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Red Dust Jack | Used to the Darkness
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Kira Dagoniat
Zion Webb
Jack Deschain
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Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
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Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Dossier Confidentiel - n° JA-08-AS
Red Dust Jack Deschain
Jack Deschain est un chasseur de tête particulièrement efficace, aux méthodes brutales qui lui ont valu le surnom de Red Dust. Fraîchement débarqué en Angleterre, il a cru comprendre que le marché ici était florissant.
Dossier Administratif
Identité : Deschain, nom de famille peu connu en Angleterre mais qui résonne autant que les Dalton ou Winchester en Amérique. On parle d'eux depuis que le continent est ce qu'il est, quoi qu'en réalité, on évite de prononcer ce nom sans bonne raison. Jack, de son prénom, surnommé avec affection Jackass par ses amis. A sa naissance, une femme hualapai le nommera Red Dust, qui deviendra plus tard dans la bouche d'autres personnes, son surnom de tueur-à-gages.
Date et Lieu de naissance : 37 ans, quelque part en Arizona. Sa mère lui aurait donné le jour alors qu'elle tentait de rejoindre Las Vegas pour rejoindre le père du petit, en vain. C'est dans les bras d'une femme hualapai qu'il pousse son premier cri. C'est un Lion, dans tout ce que le signe porte de fierté, d'honneur et d'orgueil.
Statut civil : Libre comme l'air. Bien sûr ça lui arrive d'avoir des aventures, souvent même, mais il n'est même pas assez intéressé ou fidèle pour avoir des régulières, alors une femme, des enfants et un chien... non, ça ira. Il est très bien comme il est.
Scolarité : Jack n'a jamais été à l'école, à n'importe laquelle d'ailleurs. Son père ne trouvait pas ça intéressant, et encore moins utile, alors il a plutôt reçu la leçon à la maison, l'école de la vie et aussi quelque peu l'école de la rue. Ca lui aura bien réussi. Si on lui demande, il dira que s'il avait été à Poudlard, il aurait probablement été Serpentard - en réalité, il doit être choixpeauflou avec Gryffondor.
Profession : Son métier c'est la mort, comme il le dit souvent. Jack est comme tous les Deschain avant lui, un tueur-à-gages, un chasseur de tête. Ce qu'il chasse est souvent accompagné de crocs et de griffes capables d'arracher une tête d'homme comme lui, mais ce ne sont pas eux qui gagnent généralement. Il a une passion pour la mécamagie qui lui sert pas mal dans son métier, pour plein de mauvaises raisons.
Baguette magique : La baguette de Jack est en bois rouge, de cerisier, d'une rigidité toute particulière. Faite d'un cœur en moustache de womatou, elle semble parfois deviner le prochain coup de l'adversaire avant même que son propriétaire ne réagisse. Loyale comme un félin qui n'aurait qu'un seul maître, il lui arrive de ronronner dans les mains de Jack et de brûler dans celles d'un autre. Son extrémité est décorée d'une petite base d'argent pur.
Famille :
John Deschain est le père de Jack ; c'est un homme sombre, qui a toujours été ombrageux, sauf peut-être quand il retrouvait ses amis chasseurs à certains checkpoints de la zone. John a toujours eu un problème avec l'alcool, ce qui ne l'a pas toujours rendu très sympathique avec sa marmaille.
Bonnie Dalton était la mère de Jack ; une femme forte, avec son petit caractère bien trempé, et son sens du marchandage surtout. Le fait de tomber enceinte à 16 ans de ce sale type, et après seulement un coup d'un soir, a quelque peu usé Bonnie et toutes les bonnes volontés qu'elle avait. Ce n'était plus qu'un fantôme avant sa mort tragique, un fantôme de ce qu'elle était et qui passait son temps à se lamenter sur tous ses "si" qui n'auront jamais lieu.
Ce coup d'un soir, John l'a très mal vécu, d'autant que Bonnie s'est rendue jusqu'à Los Angeles pour venir montrer le forfait accompli. Madame Deschain, à savoir Pat Deschain, n'était pas franchement ravi de voir le marmot abandonné de son mari, bien qu'elle n'ignorait pas son goût pour les femmes.
John étant ce qu'il est a tout de même pris sur lui de reconnaître la paternité et d'élever le môme, se partageant la garde avec Bonnie. Cela permettait toujours à la maîtresse de voir son amant, même si pour Jack ce n'était pas nécessairement un bon plan. D'autres pères moins soucieux, Bonnie eut trois autres garçons, à savoir Marlon, Tyler et Ander.
Pat Deschain, sa belle-mère, fut ce qui se rapprochait le plus d'une bonne figure maternelle, bien que sa patience était plus courte avec lui qu'avec les autres rejetons. Jack l'aime à ce point que lorsqu'elle romput avec John suite à la mort de son aîné, William dit Billy, Jack la défendit face à John.
Ca lui valut une dent et quelques jours de sommeil forcé, mais le geste était là.
Pat Deschain, née Wesson, a trois enfants avec John : William, décédé lors de ses dix-sept ans, Jefferson dit Jeff ou encore Butcher, et enfin Chance, dite Lucky. Jack les considère comme ses frères et sœurs, malgré le fait qu'ils ne partagent qu'un demi-sang en commun.
Hérédité du sang : Sang-pur, proche de la dégénérescence. Les familles américaines n'ont pas tendance à se mêler entre le Nord et le Sud. Autant dire que ça commence à tourner court niveau prétendante...
Particularité magique : Outre une maîtrise importante de la mécamagie, rien de spécial chez ce Red Dust.
Bilan psychologique
Caractère : Jack est un homme taciturne, d’un calme qui cache la tempête. Ses airs gouailleurs et sa manie de savoir tout faire et se dépêtrer de toutes les situations lui donnent la réputation d’être increvable, et c’est vrai qu’il a un sacré mental le garçon, le genre implacable, à toujours tout prendre comme si rien ne pouvait l’égratigner. On lui a parfois reproché, mais Jack a toujours été honnête et lucide sur sa situation. Dans son monde à lui, c’est tue ou soi tué, mais il n’y a pas de juste milieu, pas de bande grise où il fait bon de marcher, même sur la pointe des pieds. Tue ou soi tué, et parfois Jack se dit qu’il n’attends qu’une chose, c’est de rendre à Billy ce qu’il lui a pris ce soir de janvier…
Patronus : Un womatou, aussi surprenant que cela peut être. Lui-même n'y a pas cru la première fois, mais ça fait toujours son petit effet !
Miroir de Risèd : Billy qui lui sert la main, tout simplement.
Epouvantard : Pat Deschain en train de pleurer, vraiment.
Particularités : Jack est couvert de tatouages, tous ont une signification précise, mais il n'aime pas trop en parler. Il préfère frimer et dire que c'est juste que ça faisait beau.
Derrière l'écran
Qui es-tu ? : Sha.
Faceclaim & Crédits : Levi Stocke, by
Trigger Warnings : Ultra-violence, torture, gore, violence animale, apartheid, racisme, discrimination, armes.
