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Voile de mensonge (Glenn)
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FICHE DE PERSO
De retour de garde, je traversais la cour du domaine, me dirigeant vers notre chez nous. Ma petite valise en cuire dans la main, et vêtue de mon uniforme de Médicomage, il n’était pas rare de me voir arriver ou partir à n’importe qu’elle heure. Pour plus de facilité, j’avais laissé un planning sur le frigo, afin que l’on identifie les moments où j’étais présent ou non. Globalement c’était surtout un repère affectif pour @Haruka Yard durant cet été qui avait été complexe avec le départ d’Eugène, mais aussi pour tous, afin qu’il sache ou me trouver en cas d’urgence en terme de soin sur un des employés ou sur un membre de la famille.
C’était donc sans surprise, que je rentrais chez moi et que je trouvais mon frère aîné, prêt certainement à aller faire un tour des bêtes. Le visage cerné, je lui fis un léger sourire.
« C’est toujours merveilleux de te voir le matin, t’as la meilleure mine de la journée et personne n’est au courant... »
Je souriais en coin, d’un air moqueur et je me dirigeais vers les placards, pour, comme à mon habitude quand je rentrais de garde me servir un sandwish au beurre de cacahuète. Tartinant cette dernière, je pris un grand soin à effectuer cette simple tâche, mes petites mains de médicomage si précieuses avaient toujours eu un don pour ce genre de chose. Me rapprochant de lui, je l’embrassais sur le front et je commençais à manger.
« Si t’as besoin d’un coup de main, réveille moi dans 5 ou 6... »
J’allais dire cinq ou six heures, mais mes narines se dilatèrent et l’odeur d’une femme envahit mes narines. Ce n’était pas que cela, sinon je l’aurai juste taquiné sur la présence d’une telle odeur sur lui. Non, là il y avait également une odeur d’argent, de cuir, et surtout de mort et de sang de loup. Mes yeux se plissèrent et je reculais. La bête en moi, qui était là depuis le jour de ma naissance et qui était désormais le dos rond face à son frère, certes Alpha, mais compère de portée grogna. D’ailleurs, mon visage exprimait la même chose.
« Je peux savoir pourquoi tu sens le Chasseur ? Il t’est arrivé quelque chose Glenn ? »
Finalement, je fis demi-tour, je n’allais pas aller me coucher. A la place, je me saisissais de la chaise en bois, d’aspect rustique et je la tirais avec une force un peu trop forte pour montrée que j’étais tout, sauf calme. Je m’asseyais en face de lui et je croquais encore dans mon sandwish au beurre de cacahuète.
« Qu’est ce qui t’est arrivé ? » demandais-je quasiment comme une injonction.
Je savais qu’il y avait un certain respect de la vie privé chez les Yard, plus fort que chez d’autres familles. Mais là, il y avait l’odeur du cuir et d’argent associé aux chasseurs et surtout celle du sang de mes semblables.
« Et ne me dit pas que tu as volé l’argenterie d’un maroquinier et que tu t’es coupé en sortant. C’est moi la plus brillante de la famille, et ça ne passe pas avec moi. »
J’engloutissais sans aucune classe ma tartine, bras croisés, en attente de réponse.
C’était donc sans surprise, que je rentrais chez moi et que je trouvais mon frère aîné, prêt certainement à aller faire un tour des bêtes. Le visage cerné, je lui fis un léger sourire.
« C’est toujours merveilleux de te voir le matin, t’as la meilleure mine de la journée et personne n’est au courant... »
Je souriais en coin, d’un air moqueur et je me dirigeais vers les placards, pour, comme à mon habitude quand je rentrais de garde me servir un sandwish au beurre de cacahuète. Tartinant cette dernière, je pris un grand soin à effectuer cette simple tâche, mes petites mains de médicomage si précieuses avaient toujours eu un don pour ce genre de chose. Me rapprochant de lui, je l’embrassais sur le front et je commençais à manger.
« Si t’as besoin d’un coup de main, réveille moi dans 5 ou 6... »
J’allais dire cinq ou six heures, mais mes narines se dilatèrent et l’odeur d’une femme envahit mes narines. Ce n’était pas que cela, sinon je l’aurai juste taquiné sur la présence d’une telle odeur sur lui. Non, là il y avait également une odeur d’argent, de cuir, et surtout de mort et de sang de loup. Mes yeux se plissèrent et je reculais. La bête en moi, qui était là depuis le jour de ma naissance et qui était désormais le dos rond face à son frère, certes Alpha, mais compère de portée grogna. D’ailleurs, mon visage exprimait la même chose.
« Je peux savoir pourquoi tu sens le Chasseur ? Il t’est arrivé quelque chose Glenn ? »
Finalement, je fis demi-tour, je n’allais pas aller me coucher. A la place, je me saisissais de la chaise en bois, d’aspect rustique et je la tirais avec une force un peu trop forte pour montrée que j’étais tout, sauf calme. Je m’asseyais en face de lui et je croquais encore dans mon sandwish au beurre de cacahuète.
« Qu’est ce qui t’est arrivé ? » demandais-je quasiment comme une injonction.
Je savais qu’il y avait un certain respect de la vie privé chez les Yard, plus fort que chez d’autres familles. Mais là, il y avait l’odeur du cuir et d’argent associé aux chasseurs et surtout celle du sang de mes semblables.
« Et ne me dit pas que tu as volé l’argenterie d’un maroquinier et que tu t’es coupé en sortant. C’est moi la plus brillante de la famille, et ça ne passe pas avec moi. »
J’engloutissais sans aucune classe ma tartine, bras croisés, en attente de réponse.
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FICHE DE PERSO
"C’est pas ce que tu crois."
Remuant son café depuis plusieurs minutes, Glenn s'était installé dans la cuisine, regardant Banshee qui avait levé les oreilles à l’arrivée d’Ellie. Alors que la fête du village se déroulait en contre-bas, le lycan était rentré dans la maison familiale, le meuble attendant sagement à l’entrée alors que sa mère lui avait demandé de venir le rapporter. Mais croiser la route de @Yara Morães De Carvalho n’avait pas été sans conséquence et il leva les yeux vers sa cadette qui arborait une mine de déterré.
Cela faisait quelques temps qu’elle enchainait des heures à St-Mangouste, malgré que Jackson, leur oncle, lui avait proposé d’alléger ses horaires, mais en véritable Yard tête de mule, elle finissait toujours par revenir tardivement en journée, s’enfonçant à peine dans son lit pour venir bien souvent les aider dans les tâches du domaine.
"C’est comme ça que tu me souhaites un joyeux anniversaire? Il est où mon cadeau?"
Il l’avait presque grogné, même si ses doutes et ses craintes étaient tout à fait légitime. La Némésis des Yard finissait toujours pas devenir un sujet de conversation depuis quelques temps, un sujet dont il se serait passé à cet instant alors que le parfum de la jeune femme flottait jusque dans sa chambre. Mais quelque part, Ellie ne l’invitait pas à la discussion, il n’avait nullement envie d'être juger sur les choix qui l’avaient poussé à ramener le déni de louve qu’elle était, jusqu’aux étages.
