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Therapy (OS)

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Luke Korrigan
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Luke Korrigan
   
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Chapitre 1 : Les présentations.

Therapy (OS) A575207001c1b9279da9808c9624490976466908
Faisant les cents pas dans la salle d’attente, j’étais encore convaincu que j’avais eu une mauvaise idée. Après des années à refuser en bloc l’idée de suivre une thérapie, j’avais donc fini par accepter. La salle était petite, mais largement suffisante. C’était un simple couloir, avec des tableaux célèbres et des tâches accrochés au mur. Pas de quoi en faire tout un monde en somme. Pourtant, cette dernière avait la réputation de faire des miracles. Il fallait dire que j’en avais besoin. Mes relations, prises les unes après les autres et bout à bout, ne menaient nul part. J’avais même réussi à me fâcher avec mon meilleur ami, @Braxton Clearwater . Certes, cela n’avait pas bien duré bien longtemps, mais l’évènement était assez rare pour être alarmant. J’entretenais une relation de plus en plus distante avec @Maeve Cynfeirdd , qui même si elle savait qu’au fond je n’étais pas cela commençait à saturer. Le pire, et bien évidemment la raison pour laquelle j’étais ici, c’était ma relation qui se ternissait avec mes propres enfants. Et comme je voulais voir grandir mes petits enfants, et que je ne pouvais plus supporter toutes ces situations, j’en étais donc arrivé à la conclusion que le problème : c’était moi. Ravalant mon orgueil donc, j’avais décidé de franchir le cap. Mais… et si ça refaisait remonter trop de truc ? Ma relation avec ma mère, la guerre, mon histoire d’amour avec Ether. Non, il valait mieux que je m’en aille. Me faire la promesse de changer à moi même c’était suffisant. Sortant ma baguette, j’allais donc tournoyer pour transplaner, quand une petite femme aux lunettes rondes ouvrit brutalement la porte de son cabinet.

« Professeur Korrigan c’est à v... »


Je me cassais la figure au milieu des chaises car surpris dans mon geste je n’effectuais que la moitié et j’avais même oublié ma destination. Elle me regardait d’un œil critique. Je me relevais et je réajustais mon costume, un grand sourire aux lèvres.

« Linda ! »


« Professeur Linda Lloyd. »
rectifia-t-elle.

Elle ne se souvenait pas de moi. C’était un bon point.

« Ah, très bien ! On se tutoie ? On se vouvoie ? On se fait la bise ou on se serre la main ? »

« Une poignet de main suffira. »

Elle me la serra d’une main ferme et juste. Je fis une grimace et je rentrais alors dans son cabinet. Rentrant dedans comme chez moi, je mis alors les mains dans les poches et je m’exclamais :

« Waw ! Linda ! C’est charmant chez vous. »


« Professeur Lloyd. »
rectifia-t-elle de nouveau. « Vous savez, Professeur Korrigan, je me rappelle très bien de vous. J’étais là aussi quand la cellule psychologique à la fin de la Grande Guerre a été ouverte. »

Les mains toujours dans les poches, mon sourire s’effaça.

« Ah. »


J’avais envie de partir. Elle resta devant la porte qui était toujours ouverte. Je pouvais m’en aller. Mais je savais que c’était un test. C’était forcément un test. Sur que s’en était un, aussi vrai que j’étais Irlandais.

« C’est un test. »
dis-je avec précision et méthodologie.

Elle roula des yeux derrière ses lunettes rondes, et elle soupira.

« Non. »
me dit-elle simplement. « Vous voulez vous asseoir ? »

Je me retournais, dans une mimique vive et propre. J’observais les différents fauteuils, chaise et sofa.

« Ca aussi, c’est un test. C’est sur. C’est un test. »
répétais-je inlassablement.

Elle soupira, puis se dirigea vers son bureau et son propre fauteuil. Sans rien dire, elle me laissait plusieurs longues secondes, debout. J’étais incapable de choisir le bon fauteuil. J’allais me diriger vers le premier, et je commençais à m’asseoir. Quand…

« Ahah ! Celui là est trop grand ! C’est pour tester mon orgueil. Bien vu Linda. Bien vu. »

Elle resta impassible. Finalement, je me décalais et je m’asseyais dans le fauteuil à côré, qui était… identique au premier. Elle posa sur moi un œil long.

« Bien je... »


Je sursautais. Quoi ? Elle allait m’analyser ! Elle m’analysait déjà. C’était certains. Ses yeux se posèrent sur moi et je mis une main sur ma poitrine. Elle n’avait rien dit sur le fait que je l’appelais par son prénom. De fait, maintenant, j’avais le droit de l’appeler Linda.

« Donc, je disais… Vous avez désirer me voir pour suivre une Thérapie, Luke ? »

Un regard malicieux et un éclair passa dans ses yeux. J’aimais ça. Je me calmais et je commençais alors à jouer avec une espèce de balle, avant de la reposer. C’était un test ca aussi. Je mis les mains sur mes jambes et je déclarais.

« Oui. Je ne vais pas bien. Je viens à la demande de votre consœur le Professeur Cynfeirdd. Plusieurs fois j’ai déni suivre une thérapie, mais au final, je pense que c’est ce qu’il me faut pour aller mieux. Ca ne va pas fort. »

Elle ne prenait pas de notes, se contentant de me regarder d’un air calme et… calme. Trop calme.

« Pourquoi ? »
demanda-t-elle simplement.

C’était les pires questions et j’étais déjà gêné. Elle me gênait. Elle, et la question aussi d’ailleurs. Passant ma main derrière ma nuque, je pris énormément sur moi et je déclarai :

« Disons qu’en ce moment… Enfin depuis un moment, j’ai une fâcheuse tendance à tout vouloir contrôler. Quitte à faire du mal à mes proches, et donc, qu’ils prennent leurs distances. »

Je pensais immédiatement à Finn et Siobhan. J’étais là principalement pour eux.

« Et donc, vous vous êtes dit, je vais consulter et je vais aller mieux. Et si… Un con, ça restait un con, Luke ? »


La question était dise sans animosité, mais elle avait le mérite de bien me faire réfléchir et je pris ça comme une gilfe.

« Je vous demande pardon ? »
demandais-je poli.

« Vous m’avez très bien compris, mais c’était une plaisanterie. Bien sûr que je vais vous aider, Luke. C’est mon travail. »

Je me mis à rire jaune. Purée, c’était vraiment pas drôle. Cette dame n’était pas drôle. Pas drôle du tout.

« Vous avez fait le plus dur, en entrant dans ce bureau. Bien, on va simplement remplir ce formulaire aujourd’hui, et se présenter. Même si on se connaît, vous allez juste vous présenter, et vous pouvez aussi décrire certains passages de vos vies qui vous ont semblé important. Vous avez le droit d’omettre ce que vous voulez, ce n’est qu’une présentation. Mais sachez qu’au fur et à mesure des séances… Ca risque secouer. »


Je fis grise mine, et je commençais alors à remplir le formulaire de mon écriture en diagonal parfaitement caligraphié.

