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Your heart hits like a drum | Gabriel

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Your heart hits like a drum

@Gabriel Standford (31.03.22)

Tw : lore Queenie ; insultes


Please I don’t want to scream
Devil eyes come

Tu claques la porte de chez les Lopez prenant appui sur le battant, pour évacuer la frustration de la confrontation, après le départ de cet abruti dont tu as oublié le nom. Il t’a filé sa carte professionnelle que tu as laissé traîner dans un coin. Ne méritant clairement pas que tu te donnes la peine d’être aimable avec lui après l’entretien catastrophique que tu viens de subir.
Est-ce que tous les gratte-papiers du ministère sont aussi cons ? À ne pas comprendre qu’une étudiante de Poudlard ne sachant pas transplaner ne peut décemment pas se libérer n’importe quand pour se rendre n’importe où au bon plaisir du premier bureaucrate venu. Et la poudre de cheminette n’est pas gratuite par Merlin ! Parce que lui ne veut surtout pas travailler un peu plus tard en soirée ou venir te rendre visite un samedi, mais toi, tu dois lâcher tes cours sans problème et venir à l’autre bout du pays d’un claquement de doigts.
Heureusement que tu as pu prévenir @Norà Millar et avoir l’autorisation de ton directeur de maison, le chef @Jameson Clearwater. Il ne manquerait plus que l’école te donne un blâme pour avoir déserté le château plutôt que d’assister à tes cours…

Tu rumines encore de cette visite de courtoisie qui ressemble plus à un listing pour te démontrer démonter tout court accessoirement que tu n’es pas digne du privilège qui t’est fait. Connard. Comme si c’était un privilège de perdre ses parents. Si tu pouvais échanger les deux baguettes dont tu es la propriétaire contre le retour de tes parents, tu le ferais mille fois. Il faut être stupide pour penser que tu te gausses des autres pour avoir la chance de posséder non pas une baguette supplémentaire, mais bien deux. Connard frustré, tu aurais dû lui dire d’aller baiser un coup avec la première prostituée qu’il trouve au marché aux Trolls.

Plutôt que de rentrer à Poudlard, tu décides qu’un petit détour ne te fera pas de mal. Au point où tu en es. Puis vu l’heure, il n’est même pas la fin d’après-midi, tu ne devrais pas arriver avant la fin de son service. Sur un coup de tête, tu décides donc de te rendre au ministère pour voir si tu ne peux pas bénéficier d’un super chocolat marshmallow chaud réconfortant. Il te l’avait proposé.
Tu prends une poignée de poudre de cheminette, heureusement que les Lopez sont raccordés au réseau, tu économises un trajet supplémentaire dans le pub de liaison qui se trouve à plus de vingt minutes de chez toi. « Ministère de la magie. » Ta voix est forte et assurée. Tu n’atterriras pas dans un endroit inconnu.
Te présenter à l’accueil ne prend que quelques secondes, la vérification de ta baguette guère plus et tu peux déambuler en direction de l’étage de la justice magique.
Le trajet te semble moins difficile que la dernière fois. Probablement parce que cette fois, il ne te fait pas uniquement penser à ton papa, mais aussi au chef du bureau des aurors. Contrairement à la dernière fois, tu te signales une fois arrivée à destination. Demandant si monsieur Standford peut te recevoir. Tu vois dans le regard de la personne face à toi que tu risques de te faire rembarrer avec comme consigne de prendre rendez-vous. Tu préfères devancer tout ça. « C’est au sujet d’une affaire et il m’a invité à revenir au besoin ! » Tu ne respectes aucune procédure. Mais tu ne te laisses pas démonter.


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Your heart hits like a drum

ft @Queenie Walker
31 Mars 2022

Observant ta montre à gousset du coin de l'œil, Gabriel s'affairait à remplir un formulaire à destination de la directrice de la coopération magique, conscient mais terriblement ennuyé par le coté administratif que son poste impliquait en tant que Chef. Voyant ces collègues partir un par un par le réseau de cheminée alors que les autorisations de sortie du territoire arrivait pour bon nombre d'entre eux, il avait gardé son formulaire en dernier après avoir donné des consignes clairs pour chacun d'entre eux. La mission de rapatriement de leur Auror sous couverture devait se faire dans les règles et surtout, ils devaient le ramener intact pour son entretien chez la psychomage afin de l'autoriser à reprendre du service. @Fergus Clearwater était l'exemple même de l'Auror qui pouvait être perturbé par une mission d'infiltration où quelques troubles du stress post-traumatique pouvaient être observé alors si Gabriel pouvait éviter qu'un autre Auror se retrouve sur la touche, il le ferait assurément.

Cependant, alors que le parchemin volait en direction des étages inférieurs, il vit une petite tête blonde à travers la baie vitrée de son bureau, parlant à une des étudiants en alternance dans son service et visiblement remontée, au vu des gestes amples qu'elle abordait. Reconnaissant la jeune Walker qu'il avait reçu quelques mois plutôt pour lui remettre les affaires de ses parents tout en répondant à quelques unes de ses questions, il se demanda l'objet de sa visite puisqu'il ne lui semblait pas avoir eu de missives la concernant. Mais après tout, il lui avait dit qu'un bol de chocolat chaud l'attendrait dès que l'envie s'en sentirait et sorti rapidement de son bureau, avertissant le dernier Auror qu'il les rejoindrait d'ici quelques minutes.

"Je m'en occupe Davis, merci." dit-il à l'encontre de l'étudiante afin que celui-ci puisse simplement continuer sa journée.

