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Rip & Tear

Jack Deschain
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Jack Deschain
   
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Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
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FICHE DE PERSO


“Right and wrong matters little when survival matters most.”
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TW : Langage cru, mysogynie, menace de mort/vi*l.

Printemps 2013, Frontière Nouveau-Mexique et Texas.

Non, c’était sûr, c’était une novice.
Curieux.
Jack eut une petite moue alors qu’il avançait toujours, jetant un regard furtif sur la droite. L’impression d’être suivi était de plus en plus grande et ça ne lui plaisait pas vraiment. A vrai dire, pas grand-chose de ce qui se passait dans ce désert ne lui plaisait énormément, mais il avait grandi dans le sud, et s’il avait pas mal voyagé, jusqu’en Argentine et plus au nord jusqu’à l’Alaska, il se retrouvait toujours à revenir dans ces trous du cul paumés du monde où seuls les cactus subsistaient sous le soleil de plomb.

Il souffla par le nez, trouvant cela amusant, alors que la jeune femme avait l’air de compléter perdre pied. Jack se demanda un court instant s’il y avait des défauts dans la capacité de régénération de la louve, mais elle lui avait assuré qu’elle n’était pas défaillante. Il mit cela sur le soleil et la déshydratation qui les guettaient tous les deux. Le réchauffement climatique n’était pas une blague dans ce coin. Tous les cours d’eau où il s’arrêtait étant petit s’étaient comme asséchés avec les années. Il ne leur restait plus que l’option saloon pourri mais au moins ils vendaient de la bibine à pas cher.

Si on leur laissait le temps d’y arriver.

Deux, d’après la louve.
C’était quand même pratique ces supers-pouvoirs.
Jack ne moufta pas, comme s’il ne l’écoutait pas, avant de glisser un regard sur Ellie. Son sourire se fit doucement carnassier, comme s’il prenait son pied tout en étant pourtant l’homme traqué.

« Ami est un mot un peu fort, mais tu vas vite t’en rendre compte… »

Comme il disait ça, il lui envoyait un petit clin d’œil, jetant un regard par-dessus son épaule. Ils étaient encore assez loin pour qu’ils ne les voient pas à l’horizon, mais il se doutait très bien d’où ils se rendaient, ces deux ordures-là, si c’était bien ce que la louve avait senti.

Jack souffla et finalement accéléra un peu le pas, jusqu’à qu’ils soient enfin arrivés, une petite demi-heure plus tard, aux portes du saloon. Là il la fit descendre du dos de Bud qui renâcla d’un air outré, avant de plonger son nez le premier dans la longue bassine que Jack se mit à remplir d’eau. Il tapota son encolure avant de se tourner vers sa prisonnière.

« Allez, on rentre avant d’avoir les deux cons sur le dos », il poussa sans violence Ellie à l’intérieur du saloon, « et tu restes près de moi. C’est des vrais débiles là-dedans. »

Bien évidemment les sifflements gras fusèrent parce que ce n’était pas tous les jours que les orpailleurs et les travailleurs du coin voyaient venir un petit bout de femme taillé comme Ellie Yard. C’était comme envoyé la brebis dans la bergerie, à cela près que la brebis avait les dents plus longues que la plus part de ces tristes âmes.

Jack passa devant, comme il était un habitué.

Derrière le comptoir, un grand costaud probablement demi-géant eut un sourire en demi-lune en le voyant approcher.

« Le retour du grand Jack ! »
Le gaillard jeta un regard sur Ellie, son visage maculé de sang et de morceaux d’os qu’il n’avait même pas pris la peine d’essuyer.
« Tu ramènes une copine ? »

« Laisse tomber les familiarités Avrel, j’suis pressé. Une chambre pour deux, avec eau chaude et deux bons plats chauds. Et pas de glaviots ou de cailloux d'dans, hein. Sinon j’fais péter la maison. »

« Tout ce qu’il faut pour Mônsieur » fit le grand dadet d’un air théâtrale.

Autour d’eux, les discussions avaient repris même si des regards furetaient sur Ellie comme si elle avait été un morceau de viande, et pour peu, Jack aurait été d’accord avec eux. Dans ce monde aussi brute que sanglant, les hommes comme les femmes n’étaient jamais que des marchandises, que des coquilles à vendre ou à acheter. Rien de plus, mais était-ce bien différent des grandes villes où on était jamais plus que des ressources humaines ?

