Je sais la violence, son goût de sang | Jehánn Cynfeirdd

Identité : Jehánn Llorth (jé-ane clorth), venant de gracieuse et de la lumière qui éclaire les autres, ses prénoms voulaient la prédestiner à de grandes choses.
Cynfeirdd (kan-verth), nom vieux comme le monde ou tout du moins, comme le monde sorcier s'en rappelle. Fort et puissant, chaque représentant de cette famille se doit d'y faire honneur. Chasseur et barde, un subtil mélange de force brute et de charme délicat. Voilà ce qu'insuffle le nom des Cynfeirdd dans le monde magique.

Date et Lieu de naissance : 30 Septembre 1973 ; 49 ans. (Balance)
Comme tous les Cynfeirdd, depuis mémoire de sorcier, elle naît dans la forteresse du clan, Caer Cynfeirdd, sur les falaises du Pembrokes au sud du Cymru dans le Pays de Galles.

Statut civil : Célibataire.

Scolarité : (Ancienne) Poufsouffle, bonne élève sans plus. Difficile de montrer toute l'étendue de ses capacités quand elle ne doit se cantonner qu'aux cours théoriques.
Elle y a fait sa scolarité avec ses cousins.

Profession : Professeure d'étude des Moldus à Poudlard. Entre 2005 et 2016 puis elle a voulu essayer autre chose laissant sa place à son oncle avant de reprendre le poste en mars 2023. Revenant à sa passion, l'enseignement.
Directrice de la maison Poufsouffle depuis le départ de Kathleen.

Baguette magique : Baguette en bois de Cerisier et crin de Sombral ; 24,1 cm ; plutôt épaisse ; très rigide.
Elle possède une baguette qui n'est pas la sienne et dont elle ne peut se servir, héritage de la famille de son père. Du moins, c'est ce que sa mère, Rowene, lui a toujours dit. (À une époque, Jehánn s'est interrogée sur la réelle provenance de cette baguette, sans obtenir satisfaction.) Se voyant refuser l'accès à la bibliothèque de baguettes des Cynfeirdd à cause de son incapacité à se servir de la magie, elle chérit celle-ci comme un trésor. Lui servant de porte bonheur.

Famille : Père inconnu, fruit des conquêtes et des batifolages de sa mère Rowene. Enfant du clan Cynfeirdd, elle a grandi entouré de ses frères et sœurs ainsi que de ses cousins et cousines. Famille nombreuse, clan étendu.
Sous l'égide de son oncle Geraint pendant des années jusqu'à l'instant où Maeve a repris la tête du clan.

Stérile, elle n'a jamais connu la joie de la maternité. Ce qui ne l'a pas empêché d'adopter plusieurs enfants, ni de recueillir ceux qui n'ont personne pour les aimer, les chérir, les voir grandir.
Un choix contesté par Geraint jusqu'à ce que l'un de ses enfants ne démontre un élan de magie accidentelle.

Hérédité du sang : Sang-pur si l'on en croit les registres du ministère. Pour Jehánn, la question ne se pose pas, la magie qui coule dans ses veines se révèle bien trop insignifiante pour que quelqu'un s'intéresse à ce sujet. La confinant au statut de cracmolle.
En revanche, rien ne l'empêche de revendiquer son appartenance à la haute société magique et à la vieille aristocratie. Le port noble et altier, ainsi que son éducation ne laissent aucun doute sur le sujet.

Particularité magique : Cracmolle.

Caractère : Douce, autant dans les actes que dans la voix.

Aérienne, possède un pas léger et une démarche dansante.

Déteste la solitude, habituée à voir la vie grouiller autour d'elle.

Passive, elle laisse volontiers le lead et le choix des grandes décisions aux autres. Même si elle n’est pas toujours d’accord, elle taira ses pensées la plupart du temps. Une caractéristique qu’elle a en commun avec son cousin Bronn. Séquelles de son éducation.

Forte adaptabilité, découlant de sa passivité. Elle a appris à s'adapter à son entourage et au monde.

Dégage un vent de liberté, une impression de force et une sensualité qui en découle.

Naïve en amour, se fait berner plus qu'à son tour.

Tient l’alcool à merveille, comme si le vin plus que le sang coulait dans ses veines. Un autre trait de famille qu'elle aime partager lors de longues soirées.