« Je vois… Une haute estime de soit avec cette écriture... »


Je sursautais.

« C’était encore une blague, Luke. Vous manquez vraiment d’humour. La thérapie commencera la prochaine séance, rassurez vous... C'est juste un formulaire.»

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Chapitre 2 : Origines.

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-
J’étais assis la tête en bas dans le grand sofa. Linda, elle, était dans un grand fauteuil rotatif scandinave. Elle m’écoutait parler depuis maintenant plusieurs minutes. Les pieds en l’air, à l’instar d’un enfant, je la regardais à l’envers et j’étais en train de parler… De ma famille.

« Ma mère et mon père ne m’ont jamais vraiment aimé. Ma mère était distante, et elle a disparu quand j’étais assez jeune. Je savais qu’elle m’aimait, et qu’elle me protégeait souvent. Mon père lui, ne voyait que par Eochaid. Il me trouvait chétif, fragile et trop sensible. Je n’avais pas ma place selon lui dans une grande famille issus d’une lignée guerrière. Pourtant il a essayé, à l’âge de 8 ans, il m’a fait combattre contre un bébé Ours. J’ai pris la trempe de ma vie. C’est un peu ironique quand on sait ce qui est arrivé à mon frère. »


Elle me fixait, pensive en tenant sa plume, notant de temps en temps des paroles ou des expressions. A chaque fois qu’elle prenait des notes, je plissais des yeux, de manière suspicieuse.

« Et donc, vous n’avez pas voulu que vos enfants vivent les même traumatismes que vous ? »


Je m’étais retourné brutalement et dans un chaos incommensurable. Bougeant les bras, comme chassant une mouche désagréable et imaginaire, je mis mes mains devant moi, dans un geste d’impuissance et mes bras en tombèrent un peu.

« Oui, quand Ether est tombé enceinte des jumeaux, j’ai coupé totalement les ponts avec ma famille. Même mon frère. Je voulais les éduquer loin de tout cela. Qu’ils aient une enfance normale, épanouie et heureuse. C’est pas bien ? »


Elle mastiqua un peu sa plume et déclara d’un ton neutre.

« Je ne suis pas vraiment habilité à dire ce qui est bien ou mal, Luke. En revanche, non. Se démener pour éviter que nos enfants vivent les même traumatismes que nous est quelque chose de plutôt sain, je dirai. C’est pour ça que vous avez éduqué vos enfants ainsi. Vous n’aviez pas de bon modèle concernant votre père, et vous les avez élevé à l’opposé de vous. De base, vous étiez fait pour être contradictoire puisque vous les avez élevé en sens inverse du votre. »


Je me redressais, attentif. C’était très intéressant ça. C’était la faute de mon père si je n’avais pas réussi à élevé correctement les enfants et si aujourd’hui il y avait de la rancoeur ! J’avais trouvé un coupable. Le coupable idéal.

« Ca veut dire que c’est pas ma faute si ça marche pas avec les enfants ! J’en étais sur ! C’est la faute de mon père. Mais c’est évident, c’est é-vi-dent ! Merci Linda, pour tout ce que vous avez fait, vraiment. Vous faites des miracles et... »


« Asseyez vous... Ce n’est pas si simple. »


J’étais prêt à partir et à aller dire aux enfants que c’était uniquement de la faute de leur grand-père si on en était là. Mais visiblement, c’était pas véritablement le cas. Quoi ? J’avais vraiment encore une part de responsabilité ?

« Ca n’explique pas tout et ne justifie pas la majorité de vos erreurs avec vos enfants. C’est une base de réflexion. Une pierre des fondations, mais il en reste beaucoup d’autres. Et cela ne vous enlève pas de responsabilités, Luke. »


Je m’écroulais dans le canapé, déçu et un peu abattu. C’était bien de ma faute, et il fallait que je l’accepte.

« Ah. C’est pas que la faute de l’ancien alors ? »
dis-je plein d’espoir.

« Non, malheureusement. Parlez moi de vos enfants, puisque nous en sommes là. »


Je restais un long moment sans rien dire. Je passais ma main d’un air assez gêné derrière ma nuque. J’avais beaucoup à dire et je ne savais pas où commencer.

« Mes enfants ? Ahah, on doit véritablement parlé d’eux ? »


Elle me regarda d’un œil critique.

« Je le crains, on est là pour ça non ? »

« Vous avez raison… Mes enfants… Y’a beaucoup de chose à dire. Ils sont nés au moment où leur mère est morte. Elle a fait le choix de donner sa vie en échange de la leur, donc au final ça partait assez mal. »

Un silence long s’installa… prouvant que c’était encore à moi de parler.

« Au départ, je leur en ai voulu. C’est cruel de dire ça ! Mais je les tenais responsable de la mort de leur mère. S’ils n’avaient pas vu le jour, rien de tout cela ne serait arrivé. Qui pense ça ? »

J’avais la gorge nouée, et l’estomac en vrac. Je me détestais quand je me rappelais de tout ça. Le regard dans le vide, je voyais les yeux de Siobhan et de Finn chercher la lumière pendant que ceux de ma femme étaient en train de s’éteindre. L’étincelle de vie qui s’en va, et qui apparaît en double.

« Puis, je les ai serré dans mes bras. Alors, tout à changer. J’ai su dés l’instant où j’en avais un dans chaque bras ce que je devais faire, qui j’étais, et pourquoi on m’avait envoyé sur terre. J’étais là pour eux, rien que pour eux. Je devais les guider sur le chemin de l’existence. Être un père, mais aussi une mère. Tout sacrifier, y compris ma vie personnelle pour qu’ils puissent avoir tout l’Amour disponible qu’un homme puisse offrir. »

Elle se mit à sourire. Quoi ? J’avais dit une connerie.

« Vous êtes un homme bien. »


« Bien sûr que je suis quelqu’un de bien ! J’arrête pas de le dire ! Tout allait pour le mieux avant que ce petit merdeux de Serpent mexicain rentre dans nos vies ! »

« Luke, vous avez brûlé plusieurs étapes. Je sais que le mariage de votre fille est important dans notre avancée, mais… Ne brûlez pas les étapes. »


« Vous parlez de brûler les étapes, eux, ils ont brûlé les étapes ! Ils se sont rencontrés, ils se sont mariés, et c’est quoi la prochaine étape ? Hein ? Ils m’abandonnent et vive leur petit amour loin de moi ? Loin de son père ? Ma nièce Blo a fait exactement la même chose. C'est certainement un problème générationnel post-guerre ça. Ou alors les filles de la famille ont été fini à la colle. Quoi que Bronn est pas mal dans son genre... »

Elle me regarda d’un air critique. D’ailleurs, j’étais debout et tout autour de moi je me rendis compte que plusieurs objets étaient en lévitation. Dans ma colère, ma magie s’était exprimée comme celle d’un adolescent en découverte de ses pouvoirs. Je m’asseyais, les objets tombant en même temps que moi.

