Le Deal du moment : -10%
-30€ sur la nouvelle Tablette tactile Lenovo Tab ...
Voir le deal
269.99 €


le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana

Invité

avatar
   
INFOS
FICHE DE PERSO

Juliet avait le cafard.

Elle ne l’avait pas souvent, mais ça lui arrivait. Elle avait toujours brillé par sa capacité à conserver une flamme robuste au fond de son cœur, qui, tel un roseau, pliait sans jamais se rompre. D’ailleurs, il lui avait déjà été dit qu’elle était un sacré roseau, une déclaration qui l’avait laissée comme deux ronds de flanc, parce qu’à l’époque, elle n’avait pas la moindre idée de ce que cela pouvait bien signifier.

Aujourd’hui, le roseau formait un angle particulièrement aigu.

C’était un dimanche ensoleillé. De petits troupeaux de nuages cotonneux traînaient paresseusement dans un ciel dégagé, dont la profondeur bleutée la fascinait toujours autant, elle qui avait été habituée au bleu cendré de Londres, délavé par la pollution moldue de la capitale. Il lui arrivait encore de passer un moment le nez levé, à s’extasier sur la qualité de la vue qui s’offrait désormais quotidiennement à elle. Pas aujourd’hui cependant. Les sourcils froncés, Juliet penchait la tête vers le sol et son herbe ondoyante, et plus précisément vers un livre ouvert, frangé de l’enchantement qui en maintenait les pages. Elle était à quatre pattes sur un tapis en mousse, délestée de sa robe de sorcier au profit d’une tenue confortable constituée d’un legging noir et d’un débardeur turquoise. D’une main, elle frottait son bras distraitement, pour en chasser la caresse du fond de l’air, qui demeurait un peu froid.

Elle allait vraiment faire ça ? Elle contemplait d’un œil critique les illustrations qui, déjà, ne lui inspiraient que peu de sympathie. Elle s’imaginait les reproduire, et ces représentations mentales la faisaient grimacer d’avance, tant elle se trouvait alors ridicule. Elle allait vraiment faire ça ?

« Allez, ma fille. Il ne faut pas mourir bête. »

Juliet se leva, inspira à fond, et commença à dessiner la posture du guerrier – celle qui lui semblait la moins pire.

Elle entendait parler des vertus du yoga depuis des années et des années, et cette discipline l’avait toujours fait sourire. Pour sa part, elle n’avait jamais ressenti le besoin de l’expérimenter ; à vrai dire, avant il y a quelques années, elle n’avait jamais ressenti la nécessité de pratiquer une discipline réputée pour ses vertus apaisantes. Sa vie, alors, était exactement ce qu’elle avait voulu qu’elle soit.

Et puis… bref.

Elle y avait repensé lorsqu’elle avait commencé à avoir le cafard un peu plus souvent que d’ordinaire, mais sans jamais s’y essayer. Lorsqu’elle s’était rendue compte qu’elle perdait de sa flamme le plus souvent les dimanches, elle avait consulté quelques articles sur Internet lors d’une de ses excursions dans le Londres moldu, mais ne s’y était pas plus décidée. Puis elle avait acheté un livre. Il avait pris la poussière dans sa bibliothèque pendant plus d’un an.

Pourquoi aujourd’hui ? Juliet ne le savait pas. Mais elle avait fait du repérage pour trouver l’endroit le plus isolé du parc – elle se voyait mal s’initier dans la Forêt interdite ou dans son petit salon – et s’y était posée, avec la ferme intention d’essayer.

Une heure avait été nécessaire pour qu’elle se décide à lever les fesses de son tapis.

Suivant les instructions, Juliet inspira et expira profondément à mesure qu’elle prenait puis tenait la pose, les bras tendus, une jambe tirée en arrière, l’autre pliée. Ses muscles se plaignirent presque immédiatement. Evidemment, le sport n’était pas précisément sa tasse de thé. Ses efforts, elle les avait fournis dans ses urgences, où ses jambes l’avaient portée, où ses bras avaient tenus des positions inconfortables mais sans jamais faillir. Depuis son arrivée à Poudlard et le changement radical d’ambiance, elle n’avait plus eu cette stimulation quotidienne et si son corps ne s’en était jamais plaint, il fallait bien admettre que même le yoga, réputé pour être une discipline douce, demandait plus que ce qu’elle fournissait d’ordinaire.

