Pour un massage de toi, je ferais n'importe quoi (Mich)

Pour un massage de toi, je ferais n'importe quoi

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« Il nous reste 2H avant le massage à l’aguamenti en duo. » annonça Apolline en refermant la porte de leur chambre trois vifs d’or.

C’était une Apolline qui semblait heureuse qui venait de sortir de là. Ses notes de MULOTs avaient été excellentes et c’était aussi grâce à Michel-Ange et le week-end révision qu’il avait organisé dans leur domaine en France. Certes, ils n’avaient pas passé leur temps qu’à réviser. Ou en tout cas, pas que des matières enseignées à Poudlard. Mais cela avait tout de même porté ses fruits. Et désormais Apolline était sur son petit nuage. Cela contrastait avec la situation familiale où la démission de son père du Ministère avait laissé quelques traces. Même si Apolline comprenait pourquoi son père avait fait ça, elle n’arrivait pas à cautionner. Il donnait simplement raison à ses détracteurs.

Mais il était hors de question de penser à tout cela. Apolline voulait profiter de ses vacances bien mérité. La jeune femme voulait également profiter de Michel-Ange, qu’elle avait mis un peu de côté pendant les examens et l’annonce de la démission de son père.

« Bronzette et cocktail en attendant, c’est un bon programme non ? » proposa la brune un sourire enjoué vers Michel-Ange.

Sans réellement attendre de réaction ou réponse de sa part, Apolline se tourna vers lui pour prendre sa main. Puis elle l’entraîna en direction des piscines extérieures, là où le soleil brillait et où les transats les attendaient. Ils ne marchèrent pas longtemps pour arriver là-bas. Trouvant rapidement deux transats libres, Apolline quitta son cache-maillot blanc, laissant dévoiler son maillot de bain deux pièces noir. Elle plaça sa serviette de bain bleue sur le transat et sortit de son sac une fiole d’huile, un mélange qui avait le même principe que la crème solaire.

« Auriez-vous l’extrême gentillesse de me mettre de la crème solaire, Mr Grimm ? »

Un sourire enjoliveur naquit sur les lèvres d’Apolline, tandis qu’elle tendait l’huile à Michel-Ange. Inutile de préciser qu’elle pouvait détacher quelques attaches de son maillot de bain pour mieux tartiner l’huile dans son dos. Et inutile de préciser qu’il aurait également le droit à avoir son massage d’huile protégeant la peau.

(c) oxymort

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Emotion is the engine of change.

Je n’étais pas spécialement fan des stations balnéaires. Déjà, rester inactif trop longtemps était quelque chose de l’ordre de l’impossible pour moi. Alors rester allonger à attendre que rien ne se passe et que le soleil ait raison de nous était vraiment au dessus de mes forces. MAIS, par amour pour ma dulcinée, j’avais décidé d’accepter sans broncher l’intégralité du programme. Aussi, quand elle me proposa d’aller boire des cocktails et de rester étendu sur un transat, j’avais hocher la tête avec un sourire. Elle avait bien mérité un peu de repos, et surtout avec moi ! Depuis que son père n’était plus ministre de la magie, même si cela la désolée, beaucoup de chose avait changé pour moi et j’en étais bien plus à l’aise.

« Ok ! Mais pas trop longtemps, je veux quand même faire ce tobogan qui t’envoie à 70m… »

J’étais un enfant dans un corps d’adulte. Sans rien dire je m’étais installé et préparé mentalement à attendre. Pendant qu’on était allongé, j’avais développé une technique de réflexion, en réalité au lieu de ne rien faire, j’étais déjà en train de réfléchir à mes modèles de balais. Je n’avais toujours pas annoncé à Apolline que si les ventes par correspondance continuaient ainsi, je serai obligé de prendre une boutique l’année prochaine et arrêter mes études.

« Que… koua ? »

Je me mis à bredouiller quand elle me tendit la crème solaire. J’étais un peu pudique de nature et devoir faire ça sans connotation surtout au vu du ton qu’elle employait était certainement au dessus de mes moyens. Aussi donc, je prenais le tube pleine main. Me mettant à côté d’elle, j’appuyais tellement fort qu’une énorme patate en sortie.

« OOPS ! »

Je commençais à l’étaler, rendant le dos d’Apolline vraiment plus blanc que blanc. Je me contentais de lui sourire, confiant.

« T’inquiète pas, tu vas bronzer, tout est sous contrôle ! »

J’étalais mon erreur sur son dos tout en essayant de rattraper la casse en passant sur ses bras et ses fesses. Mes joues rosirent quand ses dernières passèrent dessus et… mon regard croisa un homme qui devait être dans la cinquantaine qui nous regardait avec un regard de pervers.