Bosseuse & obstinée, elle se donne les moyens d’atteindre ses objectifs. Donnant plus que nécessaire pour obtenir des résultats.

Amour, elle en déborde. Mère poule et tata gâteau, pleine d'amour à revendre et à donner à ses proches. Ses cousin(e)s aussi y ont droit.

Souriante & solaire, elle illumine la journée des autres.

Passionnée, en transe dès qu'il s'agit de musique. Harpiste de la famille et musicienne de talent. Possède une voix chantante qui raconte de magnifiques histoires. Conteuse habile. Elle adore écouter Bronn chanter, juste pour se délecter de sa ressemblance innée avec une casserole désaccordée. Un poil moqueuse, mais toujours avec bienveillance.

Patronus : Aucun.

Miroir de Risèd : Avoir un père aimant qui la protège de l'éducation de Geraint.

Epouvantard : Un dragon. Les créatures magiques ne l'effraient pas tant qu'elle ne se retrouve pas à proximité. Mais se retrouver face à un véritable dragon représente une peur qu'elle ne contrôle pas. Elle se sait démunie face à un tel animal et ce n'est pas son arbalète qui va l'aider.

Particularités : Couverte de cicatrices, dues à son apprentissage de chasseuse. Ces dernières, faites par des lames tranchantes et aiguisées, ne sont visibles qu'en sachant qu'elles sont là et en ayant son nez dessus. Jehánn ne cherche donc pas à absolument les couvrir.

Qui es-tu ? : Alice encore

Faceclaim & Crédits : Julia Roberts (tumblr)

Trigger Warnings : La Chasse ; l'abus psychologique ; le meurtre

Comment avez-vous connu le forum? : On se demande ._.

Un petit plus ? : Jpp de moi...

“Tout amoureux a le coeur d'un fou et l'âme d'un ménestrel.”

― Neil Gaiman

30 septembre 1973 : Naissance

Septembre 1991 : Rentrée à Poudlard en première année ; répartition à Poufsouffle
Juin 1998 : Diplômée de Poudlard, avec une certaine fierté au vu de son statut. En profite pour quitter Caer Cynfeirdd pour s’installer dans le monde moldu.

Entre 1999 et juillet 2005 : Travaille dans le monde moldu pour se familiariser avec tout ce qui l'entoure et pour ne pas dépendre de sa condition.
2000-2001 : Rejoint une troupe de musiciens ambulants pour voyager et vivre de son don pour la musique, avant de cesser parce que la vie nomade n’est pas pour elle.
Courant 2004 : Décide que si elle veut changer la mentalité des sorciers, surtout au sujet des cracmols, il faut le faire dès le plus jeune âge. Elle décide ainsi de postuler pour le poste de professeure d’étude des moldus.

Septembre 2005 : Première rentrée en tant que professeure d’étude des moldus
Juin 2016 : Quitte son poste pour tenter autre chose, changer d'air et voir d'autres paysages.
2018 : Se lance dans l’écriture de livres et rencontre un petit succès chez les moldus sous un pseudonyme.
2022 : Retour à son job de cœur qu’elle aime plus que tout en donnant des cours particuliers d’histoire de la magie.
Mars 2023 : Rappelée en urgence pour le remplacement au poste de professeure qu'elle occupait par le passé. Elle accepte et prend également la direction de la maison Poufsouffle. Elle y voit une montée en grade qu’elle prend avec plaisir et sérieux. Un pas de plus pour la considération des cracmols.




Née dans une forteresse digne d’accueillir une princesse et de lui offrir une vie à la hauteur de ce rang, Jehánn n’en bénéficiera pourtant pas. Enfant conçue hors mariage, comme tous ses frères et sœurs, la raison ne se trouve cependant pas ici. Sa famille héritant du titre de barde et de chasseur depuis de nombreux siècles déjà, il est inconcevable d’élever des enfants avec des prétentions royales. Une éducation noble et ferme constitue la base des Cynfeirdd.

