the lazarus project

✱ Kronos, (кронос) une excentricité de sa catin de mère, les louanges d'une ironie, pour celle qui n'aura pu s'imprégner de son essence. mais il fallait quelque chose d'unique, une empreinte pour la postérité d'une court instant de maternité.   Lazarus, glaciales réminiscences d'une existence qui lui est étrangère. ôté la ruse et ce hasard se veut prière. seul éclair de lucidité dans sa vie rythmée d'un ordre chaos. à défaut de pouvoir protéger son bambin, la matrone aura tenté de le sauver du patronage divin.   Morozov, (Моро́зов) la chaleur convoitée, matronyme ayant fait trembler plus d'un mur, chavirer plus d'un cœur dans les confins de bordels russes.   Serger, un nom qui résonne, un nom qui détonne. à l'abri d'un scandale tue, c'est sous l'égide du sacro-saint des patronymes que l'enfant demeure apatride d'une nation l'ayant tout juste reconnu.


✱ fruit d’un amour nul et non avenu, lorsque les cœurs ne battent pas et que les corps ne se rencontrent que par habitude. un article comme un autre, troqué en ce haut-lieu de lubricité. il est loin d'être le premier, et surement pas le dernier, à venir s'époumoner sous les dorures de ce palais de luxure. tout le  saint-pétersbourg s'y presse. on y vient d'ici et d'ailleurs, pour s'adonner au goût de la chair et assouvir ses pulsions charnelles ou simplement s'extasier sur ces petites poupées russes à l'innocence universelle. arraché aux bras de l'accoucheuse monnayant son bézant d'or, enveloppé à même un linge qui l'a vu naître, le voilà qui affronte déjà la rudesse de l' hiver soviétique.


en relation passionnée, pour ce célibataire tout n'est que précarité, l'amour n'est pour lui qu'un matelas d'aiguilles. paradoxe d'un  sentiment fugace et travesti qu'il peine à contenir jusqu'à en étouffer. le cœur meurtri par les erreurs du passé, il a enfermé son palpitant dans un coffre de glace pour ne plus avoir à l'affronter. pourtant, il serait bien sot de nier cette envie sommeillant sous les épines du givre, ce besoin constant d'attention qui le galvanise. amoureux des âmes, plus que des corps, celles qui captent la sienne et s'y accrochent avant de laisser tomber dans le néant des amours laver par la concupiscence, un esprit refroidi de toute convoitise.



élève indiscipliné et peu intéressé, sa scolarité est un chemin de croix duquel il sort exténué. brillant d'une insolente facilité à recracher ses acquis, il fait le bon malheur de ses professeurs. son manque de rigueur théorique compensé par une pratique époustouflante, sans embarras il décroche sa L.I.N.O.T.T.E (Licence Indispensable aux Néophytes Obtus Thésistes en Thaumaturgie Élémentaire) en Securitas, sa thèse traitant du secret magique (code du secret magique, souvenirs, sortilèges et enchantements) lui vaut une mention Magna cum laude équivalent de l'optimal poudlarien. qu'il approfondit en M.E.S.A.N.G.E (Maîtrise de Sorcellerie et Archimagie Notablement Grandiose et Éblouissante). éreinté de six années d'études imposant sa fatigue physique et psychologique, il n'obtient qu'un maigre Cum laude. désireux de faire taire ses fanfarons d'enseignants ne voyant en lui qu'un paresseux pistonné, il met les bouchées doubles. recommandé par son paternel, il intègre un programme spécial de recrutement de jeunes prodiges et mûrit ainsi son mémoire au cours d'une formation accélérée au sein du ministère des affaires magiques. il se présente à sa D.I.N.D.E (Doctorat Improbable et Nébuleux, Digne des Érudits) et défend farouchement sa soutenance. distingué d'un honoris causa, sans remords il claque définitivement les portes de Beauxbâtons.



accosté par le gratin du ministère des affaires magiques gaulois, l'étendue d'un choix de carrière s'offre alors à l'ambitieux. si son père exerce une pression du diable sur cet unique fils, la volonté seule jeune homme prime. défiant les ambitions patriarcales et ses penchants politiques maudits, Lazar sollicite son ancien formateur et aspire à intégrer le prestigieux B.D.L.J.M (Bureau de la Justice Magique) au département d'Enquêtes Majeurs. officiant à la B.I.C.S.M (Brigade des Infractions du Code du Secret Magique), il parvient à se faire une réputation indépendante de son saint-patronyme. en 2017, il se fait remarquer par la très sélecte T.F.S.O.S (Task Force Statut of Secrecy) de la Confédération Internationale des Sorciers, pour sa gestion sans accroc d'une catastrophe ayant pratiquement conduit à l'explosion du secret magique.

