant clore la conversation pour qu’il te fiche la paix.
Tu ne réagis pas à sa provocation gratuite. Il ne te connaît pas. Tu ne vas donc pas perdre ton temps pour ses beaux yeux. Qu’il n’a même pas. Trop bruns, trop petits, ils lui donnent l’air d’une fouine. Est-ce parce que tu ne l’aimes pas que tu ne penses aucun bien de lui ? Probablement.
Tu sais reconnaître lorsque tu manques de connaissances. C’est bien pour cette raison que tu te retrouves ici actuellement. Ce que tu ne reconnais pas, ce sont les petits péteux dans son genre avec leur attitude de délinquant. « Et c’est bien le problème. » Tu ne doutes pas de pouvoir entrer dans n’importe quel cabinet grâce à ton nom. Sauf que tu n’aimes pas profiter de ce genre de privilège quand tes connaissances ne sont pas suffisantes à tes yeux. Ce domaine est bien trop élitiste et pas dans le bon sens du terme. Permettre à ceux qui souhaitent s’orienter dans ce domaine d’avoir déjà les bases ferait gagner un temps fou à tout le monde. Et tu enrages de voir que personne ne s’en rend compte.
« Mon sourire t’emmerde. » Tu te tournes face à lui pour bien lui faire entendre tes paroles. Parce que finalement, tu restes une Pendragon et que derrière tout le contrôle que tu possèdes, se cache un caractère de feu.
Puis tu t’installes sur une table que tu as choisie, en espérant clore la conversation pour qu’il te fiche la paix.
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Sifflant radieusement à son encontre alors qu’elle usait d’un vocabulaire peu glorieux, Edel ne manqua pas de lâcher un sourire avant de secouer la tête.
”T’inquiète,, y’a pas que ça qui m’ennuie chez toi.”
Soupirant en ouvrant le manuel des arts appliqués aux engrenages runiques, Edel détourna totalement son attention de la jeune femme, même s’il notait à quel point elle ne se montrait que très peu aventureuse sur le livre qu’il venait de lui céder.
”Ouvre le au moins.” Fallait-il tout expliquer à une Serdaigle concernant le principe d’une bibliothèque. Écarquillant les yeux avant de lire les premières lignes d’une citation moldue, il observa rapidement la couverture avant de reconnaître un magiarchitecte qu’il avait déjà eu l’occasion de rencontrer. Bien que son travail sur les lignes naturelles des plantes était assez intéressant dans le cadre d’un concept d’une réserve biomagique en Amazonie, il fallait avouer qu’il manquait cruellement d'écoconception qui attira une légère moue à Edel.
”Alors, c'est quoi les trois principes de l’architecture?”
Il l’avait lancé sans l’ombre d’un sarcasme, devinant aisément la qualité de débutant qu’elle semblait avoir en la matière puisqu’elle regrettait qu’il n’y ait aucun cours dispensé en cet honneur. Mais tant qu'à l’aider à s’instruire, il pouvait au moins faire passer un peu le temps en espérant tomber miraculeusement sur un livre plus intéressant dans la collection de Poudlard.
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(23.05.23)
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Voilà de quoi prodigieusement te rassurer. Tu devrais lui retourner la faveur à ce petit merdeux de pacotille. Cependant, ton éducation te retient de déverser ta verve avec toute l'ardeur dont tu souhaiterais faire preuve.
Va-t-il rester derrière ton épaule tout du long ou vas-tu avoir finalement un peu d'air pour respirer tranquillement ? Voilà la grande question de ta vie. Ou du moins, de ta journée.
Tu profites d'un moment de calme pour commencer à feuilleter ce livre que tu as acquis au prix très élevé de ta tranquillité. Tu n'as pas le temps de parcourir plus que quelques pages avant que l'autre fauteur de troubles ne revienne à la charge. Tu te retiens difficilement de soupirer. « Le calme, le silence et la tranquillité. » Tu ne prends pas la peine d'ajouter qu'il ne t'octroie aucun des trois. Et que tu ne fais plus preuve de sarcasme ici. Tu espères malgré tout que le message va passer.
Cependant, tu ne peux t'empêcher de penser que lui-même ne fait preuve d'aucune précision dans sa question. Assise dos à lui, tu te permets un sourire moqueur. Monsieur 'j'étale mon savoir partout' ne sait finalement pas tout. Ça ne devrait pas te réjouir autant. Ton esprit compétitif ressort au pire moment. Mais si tu devais n'en citer que trois parmi tous les mouvements qui existent, tu ne sais honnêtement pas lesquels choisir. Peut-être celui de Le Corbusier qui place le jeu de lumière au centre de son art.
Peu importe au final, tant que tu peux poursuivre ta lecture sans que @Yaslana Yamatao ne vienne vous mettre dehors parce que vous faites trop de bruit. Enfin, qu'Almodovar est trop bruyant.
Va-t-il rester derrière ton épaule tout du long ou vas-tu avoir finalement un peu d'air pour respirer tranquillement ? Voilà la grande question de ta vie. Ou du moins, de ta journée.
Tu profites d'un moment de calme pour commencer à feuilleter ce livre que tu as acquis au prix très élevé de ta tranquillité. Tu n'as pas le temps de parcourir plus que quelques pages avant que l'autre fauteur de troubles ne revienne à la charge. Tu te retiens difficilement de soupirer. « Le calme, le silence et la tranquillité. » Tu ne prends pas la peine d'ajouter qu'il ne t'octroie aucun des trois. Et que tu ne fais plus preuve de sarcasme ici. Tu espères malgré tout que le message va passer.
Cependant, tu ne peux t'empêcher de penser que lui-même ne fait preuve d'aucune précision dans sa question. Assise dos à lui, tu te permets un sourire moqueur. Monsieur 'j'étale mon savoir partout' ne sait finalement pas tout. Ça ne devrait pas te réjouir autant. Ton esprit compétitif ressort au pire moment. Mais si tu devais n'en citer que trois parmi tous les mouvements qui existent, tu ne sais honnêtement pas lesquels choisir. Peut-être celui de Le Corbusier qui place le jeu de lumière au centre de son art.
Peu importe au final, tant que tu peux poursuivre ta lecture sans que @Yaslana Yamatao ne vienne vous mettre dehors parce que vous faites trop de bruit. Enfin, qu'Almodovar est trop bruyant.
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”Ah ouais, t’es vraiment à chier en architecture.”
S’alignant à peine dans un mouvement dans lequel elle pouvait s’y refléter par ses idéaux et des lignes courageuses, Edel haussa les sourcils par-dessus le manuel qui avait un peu plus d’intérêt que l’esprit quelque peu insipide de la jeune femme. Calme, silence et tranquillité semblaient tous être des synonymes trop parfaits pour créer un musée sur un musée parlant de musée.
”C’est d’un ennui ...”
Parlant à haute voix, ou pas, le Serpentard soupira en cherchant un autre bouquin, loin de vouloir éplucher le cerveau de la Serdaigle comme on le ferait d’un oignon. Néanmoins, cherchant un livre sur Vitruve et les principes fondamentaux qui avaient inspiré la plupart des architectes par le fameux utilitas, firmitas, venustas , il fini par le lui glisser sur l'étagère sans rien avoir à lui ajouter de plus. N’appréciant visiblement pas que son égo soit piqué au point de se montrer sur son plus mauvais jour, Edel préférait largement mettre une distance avec celle qui s'était levé du mauvais pied en pleine après midi, partant au moins l’esprit léger sans être touché par son sourire de deux mètres de long.
Et au moins, il aurait permis à une débutante de se refaire une culture.
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