Chronologie
1988 : Naissance à l'Hôpital Moldu de
Liverpool, Charlie est arrivé 6 jour après le terme.
2002 : Première apparition de ces pouvoirs : Alors qu'il était en train d'aider son père à réparer le moteur du
Renault Espace famililal, Charlie a accidentellement réactivé le moteur et les phares par "Magie" son père n'a jamais compris comme il avait fait. Mettant cela sur le compte de la Chance... des Chance.
2005 : Charlie rentre à Poudlard et il est envoyé à la
Maison Gryffondor. On se souvient de ce moment dans les anales de Poudlard comme celui où on l'entendit dire
" Mais qu'est ce que je vais foutre là bas ! J'aurai du aller à Poufsouffle! "Pendant 3 ans, il a essayé de s'intéressé au monde magique, grâce aux professeurs de Poudlard qui venaient de temps en temps lui expliquer le monde magique car il n'avait pas les moyens de se payer un Instructeur particulier
2008 : Il obtient ses BUSES avec difficulté, et de manière limite, car il n'est bon dans aucune matière hormis la Métamorphose ou il a un peu de talent. C'est aussi un gros procrastinateur, qu'il n'est pas rare de voir faire autre chose que réviser durant les périodes d'examens.
2009 : Il quitte Poudlard à la fin de sa première année d'ASPICS, les études lui demandant trop d'énergie. Grâce à ses talents en Mécamagie, pour lesquelles il a un véritable don, il trouve rapidement un travail en tant que mécamage réparateur dans un garage à Tinworth. Il exerce ce métier pendant des années, et malgré ses proches qui le poussent à ouvrir sa propre entreprise de Mécamagie, convaincus qu'il réussira et qu'il deviendra célèbre grâce à son talent, il reste toujours employé.
2019 - Aujourd'hui : Fatigué de tous ces échecs personnels, il décide de démissionner, ivre, sur un coup de tête alors qu'il était en train de boire à la Tête de Sanglier son bar préféré. Il trouve l'ancien propriétaire, qui n'arrive pas à payer sa boisson car il est trop rond lui aussi, et d'ailleurs il est trop vieux et il n'y voit rien. Finalement, il se décide de racheter le vieux Bus Impérial. Il le répare et le modifie personnellement! Gardant tout de même son rôle et sa couleur reconnaissable entre toute, qu'il déteste soit dit au passage.
Give me a Chance!
J’avais garé le Magicobus comme à mon habitude, n’importe comment. On était samedi soir et comme tous les samedis soirs, j’allais retrouvé ma petite clic d’alcoolique qui s’assumait pleinement. Tout guilleret, j’étais encore arrivé un peu vite et j’avais renversé trois poubelles. Sortant, j’observais ce que je venais de faire et je fis une grimace. Je les ramasserai plus tard… Si j’en avais l’énergie.
Entrant comme un dieu dans ce bar, je levais les index vers mes amis du samedi soir et je leur fis mon plus beau sourire.
« Salut les Avengers ! »Evidemment, les trois quarts n’avaient pas la référence. M’installant au comptoir je levais la main et je déclarai :
« Whisky pur feu Joël ! Et double dose, il m’est arrivé un truc de dingue, je me suis fait largué ! »
Mon voisin d’à côté qui devait déjà être bien attaqué et qui devait être là depuis bien plus longtemps que moi me regarda d’un air vitreux et déclara :
« Oh merde, Charlie, ça c’est pas d’bol, qu’est ce qui s’est passé ? »
Je pris mon whisky, le faisant tourner comme un parrain de la mafia. Je fis une grimace, celle que je faisais toujours et qui me faisait ressembler à un petit vieux grincheux.
« Elle voulait qu’on emménage ensemble. Qu’on s’voit plus régulièrement. Alors tu m’connais, j’ai pris mon courage à deux mains et... »J’avais pas répondu. Je me revoyais très bien face à Mary, et… lui dire que j’étais totalement ok. Puis faire la grimace, qui faisait que je mentais. Me connaissant, elle m’avait demandé si ça me dérangeait et… Je m’étais enfui. Puis, je lui avais envoyé un Patronus pour lui dire que c’était fini. Comme tout bel homme courageux que j’étais.
« Tu connais les femmes, hein Joël, le lundi elles veulent que tu les vois plus et le mardi elles veulent se marier ? Non mais tu te rends compte ? Tu me vois, marié toi ? J’ai une affaire à faire tourner ! »Je regardais les autres, qui me regardèrent tous étrangement, comme si ce n’était pas vraiment la chose qu’il fallait que je retienne. Je me remis au comptoir morose et je continuais d’essayer de m’expliquer.
« Et puis elle était beaucoup trop compliqué. Elle se levait à 9h, elle aimait la glace, elle chantait sous la douche… c’était pas une fille pour moi... »Je buvais mon verre comme si c’était une évidence et que ces trois défauts étaient des énormes défauts… Mais je savais qu’au fond de moi, je faisais juste que me voiler la face et me justifier. En réalité, ça puait le changement. Et l’incertitude. Et ça, ça m’effrayait. J’aimais bien ma vie, conduire les gens, rouler vite, et déposer des gars et des filles dans des endroits improbables. Dormir dans mon bus, picoler le samedi. Bref, la vraie vie de rêve !
« Un jour p’tit Charlie, s’tu veux mon avis, t’en trouveras une qui t’fera tellement péter les plombs qu’tu changeras toutes tes habitudes… Regarde depuis qu’j’ai rencontré Ursula... »
Il regardait le fond du bar d’un air rêveur, au loin, une Harpie avec un énorme drap noir sur le visage me fit coucou, en train de manger un bol de verre de terre. Faisant une grimace, je me tournais vers Jimmy.
« C’est vrai qu’Ursula et toi ça marche bien mon pote ! J’suis ravi ! »Je lui tapais dans le dos et il leva son verre avec un petit sourire plein de fierté. Joël, lui, soupira et me resservi une dose de Whisky.
« On sait tous que t’es aller à Gryffondor et que... »
Je bus mon verre d’un trait. Puis je posais le verre. Je n’aimais pas qu’on me rappelle ça, parce que ça me renvoyait à tous mes échecs dans ce monde. Oui, j’étais aller à Gryffondor, mais j’y avais jamais eu ma place. J’étais une faille dans le système du Choixpeau Magique.
« … Tu veux te battre Jimmy c’est ça ? »Je regardais Jimmy, qui devait aller sur ses 98ans.
« Tu sais, j’ai pas honte de frapper un ptit vieux ! J’en ai sorti un la semaine dernière du Magicobus et tu peux prendre la même volée ! »Je fis une moue. Bien sur je déconnais et je savais que je pouvais perdre contre Jimmy… Il avait été Professeur à Poudlard et les Profs là bas, ils étaient costaud. Et y’avait Ursula, qui me scrutait d’un air mauvais.
« … C’était juste pas une fille pour moi. Personne est fait, pour Charlie Chance. »Et je terminais mon verre d’un trait.