« Ca vous effraie ? »


Je la regardais dans les yeux. Bien évidemment que ça m’effrayait. Qui n’aurait pas peur dans cette situation ?

« Oui. »


Elle nota quelque chose sur sa plume, puis me reconcidéra.

« Je pense que nous en avons assez dit pour aujourd’hui, nous nous revoyons dans quelques jours. D’ici là, essayez de ne pas penser à ça. De contrôler votre rancoeur. »

« Oui, au pire, il me restera toujours Finn. Je pourrai l’enchanter pour qu’il reste à la maison. De toute façon il esr trop irresponsable pour aller où que ce soit. Je l’ai éduqué comme ça, au cas où sa sœur veuille se barrer, c’est malin non ? »


Elle se leva, tendit la main et soupira.

« Pas vraiment, mais on parlera de ça la prochaine fois. »


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« Elle va rentrer ? Mais je vais devoir tout lui dire. »

Linda m’observait d’un œil critique. Les séances avançaient les unes après les autres et le chemin vers la thérapie était quelque chose de plus longe que je n’avais imaginé, même pour un expert en métamorphose. Elle me jaugea du regard.

« C’est le but de la thérapie, Luke. L’idée c’est de dire la vérité, afin d’attendre le pardon. La vérité explique toutes les zones d’ombre, et permet de dévoiler tout ce qu’il avait à dévoiler. Parfois, c’est ce qui est caché qui peut être vu comme excusable. »

J’hochais la tête de gauche à droite. Heureusement, je n’avais pas révélé toute la vérité même à Linda. Je n’étais pas assez stupide pour lui avoir dit que j’avais stasé une personne dans les catacombes de mon domaine. Là, on pouvait considérer cela comme de la séquestration. Je fis une horrible grimace.

« Je vais devoir lui parler ? Genre, tout lui dire. Ce que j’ai sur le coeur. »


Je fis une moue négative, et un signe avec les mains de déni même si je savais que c’était trop tard pour faire marche arrière.

« C’est comme vous voulez. Mais je crois que si vous voulez encore voir votre fille, il va falloir être plus… brillant. »


Je soupirais. C’était vrai que je ne faisais pas preuve de grande intelligence avec mes enfants. J’avais décidé de commencer par Siobhan, parce que c’était avec elle que j’avais le plus de problèmes. Même si tout ça n’était à mon sens que partiel. Les tords étaient partagés, et elle avait hérité de la rancune de sa mère.

« Je dois aussi lui dire que c’est moi qui ait fait trop boire Finn le jour du mariage ? »


Linda roula des yeux et soupira.

« Vous lui direz ce que vous avez à lui dire. Et j’écouterai aussi ce qu’elle a à me dire. Car pour avancer, il faut être deux, Luke. »

Je tapais dans mes mains, et je la pointais du doigt d’un air triomphant.

« Oh ca c’est très bien ! On va commencer par lui dire ça ! Qu’il faut qu’elle mette de l’eau dans son vin si elle veut que notre relation s’améliore. »

Linda resta de marbre, et on entendit des coups polis à la porte. Je me mis à sursauter sur le canapé.

« C’est elle ! »
dis-je comme une évidence.

« Entrez. »
dit simplement Linda.

Je me levais immédiatement, accueillant Siobhan avec une étreinte et un baisé sur le front. Avec un grand soupire un brin exagéré, je déclarais.

« Tu es venue ma chérie. Viens, laisse moi te présenter le Docteur Linda Lloyd, elle m’aide à mieux gérer mes relations. Elle a trouvé bon de m’aider, et j’étais prêt. Au fait, je suis pas en dépression ou en danger de mort, j’ai peut être exagéré dans le message et... »


Linda me fusilla littéralement du regard et me coupa la parole.

« Vous lui avez dit quoi ? Vous lui avez encore menti Luke. »
fit-elle d’un ton réprobateur.

« Asseyez vous, Siobhan. Excusez l’attitude de votre père à votre égard, il fait des efforts pour faire avancer les choses et croyez moi, ça progresse plus qu’il ne le laisse paraître donc vous... »

« Et les tords sont partagés. Hé, c’est elle qui l’a dit, pas moi ! »


Linda soupira, cette fois-ci bruyamment.

« Et bien, on a encore du boulot. »

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Siobhán Gavalagh-Korrigan
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Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
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Préfet.e de Serpentard
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Siobhán Gavalagh-Korrigan
   
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Sang : Sang-pur pour les uns, sang souillé pour les autres.
Particularités : Hybride — demie-vélane — half heaven, half hell.
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Côté Cœur : Vide.
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Situation actuelle
: Héritière d'une éminente famille sang-pur irlandaise, les Korrigan, demie-vélane du sang de sa mère en perte de repères depuis le chaos du Procès Longerbane, Siobhán sait qu'il va lui falloir faire des choix pour se permettre d'exister en tant qu'hybride dans une société qui ne veut pas d'elle et défendre ceux qui, comme elle, sont forcés à vivre dans l'ombre des sorciers. À l’abri des murs de Poudlard, dans sa maison Serpentard où elle officie en tant que préfète, son secret est encore bien gardé. Mais pour combien de temps ?

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Therapy



28 08 2023

Devant la porte du cabinet de psychomagie du docteur Linda Lloyd, une jeune femme faisait les cent pas.

La tête baissée, Siobhán Gavalagh-Korrigan, récemment Almadovar, semblait peser silencieusement le pour et le contre, sans réussir à se décider.

Mais se décider de quoi, au juste ?

De l’autre côté de la porte, se trouvaient deux personnes. Linda Lloyd, la propriétaire des lieux, et Luke Korrigan, son père. Siobhán, quant à elle, savait pertinemment qu’elle était attendue, même si elle n’était pas la patiente.

Le décor était posé. Oui, mais voilà : elle n’arrivait pas à savoir si c’était une bonne idée qu’elle passe cette porte. Surtout quand son père avait emprunté un énième mensonge dans son immense réserve pour la faire venir. Quelques recherches avaient suffit pour lui faire comprendre que 1) non, son père n’était pas vraiment en danger de mort s’il lui donnait rendez-vous dans un cabinet de psychomagie et 2) qu’il avait — une fois n’était pas coutume — douté de sa fille. La conclusion n’avait pas tardé à s’établir : 3) l’attitude de son père montrait clairement qu’il avait besoin d’elle. 4) Siobhán était toujours prête à tout pour ceux qu’elle aimait.