   code du secret magique.

suite à la tragédie bretonne de 2017 connue du grand public sous le nom du fléau des alchimistes, Serger est approché par un représentant de la C.I.S. s'il est en premier temps consulté par ses pairs, très rapidement, son expertise lui vaut une invitation aux bancs des rares privilégiés. hésitant à quitter un poste lui séant à ravir et une équipe qu'il considère désormais comme sa famille, c'est à nouveau sous l'impulsion de son vieux qu'il accepte ce sacerdoce. son baptême du feu, il le connait en 2019, alors que l'incident chinois secoue l'Archipel des Douze. véritable séisme pour la communauté sorcière asiatique, les services locaux débordés par le phénomène, sont contraints de faire appel aux grands instances internationales. rookie en rodage, ses mécanismes et son naturel dégourdis lui valent la considération de l'organe mondial.


d'un bois aussi résistant que l'âme vers laquelle elle s'est naturellement sentie appelée, cette baguette taillée dans la veine d'un  sapin centenaire demande une certaine endurance et une certaine détermination de la part de son maître. prédisposée à la pratique de sorts de métamorphose, l'enveloppe boisée travestie sous ses courbes fines une  plume de phénix, la rendant aussi efficace à l'exécution d'un large éventails de sortilèges et enchantements. évaluée à  29.21cm, assez rigide et plutôt fine, elle traduit chez son propriétaire une incapacité à s'ouvrir aux changements, bien qu'il parvienne à s'y adapter.


✱ on leur prêtait de biens beaux héritages, d'augustes filiations, mais l'histoire ne se souviendra que de cette triste famille frappée d'une consanguinité engeance de folie; l'aliénation d'un père fauché par le chagrin de n'avoir enfanté que de maigres héritières. contemplant cinq nymphes incapables de perpétuer une lignée dite éternelle et vouée à l'extinction, une femme devenue infertile par tant d'échecs sur les bras, le qu'en-dira-t-on attribut à Artiom Morozov (Артиом Морозов) la pire des atrocités. Ses filles en âge de pondre jetée aux fauves de la dépravation pour quelques sous, sa femme passée sous le bois assassin d'une baguette fléchie par la bêtise, le dément se laissera couler dans la Néva. l'esprit taquin, la moqueuse fatalité immortalise pourtant ce patronyme souillé du forfait dans les registres d'un ministère. Fils d'Ékatérina Morozov (Екатерина Морозов) et d'un sorcier inconnu, accouché dans les tréfonds dorés de la profanation, en dernier représentant de son état, Kronos Morozov tire de l'oubli un nom magiquement consacré à l'état-civil russe.   


famille ancrée dans le paysage national, les Serger sont à la politique du ministère des affaires magiques ce que le vif d'or ou le cognard sont au Quidditch. portés par un sens du devoir remarquable et un esprit chauvin assumé avec prétention, en fiers patriotes, les générations se succèdent et monopolisent les places à forte responsabilité. tour à tour, défenseurs des valeurs françaises à l'étranger ou politiciens avocats des intérêts nationaux, les sorciers et sorcières apparentés à cette noble maison cristallisent sans vergogne un pouvoir géo-politique dont ils s'en sont fait un héritage propre. À sa tête, un personnage extravagant et haut en couleurs, Anatole Serger, ambassadeur du Ministère des Affaires magiques de France auprès de la Confédération Internationales des Sorciers, qui n'a de cesse de rabâcher les divagations de certains pays. d'après la rumeur, il ne serait pas étranger aux dernières condamnations conférées au ministère de la magie britannique. à pousser le vice jusqu'à ses extrêmes limites, le chef de la diplomatie française exhorte  ses partenaires au vote d'une résolution provoquant le déploiement d'une force d'intervention du Code du Secret magique.     