Si la jeune Walker n'était pas de bonne humeur, il n'y avait aucune raison pour qu'elle passe ses nerfs sur l'étudiante et il l'invita rapidement à la suivre en silence jusqu'à son bureau, préférant encore mettre les points sur les i pour ne pas la reprendre une seconde fois à l'avenir.

"Bonjour Madame Walker, même en cas d'urgence, je vous demanderais de ne pas mentir à mes collègues par respect envers eux et le nom que vous portez."

Il ferma la porte derrière lui, teintant les nombreuses vitres d'un coup de baguette alors que la pièce s'isolait phoniquement par la même occasion, laissant pourtant parcourir son regard de l'autre coté de la vitre qui restait intact depuis l'intérieur. Le naturel franc et discipliné du chef des Aurors montrait à quel point le bureau n'était pas à considérer comme un moulin, l'autorité des Aurors surpassait celle de n'importe quel étudiant ou civils passant dans leur service et il se devait de rappeler à la jeune femme que même s'il lui avait accordé le privilège de pouvoir revenir quand elle le souhaitait, certaines règles de vie étaient toujours valable dans l'enceinte du département de la Justice Magique, là même où son père avait exercé pendant si longtemps.

Souhaitant malgré tout apaiser le trouble évident de la jeune femme, il indiqua le petit coin présent dans le bureau, agrémenter d'un canapé fauteuil cosy, contrairement à leur première entrevue plus professionnelle devant le bureau de Gabriel.

"Une grande tasse, comme la dernière fois?" demanda-t-il sans pour autant s'asseoir tout de suite.

Déboutonnant le haut de son uniforme de chef des Auror, il s'accorda quelques minutes de répits pour ne pas laisser la jeune Walker de coté malgré une mission d'importance. Sa présence dans les lieux n'était pas immédiatement requise et il faisait pleinement confiance aux autres Aurors pour ramener leur collègue en lieu sur alors que sa couverture était menacée. S'il souhaitait détendre un temps soi peu la jeune Walker, il préférait encore tempérer les règles et lui proposer de rentrer dans le vif du sujet. Elle venait d'arriver en plein milieu de la semaine alors qu'aucune vacance n'avait été prévu à Poudlard et une vérification était nécessaire avant toute chose.

"Votre directeur de maison sait que vous êtes ici?"
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@Gabriel Standford (31.03.22)

Tw : /


La fille face à toi porte un badge indiquant qu’elle se trouve en alternance et donc qu’elle n’est pas encore titulaire d’un poste fixe. Tu pensais donc qu’elle se montrerait compréhensive à certains égards. Il faut croire que non. C’est justement pire. Peut-être la peur de se faire reprendre qui pousse à durcir les comportements. Peu importe. Vous êtes interrompues par celui que tu cherches à voir. La bonne coïncidence. Tu lui offres un sourire en le voyant t’indiquer son bureau. Gardant le silence jusqu’à ce que la porte se referme derrière vous.
Tu fronces les sourcils face à l’entrée en matière du chef du bureau des aurors. Mentir ? « Je n’ai pas vraiment menti. J’avoue volontiers prendre un raccourci pour ne pas raconter ma vie à tout le monde. » Parce que tu n’es plus la coqueluche du département de la justice magique. « Je suis bien là pour l’affaire qu’est mon cas. Même si vous n'êtes probablement pas d’accord d’en être le référent. » Tu lui offres un sourire d’excuse, parce que le pauvre à probablement autre chose à faire vu la pile de paperasse qui se trouve sur son bureau que de s’occuper d’une jeune adulte aux prises avec les méandres du système… Système auquel il serait temps que tu t’intéresses si tu veux aspirer à une carrière dans le service de ton interlocuteur. La vie d’auror ne correspond pas qu’aux actions de terrains. Quand bien même, ce serait le cas, nul n’est censé ignorer la loi. Encore moins ceux qui se doivent de l’appliquer.

Tu te diriges vers l’endroit indiqué par l’auror pour t’asseoir dans un fauteuil bien plus moelleux et confortable que la chaise de la dernière fois. Entretien beaucoup moins formel qui vous le permet. Tu lui offres un nouveau sourire, avec des yeux brillants d’envie face à la proposition. « Oui, avec plaisir ! » Le réconfort d’un chocolat chaud vaut bien de se faire légèrement remonter les bretelles juste avant. Que ça ne devienne pas une habitude pour autant, l'auto sabotage n’a rien de viable.

Baby, take off your coat
Real slow

Du coin de l'œil, tu vois l’auror Standford commencer à déboutonner le haut de son uniforme. Tu détournes le regard avant de te faire prendre et de rougir bêtement. Ce n’est ni le lieu ni le moment pour trouver l’auror en chef bien foutu. Même si, c’est la stricte vérité.

La question te surprend, bien qu’elle soit plus que légitime pour un enquêteur. Tu laisses un silence courir avant de répondre. « Eh bien, j’ai eu l’autorisation de quitter Poudlard oui. » C’est un moyen détourné pour ne pas dire que @Jameson Clearwater ne sait pas que tu te trouves au ministère. Quoique vu l'ambiguïté de l’affaire, tu pourrais très bien être allée chercher tes baguettes avant de venir les présenter au bureaucrate ici. Tu ne sais pas ce que ton directeur de maison a compris de ta convocation. « C’est pour cette raison que je suis là. » Tu as l’impression de tourner autour du pot, cependant, tu ne sais pas comment amener le sujet sur le tapis. « Je viens d'avoir un entretien avec le type pour l’inspection de mes baguettes. » Tu hausses les épaules avant de poursuivre. « Ça ne s’est pas très bien passé. » Tu te donnes l'impression d’être une cafteuse qui vient raconter ce qu’un camarade de sa classe a fait d’horrible à ton encontre. Pourtant, tu te trouves en droit de venir te plaindre du traitement que tu as reçu. Redoutant une sentence qui te priverait de tes biens très récemment retrouvés. Tout ça pour justifier la frustration d’un gratte-papier de ne pas être à sa disposition. Un comble de ton avis. C’est à l’administration sorcière d’être à la disposition du citoyen lambda !