Comment avez-vous connu le forum? : :brax:
Un petit plus ? : :brax:
Faceclaim & Crédits : Levi Stocke, by
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Comment avez-vous connu le forum? : :brax:
Un petit plus ? : :brax:
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FICHE DE PERSO
Dossier Confidentiel - n° JA-08-AS
Red Dust Jack
If we act like prey, they’ll act like predators.
Histoire de Jack
Chronologie
1986 Naissance de Jack dans un canyon d’Arizona. Bonnie Dalton n’aura jamais le temps de rejoindre la prochaine ville ; Jack se présente par le dos, elle sait qu’elle va mourir si rien ne l’aide. Trois femmes huapalai descendent alors à sa rencontre et l’aident à mettre au monde son fils.
1993 Jack se voit offrir un jeune cheval qu’il appelle Bud, à défaut d’être plus inspiré ce jour-là. Bud est un chouette poulain mais Jack lui en fait voir de toutes les couleurs.
1995 Première manifestation magique de Jack qui fait exploser un baril de poudre et brûle au passage son propre cheval. Bud en gardera une certaine rancœur et ce n’est pas rare de le voir ne pas écouter son maître.
1999 Alors qu’ils sont en train de pister un wendigo à quatre, Jack qui n’a que 13 ans comprend finalement qu’il n’y a pas un mais deux wendigos. Jack est happé et se cache pour tenter d'échapper aux wendigos. Billy reviendra pour sauver son frère mais trouvera la mort. Trent Wesson ne lui pardonnera jamais d'avoir été lâche.
2003 Jack reçoit une invitation pour rejoindre une école de Poudlard mais il n’y répondra tout simplement pas. Il suit son père depuis toujours et est formé à bien des maniements, il n’a jamais mis un seul pied à l’école et n’y voit aucun intérêt de toute manière.
2004 Jack se sépare de son père après que ce dernier se soit disputé avec Pat. Il décide de monter sa propre bande de chasseur avec deux-trois garçons avec lesquels il a grandi et vivote, au grès des mandats et des primes. Tout ce qu’ils gagnent, ils le dépensent joyeusement et se disent que ça peut durer longtemps comme histoire.
2007 Jasper est le premier à quitter la bande. Il a une femme et elle attends une fille. Il se demande si leur vie vaut le coup d’être vécu comme leurs propres vieux qu’ils sont si souvent critiqués. Jack l’envoie chier, mais rapidement, c’est toute la petite bande qui se délite. Les jumeaux Dalton seront les derniers à partir, à l’été 2010.
2013 Jack est envoyé devant la Justice américaine mais sera débouté. Il a tué des non-majs c’est vrai, mais cela n’enfreint pas le secret magique. Il change d’état le jour suivant, continuant ses activités de chasseur.
2015 Il massacre à tour de bras tout ce qui paye bien, prenant même des contrats qu’il ne prenait pas avant 2010. Il se demande s’il ne cherche pas à provoquer sa propre mort, mais tragiquement, rien ne lui résiste vraiment. Les adversaires sont faibles, fuyards, bêtes. Il les déteste et persévère.
2016 Il rencontre Merry, une jeune sorcière sang-de-bourbe. Elle est serveuse dans un bar miteux de l’Okhlahoma. Elle le voit chaque soir, jusqu’au jour où elle l’invite chez lui. Jack a l’impression de vivre un joli rêve, c’est sans compter ses ennemis. Merry sera
2018 Jack est libéré pour bonne conduite et parce que son père a payé grassement pour le libérer. John lui apprends que Bonnie est morte et que lui-même est atteint d’une maladie souvent associée à l’utilisation excessive de magie noire. L’oncle Dalton en était déjà mort huit ans auparavant. Jack le remercie mais lui explique qu’il ne peut pas tout pardonner de son comportement en tant que père. John lui demande si sa vie aurait été plus simple s’il avait été ce genre de père gentil et à l’écoute, ou s’il ne devrait pas lui dire merci de l’avoir rendu comme il est. Jack lui répondra qu’il lui faudra encore au moins cinq ans de prison pour connaître la réponse. Ils se séparent là-dessus, dans un silence pesant et une rancœur acerbe.
2023 Jack reçoit une offre à l’étranger, cher payé. Il se dit qu’il a besoin de partir, d’oublier Merry, d’enterrer le passé. Il accepte et prend le premier portoloin vers Londres.
Sang & Poussière
Red Dust
Bonnie s’effondra dans un hurlement glaçant auquel seuls les vautours répondirent, se posant sur des branches hautes en ligne, comme un peloton d’exécution. Sa main se posa sur son ventre alors qu’elle leur lançait un regard terrible, l’air de dire je ne suis pas encore morte, mais c’était tout comme. L’impression rampante de ses chairs en train de s’écarter et l’odeur du sang glissant le long de ses cuisses lui laissaient croire qu’elle n’irait pas plus loin.
Elle se mit à genoux sur le sol, tirant son jeans sur ses cuisses. La douleur irradiée tout son corps, pourtant il n’était pas prévu d’arriver avant au moins deux semaines, ce petit salopard. Il lui aura tout fait… ! Elle eut un grognement à une énième contraction, frappant furieusement le sol avant de se rendre compte qu’elle perdait du temps. Il fallait qu’il sorte de là. il fallait qu’il sorte de là où elle allait mourir et finir dévorée par les fichus vautours.
Bonnie se hissa douloureusement sur un rocher couleur argile, venant s’étendre comme si elle avait été sacrifié à quelques dieux solaires, mais c’était déjà le crépuscule et bientôt il ferait aussi froid qu’en Alaska dans le fin fond du canyon.
« Allez mon p’tit, si tu veux qu’on survive, faut qu’on fasse ça tous les deux » gémit-elle, relâchant la tête en arrière en tentant de comprendre ce que son corps voulait. La nature étant bien faite, il lui semblait que tous ses os vibraient et que son ventre tendu lui hurlait de pousser, mais quand elle venait chercher l’enfant, rien ne sortait vraiment.
Chaque seconde était un calvaire et ce calvaire devint un supplice, jusqu’à qu’elle se retrouve en sueur, à bout de souffle, perché sur son rocher. Ah, quelle fin pour Bonnie Dalton. Quelle belle idée d’avoir fuit la maison familiale pour aller chercher l’amour de sa vie qui avait, et ça elle le savait bien, une autre brune, bien plus mature et belle qu’elle.
Ah Bonnie ! Si on te l’avait dit, l’aurait-tu cru finir le cul à l'air au milieu de l'Arizona ? Elle se harponnait de remontrances, et quand il n’y eut presque plus rien à dire, elle vit au loin une petite lueur surnaturelle. D’abord, ça ressemblait à une flamme dorée, mais au fur et à mesure que cela approchait, elle discernait une apparence épaisse et charpentée, un animal immense qu’elle ne discernait qu’à moitié tant ses yeux étaient voilés.
Il fallut qu’il arrive à presque sa portée pour qu’elle se rende compte qu’il s’agissait d’un ours kodiak, ou tout du moins, une forme mordorée de l’animal majestueux, car quand elle voulut le toucher, sa main traversa comme s’il n’y avait jamais rien eu. La forme disparut d’ailleurs en une volute chaude et laissa à la place trois visages de femme, dont une plus âgée s’approcha et posa sa main sur le front de Bonnie.