✱ synonyme d'un passé vandalisé, aucune trace ne demeure de l'héritage sanguin des Morozov. registre perdu ou brûlé, consanguinité cachée, le mystère entourant cette lignée sorcière éteinte, se substitue aux légendes urbaines, aux mythes tâchés de jalousies aristocrates d'antan. statuant à volo, ils ont longtemps atermoyé entre une pureté distinguée et un croissement moldu altéré, sans parvenir à en décréter la nature. annexé à l'arborescence d'une ancienne famille aux racines fièrement métissées, Lazar a reçu les préceptes des serger. privé de tout jugement, pour ses sang-mêlés   "le sang qui le lave, n'a jamais rendu un cœur pur."


s'il parvient aujourd'hui à sculpter et canaliser les émotions des âmes qui l'entourent, à en jouer pour servir ses intérêts ou simplement se divertir, -il fut un temps, où noyé sous des sentiments indomptés, il crut leur succomber tel un Atlas portant sur ses épaules frêles le fardeau d'un monde. faiblesse devenue force, il n'est pas rare pour le ruskoff de s'abandonner et de lâcher prise afin de fuir son propre émoi. impression d'une vue objective (vue à la troisième personne), il apprécie ses balades psychiques à surfer sur les vague-bonheurs de parfaits inconnus. mais parfois, à vouloir voler trop près du soleil, il lui arrive de se brûler les ailes. alors il s'imagine dans une chambre pourpre où chaos et ordre se confondent, avant que la défloraison violette ne se métamorphose en un bureau fade parfaitement organisé. et une fois son esprit fermé à la tendresse d'inclinaisons primitives, il n'est rien de plus qu'un homme parmi les autres, bercé des simplicités que la vie à offrir ou imposer.

   occlumens (lvl2).

du plus innocent, au plus condamnable, le torrent des perceptions invisibles marquent un tournant dans le développement de l'enfant. les nuits se tarissent de sommeil. à l'occlusion des paupières et l'éclosion de l'esprit, l'enfant-éponge régurgite ces excédants émotifs. ainsi les plus sombres désirs se travestissent en cauchemars. à la découverte de ce don fardé des atours d'une malédiction, les Serger initient Lazar à l'occlumencie. sous cachet d'un silence acheté, Anatole dépêche une legilimens/occlumens du Ministère des Affaires Magiques. au fil du temps, les maigres progrès affaiblissent la psyché et les incursions de la sorcière au sein de son esprit se font plus pénibles, douloureuses. résilient, il les supporte avec un certain aplomb. broyé sous le rouleau de sentiments dont il peine à traduire la volonté, sous les bons conseils d'Ombreline (sa mère), le subterfuge d'un huis clos coloré adoucit pas à pas les ruées de sabots sentimentaux. à ce jour, la ruse produit toujours ses effets et face aux assauts émotionnels, il sait faire preuve d'une certaine résistance pour les faire taire.  

“ Don't praise me „  le Serger se sent à l'aise dans son environnement, avec le vivant, autant qu’il peut se morfondre d’un certain embarras en leur présence. aussi, il peut bien travailler seul ou en groupe, sans préférence particulière, avec ou sans connaissances à ses côtés, il finit toujours par y trouver son compte. s'il n'est pas foncièrement indisposé en société, il peut peiner à se sentir à sa place au premier contact. l'ego effleuré, il aime être au centre de l'attention, mais à condition que ça ne dure pas, car il ressent à la fois une terrible satisfaction aux compliments autant qu'il peut se sentir gêné par ces dernier, il peine toujours à savoir comment les gérer. certains le pensent effacé, d'autres le pensent trop sociable et bavard, au final, il n'est qu'un juste-milieu, cet entre-deux déstabilisant.

“ Don't push me „ Lazar n'a pas besoin d'être constamment en action, mais l'inactivité l'ennuie très vite, au même titre qu'il aime ces moments de plénitude à rêvasser tant que cette stase ne dure pas. un peu alien, il peut autant se perdre dans ses pensées que dans une conversation interminable, mais sa patience à tendance à s'effacer au cours de discussions sans fond. le small talk est loin d'être sa tasse de thé. s'il peut se montrer frileux à accorder une confiance quasi-aveugle, il peut néanmoins avoir le feeling immédiat en s'imprégnant de la sincérité de son interlocuteur. trop longtemps seul, le cafard le ronge. est à la fois incroyablement vibrant de vie, mais drainé de son énergie, lorsqu'il passe trop de temps avec les autres et leurs émotions ingouvernables, il a cette aptitude à passer en silence radio des jours durant en se coupant du reste du monde.

“ Don't let me „ froid et distant au premier abord, parfois même éprit d'une certaine arrogance — il ne se sent pas facilement à l'aise et ne s'attache pas à tous ceux qu'il rencontre. pourtant, lorsqu'il encre un nouveau visage dans le grimoire de sa vie, il a espoir de l'y garder pour l'éternité. dès lors, il se révèle chaleureux et attentionné, hypersensibilité qu'il peine à assumer ; traduite en une maladresse dans sa façon de s'exprimer. il est de ces chevaliers blancs fonçant tête baissées vers l'inconnu pour protéger et prendre soins de ceux qu'il chérit. sa jalousie maladive demeure une faille dans ses amitiés (syndrome de Cronos) : lèvres fendues d'un sourire ravi en voyant quelqu'un qu'il aime faire une nouvelle rencontre, mais une tempête au cœur et la peur panique à l'idée d'être oublié et/ou remplacé.