Un passage de sa vie qu’à très mal vécu la fillette qu’elle était alors. N’ayant jamais apprécié l'éducation de Geraint. Se retrouvant même effrayée par cet oncle à la rigueur aussi solide qu’une barre de fer. Bien trop dur et venimeux avec elle qui n'est qu'une cracmolle. Dès l’instant où tous les autres enfants navigant à Caer Cynfeirdd ont démontré une étincelle de magie par des accidents magiques, le ton s’est durci. Si la fille de Rowene ne dévoilait aucune capacité à faire d’elle une sorcière, elle devait au moins être capable de devenir une chasseuse. Pour avoir sa place dans cette famille.
Elle a dû prouver encore et encore qu'elle était capable de participer à la chasse alors qu'elle n'apprécie pas vraiment ça. Se pliant à tout ce que son oncle exigeait d’elle. Voulant réellement être acceptée et surtout aimée de cet homme. Rêvant de le voir la prendre dans ses bras pour la féliciter comme l’aurait fait un père. Priant pour qu’il devienne le sien et ainsi se montre plus gentil avec elle. Aujourd’hui, elle est bien consciente que ses rêves d’enfant n’avaient pas vocation à se réaliser. Geraint ne pouvait juste pas autant changer.
Elle reconnaît en revanche l’utilité de l’activité familiale. C'est un bon moyen de renflouer ses caisses. Parce qu’à vouloir son indépendance, il fallait qu’elle soit totale et qu’elle ne dépende pas de la bourse du domaine.



Bien que cracmolle, Jehánn a toujours voulu rejoindre la célèbre école de magie écossaise. Voulant comme ses cousins apprendre la magie et se donner les moyens de s’en approcher le plus possible et de la toucher du doigt. S’extirpant ainsi du carcan familial pour s’ouvrir au monde. Un progrès dont elle éprouve beaucoup de fierté.
Néanmoins, elle a dû batailler sec pour pouvoir faire ses études à Poudlard. Prouvant autant à l’école qu’au ministère qu’elle avait de la motivation à revendre et une forte volonté de ne pas plier sur le sujet. Toute sa vie, elle se rappellera du soutien que lui a apporté Geraint pour lui permettre d’étudier à Poudlard. Froid et autoritaire, mais définitivement présent. Comme une ombre flottant derrière elle, lui permettant de forcer les portes de ce monde qu’elle voulait tant apprendre.
Là, commence sa bataille pour faire changer les mentalités au sujet des enfants cracmols. Elle fera toujours en sorte de ne pas avoir honte de son statut et d’encourager ses semblables à promouvoir leurs droits.
Poufsouffle a donc été une évidence pour le choixpeau. L’intégrant à cette maison pour lui offrir loyauté et soutien. Et parce que c’est indéniablement une bosseuse.



Un point dont Jehánn reste particulièrement fière, réside dans l’héritage barde de son clan. Influencée par son environnement et les traditions familiales, elle adore les grands rassemblements festifs et chantants. Elle devient naturellement une grande passionnée de musique et de contes. Comme tout barde qui se respecte. Elle tient inévitablement ça de sa mère. Pouvant rester des heures à écouter les meilleurs conteurs vivant à Caer Cynfeirdd raconter la vie de leurs ancêtres ou des histoires inventées au fil des mots. Caracolant courtoisement contre créatures et condamnations pour conter chroniques et comédies cocasses. Un art de moduler et de travailler les mots, avant de les distiller souplement aux oreilles attentives et empressées d’en connaître le dénouement. Vraiment, elle éprouve une véritable fierté de pouvoir vivre tout ça, de faire partie de l’entité et de la transmission de ce noble art qu’est la vie de barde. Un émerveillement constant qui sied parfaitement à son rang et dont se délecte sa mère Rowene.
La demoiselle passe donc naturellement plusieurs heures par jour à pratiquer l’art délicat de la musique. Un domaine qui prouve qu'elle a totalement sa place dans cette famille. Et que malgré la dureté de certains aspects, elle n’en changerait pas pour une autre. Y trouvant son compte dans ces petits plaisirs collectifs.

Ne sachant vers quel instrument se tourner, elle a d’abord voulu imiter sa mère. Comme toute petite fille désirant ressembler à son modèle. Apprenant sous son égide et sous son regard bienveillant. Voyant se refléter dans ses yeux la passion de constater les progrès constants de sa fille. Rowene la poussera pourtant à s’étendre. À voir autre chose, à pratiquer d’autres instruments. Ayant un instinct pour ça.