Il attrapa les deux plats et se dirigea vers une table un peu à l’écart, qu’il posa sans un mot. Il eut un instant d’hésitation en observant Ellie. Lui retirer ses menottes ou la laisser laper comme un gros chat devant lui sa soupe… Il approcha ses mains mais les suspendit au dernier moment autour de ses poignets encagés.

« Au moindre faux mouvement, je t’explose le crâne. Encore. »

Le regard de Jack soutint le sien quelques secondes, avant de finalement lui retirer ses menottes.

Au même moment, les deux hommes que le chasseur avait voulus esquivé entrèrent. L’un comme l’autre amoché. L’un boitant, l’autre louchant. Une paire d’intrépides et de redoutables limiers, pensa Jack non sans un peu de moquerie.

Jack s’installa en face d’Ellie, mais il ne se passa pas cinq minutes avant que les deux molosses malingres ne se positionnent de chaque côté de la louve, lui jetant un regard en biais, avant de relever les yeux vers Jack.

« T’es si rapide, Jack. A croire que ton cheval se dope à l’herbe bleue. »

« Un peu de sérieux les gars. Larry lâcherait un peu sur le burger et toi tu arrêterais de traîner ta jambe folle, vous iriez peut-être aussi vite que moi. »

Le sourire de Jack se fit plus fin, l’air vicelard soudainement, d’autant qu’ils zyeutaient toujours Ellie.

Sa proie.

Sa prime.


« Les mecs, vous coupez l’appétit de mon invité. Si vous voulez bien aller manger plus loin… »

« Ton invité, c’est la p’tite nana que veut récupérer le MACUSA ? Depuis quand tu bosses pour le MACUSA toi ? »

Larry Booney, le gras, glissa une main sur l’épaule nue d’Ellie.

« Les gars, vous devriez pas énerver Madame, elle est un peu… à cran », souffla-t-il, avant de tremper un bout de son pain dans la soupe à l’oignon et au lard que leur avait servi le propriétaire du bouiboui.
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TW : Violence physique, gore.

Comme un zombie, et sans état d’âme, je suivais Jack. Pensant l’espace d’un instant que j’allais peut être pouvoir trouver de l’aide ici, je déchantais très vite en remarquant que personne n’accordait la moindre importance au fait que je sois avec lui, menotté. Ils avaient d’ailleurs l’air de trouver ça normal. Sans cérémonie, donc, et acceptant ma destinée je suivais mon geôlier perdant peu à peu espoir. Mais la Louve en moi refit surface. C’était hors de question se laisser mourir. Et j’avais faim. Relevant mes yeux noisettes vers Jack, alors qu’il parlait de m’enlever mes menottes je commençais à évaluer mes chances de succès de le tuer plus rapidement qu’il ne me fasse exploser la cervelle. Trop maigre pour tenter le coup.
Mes narines se dilatèrent un peu, et je lui murmurais un faible :

« Merci. »


Tout en frottant mes poignets. J’avais trop faim, et c’était la priorité. Commençant à manger un peu vite, je relevais mon regard vers Jack. Même si c’était un enfoiré de première à mes yeux, je tenais déjà à garder le peu de dignité qu’il me restait pour manger. Aussi, je me mis un peu à ralentir. De là où j’étais, j’aperçus les deux hommes que j’avais entendu un peu plus loin rentrer dans le saloon. Mon regard passa sur eux, puis revint vers mon repas. Du coin de l’oeil, je remarquais que Jack aussi les avait vu rentré.
Ce fut donc sans surprise, qu’ils arrivèrent vers nous et commencèrent à parler. Les ignorant, je mangeais le plus paisiblement possible, c’est à dire comme un loup prêt à défendre sa cuisse d’agneau au milieu d’une Meute de sauvage et mort de faim. Au nom de MACUSA, je relevais le nez avec un air d’incompréhension. Je n’avais jamais rien fait au gouvernement magique américain. Qu’est ce qu’ils me voulaient ?