Et elle aimait son père.

Une grande inspiration vint se loger dans ses poumons. La jeune Korrigan réajusta ses vêtements avant de lever ses yeux bleus vers le centre de la porte en bois. Savaient-ils déjà qu’elle était là ? Des voix se faisaient entendre, de l’autre côté, mais il était impossible de savoir ce qu’elles disaient. Grognant intérieurement, elle finit par frapper spontanément pour s’annoncer. Un petit toc toc léger, discret, mais néanmoins suffisant, qui fut accueilli par un « Entrez » tout aussi simple et efficace.

La demie-vélane passait timidement l’encadrement de la porte, et ce fut l’extravagance et les accusations de son père qui l’accueillirent. Suivies de près par la pertinence de Linda Lloyd, qui semblait avoir déjà très bien compris à qui elle avait à faire.

Encore menti. Encore du boulot. Encore. Oui, c’était le mot. Mais ce que son père ne savait pas encore, c’est que Siobhán avait de plus en plus du mal à pardonner son attitude, et que si Linda Lloyd ne réussissait pas là où elle avait toujours échoué… alors, son stock de solutions arrivait tristement à sa fin. Au fond, on y trouverait probablement un peu de déception, beaucoup de tristesse, mais surtout, énormément de rancune et de rancœur.

« Je ne suis pas sure de mon rôle dans la thérapie de mon père, docteur. J’ai la sensation qu’on a déjà essayé la discussion et ça n’a pas vraiment… » Posant ses yeux sur ses mains alors qu’elle ne s’était pas encore assise, la jeune femme releva tout à coup son regard vers la thérapeute. «… marché. »

Sinon, ni lui, ni moi ne serions là, se retint-elle d’ajouter.

Mais la variable était juste ici, sous leurs yeux. La seule solution qu’ils n’aient pas encore expérimenté, c’était justement le docteur Lloyd.

« Sachez néanmoins que je ferai tout ce que je peux pour aider. » Elle soupira en même temps qu’elle s’asseyait. C’était la thérapie de la dernière chance, il fallait bien essayer. « Et je sais que j’ai mes tords, papa. Ta fille n’est pas parfaite. Mais ça, je ne te l’apprends pas. »

Retournant à nouveau son regard vers la psychomage, Siobhán posa ses mains sur ses jambes avant d’esquisser un petit sourire pincé.

« Alors, par quoi on commence, docteur ? »



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Luke Korrigan
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Le docteur Lloy l’observa sans rien dire, et me regarda également d’un œil un peu sévère. Quoi ? Qu’est ce que j’avais dit encore ? Je roulais un peu des yeux et je pris la posture de l’huitre, en me renfermant sur moi même et en n’en disant pas d’avantage. J’avais qu’une envie, c’était de me transformer en chien et de partir d’ici ou de me rouler en boule dans un coin tellement j’avais honte de suivre cette thérapie.

« Bonjour, Siobhan. Je pense qu’effectivement une discussion est nécessaire, mais il faut qu’elle soit calme, et surtout avec un médiateur. Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas vous qui êtes en consultation et qui avait besoin de mon aide, mais votre père. »


Je détournais les yeux, toujours les bras croisés sans donner un seul signe de vie. Je gérais ça à l’irlandaise, c’est à dire que je fermais ma bouche et que je laissais le temps faire les choses à ma place. Il était hors de question pour le moment que je parle ou que je dise quoi que ce soit.

« La venue d’un tiers, d’un médiateur, peut améliorer les choses et surtout évite de vous fatiguer, ou d’entrer dans des accès de colère suite à des incompréhensions.. Ou des colères justifiées. »

Je regardais toujours le mur et les tableaux. On n’était pas dans un tribunal ici, mais chez une thérapeute et je commençais sérieusement à en douter. D’ailleurs, je doutais de l’efficacité de cette personne maintenant qu’elle ne m’écoutait plus et qu’elle ne voulait pas me donner aveuglément raison.

« Je pense que le plus simple, c’est de commencer par la base. Le fond du problème, quand est-ce qu’il a commencé ? »


Mes bras se serrèrent. J’aurai pu être une huitre que l’on ne m’aurait absolument pas ouvert pour me manger. Ca avait débuté quand elle avait commencé à grandir. Quand la situation m’avait échappé et qu’elle ne croyait plus à mes paroles comme celles de paroles divines que pouvaient représenter celle d’un père pour sa fille. Quand elle avait tout remis en cause, ce qui était quelque chose de naturel et que je ne voulais pas accepté. Finalement, je décroisais les bras et je pris la parole. Inspirant profondément, je déclarais :

« Ca a commencé, quand elle a compris que je lui mentais. Mais c’était pour la protéger, elle était en danger et je ne pouvais pas me permettre qu’elle court le moindre risque. »


J’entendais par là qu’il avait été hors de question à l’époque qu’elle remonte ses origines maternelles. Pour moi, et dans mon esprit étriqué, il ne devait y avoir que moi et pas cette famille de dégénérés. J’avais menti parce que…

« J’ai menti parce que j’avais peur. Peur qu’elle soit trop curieuse et qu’elle se mette en danger sans s’en rendre compte. Peur qu’elle m’abandonne, jugeant qu’en réalité elle tenait plus du côté maternelle de sa mère que du miens. »

Le Professeur Lloyd s’installa dans son fauteuil un peu mieux et m’observa sans dire quoi que ce soit. J’en avais assez dit, de toute manière, elle n’avait pas à savoir quoi que ce soit sur la famille d’Ether. Même sur Ether en règle générale.

« C’est naturel de vouloir protéger ses enfants. En revanche, les empêcher de s’émanciper et de se poser des questions peut être un jeu dangereux Luke. Savoir qui l’on est et d’où l’on vient, c’est très important. »


Cette fois-ci, je m’étais levé, parce que c’était trop pour moi. Je n’avais pas voulu qu’elle sache. Je voulais qu’elle ait une vie normale, comme les jeunes femmes de son âge. Pas qu’elle soit tourmentée par cette famille de psychopathe à qui j’avais d’ailleurs briser les os de 4 membres un soir d’Hiver 2007.

« Sauf quand on a affaire à des dégénérés qui ruine la vie des autres. »


Ils avaient fichu la vie de ma femme en l’air. J’avais passé des années à la consoler, à l’écouter et à résorber les plaies psychiques qu’elle avait subi avec eux.

« C’était une idée idiote. »


Elle me coupa alors nette la parole.

« Vous fuyez, Luke. A chaque fois que l’on aborde le sujet d’Ether, vous fuyez, et vous recommencez. Le problème est là, sous vos yeux mais vous ne voulez pas le voir et... »


Elle s’arrêta. Parce que j’étais parti du canapé et je l’ignorais comme un gosse en allant voir les tableaux à l’autre bout de la salle. Elle soupira bruyemment et regarda Siobhan d’un œil critique.

