Magic is Chaos, Art and Science. It is a curse, a blessing and progress.

Amaranth relisait les échanges qu'elle avait eu avec la charmante  @Lupe F. Herrera l'assistante d'astronomie à Poudlard. Une de ses collègue. Les deux sorcières s'apprivoisaient doucement, et la jeune maman avait prit connaissance des ateliers qu'Ama animait du temps ou elle gérait uniquement la boutique familiale. La publication était toujours d'actualité dans les revues d'herbologie, et une annonce s'était retrouvée sur un des tableaux de la salle des professeurs. La sorcière écarlate n'avait pas vraiment prit le temps de l'enlever, et Lupe avait montré de l'intêret pour cette activité.

L'héritière avait décidé d'honorer sa parole, et de l'acceuillir dans la boutique un dimanche. Elle préférait faire ça dans l'intimité du domaine familiale. Surtout concernant les plantes utilisées pour traiter les maux féminins. Hormones, Cycles, Confort féminin, Contraception ou encore interruptions de grossesses. Son enseignement permettait aux sorcières à soulager les maux de la femme, de la mère et de l'enfant. Une autre manière de poursuivre l'oeuvre de sa mère Varda.

Amaranth se dit que ça ne pouvait que lui faire du bien, de transmettre ses connaissances, et de permettre à quelqu'un de prendre soin de soi. Soigner les autres, c'est se soigner soi. D'un geste délicat, elle déposa la théière fumante d'une infusion de verveine sauvage. Un dimanche entre femmes ne pouvait que bien se dérouler.

Le bruit familier d'un transplanage confirma l'arrivée de son invité, qu'elle s'empressa d'acceuillir avec un sourire discret.

- Bienvenue, Lupe !

La sorcière à la chevelure brune et à la peau de velours resplendissait. Ama avait toujours songé, que les mères avaient quelque chose de différent dans leur beauté. Leur amour peut-être. Elle l'a trouvé particulièrement gracieuse. Ou était ce ses origines latines. Elle l'invita à rentrer dans la boutique, et traverser la première pièce ou se trouvait le comptoir permettant l'acceuil des clients, pour rejoindre un petit salon qui était réservé à des discussions plus intimes. Cela permettait de ne pas entrer dans la demeure mais d'être un peu en retrait de l'espace de vente.

- Je vais bien, répondit elle poliment. Jamais elle ne s'étalait sur cette question de convenance. D'un geste automatique, elle servit la tisane encore chaude à son invité, l'invitant à boire quelques gorgées. C'était un rituel pour se mettre dans les conditions idéales pour pratiquer son art.

- J'espère que ta fille se porte comme charme, s'empressa t elle de rajouter. Elle faisait attention à ne pas paraitre trop froide, ou renfermée. Ama oscillait entre la prudence de ses mots, et la méfiance qu'elle portait aux autres. Ce n'était pas toujours confortable, mais c'était son moyen de se contrôler.

- Dis moi, as tu une expérience avec le domaine de la botanique, ou as tu déjà fais appel à un apothicaire ? Questionna t elle avec plus de chaleur. Parler de son métier, la rendait plus avenante.

Amaranth observa sa collègue contemplait avec un mélange de fascination et d'intérêt les étagères ornées de multiples ingrédients botaniques, chacun soigneusement disposé. C'était une plongée dans un monde qui lui avait été jusqu'alors inconnu, un lieu où la magie de la nature s'exprimait à travers ces éléments, où la diversité des textures et des couleurs semblait former un tableau vivant. Elle s'abstenait cependant de toucher quoi que ce soit, consciente de l'importance et de la délicatesse de ces composants pour les praticiens de la botanique.

La sorcière trouvait ça émouvant que l'on admire la somme des recherches et des pratiques de sa famille. Elle en éprouvait de la fierté. C'était bien cela son seul héritage.

Lorsque la fille de Lupe entra dans la conversation, ce sourire devint un peu plus complexe, mêlant la fierté maternelle et les défis que l'éducation pouvait présenter. Lupe aimait sa fille, bien sûr, mais elle était également consciente des hauts et des bas qui accompagnaient le rôle de parent.

« Les enfants ont une manière bien à eux de tester nos limites tout en illuminant nos vies d'une manière unique. » Déclara la sorcière écarlate pour illustrer la complexité de la parentalité. Une phrase pour ne pas révéler l'atroce vide qu'elle ressentait à chaque fois que la maternité était évoqué.

Lupe prit une gorgée de son thé, la chaleur apaisante se diffusant dans sa gorge. À la question sur le mélange du thé, elle prit une autre inspiration, captant les nuances dans l'arôme qui flottait dans l'air.

« C'est un mélange de thé à la menthe poivrée et de verveine, avec une touche subtile de Bergamote », expliqua-t-elle, savourant chaque mot comme si elle partageait un secret précieux. « C'est apaisant et rafraîchissant à la fois, parfait pour se détendre après une journée bien remplie. » Amaranth pouvait être charmante quand elle n'avait pas subie les ires de son alter.

À mesure qu'elles poursuivaient leur conversation, Amaranth fit une mention discrète du fait que sa famille avait des compétences spécialisées, particulièrement dans les maux touchant les femmes et les mères.

- Je peux t'enseigner quelques potions ou infusions pour le quotidien. Avec une ou deux plantes, et des macérats de qualité, tu pourras maîtriser de nombreuses situations. Proposa la professeur de Botanique. Elle-même, ne quittait jamais ses fioles de secours. Sans ces préparations, elle aurait fini à St Mangouste bien plus de fois qu'elle ne voulait se l'avouer.