OS - Seymour's curse

One Shot - Cléophée & Priam

Se rendre aux abords de la propriété de ses parents sans en informer son époux @Samuel More ou bien encore son adorable cousin @Nathaniel Seymour, c’était maintenant chose faite. Les bras croisées sur ma poitrine, je ne cessais de jeter des regards en direction de la porte du manoir de la famille qui m’a renié. Même si j’étais en train d’attendre dehors, à l’extérieur du domaine pour pouvoir transplaner en dehors des sortilèges de sécurités, je ne pouvais m’empêcher de m’en faire. Ce que j’avais demandé à Priam Seymour, mon frère jumeaux s’apparentait clairement à du vol. Bon, c’était un membre de la famille et il pouvait s’en servir comme bon lui semble, mais là, c’était moi qui lui avais demandé de me le fournir. Il ne savait même pas pourquoi je lui avais réclamé cette faveur. ‘Qu’est-ce qu’une femme proche de la lumière comme toi voudrait faire avec le grimoire le plus sombre de la famille’. Je ne lui avais même pas répondu, le regardant simplement, lui faisant comprendre qu’il le serait en tant voulu. Il n’aimait pas cela, je le savais pertinemment, il n’aimait pas être mis à l’écart tout comme Samuel, l’homme de ma vie ou encore @Ebenezer Grimm, mon meilleur ami.

Mes ongles s’infiltraient dans ma peau, tellement j’étais anxieuse et si mon géniteur venait à lui tomber dessus et lui demandait ce qu’il comptait faire avec l’un des ouvrages les plus précieux de leur bibliothèque. Je continuais de faire les cent pas devant la grille comme un vautour, ma baguette magique dans l’une de mes mains, prête à lancer un sortilège en informulé, je les passais en revu dans ma tête. Surtout les sortilèges d’entrave quand le bruit d’une porte lourde en chêne massif se fit entendre. Levant la tête, mon regard croisa le sien, me laissant souffler de soulagement alors que mes yeux se fermaient avec un petit sourire sur le visage.

« Tu l’as, dis-moi que tu l’as. » m’empressais-je de lui demander alors qu’il semblait ne rien avoir dans les mains. Je fronçais les sourcils, ne me dite pas qu’il en était ressorti bredouille. « Tu n’as pas réussi, par morgane. » ajoutais-je alors qu’il gardait toujours le silence. Je fronçais d’avantage les sourcils voyant qu’il ne disait toujours pas un mot. Et si ce n’était pas Priam, mais Tomen ou encore mon ignoble cousin Arès qui se faisait passer pour mon frère ? Non, non, calme toi Cléophée, ce n’est que ton abruti de frère jumeaux qui s’amuse à te tourmenter parce qu’il ne sait pas de quoi il en retourne. Oui, c’est très certainement cela. Je pourrais élevé la voix contre lui, me foutre en rogne, mais cela attirerait l’attention sur nous. Nous étions certes en dehors des protections du manoir, mais pas assez loin pour ne pas se faire repérer. « Donne ce n’est plus amusant Priam. » marmonnais-je en tapant du pied. Je tendais finalement la main vers lui pour prendre l’ouvrage qu’il venait de sortir lentement de sous sa veste. Je l’attrapais du bout des doigts en marmonnant un merci. « On y va. » intimais-je doucement alors que je serais fortement le livre dans ma main et que j’attrapais mon frère pour transplaner devant la maison ou je vis avec ma petite famille.

En arrivant sur les lieux, je lui intime de ne pas faire de bruit. Samuel devait certainement se trouver dans le salon où alors à l’étage alors que les enfants devaient très certainement dormir vu l’heure tardive. En effet, il était déjà 22h, j’avais menti en informant une sortie au restaurant avec mon frère jumeaux pour ne pas éveiller de soupçon. D’un simple geste vers la porte du cabanon ou nous étions, je lançais en informulé rapidement un colaporta suivie d’un assurdiato. Nous pouvions enfin parler librement sans se faire interrompre ou sans que la conversation ne soit écoutée. Je pose le bouquin dans un grand bruit sourd sur l’établi du cabanon. « Oh s’il te plait, ne me donne pas ce regard mauvais. J’ai mes raisons. » Il continuait avec son air renfrogné alors que je roulais des yeux avant de commencer à ouvrir le livre. Je cherchais un sortilège en particulier. Je tournais les pages frénétiquement alors que mon frère venait posé sa main sur la mienne pour me stopper. Je savais qu’il était doublement inquiet. Je me mords légèrement la langue avant de lâcher dans un silence de plomb. « C’est pour Nate ok. Je… Il a le droit d’avoir son happy ending et tu ne m’empêcheras pas. » Il demandait des précisions, je le regardais dans les yeux avant de pencher la tête sur le côté. Il n’était pas stupide, il comprendrait certainement. Qu’avais-je dit, seulement quelques minutes plus tard, il s’écria qu’il était hors de questions que je le fasse. « Je mettrais fin à cette malédiction Priam, que tu m’aides ou pas. » Il suffisait de trouver la page concernant la malédiction.