« Laissons le là bas, j’ai l’habitude. Au moins cette fois-ci il ne se change pas en chien et ne part pas en courant... »


J’avais envie d’arracher le tableau et de l’écraser sur la tête de Linda, mais je me retenais, parce que j’étais là pour Siobhan.

« Vous, qu’est ce que vous en pensez Siobhan ? Des agissements de votre père et surtout… Qu'est ce que vous savez sur votre m... »

J’avais brisé un vase décoratif en balayant ce dernier du meuble sur lequel il était.

« C’était un cadeau de ma belle-mère, Luke. Moi aussi je la détestais vous m’avez plus rendu service qu’autre chose. Par pitié venait vous asseoir et laisser votre fille s’exprimer. »


J’avais alors pris ma forme animale et j’étais venu à côté de Siobhan, lui adressant un regard désolé au passage. Pourquoi j’avais fait ça ? Sous cette forme, je pensais moins. Sous cette forme, je souffrais moi, j’avais moins d’émotions, elles étaient plus basiques et primaires. Moins complexes, et surtout, mes souvenirs avec Ether n’étaient que des limbes, morceaux de mémoire déchirés en noir et blanc qui avaient moi d’effet sur moi.


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Siobhán Gavalagh-Korrigan
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Siobhán Gavalagh-Korrigan
   
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Sang : Sang-pur pour les uns, sang souillé pour les autres.
Particularités : Hybride — demie-vélane — half heaven, half hell.
Profession : 5ème année — Membre du club de soin aux créatures magiques — Préfète de Serpentard.
Côté Cœur : Vide.
Multis : Yara Morães De Carvalho, Riley Fitz.
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
: Héritière d'une éminente famille sang-pur irlandaise, les Korrigan, demie-vélane du sang de sa mère en perte de repères depuis le chaos du Procès Longerbane, Siobhán sait qu'il va lui falloir faire des choix pour se permettre d'exister en tant qu'hybride dans une société qui ne veut pas d'elle et défendre ceux qui, comme elle, sont forcés à vivre dans l'ombre des sorciers. À l’abri des murs de Poudlard, dans sa maison Serpentard où elle officie en tant que préfète, son secret est encore bien gardé. Mais pour combien de temps ?

Dé utilisé
: Dé Amateur (50%)

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Therapy



28 08 2023

Les traits de son visage abandonnèrent ce sourire inutile pour reprendre tout leur sérieux quand le docteur Lloyd se mit à expliquer plus en détail ce qu’elle attendait de la fille de son patient. À ses paroles, Siobhán ne put s’empêcher de penser qu’elle avait probablement plus besoin d’une thérapie que la spécialiste ne semblait le penser, mais elle garda le silence sur cette subtilité.

Car c’était bien pour son père qu’elle était là. Et comme elle venait de le dire à haute voix, elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour l’aider. Y compris tolérer la bouderie à peine dissimulée de celui qui était censé être le plus adulte et mature des deux. La demie-vélane tenta de concentrer toute son attention sur la psychomage et d’ignorer le triste spectacle dépeint par son père, assis les bras croisés à ses côtés comme un joueur de Quidditch à qui on aurait confisqué son balais.

Que pouvait-elle faire de plus que d’admettre qu’elle avait ses tords et qu’elle était prête à les reconnaître devant lui si ça pouvait l’aider à aller mieux ?

Par instinct, ses pupilles bleutées se levèrent au plafond sous le coup de l’exaspération. Puis, son regard s’attarda quelques instants sur le docteur Lloyd comme pour s’excuser de l’attitude de son paternel, qui semblait ne pas perturber le moins du monde le cours de sa séance. Visiblement, elle savait à qui elle avait affaire et rien ne la détournerait de son professionnalisme. Une partie de Siobhán en était admirative : maintenant qu’elle était coincée dans cette pièce, elle se rendit mieux compte du sens des quelques mots qui l’avaient accueillie en ces lieux.

Effectivement, ils avaient encore du travail.

Sa bouche s’était naturellement ouverte pour répondre à la question qui venait de leur être posée, mais ce fut son père qui s’exprima le premier. Croisant ses bras sur ses jambes, la jeune femme entreprit d’écouter ses propos sans intervenir. Même quand il parlait de danger et même si elle lui préférait le terme complications. Même lorsqu’il parlait d’abandon — une notion à laquelle elle avait pensé pour la première fois lorsqu’elle avait appris que son père avait fait des recherches sur @Edel Almadovar alors qu’elle s’apprêtait à lui demander, justement, de ne pas le faire. L'idée avait rapidement été balayée de son esprit ensuite.

Elle garda le silence quand même parce qu’après tout, c’était lui le patient. Le docteur Lloyd avait bien insisté là-dessus : Siobhán tacha de garder cette information en tête pour le reste de leur séance, les écoutant seulement se renvoyer la balle pendant quelques minutes. Au vu de la tournure de l’échange, qui basculait doucement vers celle qui leur manquait chaque jour, elle ne s’était pas attendue un seul instant à ce qu’il reprenne cette attitude indigne d’un sorcier de son rang, ni même à ce qu’il se protège sous son apparence animale.

Le docteur Lloyd avait beau avoir l’habitude de voir son père réagir ainsi, pour Siobhán, c’en était trop. Elle dut combler sa colère naissante par de longues et profondes inspirations afin de se montrer sous de meilleurs jours que son père. Mais sa déception se lisait sur son visage, bien qu’elle tentait par tous les moyens de ne pas perdre la face.

« Non, c’était pas une idée idiote. Je me demande souvent comment Maman réagirait si elle nous voyait tous les trois comme ça. @Finn Gavalagh-Korrigan, toi et moi. Nous disputer à longueur de journée, ne pas savoir vivre les uns avec les autres. Nous déchirer », souffla-t-elle plus pour son père qu’en réponse à la psychomage. Ses yeux s’était posés sur lui, froids comme la glace un jour d'hiver. « Tu pourrais au moins te transformer pour qu’on puisse parler de tout ça comme des adultes ? Bon sang docteur Lloyd, je suis désolée que vous ayez à subir ça, je… »

Un soupir s’échappa de ses lèvres légèrement rosies alors qu’elle se tournait vers la médiatrice pour essayer d’ignorer l’attitude du Korrigan, sa voix se radoucissant légèrement.