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ft @Queenie Walker
31 Mars 2022

Alors qu'elle lui adressait un sourire pleins d'excuses pour la façon détournée qu'elle avait eu en se présentant au bureau, Gabriel passa rapidement sa main dans sa barbe alors qu'ils s'installaient convenablement sur les assises du bureau avant de passer commande à la cafétéria par une note de service. S'il prenait l'habitude de s'y déplacer directement pour mettre le petit déjeuné à disposition de tout le monde, il préférait encore ne pas perdre de temps alors que la jeune femme, confirmant au passage qu'elle avait eu l'autorisation de sortir de Poudlard, avait fait la désagréable rencontre d'un employé du Ministère, chargé d'assurer le suivi des baguettes qu'il lui avait remis. Il fronça les sourcils alors que la note partait sous la porte, en s'adossant confortablement. Il n'était déjà pas agréable de pouvoir recevoir de la visite dans la maison de ses parents, en plus d'avoir certainement du donner des horaires très ample la forçant à quitter les cours durant une journée entière. Ceci dit, la bureaucratie pouvait être infecte en matière de baguette, agissant comme si les outils du sorcier pouvaient leur appartenir et qu'on méritait de recevoir l'héritage de nos ancêtres. C'était un droit qu'ils semblaient s'octroyer bien trop facilement depuis quelques années alors que les baguettes avaient choisi depuis leur naissance le sorcier à qui elles prêtaient allégeance. Il n'était donc pas étonnant de voir que la jeune Walker aurait certainement pu être désagréable en retour mais cependant, Gabriel ne pouvait pas prendre parti de l'un comme de l'autre, le chef des Aurors se devant d'être impartiale et loyal au Ministère de la magie ainsi qu'à la sécurité de la communauté.

Il savait que la jeune femme ne viendrait pas que se plaindre à son bureau pour un employé qui lui avait certainement rappelé ô combien elle pouvait s'estimer chanceuse de pouvoir récupérer les baguettes de ses parents, manquant certainement de tact quant à la raison pour laquelle elles lui revenaient de droit. Soulevant certainement des émotions qui l'avaient poussé il y a trois mois à venir plonger son nez dans la veste de Gabriel pour soulager ses pensées, il se doutait bien que Queenie avait été remué par un contact abusif et souhaitait juste trouver un repère en ses lieux, comme le Magenmagot l'était durant son enfance.

Alors que le chocolat chaud arrivait en lévitation par la porte, Gabriel tendit le bras pour prendre sa tasse de café par la même occasion, laissant à la jeune femme le soin de se mettre un peu plus à l'aise. Ne remarquant pas la gène qu'elle eut au moment où il avait dégrafé sa veste officielle, il la déboutonna entièrement pour la reposer derrière lui, restant en simple chemise blanche.

"C'était la première et dernière fois qu'il passera. Sauf si vous lui avez donné des raisons pour revenir vérifier que les protections seraient encore en place." dit-il en se demandant à quel point la situation a pu échapper à la jeune femme

Il comprenait que tous ce qui touchait la disparition soudaine de ses parents pouvait être problématique à appréhender, surtout avec un étranger venu de nul part et qui pouvait se permettre d'émettre des jugements. S'il savait que la jeune Gryffondor n'avait pas sa langue dans sa poche, il se doutait certainement que la situation avait du s'envenimer mais au moins, elle n'était pas revenu avec un blâme pour outrage à agent, ce qui aurait du arriver dans les services du Ministère bien avant son arrivée dans les lieux. Et il n'avait pas besoin de lui rappeler à quel point la présence de baguette qui ont servi de valeureux sorciers faisait d'elle également la cible de potentiel voleur à la recherche d'artéfacts à revendre sur le marché. Il espérait que les Lopez auraient pu lui faire la remarque également ou au moins être présents durant l'entretien pour minimiser les risques de dérapement.

"Comment vous allez?" demanda-t-il simplement pour savoir par ses propres mots comment la jeune femme se sentait actuellement.
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@Gabriel Standford (31.03.22)

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Délicatement, tu te saisis de la tasse que te donne généreusement ton auror préféré. Il a bien le droit d’obtenir ce titre vu qu’il est celui que tu connais le mieux. Même si ce n’est que professionnellement parlant. Et probablement celui que tu as le plus vu dans le service. Depuis toujours.
Tu la portes à tes lèvres pour en humer d’abord l’odeur. Réconfortante. Avant d’avaler la première gorgée. Définitivement emplie de douceur. Enlevant une partie du poids pesant sur tes épaules dont tu n’avais pas conscience jusque-là.

