Les escaliers n'en font qu'à leur tête (Finn)

« Barbichette de troll, cascade de polynectar, plume de phénix! » Finn observait la salle de bains de préfet, plus précisément sa porte à vrai dire, cherchant désespérément à briser le sort qui la maintenait fermée. Etant donné l’heure qu’il était, il aurait mieux fait de se hâter pour aller en cours de Métamorphose. Il était déjà en retard, la solution était donc toute trouvée: ne pas y aller puis chaparder les notes de  @Siobhán Gavalagh-Korrigan. Ça suffirait bien, et ça lui permettrait de ne pas se ramasser un sermon assassin de son père. C’était tout bénef: lui pourrait se prélasser dans les eaux chaudes de la salle de bain des préfets et il finirait par rattraper le cours en un claquement de doigts. Ça ne valait vraiment pas le coup de se déplacer.

Il était donc là, comme un idiot, assis par terre à essayer d’ouvrir la porte. Il usait des dernières astuces qu’on lui avait filées contre quelques gallions. Des tuyaux percés si vous voulez mon avis. Ce type qui les lui avait donnés finirait par payer cher cette malheureuse boutade. Finn grogna, fâché de s’être fait rouler si facilement. Il récupérerait ses gallions, et même le double s’il retrouvait le diablotin.

L’étudiant se leva en prenant appui sur les dalles de pierre puis commença une marche lente dans le couloir. Avec un peu de chance, il louperait le prochain escalier et son excuse sera presque valable pour ne pas assister au cours de son père.

Un spectacle plutôt fascinant se joua sous ses yeux alors qu’il approchait doucement du grand escalier. Une jeune femme, tout aussi agacée qu’il pouvait l’être, s’époumonait contre ces fichues marches qui ne daignaient pas venir à elle. Peut-être comprenaient-elles l’espagnol? Ça ne l’aurait pas même étonné. De toute manière, il ne fallait pas parler couramment cette langue pour comprendre que son langage n’avait rien de cordial.

« Oh Olga, te voilà! » répondit-il avec un trait d’humour. Il ne se souvenait pas de l’avoir vu auparavant en réalité. « Que c’est malheureux. » affirma-t-il en croisant les bras, l’air à la fois moqueur et faussement désolé. « Tu sais, les escaliers n’obéissent qu’à eux-même. Il faut faire preuve de patience. » Ce n’était probablement pas son fort. A en juger par les couleurs de sa maison, c’était probablement une  @Apolline Dunn n°2. Le nez toujours fourré dans les bouquins et l’irrésistible envie de lécher les pieds de son directeur de maison. Rien que l’idée le dégoûtait.

« Le prof attendra. De toute façon tu n’dois pas avoir manqué grand chose. » continua-t-il, presque blasé. Ce n’était sûrement pas vrai. Olga n’avait sûrement pas baigné dans l'univers de la Métamorphose comme les jumeaux Korrigan l’avaient été depuis leur tendre enfance.

Il l’écouta abandonner l’idée d’assister au cours avec un large sourire. « Excellente décision. Tu trouveras bien quelqu’un pour te refiler les notes après tout. »

Finn décroisa ses bras pour lui serrer la main en un geste amical. « Enchanté. Jim. Tu as une mémoire de fer dis-moi. » Il l’écouta parler pour deux, la laissant construire leur discussion brique après brique. Ça avait l’air d’être une chouette fille, de prime abord au moins.

« Tu nous viens d’où comme ça? Tu comptes finir tes études ici? » demanda-t-il, véritablement curieux avant de jeter une main contre son front d’un geste éminemment dramatique. « Oh, je suis démasqué. Ne compte pas sur moi pour plaider ta cause, c’est peine perdue. » En réalité, s’il y en avait bien un qui pouvait faire quelques éloges sur l’autre, c’était elle.

Il s’assit à ses côtés, souriant alors qu’elle émettait un nouveau soupir. « Roh, ça va. C’est qu’un cours. J’parie que tu vas le rattraper sans aucun problème. A la place de ça, réjouis-toi d’être avec moi. » Il lui renvoya alors le coup de coude qu’elle lui avait donné un peu plus tôt.