« Je sais qu’il a peur. Je sais que le mensonge, c’est une manière pour lui de contrôler ce qui lui échappe et je sais qu’au fond, il souffre de tout ça. Et savoir qu’il souffre, ça me fait du mal aussi. Ça nous fait du mal de savoir que tu as mal, papa. Parce que c’est comme ça que les familles fonctionnent. On se déchire parfois mais on souffre ensemble. Ce que j’aimerais maintenant, c’est qu’on avance ensemble… »

Ce qui ressemblait à s’y méprendre à un souhait cachait en fait une vraie demande. Naturellement, elle s’était tournée vers lui pour lui en faire part, oubliant un instant la thérapie au profit de ce qu’elle avait sur le cœur, depuis si longtemps. Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’elle disait ça à un chien, même si elle savait que c’était bien son père qui se cachait sous ces poils épais.

« Concernant ma mère, je sais seulement ce qu’il a bien voulu nous dire », commença-t-elle. Oui, revenons en à nos Veaudelunes. « Je sais que je lui ressemble beaucoup, que j’ai son caractère. J’imagine que quelque part, il la voit à travers moi et que c’est ça qui le brise, aussi. Parce qu’il ne veut pas nous perdre après l’avoir perdue elle. Et je comprends papa, si tu savais comme je comprends. »

Elle s’était à nouveau tournée vers lui, les yeux brillants. Maintenant que l’amour faisait partie de sa vie, elle n’osait imaginer le vide derrière la perte de sa moitié. Perdre sa femme dans ces circonstances, impuissant, malgré toute la magie qui fuyait du bout de ses doigts était une épreuve de la vie suffisamment douloureuse pour qu’on ne s’en remette jamais vraiment.

« Mais j’aimerais que tu comprennes que l’amour qu’on a pour toi, Finn et moi, c’est indéfectible. Il ne te le dira jamais comme ça parce qu’il a hérité de toi là-dessus, de ta pudeur, et moi aussi je crois... Mais je n’ai pas peur de te dire que je t’aime et que tu ne me perdras jamais. Parce que tu resteras mon père quoi qu’il arrive, et que je resterai ta fille imparfaite quoi qu’il advienne. Tu es dans mon sang et ça, personne ne pourra jamais rien y faire. Même pas toi. Même pas tes peurs. »

À nouveau, c’était son cœur qui avait parlé, faisant disparaître le cabinet de psychomagie qui les accueillait en toile de fond au profit d’une vraie déclaration d’amour pour celui qui les avait vus naître et qui les avait faits grandir. Par politesse, Siobhán se tourna à nouveau vers le docteur Lloyd, la mine confuse.

« Je suis désolée, c'était quoi, la question, déjà ? »



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J’avais tourné la tête, sous forme animal vers Siobhan. Puis l’instant suivant je m’étais transformé à nouveau en humain assez rapidement. Bras croisé, visage brisé, je l’observais et je l’écoutais parler. Avec des mots qui faisaient mal, mais des mots juste. Sans rien dire, je l’écoutais parler au Docteur Lloyd et je ne pus m’empêcher de verser une larme, moi qui ne pleurait d’habitude jamais car je me réfugiais sous ma forme totémique pour éviter que cela ne se produise.

« Non. »

Je l’observais, ignorant désormais le docteur Lloyd. Tout avait volé en éclat. Les boucliers, les protections et la pudeur. Désormais j’étais à visage découvert et le seul qui connaissait ce Luke là était Langue-de-plomb au Ministère et ne pouvait rien dire grâce à son serment. Pratique… Les bras toujours croisés, on aurait dit que j’avais une camisole.

« Les familles ne font pas ça. Les aînées protègent les plus jeunes des souffrances. Ils les aident à marcher, parler, lire, grandir. Ils les protègent tout au long de leur existence, en espérant que le coeur soit assez gros pour absorber leurs malheurs à eux. Je n’y suis pas arrivé. Si ta mère était encore parmi nous, elle me tuerait. »

Véritablement, malheureusement j’en étais convaincu. Passant mes doigts sur mon nez dans un geste nerveux, j’essayais de me calmer. Soufflant et expirant plusieurs fois. Il fallait que ça sorte. C’était déjà partiellement sortie. Pas de ça avec Siobhan. Pas d’actions fantasques, de petites piques pseudo-rigolote qui ne l’étaient pas du tout. C’était terminé tout ça, et elle venait de faire voler en éclat tout ce voile que j’avais toujours eux à ses yeux.

« Bien sûr que j’ai peur. J’ai peur depuis que tu es née, et ça c’est ce que font les pères normaux. »


Je marquais un temps d’arrêt, suppliant le Docteur Lloyd de tout arrêter, mais elle se contenta de me regarder d’un œil critique et de laisser un silence planer pour confirmer le fait que je devais poursuivre. Pourquoi j’étais là en fait… J’aurai du en prendre un moins performant. Ou prendre Maeve, au moins on se serait bien engueulé et on ne serait pas aller aussi loin… C’était d’ailleurs elle qui m’avait donné ce nom, Linda Lloyd… Maeve et ses idées de merde, je vous jure.

« Moi aussi, je t’aime Siobhan. Je t’aime depuis le jour où tu es venu au monde. Je ne t’en ai jamais voulu ni tenu responsable de la mort de ta mère. C’était comme ça, c’était ainsi. J’ai réussi à l’accepter. J’avais perdu beaucoup, mais j’ai gagné quelque chose de 100 fois plus précieux ce soir là. »


Je m’étais levé. Pourquoi ? J’en savais trop rien mais je n’arrivais pas à tenir assis. Et finalement… j’expirai.

« Tout est de ma faute. J’ai causé problème sur problème et j’ai laissé ma peur de vous perdre dicter mes actes, sans voir les conséquences que cela pouvait engendrer. Je te demande pardon Sio. Pardon. »


J’avais fait un pas vers elle, et je l’avais prise dans mes bras. L’embrassant sur la joue et lui redisant encore un petit « Pardon » à l’oreille. Je ne voulais pas la lâcher. C’était ma fille et j’aurai voulu la garder comme ça toute sa vie, comme à l’âge de ses huit ans. Mais… Je ne pouvais plus. L’acceptation… Je la libérais, et je lui adressais un sourire triste, essuyant mes larmes d’un revers de ma main et…

« Je suis guéri ! Je vous dois combien ? »


Linda m’observa, toujours assise, immobile.

« Vous devriez vous asseoir. C’est un bonne avancée, grâce à votre fille qui est plus que brillante. Vous n’aviez pas menti sur ça. »

Je serrai les dents, prêt à prendre ma baguette pour la changer en vautour, mais je me retins. Finalement, je m’asseyais un peu ronchon et j’essayais de me calmer.

« Je vous avais simplement demandé ce que vous pensiez de votre père et de ses agissements et vous avez répondu avec succès. Ca a débloqué quelque chose chez vous Luke, quelque chose dont vous ne devez pas avoir honte. »


Je détournais les yeux et je me renfermais à nouveau, sentant qu’au final le chemin serait plus long que prévu.

