J'avoue que la bagarre, je ne suis pas contre! (Braxt <3)

Torse nu, je n’avais plus ma splendeur d’antan. On voyait que les ravages du temps avait fait leur office sur mon corps. Cependant, je restais encore avec une tonicité à toute épreuve et l’on voyait que je l’entretenais. Vêtu seulement d’un espèce de sarouelle qui me permettait de me déplacer plus vite durant les duels, j’attendais dans mon coin, sur la piste en sable que représentait la petite salle de duel illégale du Veritaserum. Epongeant mon visage, j’entendais le speaker me glorifier :

« Mesdames messieurs, le Professeur Korrigan nous a fait l’honneur de sa présence ce soir ! Chose qui n’était pas arrivé depuis 2009 ! Et tout est à son honneur ! En effet, pour les retardataires, il est à sa neuvième élimination du soir ! »

Une salve d’applaudissement se fit entendre, ainsi que des pétards et un bout de l’hymne irlandais. Timidement, je levais ma main avec ma baguette, m’épongeant toujours le front d’un air un peu tendue. Pourquoi j’étais là ? Ah oui. La détresse de voir bientôt ma fille me marier m’avait fait boire comme un pochtron, et bien plus que de raison. Ivre, j’avais signé pour quelques combats clandestins alors que les bookmakers cherchaient des combattants valables. Je m’étais vu hurler sur le bar : « MAIS BIEN SUR ! ON ME VOLE MA FILLE DANS DEUX JOURS ALORS AUTANT CREVER AVANT AHAHAHA ! »
Puis, j’avais pris une potion de Dégrisement et j’avais du honoré mon contrat magique qui me liait aux bookmakers : 10 combats avec élimination directe. Par n’importe quel moyen… y compris la mort.
Il y avait eu donc un peu de tout durant la soirée : de l’ex-Mangemort (que j’avais éclaté sans merci et renvoyé chez lui avec un bras en moins), au petit Médicomage de Ste Mangouste en quête d’adrénaline. Ca s’était plutôt bien passé…

« C’est désormais son dernier combat ! Et pour vous, Sorcières et sorciers, la grande finale de ce soir ! »

Ils devaient être environ deux cents autour de nous, à beugler autour cet octogone en cage magique électrifié, à beugler nos noms.

« Veuillez accueillir dés à présent le second finaliste ! Anatole Delacroix, surnommé… le Tueur Français ! »

J’écarquillais les yeux et je balançais la serviette, me frappant le torse pour me donner de l’aisance.

« C’est un nom à coucher dehors ! Allez, ramène ta fraise de Chipmunk bouffeur de camembert qu’on en finisse ! »

Ca l’avait énervé et en même temps y’avait de quoi. Je me mis en garde et… comme à mon habitude, je fis un petit clin d’oeil à mon adversaire avant de débuter.


« Et voilà ta part, 100 gallions d’or. »

Je regardais la bourse et je l’ouvrais d’un air suspicieux, toujours torse nu et observant l’intérieur.

« C’est pas de l’or de Farfadet ? Je m’y connais, je suis irlandais. Faites gaffe, je peux tout faire péter. »

Le bookmaker se mit à rire grassement et déclara :

« Mais non idiot. C’est du vrai. Allez, fil avant qu’on nous tombe dessus. C’est quand tu veux, c’était une soirée de malade on a fait un chiffre énorme. »

Je fis un grimace. J’étais pas trop dans mon assiette et c’est pour ça que j’étais là. Soudain, le visage du bookmaker devint blême et changea du tout au tout. Derrière moi, je sentis une ombre apparaître, comme une Chauve-Souris dans la nuit la plus sombre.

« M..m’sieur Clearwater… je… je veux pas d’histoire avec le Ministère ! »

Je me retournais, lentement. Le visage honteux.

« T’as tout vu c’est ça ? T’as rien raté hein ? J’étais comment ? Tu sais soigné les blessures ? J’ai jamais été doué la dedans et j’ai peur que cette balafre laisse une marque pour le mariage. »

Je lui montrais ma coupure au niveau de la joue qui me donnait un air de héros. Derrière, je sentais le bookmaker fondre littéralement.

C’était Hel (@Klara Haukland) que Braxton était descendu voir dans les arènes aux allures de catacombes du marché au Troll. Mais dans l’arène s’agitait un combattant que Braxton ne reconnaissait que trop bien.

"Oh Le con !" s’écria Braxton pour lui même.


« Mesdames messieurs, le Professeur Korrigan nous a fait l’honneur de sa présence ce soir ! Chose qui n’était pas arrivé depuis 2009 ! Et tout est à son honneur ! En effet, pour les retardataires, il est à sa neuvième élimination du soir ! »


Le professeur Korrigan, ah ça quel nom de scène de tueur…! Braxton dévala la pente des gradins en poussant les spectateurs. Qu’elle mouche tarée avait piqué Luke ? Il lui fait une “Nora” ce soir ?