Un spectacle entier se jouait sur le visage d’Alejandra alors que Finn se faisait un malin plaisir à la charrier. Elle n’avait pas l’air de comprendre toute l’ampleur de la moquerie, bien qu’aucune once de méchanceté ne se cache derrière son attitude. Le jeu de sourcil qui animait le visage de la Serdaigle était digne de la plaisanterie de Finn. Le Serpentard la regardait réfléchir, ne cherchant aucunement à répondre aux questions qu’elle semblait se poser.

« Alejandra. D’accord, c’est noté cheffe. » Il posa soudainement sa main contre sa tempe, comme un militaire saluerait son sergent.
C’est qu’elle paraissait susceptible… Son attitude soudaine le laissait songeur. S’était-il trompé sur la demoiselle? N’était-elle pas aussi drôle qu’il l’avait imaginée? Il avait songé à Apolline, souhaitant dans le fond que cette jeune femme soit moins rigide que la préfète, mais il commençait à croire qu’elle n’en était qu’un simple duplicata. Tant pis, ça ne l’empêcherait pas de continuer à la titiller un peu.

« Oh, tu as une soeur? » Est-ce qu’elle est plus rigolote que toi? Manqua-t-il de dire, se ravisant tout en sachant que s’il avait ouvert la bouche, il aurait risqué une nouvelle guerre magique. « T’inquiète pas pour le cours va. » souffla-t-il. Comme si ça valait plus le coup de voir Luke, son père, que lui-même. Rien que cette éventualité l’exaspérait.

Alejandra fixait les escaliers comme si sa vie en dépendait. N’avait-elle jamais loupé aucun cours? Etait-ce si grave que cela? « Tu sais, il y a peu de chances que ça change tout le cours de ta vie. Tu te feras bien engueuler et c’est tout. » affirma-t-il en haussant les épaules.

« Au pire, si ça t’ennuie vraaaaaiment, dans c’cas je peux p’têtre t’aider. Je suis pas le prof, mais j’pense maîtriser deux ou trois trucs. » Il n’y avait là aucune forme d’arrogance. Après tout, il avait déjà appris tant aux côtés de son père.

Ce fut à son tour de hausser les sourcils. Pourquoi rigolait-elle avec cet air-là? « Sauf si tu préfères rester là à te plaindre. Mademoiselle Montero. » Il n’allait clairement pas jouer aux dames précieuses avec lui. « Les deux filles les plus importantes de l’Université… » reprit-il dans un murmure pensif. « Ca sera tout? » Demanda-t-il, véritablement hilare à l’idée d’entendre une telle absurdité. Il était à deux doigts de s'étouffer de rire.

Son rire disparut très vite au profit d’un air plus sérieux. Ce n’était pas le coup dans les côtés qui avait provoqué cette réaction, plutôt le fait qu’Alejandra se transforme en petite fouine indiscrète qui se mêlait de ce qui ne la regardait pas. Il n’aimait pas qu’on parle de sa relation avec son père. Encore moins lorsque c’était une inconnue qui se permettait de lui faire une remarque. « Ça ne regarde que nous. » trancha-t-il, épuisant soudainement le sujet pour ne plus y revenir.


« La voilà ta note magique. » lui dit-il en sortant un petit bout de papier, soudainement un peu moins joyeux. Comme ça, elle allait pouvoir aller lécher les orteils de son père. Peut-être finirait-elle même par être sa préférée. Ça ne l’aurait même pas étonné. L’idée même de plaisanter avec elle lui avait très vite passé, cachée derrière un masque froid si peu habituel de sa part.

Lorsque Finn lui tendit une des notes magiques qu’il cachait tout au fond de sa poche, les yeux de la Serdaigle s’allumèrent comme les guirlandes électriques d’un sapin de Noël ou les magnifiques feux d’artifice que l’on voyait parfois aux fêtes de Beltane. C’est tout ce qu’il fallait pour lui rendre le sourire? C’était donc si facile que cela? Il notait dans un coin de sa tête de refournir sa réserve mobile de notes magiques, juste au cas où.