Il soupira, se levant pour faire tomber sa cuillère dans l'évier tandis que l'éponge s’activait seule pour nettoyer derrière lui. S’il n’aimait pas user de sa magie, sa mère avait pris quelques libertés pour que la maison se tienne relativement seule lorsque les terres les occupaient bien assez. S’adossant alors contre le plan de travail, Glenn poussa sa soeur du coude, la forçant à se radoucir un minimum au lieu d’aboyer comme un chien galeux. Lily Yard l’avait bien mieux élevé que ça. Sans même un bonjour, ni autre politesse, elle était un peu loin de donner l’exemple aux autres lycans à qui ils devaient tous montré l’exemple.
"Je vais bien." Pour le moment, il préférait ne laisser que cette information aux oreilles de la jeune femme, se contentant encore de réfléchir de toutes les conséquences avant de reposer son café encore plein. "Prends de quoi manger sur le chemin, on va déposer ça en bas, maman m’attend." Indiquant le meuble d’un regard, Glenn s'était déjà diriger pour le prendre à pleine main, balayant sans le vouloir le pull qu' @Aena Nightingale lui avait tricoté l’an dernier. Si Ellie sentait le parfum de Yara, c'était certainement parce que ce pull avait déjà bien trop trainé dans sa chambre et loin de vouloir s'éterniser en boucle sur un sujet pareil, Glenn ouvrit la porte en grand, laissant Banshee se dégourdir des pieds en jappant devant lui.
"Et toi, ta nuit?"
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FICHE DE PERSO
Je m’étais levé à mon tour et j’avais pris le petit coup de coude comme une remontrance de mon aîné. Lui adressant un léger regard assassin, je plissais les yeux et je mangeais mon sandwish au beurre de cacahuète comme une louve en train de ronger un os. Il savait qu’il ne fallait pas trop approcher son museau proche de ma nourriture, surtout le beurre de cacahuète.
« Joyeux anniversaire, frangin. Tu sais bien que, un, j’ai pas oublié, deux la journée n’est pas terminée, et trois, ça ne fait pas de réclamer. »
Je terminais mon sandwish, sans le quitter du regard. Je marchais même de dos, et d’un revers de ma baguette, je rangeais tout et nettoyais tout en deux petits sorts. Sans un mot de plus, je me dirigeais vers le meuble et je me mis à saisir l’autre bout, le levant sans le moindre mal. Observant le pull, mes narines se dilatèrent encore un peu. Il se foutait de ma gueule celui là. Je lui adressais un regard signifiant que j’avais parfaitement compris.
« La nuit a été longue, j’ai du travaillé sur un cas particulier. Une morsure de serpent des phillipines qui ronge les os de sa victime. Je ne connaissais pas les propriétés de ce venin, ni l’espèce. Mais visiblement, le pouss’os a pas suffi et j’ai du bricolé un remède. »
Je sortis de la maison, un vent de fraîcheur m’envahit. C’était marrant comme métaphore, lui et moi obligé de porter un meuble. Si l’un lâchait, l’autre se faisait mal et le meuble était brisé. On était toujours autant dépendant l’un de l’autre lui et moi mais ça il avait tendance à l’oublier. Alors qu’on avançait vers là où Maman se trouvait, je soupirai et je continuais le premier sujet de conversation, celui qui me tenait à coeur et qu’il semblait fuir.
« Je m’inquiète pour toi. Tu veilles sur la Meute, je veille sur toi. Ca a toujours marché comme ça. »
On traversait la cour et finalement je me déridais et je lui accordais enfin un sourire. Qu’est ce que je l’aimais cet imbécile de frère. Dans quoi il allait encore s’engager ? A croire qu’il aimait les histoires complexes. Mesurant lentement ce que j’allais dire, je me contentais simplement de lui dire :
« Tu sais, c’est ta vie et tu en fais ce que tu en veux. Si tu estimes que les notre ne craigne rien, alors je te fais confiance Glenn. Je pense que tu gères la situation, sans oublier les risques qu’il pourrait y avoir, ou les maux qui ont déjà été commis. »
Je posais le meuble à mi-chemin. Parce que d’une, je ne voulais pas que Maman nous entende, et de deux, ça ne concernait que lui et moi. Toujours souriante, je continuais :
« Mais au moindre écart, au moindre danger ou si la situation t’échappe, je te préviens, c’est moi qui m’en occupe. Et je n’ai pas ta patience, ni la sagesse de maman. »
Je lui fis un petit clin d’oeil. On savait tous les deux ce qui allait se passer si jamais la petite chasseresse à deux mornilles et 6 noises entachait ne serait-ce qu’avec une petite goutte de sang notre famille et meute.
« Qui sait guérir, sait faire périr. »
Je reprenais le meuble, et je le soulevais. Le message était passé, et je n’avais rien de plus à lui dire sur le sujet. Si la demoiselle s’approchait d’un seul cheveux de ma famille, je lui donnerai un poison si complexe et si puissant en intraveineuse que personne ne pourrait malheureusement quelque chose pour elle.
« On va arrêter de parler de ça, je veux pas te rendre bougon, après tout c’est ton anniversaire ! Il veut quoi mon Glinny pour sa nouvelle année ? »
Glinny. C’était le surnom secret que seul moi lui donnait quand nous étions tous les deux. Mon regard pétillait de malice, chassant le spectre de menace que j’avais pu faire quelques secondes plus tôt. En réalité, je lui avais préparé une fête surprise pour ce soir, et tout le monde était au courant sauf lui.
« Un sac à dos pour chien, ça te plairait ? Comme ça quand tu te transformes tu peux emporter plein de truc avec toi sur ton dos ? Non ? T’aime pas ? »
Je ricanais la mine rieuse. En réalité je lui avais offert un bracelet de force enchanté, qui chauffait son poignet à l’approche du danger. En ces temps incertain, ça avait été pour moi la meilleure des idées. Car à défaut de me répéter… Il veillait sur la Meute, je veillais sur lui. Qu’il le veuille ou non.
« Joyeux anniversaire, frangin. Tu sais bien que, un, j’ai pas oublié, deux la journée n’est pas terminée, et trois, ça ne fait pas de réclamer. »
Je terminais mon sandwish, sans le quitter du regard. Je marchais même de dos, et d’un revers de ma baguette, je rangeais tout et nettoyais tout en deux petits sorts. Sans un mot de plus, je me dirigeais vers le meuble et je me mis à saisir l’autre bout, le levant sans le moindre mal. Observant le pull, mes narines se dilatèrent encore un peu. Il se foutait de ma gueule celui là. Je lui adressais un regard signifiant que j’avais parfaitement compris.
« La nuit a été longue, j’ai du travaillé sur un cas particulier. Une morsure de serpent des phillipines qui ronge les os de sa victime. Je ne connaissais pas les propriétés de ce venin, ni l’espèce. Mais visiblement, le pouss’os a pas suffi et j’ai du bricolé un remède. »
Je sortis de la maison, un vent de fraîcheur m’envahit. C’était marrant comme métaphore, lui et moi obligé de porter un meuble. Si l’un lâchait, l’autre se faisait mal et le meuble était brisé. On était toujours autant dépendant l’un de l’autre lui et moi mais ça il avait tendance à l’oublier. Alors qu’on avançait vers là où Maman se trouvait, je soupirai et je continuais le premier sujet de conversation, celui qui me tenait à coeur et qu’il semblait fuir.