Elle tint, cependant, bien décidée à aller jusqu’au bout, histoire de voir si ce que les moldus disaient de ce sport était vrai. Elle enchaîna lentement sur d’autres positions, puis s’arrêta, se redressa, et regarda l’illustration de la dernière posture qui lui était demandée sur la double page ouverte, niveau débutant.

Le chien tête en bas.

La plus connue des positions.

Et, évidemment, celle qu’elle trouvait la plus ridicule.

Mais bon.

Juliet inspira à fond, se pencha, posa ses mains sur le tapis, et, expirant, leva les fesses vers le ciel.

Ses bras tirèrent instantanément, et ses cuisses geignirent, mais elle tint. Elle avait fermé les yeux par réflexe, et, quand elle s’en rendit compte, les rouvrit.

Et vit, entre ses jambes et à l’envers, Yaslana.

Juliet se redressa si brusquement que la tête lui tourna et qu’elle fit un pas de côté pour éviter de tomber.

Il y eut un long moment de flottement. Elle devait être toute rouge : le revers de la médaille d’être un roseau inaltérable est qu’elle était aussi lisible qu’un livre ouvert. Comme son livre de yoga illustré.

« Bonjour, euh… Yaslana. » Non pas qu’elle ait oublié comment s’appelait le bibliothécaire, surtout que dans sa tête, des petits bonhommes couraient partout les bras en l’air et criant comme des possédés. Elle s’ébroua pour les remettre en place. « Belle journée, hein ? »

Pourquoi, mais pourquoi fallait-il que… Elle avait choisi ce coin du parc parce qu’il était isolé. Elle le savait, parce qu’elle y faisait de longues balades, dans ce parc, et qu’elle avait eu le temps d’observer, en trois ans, les habitudes de la faune scolaire. Et cet endroit, personne n’y allait. Vraiment personne. Elle-même s’y était déjà posée pour lire un livre, écouter de la musique sur son lecteur transformé, ou juste observer les alentours en paix.

Sauf Yaslana, de toute évidence.

Et, non content de ne l’avoir jamais croisée en « temps normal », il fallait qu’il tombe sur elle maintenant.

Evidemment.

Elle aurait dû s’en douter.

Il l’avait trouvée dans chacune des situations les plus embarrassantes possibles : alors qu’elle se déhanchait dans son infirmerie en s’y croyant seule, alors qu’elle se faisait une séance de questions-réponses seule – se posant des questions dans sa tête et se répondant à voix haute –, quand elle s’est étalée en ratant une marche dans un couloir qui aurait dû être vide, alors qu’elle avait croqué un trop gros morceau de chocogrenouille et qu’elle galérait pour l’avaler… et maintenant dans la position du chien tête en bas. N’aurait-il pas pu venir quand elle était en position du guerrier ?

Abandonnant les faux semblants, Juliet se laissa choir sur son postérieur et croisa les jambes.

« Ca fait longtemps que vous êtes là ? »

@Yaslana Yamatao
Yaslana Yamatao
Poudlard

Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
Yaslana Yamatao
   
INFOS
Messages : 652
Faceclaim : Takamasa Ishihara (Miyavi)
Âge : 44
Sang : Officiellement Né Moldu, bien qu'il soit en réalité Sang-Pur.
Particularités : Animagus (chat noir/non déclaré)
Profession : Bibliothécaire à Poudlard
Côté Cœur : Marié, mais aucune garantie qu'il soit fidèle... Pansexuel et panamoureux
Multis : Síle A. ó Gallchobhair & Hati Abercombi
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Habile (70%)

Maturité Magique (MM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue42/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (42/100)

Education Magique (EM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Potentiel Magique (PM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Rigueur Magique (RM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Expérience Magique (XM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Témoins de l'Histoire
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue0/0le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (0/0)

Inventaire
:


Le roseau japonais ploit-il?