Le patron des serdaigle leva haut une baguette crépitante aux couleurs de l’Irlande. Combat à la baguette ? Braxton se rassit, Luke était bourré mais pas complètement fou. À mains nues, il ne donnait pas cher de la peau de son ami face à des loups ou des maledictus… Il ne s’agissait que de ces duels clandestin… Le langue de plomb jaugea le prochaine adversaire avant de soupirer et parier 50 gallions sur sa trombine. Il prit même un sachet de cacahuète, pour apprécier le moment où Luke ferait le coup de la poule géante. Un événement qui aurait mérité la médiatisation à la bataille de Poudlard…


Braxton avait transplané au sous-sol des bookmakers dans sa fumée noire. Comme une ombre inquiétante, sa silhouette se reforma derrière celle du bruyant et gesticulant professeur. Braxton pencha la tête, l’air mécontent, en fixant le parieur de toute sa hauteur. Il avait déjà eu à faire à lui. Juste des infos sur des affaires… Juste assez pour l’inquiéter.

La silhouette noire de Braxton leva un doigt autoritaire qui les fit taire tous les deux. Le langue de plomb gratta sa barbe, avant de, poing sur les hanches s’adresser au plus près.

Dur à dire lequel avait le plus peur de lui, le bookmaker ou Luke.

“C’est pour ça que tu me répondais pas ?” Il tendit son menton vers lui dans un air plein de reproche. “T’as pas oublié ce qu’on devait faire aujourd’hui hein Luke ? Je comptais sur toi pour faire l’isolation à l'étage. J’ai monté le carrelage tout seul avec @Nero MacGregor ! Super !”

Le regard du bookmaker fit la navette entre les deux sorciers, visiblement perdus. Braxton le regard mauvais mit la main à la poche de son manteau. Le bookmaker, tremblant, esquissa un geste vers sa propre baguette, près à riposter. Le langue de plomb sortit un paquet de papier qu’il lança droit sur Luke.

“Tiens ! Je t’avais un sandwich enfoiré. Mes gosses arrivent dans quatre jours, sympa, merci. Ça va tu t’es amusé, on peut y aller maintenant ?!”

Accueillir @Sean Clearwater et Nora dans sa propre maison après l’incendie de leur ancien foyer représentait un stress monstrueux pour Braxton.

“Casse-toi” ordonna-t-il sèchement au type qui était resté vissé là à écouter leur dispute de couple.

À deux jours du mariage, c'était déjà improbable que Luke avait évoquer de passer aider au travaux chez lui, le pensant aux préparatifs de mariage de @Siobhán G. K. Almadovar et @Edel Almadovar, le langue de plomb n'aurait pas été surpris en apprenant que le professeur avait fait faux bon à tout le monde aujourd’hui.

Titubant un brin, je vis le bookmaker partir sans demander son reste. Observant Braxton puis la salle vide, je titubais un peu sous l’effet des pintes mais surtout sous l’effet de l’adrénaline. Je fis une grimace quand il me parla de sa maison et de son isolation. Surtout de @Nero MacGregor .

« Il sait très bien faire, vous aviez pas besoin d’moi. Je devais aller chercher mon costume pour le mariage, et j’y suis pas allé. J’ai pas envie d’y aller. J’ai envie d’aller nul part. »

Je m’étais effondré sur la chaise, gesticulant comme un dingue avec des tiques qui m’étaient propre mais plus accentués quand j’avais bu. Mais je n’avais pas besoin de me cacher de mon comportement, ni de ce que j’allais dire face à mon meilleur ami. J’étais en totale sécurité affective.

« Tu te rends compte, ce petit con d’ @Edel Almadovar va me la prendre définitivement. Elle va changer de nom, elle va se barrer construire une espèce de famille bizarre qui parle irlandais et espagnole ! Je serai Grand-père et je serai aussi tellement con qu’on viendra me voir qu’à Noël et pour la St Patrick ! Si les mexicains ne lui font pas oublié la St Patrick... »

J’imaginais @Siobhán G. K. Almadovar partir pour le Mexique et surtout ne revenir que de manière éclypsé. J’avais pas été un super père pour eux, mais il me resterait Finn. Mais ce con était capable d’aller vivre avec sa sœur si elle allait là bas. Blême, je commençais à respirer un peu plus fort, premier signe qu’une crise d’angoisse pouvait péter et arriver à n’importe quel moment.