« Hé ! Tu veux une tartine dans la moelle osseuse à mater ma copine toi ! Attends bouge pas, je la tartine puis je te tartine après ! Pervers ! »

J’avais posé la crème solaire et j’étais content qu’un peu d’actions s’offre à moi. Sortant ma baguette, je vis que l’homme me regardait d’un air choqué, mais il sortit quand même la sienne. Tout sorcier savait se battre s’il était aller à Poudlard. Alors que je réfléchissais au premier sort, un énorme gorille s’interposa entre lui et moi.

« Monsieur, je pense que vous devriez ranger cela. Les duels sont interdit sur l’ensemble de l’établissement. »

« MAIS IL MATTE MA COPINE ! » beuglais-je.

Le garde nous regarda, puis posa son regard sur Apolline. Ses yeux se plissèrent, visiblement il l’avait reconnu.

« Alors je vais vous demander de partir, vous et Mademoiselle Dunn. »

Je clignais des yeux, je venais de comprendre. Il avait reconnu Apolline et… il nous foutait dehors ! Il devait détester sa politique c’était évident.

« Ah ouais ? »

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Je ne reviens jamais sur ma parole! C'est ça être un vrai sorcier! 

Priori Incantatem.

Blacksmith

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@Michel-Ange Grimm & Apolline Dunn

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« Tu as déjà réussi à te mettre de la crème dans le dos tout seul, toi ? » interrogea Apolline avec un léger sourire en coin.

Peut-être aurait-elle dû éviter de faire ce genre de sous-entendu. Mais les vacances lui faisaient du bien. Elle voulait en profiter au maximum pour…ne rien faire ou presque. Cela lui ressemblait pas. Aussi, il fallait essayer de détendre l’atmosphère qui commençait à devenir étrange, les rôles étant complètement inversés. Du moins, en partie. Car Michel-Ange restait maladroit. Il suffisait d’entendre le bruit du tube.

« Attends, tu as vidé le tube sur ta main ? » s’inquiéta Apolline alors que Michel-Ange commençait à étaler le contenant sur son dos. « J’espère. Le but n’est pas de commencer l’année scolaire aussi pâle que Peeves ! » expliqua Apolline avec un ton léger, presque plaisantin.

Un sourire se dessina sur le visage d’Apolline tandis qu’elle sentait les mains de Michel-Ange se balader sur ses courbes et notamment ses fesses. C’était pas désagréable. Pourtant, Apolline arqua un sourcil, perdant quelque peu ce sourire lorsqu’elle sentit les mains de son copain s’arrêter brusquement. Apolline eut juste le temps de lever la tête qu’elle tendit la voix de Michel-Ange, qui était en train limite d’agresser un client de la station.

« C’est pa… »

Grave. Cela ne l’était pas, contrairement à ce que le poufsouffle venait de faire. Se redressant complètement, Apolline observa les yeux ronds Michel-Ange qui tenait fermement sa baguette dans la main.

« Michel-A… » commença à sermonner Apolline avant de constater que l’homme qui l’avait apparemment maté venait de faire de même. « Non mais vous êtes séri… »

Une nouvelle fois Apolline fut coupée. A croire que personne ne semblait vouloir lui montrer un brin de respect dans cette station balnéaire. L’histoire aurait pu s’arrêter là avec l’intervention du garde, une véritable armoire à glace. Chacun aurait pu ranger sa baguette et retrouver son calme et ses esprits. Si seulement…

« PARDON ? » intervint Apolline après avoir entendu la requête de l’employé.

Comment mettre Apolline en colère en quelques secondes ? Il semblait avoir lu le manuel. Ni une ni deux, Apolline se mit sur ses deux pieds. Elle s’approcha de l’armoire à glace, le défiant de toute sa hauteur, bien qu’évidemment elle était toute petite à côté de lui.

« Il est hors de question que nous partions. Nous n’avons rien fait. Pas plus que lui. » évoqua-t-elle en pointant l’homme âgé. « Nous ne bougerons pas de là. » expliqua Apolline avec un ton glacial, croisant les bras contre sa poitrine.

Il allait devoir employer la force s’il voulait obtenir quelque chose d’Apolline et il était évident que la sorcière ne se laisserait pas faire. Alors elle se permit de lui donner un petit conseil.

« Je vous déconseille toute utilisation de la force. Cela serait très dommage que cette histoire n’aille plus loin. »

Certes, son père n’était plus ministre de la magie mais il restait un des hommes les plus influents de Grande Bretagne et la famille Dunn dans son ensemble ne laisserait pas passer ce petit affront.

« Je vous conseille plutôt de rester à votre place d’employé et à faire preuve d’égalité si sanction il doit y avoir pour cette ridicule histoire. »

Autrement dit, c’était soit les trois protagonistes qui étaient punis, soit personne. Alors ? Qu’allait-il choisir ? Apolline l’observait toujours avec son regard de défiance, prête à sortir les crocs s’il le fallait. A moins que Michel-Ange ne tente d’arrondir les angles ?