« MACUSA ? Mais pour… laissez tomber. Vous, il faudra penser à vous faire soigner la jambe. C’est une hypoplasie dégénérative. Et vu votre âge et l’état de votre jambe, vous ne vous êtes jamais fait diag... »

Une main se posa sur mon épaule. Je fermais alors les yeux, et je lâchais ma fourchette tout en arrêtant de parler. Danger. Ca puait le danger. C’était une odeur bien différente de celle de Jack, même s’il y avait des similitudes. Là, je pouvais ressentir quelques phéromones d’envies masculines. Et ça, ça ne devait pas arrivé. Je mis quelques secondes avant d’évaluer le lien qu’avait mon geôlier et l’homme qui me touchait l’épaule. Visiblement, ils n’étaient pas alliés.
Une petite caresse passa au niveau de mon cou…
TW : Gore, violence physique:
Dans un troisième mouvement, je pris son collègue à la gorge et je le soulevais du sol, lâchant le bras du premier. Mes yeux exprimaient la haine, mais surtout la survie. J’allais le tuer…
Mes doigts se serrèrent mais, une part d’humanité encore bien présente me fit lâcher mon étreinte.

« M...ma trousse… il… il faut que je le guérisse. »


Je regardais Jack, paniquée. Me rendant compte que le premier était en train de se vider de son sang.
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Printemps 2013, Frontière Nouveau-Mexique et Texas.

Jack n’avait pas moufté. Presque tout naturellement sa main s’était posée sur son revolver – le Smith&Wesson, à balles baignées d’argent et à cœur liquide, le genre qui rentre par un trou de douze milimètres et fait une sortie de la taille d’un poing – mais il n’intervint pas. A aucun moment. Sa respiration s’était coupée aussi vite qu’il avait vu la jeune femme se déchaîner, et bien qu’il devrait lui reconnaître une certaine fluidité dans le mouvement, il devina que Ellie Yard était beaucoup trop gentille pour savoir ce qu’elle faisait vraiment. L’instinct du loup parlait ; cela se voyait dans cette façon de blesser assez gravement une personne mais de ne pas la finir. C’était un réflexe naturel chez les animaux. Jack avait déjà observé des créatures agonisés pendant des jours, des semaines même, suite à un combat où l’opposant n’avait pas simplement achevé le perdant, parce qu’à quoi bon ? Les prédateurs ne se mangeaient pas entre eux, ou très rarement. Achevé était une perte de temps et de ressource.

Ellie tourna son regard vers Jack. La lueur d’humanité qu’il y lut lui parût soudainement insupportable. Il aurait préféré qu’elle ne lui arrache la pomme d’adam pour mieux croquer dedans, mais elle était là, à bégayer, à se sentir troublée, à vouloir aider celui qui quelques minutes plus tôt n’aurait eu aucune gêne, aucun remord à la plaquer contre la table et à inviter tout le bar si Jack n’avait pas été là.

L’américain reprit sa fourchette et piqua un petit morceau de patate.

« Non. Tu t’assois et tu manges. »

Dans le bar, on affichait un air peu surpris, même s’il y avait toujours un ou deux jeunes qui découvraient pour la première fois ce que la violence signifiait vraiment.

« Joe, prends Larry et allez-vous faire foutre plus loin. Vous allez me couper l’appétit. »

Le plus maigrelet eut un petit moment de flottement. Sur sa gorge, il pouvait sentir quatre filets de sang lui roulaient le long de la gorge. En serrant assez fort, la louve avait réussi à lui enfoncer ses griffes jusque-là. Il ne demanda pas son reste, les mains fébriles, traînant difficilement l’autre gars et son bout de bras arraché et sanguinolent.

Dans ce genre de bar y avait toujours un médecin, ou plutôt un branquignole qu’on appelait « rafistoleur » plutôt que « médicomage », mais c’était leur quotidien, aussi cruel et violent était-il.

Jack grogna, agacé.

« Tu ne peux pas le soigner alors que tu viens de tenter de le tuer » siffla l’américain, « et tu fais bien de ne pas le sauver. Ces deux petites crevures sont les hommes de Bolton. Si tu crois que moi je suis malade, alors eux, c’est un tout autre niveau… »

Le cri du gros Larry perça le silence du bar, une fois, puis deux. On aurait dit un cochon qu’on égorge. Pour lui clouer le bec, le patron avait payé sa part ; un alcool bon marché, enquillé direct dans le gosier, pour lui faire passer l’envie de gargariser sa douleur. Le rafistoleur, un chic type du nom de Dony, était en train de bricoler un truc avec une aiguille et une potion de repousse-os probablement passée de date, mais ça ne les regardait pas, et aussi Jack n’y faisait absolument pas attention.

Il se nota juste que cette petite embardée allait peut-être lui causer quelques ennuis si Bolton l’apprenait, et au vu du nombre de témoins, les faire disparaître n’était pas vraiment une possibilité. Il n’aurait plus qu’à jouer sur la corde sensible de ces vétérans du désert, à savoir de ricaner que Larry avait perdu contre une nana, et que ça, c’était franchement la honte.