La jeune Dalton eut un mouvement de recul mais sitôt la main posée sur son front, elle sentit une chaleur immense et tendre à même son corps, au plus profond de ses chairs. La fatigue se fit plus légère, quoi qu’elle n’avait plus aucune énergie pour lutter malgré tout, mais elle se sentait comme… apaisée ?
Sa respiration se fit plus lente, plus profonde, alors que les deux femmes vinrent se positionner comme s’ils s’agissaient de sages-femmes. Bonnie les observait d’un œil lointain, son attention étant toute accaparée par la plus âgée.
Bientôt elles posèrent leurs quatre mains sur son ventre et se mirent à la secouer, du moins c’est tout ce que Bonnie pouvait comprendre de la situation. En une petite fraction de seconde, elle sentit tout son corps se pliait, son souffle s’arrêtait net dans ses poumons et soudain, comme si on lui avait inversé tous les viscères, elle se sentit nauséeuse.
De la rage de celles qui ont peur, Bonnie attrapa la main de la vieille femme mais l’indienne – car désormais elle pouvait voir les traits sur le visage de la femme – eut seulement un sourire pour la jeune fille.
Une énième contraction fit pousser un énième hurlement sinistre à la Dalton, mais cette fois-ci, au bout de son grognement sauvage, un petit pleurs d’enfant se fit entendre. Bien que c’était évident, Bonnie eut cette profonde impression que cette voix, elle aurait pu la reconnaître entre mille tant elle sonnait quelque chose dans son instinct le plus profond.
Elle voulut prendre l’enfant mais les deux femmes le tendirent plutôt à la vieille, qui le prit comme s’il s’agissait du sien. Elle vint poser son front contre le sien, et pendant un court instant, ses yeux se firent ternes, comme les devins quand ils expliquent voir le futur ou le passé. Bonnie fronça les sourcils, accrochée au temps, ses mains légèrement avancées vers l’enfant.
Elle n’eut pas à attendre très longtemps ; la vieille femme rouvrit les yeux et le lui tendit.
L’une des femmes se mit à côté d’elle et la guida pour mettre l’enfant au sein.
La vieille femme, quant à elle, se tourna vers la plus jeune et lui dit quelque chose dans leur langue. La plus jeune secoua la tête, avant de souffler : « Red Dust ».
Les Enfants Perdus
Home of the Brave
TW : Racisme, apartheid. | Arkansas
« C’est un pays de dégénéré ici » maugréa Billy, alors que derrière Jefferson biglait fortement sur l’embout de sa carabine. Il avait réussi à se mettre de la suie jusque sur le visage, ce qui lui donnait tout l’air d’un raton-laveur surpris.
« C’est les non-maj qui sont fous » commenta Trent en attrapant la brosse à canon des mains de Jeff qui le fusilla du regard. « Ils séparent les blancs et les noirs, comme on sépare les moutons, mais personne s’est demandé de quel couleur était le loup ? »
« Il est de quel couleur le loup ? » demanda Tyler, avec ses dents manquantes et son léger strabisme.
« Gris pardi. »
Un silence s’ensuivit autour de la petite troupe des garçons qui attendait sur le sentier. Leurs pères étaient tous partis ensemble chasser un sorcier recherché pour quelques crimes, dans l’état d’à côté. Avec ça, disaient les vieux, ils mangeraient au moins pendant trois mois ! Pat avait dit à John de prendre les gosses et de revenir que lorsqu’il aurait de quoi payer son droit à aller au lit. John avait demandé combien ça coûtait ça – Pat avait souri et avait fermé la porte. Tu devrais le savoir, qu’elle avait dit Pat. Parfois, Jack se disait que les femmes étaient un véritable mystère, et John avait beau en avoir deux, il ne semblait pas deux fois plus au courant que les autres pères.
« Nous aussi on sépare les moutons. »
La toute petite voix de Marlon se fit entendre, alors qu’il observait avec attention le lent mouvement de Trent sur le canon de Jeff. Après chaque séance de tir, c’était important d’enlever les poudres résidus, parce qu’à force, ça bloquerait quelque chose à l’intérieur. L’instrument était mortel pour qui savait bien l’utiliser – un peu comme un couteau, pensait Jack, en train de bricoler au milieu des autres garçons.
« C’est pas pareil » reprit Trent, qui faisait partie des grands.
« On est pas des moutons » compléta Clyde en baillant aux corneilles.
« C’est les non-maj les moutons, et c’est normal qu’on soit pas mélangé, parce que nous on est des sorciers », et ça c’était Melvin, qui s’croyait toujours le plus intelligent de la bande alors que tout le monde savait bien ici qu’il ne savait même pas lasser ses chaussures à onze ans.
« Mais si on a une maman ou un papa qu’est pas sorcier— »
« Qu’est-ce que tu racontes ? » Billy mit une petite claque derrière la tête de Jeff, alors que Trent lui redonnait entre les mains le canon de son fusil.
« Astique ça avec un peu de vaseline », ordonna Trent, sans prendre part au débat sur le côté.
« On peut pas s’marier avec des non-majs. Puis de toute façon, elles sont pas belles. »
« La dernière fois j’en ai vu une jolie pourtant, sur la route », Jasper se gratta le menton d’un air perplexe.
« C’était peut-être une sang-mêlée alors. »
C’est vrai que ça faisait sens.
« On peut pas épouser des non-maj, ça fait pas bon genre. C’est comme si tu te mariais avec… euh… un wendigo ! »
Tout le monde explosa de rire à l’idée, tellement ça semblait saugrenu.
Jack eut aussi un petit rire. Billy parlait souvent des wendigos. il disait que c’était l’espèce qu’il préférait chasser, car c’était ce qui était le plus exaltant, le plus excitant. Bien sûr à leur âge, ils n’y allaient jamais seuls, et John préférait éviter le Nouveau-Mexique à cause d’eux, mais quand ils descendaient dans le Mississipi, ça leur arrivait encore d’en croiser un ou deux.
Les meutes de wendigo ça n’existe pas, disait souvent Billy.
Jack se rappelait pourtant cette petite fille emportée dans une ville, dans la pointe du Texas. Il y avait bien eu plusieurs traces de griffe. Un seul wendigo n’aurait jamais pu…
Il reporta son attention sur Billy qui tendait le chiffon à cirer à Jeff’, pour qu’il s’essuie le visage.
La seconde d’après, l’enfant était bientôt plus noir que le chanteur qui passait à la radio qu'ils avaient dégoté dans un tas d'ordure, pas loin d'ici.
Blood on my Name
And it burns beyond the grave
La mission était simple, il suffisait juste de traquer le wendigo qui tous les soirs venait se servir dans les bisons de Mister Reeve. Les pères avaient trouvé de leur côté une mission bien plus juteuse au nord, alors ils avaient envoyé la marmaille se faire les dents. Ça leur apprendra la vie, avait dit le vieux Vito Beretta. Ça leur fera les pieds, avait ricané John Deschain.
Dans le silence sinistre de la nuit, aucun des garçons ne bougeait. Les plus petits biens serrés au milieu des grands, ils avançaient tapis dans l’obscurité comme une petite bande de malfrat à peine pubère. Parfois, Jack se demandait s’ils avaient raison de tous en vouloir à leurs pères, alors que leurs mères n’étaient pas là pour les aider non plus.