Tu hausses les épaules. « J'espère. » Tu ne sais pas si tu lui as donné des raisons de revenir. Tu n’as pas été des plus aimables et tu t’es montrée plutôt cassante. Lui dédaignant le droit de franchir plus que l’entrée de chez toi. Comme s’il allait piétiner ce sanctuaire qu’est ta maison. Néanmoins, tu as réussi à retenir la tripotée d’insultes qui te venait en tête durant tout l’entretien. Tu n’as pas laissé ta magie t’échapper, comme lors d’une forte émotion, avant que tu n’aies ta propre baguette. Objectivement, pour toute personne censée qui possède un minimum de compassion, cet entretien ne devrait poser aucun problème. Sauf que cet imbécile n’a pas une once d’empathie en lui. Un type frustré qui pense exercer du pouvoir là où il le veut. Là où il le peut. Un abruti qui se pense supérieur à la moyenne parce qu’il a le privilège de travailler au Ministère. Tu ne manqueras pas de venir le narguer lorsque tu seras auror, pour bien lui montrer qu’il n’est qu’un insecte sous ta semelle. Si tu deviens bien auror. Tu n’es peut-être qu’une gamine encore, cependant, tu ne te laisseras pas marcher sur les pieds par un mec qui pense pouvoir décider de ta vie sous prétexte qu’il s’agit de son métier. Tu es déjà passée par-là. Le service de l’enfance pouvait décider de ta vie. L’a fait. Personne d’autre ne pourra plus jamais le faire. Tu ne te laisseras plus jamais diriger par autre chose que ta propre décision. Tu es prête à entendre n’importe quel conseil censé venant de n’importe qui d’un minimum bienveillant. Pas à suivre aveuglément le premier inconnu venu. En es-tu sûre ?

Oh, the misery
Everybody wants to be my enemy
Spare the sympathy
Everybody wants to be my enemy
Look out for yourself

Puis ce regard moqueur lorsque tu as, d’une manière hésitante, peu assurée, croisé les deux baguettes sur la porte d’entrée, pour franchir la protection placée par le Ministère. Comme te l’avait expliqué l’auror Standford lorsqu’il te les a rendu. Tu aurais pu lui arracher les yeux de ses orbites. Comme ci ce devait être inné. Tout le monde ne se retrouve pas confronté à ce genre de procédures avant que ses parents n’aient pu leur en parler en détail. Les préparer. Vous n’êtes pas en guerre. Ce genre de précaution ne se prend que lorsqu’une maladie ou l’âge dicte aux concernés que le moment est venu. Pas à un enfant, avec comme unique raison ‘au cas où’.

Tu soupires. Soufflant sur la fumée de ta tasse. Tu en profites pour enrouler tes doigts autour de la porcelaine. Tu regrettes que la tasse n’ait pas un motif rigolo ou humoristique ou même kitch comme l’ont celles qui ont la chance de constituer un souvenir de vacances. Tu aurais bien aimé voir un Mickey te sourire. « Je crois que je suis stressée depuis que j’ai eu la date de ce fichu entretien. » Ça ne dit pas comment tu te sens maintenant. Mais répondre ‘frustrée’ ou ‘en colère’ n’aidera pas ton cas. Surtout si c’est pour te faire entendre que tu fais un caprice. Tu n’es pas sûre que Gabriel te le dirait ainsi. Tu peux bien te permettre de l’appeler par son prénom dans ta tête. Peut-être que pour la prochaine fois, tu lui auras trouvé un petit surnom qui lui siéra à merveille. Néanmoins, le risque ne vaut pas la peine de déverser ton ressentiment brut. Tu pourras toujours te plaindre à la jolie @Norà Millar une fois rentrée. « Et je ne me sens malheureusement pas soulagée maintenant qu’il a eu lieu. » Paradoxalement, c’est presque pire. Tu pensais avoir fait une grande partie de ton deuil en te faisant accueillir chez les Lopez. Tu n’es plus si sûre de toi… Tu redoutes de n’être que profondément plongée dans un déni indéniable. Et ça, tu le dois à la délicatesse de l’autre con.


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ft @Queenie Walker
31 Mars 2022

Alors que le parfum du chocolat chaud et du café se mêlaient dans le bureau, Gabriel ne put s'empêcher de remarquer que la jeune Queenie semblait avoir pris un peu plus d'impassibilité vis à vis de la disparition de ses parents. Et bien que cette façade ne soit que temporaire lorsqu'un employé venait à rentrer dans la demeure où elle avait grandi jusque là, il se doutait bien qu'elle avait été bien plus remué que cela, se souvenant encore de ses yeux rougis par la colère et le deuil qu'elle entamait à peine.

Ce souvenir ne cessait de lui évoquer d'autres pleurs, celle de sa propre fille, à qui il souhaitait offrir un monde bien plus rose, plus sur sur que tout ce qu'il avait pu lui-même connaître. Sans en fait une enfant gâtée, le chef des Aurors se minait l'esprit pour bâtir un monde et un avenir qui pouvait être plus radieux que ce qu'il n'avait vécu, laissant encore sa fille dans une enfance la plus paisible possible avant de lui donner toutes les armes pour affronter l'adolescence et le passage à la vie adulte. Ces repères qu'ils construisaient dans sa vie, à base d'oncles, de tantes et de familles, étaient en sommes, tous ce que Queenie n'avait pas eu l'occasion d'avoir, mis à part les Lopez, pour être prête à vivre seule. Entrant en seconde année à Poudlard, il savait que seul le temps pouvait lui donner les forces nécessaires pour affronter à bras le corps ce douloureux obstacle de la vie.