« T’inquiètes pas pour eux. Inquiète pour toi, déjà. Personne d’autre ici ne le fera. »

Il leva les yeux au ciel, alors qu’un nouveau couinement porcin terminait de lui couper l’appétit.
Il poussa son assiette.
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Je tremblais de la tête au pied et je me rasseyais lentement. J’avais encore terriblement faim, mais mon corps était encore trop tétanisé pour avaler quoi que ce soit. Je me rendais compte d’ailleurs que j’étais totalement couverte de sang. Cela m’arrivait au quotidien, mais je n’étais jamais responsable du sang versé comme là. Bredouillant légèrement, les bras le long du corps je me contentais de dire en observant le « rafistoleur » s’y prendre comme un pied.

« J… j’ai prêté Serment. Je dois pas faire ça… Je... »

Je baissais la tête. Mais j’avais rien à dire de toute façon puisque j’étais prisonnière. Sans un mot, je me contentais de fixer mon repas et mon verre d’eau. J’avais envie d’être partout sauf ici, mais je n’avais pas le choix. Alors je pris la décision d’attendre tout simplement, dans l’acceptation la plus totale. J’arrivais cependant à relever mes yeux vers Jack.

« Je sais pas pourquoi le MACUSA veut de moi. Je suis juste une médicomage. Je leur dois rien, et j’ai rien fait de mal, enfin jusqu’à présent… Qu’on me capture pour quelque chose, je veux bien l’accepter mais… là, j’ai rien fait. »

Je regardais autour de moi, essayant de chercher soutiens dans le regard de certains hommes. Mais soit les gens m’ignoraient totalement, soit certains me regardaient avec de la peur dans leurs yeux. Il ne me restait donc encore et toujours que mon geôlier en interlocuteur, et c’était pas vraiment le genre de gars avec qui j’avais envie de parler. Je pris seulement un morceau de pain qui n’était pas souillé par le sang et je commençais à essayer de le manger.

« J’aimerai qu’on s’en aille, que vous faites ce que vous avez à faire avec le MACUSA et que ça s’arrête. Je ne veux plus blesser personne, et si ça continue comme ça, je vais recommencer. J’ai un instinct de survie, qui n’est pas compatible avec ma philosophie de Médicomage. »

Ma voix et mon corps ne tremblait plus. J’avais repris mon ton intellect de guérisseuse, et je regardais l’homme en face de moi d’un regard totalement vide. Vide de tout espoir. Mes yeux passèrent sur mes vêtements, désormais souillés par le sang en plus de la poussière de la sueur et du reste.

« Et j’aimerai me laver. Même si je suis prisonnière, j’aimerai garder un semblant de dignité. Euh… Jack c’est ça ? »


L’un d’entre eux l’avait appelé comme ça, je supposais donc que c’était son prénom.

« Et j’aimerai écrire à ma famille. Vous donnerez la lettre quand ça ne sera plus votre problème et que vous serez hors d’atteinte, si c’est possible. Ils ont le droit d’avoir des adieux digne de ce nom pour passer à autre chose, et ils ont le droit de savoir que je les aime. »

Mes yeux se remplir de larmes. Je savais bien qu’en face de moi, j’avais quelqu’un qui n’en avait absolument rien à foutre et qui n’était pas touché par ce genre de chose. Mais… @Haruka Yard , @Ruben Yard , @Glenn Yard et ma grande sœur avait le droit d’être mis au courant. Ils avaient droit à des adieux, à des aurevoir. J’aurai tellement aimé les serrer dans mes bras une dernière fois.

« Je n’ai pas d’argents, mais dans ma trousse, il y a assez de potions, de philtres et d’onguents pour vous soigner en cas de nécessité et qui coûtent un petit bras. Je sais que de toute façon, vous allez les récupérer, donc je suis pas en mesure de négocier. Mais c’est tout ce que je peux faire. »


J’avais déposé mon quignon de pain, toujours au bord des larmes, observant Jack dans les yeux sans ciller. Y avait-il encore un semblant d’humanité en lui ? J’en doutais fortement. Mais en même temps, à défaut de me répéter : est ce que j’avais le choix ?
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Printemps 2013, Frontière Nouveau-Mexique et Texas.