Sous sa forme animagus, il était allé faire un tour sur le domaine de l'école de magie anglaise. Le cadre était certes bien différent de Mahoutokoro, sa "seconde maison" à lui. Pourtant, il avait certainement dû lui trouver quelque côté sympathique, à ce "cadre bien différent", vu que quelques années après y avoir fait ses M.U.L.O.T.S., il y était revenu pour des raisons professionnelles. Alors certes, la bibliothèque d'une école était toujours plus calme et moins bruyante qu'une librairie, en plein cœur du Londres magique, mais est-ce que le parc pittoresque typiquement écossais et laissé à la merci du vent et la forêt déclarée interdite le bordant qui encadrait la vieille bâtisse, bien loin de l'île volcanique Minami Iwo Jima, ne pouvait-il pas y être un peu pour quelque chose?
Nul ne le saura jamais, l'intéressé le premier, trop intéressé qu'il était par sa quête de tranquillité!

Affalé de tout son long à l'ombre des arbres se trouvant à la lisière de la Forêt Interdite, le chat noir est vite intrigué par une silhouette qui gigote, au loin. C'était un coin reculé du parc. Un coin où personne - ou presque - ne devait se rendre. Les quelques rares âmes s'y rendant ne s'y risquaient que pour y trouver une quelconque tranquillité qui n'aurait sans doute aucun pas pu être trouvée ailleurs.
Profitant que la silhouette semblait ne pas prêter attention à lieu, prise qu'elle semblait être dans une succession de mouvements qu'il ne connaissait que trop bien, pour reprendre forme humaine et, allez donc savoir pourquoi!, s'approcher.

Juliet Marshall! Evidemment, ça ne pouvait être qu'elle! Qui d'autre que l'infirmière de l'école pouvait s'initier, seule et dans un coin si reculé du parc, au yoga!?
Et qui d'autre que lui, Yaslana Yamatao, le bibliothécaire, pour la prendre la main dans le sac dans ce genre de situation!?
Il l'avait déjà vu s'entrainer à faire des grimaces à son reflet dans une fenêtre d'un couloir; manquer de se rétamer en se prenant les pieds dans un nid de poule à Prés-au-Lard; se prendre pour Mako Hyōdō au milieu de l'infirmerie l'une des rares fois où il avait dû y mettre les pieds... La liste était longue des moments cocasse où, bien malgré lui, le Yamatao avait trouvé la Marshall et la voir faire du yoga n'était probablement pas la plus incongrue. Il aurait pu la trouver bizarre, mais c'était tout l'inverse: à ses yeux, l'ancienne médicomage était plutôt amusante. Ca l'était d'autant plus qu'elle bégayait à chaque fois qu'ils venaient à se croiser, peut importe le contexte. Aussi certainement que l'ancien mercenaire la trouvait bien souvent et bien malgré elle amusante, elle-même devait avoir de lui tous les clichés que l'on pourrait avoir d'un grand maigrichon tatoué et percé qui cumulait avec le fait qu'il ne pouvait nullement pas nié des origines étrangères. Pour elle, il n'en doutait pas une seule seconde, il rentrait plus dans la case du toxicomane, du drogué décharné arpentant les bas-fonds malfamés des villes pour trouver sa came, le temps de pouvoir tenir jusqu'à la prochaine dose, toujours à la limite de l'overdose que du gentil petit bibliothécaire. Ils n'avaient jamais vraiment abordé le sujet - il faut dire qu'avec une infirmière capable de vous sortir d'une traite Molluscum contagiosum sans buter toutes les deux syllabes, mais parfaitement incapable d'articuler correctement un bonjour en croisant son collègue, difficile de faire autrement -, mais il n'empêche que le Yamatao ne lui en avait jamais réellement tenu rigueur. Il avait l'habitude des clichés, au sujet de son look atypique et, de manière générale, ça lui passait au-dessus. Même si, depuis trois ans qu'elle était là, il avait espéré qu'elle finirait par s'y habituer. Ou, tout du moins, qu'elle arrêterait de croire qu'il allait la bouffer ou que savait-il encore à chaque fois que leurs regards avaient le malheur de se croiser. Il ne lui en voulait certes pas, mais c'était lassant, à force...