« Je m’inquiète pour toi. Tu veilles sur la Meute, je veille sur toi. Ca a toujours marché comme ça. »
On traversait la cour et finalement je me déridais et je lui accordais enfin un sourire. Qu’est ce que je l’aimais cet imbécile de frère. Dans quoi il allait encore s’engager ? A croire qu’il aimait les histoires complexes. Mesurant lentement ce que j’allais dire, je me contentais simplement de lui dire :
« Tu sais, c’est ta vie et tu en fais ce que tu en veux. Si tu estimes que les notre ne craigne rien, alors je te fais confiance Glenn. Je pense que tu gères la situation, sans oublier les risques qu’il pourrait y avoir, ou les maux qui ont déjà été commis. »
Je posais le meuble à mi-chemin. Parce que d’une, je ne voulais pas que Maman nous entende, et de deux, ça ne concernait que lui et moi. Toujours souriante, je continuais :
« Mais au moindre écart, au moindre danger ou si la situation t’échappe, je te préviens, c’est moi qui m’en occupe. Et je n’ai pas ta patience, ni la sagesse de maman. »
Je lui fis un petit clin d’oeil. On savait tous les deux ce qui allait se passer si jamais la petite chasseresse à deux mornilles et 6 noises entachait ne serait-ce qu’avec une petite goutte de sang notre famille et meute.
« Qui sait guérir, sait faire périr. »
Je reprenais le meuble, et je le soulevais. Le message était passé, et je n’avais rien de plus à lui dire sur le sujet. Si la demoiselle s’approchait d’un seul cheveux de ma famille, je lui donnerai un poison si complexe et si puissant en intraveineuse que personne ne pourrait malheureusement quelque chose pour elle.
« On va arrêter de parler de ça, je veux pas te rendre bougon, après tout c’est ton anniversaire ! Il veut quoi mon Glinny pour sa nouvelle année ? »
Glinny. C’était le surnom secret que seul moi lui donnait quand nous étions tous les deux. Mon regard pétillait de malice, chassant le spectre de menace que j’avais pu faire quelques secondes plus tôt. En réalité, je lui avais préparé une fête surprise pour ce soir, et tout le monde était au courant sauf lui.
« Un sac à dos pour chien, ça te plairait ? Comme ça quand tu te transformes tu peux emporter plein de truc avec toi sur ton dos ? Non ? T’aime pas ? »
Je ricanais la mine rieuse. En réalité je lui avais offert un bracelet de force enchanté, qui chauffait son poignet à l’approche du danger. En ces temps incertain, ça avait été pour moi la meilleure des idées. Car à défaut de me répéter… Il veillait sur la Meute, je veillais sur lui. Qu’il le veuille ou non.
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Il aurait été aisé de lever le meuble seul, leur force de loup prenant le relai ou même un simple Wingardium Leviosa aurait été suffisant pour ça. Mais porter des meubles avec sa soeur, c'était quelque chose qu’ils avaient toujours fait, rien que lorsqu’il avait fallu aménager chaque chambre du gîte. Glenn avait toujours eu une affection pour la jeune femme, depuis leur plus jeune âge. Il était se grand frère qui ouvrait la porte de sa chambre pour rien, balançant on ne sait quoi pour la provoquer et la sortir des éternelles bouquins qui l’avaient pourtant aider à devenir une brillante Medicomage. Haussant les épaules devant l'énumération des trois points, il était évident que le lycan faisait parti de ceux qui ne fêtait plus sa naissance, ceux des neveux et nièces passant en priorité depuis ses vingt ans.
"Ca fait beaucoup d’espèces venant de l'étranger ces temps-ci non?" Même s’il était un piètre soigneur pour les sorciers et encore plus en voyage, puisqu’il n’avait jamais mis les pieds ailleurs que dans les iles Britanniques, Glenn s'était toujours montré curieux sur ce qu’Ellie faisait à l’hôpital. Une manière assez subtile pour lui montrer qu’il était fier d’elle, sans réellement le lui dire. La laissant revenir sur le sujet, loin des oreilles indiscrètes mais bien pointues de mère Lily, il l'écouta revenir sur la visite de Yara quelques heures avant.
Il ne pouvait lui en vouloir de se poser des questions, surtout après le décès de Joshua qui avait déjà largement secoué Haru. Bien que le sujet était encore source de tensions entre la plus petite des sœurs et lui, Glenn ne démordait pas sur le fait qu’il avait été vital de ne pas répandre plus de sang que nécessaire.
"Je sais que tu es là et je t’en remercie encore beaucoup pour @Haruka Yard ." Bien qu’il n’avait pas envie eu la version de leur plus jeune sœur concernant les intentions qu'#Eugène avait eu avant l’arrivée d’Ellie, Glenn ne doutait pas de la volonté de la jeune femme à protéger la meute. C'était déjà le rôle d’un Alpha de le faire, sans que ses décisions ne soient remis en question, chose qu’Eugène n’avait que peu compris en se permettant de vouloir s’en occuper d’emblée.
Mais la famille Yard, au-delà de la notion d’Alpha et même d’ainée, s'était établie sur un fondement de confiance et de communication. Si l’incident avec Joshua avait été maitrisé avec les moyens du bord et dans l’urgence, tous ce qui concernant @Yara Morães De Carvalho restait un sujet qui se devait d'être ouvert, sans le moindre tabou. La sécurité des Yards, de leur secret et des lycans qu’ils protégeaient en dépendait et surtout, cette confiance que les membres de la famille s'accordaient ne pouvait en être terni quand ils misaient tous sur la transparence.
"Tu sais, ça fait des mois qu’elle sait qui on est et rien a bougé." Il préférait encore lui accorder le bénéfice du doute, l’information restant encore capital. C'était presque plus d’une centaine de loups dont l’avenir pouvait être réduit à néant si Yara décidait d’agir, or elle ne le faisait pas. S'ils savaient se chercher, ils avaient aussi aborder les sujets les plus importants. "Tu sais que je réfléchis pas, j'y vais à l'instinct. Pour le moment, il me dit d'y aller doucement, de ne pas être le premier à attaquer." Les termes auraient pu paraitre trop brut par les lèvres de Glenn, bien trop habitué à être sans tact et dure dans ses propos. Mais c'était comme s’il connaissait le caractère de Yara, comme si elle en était devenu un alter égo, prêt à sortir de ses sentiers battus comme lorsqu’elle était venue jusqu'à leur domaine. C'était pourtant inexplicable et le lycan était loin d'être doué pour les mots, quand on le connaissait bien plus ferme avec ses terres.
Soupirant alors à l’idée d’avoir un cadeau, Glenn passa son bras sur l'épaule de sa soeur, la ramenant contre lui alors qu’il commençait à marcher. Elle savait qu’il ne cherchait pas à avoir de l’attention pour un jour qui avait fini par être comme les autres.
"J’ai pas besoin de tout ça, juste de toi et des râles, petit pissenlit." N’ajoutant rien d’autres à ce surnom qui venait d’en appeler un autre, Glenn lui offrit son plus beau sourire avant de lui donner un coup de coude et la dérider.