« Les serments ne tiennent que ceux qui s’y croient attachés », souffla Jack avant d’engloutir le reste de son assiette, puisqu’il n’avait jamais cessé de manger depuis le début, sourcillant à peine ce qui se passait autour de lui.

Il ne savait pas vraiment ce que le MACUSA avait derrière la tête. A la vue de la prime, il s’était d’abord dit que ça devait être une fugitive – ça leur arrivait assez souvent de traquer les fuyards, ceux qui s’imaginaient s’en tirer avec une belle vie en Argentine après avoir commis leur forfait en Europe – mais aux termes utilisés par l’agent, il avait fini par en déduire que ce n’était pas ça. C’était beaucoup trop secret, beaucoup trop litigieux, pour que ça ne soit ça. Quant à la somme, elle était beaucoup trop belle pour que ça ne soit pas un cas tordu dont seul le Ministère américain avait le mystère.  

Jack resta étrangement silencieux. Son regard jaugeait la jeune femme, ses réactions, l’ancrage du désespoir dans ses grands yeux. Elle n’avait plus grand-chose à voir avec ce qu’il avait vu quand il en était à la traquer. Ses cheveux étaient sales, ses vêtements tâchés de sang et enfin son regard avait changé. Il était devenu comme morne.

« Tu imagines que je vais me mettre à chialer ? »

Le chasseur haussa un sourcil, avant de détourner le regard sur le rafistoleur qui était sur le sol, en train de remonter comme un bourrin le pauvre gars à qui il manquait encore un bras. Ça faisait déjà quelques minutes et il n’était toujours pas évanoui, ce qui relevait de l’exploit quand on les voyait faire autour de lui.

Son regard resta fixer sur Larry et Joe.

« Tu peux écrire ta lettre si tu veux, te laver et même te coiffer si tu veux. T’as le droit de te rendre toute belle, mais à ta place, il vaudrait mieux y aller bien crade. » Jack releva un instant le menton, l’air pensif. Ses yeux dardèrent la louve. « A t’écouter tu es déjà morte. Tu devrais faire un peu plus confiance à ton loup – et ça, ça devrait pas être moi qui devrait te le dire. »

Puisqu’elle avait quelques difficultés à manger, Jack planta son couteau dans un morceau de viande grasse qui traînait dans l’assiette de la Yard et le goba tout rond, avant d’enchaîner, la bouche encore pleine :

« Chez les chasseurs, y a une vieille légende qui dit qu’il faut pourtant se méfier du loup même quand il est mort, car sa gueule mordrait encore. »

Un sourire goguenard ourla ses lèvres et après avoir fini la bière que le demi-géant lui avait ramené quelques minutes plus tard, Jack se leva et fit signe à Ellie de passer devant lui.

Ils passèrent devant les deux pauvres pères qui avaient fini par quitter le plancher pour un tabouret – le gérant avait interdit qu’on s’assoit sur la banquette avec autant de sang – en train de picoler. Un bandage approximatif avait serré le membre à peine recollé mais Larry semblait ne plus rien sentir, quand bien même ses yeux restaient gonflés par les larmes.

A l’étage, le bois craquait. Jack poussa doucement Ellie et ils bifurquèrent dans une chambrée sommaire mais efficace. Un grand lit en plein milieu prenait pratiquement toute la place, alors qu’on trouvait un rockin’ chair vétuste dans un coin de la pièce. Un petit bureau avait existé à une époque mais les couteaux et les balles avaient eu raison de son aspect lisse.

Aux fenêtres on devinait des barreaux de fer forgé, capables de retenir des bœufs, et enfin une ouverture donnait sur une baignoire sous la forme d’un tonneau cisaillé en deux. La robinetterie semblait vétuste et crasseuse, et elle aurait très probablement craché un peu d’eau ocre avant d’obtenir l’eau clair attendu.

« Fais ce que tu veux dans la chambre – prends ta douche, écris, fous toi à poil si ça te chante -, mais ne t’éloigne pas. Le collier ne supporte qu’une vingtaine de mètres de distance. »

Evidemment le sourire narquois du chasseur prêtait seulement à la taquinerie.

Il s’étira et approcha sobrement de la chaise dans laquelle il s’écroula, soupirant doucement.

Dehors la nuit était épaisse. Une nuit sans lune.

