Thésée ~ I won't give up

Identité : Le patronyme porté fièrement. Dunn, l'aristocratie et la pureté de la lignée qui coule dans les veines. Famille qui a marqué les siècles de sa noblesse. Des valeurs familiales fermement ancrées dans ce nom qu'il faut savoir honorer. Vanité peu dissimulée de faire partie de cette élite. Héros grec aux nombreux exploits qui succéda à père et récupéra la couronne d'Athènes. Thésée, tel est le nom qu'il t'a été offert.

Date et Lieu de naissance : Arrivé un peu trop vite, un peu trop tôt sans doute, sur le canapé du salon de la maison familiale, le 12 février deux-mille. Vingt-deux années bien entamés.

Statut civil : Célibataire et définitivement disponible. Parti avantageux, paraît-il. Les sentiments romantiques te sont inconnus. Quelque chose qui n'est pas primordial. Trouver l'épouse idéale est bien plus important. Bien sûr, tu ne serais pas contre l'idée de trouver l'amour par la même occasion, mais tu ne crois pas aux contes de fées et n'as jamais fait de fixette sur cette idée. L'amour dans le mariage ne serait qu'un bonus. Mais tu ne cours pas après l'amour comme le font la plupart des jeunes gens de ton âge. Quelques histoires sans lendemain sont arrivées. Rares. Des dérapages, des erreurs de parcours selon toi. Mais personne n'a su animer et faire palpiter ton cœur jusqu'ici.

Scolarité : Des traits de caractère bien marqués qui correspondaient à ce que représente la maison de Serpentard. C'est la tête haute et avec fierté qu'à nouveau tu suis les traces de ton paternel. Tu vise haut, toujours, fier de ce que tu es, et qui tu es, et mets tout en œuvre pour atteindre tes ambitions, quitte à être un peu vicieux. Mais après tout, il faut ce qu'il faut.
Il y a une chose qui est importante chez les Dunn, c'est l'excellence. Ce qui t'a conduit à obtenir la place de préfet en troisième année, comme ta sœur. Bien que celle-ci ait même réussi à se dégoter la place de préfète-en-chef. Bah, tu peux bien lui céder ça, en maigre compensation, si elle ne peut pas être héritière, elle peut bien être préfète-en-chef.
Toujours est-il que tu as intégré le club de potion ainsi que celui de naturalisme fantastique.
Enfin après ta deuxième année, tu pris l'option soin aux créatures magiques et l'étude des runes.

Profession : Les jobs étudiants, c'est bien pour la plèbe qui n'ont pas vos moyens, pas pour quelqu'un comme toi. Quelques coups de main à l'entreprise familiale lorsque c'est nécessaire, mais ça, c'est simplement l'investissement nécessaire que tu dois à ton sang.

Baguette magique : Tu possèdes une baguette en bois de laurier. Une baguette à la magie puissante. S'il est dit qu'une baguette en bois de laurier n'est pas capable d'acte déshonorant, ce genre de baguettes ont pourtant été capables du meilleur comme du pire. Un cœur en ventricule de dragon, capable de sorts flamboyants. D'une longueur de 31,2 centimètres, et d'une souplesse plutôt moyenne.

Famille : Tu es le fils de Adair Dunn et de Love Dunn, née de Clare. Papa est un exemple parfait de réussite dans la famille. Un héritier qui avait tout pour plaire et pour rendre fiers ses proches. Et toi, tu espères suivre ses traces et en faire tout autant. Rendre à ton tour ta famille fière. Ta mère est elle aussi un modèle de réussite, qui a su faire votre éducation de façon exemplaire. Tu es le deuxième et dernier de la fratrie. Mais si ta sœur Apolline est née les premières, l'héritier, c'est pourtant toi. Tu sais qu'elle ne voit pas cela d'un très bon œil. Mais ce n'est pas comme si tu comptais lui donner gracieusement ta place par charité. De toute façon même si tu le voulais tu ne pourrais pas. Les choses sont faites ainsi et c'est comme ça. Pour ton plus grand bonheur parce que tu prends ce rôle très à cœur.