“Bonjour, Juliet! Qu'il lui rend son salut avec un sourire, après avoir craint, l'espace d'un instant, qu'elle allait se casser la binette en se remettant sur pieds, après avoir été prise en flagrant délit dans sa position du chien tête en bas. Oui, très.” Qu'il confirme, sans se départir pour autant de son sourire.
La conversation en devenait presque gênante, mais que pouvait-il répondre d'autre, de toute façon?
Il faisait effectivement beau. S'il avait répondu par la négative, sa collègue l'aurait sans doute aucun fait définitivement interné à l'unité psychiatrique de l'Hôpital Ste-Mangouste.

“Non, je viens tout juste d'arriver. Qu'il répond à la dernière question de la trentenaire et, d'une certaine manière, c'était la stricte vérité. Je ne savais pas que vous vous intéressiez à la méditation et au yoga...” Qu'il enchaîne, tout en désignant du menton le manuel ouvert dans l'herbe, jouant à merveille le rôle de celui qui ne l'avait pas vue dans sa position du poirier revisité.


Nous sommes le ??.??.2023, dans le parc du château. Yaslana est vêtu d'un sarouel aux couleurs chaudes et d'un fin T-shirt saumon et ses cheveux, qu'il porte longs, sont attachés en une queue-de-cheval dans laquelle il a piqué sa baguette.
Dialogues en #C77550/Images by gainsbOro & Neverland


KoalaVolant

_________________

“Trois choses sont fugitives: l'écho, l'arc-en-ciel, la beauté des femmes.”

KoalaVolant
Invité

avatar
   
INFOS
FICHE DE PERSO

C’est fou ce qu’une psyché peut avoir d’étrange. Juliet avait croisé plus que son lot de personnes détonnant dans la fresque fade de la société, mais malgré toute la politesse, les sourires et les intonations joyeuses qu’il donnait à sa voix mélodieuse, qui lui évoquait le chant d’un oiseau, non, elle n’y parvenait pas : elle en perdait vocabulaire et contenance, et se sentait désarçonnée. Elle ne savait pas ce qui, chez lui, lui inspirait une telle anomalie dans son caractère pourtant foncièrement sociable, bien assuré et optimiste, qui avait bravé des tempêtes de colère et de récriminations parce qu’elle était jugée trop lente dans l’administration de ses soins, ou le sexisme ordinaire quand on avait promis à un patient qu’on ferait appel à un médicomage. Juliet s’était toujours félicitée d’être difficile à déstabiliser – or, Yaslana y parvenait sans le moindre effort.

Trois ans qu’elle était arrivée à l’école, trois ans qu’ils étaient collègues, et elle devait bien admettre que, consciemment ou pas, elle s’était ingéniée à l’éviter d’une manière ou d’une autre. Ou à limiter les contacts.

Yaslana était la seule personne dans sa constellation qu’elle n’avait pas cherché à connaître.

Et c’était profondément stupide, elle le savait. Elle s’était toujours promis de ne jamais s’arrêter aux apparences, et pourtant… qu’est-ce que cela pouvait-il être d’autre ? L’homme lui évoquait un rapace, un noble aigle royal au profil effilé et à l’œil aiguisé, et elle se faisait l’effet d’être un naïf lièvre sorti de son trou en pleine journée.

« Je ne savais pas que vous vous intéressiez à la méditation et au yoga… »

Elle grimaça. « Moi non plus, à vrai dire. » Elle se frotta le haut du crâne. « Les moldus en parlent comme d’un remède miracle. Je me suis dit qu’essayer ne ferait de mal à personne… » Elle plissa le nez. « Sauf à ma dignité, de toute évidence. » Il n’y avait aucune trace de rancœur dans cette phrase, juste une note un peu lasse, un peu amusée, aussi.