« Je serai le vieux papy étrange qu’on met de côté. Je vais plus être indispensable pour ma fille. Ma chère fille que j’ai regardé grandir… Qui la coiffait pour aller à Cracbadaboum hein ? Qui est-ce qui devait s’adapter pour bien la fringuer et qu’elle soit la plus belle ? Hein ? Et là, le p’tit serpent il arrive dans sa vie et en 9 mois il me la vole comme un vautour. J’aurai lui foutre des notes de merde pour qu’il soit viré de Poudlard ! »

Je levais les bras au ciel, les larmes aux yeux. Finalement, je faisais le décompte de ce que j’avais dit et je mesurais le poids de la vérité et des possibilités. Tout ça c’était plus ou moins ma faute. J’avais passé son enfance et son début d’âge adulte à la surprotéger et à mentir pour la couvrir. Mais le mensonge ne faisait que ternir notre relation, elle était aussi maline que sa mère.

« Je suis anéanti, Braxt. J’ai envie de rien. Et surtout pas d’aller au mariage. J’essaye d’esquiver Maeve, elle m’a cherché toute la journée et si elle me choppe ici... »

Ma belle sœur devait être la seule personne qui m’effrayait dans ce bas monde et la seule que, je savais que si un duel était engagé j’avais de grandes chances de perdre. Ce genre de personne se comptait sur le doigt d’une main au Royaume-Uni.
Je me levais lentement. Passant ma main devant les yeux pour essuyer mes larmes.

« J’agis n’importe comment, excuse moi. J’aurai du venir aujourd’hui je sais que c’est important pour toi. Bien, il est temps de prendre mes responsabilités de père... Je sais ce qu’il me reste à faire. »

Je tremblais, et je titubais encore. J’étais trop ivre pour transplaner. D’un seul coup, je me mis à courir vers l’escalier en bousculant Braxton. Courant à toute vitesse, je sortais du Veritaserum, sentant Braxton courir derrière moi. Arrivé devant la deventure de ce dernier je tendais le bras d’un coup avec ma baguette.
Le Magicobus apparut dans un éclat violet et les portes s’ouvrirent. J’étais trop ivre pour transplaner j’allais prendre ce moyen de transport. Je me retournais à la porte, sentant quelqu’un me saisir la jambe.

« JE VAIS LE BUTER T’ENTENDS ! PAS DE MARIE PAS DE MARIAGE ! »

Même Sean qui avait été un chouineur professionnel à la naissance lui avait tenu des discours plus mature dans ses crises.

Luke déversa ses malheurs, et Braxton savait que dans ce tissus de fantasme d’alcoolique, y avait du vrai. Poing sur les hanches il regarda Luke en se demandant où aurait été ce type sans lui toutes ses années. Et d’où ce pochtron dépressif était sorti de la maison serdaigle.

"Le con !"

Luke s’enfuit en courant. Braxton n’eut aucun mal à rattraper son ivrogne d’ami, qui rentra en trombe dans la Magicobus. Braxton fit un signe au conducteur qui attendit pour le prendre et une fois à l’intérieur, Le langue de plomb attrapa Luke par le col et le traina littéralement au fond du bus.

"La ferme ! Tu la fermes ! Et tu poses ton derche là."

Même avec Humbre il n’avait besoin d’employer ce langage. Braxton resta debout pour toiser Luke et l’empêcher de faire une connerie supplémentaires.

"Tu m’étonnes que Siobhan veulent se barrer si tu débites des conneries comme ça ! C’est ta fille, elle est censé se sentir à l’aise avec toi comment ?"

Il avait vu Siobhan, qui avait tenu, toute guillerette, à lui annoncer son mariage. Braxton avait cru s’étouffer dans le salon de thé, mais ce n’était pas une raison pour en appeler au meurtre de son petit ami, et à se porter volontaire pour la besogne. Apres un moment de silence qui fit le plus grand bien à Braxton, il souffla et déclara :
"J’ai vu Siobhan, elle avait voulu me donner son faire-part en personne. Parce que je lui ai aussi coiffé les cheveux avant Cracbadaboum…" dit-il à Luke en bougeant la tête de manière enquiquinante. Il avait souvent eu les jumeaux, et @Siobhán G. K. Almadovar petite avait été addict à Betty, recherchant par tous les moyens une présence maternelle. "Neuf mois c’est n’importe quoi. La bonne nouvelle c’est qu’elle a l’air heureuse. Tu l’avais vu sourire toi comme ça depuis années ? Et puis, de ce que j’ai appris avec Eleanora tu sais c’est que, passé le moment où t’es plus le bienvenu à donner ton avis, faut juste être immédiatement présent le jour où elles en changent et tout faire pour elles."

Sa fille lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Braxton avait été aussi surpris que mal à l’aise. "Et pour ce qui est de grand-père, au moins, ça a pas l’air pour tout de suite… parce qu’un mariage au bout de neuf mois…" Il pencha la tête en grimaçant. Valait mieux un mariage motivée juste par l’amour fou de deux jeunes à peine sorti de l’adolescence et qui se croyait adulte et partait jouer à la maison de poupée mais grandeur nature.

"Gâche son mariage, va pas chercher ton costume et fais la gueule à Maeve, tu vas perdre ta fille, lui donner raison d’aller voir ailleurs et convaincre vos deux familles qu’ils ont raison."