(c) oxymort

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« Il faut vraiment partir, Mademoiselle Dunn. Vous faites fuir la clientèle. »

S’en était trop. Personne ne parlait comme ça à ma Apolline. Prenant plusieurs verres, de plusieurs clients, je commençais à tous les boire un par un. J’allais me saouler et faire un scandale le plan était parfait. Au troisième verre, je pris une planche de chicken wing à un monsieur beaucoup trop gros.

« Je vous sauve la vie, vous me direz merci. »

Et je commençais à les manger à la pelle. Le gérant me regarda les yeux ronds et envoya un patronus pour avertir la sécurité. Je pris alors le poignet d’Apolline et je marmonnais en mangeant.

« VIENS ON SE CACHE ! »

Je voulais dire, on se casse, mais avec la bouche pleine c’était pareil. Traversant les transats, je pris plusieurs trucs au passage que les gens avaient commandé. Beaucoup se mirent à râler et je déclarais d’un ton sans appel :

« C’est réquisitionné ! »

Beaucoup se levèrent et commencèrent à aller voir le gérant se plaindre bruyamment de mes gestes. Je regardais Apolline, un verre de pina colada dans la main, que je lui tendis.

« On va essayer de boire vite et... »

Mais je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’un sort de Bloc-Jambe me colla les deux gambettes et me projeta au sol, renversant tout le contenu de la pina colada. Je fis alors une mine horrible, dévastée par cette attaque sournoise.

« AH OUAIS ? Incendio. »

Mon sort fétiche sortit de ma baguette et une langue de feu nous engloba, Apolline et moi. Me relevant péniblement, essayant de garder l’équilibre au milieu des flammes, je me mis à hurler au milieu du chaos environnant :

« JE T’AIME ET JE LAISSERAI PERSONNE TE PARLER COMME CA ! »

Le cercle de feu s’agrandit, sous l’effet de ma colère et des cris résonnèrent. Plusieurs clients se mirent à fuir alors que la sécurité commençait à nous bombarder d’Aguamenti.

« ON EST EN MAILLOT BANDE DE GROS NAZE ! »

Ce qui était une petite station balnéaire calme et paisible venait de se transformer en scène de carnage, ou tout le monde courrait dans tous les sens. Au pire il allait se passer quoi ? On allait devoir payer le dédommagement ? J’avais plein d’or à ne plus quoi savoir en faire, alors si ca pouvait rendre Apolline encore plus amoureuse de moi avec ce geste héroique...

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@Michel-Ange Grimm & Apolline Dunn

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« Que…Quoi ? » s’étouffa à moitié Apolline en entendant l’ordre et la plainte du grand gaillard.

Apolline n’avait absolument rien fait et elle ne comptait pas se laisser faire. Et cela semblait être pareil pour Michel-Ange. Malheureusement, son comportement n’arrangeait rien à la situation. Pire, il agravait tout. Et à ce moment là, elle avait envie de se cacher. Mais sans lui. Se tapant le front avec la paume de sa main, Apolline voulu donner l’ordre à son copain de se taire. Cependant il était déjà dans une furie qu’Apolline ne lui connaissait pas.

« Mais j’en veux pas. Arrête Mich. S’il… » pesta Apolline avant de mettre ses mains sur sa bouche qui s’était largement ouverte en voyant toute la chute de Michel-Ange.

Tout aurait pu s’arrêter là mais Michel-Ange ne semblait pas avoir dit son dernier mot. Et la situation s’agrava encore un peu plus. Prisonnière du sortilège de son petit copain, Apolline n’avait qu’une envie, le frapper pour le raisonner et qu’il se calme.

« Je sais que tu m’aimes. Moi aussi je t’aime…MAIS CALME TOI ! » s’emporta Apolline en se plaçant devant Michel-Ange, dans l’espoir de l’apaiser.

En vain pour le moment. Et finalement ce ne fut pas Apolline qui stoppa le sort du poufsouffle mais les nombreux aguamenti qui leur tombait dessus. Ils étaient trempés mais vu leur tenue, cela ne dérangeait pas vraiment Apolline.

« MICH ! » cria-t-elle, perdant en patience. « Tu ne fais qu’aggraver les choses. Arrête, s’il te plait. »

Pour des vacances icognitos, Apolline repasserait. C’était vraiment pas une bonne chose. La brune soupira avant de se retourner vers la sécurité.

« Excusez nous pour tout ça. Nous allons partir. » capitula Apolline, visiblement résignée.

Cela lui accorchait la gorge de se rendre, surtout qu’elle n’avait absolument rien fait dans l’histoire. Mais que pouvait-elle faire de plus ou de moins ? Sinon leur donner ce qu’ils voulaient : le départ de la fille de l’ancien ministre. Cela la révoltait au plus profond d’elle mais elle ne voulait pas causer plus de tort à sa famille. Michel-Ange venait parfaitement de le faire, inutile d’en rajouter une couche.

« On s’en va. » annonça Apolline en se tournant vers Michel-Ange. « Je ne veux pas causer des ennuis à ma famille… » avoua-t-elle, la mâchoire légèrement crispée.

(c) oxymort

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