Il la regarda faire comme une gamine qui découvre l’un de ses plus chouettes cadeaux sous le sapin de Noël, ses paumes collées au sol derrière son dos. Finn s’attendait à ce qu’elle se plie en dix, qu’elle fasse ses plus belles excuses à son père ou, davantage encore, qu’elle trouve une excuse à son retard avant de promettre d’arriver avant la fin du cours.

L’entendre se dédouaner ne le surprit pas plus que ça, contrairement au petit mensonge qu’elle venait d’inventer. Elle avait certainement l’impression d’avoir fait une énorme bêtise. Ça donnait matière à rire à Finn pour qui tout cela n’avait rien de bien grave ni de très rebelle. Si son père avait su, ça l’aurait certainement rendu dingue.

Il regarda brièvement la note s’envoler avant de détourner son attention vers Alejandra, le regard toujours fixé sur cette petite note qui virevoltait jusqu’à la salle de Métamorphose. Elle avait voulu faire ça avec détachement, pourtant la crainte des conséquences transpirait de chaque cellule de sa peau. « Etonnante. » commenta-t-il simplement, sans rien dire de plus. Un léger sourire en coin se dessina à la commissure de ses lèvres alors qu’il la regardait se lever. La Serdaigle lui répondit d’un sourire charmeur qui ne manqua pas de l’étonner. Elle était décidément fascinante.

Il lui emboîta le pas avant de faire une grande révérence. « Quel honneur. » Elle lui avait offert l’une des choses qui étaient le plus important à ses yeux. Elle l’avait laissé lui voler une journée de cours, un peu du temps qu’elle consacrait d’ordinaire aux études seules. « Est-ce que c’est un défi? » Demanda-t-il, laissant son sourire s’agrandir légèrement. « J’attends de voir. » lui dit-il, la défiant aussi un peu. Jusqu’où serait-elle capable d’aller, elle qui n’était pas aussi sage qu’elle le prétendait? Comment était sa soeur au juste? Plus rigide encore qu’elle, ou un peu délurée? L’avenir le lui dirait certainement.

« Je n'connais pas Poudlard par coeur. Mais lorsqu’on est prêt à céder aux règles, on peut toujours siffler son balai pour devancer les escaliers. » sourit-il. Il ne l’avait jamais fait encore, la situation ne s’y était jamais prêtée mais il aurait adoré tenter, quitte à finir en retenue tous les soirs de la semaine.

« Boarf, tu sais à cet étage il y a… La salle de Médicomagie. » Il adorait jouer au médecin et l’endroit était parfait de nuit, si l’on excluait les quelques squelettes et autres bocaux qui décoraient la salle. En réalité, pour charmer une nana ce n’était pas terrible. « L’amphithêatre Rowena, mais je pense qu’il est occupé et… tu dois le connaître par coeur. » continua-t-il d'énumérer, persuadé qu’elle faisait partie de ces élèves qui ne vivaient que pour le travail et les conférences. « Et l’endroit le plus intéressant de tous: la salle de bains des préfets. » Il lui sourit, saisit rapidement sa main et l’entraîna vers le couloir qu’il venait à peine de quitter. Une fois arrivé, il lui lâcha la main pour fixer la porte mystérieuse d'un air de chien triste. « J’aurais bien aimé y faire un petit plongeon, mais je n’arrive pas à déceler le mot de passe. J’suppose que tu l’connais pas toi? » Demanda-t-il, certain que la fierté la pousserait à cracher le morceau si elle connaissait un moyen d’y entrer.