Il ne sut pas exactement pourquoi, mais il sentit dans le grincement des dents de Trent que la mission était en train de chier. Et ce n’était pas seulement parce que Melvin avait pissé deux fois dans son benne. C’était parce que ça sentait vraiment pas bon.
Les bisons beuglaient dans la nuit noire. Eux n’avaient que les petits pistolets et quelques baguettes tirées au clair.
« Ça vient de droite » avait soufflé Clyde.
« Non, y en a un qui vient de gauche », contredisait presque aussitôt Jeff, le visage toujours crasseux, la morve séchée lui ourlant les narines.
« Fermez vos gueules putain, on entends rien » s’excita un peu Trent.
La tension était plus palpable que la seconde d’avant. Un troisième bison se mit à hurler à la mort, mais ce qui était le plus étrange, en plus du fait que c’était la troisième attaque en l’espace de quelques minutes, c’est que le wendigo ne restait pas à dévorer sa proie. Il attaquait seulement pour faire mal de ce qu’ils entendaient, pour blesser à mort mais il ne saississait pas l’opportunité d’emporter son plat ou de le déguster.
Si les petits n’avaient pas encore le recul nécessaire, Billy, le plus grand du lot du haut de ses dix-sept ans, avait très vite compris pourquoi.
« Pourquoi ils mangent pas les bisons ? »
La toute petite voix de Marlon avait fendu le silence, à peine assez fort pour qu’ils l’entendent au travers des souffles entrecoupés de leurs respirations.
« Parce que c’est nous les vrais proies. »
Jack, qu’on entendait d’ordinaire jamais, avait fini de comprendre.
Les regards de Billy et de Trent se tournèrent vers lui, alors que tous les petits frissonnaient à l’idée d’être le repas du wendigo. C’était généralement une menace de la part des pères, mais aucun n’avait jamais eu l’impression dans les petites chasses avant (ils étaient devenus très forts au piégeage des jacktalopes !) que ça pouvait aussi bien être leur dernière.
Les plus petits se mirent à pigner maigrement, et Trent et Billy contemplaient un peu le moral se délitait maintenant qu’ils savaient ce qui les attendaient s’ils n’étaient pas plus malins que le wendigo.
Trent se pencha vers Billy, tentant de murmurer :
« Je peux en prendre six avec moi, pour transplaner. Pas un de plus. »
Billy regarda les mômes. Ils étaient pas moins de huit, mais ça pouvait le faire.
De toute manière la mission était foutue.
« On fait ça. »
Trent se retourna, fébrile, sentant que le wendigo avait tout aussi bien compris qu’ils allaient déguerpir. Il attrapa sans ménagement plusieurs des mains, et disparut dans un petit craquement qu’il tenta le plus silencieux possible.
Billy attrapa de son côté les garçons restants, mais au moment de transplaner, quelque chose happa brutalement Jack en arrière.
L’instant d’après, Billy était parti.
Les garçons avaient disparu.
Et il ne restait bientôt plus que la gueule immense et sombre d’un wendigo fasse à lui.
Jack fixa l’animal, son haleine putride et chaude, aux relents de macchabés.
Avec des dents pareilles, il peut m’exploser les os.
Avec des dents pareilles, il peut m’arracher la tête.
Les bisons s’affolaient tout autour, mais aucun ne se montra vraiment hardi face au prédateur. Ils commencèrent à fuir un peu plus loin, se prenant les pattes dans les boyaux des bisons en train d’agoniser sur le sol.
Jack se sentit encore plus seul, alors qu’il reculait sur le sable.
Un rire sembla franchir les lèvres fines du wendigo, alors que le dos de Jack se planta dans quelque chose de mou et de chaud. Quand il leva doucement sa main libre, il comprit qu’il s’était enfoncé dans un reste de cadavre de bison. Celui-ci était encore vivant mais sa gorge remplie de sang ne lui permettait plus aucun bruit.
Alors qu’il se sentait perdu, quelque chose coula sur sa tête, glissant le long de ses cheveux et bientôt de son visage. Une substance collante et poisseuse, mais parfaitement transparente. Jack eut une grimace écœurée avant de lever doucement la tête, tentant de se faire le plus discret et le plus lent possible – qui sait, peut-être que le wendigo n’allait pas le dévorer après avoir attaqué quatre bisons en moins de vingt minutes – mais au lieu de ça, une seconde gueule s’ouvrit lentement au-dessus de ses cheveux bruns, laissant tomber davantage de salive et de bave sur son visage.
L’odeur putride des intestins ingérés lui tira un haut-le-cœur et à ce moment-là, Jack sentit que même s’il se débattait, c’en était déjà fini pour lui. Il pouvait tout au plus en emporter un avec lui dans sa tombe, pour que son père soit fier de lui, mais difficilement plus.
Il tourna finalement la tête sur le wendigo qui lui barrait la route, tandis que l’autre approchait sa gueule de sa tête, et en fermant les yeux d’un air désespéré, il se mit à brandir son petit pistolet et tira les six coups comme on le lui avait appris.
Cinq balles touchèrent la carcasse tandis que le bruit surprit un instant l’autre wendigo. Dans la confusion, l’animal envoya ses griffes alors que l’autre créature tentait de le mordre ; petit et souple, il s’esquiva, les deux bêtes se rentrant l’une dans l’autre.
Jack Deschain se mit à détaler de toutes ses forces, se disant que s’il se retournait, il allait tout simplement mourir.
Il courut encore quelques mètres, laissant les deux wendigos s’attaquaient l’un l’autre, et glissa aussi vite qu’il le put dans la carcasse d’un bison. Ses petits bras s’enfoncèrent sans discernement dans les viscères pour se cacher en dessous, priant en parti que l’odeur forte du fer ne cache la sienne, plus subtile, et quand enfin il fut enfoncé au milieu des boyaux, il retint sa respiration pour ne pas attirer l’attention.
Quelques secondes après, deux craquements percèrent le silence du ranch. Plusieurs sortilèges zèbrèrent le ciel et Jack entendit les grognements furieux des deux wendigos se lançant sur leur proie.
Jack ferma les yeux, tentant de calmer à tout prix son cœur tambourinant dans ses veines.
« Jack ! » hurlait la voix, mais il ne voulait pas l’entendre, ni bouger.
Sortir, c’était mourir.
« Jack putain ! T’es où ! »
Sortir, c’était mourir.
Sortir, c’était mourir.
Le mantra remplaça tous les hurlements, couvrit tous les mots, annihila la douleur, le froid et la chaleur, jusqu’à l’odeur de la chair qui colle à la peau. Dans les viscères chauds de la bête, il avait presque l’impression de revenir à un état juvénile, où la mort est si tangible qu’elle peut parfois vous prendre au cou. Comme un boyau s’enroulant à la façon d’un serpent autour de sa gorge.
Quand Jack ouvrit les yeux, il faisait à peine jour, et au milieu du ranch, les deux wendigos étaient bien morts, étalés l’un sur l’autre et transpercés par un des énormes piquets en acier galvanisé qui servaient à faire tenir l’enclos et à empêcher les bisons de s’enfuir.