Jack jeta un regard en contrebas. C’était une nuit à wendigo… mais ça, Ellie Yard ne le savait probablement pas. Il se rapprocha de la porte qu’il ferma à clé, non pas pour contenir la louve mais pour empêcher quelques curieux de venir s’inviter. Il posa d’ailleurs sa baguette sur celle-ci, lança un sort pour l’insonoriser et sécuriser le bâti. Au moindre bombarda, il était certain que Larry allait perdre plus qu’un bras.

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Je l’observais sans rien dire. Bien évidemment qu’il résidait encore dans mes yeux une étincelle d’espoir et de survie. Mais j’avais remarqué que ce n’était qu’au pied du mur qu’il me livrait quelques informations. Aussi, j’avais joué la carte du pathos avec lui mais visiblement ça n’avait pas fonctionné. Enfin… La carte du pathos. Ma famille me manquait sincèrement et la probabilité pour que je les revois s’amenuisait de minute en minute. Aussi, je le regardais prendre ma nourriture et la gober. La louve en moi eu envie de me ruer sur lui pour cet affront et de lui arracher la gorge plus vite qu’il n’est le temps de déclencher son foutu mécanisme. Mais… Le soucis résidait dans le fait que je ne savais pas comment cette merde fonctionnait.

« J’vous demande pas de chialer. Je vous demande un service. Si c’est au dessus de vos capacités, alors tant pis. De toute façon, comme l’ensemble des décisions, elles sont entre vos mains. »


Et on ne mangeait pas son couteau, c’était dangereux. Ma mère me disait souvent ça mais je n’étais pas assez idiot pour lui dire. Je le suivais sans cérémonie, montant les marches avec ma mine abattue, mais mes yeux passèrent partout, évaluant encore si j’avais des chances de survie. Rapidement, je réfléchissais à l’endroit le plus rapide pour partir, et surtout où se trouvait le cheval de Jack si j’arrivais à me débarrasser de mon geôlier. C’était le moyen le plus rapide et le plus efficace de casser la distance si je n’arrivais pas récupérer ma baguette et si j’avais encore cette saloperie de collier autour du cou. Alors qu’on montait, je disais calmement.

« Les loups ne sont pas mauvais. Ils étaient là avant les hommes, ce sont eux qui sont rentré en compétition sur la chasse avec eux, et c’est eux qui ont commencé à foutre la merde. »


Avec la planète, avec le reste et surtout ils étaient assez cons pour se tuer entre eux. Certes les Loup Garous étaient entre les deux, et avaient également des conflits internes qu’ils géraient aussi de manière violente mais… Mis bout à bout, les Hommes faisaient autant de dégâts, voir pire.

« Mais c’est probable. De toute manière, si vous me libérez, je ne vous mordrais pas. Ca vous rendrait plus fort et ça vous lierait à moi de manière un peu trop forte. Et ça, j’en ai pas véritablement envie. »


Je passais dans la chambre, observant les lieux d’un œil critique. L’environnement ne m’aidait absolument pas. Il n’y avait pas de plume pour écrire et il n’y avait pas grand-chose qui pouvait me libérer de Jack. Rien. De plus, je me rendais compte que je n’avais aucune prise sur lui, même les charmes féminins de marcheraient pas avec cet imbécile. Il était plus du genre à profiter, sans être touché affectivement. Un salaud comme les autres en somme.
Finalement, je me dirigeais simplement vers le lit et je m’y allongeais. Décidant d’écouter son conseil car jusqu’à présent, il avait eu bien des défauts mais il n’avait jamais menti. Observant Jack à la fenêtre, je me mis à ricaner légèrement, plus amusée par la situation car j’étais condamnée et pas lui…

« Ils attendent la nuit pour sortir. »
dis-je à Jack comme une réponse.

Je ne lisais pas dans ses pensées, mais je savais qu’il avait une certaine expérience du milieu. Et si ce con était encore en vie, dans un endroit pareille, c’était qu’il avait du déjà avoir à faire à ce genre de créatures. Me penchant vers la table de chevet, j’ouvris le tiroir pour en sortir une bible que je commençais à lire. C’était le seul livre qu’on trouvait dans toutes les chambres d’hôtel dans ce fichue pays et ce trou à rat n’échappait pas à la règle.

« Peut être que vous avez le gène du Loup récessif, et que vous les avez sentis eux aussi. C’est dommage que l’odeur du sang soit présente dans cet établissement. Car ils vont commencé par là. »

Je lisais paisiblement le livre sans rien dire d’autre. Je parlais bien évidemment des Wendigos. Plusieurs signaux m’avaient alertés en rentrant dans cet échoppe. La nervosité apparente du cheval, l’absence totale de vie sur notre parcours (même si nous étions dans le désert, il y avait toujours de la vie même en milieu aride), et également la position des étoiles que j’avais vu quelques jours avant de prendre une balle dans la tête.
Ca, plus leurs odeurs puantes qui pouvaient parfois venir jusqu’ici avec le vent.

« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte: Si quelqu'un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l'agneau. Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles; et ils n'ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. »

Apocalypse 19 9-11. Je relevais alors mes yeux vers Jack, lui adressant un regard, étonnement doux. Comprenant que, depuis la nuit des temps, les hommes et les bêtes n’étaient pas fait pour s’entendre. Et j’étais contre cette idée.

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Printemps 2013, Etat du Texas.

« Je sais pas si vous étiez là avant ou pas, mais entre nous, je m’en branle un peu » bailla calmement Jack en la talonnant dans l’escalier, « j’ai jamais vu une meute s’excuser d’en chasser une autre après tout… »

L’idée même le fit sourire. La jeune femme avait l’air de croire qu’il y avait une primauté ultime à celui qui était là le premier, comme si par sa seule présence, il fallait alors respecter ce droit. Cela semblait ridicule à l’américain. Seuls les plus forts étaient voués à conserver ce que leur naissance leur avait offert, que ce fut un petit lopin de terre ou au contraire un empire. Même les herbivores avaient ce réflexe et les grands singes n’acceptaient que difficilement de partager une plantation avec une autre bande. Les orangs outans pratiquaient le génocide de groupuscules adverses, parfois à coup de pierres. Les loups mâles tuaient les plus jeunes, quand bien même il s’agissait de leurs frères, et alors une femelle abandonnée pouvait bien crever de faim avec ses petits.

Non, la nature n’était pas pleine de sagesse, la nature était sauvage, abrupte, chaotique, et c’était ce qui en faisait quelque part la beauté. La sélection des individus les plus forts et les plus rusés avait permis tout au long des siècles aux individus de s’améliorer, de se perfectionner.

John disait souvent que le Loup-Garou était une sorte de héros de la nature, un défenseur de celle-ci, mais que beaucoup avait embrassé si fort leur nature humaine qu’ils avaient laissé faire l’homme. L’homme avait alors détruit les forêts, asséché les rivières. L’homme était un monstre, Jack le savait et le concevait, mais ce n’était grave que parce qu’on les laissait faire.

Un rire graveleux passa entre ses lippes alors qu’il lui jetait un regard, faussement piqué.

« Je ne suis pas à ton goût ? Tu vas me vexer. Je suis plutôt un bon parti. »

En revanche, il ne couchait pas avec ses proies, et encore moins avec des louves. Une morsure avait bientôt fait de le condamner. Alors bien sûr il y avait toujours des combines, une levrette en lui tenant la nuque pouvait faire office de prévention, mais alors si c’était pour avoir des chiards velus… Non, il se garderait bien de tenter le diable.

Il jeta un regard par la fenêtre, avant de glisser un œil vers le lit où Ellie s’était installée.

Elle débitait encore des conneries.
Un gène récessif. Non mais franchement… Pour quel genre de déluré le prenait-elle ?

Mais elle avait raison sur un point. Jack croisa les bras sur son torse, observant au loin les mouvements dans l’obscurité mais rien ne bougeait – pour le moment.

« Il va venir oui. Il va être reçu aussi. C’est un bar à chasseur, pas un hôpital qui fait dans la charité, si t’avais pas remarqué. »

Même Larry était un fin limier quand il avait autre chose que cinq verres dans le nez. En revanche, la louve avait dit « ils »… Jack souffla par le nez avant de s’installer dans le rockin’ chair pendant qu’elle récitait ses idioties bibliques avec lesquelles il avait grandi. Dieu, le Saint-Esprit, le grand chelem de la Nascar. Tant de trucs qui avaient eu de moins en moins de sens avec le temps. Pour un sang-pur comme lui, le monde moldu avait toujours été à portée, et en même temps interdit. Un apartheid fort et pourtant poreux. Une ambiguïté qui était peut-être pire encore dans les grandes villes, mais le travail de chasseur de primes était plus intéressant en rase campagne. Une gueule de Wendigo rapportée à la Fédération, c’était une centaine de gallions dans les poches. De quoi boire comme un trou pour le mois.