"Est-ce que vous êtes souvent rentrés chez vous avant?" demanda-t-il simplement

Il voyait bien qu'elle évitait la question, peut-être parce qu'elle n'était pas encore prête à poser des mots sur ce qu'elle ressentait à cet instant. Il n'y avait pas besoin d'être un psychomage pour comprendre que la colère qui se cachait derrière cette entrevue n'était qu'une blessure qui s'était ouverte, certainement par la peine de comprendre qu'elle était également bien sensible à ce sujet. Personne ne pouvait lui en vouloir et s'il avait pris le temps de lui confier ses baguettes avant, c'était également pour lui laisser le temps de s'acclimater à une maison, la sienne à tout point de vue, sans la présence de ses parents. Il ignorait si elle était restée chez les Lopez durant tout ce temps ou si elle avait tenté d'ouvrir les portes de la maison familiale avant même l'arrivée de l'employé.

Il se demanda soudainement si elle avait simplement besoin d'un soutien pour s'approprier les lieux ou si au fond, elle avait la moindre envie de posséder cette maison. Il ne doutait pas qu'on lui avait clairement proposer de la revendre à un très bon prix afin qu'elle puisse avoir un capital propre à elle pour la suite. Après tout, il avait lui même eu beaucoup de mal à vendre la maison de sa mère, dans laquelle il avait grandit et où sa fille avait également fait ces premiers pas. Des lieux chargés d'histoires n'étaient jamais facile à appréhender.

"Je suppose que ce n'est pas qu'une histoire de baguettes. Prenez votre temps pour vous réinstaller un jour là bas, je peux aussi vous accompagner la prochaine fois si vous le souhaitez." proposa-t-il poliement sans pour autant vouloir l'inciter ou marcher à sa place

Le temps était un allié précieux dans l'acceptation d'une perte mais il suffisait bien parfois d'un seul petit détail pour réveiller ce qu'on pensait être enfoui depuis bien trop longtemps. Un deuil familial, amical, parfois même amoureux. Qu'importe la forme qu'il prenait, le seul fait que la personne ait eu une importance dans sa vie suffisait à remuer le ciel et la terre de toutes les bases qu'on pouvait poser après un départ.

Soufflant à sa suite sur son café pour en prendre une gorgée, il reposa sa tasse sur la table, observant un instant la jeune Walker qu'il désirait voir prendre ses marques dans cette nouvelle étape. Peut-être avait-elle besoin d'un suivi psychomagique au final, puisqu'elle n'avait pas eu l'occasion d'un bénéficier d'un dans le monde des Sorciers depuis, l'incident de ses parents ayant été classé sans suite puisqu'il s'agissait d'un malheureux sinistre moldu qui avait causé leur perte. Mais plus il voyait Queenie, plus il avait l'impression qu'elle n'avait fait qu'enfouir plutôt que de libérer ce qui la pesait depuis trois ans.

"De quoi aurais-tu besoin pour te sentir mieux?"

Il se sentit néanmoins légèrement maladroit de lui poser une telle question, bien trop habituée à savoir décrypter les réactions de sa propre fille mais pas d'une bien plus adulte et certainement plus mure et têtue qu'Aurore. Autant il pouvait être un Auror hors-pair en sachant enquêter pour arriver à ses fins, parler avec une jeune fille de dix-neuf ans qu'il connaissait depuis bientôt dix était une autre pair de manche.
Sans le vouloir, il se rendit compte qu'il avait cessé de la vouvoyer, ne voyant plus l'intérêt dans l'immédiat de passer à un ton bien plus informel puisqu'ils n'étaient même plus dans un cadre professionnel.
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@Gabriel Standford (31.03.22)

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La question te prend presque au dépourvu. Tu as fait un énorme travail sur toi pour appeler le grand appartement des Lopez “chez toi” lorsque tu y as été accueilli. Pour le considérer comme ton habitation. Pour t’y sentir bien, à l’aise. Différemment d’avant où tu ne venais que pour jouer. Pour arrêter de demander l’autorisation pour des broutilles et de te servir de tout et de n’importe quoi comme tu l’aurais fait chez toi. Il te faut maintenant différencier mentalement chez toi de chez toi. Tu ne sais pas si ce sera plus facile que le déni que tu as appliqué à ta maison d’enfance. Te faire à l’idée aussi que chez toi, va redevenir progressivement chez les Lopez. Que c’est inévitable. Tu ne peux pas rester à vie dans ce confort que tu as trouvé. Il te faudra avancer. Ne pas t’enliser dans une mentalité qui n’accepte pas le changement. « Avec Poudlard, je n’ai pas eu le temps… » Tu te donnes des excuses. Tu aurais pu t’y rendre avant de faire ta rentrée en première année. Cependant, tu n’étais clairement pas prête. Et si tu n’y es pas allée avant cette après-midi, c’est indubitablement parce que tu ne l’étais toujours pas. Que le rendez-vous avec cet empaffé t’y ait forcé te noue la gorge. Tu l’as clairement en travers de la gorge. C’est une des raisons pour lesquelles tu ne l’as pas autorisé à aller plus loin que l’entrée. Tu n’es toujours pas capable d’aller plus loin. Et tu vas repousser ça encore un moment. Probablement jusqu’à l’été. Pour ne pas y aller seule. Pour emmagasiner du courage jusque-là.

La proposition aussi te prend au dépourvu. Presque plus. Tu te mords la lèvre, baissant les yeux sur le contenu de ta tasse, avant de déglutir. D’une longue gorgée, tu la termines. Histoire de te donner un peu de temps avant d'envisager d'interpréter ce que Gabriel vient de te dire. Tu ne veux pas de la pitié de cet homme. Jamais.