C’est là que Jehánn trouvera sa voie. En pinçant les cordes délicates d’une harpe qui ne la quittera plus. Permettant à son don d’éclore. Devenant par là son instrument de prédilection. Elle en prend grand soin, la polissant au fil des années et hydratant son bois de manière presque excessive. Craignant de l'abîmer ou de la voir se détériorer dans le temps. Puisqu’elle ne peut pas faire preuve de magie pour l’entretenir, elle le fait avec autant de passion qu’elle joue. Caressant toujours la colonne pour s’encourager avant de jouer ou même quand elle ne fait que passer devant.
Pour poursuivre dans le désir d’ouverture de sa mère, elle apprendra aussi à s’adapter à tous les instruments, même si elle ne les maîtrise pas tous. Cependant, elle prend plaisir à jouer de l’orgue de barbarie et du tambourin.

Elle ne souhaite pas abandonner la lyre pour autant, elle y trouve là un point commun avec sa mère. Que son désir de petite fille, de lui ressembler, la poussera à poursuivre. Geraint mettra son nez dans l'affaire en émettant un avis très tranché sur sa capacité à en jouer par la suite. Instrument de prédilection de Rowene, il ne tient pas à ce que sa nièce ne devienne sa vulgaire copie. Même si, il ne le lui dira jamais en des termes élogieux. Préférant la qualifier de joueuse de lyre pathétique. Un coup que Jehánn se prendra avant de choisir de ne plus écouter son avis sur le sujet, préférant suivre les désirs de son cœur. Et elle sait parfaitement que personne ne pourra égaler le talent de sa mère. Elle ne veut pas se battre là-dessus.



Une fois son diplôme en main, la demoiselle choisit de partir de Caer Cynfeirdd. Ne supportant plus le jugement constant de certains membres de la famille, ni l'obligation de chasse imposée à l’époque par Geraint. Prenant son envol et battant sporadiquement des ailes pour tenter de garder un certain équilibre. Si les débuts se sont révélés incertains et semés d'embûches, Jehánn ne manque pas de ressources et d'ingéniosité. Trouvant une solution à tous ces éventuels problèmes et s’adaptant relativement vite à sa nouvelle vie. Choisissant de travailler comme serveuse dans un premier temps, puis comme vendeuse d’un petit magasin de bibelots en tout genre. Rien ne l’arrête dans son envie de découvrir le monde moldu plus en avant.

Ce n’est pas parce qu’elle a quitté la forteresse familiale qu’elle a coupé les ponts. Loin de là. Elle échange régulièrement avec sa mère et bénéficiant d’un talisman pour lui permettre de distinguer et de se rendre sur les lieux magiques, elle peut même utiliser la cheminette pour se déplacer.

Repérée pour son talent de musicienne, elle intégrera même une troupe de musiciens ambulants avec laquelle elle voyagera. Découvrant d’autres lieux insoupçonnés et magnifiques. Elle vivra financièrement difficilement de son don pour la musique pendant deux belles années. S’émerveillant de ce mode de vie dont elle n’aurait jamais envisagé faire partie. La miss cessera aux termes de ces années. Arguant que la vie nomade ne lui convient pas et si l’expérience lui a plu en tant que telle, elle préfère en garder un bon souvenir et passer à autre chose.

Par la suite, elle décidera que si elle veut changer la mentalité des sorciers au sujet des cracmols, elle doit le faire en agissant dès le plus jeune âge. Ou tout du moins, à un âge où ils sont conscients de leurs actes. C’est de cette façon qu’elle va être amenée à postuler pour le poste de professeur d’étude des moldus à Poudlard.




Ça ne lui prendra que peu de temps, puisqu’elle fait sa rentrée en septembre 2005. Qualifiée sur le sujet, elle l’est sans aucun doute. Ayant dû apprendre en choisissant volontairement de vivre dans le monde moldu à la moldu. Dans l’enseignement, beaucoup moins. Ce qui ne l’empêche pas de prendre ses marques rapidement et de s’adapter très vite. Adoptant sa propre méthode d’enseignement. Copiant certains collègues ou bannissant certaines de leurs méthodes.