Pour ce qui est du reste de la famille, tu entretiens des rapports cordiaux avec tout le monde, bien que tu as évidemment plus d'affinités pour certains membres que pour d'autres. Certains qui sont dans tes bonnes grâces plus que les autres.

Hérédité du sang : Pur. Le sang toujours parfaitement pur. Fierté d'être un superbe alliage de Dunn et de Clare. Noblesse, traditions, pureté, puissance, influence, élitisme. Comme un crédo, des valeurs dans lesquelles vous baignez quotidiennement. Que tu comptes bien suivre sans hésitation, sans le moindre écart.

Particularité magique : Pas de particularité magique à signaler.

Caractère : Tu es un garçon plutôt solaire et souriant. Arborant souvent ta bonne humeur. La courtoisie est quelque chose d'important pour toi. Tachant de toujours t'exprimer le plus poliment possible. Te voulant le plus charmant possible. Des qualités d'un vrai gentleman ou presque. Tu aimes marquer les esprits. Positivement de préférence. Mais il ne faut pas croire que si tu es aimable avec tout le monde de prime abord, il s'agit un véritable intérêt pour le monde entier. Tu ne fais pas ami ami avec tout le monde pour autant. Aimable avec tout le monde ou presque, oui, amical en revanche, c'est une autre histoire.
Élitiste avant tout, valeurs familiales obligent. Ça pourrait presque passer pour de l'hypocrisie. Critique et hautain envers les gens en dessous de toi, tu ne le montres pas ouvertement en face. Ça nuirait à l'image que tu tentes de renvoyer. L'ambition avant tout, il faut parfois faire des efforts pour aller là où on veut. Il faut ce qu'il faut. Quitte à jouer avec les apparences et faire ou dire les choses en douce. Peut-être est-ce un brin vicieux, mais qu'importe.

Fierté évidente, on t'a appris qu'il fallait savoir être méthodique. Tu te montres alors observateur et attentif. Tu ne te précipites pas bêtement avant d'agir, essayant de faire cela intelligemment. Du genre sérieux dans ce que tu entreprends, le plus irréprochable que tu le peux, ponctuel évidemment. Cela dit un brin individualiste. Non, tu n'aimes pas les travaux de groupes, et ce genre de choses. Et plutôt calme. Tu ne t'énerves pas si facilement. Cependant tu es un mauvais perdant, et un énorme rancuniers. Tu ne pardonnes pas facilement voire pas du tout.

Parfois, tu remplis beaucoup l'espace, et parfois tu sais te faire très discret, dépendamment de ce qui t'arrange le plus. Bien évidemment, tu aimes aussi t'amuser, tant que tu évites les débordements. Préférant rester dans les clous, même si les dérapages arrivent toujours. Parfois. Et évidemment loyale à ta famille. Elle passe avant tout le reste. Mais tu ne peux garantir la même loyauté pour les autres cependant. À nouveau, tout dépend de ce qui sert ta cause ou non.

Patronus : Ton patronus a pris la forme d'un renard. Habile et astucieux, joueur et observateur, rapide et discret, fort dans l'art de la dissimulation, il est aussi symbole de la protection de sa famille. En effet, tu ferais n'importe quoi pour ta famille. Et on t'a appris à être attentif à ton environnement pour agir en conséquence. Réfléchir avant d'agir, mais agir vite et bien. Parfois même en douce, lorsque c'est nécessaire. Mais malgré tout, tu aimes t'amuser, prendre du bon temps.

Miroir de Risèd : La réussite. À la tête de cette famille importante, avec la tienne, celle que tu auras fondée. Grand, haut placé dans la société. Digne héritier des Dunn à qui tout à réussi. Une vie comblée par un succès sans appel.

Epouvantard : L'échec. Celui de faillir à ta tâche, de ne pas arriver là où tu devrais arriver. Te planter, sévèrement. Les décevoir. Ne devenir qu'un fardeau pour ces parents qui portent un espoir immense en toi. L'humiliation de n'être plus bon à rien, de n'être plus rien.

Particularités : Rien d'apparent à la vue. Rien, ou presque. Dissimulé quelque part sur le derme, sous les couches de vêtements, un petit tatouage : impossible sous la peau, caché à la vue de tous, sauf peut-être les personnes qui un soir partageraient ta couche.
Et puis une petite cicatrice dans ta paume droite. Souvenir de ce premier jour où tu a "fait" de la magie.