« On appelle ça le syndrome du cocon. Quand on perd un être cher, on a tendance à tout faire pour éviter que cela se reproduise, quitte à commettre des exactions que l’on regrette ensuite. »

Elle se tourna alors vers Siobhàn, et fronça les sourcils avec plus d’intensité, repartant dans le cadre professionnel dont elle était garante depuis le début, elle demanda tout simplement :

« Qu’est ce que vous lui reprochez précisément ? Il faut qu’il l’entende. S’il ne l’entend pas, il continuera à agir comme il l’a toujours fait. »


Je détournais les yeux. Je n’avais qu’une crainte, c’était qu’elle me tienne responsable de sa tristesse parce que je savais que parfois, à cause moi elle n’était pas malheureuse. Le pire aurait été qu’elle me reproche de ne pas être sa mère. Mais… C’était complètement irrationnel comme argument.

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28 08 2023

Une larme avait roulé sur la joue de Luke. Elle avait tracé sa route jusqu’à ses traits avec une lenteur exceptionnelle, comme si elle portait en elle tout ce que le Korrigan s’était évertué à garder pour lui pendant toutes ces années. Sa peine, sa rancœur, ses regrets. Devant sa fille et alors qu’il avait simplement laissé échappé une goutte d’eau salée, il venait finalement de se révéler comme jamais il ne l’avait fait jusqu’à présent. Fini les blagues et cette fausse légèreté dans laquelle il se complaisait constamment. Cette session avec Linda Lloyd semblait avoir eu raison de ses frasques et de ce déni dans lequel il s’était emmuré au fil des ans.

Le commun des mortels aurait pu voir dans cette larme un signe de faiblesse, une preuve qu’il avait fini par baisser les armes. Combien de sorciers s’imaginaient encore que les hommes n’avaient pas le droit pleurer ? Combien de parents élevaient leurs fils en leur apprenant que la tristesse et la peine n’avaient pas leur place chez eux ? Combien transformaient ainsi leurs petits garçons en hommes qui s’interdisaient de ressentir ? Combien faisaient cette erreur-là ? Combien ?

Au contraire de tous ces gens qui faisaient fausse route, Siobhán, elle se sentait infiniment fière de son père. Fière qu’il ait enfin accepté cette thérapie, fière qu’il ait enfin décidé d’aller de l’avant. Et, quelque part, ses mots l’encourageaient à aller plus loin, lui donnant finalement l’impression de ne pas être venue pour rien. Tous ces mots qui sortaient de sa bouche étaient en train de le guérir et cette simple pensée suffisait à lui rappeler qu’elle était prête à tout pour lui. Sa famille passerait toujours avant tout le reste. Celle qu’elle avait déjà, et celle qu’elle fonderait probablement un jour.

« Je crois au contraire qu’elle serait très fière de voir que tu as réussi seul à élever des enfants que vous vouliez voir grandir à deux. Un peu comme moi je suis fière, maintenant, en te regardant. »

Elle n’avait pas attendu l’intervention du docteur Lloyd pour faire savoir à son père ce qu’elle ressentait sur le moment. Ç’en était fini de se murer dans le silence, et ç’en était fini de garder pour soi ses propres sentiments. Siobhán en avait fini de faire semblant. Tout simplement.

Alors, quand son père s’était approché pour la prendre dans ses bras et lui demander pardon, elle l’avait laissé faire pour pouvoir mieux le serrer très fort contre elle. Pudiques par nature, les Korrigan n’avaient pas pour habitude de s’affiner à ce genre d’effusion de tendresse. Ça n’était donc pas un exercice dans lequel ils excellaient, ni l’un, ni l’autre — loin de là. Mais ici, ça n’avait rien d’un exercice, et ce même si ce geste se déroulait sous les yeux inquisiteurs d’une petite femme planquée derrière ses lunettes. Il s’agissait simplement d’une démonstration d’amour comme ils ne savaient pas suffisamment s’en donner. Comme il leur en faudrait tellement plus.

« Tu es mon père. Tu n’as pas besoin de demander mon pardon. Tu sais que tu l’as déjà par défaut », murmura-t-elle tout près de lui.

Pourtant, ses limites s’étaient dangereusement rapprochées, ces derniers temps. Siobhán avait senti que l’attitude de son père commençait peu à peu a l’exaspérer, et comme un effet ricochet, l’éloigner de plus en plus de celui qui lui avait donné la vie. Avant qu’il n’accepte de suivre les conseils de @Maeve Cynfeirdd, il avait manqué de peu d’atteindre un point de non retour, au-delà duquel Siobhán aurait probablement dû prendre une décision. Mais devant les efforts et les tentatives de Luke, la chair de sa chair ne pouvait se montrer indifférente. Il avait la volonté de guérir, et elle ne manquerait pas de le rappeler à @Finn Gavalagh-Korrigan quand viendrait son tour. Si ce dernier parlait nettement moins que sa sœur, il n’en restait pas moins qu’il avait des choses à régler avec leur père, bien plus qu’il n’y paraissait.

Assidue par nature, Siobhán avait sagement écouté les explications du Docteur Lloyd, comme elle aurait pu le faire dans n’importe laquelle de ses classes à Poudlard. Elle s’était imprégnée de ses connaissances et de son savoir pour tenter de mieux comprendre le fonctionnement de Luke mais finalement, la psychomage ne lui apprenait rien qu’elle ne savait déjà. A part, peut-être, le nom de ce syndrome qui venait enfin d’être révélé au grand jour.

Avant de répondre à sa question, l’Irlandaise se posa pour réfléchir. Beaucoup de choses lui venaient en tête, mais il y en avait une qui prévalait sur toutes les autres. Cette fois, c’était son père qui n’allait rien apprendre. Il était déjà au courant du  plus grand reproche que sa fille avait à lui faire.

« Je lui reproche de ne pas me faire suffisamment confiance dans tous les choix que je fais dans ma vie. Au point de me faire suivre par un elfe de maison. Au point de demander à son meilleur ami d’enquêter sur la personne que j’aime avant même que je ne lui annonce de qui il s’agit. Au point de me cacher la vérité pendant des années sur ce qui fait de moi ce que je suis. Je lui reproche la prison dorée dans laquelle j’ai grandi. Et surtout, je lui reproche de ne pas accepter de me voir grandir. Parce que ça ne change rien à l’amour que je lui porte et au fait que j’aurai toujours besoin de lui. Quoi qu’il advienne. J’ai perdu une mère mais je ne perdrai pas mon père. Je refuse qu’il s’égare dans ses propres peurs. »

Sa voix douce était devenue un chuchotement. Un océan vint tout à coup noyer ses iris bleus, jusqu’à laisser échapper une larme qui vint mourir sur ses lèvres. La boucle était bouclée. Les deux Korrigan avaient pleuré.