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Alors qu’on avait déposé le meuble plus bas, je laissais mon frère me prendre par le cou tout en croisant les bras et affichant une mine revêche. Je n’aimais pas trop qu’il prenne autant de risque pour une simple âme perdue, et surtout dangereuse comme Yara. Réfléchissant à mes réponses, j’avais gardé un long silence avant de dire simplement pour commencer :
« Oui, et je pense que le CIS va finir par tomber sur la Grande Bretagne à ce rythme. Ils ont été mordu dans le monde moldu. Et pour Haru, tu as pas besoin de me remercier, tu sais très bien que c’est normal. J’ai juré de la protéger à partir du moment où elle a passé le pas de la porte et où elle a commencé à parler son mélange de norvégien japonais. »
Je me mis à ricaner. Même si dans les faits, le souvenir n’était pas joyeux que cela, je me rappelais très bien de cette petite qui parlaient deux langues mais pas l’anglais. J’avais dû tout lui apprendre avec des imagiers et c’était plutôt ces souvenirs là qui me faisaient sourire. Et ça… C’était quelque chose que Yara pouvait nous enlever, à tous, si du jour au lendemain, elle décidait de prévenir le Ministère pour tous nous exterminer avec les autres Chasseurs.
« Ce n’est pas une raison, et il n’est pas question d’instincts, mais de logique Glenn. »
Je me retirais doucement de son bras, parce que ce que j’allais lui dire n’allait peut être pas lui faire tant plaisir que cela. Mais je m’en moquais : je l’aimais, plus que tout alors je me devais de lui dire la vérité, et le fond de ma pensée. Décroisant les bras, je décidais de quitter cette attitude d’opposition. Je mis simplement les bras le long de mon corps, vérifiant qu’on était bien seul dans la cour à cette heure aussi matinale.
« Ce n’est pas parce qu’elle n’a rien fait qu’elle n’a pas un plan d’action. Ce n’est pas parce que vous avez une histoire, qu’elle n’est pas dangereuse pour tout le monde. »
Je désignais les lieux autour de nous. Ca voulait dire tout le monde ici. Les nôtre, les accueillis. Haru, Ruben, Elaine et Maman également. Mes yeux se froncèrent et j’essayais d’exprimer le fond de ma pensée :
« Je te fais entièrement confiance Glenn. Y’a pas de soucis là dessus. Et quand je parle d’histoire, je veux dire ce qui se passe entre vous vis à vis de la situation, j’insinue rien rassure toi. Ce que je veux dire, c’est que si ton instinct se trompe les conséquences peuvent être désastreuses pour tout le monde. Tu joues pas avec le feu, tu danses sur les braises. »
Je mis mes mains devant moi, pour essayer de calmer par avance ce que j’allais dire qui pouvait faire grogner Glenn.
« Mais encore une fois, je te fais confiance, vraiment. Je veux juste que si la situation dérape, et que si quelqu’un est blessé ou pire par sa faute... »
J’avais pris une mine extrêmement sérieuse. Je n’avais pas été assez claire tout à l’heure, avec mes petites menaces de Médicomage et mon proverbe c’était peut être passé pour de l’humour un peu sarcastique. Là, j’étais très sérieuse.
« Je la tue. » dis-je simplement.
Pour les miens, j’étais prêt à beaucoup. Si Glenn était toujours au fond de la Meute, comme le faisait les Alpha les soirs de pleine lune, à veiller sur l’ensemble de cette dernière, je faisais parti des loups forts, qui étaient en amont, en éclaireur et qui flairait d’éventuels dangers. Et qui devait l’éliminer avant que la Meute ne soit affecté.
« Et j’ai plus envie d’en parler, sauf si tu en ressens le besoin. Parce que j’ai peur Glenn, vraiment. Même si je te fais confiance, tu sais très bien qu’elle est ma plus grande peur. J’ai pas envie de vous voir tous arrivé aux Urgences... »
Mes mains tremblaient et je les mis dans mon dos, tournant les yeux du regard de Glenn comme une gamine qui essayait de cacher ses émotions à son grand frère même si elle savait qu’il avait parfaitement ressenti. J’avais vraiment peur.
« Oui, et je pense que le CIS va finir par tomber sur la Grande Bretagne à ce rythme. Ils ont été mordu dans le monde moldu. Et pour Haru, tu as pas besoin de me remercier, tu sais très bien que c’est normal. J’ai juré de la protéger à partir du moment où elle a passé le pas de la porte et où elle a commencé à parler son mélange de norvégien japonais. »
Je me mis à ricaner. Même si dans les faits, le souvenir n’était pas joyeux que cela, je me rappelais très bien de cette petite qui parlaient deux langues mais pas l’anglais. J’avais dû tout lui apprendre avec des imagiers et c’était plutôt ces souvenirs là qui me faisaient sourire. Et ça… C’était quelque chose que Yara pouvait nous enlever, à tous, si du jour au lendemain, elle décidait de prévenir le Ministère pour tous nous exterminer avec les autres Chasseurs.
« Ce n’est pas une raison, et il n’est pas question d’instincts, mais de logique Glenn. »
Je me retirais doucement de son bras, parce que ce que j’allais lui dire n’allait peut être pas lui faire tant plaisir que cela. Mais je m’en moquais : je l’aimais, plus que tout alors je me devais de lui dire la vérité, et le fond de ma pensée. Décroisant les bras, je décidais de quitter cette attitude d’opposition. Je mis simplement les bras le long de mon corps, vérifiant qu’on était bien seul dans la cour à cette heure aussi matinale.
« Ce n’est pas parce qu’elle n’a rien fait qu’elle n’a pas un plan d’action. Ce n’est pas parce que vous avez une histoire, qu’elle n’est pas dangereuse pour tout le monde. »
Je désignais les lieux autour de nous. Ca voulait dire tout le monde ici. Les nôtre, les accueillis. Haru, Ruben, Elaine et Maman également. Mes yeux se froncèrent et j’essayais d’exprimer le fond de ma pensée :
« Je te fais entièrement confiance Glenn. Y’a pas de soucis là dessus. Et quand je parle d’histoire, je veux dire ce qui se passe entre vous vis à vis de la situation, j’insinue rien rassure toi. Ce que je veux dire, c’est que si ton instinct se trompe les conséquences peuvent être désastreuses pour tout le monde. Tu joues pas avec le feu, tu danses sur les braises. »
Je mis mes mains devant moi, pour essayer de calmer par avance ce que j’allais dire qui pouvait faire grogner Glenn.
« Mais encore une fois, je te fais confiance, vraiment. Je veux juste que si la situation dérape, et que si quelqu’un est blessé ou pire par sa faute... »
J’avais pris une mine extrêmement sérieuse. Je n’avais pas été assez claire tout à l’heure, avec mes petites menaces de Médicomage et mon proverbe c’était peut être passé pour de l’humour un peu sarcastique. Là, j’étais très sérieuse.
« Je la tue. » dis-je simplement.
Pour les miens, j’étais prêt à beaucoup. Si Glenn était toujours au fond de la Meute, comme le faisait les Alpha les soirs de pleine lune, à veiller sur l’ensemble de cette dernière, je faisais parti des loups forts, qui étaient en amont, en éclaireur et qui flairait d’éventuels dangers. Et qui devait l’éliminer avant que la Meute ne soit affecté.
« Et j’ai plus envie d’en parler, sauf si tu en ressens le besoin. Parce que j’ai peur Glenn, vraiment. Même si je te fais confiance, tu sais très bien qu’elle est ma plus grande peur. J’ai pas envie de vous voir tous arrivé aux Urgences... »
Mes mains tremblaient et je les mis dans mon dos, tournant les yeux du regard de Glenn comme une gamine qui essayait de cacher ses émotions à son grand frère même si elle savait qu’il avait parfaitement ressenti. J’avais vraiment peur.