Qui es-tu ? : Moi c'est Leemonade, mais Leeloo, ça me va aussi. J'utilise le pronom elle, et j'ai 21 ans

Faceclaim & Crédits : Xavier Serrano : dustlandfairytales

Trigger Warnings : Rien de spécial à signaler

Comment avez-vous connu le forum? : C'est Wendy qui m'a montré la voie

Un petit plus ? : Contente d'être parmi vous !  

Tu n'étais pas attendu si tôt lorsque tu as décidé de pointer le bout de ton nez. Un mois trop tôt. Trop petit. Trop faible aussi. Et dans la maison familiale se mêlèrent la joie et l'angoisse. Quelle ne fut pas la satisfaction de tes parents, de ton père surtout, de voir que leur deuxième enfant était un garçon, futur héritier de la famille. Mais ta naissance prématurée inquiétait tout le monde. Petit nourrisson aux maigres forces. Tout le monde craignait qu'il t'arrive malheur.
Mais il fallait croire que tu étais né sous une bonne étoile. Les jours ont passé, les semaines, et tu pris des forces, continuant de grandir, il n'y eut ensuite plus rien à craindre.


En grandissant, tu n'as jamais manqué de rien. On ne peut pas dire que tu aies été un enfant malheureux, bien au contraire. Recevant amour et éducation de la part de ta mère, fierté et éloge de ton père. Même haut comme trois pommes, tout ce que tu faisais ou presque était un exploit, une chose formidable, d'incroyables progrès. Et il devient très vite instinctif pour toi d'obtenir la fierté de tes parents, de ton père particulièrement. Il disait que tu serais destiné à de grandes choses. Et déjà, cela te vendait du rêve. Te rendant pour l'heure à peine compte de l'énorme poids déjà mis sur tes minuscules épaules.


Tu ne voyais qu'assez peu d'autres petits sorciers de ton âge. Seulement lors de quelques sorties, ou banquets entre les familles. D'autres petits sang-pur comme vous. Mais le plus clair du temps, tu le passais avec ta grande sœur. C'était ta meilleure partenaire de jeu. Pas tellement le choix, vu le peu d'enfants que vous pouviez voir. Mais parfois, Apolline ne voulait pas jouer. Des fois, elle t’envoyait balader. Tu ne savais pas trop pourquoi à l'époque. Tu étais juste un peu triste, mais tu ne pleurais pas. Parce que les garçons ne doivent pas pleurer. Alors tu allais jouer plus loin, tout seul.
Et puis il y a donc eu tous ces précepteurs. Chez les Dunn, c'était l'école à la maison. Parce qu’il fallait une éducation irréprochable. Ce n’était pas toujours très stimulant pour toi. En fait, parfois, tu t’ennuyais, pas toujours très intéressé par les choses affreusement pompeuses qu’on essayait de t’apprendre. Mais le pire restait bien ce précepteur qui s’efforça à faire disparaître ton vilain zozotement. Il n’était pas très gentil, celui-ci. Encore aujourd’hui, tu te rappelles de son horrible tête.


Tu n’étais pas bien vieux lorsque c’est arrivé pour la première fois. Tu n’as jamais été particulièrement capricieux. Maman t’a appris les bonnes manières. Mais tu ne manquais de rien, et chaque progrès était félicité par tes parents. Tu n’avais pas besoin de faire de caprice. Il suffisait d’attendre ta prochaine bonne action pour avoir ce que tu voulais. Mais parfois, oui parfois tu voulais quelque chose, et tu recevais un non. Et en général, tu te contentais de tourner les talons en boudant. Mais ce jour-là, tu les voulais affreusement, ces biscuits que Maman avait rangés sur une étagère bien trop haute pour que tu puisses les atteindre. Tu les voulais vraiment très fort. Et le jarre s’est mise à bouger de l’étagère, s’approchant du bord. La jarre glissa de l’étagère. Malheureusement elle tomba par terre en se brisant en mille morceaux. Quelques coupures superficielles, une plus profonde dans la paume de la main qui y laissera une trace, et même pas le droit à un seul biscuit. Une bien mauvaise journée selon toi. Mais plus de peur que de mal. Et puis c’était officiel, c’était ta première manifestation magique !


