Abigail Armstrong

Identité : Armstrong, Abigail Amelia.  Souvent surnommée Abby, mes initiales font très souvent sourire, voire rire. En tout cas, elles provoquent la bonne humeur partout, dès que je me présente, et ça me suffit.

Date et Lieu de naissance : Je suis née et j'ai grandi à Bourton-on-the-Water, petit village au coeur des Cotswolds anglais, il y a 19 ans. Quelques visites londoniennes m'ont fait apprécier davantage le charme et le calme de mon chez-moi, même si j'ai appris à apprécier l'effervescence qui poussent chaque année les touristes à envahir la région. Au contraire même, je ne peux qu'éprouver de la fierté à voir autant de gens souhaitant découvrir les beautés locales ou l'afflux des passionnés de l'ornithologie, et j'ai toujours considéré avoir de la chance de vivre ici.

Statut civil : J'ai toujours vécu seule avec ma mère. Et tout le reste du village, en dehors de la saison touristique, comme le sentiment à la fois rassurant et agaçant que tous ces curieux formaient une seule et même grande famille.

Scolarité : Je vais entrer à Poudlard à la prochaine rentrée, pour apparemment apprendre à y maîtriser mes pouvoirs de sorcière. Je ne sais pas exactement ce que je ressens par rapport à ça, mais si ça peut éviter d'autres moments de panique, je vais au moins essayer. En attendant, il a été jugé plus prudent que je ne retourne pas chez moi, que je ne reste même pas à Londres, au cas où.

Profession : J'ai été amenée dans un village sorcier, toujours au cas où. Si un accident survient ici, les gens seront moins enclins à paniquer et sauront comment réagir. C'est ce qu'on m'a dit en tout cas mais peu importe, je ne tiens pas à blesser qui que ce soit. En attendant, ce village, qui aurait pu trouver sa place dans les Cotswolds, comporte de nombreux commerces. Je n'aime pas rester inactive et j'ai rapidement trouvé un emploi dans une boutique vendant des parchemins, des plumes et de l'encre. (Scribenpenne à Pré-au-Lard)

Baguette magique : En bois de houx et plume de phénix, elle mesure 26cm. J'ai encore tendance à l'oublier dans ma chambre au lieu de l'avoir sur moi en permanence. C'est, semble-t-il, une condition obligatoire à tout sorcier ou sorcière qui se respecte. Mais je crois qu'au fond, j'en suis encore à assimiler tout ça.

Famille : Hormis ma mère, qui me manque chaque jour, je n'ai personne d'un point de vue biologique. Mes meilleurs amis étaient nos plus proches voisins dans mon village d'enfance, deux frères bougons et qui passaient leur temps à se chamailler. Je pense qu'ils devaient avoir dans les soixante-dix ou quatre-vingt ans la dernière que je les ai vus...Même si je suis attristée à l'idée que'ils me pensent sûrement morte, je crois que j'aurais trop peur de les blesser en retournant les voir.

Hérédité du sang : D'après les explications de la personne qui m'a amené à Pré-au-Lard, je suis une née-moldue. Personne dans ma famille n'a été sorcier avant moi, mais je ne suis pas du genre à me laisser abattre pour ça. Je fais avec, et c'est tout.

Particularité magique : Et bien, je suis une sorcière, et c'est un peu étrange de me dire que je suis "juste" une sorcière.

Caractère : Tolérante - Altruiste - Souriante - Volontaire - Travailleuse - Résiliente - Obstinée - Curieuse - Perfectionniste - Chaleureuse - Sympathique - Energique - Rêveuse - Imaginative - Cultivée - Généreuse - Emotive - Douce - Confiante

Patronus : Si j'ai de nombreux souvenirs heureux, aucun ne semblera être assez fort pour que je parvienne à lancer ce sort durant ma scolarité. A l'avenir peut-être, j'y arriverai.

Miroir de Risèd : Si ce miroir reflète ce qu'on souhaite le plus, je verrais sûrement maman et mon village, tout simplement.

Epouvantard : Le feu qui m'encercle, incontrôlable et me gardant prisonnière.

Particularités : Mes cicatrices ne se voient pas sous mes vêtements, mais l'incendie a laissé ses marques. La quasi totalité de mon dos, mon épaule et mon bras droit sont de façon indélébile des signes éloquents de l'incendie qui m'a privé de maison et de famille. Par chance de nature frileuse et profitant de la région plutôt venteuse, je n'ai aucun problème à garder des manches longues et des cols roulés quelle que soit la période de l'année.

Qui es-tu ? : Odessa/Odyssea, infatigable rêveuse

Faceclaim & Crédits : Mackenzie Foy, images trouvées sur tumblr

Trigger Warnings : Incendie, harcèlement.

Comment avez-vous connu le forum? : En fouillant des top-sites, mais je ne sais plus lequel

Un petit plus ? :  

L'histoire doit retracer le vécu de votre personnage afin de comprendre ses motivations et ses objectifs. Pour cela, la forme vous est laissée libre : soit une quinzaine d'anecdotes, soit une biographie retraçant son parcours, soit un/plusieurs RP qui permettent de visualiser globalement le personnage.