Quand Jack ouvrit les yeux, ce ne fut que parce que Trent le trouva et le tira hors des viscères, d’abord parce qu’il le crut mort, mais en le voyant revenir à lui et au monde, il sentit une violente douleur lui vriller le corps, lui enfonçait la joue. Un coup de poing de Trent, qui laissa ses deux oreilles sifflantes et son air un peu benêt.
Quoi ?
Il s’était caché pour survivre.
Jack n’entendait pas dans le brouhaha confus.
Quand les mots percèrent les nuages cotonneux de sa migraine, il écarquilla les yeux.
« Billy est mort putain ! »
Un peu plus loin, sous le tas des wendigos crevés, Billy était étendu aussi. Du moins, Jack devina que c’était Billy au petit bandeau rouge qu’il mettait toujours à son bras, d’un air de dire c’est moi le chef d’équipe, parce que Billy n’avait plus grand de Billy, et surtout il n’avait plus sa tête.
« Il était venu te chercher Jack, putain ! Pourquoi t’as pas répondu ! »
Trent hurlait, furieux, on aurait dit un diable, mais Jack restait là, les yeux rivés sur le cadavre. De son instinct de chasseur, il ne faisait que remonter les évidences. La lutte, les sorts, la mort. Les wendigos avaient fini par avoir Billy. Trent en avait profité pour les finir tous les deux. Mais Billy était mort, alors ça n’avait certainement pas le goût d’une victoire du tout.
Ç’avait un goût amer, plus amer encore que celui du sang de bison.
Une claque le dérouilla. Jack sautilla sur place, sans broncher malgré la douleur fulgurante. Il aurait parié tout son chocolat qu’il aurait un œil au beurre noir demain. Ses yeux se rivèrent sur le visage de John, peau distordu par la colère et la haine. Soudainement, John se demandait pourquoi il avait accepté d’élever ce chiard. Sans lui, rien de tout ça ne serait arrivé. Billy serait encore vivant. Il lui remit une nouvelle claque, plus violente ; celle-ci le balaya sur le sol, avec une molaire et demi.
« Une mandale par balle gaspillée ! »
Il hurlait, sautait presque comme s’il avait été sur ressort.
Tu peux le dire que tu me frappes parce que Billy est mort, pensa Jack alors qu’un coup de poing lui rafla les côtelettes. Tu peux le dire que tu es triste, au lieu d’avoir l’air con.
Il s’écroula sur le sol, sentant le sang sur ses dents, et la poussière sur sa langue.
Il la cracha sur le sol. Mélange de poussière et de rouge.
Une claque le dérouilla. John haussa un sourcil parce qu’il sentait sa joue fumait sous la main de Pat, et celle-ci le regardait d’un air de dire ose faire quelque chose petit fils de pute. D’ailleurs, peut-être l’avait-elle-même dit, mais Jack n’entendait plus rien de l’oreille gauche depuis des jours entiers, alors…
« Mais Babe », miaula presque John, tentant de se rapprocher physiquement de Pat qui déjà sortait de sa caisse à outil la clé servant à dévisser les écrous des roues des tracteurs du jardin, « Babe, ça ne veut pas dire que c’est fini, pas vrai ? On pourra toujours en faire un autre… »
Cette fois, la clé vola au travers de la pièce.
Jack jeta un regard à John, un regard soudainement dégoûté et outré.
Un autre ?
Un autre quoi Papa ?
Un autre Billy ?
L’idée lui tordit le bide.
« Si c’est pour entendre des trucs pareils, va te faire enculer John ! Par tous tes potes de dégénérés là ! » Elle hurlait de plus en plus fort. Heureusement pour eux ce n’était pas une banshee ou un truc du genre.
« Mais Babe… »
Jack détourna le regard un court instant, sifflant entre ses dents un simple petit mot, qui lui vaudrait de ne plus entendre de la seconde oreille pendant quelques jours : Pathétique.
Dogs of War
'Cause hell is coming through
Le rire de Clyde ressemblait pour peu à celui d’une hyène, alors que Jeff affichait un air perplexe. Il en était à se demander quand même si Clyde ne trichait pas, car il en était tout de même à son quatrième tapis de la soirée… ça commençait à faire beaucoup, et surtout pour ses nerfs. Si avant Jefferson aurait laissé couler, l’adolescence lui avait donné raison sur la taille et sur le poids, et il avait le plus beau crochet du gauche de tout l’Ouest américain pour sûr. Clyde se calma d’ailleurs en se le rappelant et surtout en voyant la veine rouge sur son front.
« Oh ça va quoi… pleure pas Jeffounet ! »
De nouveau, Clyde se mit à rire, alors que Jeff lui envoyait les cartes en pleine tête, grinçant des dents en se levant pour se diriger vers le comptoir.
Jack observait d’un œil lointain le lent mouvement de sa petite bande. Lui de son côté fronçait les sourcils en tentant de réparer cette fichue grenade à lumière fragmentée qui devait leur servir à la fin de la semaine. Ils avaient été appelés par un gars de Nouvelle-Louisiane pour faire sortir tout un nid de vampire en formation, et ces petites grenades étaient particulièrement pratiques contre les suceurs de sang les plus jeunes et les plus crédules.
Et puis, en plus de faire toujours une entrée classe, ç’avait le mérite d’être toujours surprenant pour l’adversaire.
« Je comprends pas pourquoi t’es encore tout seul Jack, avec la finesse que tu as dans les doigts » ronronna Sherry, la copine de Marlon qui était plus loin, en train de payer un verre à Jeff.
Le regard de Jack quitta un instant la grenade, glissa sur les énormes miches que Sherry lui offrait à voir en s’étant penchée devant lui, puis sur son sourire aguicheur. Il la fixa un instant, puis reprit son travail d’orfèvre.
« Marlon est mon frère, Sherry, pas de ça avec moi. »
Sherry pouffa de rire avant de s’asseoir à sa table, jetant un petit regard aux autres instruments de mécamagie qui traînaient sur le plan. Il tira sa main vers elle pour l’empêcher de toucher aux nombreux petits fragments stabilisateurs qu’il avait réussi à embarquer dans sa caisse.
« Pas touche, Miss Dents Longues. »
« T’es pas drôle Jack » souffla-t-elle, avant de faire un petit coucou à Marlon de loin. « Tu sais, je l’aime vraiment ton frère Jack. Je disais pas ça pour te chauffer. C’était juste une petite blague. »
Jack eut un petit sourire en coin alors qu’il finalisait la grenade, déposant en silence le petit noyau gazeux qu’il tenait du bout de sa baguette, encapsulée dans une très fine péllicule de tornade capturée. Avec ça, le souffle libéré allait soulevé tout ce qui pouvait servir de bouclier pour ensuite libérer la lumière concentrée. Autant dire que les vampires ne feraient pas de vieux os – enfin, façon de parler…
« Tu sais Sherry », reprit doucement Jack, une fois fini, déposant sur le côté de la table sa baguette. « Si un jour j’apprends que tu rends malheureux Marlon, je serais le premier à venir ici et à t’ouvrir en deux pour te donner à bouffer aux corbeaux. Alors si j’étais toi, je serais très sérieuse et je réfléchirais très fortement à si tu as vraiment envie de t’engager là-dedans. »
Sherry accusa le coup, observant Jack comme si elle cherchait à savoir s’il était sérieux ou si c’était une blague. Elle avait presque envie de lui poser la question d’ailleurs, mais elle sentait que la phrase n’allait pas lui plaire, alors elle ravala simplement et doucement sa salive, avec un petit sourire d’excuse.