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A l'évocation des premiers mots qu' @Haruka Yard avait pu avoir en anglais, sous le regard avisé de Lily et Paul qui l’observaient de loin, Glenn eut un sourire. C'était un ensemble de moment en famille qui constituait le coeur des Yards, c'était ainsi qu’ils s'étaient construit pour se protéger et en faire un repère lors que la pression ou même l’oppression était trop forte à l’extérieur. Les murs du domaine n'étaient qu’en apparence de simples barrières pour éviter que le bétail ne s'échappe, même si elles étaient sans cesse renforcer, le domaine était un royaume où chacun d’en eux trouvait sa paix. Si Haruka avait été adopté pleinement par la famille Yard, d’autres lycans avaient également fini par faire parti de la famille au même titre, certains arrivant avec aucune harmonie avec leur loup.
Et si les craintes d’Ellie furent soulever dans la foulée, Glenn resta un long moment silencieux, haussant les sourcils devant le terme crument posé par la jeune femme qui aurait aimé dépasser le serment médicomagique qu’elle avait embrasé.
"Je sais Ellie, vous êtes nombreux à faire la file pour ça. Mais, toi tu seras la dernière." Il avait serré les dents, l’Alpha supportant très peu qu’on vienne lui mettre une conséquence sous le nez en outre passant déjà ses consignes. S’il acceptait de parler de #Yara, il ne démordait pas sur plusieurs points qu’il préférait lui rappeler pour le bon ordre de la famille, tout comme leur père l’avait instauré des années auparavant. Sous prétexte qu’il était son frère, Ellie n’avait sensiblement pas à lui dire ce qu’elle ferait à sa place."Déjà parce que c’est mon rôle. Ensuite parce que tu as prêté un serment qui fera que tu seras incapable de te regarder dans un miroir et troisièmement parce que chacun de nous doit être un exemple. Et surtout, si on estime que j’ai fais une erreur, c’est à moi de la réparer, pas à toi. Tu n’aimerais pas que je vienne passer derrière toi, alors tiens toi à ta place."
Il lui avait lâché l'épaule, marchant encore tranquillement à ses côtés, mais le menton levé. Si Ellie était l'électron libre de la famille qui avait choisi de prendre soin des autres, Glenn avait été élevé et avait eu sa place dans la meute en tant qu’Alpha. Si dans l’histoire des Yards, il n’y avait eu aucune bataille sanglante pour qu’un loup ou qu’une louve accède à ce rang, ce n'était certainement pas avec eux que cette loi bestiale allait venir.
"J’ai conscience que les derniers mois ont été dur à comprendre et le sont toujours pour certains, mais je ne te permettrais pas de semer le trouble quand j’essaie de centrer la situation. Si tu as des craintes, je les conçois, je les comprends et je peux les entendre tels qu'ils sont mais de là, à me menacer de prendre les choses en main, je ne pense pas que ce soit productif pour tout le monde."
Au fur et à mesure qu’ils avançaient, Glenn voyait la foule de la fête de la St Christophe s'éloigner vers le centre du village alors qu’ils regagnaient doucement les petites ruelles, le domaine pouvant être accessible de bien d’autres manières détournées.
"J’espère m'être fait comprendre, Ellie." Par sa carrure et son calme, Glenn avait toujours imposé un certain respect, même lorsqu’il était étudiant à Serpentard sans avoir à se mêler à chaque événement qui avait secoué la communauté magique. Il avait été témoin de la première marche des libertés, Ellie aussi, ils avaient tous les deux consciences des secrets qu’il fallait impérativement garder, ils avaient tous été élevé dans cette logique. Mais le loup avait d’autres résonnances. Loin de laisser chaque Yard indifférent, Yara troublait l’ordre établi à chaque évocation et encore plus maintenant qu’elle était entrée dans le domaine.
Se radoucissant légèrement, Glenn soupira un instant avant d’ouvrir le portail. Ils étaient peu à connaître l’odeur de la chasseuse, le parfum d’un simple loup se couvrant doucement sur d’autres pour les moins avisés. Et même s’il fut plus calme, le lycan manqua clairement de tact pour lui donner son point de vue, même si elle ne l’avait demandé.
"Elle est venue parce que je l’ai invité, mais ne pense pas que c’est juste par courtoisie. Si aujourd’hui je décide de ne pas t’en dire plus, c’est parce que tu ne m'écoutes pas, que tu remets en doute mes choix parce que tu estimes que ça va mal se passer, que tu n’as pas confiance quoi que tu en dises parce que ta peur est là, bien trop grande au point que tu veuilles te permettre d’agir à ma place."
Ouvrant en grand la porte du domaine, laissant la barrière claquer contre la butée, Banshee aboyant contre les derniers oiseaux qui se posaient sur l'herbe avant leur migration, Glenn appuyait sur chaque point que sa sœur avait soulevé en portant sa peur au mauvais endroit. Les prises de décision lui appartenait, bien qu'il entendait le point de vue de la famille entière pour être guidé de la manière la plus sage possible, mais les paroles comme celle d'Ellie lui faisait un mauvais pressentiment où il préférait être clair.
"Et surtout, ne laisse pas Yara te manipuler par cette peur pour la retourner contre ce que j'estime être le mieux à faire sur l'instant." Sans encore rentrer dans les terres de leur maison, Glenn observait sa jeune soeur qui avait bien plus tendance à éclater par sa sensibilité, la même qui la portait en haut de l'estime de son frère. "Est-ce qu'on peut à présent parler de ce qui t'inquiète réellement au lieu de me faire un debrief sur ce que tu penses faire?"
INFOS
FICHE DE PERSO
Je m’étais arrêtée. J’étais fatigué, de la pleine lune, du travail et des paroles de mon frère. Je détestais quand il me parlait comme ça, parce qu’il ressemblait beaucoup trop à Papa. A cette pensée, une bouffée de colère m’envahit, parce que je savais que lui, n’aurait jamais commis une erreur pareille. Mais j’aimais trop mon frère pour lui dévoiler le fond de ma pensée. Je m’arrêtais donc, et je croisais les bras. De loin, on ressemblait seulement à deux freres et sœur en train de parler un peu vivement.
« J’ai peut être prêté serment de Mungo, mais j’ai aussi promis à ma sœur dés qu’elle a mis les pieds dans la maison que jamais rien ne détruirait cette famille, et qu’elle serait toujours en sécurité à mes côtés. »
Chose qui, si Yara était dans les parages étaient complètement remis en question. On parlait d’une personne qui avait du sang des notre sur les mains, mais ça mon frère semblait l’avoir oublié et j’étais là pour remettre l’église au milieu du village. Alors, il avait beau monter sur ses grands chevaux, je n’allais pas m’écraser. D’autre fois, oui, mais là, certainement pas.
« Je ne t’ai pas dit que je voulais prendre les choses en main. Je veux simplement le bien des miens et savoir ce qui te prend brusquement de jouer comme ça avec le feu. Mais t’es quelqu’un de brillant, tu dois avoir tes raisons et prendre conscience de l’ensemble des conséquences. »
C’était un peu foudroyant, mais en même temps, mon épouventard me hantait maintenant que j’avais un échange avec lui. Une Meute de loup blanc totalement mort et anéanti, une troupe de chasseur se targuant au milieu d’eux d’avoir fait du bon travail.