Naîtra chez elle une profonde passion pour l’enseignement. Jehánn trouvera ainsi sa voie professionnelle. Partant pour une longue carrière.
Si la question de la matière enseignée s’est posée, elle a tout de même été suffisamment rationnelle pour ne prendre aucun risque. Elle sait que ce n’est pas parce qu’elle était très douée en botanique, astronomie et soins aux créatures magiques qu’elle pouvait juste choisir en tirant à la courte paille. Déjà, parce que les postes ne sont pas tous vacants. Et si elle a longuement hésité à enseigner la botanique, elle se ravise finalement très vite. Admettant que sans baguette pour prévenir des catastrophes, ou les rattraper cas échéant, le cours se serait révélé trop dangereux. Un manque de sécurité qu’elle ne se permettrait pas de provoquer.

De toute façon, elle sait qu’elle a fait le bon choix puisqu’elle adore sa matière.



Sa vie personnelle et sentimentale passe en second plan pendant ses premières années d’enseignement. Non pas par désir de carrière, mais par incapacité à trouver une personne avec qui fonder une famille. Peut-être qu’il y a là une ressemblance avec sa mère. Qu’avec un tel modèle, elle n’arrive pas à trouver quelqu’un pour partager sa vie. Elle avoue sans peine qu’elle ne sait pas comment faire pour vivre à deux.
C’est à cette période également qu’elle apprend sa stérilité. Ce qui lui donne un violent coup de massue. Son rêve de grande famille se déchire sous ses yeux sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle reportera ainsi tout l’amour qu’elle possède sur ses neveux et nièces ainsi que sur ses petits-cousins. Devenant une tata gâteau pour tout Caer Cynfeirdd.

Cette période marque aussi son retour dans la forteresse familiale. Pas pour y vivre, mais pour faire partie de la communauté. Pour pouvoir revivre ces longues soirées passées au coin d’un immense feu à écouter les meilleurs conteurs se disputer l’attention des spectateurs. Et pour passer la nuit à chanter et boire plus que de raison.
Son retour coïncide avec la transmission de la tête du clan. L’ancien chef laissant sa place à sa fille Maeve, avec qui Jehánn s’entend très bien, elle y voit un changement positif dans les méthodes d’éducation.

Malgré sa répugnance à la chasse, elle y participe encore. Choisissant soigneusement les contrats qu’elle accepte d’honorer et les causes qui sont justifiables à ses yeux.
Ainsi, elle possède une arbalète et sait tirer à l’arc. Ne disposant pas de force brute suffisante, Geraint ne l’a pas contrainte à l’usage de l’épée ou d’une pique. Cependant, il a mis un point d’honneur à ce qu’elle soit indépendante dans ce domaine et qu’elle sache s’en sortir peu importe la situation.
Dans son logement moldu, elle possède également une cloueuse qu’elle a fait bidouiller par Elffin pour qu’elle fonctionne avec la magie et sans électricité. Une vraie petite merveille dont aucun sorcier ne se méfie. Avec une collection de clous en argent bien cachée.



Jehánn se montre très fière de la complicité mère-fille qu’elle a développée au fil du temps avec Rowene.
Elle passe prendre le thé avec sa mère toutes les semaines avant de se faire mettre à la porte pour que cette dernière puisse se rendre à ses mondanités habituelles avec la haute société sorcière. Jehánn rit beaucoup de cette attitude dont elle ne se vexe plus. Puis, ainsi elle ne se prend pas de réflexion parce que c’est elle qui choisit de partir.

Malgré le côté bourgeoise de sa mère, Jehánn sait qu’elle peut compter sur elle. Pas de manière mielleuse ni sentimentale, mais de manière efficace avec des solutions à l’appui. Elle veille toujours à ce que sa fille ne se fasse pas abuser par le premier beau-parleur venu. Lui ayant évité par le passé, nombre de déconvenues et traumatismes. Rowene fait preuve d’une efficacité redoutable dont sa fille ne veut pas connaître les secrets.
Il y en a d’autres qu’elle apprécierait d’apprendre maintenant qu’elle a grandi et qu’elle ne représente plus une petite fille effrayée par son ombre. Comme cette histoire de baguette magique qu’elle possède. Au fil des années, elle a remis bon nombre de fois en doute les paroles de sa mère. Comment pourrait-elle ne pas connaître son père alors qu’elle sait très bien avec qui elle a fait ses frères et sœurs ? Et pire encore, l’incohérence qui prouve que Rowene en sait plus qu’elle n’en dit, comment cette baguette qui est maintenant la sienne pourrait être un héritage de son père si sa mère ne sait pas qui il est.
Elle ne lui en veut pas vraiment parce que comme toujours, sa mère doit avoir ses raisons. À l’époque, elle aurait pensé que c’est à Geraint qu’elle ne voulait pas l’apprendre. Mais aujourd’hui, elle s’est juste fait une raison. Sa baguette doit probablement venir de la bibliothèque familiale. Et si personne n’y a fait référence par le passé, c’est que le sujet ne doit pas être évoqué.