Ton père a toujours été ton modèle d’aussi loin que tu te souviennes. Il était un peu ton héros, celui à qui la vie avait réussi. Et tu aspirais à devenir comme lui. Avoir une vie aussi réussie que la sienne, car tu jugeais qu’elle était plus que réussie, la vie de ton père. Et cette envie tombait à pic, et s’accordait parfaitement au rôle qui t’incombait déjà. Aux responsabilités qui étaient déjà tiennes. Il fallait être irréprochable, il fallait être brillant, il fallait être rayonnant. Parce que tu prendrais la suite de ton paternel, parce que tu devrais faire un bon mariage, pour à ton tour assurer la succession de cette famille. Peut-être qu’à force de mettre tant de pression sur toi depuis toujours, de te rabâcher toujours ces mêmes choses, oui peut-être que ça t’es définitivement monté à la tête. Tu n’as jamais rien contesté. Même plutôt enthousiaste à l’idée de mener cette vie-là. Oui, peut-être qu’au fond, à force qu’on attende si fort toutes ces choses de toi, tu as fini par croire que c’était la seule façon de faire.


Tu as grandi, et tu as compris. La rancœur que ta sœur nourrissait pour toi. Ohh bien sûr vous restez frère et sœur. Et vous vous aimez. Mais… Vous n’étiez plus des enfants, et les choses n'étaient plus si simples qu’à l’époque. Apolline était jalouse de ta position. Elle était la première-née. Tu n’étais que le deuxième, et pourtant c’était à toi que tout reviendrait. Et ça la rendait dingue. De plus en plus.
Toi aussi, tu as fait tes premiers pas à Poudlard. Serpentard, comme ton père. Ça t’a rendu fou de joie. Tu n’as jamais été mauvais élève, au contraire. Et dès le début une rivalité s’est installée. Apolline avait ses points forts, et ses points faibles. Et si tu semblais compenser là où elle avait des difficultés, les années ont prouvé qu’elle te surpassait toujours. Constamment. Tu dois bien admettre que c’est une chose qui te tape sur les nerfs. Mais ça l’a rendue plus jalouse encore. Meilleure que toi, oui, elle l’était. Mais ça ne changeait rien à la situation. Elle avait beau exceller, héritier, on ne le devenait pas au mérite. C’était toi et ça ne serait pas autrement. Elle ne le supporte tout simplement pas, et ça créer un gouffre qui semble ne pas cesser de se creuser entre vous. Comme depuis tout petit, tu fais mine que ça ne te touche pas tant que ça, mais en réalité…


Tu finis par accéder au poste de préfet. Tes efforts d’exemplarité et bon travail auront payé. Portant la bonne nouvelle, la tête haute. Recevant de plus belle les félicitations de tes parents. Portant ainsi ton insigne fièrement. Aussi content de voir que les préfets de ta maison est une affaire de famille. Pourtant, lorsque ta sœur accède pour sa part au poste de préfet en chef, cette fois, c’est toi qui te sens jaloux. Tu sais qu’elle jubile d’avoir quelque chose que tu n’auras pas. Oui, oui ça t’agace. Mais tu tentes de passer outre.
Mais si ta réussite est importante à tes yeux, ta vie sociale l’est tout autant. Bosser oui. Beaucoup, en effet. Mais pas non plus au détriment des autres choses qui te tiennent à cœur. Tu es relativement sociale comme garçon, tu as besoin de vivre ta vie étudiante . Voir tes amis, faire des rencontres, t’amuser, et pas simplement passer ta vie la tête dans des bouquins. Ta sœur dirait sûrement que c’est pour ça que tu n'es pas si bon qu’elle, parce que tu ne t’investis pas assez. Qu’importe, avais-tu vraiment besoin d’autant te tuer à la tâche pour atteindre tes objectifs ? Non. Moins bon qu’elle peut-être, mais toujours au centre de l’attention dans la famille. Pourquoi s’embêter davantage au détriment de choses plaisantes ? Il fait bon vivre quand on est jeune, non ?

Alors, cinquième année, te voilà.