« J’aime vrai… »
« Réfléchis-bien. »
Il lui coupa la parole avant de finalement reprendre tout son matériel et de commencer à ranger dans un havresac aux allures de sac frappé de l’écusson WESSON, cadeau de longue date de Pat Deschain quand il leur fallait faire de longs courriers à cheval. Bud était toujours là, le havresac aussi, et Pat aussi, même si elle avait vieilli. Ça n’empêchait pas ses doigts d’être toujours aussi méticuleux et c’était grâce à elle qu’il avait découvert le secret de la poudre d’éruptif. Un grand progrès pour tout ce qui était explosif. Un grand pas en arrière pour la discrétion et la diplomatie dans son métier.
Finalement il reprit, après avoir fini avec le matériel :
« Ma famille, c’est tout ce qui m’importe à l’heure actuelle, et mes frères plus que tout. Je ne te laisserai pas tout saccager. »
Marlon et Jeff ne lui en avaient pas voulu pour la mort de Billy. Ce n’était pas leur frère, et dans la bande, ils étaient nombreux à avoir compris que se cacher avait paru être la meilleure des solutions à ce moment-là. Reprocher à un enfant de treize ans d’avoir voulu sauvé sa peau était-il vraiment intelligent ? Trent pouvait bien ronger son frein et avoir sa petite rancœur, en vérité, tout le monde avait fini par lui pardonner.
Tout le monde, sauf peut-être Jack à lui-même.
« Jaaack ! »
La voix perçante de Melvin secoua le saloon alors qu’il grimpait sur la scène.
« On s’en fait une ! Allez ! »
Il tapait du pied comme un petit diable, prêt à sortir son harmonica encore. Quel con, pensa Jack, quel cliché aussi. Il leva les yeux au ciel et posa juste son cul sur sa table, levant sa pinte. Marlon s’était installé à la guitare sèche (c’était pour ça que ça serait le premier marié !). Jeff, de sa voix un peu chaude, entonnait un chant qu’ils connaissent tous par cœur et qui résonnaient en chacun d’entre eux, frères de sang ou frères de cœur.
Bientôt le saloon dansa doucement, au son qui s’envolait vers ceux qui étaient déjà partis :
Everybody needs a friend like that, one to share his last six pack
A friend who will be there for evermore
You need someone, who can make you shake the blues
Brother to brother, a friend through and through
Someone to talk too, when you don't know what to do
Someone who'll take a bullet for you
Its last call, start a fight with the whole damn bar
And you got on my back even thought you know were gonna lose
I used my one phone call, down at the county jail
Cuz I know I can count you to come and pay my bail
A friend who will be there for evermore
You need someone, who can make you shake the blues
Brother to brother, a friend through and through
Someone to talk too, when you don't know what to do
Someone who'll take a bullet for you
Its last call, start a fight with the whole damn bar
And you got on my back even thought you know were gonna lose
I used my one phone call, down at the county jail
Cuz I know I can count you to come and pay my bail
The Devil You Know
My blood runs cold
« Monsieur Deschain, pouvez-vous nous parler de ce qui vous a poussé à commettre de tels actes de barbarie ? »
Jack releva doucement les yeux vers le jury, alors composé de cinq sorciers de la cour suprême du Magenmagot américain. Leurs noms brillaient sur des petits écriteaux dorés, imposant le respect, sauf peut-être à Jack. Assis-là, il pensa : pourquoi ai-je fait tout ça ?
La question lui semblait idiote. C’était tellement évident.
Bud avançait doucement sur le sentier du retour. Il y avait quelque part au bout du sentier une petite taverne de fortune, qui n’avait jamais bougé d’un pouce depuis que les pèlerins anglais avaient posé le pied sur ce sol. Il était toujours tenu par Nancy Charlton, une petite bonne femme d’une cinquantaine d’année bien tassés, qui dirigeait d’une main de fer ses deux serveuses – Merry et Chloe. Les deux étaient toutes mignonnes, mais celle qu’il venait voir n’était autre que Merry.
Merry et ses longs cheveux blonds, et ses grands yeux verts qui respirent l’espoir.
Ce soir-là pourtant, Jack sentit quelque chose à l’entrée du sentier. Comme une petite voix lui disant : ne sors pas, tu vas mourir. Un pressentiment, une odeur de poisse implacable, et l’envie de détaler à toute vitesse de l’autre côté. Mais il se rappelait sans mal le visage de Trent tordu par la douleur, et le petit corps de Billy, écrasé sous les wendigos morts. Jack n’était lâche, mais il aurait pu apprendre que la fuite est parfois la meilleure façon de se préserver.
« Allez Bud, on y va. »
Et d’un petit coup de rein, le cheval qui avançait doucement sur sa trentaine d’années, se mit en route d’un pas mou, renâclant comme si lui aussi pouvait sentir l’atmosphère s’épaissir.
Le sorcier fronça doucement les sourcils en se rendant compte que la taverne était allumée, mais les volets et les portes avaient été fermés. En plein mois de juillet, y avait de quoi être surpris ou tout du moins curieux. Le petit coin où les chevaux étaient attachés était vide. Jack eut une petite moue, comprenant dans quoi il était en train de foutre les pieds, mais le visage de Merry lui revenait en tête.
Il descendit calmement, tira le revolver qu’il venait tout juste de remonter avec un nouveau système à base de pétroliane de Floride. Il avança un peu, mais un cri de Merry le poussa à accélérer le pas, soudainement comme hors de lui. Il poussa d’une main forte la porte battante pour tomber nez à nez avec Andy Bolton et sa petite bande de faux-jetons.
Soudain, il y eut un éclair blanc, et un poids brutal sur ses épaules qui le firent s’éclater au sol. Il releva aussitôt la tête, mais il sentit qu’il ne pourrait pas se défaire aussi facilement de la prise qu’on exerçait sur lui. Ses yeux croisèrent ceux d’Andy, qui le regardait avec un petit sourire gouailleur. Sous ses attitudes bravaches, Jack avait qu’une seule envie, c’était de lui faire ravaler toute sa fierté, mais au-dessus de lui, un homme transformé en puma le tenait à sa merci.
Il aurait pu s’en vouloir ou hurler, mais au lieu de ça, ses yeux s’accrochèrent au comptoir, sur lequel on pouvait voir les deux têtes au visage distordu de la vieille Nancy et de Chloe.
Ses yeux balayèrent la pièce pour voir où était Merry, et il la trouva là, dans un coin, prostrée, les yeux dans le vide.
Il voulut hurler mais sa langue s’entortilla brutalement. Il jeta alors un regard terrible à Andy qui lui rendit un sourire narquois.