Néanmoins, obtenir un peu d’aide, quelle qu’elle soit, ne peut pas faire de mal. Avoir un autre adulte dans ton entourage, qui sait par quoi tu es passée, sera toujours un avantage. Tu restes longtemps plongée dans ton silence. Tentant d’organiser tes pensées. À tel point que l’auror te relance en te demandant de quoi tu as besoin. Tu ne relèves toujours pas la tête. Tu notes tout de suite que le vouvoiement a disparu. Ça te plaît. Comme si la barrière entre la petite fille et l’auror confirmé venait de diminuer de plusieurs crans. Le rendant tout à coup accessible. Tu ne peux que constater que cette fois, il n’est pas l’autorité, la loi, le ministère. Gabriel endosse juste le rôle de l’adulte vers lequel tu te tournes. Presque celui d’un ami à qui se confier. Un ami qui a fait l’expérience de la vie. L’idée amène un rictus à tes lèvres. Il n’a pas l’âge d’être ton père, mais il y a tout de même une marge pour qu’il puisse devenir ton ami… Dans un monde bien sous toutes ses coutures, ou du moins qui tente de le faire croire et par extension d’y parvenir, se rendre compte qu’un haut fonctionnaire traîne avec une étudiante qui n’est pas de sa famille, c’est plutôt mal vu.
Oh et puis au diable les conventions et convenances. Les cons tout court également. Tu ne cherches pas à draguer le chef du bureau des aurors non plus ! Par Merlin, quelle idée…

Finalement, tu quittes des yeux le fond de ta tasse vide, la gardant tout de même en main. Pour éviter de te tordre les doigts en tous sens de gênes. Ton regard illuminé d’une nouvelle étincelle, forte d’une décision que tu viens de prendre avec toi-même. « De routine. » Tu réponds à sa question le plus franchement possible. « Pas de faire tous les jours la même chose. » Tu prends le temps de formuler ta phrase avant de poursuivre. « Mais plutôt quelque chose comme avoir des repères fixes, durables. » Tu as essayé de construire ça jusqu’à maintenant, mais en dehors des Lopez, tu ne les remercieras jamais assez de ce qu’ils ont fait pour toi il est difficile d’imposer à des gens que tu viens tout juste de rencontrer de nouer des liens si forts. Leur demandant littéralement de prévenir une chute, sans leur annoncer au préalable que vous êtes au bord d’une falaise. Tu ne manques pas de confiance, tu ne veux juste pas la placer en n’importe qui.
La suite, tu la murmures. Comme un secret précieux. Dangereux à dévoiler trop fort. « De gens qui savent. » Mais qui n’en parlent pas à tout bout de champ. Pouvoir avancer avec des filets de sécurité. Compter sur eux.
Côtoyer des enfants, innocents et ignorants de la vie, pourrait aussi aider. Tu n’as pas la chance d’en avoir dans ton entourage, mis-à-part la famille espagnole d’Alvaro. Que tu ne vois même pas une fois par an.

Après avoir avoué tout ça, tu regardes l’auror dans les yeux pour lui faire part de la décision que tu as prise. Répondant par là même à la question restée en suspens. « Si je ne deviens pas une charge pour vous, je serai soulagée de ne pas être seule. » Tu avais prévu de demander à Alvaro de t’accompagner. Il le fera probablement. Avec plaisir même. Mais cherchera forcément à te détourner de ta potentielle morosité, à surjouer la joie. Évoquant plus de souvenirs que tu ne seras prête à en encaisser.

Everybody hurts sometimes
Everybody hurts someday
But everything gon' be alright


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Your heart hits like a drum

ft @Queenie Walker
31 Mars 2022

Prenant Poudlard comme raison l'empêchant de revenir dans sa maison aussi librement qu'elle le souhaitait, Gabriel se rendit compte qu'elle n'avait pas eu le courage de s'y rendre déjà pendant les vacances de Noël alors qu'il lui avait remis les baguettes juste avant. Trois mois avaient passé depuis, entre coupé des vacances d'hiver dont elle n'avait pas non plus profitée un mois plus tôt et l'Auror comprit qu'elle n'était tout simplement pas encore prête à revenir à une vie arrachée, avec ce besoin réconfortant d'être encore logée chez les Lopez.

Alors qu'elle exprimait un simple besoin de repères où la perte de ses parents s'alignait juste avant sa première rentrée à Poudlard, Gabriel se demanda un instant si les étudiants de sa maison savaient pour les parents de Queenie. Les Gryffondor étaient nombreux à être souvent issus de familles sorcières, la nouvelle du décès du juge Walker n'était certainement pas passé inaperçue pour ceux qui se renseignait un minimum. Alors il se demanda si ce n'était pas une question de savoir mais plutôt d'en parler qui manquait à la jeune femme, un confident en quelque sorte. Il n'avait pas une formation de psychomage pour prétendre savoir ce qui pourrait faire du bien à la jeune femme lorsqu'elle était à Poudlard mais il ne doutait pas que certains étudiants comme @Adil Mesli ou même son propre cousin @Sean Clearwater seraient certainement des oreilles attentives si elle acceptait de s'ouvrir à eux.

"Puisque je te le propose." répondit-il alors qu'elle pensait être une charge à ses yeux.