Peut-être qu’un jour, elle cherchera de nouveau à apprendre qui est son géniteur.



Son incapacité physique à concevoir la vie ne l’empêche pas pour autant de vouloir fonder une famille. Qu’elle soit mère célibataire, ne l’effraie pas. Rowene lui a plus que largement prouvé que ce n’était pas infaisable. Elle se tournera donc vers l’adoption. Recueillant ceux qui n’ont personne pour prendre soin d’eux. Faisant de son foyer une maison du bonheur pour ceux qui deviennent ses enfants. Qu’elle protège jalousement, telle une maman dragon enragée.

Que ses enfants soient moldus ne lui posent aucun problème. Même si ce n’est finalement pas le cas pour tous, puisque certains ont réussi l’exploit de plaire à Geraint en faisant des actes de magie accidentelle.

Il lui aura fallu une bonne partie de sa vie pour s’en rendre compte. Mais son oncle Geraint n’est pas qu’un monstre. Aujourd’hui, elle est capable de lui donner son avis, et apprécie de converser avec lui, parfois.



Après plus de dix ans de bons et loyaux services, elle choisira de quitter son poste. Laissant son deuxième oncle le reprendre pour terroriser ses chères petites têtes blondes. Elle en profitera pour passer plus de temps avec ses enfants à la maison.

Écrire devient un passe-temps, puis une nouvelle source d’amusement et de développement personnel pour elle. Jehánn ne s’attendait néanmoins pas à rencontrer un petit succès avec son style littéraire. Elle ne devrait pas tant s’en étonner puisqu’en tant que barde, elle a ça dans le sang. Retrouvant son amour pour les contes et les histoires racontées au coin du feu. Pendant plusieurs années, elle alimente le lore des aventures de Godfroy le siffleur. Lui inventant une vie palpitante et des relations folles. Avant de lui rendre sa tranquillité.

La fille de Rowene fait son retour dans son job de cœur qu’elle aime plus que tout. Se rendant compte après plusieurs années loin des élèves, que sa voie se trouve là. Que tout le reste ne sera jamais qu’un passe-temps à côté de sa dévotion à transmettre son savoir et ses connaissances. Elle donne donc des cours particuliers d’histoire de la magie et fait également l’équivalent du soutien en étude des moldus.



Elle n’espère pas avoir une chance de revenir à Poudlard tout de suite. Prenant donc tout son temps pour peaufiner son dossier avant de l’envoyer à la directrice Mahyar. Elle se retrouve donc prise de cours lorsqu’elle se fait convoquer pour un entretien en mars. Suite au départ de la précédente titulaire, elle accepte avec grand plaisir de retrouver son poste. Ce n’était pas prévu, mais elle prend également la direction de la maison Poufsouffle lors du départ de Kathleen. Une montée en grade qu’elle prend avec plaisir et sérieux. C’est un pas de plus pour la considération des cracmols. Un progrès dont elle tire une certaine fierté.

Elle possède des appartements à Poudlard pour assurer sa fonction de directrice de maison, mais elle n'y vit pas à l'année. Rentrant s'occuper de sa tribu tous les soirs.

Elle connaît la réputation de sa famille et les répercussions que ça peut avoir. Ainsi depuis la nomination de Dunn au poste de ministre de la magie, elle a rapatrié toute sa famille au domaine Caer Cynfeirdd. Les mettant ainsi sous la protection de la famille et de leur cheffe Maeve. Et leur offrant surtout une forteresse difficilement prenable.

L’utilisation de portoloin pour se déplacer devient une habitude et un petit privilège qu’elle s’octroie. L'argent pour s'en procurer n'est plus un problème.