S’essuyant le visage d’un revers de la main, effaçant les traits laissés par l’eau qui s’était écoulée de ses yeux, la jeune femme reprit, un peu plus fort, comme si ce qu’elle s’apprêtait à dire se devait d’être entendu. Plus que jamais.

« Je lui reproche beaucoup de choses mais ce qui compte vraiment et ce que je veux lui dire avant tout, ce que je veux qu’il comprenne, c’est que je ne cesserai jamais de l’aimer et que je ne l’abandonnerai jamais. C’est d’ailleurs pour ça que je suis là. »

Ses épaules s’affaissèrent légèrement, comme soulagées d’un poids.

Qu’il était bon de laisser parler son coeur.

Finalement, Luke Korrigan ne serait peut-être pas le seul à ressortir de cette pièce avec la sensation d’être guéri.

Le cœur de sa fille le serait aussi.



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An té nach bhfuil láidir ní foláir dó a bheith glic
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Luke Korrigan
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Luke Korrigan
   
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Inventaire
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Je l’avais écouté sans bougé, attentif à chacune de ses paroles. Aussi immobile que le Professeur Lloyd, nous étions suspendu à ses lèvres. Sans rien dire, j’avais écouté ses mots qui m’apaisaient autant que n’importe quel potion de survie puissante. Sans bouger, et surtout avec un masque d’impassibilité, j’écoutais ensuite ses reproches, que je connaissais déjà parfaitement. Une fois qu’elle eut fini, je me levais simplement et je me dirigeais vers ma fille pour l’embrasser sur le front et murmurer :

« Merci. »


Je me tournais alors lentement vers le professeur Lloyd, titubant légèrement et la voix toujours extrêmement rauque.

« Je vous paierai la prochaine fois. »


J’accordais un dernier regard à Siobhan, puis la seconde d’après, j’avais transplané au milieu du bureau sans prendre la politesse de sortir car je n’avais qu’une envie, c’était quitté les yeux de ma fille car là j’allais exploser en sanglot.
Une fois parti, le Professeur Lloyd regarda Siobhan et un véritable sourire apparut alors sur ses lèvres.

« C’était très bien, Siobhàn. Il va juste lui falloir encore un peu de temps, mais vous l’avez mis sur la bonne voie. »

***

Quelques heures plus tard, Crypte des Korrigan, sous le château surplombant le domaine.


Assis sur un tabouret le visage dans les mains, j’observais le corps d’Ether figée dans la pierre par mes soins. En larme, je venais de lui raconter ce qu’il venait de se passer. Je lui avais aussi raconté la discussion que j’avais eu avec Braxton à son sujet. Le corps affaissé, tremblant, Flinky me regardait d’un air très inquiet à quelques pas de là. Toujours là, à tout savoir sur mes démons et mes craintes depuis le départ.

« Tu… tu verrais ce qu’elle est devenue. Elle est si… intelligente. Si brillante. Elle te ressemble tellement. Finn aussi, est brillant. Il se cache juste derrière un masque de paresse et il n’a pas encore éclots mais.. mais ce sont des enfants parfaits. »


Pas de réponse, évidemment. Je posais alors mon front contre la pierre froide. Qui étais-je pour maintenir les gens ainsi, proche de la mort ? Depuis combien d’année j’avais placé Ether dans cette stase ? Trop longtemps. Car je savais que de là où ils étaient, les défunts pouvaient voir leurs proches. Et je savais que là où elle se trouvait, dans la pierre, elle ne voyait rien. Rien. Elle avait tout raté par ma faute.

« Je… j’ai pris une décision aujourd’hui Ether. »


Je m’étais relevé, ouvrant un grimoire sur une table à côté d’elle. J’allais la réveiller. La laisser partir à jamais. Le petit Poufsouffle qu’était Clearwater avait raison depuis le départ. C’était pour ça que je ne lui avais jamais rien dit. A coté de moi, je sentis une petite main d’Elfe me tenir la main. Je la repoussais avec délicatesse, car j’avais du travail.

« Il est temps que tu t’en ailles. Je suis tellement désolé. Tu as tout raté par ma faute. J’étais convaincu que j’avais le pouvoir de te ramener. Comme j’avais le pouvoir de ramener Eochaid. Mais je ne suis pas plus fort que le destin, et c’est une limite qu’il ne faut jamais franchir… Je suis hors zone depuis trop longtemps et... »


Je relevais la tête, regardant le plafond de la crypte, retenant à peine mes larmes.

« … et ça doit s’arrêter. Je dois lâcher prise. Laisser faire le temps. Ether, pardonne-moi. »


J’avais du mal à voir le grimoire des Korrigan, d’une main tremblante, j’avais saisi ma baguette à deux mains et je commençais à lire l’incantation en vieux gaélique irlandais. Les pierres autour de nous, des rochers aux différentes statues de nos ancestres commencèrent à scintiller d’une lumière argentée. Au fond, les yeux d’un dragon s’illuminèrent. Il y eut une vive lumière éclatante, puis plus rien.
A ma grande stupeur, Ether était étendue devant moi, les yeux ouvert. Elle avait les yeux de sa fille, le nez et le menton de son fils. Un petit sourire apaisé passa sur ses lèvres et elle ne dit simplement que ces mots qui restèrent à jamais graver dans ma mémoire.

« Merci, Luke. J… Mo grá thú*.. »


C’était son dernier souffle de vie. L’instant d’après, alors que je l’avais prise dans mes bras, ses yeux se fermèrent et le temps reprit ses droits, en accéléré. Elle se transforma alors en poussière, laissant mes bras et mains vides, que je regardais brouillé par les larmes.
Avachi, je m’effrondrais alors sur l’autel le visage dans les mains.

***


« M..maître Luke… Ca ne sert à rien de rester ici... »


Flinky me secouait. Mais j’avais pas envie de partir. Je n’avais envie de rien. De rien. J’allais resté là, dans les ténèbres de cette caverne jusqu’à la fin de ma misérable existence. Je venais d’abandonner Ether à jamais et je n’avais plus rien à quoi me raccrocher désormais.

« Il faut s’en aller, venez. »


Il me soutint par le bras. Ce qui vu sa taille ne fut pas une mince à faire. J’étais épuisé par l’enchantement et j’avais l’impression d’être un vieillard. Boîtant vers l’escalier qui menait vers le château, je déclarais d’une voix rauque et penaude.

« Va chercher Braxton, Flinky. Dit lui que je l’ai fait, qu’elle est partie et que j’ai besoin de lui. »


L’elfe m’aida à gravir les différentes marches, pour me mener jusqu’au salon principal. Alors, le visage inquiet, il me laissa dans les ténèbres du manoir dans un « Pop » caractéristique.


* Je t'aime en irlandais.

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