2004 : Naissance
2008 : Instauration de la journée pique-nique du dimanche
2012 : Première fête d'anniversaire avec les camarades d'école
2014 : Première virée à Londres
2017 : Deuxième virée à Londres
2021 : Fin du lycée et départ pour l'université d'Oxford grâce à une bourse
2023 : Incendie de la maison et décès de ma mère. Première manifestation magique quelques mois plus tard.
2023 : Au début de l'été, j'arrive à Pré-au-Lard et trouve un emploi
2023 : (Future) Rentrée à Poudlard



Ma mère me racontait souvent le jour de ma naissance. Pressée de voir le monde, j'ai poussé mon premier cri dans une voiture sur le bord de la route, parce que maman n'a pas eu le temps d'arriver à la maternité. Même si je la connaissais par coeur, j'adorais l'entendre parler de cette journée et je lui réclamais sans cesse qu'elle me la répète. Je me souviens de tout. La chaude journée d'été rendue supportable grâce au léger vent, l'envie de ne pas rester enfermée malgré la recommandation du médecin de se reposer et le pique-nique improvisé au bord de l'eau, à l'ombre d'un saule et les pieds dans l'eau. La sensation de bien-être puis les premières contractions. Je pourrais presque jurer avoir été réellement présente, ce jour-là, avec elle, et me souvenir du goût de son sandwich et du thé glacé.
Toute mon enfance à ressemblé à ce jour, quand j'y pense, et on s'amusait de tout avec maman. Des touristes qui arrivaient par wagons entiers pour s'extasier sur notre si beau petit village avant de repartir dans la grisaille londonienne ou ailleurs. Des plus âgés de nos voisins, qui fronçaient les sourcils en marmonnant sur leur tranquillité perdue à cause de ces mêmes touristes. J'ai beau me creuser la tête, je ne me souviens pas d'un seul jour où nous n'avons pas ri, pas d'un seul moment où nous n'avons pas été heureuses. Même nos quelques tentatives d'incursion dans la grande ville sont des souvenirs heureux, même s'il en ressort que je n'aime pas vraiment la grande ville et que mon petit coin de campagne m'a paru bien plus beau.



Ma vie a toujours été simple, mais je la regrette tellement ! Je ne me plains pas, cela dit, et je continue de tirer uniquement du positif dans tout ce qui m'arrive. Ma mère me manque, mon village aussi, mais même si je ne suis pas sûre de pouvoir y retourner un jour, j'en garde de si bons souvenirs que je ne peux pas pleurer sur eux. Je continue de sourire, de faire de mon mieux et de trouver les petits riens qui me font sourire et dire que je passe une bonne journée.
L'incendie m'a privé de ma mère et de mes racines, mais je veux garder mon sourire et ma joie de vivre. Ce sont les plus précieux cadeaux que maman m'a fait, et je ne veux pas les gâcher, même si ma vie à pris un tournant que je n'aurais jamais envisagé. Je ne retournerais pas à Oxford mais je ne sais pas si je le regrette vraiment. Mes études avaient pour objectif de me faire revenir à la maison, pour travailler au village et en révéler sa beauté et son histoire aux touristes. Maintenant que je ne peux plus rentrer, je ne sais pas encore ce que sera mon avenir. Je n'imaginais pas avoir un avenir sorcier, mais je sis quand même heureuse de pouvoir continuer à étudier.

Depuis le jour de l'incendie, le seul moment où j'ai vraiment perdu mon sourire, hormis quand j'ai appris la mort de ma mère, ça a été quand mes pouvoirs se sont manifestés pour la première fois. Si la première fois, c'est la tristesse du deuil qui m'a fait perdre ce sourire, la seconde fois, c'était la peur.
Quand je me suis réveillée à l'hôpital, couverte de bandages, et que je me suis retrouvée seule dans ma chambre après avoir appris la décès de maman, j'ai souhaité tellement fort pouvoir revenir en arrière que...c'est arrivé. Les gens dans le couloir de l'hôpital se sont mis à marcher à reculons, et nous parlions à l'envers, en commençant par la fin des phrases. J'ai vraiment paniqué ce jour-là, heureusement que quelqu'un est rapidement arrivé pour régler le problème. C'est là que j'ai appris que j'étais une sorcière et que j'avais moi-même provoqué cette panique à l'hôpital. Je m'en suis beaucoup voulue mais cette personne m'a promis que personne ne m'en voudrait, qu'ils ne se souviendraient de rien. La même personne m'attendait le jour où j'ai pu sortir de la clinique, et je me suis retrouvée à Pré-au-Lard.



Je ne suis toujours pas sûre de vraiment comprendre ce qu'est la sorcellerie. J'apprendrais plus de choses à la rentrée, dans une école pour sorciers, même si je prends un peu d'avance avant Septembre. Je tends l'oreille en rougissant pour capter des conversations entre sorciers, pour essayer de comprendre tout en m'en voulant de mon indiscrétion. Je dépense une grande partie de mon salaire en livres et j'essaie de me familiariser avec ma baguette. Je suis prudente et je le fais toujours dans un endroit à l'écart, quand je suis seule. Je ne souhaite pas revivre une journée à l'envers ou quelque chose qui serait du même acabit.
La personne qui était venue me voir à l'hôpital repasse de temps en temps, dès que son emploi du temps le permet, et me pose de nombreuses questions. J'ai plus ou moins compris que même pour une sorcière, j'étais un cas étrange, parce que mes pouvoirs se sont réveillés vraiment très tard. Ils auraient dû se manifester depuis des années apparemment, mais j'ai beau fouiller mes souvenirs, je n'ai jamais remarqué quoi que ce soit d'étrange.  Emotionnellement, j'ai beaucoup à gérer ces derniers mois, mais je garde mon sourire et j'essaie de me préparer du mieux que je peux à ce qui m'attend. J'ai conscience d'avoir à travailler très dur pour comprendre comment la magie fonctionne et éviter de blesser quelqu'un, mais chaque jour est une joie et même si ma mère me manque, elle est toujours dans mes souvenirs et son sourire continue de me rassurer. C'est le plus important, au final. Et puis, je peux déjà compter sur une amie rencontrée à Pré-au-Lard, Libby, déterminée à m'aider. C'est bien la preuve que tout se passera bien, non ?