Bien sur, ce n'était pas du tout dans les attributions d'un Auror, encore moins du chef en personne et loin de faire preuve de favoritisme, il préférait voir Queenie comme une enfant qui avait juste besoin d'un petit coup de pouce pour devenir l'adulte qu'elle aurait du devenir même en présence de ses parents. Des parents qui avaient toujours une place estimée au Magenmagot et dont elle avait hérité de toute leur justesse. Tout parent aimerait que son enfant soit toujours bien entouré à l'avenir, tout parent bienveillant s'en assurerait et le Ministère était cette famille qui prenait soin des autres, comme de leur propre sang. C'était du moins l'esprit qu'il tentait de libérer dans son service, à savoir que chacun pouvait compter l'un sur l'autre en cas de besoin.

"J'ai un peu plus de disponibilité début juillet si tu veux, on aura juste à convenir d'une date et je t'y emmènerais."

En plus de prendre une journée pour l'anniversaire de sa fille, il en prenait systématiquement quelques heures en plus pour pouvoir s'arranger plus convenablement avec la nourrice et la famille MacGregor afin de passer un peu plus de temps avec sa fille durant les grandes vacances scolaires. Alors en passer avec Queenie le temps d'une matinée afin qu'elle puisse rentrer chez elle avec un peu plus d'assurance, était loin d'être une charge, il le faisait de bon cœur. Il ne lui donnait volontairement pas de date entre temps pour lui permettre de prendre assez de distances et de se préparer avec plus d'aisance à revenir dans la demeure familiale sans aucune pression.

Se penchant alors pour reposer sa tasse vide sur la table, il préféra néanmoins s'assurer que la jeune ne se renferme pas par rapport à son passé et qu'elle puisse au contraire avancer malgré la peine qu'elle pouvait encore ressentir. Ces repères qu'elle demandait, elle ne souhaitait que les voir se projeter devant elle et il était certain qu'elle les avait en face, sans réellement les voir encore. Poudlard était un lieu magique, pas seulement parce qu'il s'agissait de la meilleure école de sorcellerie selon lui mais surtout parce qu'elle rassemblait une quantité d'étudiants tous différents les uns des autres et qui permettaient à chacun de pouvoir évoluer à son rythme.

"Ces personnes qui savent, je suis certain que tu les connais déjà. Il te suffit juste de suivre ton instinct et de leur faire confiance. Les amis sont faits pour ça, je ne doute pas de ta capacité à pouvoir t'en faire, sans te restreindre."

Il ne jugea pas très utile de lui rappeler qu'en dehors des murs de l'école, elle trouverait toujours une oreille attentive au Ministère et un chocolat chaud comme elle l'avait relativement vite engloutie. Ne se privant pas pour lui en commander un autre dans la foulée, en même temps qu'un deuxième café, Gabriel se permit de lui accorder un léger sourire, la poussant certainement à en dire davantage sur elle.

"Comment ça se passe chez les Lopez?"


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@Gabriel Standford (31.03.22)

Tw : /


Tu ne feras pas l’affront de dire au chef des aurors que bien des propositions ne sont que des paroles en l’air. Des promesses non tenues. Tu auras largement le temps de tester la validité de ses paroles. Avant de pouvoir y croire de manière indéfectible.

Ton cœur loupe un battement. Plusieurs. Début juillet. Ta première pensée te dit que c’est dans terriblement longtemps. Impatience. La seconde la contredit tout de suite après. Prise de conscience. La date arrivera au contraire bien trop vite. Tu ouvres la bouche. La refermes. Tu voudrais dire quelque chose. Te trouver une excuse. Dire que tu as déjà des projets à cette date. Sauf qu’il n’a volontairement pas donné de date. Te voilà de nouveau dans le déni. À t’engluer dedans. À repousser le moment fatidique où tout ça se produira. Tu voudrais hurler à la terre entière que tu n’es pas prête. Demander au maître du temps un répit. Salvateur. Que le sablier cesse de s’égrainer. Un moment d’oubli. Te noyer dans l’alcool pour l’obtenir.
Puis une respiration tremblante. Du courage. Tu es une gryffondor. Un murmure. « D’accord. » La lumière au bout du tunnel. Si tu donnes ta parole, te défiler sera bien plus dur. Et puis début juillet, c’est suffisamment vague pour que tu ne te sentes pas piégée par un chiffre précis.

Tu observes Gabriel s’approcher pour poser sa tasse sur la petite table, tu gardes précieusement la tienne, comme si elle empêchait tes mains de trembler, penché, comme pour te faire une confidence. Une confidence qui peut te soulager comme te détruire. Tu ne veux pas que n’importe qui connaisse ton point faible. Mais @Norà Millar n’est pas n’importe qui. Le sourire de la rousse t'apparaît comme une promesse. Tu ne devrais pas douter d’elle. S’il y en a bien une qui peut entendre l’histoire de tes parents et ne pas te prendre en pitié ce doit bien être elle. Encore faut-il trouver le courage pour tout déballer. Vraiment tout. Un autre regard chaleureux te vient à l’esprit. Celui d’@Adil Mesli. Lui aussi de ce que tu en sais n’a pas une histoire familiale facile. Malgré le clan Clearwater et malgré qu’il soit si bien entouré aujourd’hui. Peut-être qu’il pourra t’aider, te conseiller, grâce à son expérience. Triste expérience que d’avoir à surmonter ce genre de problème.

Tu ne dis rien, cependant, tu prends le conseil généreusement offert.