« On va devoir t’apprendre ce qu’il en coûte de piquer les primes à tour de bras aux natifs du coin. »
« Mec, mec, fais pas ça » souffla Jack, comprenant rapidement ce qui allait se passer, « si tu veux de l’or, j’ai de l’or, si tu veux des armes, j’ai des armes, mais fais pas ça, je partirais si tu veux que je parte, tu peux même me casser tous les os, je dirais rien, mais mec-- »
Andy Bolton descendit de sa table seulement pour mettre un coup de pied au visage de Jack, le faisant taire sur le moment. Un sourire plus fin et large glissa sur ses lippes.
« Ne soit pas con, mec », il insista sur le terme, comme s’il lui brûlait la bouche, « je ne suis pas une crevure. On te tuera juste après, pour que tu n’aies pas à vivre avec ça sur la conscience, mais il faut bien te punir un peu… »
Merry poussa un cri, Jack hurla.
J’ai tellement forcé pour tenter de la sauver que je me suis explosé tous les vaisseaux sanguins des yeux, que je me suis retourné presque tous les ongles.
Mais j’ai pas réussi à sauver Merry.
C’est ça que tu veux que je te dise ?
Qu’Andy Bolton, ce petit fils de pute, a violé et tué ma copine pour trois malheureuses primes qu’il a pas été foutu de faire avant moi ?
Que je me suis retrouvé à manger de la purée pendant des mois, le temps que tous mes os et toutes mes dents repoussent de nouveau ? Ils ont même tué Bud, ces enculés. Bud putain.
Un cheval quoi.
Jack releva son regard vide sur le jury.
Il n’avait pas envie d’en parler. Pas aujourd’hui. Pas à eux. Pas pour entendre que ça ne se valait pas. Il avait encore la vision du corps de Merry ravagé par leurs sévices, l’odeur de son sang avait remplacé le sucré de son parfum.
« Parce que je devais le faire » finit-il par répondre, en voyant que le jury perdait patience.
Derrière lui, sa jeune avocate – une nana de New York qui avait entendu parler de l’affaire et s’était proposée, sans doute plus pour passer dans les journaux que parce qu’elle avait été touché – repris un peu le fil de ce qui avait mené Jack Deschain à commettre l’irréparable.
A la fin de son laïus, Randy Roosevelt, plus jeune procureur de l’état de l’Okhlahoma, leva un sourcil.
« Et vous pensez que c’est suffisant pour expliquer le meurtre de vingt-trois personnes ? »
Ils ont tué Merry et Bud, pensa Jack en regardant ses pieds.
Je les ai tous tué, et je ne me sens pas mieux.
Je ne me sens pas pire non plus.
Il souffla par le nez, fatigué.
« Mon client reconnaît les faits, Monsieur le procureur, ce n’est pas un lâche comme vous avez l’air de le croire. C’est un homme blessé et meurtri, et on ne peut pas dire que Andy Bolton était un notable de la région, ou s’il était notable, ce n’était certainement pas parce que c’était un bon samaritain. »
Jack releva le nez instinctivement.
Moi ? Pas un lâche ?
Il eut un petit rire désabusé.
Le domaine des Bolton s’étalait sur des dizaines de kilomètres à la ronde, entouré par des remparts et des gardes pour en faire le tour, comme s’il s’agissait de la Reine d’Angleterre à l’intérieur. En réalité, il y avait là-bas toute la famille Bolton : Andy, sa femme, leurs trois gamins et celui à venir, sa jeune sœur qu’il avait dû mettre enceinte (enfin, c’est ce que disait la rumeur, Jack avait du mal à y croire car c’était pas l’Alabama mais on pouvait toujours être surpris) et ses cinq rejetons. En tout est pour tout, avec le neveu et le grand-père, ça devait bien se monter à vingt-trois, vingt-quatre personnes.
Tout juste assez pour se passer les nerfs.
Jack s’étira doucement, et finalement entra, baguette dans la main droite, animée par ce genre de pulsion bâtarde qui l’emporterait sur ce qu’il était. Quelqu’un de bien, avait dit Merry, mais les gens biens ça ne sert à rien à part pour se faire chier dessus par les nabots dans le genre de Bolton.
Il grogna dans sa moustache fine.
Il s’approcha des barricades et déposa sur le sol ce qu’il avait passé trois mois à concevoir et qu’il avait fait enchanté sur le marché noir. Le Marché aux Trolls avait au moins ça de bien qu’il y trouvait toujours des gens plus tordus que lui.
Un brouilleur de bouclier.
Il l’activa avec un peu de son sang, jusqu’à ce qu’il voit apparaître une ouverture translucide et légèrement bleutée au travers du dôme protecteur et anti-transplanage du domaine. Il remercia toute l’ingénierie gobeline et pénétra dans l’enceinte.
« Votre client a fait preuve d’une brutalité extrême. Un être qui commet ce genre de chose, Madame, ne mérite pas d’être jugé comme un homme mais comme un monstre, et les monstres, Monsieur Deschain le sait mieux que nous, ici en Amérique, nous les abattons. »
Jack releva les yeux sur le jury.
Dans son regard, quelque chose brilla. Des souvenirs.
Un sortilège sectumsempra quand il est puissant et qu’il frappe un enfant peut le découper. L’information ne lui était jamais parvenu et il ne s’était jamais posé la question, mais en voyant les petits morceaux du gamin s’étalaient sur le sol, terminant de le faire taire, Jack sentit en lui non pas du dégoût ou des remords, mais une curiosité presque malsaine.
Ses yeux glissèrent lentement sur la mère, qui tenait le plus jeune et avait visiblement dans le ventre le petit dernier.
Jack eut un sourire en coin.
« On va attendre un peu. »
Il fit tourner sa baguette dans sa main.
« Il ne devrait pas tarder, non ? »
C’était ce qu’il avait dû dire à Merry quand elle était encore sur le sol, tremblante et nue.
« Monsieur Bolton avait tué Nancy Charlton et Chloe Deyfoss, et pour cela, il n’a jamais été jugé ! »
« Ce n’était pas à Monsieur Deschain de faire sa justice » grinça le procureur.
« Si vous aviez fait votre travail… »
Jack sentit que la plaidoirie échappait à son avocate.
Il détourna le regard pour croiser celui du gouverneur du coin, un mec bien. Il avait sauvé son fils d’une vieille malédiction. Peut-être que le gars allait s’en rappeler. Peut-être pas.
Jack s’en fichait bien maintenant. Ça ne ramènerait pas Merry.
Et ce qui était sûr, c’est que Bolton non plus.
« Pitié, pitié », il couinait comme un cochon, ce qui dégoûtait davantage Jack car il le trouvait bien plus bavard et servile quand il s’agissait de sauver sa propre peau que celle de sa femme ou de ses gosses. Quelle crevure, pensa-t-il, mais ça n’empêchait pas qu’il ne ressentait rien pour tous les autres cadavres qui jonchaient désormais le plancher.
D’un grand coup de pied, Jack brisa le bras avant d’Andy, puis le second. Des hurlements stridents résonnaient désormais dans le ranch vide. On était pas dans un film où des renforts allaient venir, ni dans celui où l’amour triomphe toujours. C’était la vraie vie, où tu pouvais te faire assassiner en pleine nuit si tu avais croisé le mauvais diable.