Braxton aurait fait prévue de plus de tact en gentil
Poufsouffle qu’il était. Mais depuis le jour où son père l’avait pris adolescent en flagrant délit avec son frère, son père avait appliqué la méthode corse : les faire boire jusqu’au dégoût, puis les refaire boire encore et encore, Braxton était tout simplement malade au moindre verre et avait acquis une aversion pour l’ébriété.

"Il est où ton costume ? Tu me le dit, je t’y emmène ou j’envoie un patronus à @Maeve Cynfeirdd."

C’était vraiment comme parler à un gosse qui savait pas lacer ses chaussures…

Assis au fond du bus, comme les mauvais étudiants et les mauvais élèves, je croisais fermement les bras, exprimant ma ferme intention de ne surtout plus aller nul part qu’ici. J’allais vivre là, j’irai de bar en bar et de restaurant en restaurant, dilapidant ma richesse de sang pur comme de nombreux héritiers l’avait fait. Et ils avaient bien raison, on n’avait qu’une vie et j’étais certainement en train de passer à côté. Faisant une grimace, je marmonnais :

« Maintenant tu me fais la morale, on aura tout vu. TOUT ! »

Au mot « TOUT » j’avais écarté les bras dans un geste qui aurait pu être comique si la situation n’avait pas été cynique et sarcastique. Jamais, de mémoire, Braxton n’avait eu à me faire autant la mort, sauf à la disparition d’Ether. Regardant les paysages défilés à toute vitesse le long de la vitre, je l’écoutais attentivement mais je faisais surtout mine de ne rien vouloir entendre.

« C’est ça qui m’énerve. Il a fallu qu’un petit con venu de nul part fasse son entrée pour la rendre heureuse comme jamais. J’ai sacrifié ma carrière et ma vie pour eux, pour les éduquer seul. Et jamais j’ai réussi à lui procurer le bonheur qu’elle a aujourd’hui. Je suis jaloux, et c’est injuste. »

L’égo parlait et me concernant, il était énorme. Jamais je n’avais connu d’échec dans ma carrière, mais pour ce qui était de ma vie personnelle elle avait été totalement chaotique, avec pour seul constante le même brun qui était encore là aujourd’hui, debout, à côté de moi comme un garde du corps.

« Assieds toi, je n’irai nul part. Tu veux que j’aille où. »

Je continuais de croiser les bras et de regarder les paysages défilés, boudeur et encore vexé par ce que je venais de dire. J’étais emprunt d’une jalousie comme je n’avais jamais ressenti auparavant, surplombé d’un sentiment d’échec et d’humiliation qui venait de mon objectif de vie principal : rendre heureux mes enfants.

« Il est à Dublin, chez mon tailleur habituel. Tu veux pas que je laisse ces sagouins d’Anglais passer leurs aiguilles proches de ma nuque ? Quelle question... »

Je marmonnais, l’alcool fuyant mon sang petit à petit et laissant l’ivresse disparaître au profit d’une âme morose et véritablement peinée. Passé la vague de colère et de jalousie, la tristesse s’abattit sur moi. Le regard perdu, je levais les yeux vers Braxton.

« Et je vais faire quoi, moi, maintenant ? Ce n’est qu’une question de temps avant que Finn ne fasse la même chose. Pour l’avoir étudier en profondeur, manipuler le Temps n’est qu’une source d’erreur et de problème. Il passe et balaye petit à petit tout ce que je me suis peiné à construire… »

Je baissais les yeux et regardais mes mains, de chercheur qui n’avaient absolument pas souffert des ravages du temps et du travail à l’intérieur. Contrairement à l’extérieur, qui commençaient à faner par leur utilisation répétée et intensive de la magie. J’étais devenu inutile, obsolète. Il n’y avait plus de guerre, plus rien à défendre.

« Je n’ai plus rien à défendre. »

Je savais que parler de la guerre avec Braxton n’était jamais une bonne idée. Mais quand nous nous étions battu, je répétais souvent avec énergie qu’il fallait qu’on se batte, qu’on avance. Qu’on avait beaucoup à protéger, à défendre et à améliorer. Aujourd’hui, tout était devenu autonome et il n’y avait plus rien à faire. J’allais devenu un vieux con de Professeur de Métamorphose qui n’avait plus que ça dans la vie.

« Ether saurait quoi faire, et elle saurait quoi dire. »

J’avais relevé la tête, le visage dément. Je ne l’avais jamais dit à Braxton. Je n’en avais parlé à personne. Jamais. C’était le seul secret bien gardé que j’avais avec mon Elfe de Maison et dont personne n’était au courant. Le soir de la naissance des enfants, j’avais mis Ether sous stase, l’empêchant de rejoindre le royaume des morts par la force, au détriment d’un enchantement trop puissant qui m’avait énormément couté et qui me coutait encore aujourd’hui.