Puis là, il actionne les bons leviers. Parler des Lopez, tu peux le faire pendant des heures tellement il y a de choses à dire, de détails importants à raconter. De sentiments à transmettre. « Je n’aurais pas pu rêver meilleure famille adoptive. » Bien sûr, comme partout, il y a des hauts et des bas, mais tu as l’impression que les bas ne représentent que des broutilles. Qu’ils sont moins bas que l’étaient ceux de ta famille. Les Lopez forment un cocon protecteur autour de toi, une chrysalide pour que tu puisses prendre ton envole lorsque tu l’auras décidé. Lorsque tu te transformeras enfin en papillon. C’est presque trop beau. Cependant, après les ballotages en foyer qui ont duré plusieurs mois, tu avais besoin de simplicité. De stabilité. Jamais la vie n’a été aussi simple. Diana a tout fait pour que la maison soit toujours enjouée. Qu’un rien donne envie de sourire. Pas uniquement pour toi, mais bien pour tout le monde. Cette sensation, de te sentir chez toi dans leur appartement vient pour beaucoup d’elle. De sa bonne humeur constante, de son humour décalé, de ses sourires maternels. « Ils se soucient de moi malgré que je sois à Poudlard. Diana m’écrit toutes les semaines sans faute. S’intéresse à ma vie plus qu’à mes notes. » Ce que bon nombre de parents biologiques ne font pas. Tu le sais pour l’avoir entendu dans la salle commune. Tu es ravie de ne pas subir cette pression de l’héritière parfaite. Tu plaindrais presque @Apolline Dunn de sa situation. Presque.

Tu ne comprends toujours pas pourquoi ils ont choisi de t’adopter toi, presque adulte, plutôt qu’un enfant plus jeune ou un bébé. Tellement d’autres enfants auraient mérité l’amour et la sécurité apportée par les Lopez.

Cause I'm not thinking straight
My head spinning around
I can't see clear no more
What are you waiting for ?
So love me like you do,
love me like you do

« Je serais ravie que vous les rencontriez si l’occasion se présente. » Tu es sûre que lui verra à quel point les Lopez sont une bénédiction dans ta vie.


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Your heart hits like a drum

ft @Queenie Walker
31 Mars 2022

Lancer la jeune Walker sur le sujet de sa famille adoptive semblait être le bon moyen de redonner le sourire perdu à la jeune fille qui ne tarda pas à laisser filer quelques éloges à l'égard des Lopez. Il était bien rare qu'une famille accepte l'adoption d'une enfant presque majeur, de nombreux parents préférant encore des enfants en bas-âge même le temps d'un accueil temporaire. Les Lopez avaient pourtant garder une âme véritable et pure, accueillant la fille d'un couple brutalement décédé sans aucune concession ni retour financier. Ils l'avaient fait de bonté de cœur et si Queenie s'était bien intégrée à cette nouvelle famille depuis, c'était certainement par le concours de toutes les personnes qui constituaient à présent le foyer.

Il hocha la tête, comprenant alors l'invitation de Queenie à rencontrer les Lopez par la même occasion cet été et eut un léger sourire par dessus le café fumant.

"Je les verrais en venant te chercher, je n'y manquerais pas."

Notant qu'elle ne cherchait pas à confirmer qu'elle s'était déjà fait des amis à Poudlard, ce qu'il ne doutait pas, il comprit que le besoin de la jeune Walker de garder son jardin secret concernant ses amitiés et ne resta pas davantage sur le sujet. Queenie ne semblait pas principalement attachée à son niveau scolaire, bien qu'il se doutait que la jeune femme avait forcément hérité de ses parents, mais comptait sur la présence des autres pour se rassurer. Il viendrait forcément un jour où elle pourra simplement voler de ses propres ailes, certainement le jour où elle voudra s'installer ou se séparer de cette maison qui lui revenait, le temps tournant progressivement les pages de l'histoire qu'elle se construirait d'ici là.

"Je pense que tu dois avoir assez de professeurs et de préfets sur le dos pour s'assurer que les cours soient bien assimilés. Tant que tu arrives à t'entourer des bonnes personnes, ça ne pourra qu'aller mieux. Toujours dans l'équipe de Quidditch?"

Il savait depuis le déjeuné avec @Adil Mesli et sa cousine @Eleanora Clearwater, que Queenie faisait partie de l'équipe des Gryffondors. Bien que depuis son entrée dans le monde magique, Gabriel ne s'était que très peu intéressé au sport sorcier, privilégiant l'athlétisme classique même maintenant, savoir que la jeune fille ne se privait pas de vivre une vie étudiante classique, le rassurait. Pour l'avoir lu larmoyante dans son bureau il y a quelques mois, il s'était tout de même assuré qu'elle n'avait pas besoin d'un autre soutien psychomagique plus poussé et préférait amplement constater par lui-même qu'elle se débrouillait déjà très bien.

Malgré les deux bons cafés qu'il prenait, l'heure commençait à filer et Gabriel devait encore se rendre en mission après pour prêter main forte à ses collègues. Si Queenie lui avait dit qu'elle avait eu la permission de son directeur de maison, il savait qu'elle l'avait uniquement eu pour honorer le rendez-vous avec le contrôleur et pas forcément pour se donner un peu de temps en plus au Ministère.

"Allez prend ton chocolat, je te raccompagne à Poudlard." dit-il, pas forcément en lui donnant un ordre mais plus pour lui proposer de continuer la conversation en chemin.

Joignant les gestes à ses paroles, il se leva du canapé en pointant de sa baguette d'un geste nonchalant les papiers du bureau, avisant rapidement sa plume pour notifier une brève absence. Reboutonnant sa veste des Aurors, il ouvrit la porte de son bureau, prêt à laisser passer Queenie pour emprunter par la suite le réseau de cheminée jusqu'à Pré-au-Lard.



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