Existe-t-il une couleur plus vive que le rouge écarlate? Quelle que soit la teinte qu’avaient prises ses joues, la petite Serdaigle semblait bien intimidée en entendant les mots « salle de bains des préfets ». Pourquoi au juste? C’était facile à deviner. Tout le monde avait plus ou moins entendu parler de ce qui pouvait se passer entre ces quatre murs. S’il ne s’agissait que de pure et simple curiosité à l’origine, puisque Finn avait décidé de tenter le coup tout seul pour déchiffrer les mystères de cette pièce, il n’était pas contre le fait de s’y rendre avec Alejandra. Juste par curiosité bien sûr…

Finn esquissa un large sourire à mesure que le visage d’Alejandra rougissait. Il se demandait bien ce qu’elle devait imaginer, les images qui devaient défiler dans sa tête. Et ça le fit sourire encore davantage. Voir son regard se détourner, c’était presque la cerise sur le gâteau. Elle paraissait si embarrassée qu’il avait presque envie de la réconforter, de lui dire que ça allait, qu’il irait tout seul dans la salle si elle le souhaitait. Mais au fond, c’était si délicieux, car sauf mégarde il semblait qu’elle ne lui fermait pas totalement la porte. Elle resserra un vieux bouquin contre elle alors qu’il l’écoutait exprimer ses premiers doutes. Nous y voilà donc. Elle avait bel et bien rougi par pudeur.

« Jusqu’à présent oui, tu es une femme et moi un homme. Enfin, jusqu’à preuve du contraire. » Il retint un rire puis continua, totalement à l’aise: « Personnellement, j’ai mon boxer. Ça ou un slip de bain, je ne sais pas ce qui est le pire dans le fond. » Ou le mieux, selon le point de vue que l’on adopte. Il se retint de le dire pour ne pas agrandir le malaise, mais logiquement elle aussi devait avoir quelque chose pour se couvrir. Et elle n’était pas obligée de se baigner. « Je n’vois pas où est le problème, sauf si tu as les yeux baladeurs. » commenta-t-il, toujours aussi souriant. « Mais c’est pas l’cas, si? » Il allait jusqu’à tenter un tout petit peu de provocation.

Finn croisa légèrement les bras, s’attendant à la voir débiter tout un tas d’excuses. Ce n’était pas un rustre: si cela ne lui plaisait qu’il se baigne, il ne le ferait pas en sa présence. Il reviendrait plus tard ou il attendrait qu’elle parte.
Il pouffa légèrement de rire lorsqu’elle écarta la possibilité d’appeler son balai dans l’école. Alejandra cherchait une excuse… Mais une excuse pour quoi? Pour le planter là ou pour finalement rester avec lui? Le Serpentard n’était plus vraiment sûr.

« Ça me va. » répondit-il du tac au tac alors que la Serdaigle laissait visiblement tomber une barrière. Il était même étonné à l’idée qu’elle puisse dire une telle chose. De tout ce qui venait de se produire, c’était peut-être le clin d’œil qui l’avait le plus épaté. La petite Montero en avait finalement plus dans le ventre qu’il ne l’avait imaginé. « On verra ça la prochaine fois sur le terrain. » S’il décidait de ne pas la laisser gagner, juste pour la flatter un peu.

Subitement prise d’une fougue soudaine, Alejandra embarqua Finn du bras jusque devant la porte de la salle de bains des préfets. Cette jeune femme était vraiment étonnante. Il la regarda du coin de l’œil, se demandant si elle connaissait réellement le mot de passe. Lorsque le mot franchit ses lèvres, Finn éclata de rire. Il riait si fort qu’on devait certainement l’entendre à l’autre bout du couloir.

Ce fut le maillot de bain qui lui tomba sur le coin de la tête qui acheva son fou rire. Il attrapa délicatement le maillot des mains de la jeune femme, visiblement féminin et fit mine de défiler avec. « Pas mal hein? » Il s’arrêta puis fit demi-tour et le tendit à Alejandra. « Je pense quand même qu’il t’ira mieux qu’à moi. » Il lui fit à son tour un clin d’œil.

Finn recula de quelques pas, sortit sa baguette de sa cape et prononça distinctement « Augurey », le geste précis et les yeux concentrés comme jamais. Une immense pièce se dévoila sous leurs yeux. Ce fut certainement la première fois qu’Alejandra le voyait muet d’émerveillement. Comme un gosse qui découvre ses cadeaux de Noël.