« Il faut que je te dise quelque chose, Braxton. »

J’étais encore ivre, et je parlais beaucoup quand j’avais bu. C’était pour ça que ça n’arrivait plus jamais, voir rarement.

« Le soir où Ether a donné naissance aux jumeaux, elle n’est pas morte. »

L’annonce avait fait l’effet d’une énorme bombe, et je n’avais pas osé regardé Braxton dans les yeux. A la place, je regardais mes chaussures.

« Je l’ai gelé dans le temps et dans la pierre. Cherchant un moyen de la ramener quand je trouverai un remède, et j’en ai trouvé un, il y a quelques mois. Mais je ne suis pas sûr d’y arriver… Je... »

Je me retournais enfin vers lui, les larmes aux yeux, qui coulaient comme le jour de la disparition de Liam O’Connor.

« J’ai trouvé un ancien eEnchantement. Qui échange l’amour que j’ai pour elle, afin de lui rendre l’étincelle de vie. S’il est encore assez fort, elle s’éveillera mais nous ne serons plus jamais capable de nous aimer. Si ça ne fonctionne pas, et s’il est éteint, elle mourra définitivement. »

Je m’étais alors levé, et j’avais entendu le contrôleur gueuler « ASSIS AU FOND », mais je l’avais ignoré et je m’étais dirigé vers lui.

« Arrêtez vous, là. Peut importe où on est j’en ai rien à foutre. »

Le conducteur me reconnu et s’arrêta immédiatement, jugeant peut être que ça ferait l’affaire…

« Vous êtes sûr de vous ? C’est pas réputé pour être calme ici... »

Mais j’en avais rien à faire. Je sortis, mettant mon chapeau et essayant de calmer mon chagrin au milieu de la brume et la nuit qui m’enveloppa. N’osant pas regarder derrière moi afin de savoir si Braxton m’avait suivi ou non.

Luke était un ami fidèle, toujours à l'écoute, un sorcier d'un talent et d'une passion phénoménale. Mais du côté obscur, Luke était d'une jalousie extrême, susceptible à ses mauvaises heures et un menteur invétéré. Braxton s'assit à sa demande, en profitant pour bloquer l'accès au couloir du bus à Luke, le fusillant du regard.

- Luke les enfants sont fait pour partir un jour...

C'était d'une banalité à dire, mais d'une difficulté étrange yeux dans les yeux cet air de chien battue. Braxton n'eut rien à ajouter. Plus de guerre, plus rien à défendre. Cette affirmation le laissa creux. Leur génération s'était formée autour d'évènement terrible, et la société faisait de son mieux pour les oublier. Les mauvais souvenirs comme ceux qui les avaient vécus.

Son vieux Luke n'avait que ses enfants dans sa vie et une liste de déception amoureuse longue comme la liste de répartition des premières années à Poudlard. Il leva un petit regard désolé à la mention de la défunte femme de Luke. Quand Ether avait été là, Luke avait été un autre homme...

Braxton tendit l'oreille. Luke ne pouvait jamais dire de bêtises après avoir mentionné sa femme.

- Quoi ? chuchota Braxton qui aurait voulu s'exclamer dans le bus. Y avait-il d'ailleurs pire endroit pour cette annonce, le magicobus ?

Penaud, Luke lui expliqua avoir gelé sa chère et tendre aimée dans la pierre. Braxton resta bouche-bée, l'effroi aux tripes, le jugement facile au bout des lèvres. Les larmes de Luke achevèrent de le prendre au coeur. Il aurait voulu détester Luke. Mais il se rappela lui-même les atrocités qu'il avait pu commettre sous la douleur. Luke avait deviné seul pour  @Sean Clearwater...

Luke bredouilla avoir trouvé un remède qui plongea Braxton dans le doute.

Braxton regarda son ami sortir du bus, avant de se réveiller et de sortir à son tour au moment où les portes claquaient. Le langue de plomb attrapa son épaule d'une main ferme pour le retourner.

- Luke. l'appela-t-il. La brume les entourait, menaçante. Braxton n'avait pas peur du quartier. Seulement qu'un de ses derniers amis de Poudlard ne fasse une connerie.  

Son histoire avait tout de commun avec la légende de Merlin et de Morgane. Superstitieux de nature, et ayant vu assez de choses inimaginable dans son travail, Braxton su que Luke ne mentait pas. C'était seulement horrible à avaler.

- Et tu ne me l'as jamais dit...?

C'était égoïste comme première réaction. Mais d'eux deux, il avait toujours pensé être celui qui avait des secrets. Luke lui prouvait que non.

- Luke et tes enfants il...? Il comprit tout seul et d'autres questions toutes plus dérangeante les unes que les autres lui vinrent. Braxton était terrifié.

- Ether, où est-ce qu'elle est ? Tu... Luke... c'est... c'est mal.