Un ange passa, et Juliet se trémoussa un peu sur son séant. Elle n’était pas coutumière des moments de flottement. Bavarde invétérée, elle avait toujours eu quelque chose à dire, même de plus futile, et avait mis tellement de personnes à l’aise, voire même en confiance, avec son babillage naturel, tirant quelques sourires, quelques regards, donnant des accroches à tout va et laissant la discussion se nouer toute seule. Elle aimait parler, Juliet. Elle aimait dire ce qui lui passait par la tête, poser des questions, et sourire. C’était son naturel.

Elle repensa à ce que livre disait. Elle inspira, et expira profondément, pour récupérer un peu de sérénité. Il n’allait pas la manger, quand même. « Et il semblerait que je ne sois pas très douée. » Euphémisme. « Pas du tout, en fait. Je suis… sceptique. » Et tout s’enchaîna. Naturellement. Dans sa tête, la suite logique s’ébranla et se remit en marche. « Je suppose que tout est une question d’énergie, dans le yoga ? » Elle ne lui posait pas vraiment la question. Elle croisa les bras sur sa poitrine et jeta un œil pensif à son livre. « De l’énergie… » Elle pinça les lèvres, puis secoua la tête. « La tête en bas, les fesses en l’air, paye ton énergie, quand même. J’entends bien que ça puisse favoriser la circulation du sang et de l’oxygène, mais… » Elle releva la tête et, de nouveau, Yaslana s’encadra dans son champ de vision. Et son système se grippa. « J’étais surtout ridicule, hein. »

Elle fourragea de nouveau dans ses cheveux, laissa retomber son bras le long de son corps, puis, dans un geste théâtral forcé par la frustration d’une situation dans laquelle elle ne brillait pas par l’aise, elle renversa la tête en arrière et leva les bras en croix en grondant. Puis, elle relâcha ses muscles aussi soudainement qu’elle s’était crispée.

« Je suis désolée. » Un sourire contrit étira ses lèvres. « Vous devez me prendre pour une dingue, après tout ce temps. Après toutes ces… rencontres. Et maintenant, ça. D’habitude, je ne suis pas comme ça… Les gens ont plutôt tendance à me demander d’arrêter mon verbiage. » Une seconde de silence. « Un peu comme maintenant. » Elle massa distraitement ses chevilles croisées. « J’imagine que j’enfonce une porte ouverte en vous avouant que vous me troublez ? » Devant le choix de son mot, elle renâcla. « En tout bien tout honneur, hein… Je veux dire… » Elle s’interrompit, puis enfouit son visage entre ses mains. « C’est de pire en pire… », marmonna-t-elle.

Puis elle se redressa, inspira, expira.

Tout ceci se déroula en l’espace d’une minute. Sans qu’il ne puisse réagir.

Allez, ma fille. Trois ans, c’est quand même du foutage de gueule, tu lui dois bien ça. Et à ta dignité, aussi, tu lui dois bien ça. Juliet tendit le bras et tira le sac qu’elle avait mis de côté.

« J’ai du jus de citrouille. Vous voulez vous joindre à moi ? Maintenant que vous avez rencontré mon derrière avant mon visage… »

@Yaslana Yamatao
Yaslana Yamatao
Poudlard

Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
Yaslana Yamatao
   
INFOS
Messages : 652
Faceclaim : Takamasa Ishihara (Miyavi)
Âge : 44
Sang : Officiellement Né Moldu, bien qu'il soit en réalité Sang-Pur.
Particularités : Animagus (chat noir/non déclaré)
Profession : Bibliothécaire à Poudlard
Côté Cœur : Marié, mais aucune garantie qu'il soit fidèle... Pansexuel et panamoureux
Multis : Síle A. ó Gallchobhair & Hati Abercombi
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Habile (70%)

Maturité Magique (MM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue42/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (42/100)

Education Magique (EM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Potentiel Magique (PM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Rigueur Magique (RM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Expérience Magique (XM)
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue70/100le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (70/100)

Témoins de l'Histoire
:
le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Left_bar_bleue0/0le roseau japonais ploit-il ? | Yaslana Empty_bar_bleue  (0/0)

Inventaire
:


Le roseau japonais ploit-il?