« Très bien, demain, j’inviterai Adair Dunn à prendre le café. »
Mes bras étaient toujours croisés et j’observais mon frère dans les yeux. Il fallait quand même que je décante la situation, parce que j’étais pas capable de lui en vouloir plus de quelques heures ou de me mettre en colère après trop longtemps. D’ailleurs, ça n’arrivait quasiment jamais, il y avait de quoi le choquer et lui faire comprendre non ?
Je marquais un temps d’arrêt, utilisant une technique de relaxation propre à moi, je soufflais un bon coup et finalement je déclarais d’un ton plus posé.
« Je veux savoir pourquoi tu lui parles. Qu’est ce qu’elle te veut, et surtout qu’est ce qui se passe entre vous ? Tout à l’heure, je disais que je voulais te protéger, et je maintiens. Un Loup ne marche jamais seul, tu le sais très bien. Je veux comprendre pourquoi elle est là. »
Ma question ne pouvait pas paraître plus clair.
« Tous les jours, Glenn, c’est moi qui prend en charge les chasseurs et les lycans qui se mènent une guerre sans merci depuis les Loi Dunn. C’est moi qui les soigne, c’est moi qui les remets sur pieds. Mais les notre, contrairement à ces imbéciles sont brisés à l’intérieur. Sans Meute, sans repères et sans espoir. Je n’ai rien contre Yara, pour l’instant, elle ne m’a rien fait. C’est ce qu’elle représente qui me met hors de moi. »
Soudain, je lui attrapais le visage et je le forçais un peu à mettre son front contre le miens, à l’instar des loups qui se mettaient des coups de tête pour se sentir plus vivant.
« Je veux pas te perdre comme j’ai perdu Papa. »
Une larme coula sur ma joue, et j’enfouis mon visage dans son buste. Je ne pleurais jamais devant personne, sauf devant lui. Cela faisait trois ans, et cela faisait aussi autant de temps que j’étais resté au Domaine prétextant que Glenn et la Meute avait besoin de moi. En réalité, c’était moi qui avait besoin d’eux mais j’étais trop orgueilleuse pour l’avouer.
« J’ai peut être prêté serment de Mungo, mais j’ai aussi promis à ma sœur dés qu’elle a mis les pieds dans la maison que jamais rien ne détruirait cette famille, et qu’elle serait toujours en sécurité à mes côtés. »
Chose qui, si Yara était dans les parages étaient complètement remis en question. On parlait d’une personne qui avait du sang des notre sur les mains, mais ça mon frère semblait l’avoir oublié et j’étais là pour remettre l’église au milieu du village. Alors, il avait beau monter sur ses grands chevaux, je n’allais pas m’écraser. D’autre fois, oui, mais là, certainement pas.
« Je ne t’ai pas dit que je voulais prendre les choses en main. Je veux simplement le bien des miens et savoir ce qui te prend brusquement de jouer comme ça avec le feu. Mais t’es quelqu’un de brillant, tu dois avoir tes raisons et prendre conscience de l’ensemble des conséquences. »
C’était un peu foudroyant, mais en même temps, mon épouventard me hantait maintenant que j’avais un échange avec lui. Une Meute de loup blanc totalement mort et anéanti, une troupe de chasseur se targuant au milieu d’eux d’avoir fait du bon travail.
« Très bien, demain, j’inviterai Adair Dunn à prendre le café. »
Mes bras étaient toujours croisés et j’observais mon frère dans les yeux. Il fallait quand même que je décante la situation, parce que j’étais pas capable de lui en vouloir plus de quelques heures ou de me mettre en colère après trop longtemps. D’ailleurs, ça n’arrivait quasiment jamais, il y avait de quoi le choquer et lui faire comprendre non ?
Je marquais un temps d’arrêt, utilisant une technique de relaxation propre à moi, je soufflais un bon coup et finalement je déclarais d’un ton plus posé.
« Je veux savoir pourquoi tu lui parles. Qu’est ce qu’elle te veut, et surtout qu’est ce qui se passe entre vous ? Tout à l’heure, je disais que je voulais te protéger, et je maintiens. Un Loup ne marche jamais seul, tu le sais très bien. Je veux comprendre pourquoi elle est là. »
Ma question ne pouvait pas paraître plus clair.
« Tous les jours, Glenn, c’est moi qui prend en charge les chasseurs et les lycans qui se mènent une guerre sans merci depuis les Loi Dunn. C’est moi qui les soigne, c’est moi qui les remets sur pieds. Mais les notre, contrairement à ces imbéciles sont brisés à l’intérieur. Sans Meute, sans repères et sans espoir. Je n’ai rien contre Yara, pour l’instant, elle ne m’a rien fait. C’est ce qu’elle représente qui me met hors de moi. »
Soudain, je lui attrapais le visage et je le forçais un peu à mettre son front contre le miens, à l’instar des loups qui se mettaient des coups de tête pour se sentir plus vivant.
« Je veux pas te perdre comme j’ai perdu Papa. »
Une larme coula sur ma joue, et j’enfouis mon visage dans son buste. Je ne pleurais jamais devant personne, sauf devant lui. Cela faisait trois ans, et cela faisait aussi autant de temps que j’étais resté au Domaine prétextant que Glenn et la Meute avait besoin de moi. En réalité, c’était moi qui avait besoin d’eux mais j’étais trop orgueilleuse pour l’avouer.
INFOS
FICHE DE PERSO
Il l'a fusilla du regard au moment même où elle se mit à railler en invitant Dunn. Paul Yard l'aurait giflé sans sommation pour son impertinence envers un père et l'alpha de la famille. Mais Glenn se contenta de souffler pour ne pas lui faire plus de mal, adoptant presque la même respiration qu'elle.
"Je lui parle parce que Papa m’a apprit à être patient. Je lui parle parce qu’on a choisi de faire du domaine des Yards une terre de seconde chance. Ca ne fait peut-être pas l’unanimité, mais on n’a pas émis un système de vote pour savoir qui avait sa place et qui devait être dehors. Sinon les parents d” @Haruka Yard n’aurait jamais pu la laisser ici, elle serait encore au Marché aux Trolls. Et Joshua n’en parlons même pas, je te signale que Papa n’a même pas insisté pour qu’il reste au domaine et regarde ce qui s’est passé. Tu aurais accepté qu’un loup ambulant et enragé face d’autres victimes?"
Il l’avait néanmoins cinglé, comprenant que sa sœur tenait à coeur le rôle qu’elle s'était attribué avec la plus jeune des sœurs. Pourtant, il se devait de lui rappeler certains fondements qu’il avait instauré à la disparition de leur père.
"Je sais très bien que tu soignes et que tu prends soin des autres, je ne remets pas ça en question, mais surtout, ne pense pas que tu es la seule à t’occuper du domaine, ne minimise pas la place des autres qui en font tout autant et autrement. On a agrandi le domaine, les gîtes, l’exploitation pour que chacun puisse aider et avoir sa place."
Ce fut pourtant à sa dernière phrase que le lycan se laissa envahir par la chaleur de sa soeur, de ce sang qui coulait dans leur veine et qui ne devait se répandre dans leur terre sous aucun prétexte. L'épouvantard de chaque membre de cette famille reposait sur les mêmes images, les terres des Yard en feu et en sang et c'était une vision contre laquelle chacun luttait.