Il s'imaginait Ether emprisonnée dans un cristal, dans la cave de la maison et dans d'autres images sordide.  

- Il faut que tu la laisses partir Luke... Même si elle se réveille, on a bientôt cinquante ans, et elle 23 ? Luke c'est... c'est contre nature. Tu...

Il devait certainement lui briser le coeur, mais un poufsouffle était condamné à l'honnêteté, aussi douloureuse était-elle. Luke était doué. Extrêmement doué. Il faisait parti de ses sorciers dont l'ego et talent pouvait les mener eux et leur proche droit en enfer. Les sorciers qui se prenaient pour Dieu finissait toujours mal.

« C’est pour ça que j’te l’ai jamais dit ! »

J’avais retiré ma veste de directeur des Serdaigles pour la balancer plus loin dans les ténèbres. Il n’y avait plus que les reflets de la lune pour nous éclairer. Ca nous vieillissait. On vieillissait, et moi, ça me faisait flippé. J’avais peur de ça. J’avais peur du Temps. Je l’observais, comme un jeune adulte. Quand j’étais avec lui, j’étais moi même et entier. Je n’avais pas l’obligation d’être digne devant les étudiants, ni d’avoir un vocabulaire spécial comme devant mes collègues à Poudlard. Je n’étais pas le Professeur émérite de Métamorphose, je n’étais pas le père Luke Korrigan. Je n’étais pas non plus l’héritier des Korrigan. J’étais… juste Luke. Un petit Serdaigle nerveux et phobique d’aller à Serpentard ou à Gryffondor.

« J...j’ai pas eu le choix, elle s’en allait dans mes bras ! Et il existait un moyen de la garder figé dans le temps, dans la pierre… La vieille magie des Korrigan… Je sais même pas si ça marche ! T’auras fait quoi à ma place hein ? Tu l’aurais sincèrement laissé partir ?! »

J’avais élevé la voix, parce que cette injustice de la vie m’avait détruite à petit feu. Devant les autres, même mes propres enfants, je pouvais faire semblant. Là, ici et devant Braxton, je pouvais complètement me lâcher. Des larmes coulaient et je commençais à gesticuler dans tous les sens preuve de ma nervosité.

« C’est pas contre nature, c’est pas de la magie noire, tu sais très bien que je touche pas à ça. C’est… c’est… de la bonne magie. »

Je l’observais, puis je reculais. J’avais honte de moi, mais en même temps, comment les autres auraient agi s’ils en avaient la capacité ? Je regardais Braxton et je commençais sincèrement à flipper.

« On sait pas ce qu’il y a de l’autre côté ! Imagine que je sois pas envoyé au même endroit qu’elle ! Elle n’a jamais tué personne, elle a eu une vie pieuse. Moi, j’ai flingué presque autant de Mangemort que toi avant que tu ne rentres au Ministère ! »

C’était complètement incohérent. C’était des vieilles craintes de gosse. Je n’étais pas spécialement croyant, mais je savais qu’il y avait une justice à la fin de la vie, dans tous les anciens livres dont j’avais eu accès grace à ma position, ils parlaient de justice. J’allais payé ce que j’avais fait bien avant d’être professeur.

« Je sais que t’aime pas en parler, mais ça me bouffe. On en a jamais parlé, mais ça me bouffe ! J’ai perdu Ether, j’ai perdu Liam trois ans plus tard ! Tu crois que c’est le genre de chose qu’il laisse pas de traces ? »

Je m’étais tourné de lui. Et je ne l’avais pas regardé. Je n’osais pas le regarder dans les yeux quand on parlait de Liam.

« Tu sais où j’étais quand il est mort ? Tu sais pourquoi je n’ai pas répondu ? »

C’était décousu. Complètement incohérent, mais je pouvais ca sur le bénéfice de l’alcool.

« J’étais en train de protéger Siobhan et Finn de leur famille maternelle de dégénérée. On est tombé dans une embuscade en Irlande, j’avais reçu un Patronus de détresse, mais j’étais aux prises avec deux Gavalagh. Et dire que Sio et Finn portent ce putain de nom de famille. »

J’avais craché par terre. Les enfants n’étaient pas là pour entendre le fond de ma pensée.

« La suite, tu l’as connais. Je suis arrivé en retard, et il s’est passé ce qu’il s’est passé.  Tout ça pour te dire, Braxton… Que j’ai toujours manqué de temps dans les moments les plus difficile. Là, sur le moment j’ai eu l’occasion de le prolonger, de l’étirer. »

Je m’étais assis sur le trottoir, baissant la tête pour ramasser ma veste.

« Et je t’interdis de dire que j’aurai rien pu faire. Tu sais très bien que si j’avais été là, les choses auraient totalement différentes. »

Je regardais ma veste, sali par la boue et la saleté du monde extérieur. Finalement, je la balançais le plus loin possible.