“ Don't thwart me „ en cas de conflits, il n'a rien d'un cadeau. le français est de ceux qui encaissent toujours plus, jusqu'à ce l'arrogance et la colère n'explosent. alors son calme et son flegme s'émiettent jusqu'au point de non-retour. parce qu'il n'est pas du genre à hisser le drapeau blanc, tout croc dehors, il préfère mordre que se rompre en diplomatie futile. s'il opte pour une posture de passif-agressif, tout en finesse et sincérité, jeu de sous-entendus froissant et reproches sous-jacentes désobligeants, il passe assez vite en station d'agressif-agressif, à refuser de lâcher l'autre tant qu'il n'a pas entièrement vidé son sac. atteinte du stade final, il se montre extrêmement blessant le temps d'une engueulade, pour ensuite éprouver un soulagement sincère quand la pression redescend, mais jamais dans le regret, un sentiment qui lui est inconnu.

“ Don't probe me „ plus pressant à proposer son aide qu’à en rechercher, suffisamment à l'écoute des autres pour qu'on oublie que lui non plus ne gère pas toujours ; les épaules larges et incroyablement têtu, il feint le contrôle en permanence. planqué derrière son masque de tout va bien, même quand ça ne va pas. son cercle d'intimes ne se laisse que très peu berné et parvient à percevoir le point de rupture malgré tous ses efforts pour le nier, craignant sans doute un peu trop de déranger. finalement, quand on arrive à lui tirer les veracrasses du nez, il se réfugie derrière un tempérament de glace et balance les mauvaises nouvelles assorties d’un sourire-miracle tâché d’un bref “y'a pire non ?” il ne montre jamais qu'il est vraiment. pour lui, il est bien plus simple d'éloigner les autres, de parfois se donner en spectacle et de causer du tort plutôt que d'affronter ses propres émotions.

“ Don't envy me  „ intelligent et appliqué, il est de ces chanceux qui ont eu le droit dès leur plus tendre enfance aux accompagnements de précepteurs. érudition accablante, il réfléchit beaucoup, peut-être même un peu trop. Lazar est ce genre de psychopathe à établir des plans de secours au plan de secours. il se renseigne toujours plus que nécessaire pour ne pas être pris de court, à envisager un nombre hallucinant de potentielles complications devant des situations n'appelant qu'à l'instinct. ses pensées en folie lui valent souvent de se détacher des réalités. une distraction que l'on définit à tort ou à raison pour une tendance à prendre les gens de haut. un jugement hâtif qu'il assimile généralement comme une manque de discernement ou une insulte. et si on l'envie pour sa nature profonde à comprendre les gens, sans jamais se révéler, il aimerait parfois n'être qu'un homme lambda.


sortilège que les années ont peaufiné, tantôt maitrisé, mais qui, occasionnellement, s'efface avant même que la vision ne soit pleinement dessinée. parce que le bonheur peine parfois à gratter le vernis des calamités. pourtant, une fois les astres miraculeusement alignés, c'est une herse de filaments argentés qui s'enroule autour de l'âme à protéger. mignonnerie spirituelle, il est important de se rappeler, que cet animal totem est à approcher avec grands soins et précision. souvent inquiet pour sa propre sécurité et celle des autres, il est prudent et anxieux à l'approche d'une obscurité mortifère. et à l'image de son lanceur, lorsqu'il est sur la défensive et/ou blessé, on se souvient du hérisson non pas pour sa douceur, mais pour ses épines.


son regard longtemps arrêté sur les données incomplète d'un passé oublié, peut-être son jeune alter aurait-il vu les reliefs d'un visage étranger se dessiner tout contre cette réflexion d’argent. le temps jouant de ses prouesses, les menus revers se sont vus négliger par les années. épanoui, Lazar fait partie de ces happy few qui, simplement satisfaits de ce que la vie leur apporte ne désir au fond rien de plus. aussi, cette glace ne réfléchirait qu'une vision souveraine de son propre écho, définition complexe d'une vie simplement menée.