Finn était une vraie commère, il était souvent soupçonné de rapporter n’importe quel ragot lui tombait sous la dent, sauf quand cela ne l’arrangeait pas. Malgré tous ces instants passés à user de trop de curiosité, le jeune homme n’avait jamais eu l’oreille assez fine ou la chance de tomber pile au bon moment pour entendre quelqu’un murmurer le mot de passe de cette salle secrète. Il le prenait presque comme un outrage, une injustice. Se voir servir le sésame au détour d’une conversation impromptue avait ce petit quelque chose de magique, d’irréel. Ça ne pouvait être mieux qu’avec une jolie jeune fille, intelligente à ses côtés.

Captivé par les portes qui s’ouvraient juste devant eux, le Serpentard ne prêta pas même au teint pivoine qu’avait adopté sa voisine. Tant mieux pour elle, il en aurait certainement profité pour se moquer gentiment d’elle, malgré le service qu’elle lui rendait. Il la laissa le bousculer pour rentrer. C’était un imbécile mais il n’était pas stupide. Ce seul petit geste avait suffit à lui faire comprendre à quel point elle était vexée. Bah, elle finirait bien par s’en remettre. Il n’allait pas s’excuser de parler un anglais parfait contrairement à elle. Lui, il aimait bien ce petit accent. Il espérait juste ne jamais à avoir l’affronter en duel. Un sort mal prononcé pouvait faire tellement de dégâts.

« C’est probablement ça oui, il est comme mon vieux: il entend ce qu’il aime bien entendre » rétorqua-t-il à Alejandra, mine de rien. Ses yeux se posèrent sur chaque élément qui tombait sous son regard. Le magnifique bassin, les splendides vitraux, la robinetterie qui luisait de mille feux, les créatures sculptés qui entouraient l’étendue d’eau. Franchement, les préfets savaient se mettre bien. Finn avait bien du mal à voir pourquoi ils avaient le droit d’avoir accès à un tel endroit plus que d’autres.

« Oui, mon père nous fait vivre dans la plus grande des misères. » Il fit mine d’essuyer une larme qui lui avait faussement coulé sur la joue. C’était bien sûr du second degré. Si cela revenait à ses oreilles, il pourrait se faire remonter les bretelles. Ce ne serait pas très agréable mais ce serait pourtant si drôle. Dans l’une ou l’autre des situations, Finn y trouverait son contentement.

Le regard de la Serdaigle se mit à alterner étrangement entre son maillot de bain et Finn. Le jeune homme ne put s’empêcher de s’en amuser. Elle était une fois de plus gênée. Lui s’en fichait de se dévêtir, il n’était pas particulièrement pudique mais il pouvait comprendre la gêne que cela provoquait chez les autres. Tu devrais te retourner, avait-elle dit. Sinon quoi? Qu’est-ce qu’elle craignait pour lui? Autant le dire si elle préférait qu’il se retourne. Ça ne voulait pas tout à fait dire la même chose. Elle pouvait aussi se cacher derrière l’une de ces grandes sculptures, il n’aurait strictement rien pu voir à la scène s’il restait tranquillement dans son coin à s’occuper de ses propres affaires.

Les sourcils du serpent se haussèrent alors qu’il esquissait un immense sourire en réaction à sa dernière boutade. Elle n’était donc pas si timide que cela. Par respect pour elle et sa pudeur, Finn détourna le regard et se tourna à son tour pour retirer tout son équipement d’étudiant. Une fois rendu en caleçon, Finn ne regarda toujours pas la jeune femme, aussi tentant cela fut-il et rentra doucement dans l’eau, profitant de la douce chaleur qui caressait sa peau. On ne voyait plus que sa tête et les deux hirondelles qui ornaient ses clavicules dépasser de l’eau.

« Qu’est-ce que tu aurais regardé si je n’avais pas détourné le regard, au juste? » demanda-t-il, particulièrement taquin.