« Je mérite même pas cette veste. Intelligence et sagesse hein ? Connerie, retard, malchance et débilité profonde ouais ! »

J’entendis des bruits de pas sur ma droite. Dans le silence de la nuit, trois silhouettes nous épiaient. Fronçant les sourcils et tournant la tête, j’observais le plus courageux d’entre eux dire :

« Vous avez l’air mignon tous les deux… Allez, baguettes et gallions. »

Je relevais la tête et je déclarai :

« C’est vraiment pas le moment, cassez vous sérieusement... »

Je m’étais relevé, tirant alors ma baguette marron clair à vif, prêt à les transformer tous les trois en singes  pour le restant de leur existence.

TW : Mention images gores, mort

Luke se brisait devant lui. Jetant son costume au sol, hurlant et fulminant dans la rue la veille du mariage de sa fille, Braxton aurait aimé ne pas reconnaître son ami. Mais il le connaissait assez bien et depuis longtemps pour savoir à quoi ressemblait Luke à bout.

Braxton le regarda impuissant, dépassé par les mots et les gestes de Luke. Il se renferma dans sa propre coquille, assistant à un spectacle dont il était pourtant lui aussi acteur.

De la bonne magie lui assurait Luke... C'était de la magie de conte de fée... et comment pouvait-il en être si certain ? Sa propre culpabilité lui déchira l'abdomen. N'aurait-il pas fait la même chose ? La vraie question était que n'avait-il pas déjà fait ? Lui qui avait oublietté son propre fils. Et comme si Luke avait deviné ses pensées, il parla de Liam.

Son coeur rata un battement. L'image de Liam sans vie ne l'avait jamais quitté. Chaque mention le ramenait à cette chambre d'enfant pleine de sang, et à son Sean, dans sa salopette de niffleur, le regard hagard.

- Luke arrête non... refusa Braxton en secouant la tête et fermant les yeux. Les paroles de Luke menaçaient de dépasser ses pensées et Liam était le plus sensible de tous les sujets.

- Tais-toi... le supplia-t-il alors que Braxton reculait même à mesure que Luke avançait.

Oui il se souvenait du patronus de détresse de Liam, comme il se souvenait avoir été le seul à arriver sur place, comme il s'était demandé où était Luke. Peut-être même lui avait-il craché au visage un jour, le sorcier n'en souvenait même pas. Tout ce qu'il voyait devant ses yeux étaient les images de cette chambre d'enfant pleine de sang, et le visage blême et sans vie de son meilleur ami.

Il entendit la révélation de Luke sur sa propre nuit d'enfer ce soir là, qui ne lui laissait qu'un sentiment amer et vain. Il fixait le pavé. Il lui fallu quelques secondes pour réussir à soulever ses yeux vers Luke. Il savait à cause de cette nuit le cauchemar de voir ces enfants agressés. Cette même question revenait : pourquoi ne lui avait-il rien dit ?

Il perçu à peine les sifflements derrière eux. Luke était déjà debout baguette au point. Braxton ne glissa même pas un regard vers les piques-poquettes de bas étages. La bande fut se retrouva en suspension dans un brouillard noir d'encre, dont on ne voyait que dépasser des bras et des mains s'affoler dans tous les sens.

Braxton transplana Luke. Il vacilla et s'assit en silence. De leur observatoire, on pouvait voir la Tamise immobile et noir refléter les milliers de lumière moldues qui s'agitaient à sa surface comme des lucioles.

Braxton tenait entre ses mains la belle veste de bureau de Luke. Elle était usée aux manche mais le blason bleu brillait même à la très faible lumière. D'eux trois, Luke avait été le plus introverti, à s'en même rendre malade, le moins confiant. Liam était la force tranquille et apaisante de celui qui ne connaissait pas l'angoisse, incarnation de l'humilité.  Braxton lui... songea qu'il avait du être un bien piètre être humain pour que Luke ne lui confie les pires secrets de sa vie quinze ans plus tard.

Le langue de plomb plaça alors délicatement son costume autour de ses épaules. Ce qui était fait était fait.

- Parfois je l'entends. Je ne sais pas si c'est parce qu'il est mort juste à côté et qu'on avait un lien tous les deux, iu si parce que je perds complètement les pédales depuis ce jour là... avoua-t-il pour la première fois.

La magie était étrange et pouvait briser ou retenir le fin rideau qui séparait les vivants des morts. Il était honteux de l'avouer. Entendre des voix n'était pas bien vu, même dans le monde des sorciers...

- Les Cavalaghs pourquoi tu m'as jamais rien dit...? Braxton trouva la réponse tout seul. Il s'était lancé dans un vendetta sanguinaire et cruelle. Luke avait toujours tout soupçonné sans rien dire avec beaucoup de raison.

- Mais tes enfants maintenant ? étaient-ils en sécurité ? Car c'était la vraie question aujourd'hui. Pas si Liam aurait pu être sauvé.