"Je ne suis pas papa, il faut que tu le comprennes."
Il ne s'était pas battu pour prendre sa place, il avait choisi d'instaurer une nouvelle manière de repenser la famille sans heurter les habitudes, en les faisant évoluer avec leur temps. D'une famille casanière, ils avaient presque fini en deux ans, par ouvrir un presque refuge avec des gîtes qui s'étaient agrandi et une exploitation qui prenait tout autant d'ampleur.
"Ce n’est pas papa qui a ouvert les portes du domaine pour qu’on aille chercher ceux qui en avait besoin." Il pensait à @Klara Haukland , une des premières à être accueillit durant l’oppression que Dunn avait instauré, @Oskana Erskine juste avant elle."On a fait ça ensemble et on le fera toujours ensemble, ça ne changera pas." Il s’accordait tous le crédit de certaines réussites, à chaque transformation des plus jeunes loups qui cessaient de se mordre en acceptant leur nature, seconde ou première. Il ignorait pas que @Ruben Yard leur donnait bien souvent des potions calmantes pour éviter les heurtes durant les nuits de lune pour ceux qui manquaient de contrôle.
Prenant la jeune femme dans ses bras alors qu’elle se laissait aller dans ses émotions, Glenn soupira un instant avant de la serrer contre lui. Il n’aimait pas la voir pleurer, la ressemblance avec sa mère Lily Yard devenant presque de plus en plus flagrante dans ces instants-là.
"On ne commence aucune guerre, c’est notre principe. Alors j’essais de parler et d’accompagner comme je peux." Héritant des traits pédagogues de leur mère, Glenn tentant d’expliquer simplement à quel point il avait besoin d’avancer sans regret. "Il y a rien entre @Yara Morães De Carvalho et moi, c’est juste une promesse." Mais Ellie savait qu’il n’en faisait que trop rarement pour savoir que ce simple mot avait une importance chez Glenn. En se vouant à une vie où il défendrait les siens et ses principes, il ne sous estimait pas l’impact qu’il avait en tentant d’adoucir un lien qui avait très mal commencé dès le départ. "Un loup ne marche jamais seul et le jour où Yara l’assimilera, il ne faudra pas qu’elle soit seule. Je n’ai jamais parlé de pardonner les actes qu’elle a commise, on en est à peine là." C'était une certitude qu’il avait vu dans les yeux de la jeune femme qui baignait encore dans le déni de sa condition. C'était une attention qu’ils accordaient à chaque loup en détresse, sans même que cette notion ne soit pleinement visible comme le museau au milieu d’une tête. Partisan du fait qu’accabler ouvertement une personne majeure et bien consciente de ce qu’elle faisait ne l’aidait pas à progresser si elle restait têtue, Glenn s’assurait simplement que chaque loup soit entouré le jour où il réaliserait l’ampleur des dégâts qu’ils avaient pu causé pour qu’ils puissent mieux se pardonner et assimiler leur réelle nature. Une méthode qui différait de leur père qui avait toujours été strict dans d’autres principes, les élevant à la dure et dans le silence.
"Tu ne me perdras pas, je resterais ton frère qui viendra toujours mettre un peu le boxon dans ta chambre quand tu n’es pas là." Il lui embrassa la tempe, lui souriant pour lui redonner cette confiance qu’elle portait en chaque membre de la famille. "Je veux juste que tu me laisses essayer, sans faire une fixation dessus parce qu’il y a d’autres loups qui ont aussi besoin de cette énergie et de tes larmes de bonheur. Est-ce que tu peux essayer de faire ça?"
INFOS
FICHE DE PERSO
Je m’étais reculé et j’avais mis les bras le long de mon corps, impuissant face à sa décision qu’il avait déjà pris. Une parole me foudroya de colère. D’une colère sourde, tellement puissante et animale que j’étais à deux doigts de me transformer en Louve et de gérer ça comme le faisait depuis des décennies. Mais j’aimais encore trop mon frère pour en arriver là.
« Fais très attention à ce que tu dis, Glenn. Tu compares Haruka, qui était innocente et qui n’avait absolument rien demandé, à une meurtrière. Ne dépasse pas les bornes.»
Qu’est ce qui pouvait le rendre aveugle à ce point là ? Je le fixais dans les yeux, car la déception commençait à m’envahir. Après la colère, il y avait le vide et la tristesse sourde, parce que je n’arrivais pas à entendre l’ensemble de son argumentaire que je trouvais totalement décousu. Il n’y avait rien de logique, c’était comme accueillir toute une troupe de chasseur à notre table.
« Je n’ai jamais minimisé ton rôle au domaine. Je te dis juste qu’à mon sens, tu es aveuglé. Mais je sais aussi que rien ne te fera changé d’avis, alors on va faire comme on fait d’habitude, on va arrêter de parler de ce sujet. »
J’avais recroisé les bras. Le fait qu’il me répète encore une fois qu’il n’était pas papa me gonfla un peu plus de tristesse mais cette fois-ci, je tenais bon. Je n’avais pas à lui montrer mes émotions, après tout, je n’avais pas à le faire avec qui que ce soit. Si moi je chutais, qui me soignerait ? Un tique apparut sur le coin de ma bouche. Bougonne, je me laissais quand même aller dans les bras de mon frère, sans pour autant l’enlacer, preuve que j’étais un brin rancunière sur certaines de ses paroles. Quand il me demanda de passer à autre chose et de garder mon énergie pour les autres, je marmonnais juste un :
« J’sais pas. »
Je consentis quand même à lui passer la main dans le dos. C’était tout de même son anniversaire, l’orage allait passer bien plus vite. Je marmonnais quand même :
« Encore heureux que tu restes mon frère, imbécile. »
Je le pinçais sous le bras, en le poussant un tendresse mais assez de force pour qu’il comprenne que j’avais mal pris ce qu’il venait de dire :
« On va dire que je vais fermer les yeux, et te faire confiance puisque tu ne me laisses pas le choix. Mais tu sais très bien que si tu t’es trompé, et qu’elle touche à un crin de nos résidents je ne resterai pas sans rien faire. Mais ça sert à rien d’en dire d’avantage. »
J’avais envie de lui dire qu’il comprenait rien. Qu’il se trompait. Mais finalement, je trouvais simplement à dire :
« Il y a des choses qui ne mérite aucun pardon, c’est ce qui nous différencie des prêtres et du diable... »
Je croisais les bras et je regardais ailleurs. Au final, il l’avait quand même bien mérité. Même si en mon fort intérieur, je ne voulais pas que ça se passe mal, on parlait toujours de quelqu’un qui était en train d’essayer de se rapprocher de l’Alpha d’une Meute cachée, et qui était une chasseuse de Loup Garou. Sur le papier, n’importe qui m’aurait donné raison.
« Et le pardon, ça se mérite. »
Un groupe de jeune recueilli arriva alors à ce moment là. L’un d’entre eux, plus jeune que les autres arriva vers moi en boitant. La lame du dernier chasseur lui avait laissé un trace indélébile. Ils n’osaient pas nous interrompre.
« J’arrive Greg. » dis-je d’une voix douce. « Le devoir m’appelle, on se voit tout à l’heure. Mais les oublie pas, eux. Parce qu’il n’y a pas que mes caprices de petite sœur dans l’histoire. »
Je les désignais du museau, et finalement, je l’embrassais sur la joue. J’étais incapable d’en vouloir à mes frères et sœurs plus de 5 minutes, c’était mon talon d’Achille et tous le savait.