✱ confusion des sens qu'est le fin voile obscur de l'oubli se métamorphosant en une cécité foudroyante. il emplit avec lenteur la pièce de son cafardeux mystère. il prive l'occupant solitaire de sa liberté. immobile et anxieux, il l'écrase quiètement. le doux néant comme véritable tourment, obscurité qui fait s'emballer un myocarde effrayé. les ténèbres sont éclipsées par le parfum nicotine, la solitude trompée par le fantôme d'un allié. les courbes vaporeuses venues se presser dans l'intimité tandis que le papillon de nuit se jette corps et âme dans la flamme de la miséricorde. ce phare déchirant la nuit noire où rôde le visage sculptural d'un secret au cœur taillé dans la froideur du marbre, poursuit le souvenir intact et fragile d'un abandon à l'essence de rejet.


il souffre d'un trouble obsessionnel-compulsif, évidence dont il semble être le seul à ne pas encore avoir mis le doigt dessus. si bien que dans le chaos de ses pensées, ce besoin d'ordre et de netteté se fait primordial. c'est sa manière de canaliser les préoccupations qui l'assaillent. replacer machinalement les choses pour qu'elles soient à leur place de prédilection, se sentir imparfait quand on lui embrasse une joue plutôt que les deux… si ce n'est pas incommodant au quotidien, c'est là, de manière subtile et permanente.


marchant dans son ombre, suivi dans ses moindres déplacements, Lazar, comme tout bon Serger, est l'heureux propriétaire d'un Matagot. animal trônant avec fierté sur les armoiries de la famille, il est de tradition que chaque héritier s'acquitte de la charge de l'un de ses félins. la coutume veut qu'un homme n'étant pas en âge de manier une baguette, se doit de s'imprégner de son alter fauve afin de gagner en maturité et responsabilité. mais la raison la plus probable et véritable se trouve sans doute ailleurs.


il scintille de mille feux les jours où l'astre se montre généreux. il tinte lors d'enjambées endiablées dans l'effort copieux. il s'enroule autour des doigts quand le sorcier se montre anxieux. porte-bonheur ou malheur qui tombe sur le cœur. au bout d'une chaîne d'argent blanc, le souvenir intact d'une nuit d'hiver lointaine se balade enfermé dans son écrin de cristal.  

「 1976 」
02·01  ¦ naissance de кронос Морозов à Saint-Pétersbourg. inscription magique aux registres d'États-civil russe, rattachée à Екатерина Морозов.
05·01  ¦ arraché à sa mère, le nourrisson est envoyé dans un orphelinat moscovite, plateforme de la traite humaine européenne.
12·03  ¦ les Serger 'adoptent' celui qu'on appelle désormais Lazarus.

「 1980 」
xx·01  ¦ découverte du don d'empathie de l'enfant. (non déclaré) les émotions accumulées se travestissent en cauchemars.

「 1983 」
31·05  ¦ terreur nocturne nouvelle et redondante, Lazarus se souvient d'une visage féminin ravagé par le chagrin.
24·07  ¦ première manifestation magique, le salon familial s'embrasse.
17·09  ¦ introduction de Vulcain, le jeune Matagot chargé de protéger l'enfant. soutien émotionnel.
03·11  ¦ Anatole Serger extrait le souvenir et l'isole dans un chrysalide de cristal (pendentif). début des séances d'occlumencie.

「 1993 」
02·01  ¦ majorité magique atteinte, obtention de sa baguette.
01·09  ¦ rentrée universitaire à Beaubâtons.

「 DIPLOMES 」
1997  ¦ L.I.N.O.T.T.E en securitas, mention Magna cum laude
1999  ¦ M.E.S.A.N.G.E, mention Cum laude
2001  ¦ D.I.N.D.E, mention honoris causa

「 2001 」
16·07  ¦ entretien avec les ressources humaines du Ministère des affaires magiques de France.
01·08  ¦ début de carrière en tant que rookie au Département de la Justice Magique.

「 2005 」
xx·03 ¦ titularisation au département d'Enquêtes Majeurs. langue-de-plomb à la B.I.C.S.M (Brigade des Infractions du Code du Secret Magique)

「 2017 」
18·06 ¦ " fléau des alchimistes " en Bretagne, sa gestion de crise lui vaut une distinction ministérielle.
xx·07 ¦ prise de contact avec la Confédération internationale des Sorciers. début formation afin d'intégrer le Groupe d'intervention du Code du Secret Magique.

「 2019 」
18·06 ¦ détachement en Chine suite à un incident majeur, baptême du feu pour un séisme magique de grande magnitude.

「 2023 」
xx·09 ¦ participe à la réunion d'urgence, réponse de la communauté internationale face aux ratés du Ministère de la Magie. Lazar est envoyé au Royaume-Uni avec son équipe afin de superviser les embargos imposés par la C.I.S.