Tu aurais dû m’achever quand tu le pouvais encore, pensa Jack, en voyant Andy ramper dans le sang de sa femme et de ses enfants, toujours dans le seul et ultime but de fuir la scène, de sortir de cette pièce et de rejoindre quelqu’un.
Jack eut un petit rire, et finalement il avança, se mit dans le cadre de la porte et se pencha en avant, pointant doucement sa baguette sur le front d’Andy Bolton. Il pencha la tête, le fixant comme un vautour aurait fixé une proie.
« On va jouer toute la nuit, toi et moi. »
« Je n’ai pas tué Andy » coupa la voix grave et rocailleuse d’un Jack Deschain n’ayant pas parlé depuis des jours. Il releva le nez, un peu hagard, mais ça, il ne pouvait pas laisser dire.
Le procureur allait exploser tellement il était rouge, aussi Jack eut un sourire final :
« C’est tout comme, mais il n’est pas mort. »
Derrière sa moustache, le gouverneur eut un petit sourire amusé, levant les yeux au ciel à son tour.
« Dix ans, vous vous en tirez plutôt bien ! » souffla le gars qui conduisait la petite diligence qui se dirigeait tranquillement vers Trafalgar. « Le gouverneur a dû parlé au procureur, car jamais Bendt aurait laissé passer une occasion d’envoyer quelqu’un au piloris. C’est un grand fan de la pendaison aussi. Il trouve ça plus humain qu’il dit. »
Jack eut un petit rire, ne sachant plus vraiment ce que ça pouvait signifier que d’être humain. Entre ses tatouages, ses cheveux longs et gras et toute cette histoire de chaîne magique, il commençait à croire que son sort n’était pas bien éloigné de celui du bétail.
« ‘fin, je crois que le gouverneur vous a à la bonne, ça faisait des années que les Bolton emmerdaient tout le monde dans le coin. Maintenant qu’ils sont plus là, le gouverneur va pouvoir reprendre le ranch et récupérait ses trésors. La bonne affaire ! Non, vraiment, c’était intelligent ça. J’espère que vous avez pris une p’tite commission quand même… »
Jack eut un bâillement, avant de déposer sa tête contre la vitre de la diligence qui allait doucement sur le chemin. Il avait mérité un peu de repos.
Lay me at the bottom
The devil has come to carry me home
Il serra la main de l’homme en face de lui et considéra les nombreuses primes sous la forme de petits parchemins. Jack ne fit aucun commentaire mais ça lui semblait très « noble » comme manière de faire, alors qu’on lui demandait d’aller trucider quatre ou cinq adolescents sur un continent où ils avaient décidé de fuir. Mais ce n’était pas à lui d’être le compas moral de l’histoire, pas alors qu’il sentait le sang à des kilomètres à la ronde.
Il observa rapidement les noms et les visages, même si pour lui ils se ressemblaient tous un petit peu, sauf peut-être ce fameux @Viper Saito. On lui avait dit que c’était le plus vif et le plus dangereux du tas, mais c’était aussi celui qui rapportait le plus cher.
« Il y en aura d’autres. Nous sommes en train de récolter les listes des pays de l’ouest. Vous devriez avoir de quoi faire quelques mois. »
Jack hocha la tête.
« Je ne suis pas seul sur l’affaire j’imagine ? »
« Non. Il y en a d’autres, mais vous ne pouvez pas avoir les noms. »
Jack hocha de nouveau la tête, comprenant qu’au mieux il empochait des gros lots, au pire on lui raflait tout sous le nez et il se retrouvait sans un sou en Angleterre. Le plan ne lui paraissait pas terrible, mais en même temps, avait-il autre chose à faire de sa vie ? Depuis sa sortie, il vivotait, mais l’Amérique le dégoûtait – pas autant que le fish & chips qu’il découvrirait à Londres quelques jours plus tard – et la mort récente de John ne lui offrait plus d’avenir.
Les vieux étaient morts ou presque tous morts, et la grande majorité des jeunes avait fini par trouver une famille à aimer et avait même pris un vrai job auprès des fédérations, ou parfois à leur compte. Marlon était devenu mécamage et avait repris la boutique de Pat. Melvin avait fini par devenir un crooner de seconde zone, mais le succès commençait à poindre son nez.
Tout le monde y était arrivé, sauf lui.
Jack était persuadé que c’était la bonne chose à faire. Tourner la page. Il avait besoin de tourner la page, depuis tout ce temps.
Il serra finalement la main de l’homme.
« Ok. Vous m’envoyez le portoloin dès que c’est bon pour vous. Je dois juste rassembler mes affaires. »
Dire au revoir à Clyde, Jeff, Chance, Marlon et Melvin, et puis après, direction l’Angleterre.
Une nouvelle vie.
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Houuuuuuuuuuu je me devais de venir te souhaiter la bienvenue avec Glenn, ce reboot de folie, j'adore ! J'ai très hâte de voir où il va s'installer celui-là, en tout cas, il promet =)
Joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
Vous êtes joueur.se de Quidditch pour Gryffondor
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Sortilège de Niv.2
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Sang : Sang mêlé.
Particularités : Voyance, niveau 0.
Profession : 4ème année chez Gryffondor.
Multis : Jameson Clearwater ; Farès El Mahdi.
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Je suis curieux pour le coup
(pour une fois que je kiff un de tes fcs /PAN)
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Re bienvenue :) Il devrait bien s'entendre avec le père de ma miss !! :p
Kira Dagoniat
The way wont be easy… But you don’t deserve easy. Easy isn’t something that you should looking for.
Embrase all the challenge that are necessary.
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re bienvenue sur le forum courage pour ta fiche
futur entente avec les Cynfeirdd ??
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Et bienvenue à Jacques la poudre
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Bêta Testeur
Vous avez été là depuis le début et vous avez contribué à la Bêta Test. Merci pour tout !
Professeur de Poudlard
Je suis Professeur à Poudlard
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Vous avez participé au All Hallow Fest
Expertise : Piertotum locomotor !
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Sortilège de Spécialité
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Expertise : Meteorribilis recanto !
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Mr. Catastrophe
Mr. Catastrophe, sorcier indocile
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Sang : Sang Pur
Particularités : Animagus : Chien
Profession : Directeur de Poudlard
Côté Cœur : Veuf
Multis : Michel-Ange / Fergus / Alejandra / Iseult / Ebenezer
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Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(47/50)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(80/100)
Rigueur Magique (RM):
(95/100)
Expérience Magique (XM):
(90/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(47/50)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(80/100)
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(95/100)
Expérience Magique (XM):
(90/100)
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Re-Bienvenue à la maison !!
La vie c'est comme une carte de Chocogrenouille.
Amato Animo Animato Animagus
Directeur de Poudlard
Préfet.e de Poufsouffle
Vous êtes Préfet.e de Poufsouffle
Expertise : Specialis Revelio !
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Sang : né moldu
Particularités : métamorphomage
Profession : Préfet de Poufsouffle - Assistant en herbe - IDEM
Côté Cœur : dans une espèce de friendzone généralisée
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Maturité Magique (MM):
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Potentiel Magique (PM):
(90/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
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(30/100)
Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
Dossier du Ministère
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Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
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Potentiel Magique (PM):
(90/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
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Conseil International Sorcier
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Âge : 38
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