« Allez p’tit gars, viens me montrer ta gambette. Le cataplasme a fait effet ? Roh arrête de rougir, t’as de jolis jambes Greg, on dirait une danseuse de ballet… Tu sais, j’ai connu un écossais qui avait deux poteaux à la place des jambes... »
Ma voix se perdit, et la main sur le dos du jeune accueillit, j’accordais un dernier regard à mon frère. Puis je détournais les yeux.
« Fais très attention à ce que tu dis, Glenn. Tu compares Haruka, qui était innocente et qui n’avait absolument rien demandé, à une meurtrière. Ne dépasse pas les bornes.»
Qu’est ce qui pouvait le rendre aveugle à ce point là ? Je le fixais dans les yeux, car la déception commençait à m’envahir. Après la colère, il y avait le vide et la tristesse sourde, parce que je n’arrivais pas à entendre l’ensemble de son argumentaire que je trouvais totalement décousu. Il n’y avait rien de logique, c’était comme accueillir toute une troupe de chasseur à notre table.
« Je n’ai jamais minimisé ton rôle au domaine. Je te dis juste qu’à mon sens, tu es aveuglé. Mais je sais aussi que rien ne te fera changé d’avis, alors on va faire comme on fait d’habitude, on va arrêter de parler de ce sujet. »
J’avais recroisé les bras. Le fait qu’il me répète encore une fois qu’il n’était pas papa me gonfla un peu plus de tristesse mais cette fois-ci, je tenais bon. Je n’avais pas à lui montrer mes émotions, après tout, je n’avais pas à le faire avec qui que ce soit. Si moi je chutais, qui me soignerait ? Un tique apparut sur le coin de ma bouche. Bougonne, je me laissais quand même aller dans les bras de mon frère, sans pour autant l’enlacer, preuve que j’étais un brin rancunière sur certaines de ses paroles. Quand il me demanda de passer à autre chose et de garder mon énergie pour les autres, je marmonnais juste un :
« J’sais pas. »
Je consentis quand même à lui passer la main dans le dos. C’était tout de même son anniversaire, l’orage allait passer bien plus vite. Je marmonnais quand même :
« Encore heureux que tu restes mon frère, imbécile. »
Je le pinçais sous le bras, en le poussant un tendresse mais assez de force pour qu’il comprenne que j’avais mal pris ce qu’il venait de dire :
« On va dire que je vais fermer les yeux, et te faire confiance puisque tu ne me laisses pas le choix. Mais tu sais très bien que si tu t’es trompé, et qu’elle touche à un crin de nos résidents je ne resterai pas sans rien faire. Mais ça sert à rien d’en dire d’avantage. »
J’avais envie de lui dire qu’il comprenait rien. Qu’il se trompait. Mais finalement, je trouvais simplement à dire :
« Il y a des choses qui ne mérite aucun pardon, c’est ce qui nous différencie des prêtres et du diable... »
Je croisais les bras et je regardais ailleurs. Au final, il l’avait quand même bien mérité. Même si en mon fort intérieur, je ne voulais pas que ça se passe mal, on parlait toujours de quelqu’un qui était en train d’essayer de se rapprocher de l’Alpha d’une Meute cachée, et qui était une chasseuse de Loup Garou. Sur le papier, n’importe qui m’aurait donné raison.
« Et le pardon, ça se mérite. »
Un groupe de jeune recueilli arriva alors à ce moment là. L’un d’entre eux, plus jeune que les autres arriva vers moi en boitant. La lame du dernier chasseur lui avait laissé un trace indélébile. Ils n’osaient pas nous interrompre.
« J’arrive Greg. » dis-je d’une voix douce. « Le devoir m’appelle, on se voit tout à l’heure. Mais les oublie pas, eux. Parce qu’il n’y a pas que mes caprices de petite sœur dans l’histoire. »
Je les désignais du museau, et finalement, je l’embrassais sur la joue. J’étais incapable d’en vouloir à mes frères et sœurs plus de 5 minutes, c’était mon talon d’Achille et tous le savait.
« Allez p’tit gars, viens me montrer ta gambette. Le cataplasme a fait effet ? Roh arrête de rougir, t’as de jolis jambes Greg, on dirait une danseuse de ballet… Tu sais, j’ai connu un écossais qui avait deux poteaux à la place des jambes... »
Ma voix se perdit, et la main sur le dos du jeune accueillit, j’accordais un dernier regard à mon frère. Puis je détournais les yeux.
INFOS
FICHE DE PERSO
Soupirant un instant alors qu’elle boudait ses paroles, Glenn préféra ne pas l'éduquer davantage. C'était probablement en cela qu’ils ne se ressemblaient pas, l’ainé n’avait pas d'énergie à mettre dans des inquiétudes, il utilisait tous ce qu’il avait pour croire, créer, faire confiance, c'était ainsi qu’il avait choisi de grandir. Seulement tous les enfants Yards n’avaient pas été élevé de la même manière, ni même pour embraser la même destinée.
A ses oreilles, le sujet était clos pour aujourd’hui, il ne se voyait pas en dire davantage si elle préférait fermer les yeux plutôt que de comprendre son point de vue. Peut-être était-il également assez têtu pour ne pas voir le sien à cet instant, l'échine déjà dressée depuis qu’il avait croisé @Yara Morães De Carvalho quelques heures avant.
Quand bien-même, Ellie se mit à le sermonner sur un pardon qu’il n’avait toujours pas évoqué et il secoua la tête, la laissant s'éloigner alors qu’un jeune lycan demandait son attention de médicomage. Si elle pouvait garder l'énergie vindicative qu’elle avait pour pouvoir les soigner, il était certain qu’elle pourrait éviter de se prendre des ulcères.
"Et prends aussi soin de toi Ellie, ne te perds pas dans d’autres combats quand d’autres s’en chargent."
Il ne pouvait pas être au four, au moulin et dans les champs, c'était une certitude. Mais en choisissant de donner une once de lumière à quelques lycans mordus et laissé pour mort pour bien d’entre eux après une rafle de chasseurs, Glenn avait aussi choisi de prendre la responsabilité de chaque traqueur qui venait jusqu'à eux.
Jusque là, Ellie ne semblait pas au courant que d’autres chasseurs et curieux avaient été éconduit du domaine, la partie du gîte était très officielle et rattaché à l’exploitation, chaque ouvrier était payé en extra en plus d'être logé. L’organisation du domaine était carrée, même si Glenn se permettait toujours des ajustements pour que chacun puisse y trouver sa place et surtout en faire encore d’autres pour que d’autres lycans puissent les rejoindre. Parce qu’il ne doutait pas que le changement de gouvernement n’allait pas arrêter les plus vils lycans à mordre encore sous leur chemin. Et s’il fallait avoir un œil sur ses alliances, il fallait également en avoir un de son ennemie.
Laissant sa jeune sœur s’occuper de la jeunesse qui rejoindrait bientôt Poudlard un jour, Glenn ferma le portail à sa suite, parcourant de nouveau les ruelles de Loustry St Chaspoule pour retrouver la fête du village où sa mère l’attendait déjà pour continuer de préparer les étalages.
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