Yoga: Le yoga (sanskrit devanāgarī : योग ; « union, joug, méthode », « mise au repos ») est l'une des six écoles orthodoxes de la philosophie indienne āstika dont le but est la libération (moksha). C'est une discipline ou pratique commune à plusieurs époques et courants, visant, par la méditation, l'ascèse et les exercices corporels, à réaliser l'unification de l'être humain dans ses aspects physique, psychique et spirituel. [...]
Le terme yoga est communément utilisé aujourd'hui, surtout en Occident, pour désigner des formes de yoga postural plus ou moins dérivées du hatha yoga, et de création contemporaine. Mais le hatha yoga, dont un des textes classiques, écrit au xve siècle, est la Haṭha Yoga Pradīpikā, n'est qu'une branche du yoga.

“je n'irai pas jusqu'à dire que vous étiez ridicule, qu'il commence, loin d'être sarcastique, mais le yoga n'a pas que des positions faciles. Et c'est encore moins évident de vouloir aligner ses chakras et retrouver son énergie si l'on doit en plus se faire trop de gymnastique du cerveau pour réfléchir à chaque fois pendant une plomb sur comment se positionner correctement.” Qu'il conclut. De plus, le bibliothécaire faisait partie de ces gens qui croyaient aux biens faits du yoga, mais il pouvait comprendre - ou, tout du moins, entendre - que ça ne soit pas le cas de tout le monde. De la même façon que tout le monde n'appréciait pas forcément de se retrouver en tête à tête avec soi-même, être seul avec son "moi intérieur" pouvant parfois avoir un côté plus angoissant que réellement apaisant.

“Comment ça, vous n'avez pas l'intention de faire de la concurrence à Mme Yamatao!? Qu'il demande, amusé, bien qu'il tente de ne pas trop le montrer. Plus que d'avoir l'air ridicule, c'est surtout moins qui risque de passer pour méchant si je dis que c'est dommage...” Qu'il enchaîne, toujours amusé du comique de la situation - Juliet Marshall, infirmière, bégayante face à Yaslana Yamatao, bibliothécaire, parce qu'il la troublait autrement qu'en tout bien tout honneur... on aurait définitivement tout vu, si ça avait été vraiment le cas! -, en faisant un mouvement de la main pour faire savoir à sa collègue d'oublier le malaise de la situation, ayant, dans le fond, parfaitement compris où est-ce qu'elle voulait en venir.

“J'ai pourtant été enchanté de faire sa connaissance...!” Qu'il accepte le jus de citrouille, une lueur d'amusement dans le fond des yeux.
Il lève la bouteille. Tchin tchin! Il porte le goulot à ses lèvres et après quelques gorgées et un silence qu'il a volontairement laissé un peu traîné, le quadra se décide à tenter de crever l'abcès: “C'est à mon tour d'avoir l'air ridicule avec mes interrogations existentielles, mais... j'ai l'impression de vous faire "flipper": je me trompe?”
Il ne s'attend pas forcément à ce qu'elle lui donne une réponse - ou en tout cas, pas dans la seconde -, mais comme elle avait réussi à lui proposer un jus de citrouille sans donner à l'asiatique l'impression qu'elle était en hyperventilation, il ne perdait rien à tenter de poser sa question.


Nous sommes le ??.??.2023, dans le parc du château. Yaslana est vêtu d'un sarouel aux couleurs chaudes et d'un fin T-shirt saumon et ses cheveux, qu'il porte longs, sont attachés en une queue-de-cheval dans laquelle il a piqué sa baguette.
Dialogues en #C77550/Images by gainsbOro & Neverland


KoalaVolant

_________________

“Trois choses sont fugitives: l'écho, l'arc-en-ciel, la beauté des femmes.”

KoalaVolant
Contenu sponsorisé

   
INFOS
FICHE DE PERSO