- Tu sais Luke... Ça veut dire que ce soir là, trois enfants de nos enfants ont été sauvé contre sa vie. Tu sais qu'il n'aurait rien voulu autrement.

Il laissa ses paroles être avalée par la nuit, profitant du calme pour s'apaiser lui-même.

- Luke... On va faire un marché toi et moi... lui annonça-t-il sans le regarder.

- T'es le mage le plus puissant que je connaisse. Et mon fils veut se débarasser de son oubliette.... Trouve moi un moyen d'effacer ma connerie, et moi... je fouille le département des mystères pour trouver quelque chose pour Ether.

Il hocha le menton vers lui, l'air décidé, et sur le point de pleurer. Il risquait gros, très gros. Mais s'il y avait des tarés sur terre qui avait réussi un tel exploit, c'était soit des mages noirs, soit les chercheurs du département des mystères. Il ne savait même pas comment il pouvait même transmettre ces informations à son ami, si jamais il en trouvait, à cause de son sortilège de langue de plomb. Mais Braxton s'en fichait et une promesse était une promesse.

- Un mot de toi et je fous les Cavalagh sur écoute. Tu le sais bien. lui rappela-t-il avec de la hargne au fond de la voix.

Braxton se voyait déjà aller déterrer les cadavres de la famille de chasseur et les faire incriminer devant la cour de justice. Le naturel revenait au galop.

Je regardais la Tamise sans la voir, alors que Braxton nous avait débarrassé des pick-pockets rapidement. Sans vraiment la voir, j’écoutais les paroles de mon seul ami encore en vie, ma veste sur les épaules et contemplant le fleuve sans un mot. Je n’avais jamais rien dit sur les Gavalagh pour la simple et bonne raison que la structure était bien trop ancienne et trop organisé, même à deux. J’avais simplement passé ma vie à protéger mes enfants de toute forme d’influence, arrivant même à mentir sur leurs origines, puis en fuyant avec eux à l’endroit le plus sur au monde : Poudlard. Qui était devenu ma maison et mon foyer. Là où tout avait commencé et là où tout finirait j’en étais certains. C’était là bas que j’avais rencontré Ether et Braxton, c’était là bas qu’avaient grandi mes enfants et c’était là bas que j’allais mourir. Je ne me voyais pas ailleurs, malgré les multiples demandes de l’Université Mahoutokoro avec un salaire deux fois supérieurs à celui actuel.

« C’est pas ta faute. Ni la mienne. »

J’avais accepté, mais Braxton jamais. Je m’étais tourné vers lui, entendant sa demande à propos de Sean et des Gavalagh.

« Enlève toi ça des épaules une bonne fois pour toute. T’es responsable de rien, t’as fait ce que tu as pu. Y’a pas d’bons pères, ya que des hommes qui font de leur mieux Braxton. »

Je lui tapotais l’épaule et lui souriait tristement. Je savais qu’il s’en voulait. Réfléchissant maintenant à la manière dont je pouvais briser un Sort d’Oubliette, je détournais les yeux. Cet imbécile ne croyait jamais en lui, mais il ne se rendait pas compte que ce n’était pas n’importe qui. Il me pensait savant et puissant, mais ce n’était pas si vrai que cela. La seule raison pour laquelle je n’avais jamais brisé le sort d’Amnésie de Sean, c’était parce que le niveau de Braxton était identique au miens. Le sort devait être puissant et complexe.

« Depuis quand on a besoin de passer des marchés toi et moi ? » lui dis-je en souriant.

Je l’attirais à moi. Ce vaurien de Poufsouffle et je lui ébouriffais ses cheveux bruns de Clearwater dans un geste d’affection. On avait été jamais été seuls depuis qu’on s’était rencontré lui et moi à Poudlard. Je n’avais qu’un ami et c’était largement suffisant.

« Tu devrais déjà demandé son avis à l’intéressé. C’est le plus important. Pour les Gavalagh pour l’instant c’est silence radio. Sauf l’année dernière, j’ai extirpé Sio de leurs griffes. C’est la que j’ai du lui raconter sa vraie nature. Crois moi, la merde a commencé à partir de là. »

Je soupirais. Remettant correctement ma veste et me sentant décuver. La mélancolie me gagnait quand ça arrivait et que j’étais éveillé.

« Si j’étais le Mage le plus puissant que tu connaisses, comme tu dis, y’a un moment que j’aurai trouvé la recette du Bonheur pour nous guérir. »

Je le libérais enfin, contemplant la Tamise et mettant les mains dans mes poches. Il faisant un temps de merde, comme toujours en Angleterre.

« J’ai toujours cru en toi, et j’y crois encore. Je pense qu’on mérite d’être heureux, et d’enfin tourner la page… Si nos enfants arrêtent de faire n’importe quoi, mais bon, on peut pas leur en vouloir, ils ont ça dans le sang... »