Jack eut un sourire alors qu’il se mit à chanter, allongé de tout son long dans le rockin’chair, son Smith&Wesson posé sur le bide, de sa voix chaude et rocailleuse.

« I walk through the valley of the shadow of death
And I fear no evil because I'm blind to it all
And my mind and my gun they comfort me
Because I know I'll kill my enemies when they come

Surely goodness and mercy will follow me all the days of my life
And I will dwell on this earth forevermore
Said, I walk beside the still waters and they restore my soul
But I can't walk on the path of the right because I'm wrong… »


Un sourire carnassier fendit le visage de Jack alors qu’il rejetait légèrement la tête en arrière, comme pour faire craquer sa colonne vertébrale. Le silence se posa, sinistre et pesant.

Après quoi il tourna de nouveau la tête, observant les alentours, faisant balancer le rockin’ chair du bout de son talon.

« Mon vieux me racontait quand j’étais gamin que les Wendigos sont des loups-garous maudits. Ceux qui ont mangé leurs frères loups… Un crime devant la Nature… » souffla Jack, « c’est pour ça qu’ils ne vont jamais que par un. »

Pourquoi étaient-ils deux ce jour-là alors ?
Jack avait fini par accepter que ce fût peut-être juste un pas de chance. Juste un pas de chance. Un peu comme ce qui se passait pour Ellie Yard qui s’était trouvée avec lui, dans cette chambre, désormais dans l’état du Texas, sa vie suspendue à rien… Il inspira profondément avant de lui balancer, l’air calme dans sa chaise :

« M'enfin, mon vieux est fou.
Si tu veux te laver et faire ta lettre là, profites en. Demain on aura pas le temps. »



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Je m’étais levé, avec grâce et dignité malgré mes affaires sales et mon corps souillé par le sable et mes fluides corporels. Je me dirigeais vers la bassine, qui était dans la chambre et qui n’offrait aucune intimité mais… J’en avais absolument rien à foutre. J’étais médicomage et si quelque chose ne nous choquait plus, c’était notre corps et ceux des autres. Aussi, je commençais à me déshabiller devant Jack, tout en le regardant dans les yeux et en poursuivant la conversation.

« Je sais pas si votre père avait raison. Je ne sais pas même pas ce que sont les Wendigos, je n’en ai jamais vu. Mais je sais que la nature reste imprévisible, et que parfois, pour survivre il faut s’allier. Même la pire des enflures, ou le pire des monstres trouve des alliés temporaires. Peut être que justement, cet endroit regorge aujourd’hui de personne capable de les éradiquer et qu’ils ont décidé de faire front commun. »

J’étais désormais nue. Tournant le dos pour me diriger vers la bassine, je commençais à la remplir d’eau chaude. Attendant que cette dernière se remplisse, j’attendais qu’elle arrive à la moitié, pour rentrer à l’intérieur et plier mes deux jambes fines et élégantes. L’eau arriva quasiment enfin à ma poitrine et elle fut recouverte rapidement. Mes yeux étaient toujours posés sur mon geôlier.

« Mais j’en ai rien à foutre. Parce que c’est pas tellement mon problème. De toute façon, mourir ne me fait pas si peur que ça. »


C’était bien évidemment faux, mais je soutins son regard. Arrêtant l’eau, je me rendis compte que cela faisait un bien fou. Mes yeux se posèrent sur mes vêtements, qui étaient dégueulasses. Mon regard passa alors ensuite sur Jack et je déclarai :

« Si je demande des vêtements propres, c’est trop demander? »


J’avais presque chantonné avec une petite voix féline. J’essayais de faire du charme, mais… j’étais sur que ça ne fonctionnerait pas. Pourtant, pour mon confort personnel, j’aurai véritablement aimé des vêtements propres, car il n’y avait rien de plus désagréable que des vêtements sales après s’être lavé.

« Vous chantez bien, pour un rustre. C’est un peu l’histoire de votre vie, cette chanson. Comment vous en êtes arrivé là ? A juste vivre la vie au jour le jour hm ? »


Je l’observais. Mon oreille se tendit, alerte au moindre signe extérieure. J’étais complètement démunie avec ce truc autour du coup et ma baguette qui était d’ailleurs je ne sais où. Si je voulais survivre, il fallait que je tisse un petit lien avec lui. Mais… Ce n’était pas certain qu’il en ait quelque chose à faire de ma pomme. Passant ma tête sous l’eau, je ressortais, les cheveux mouillés et révélant mes oreilles légèrement décollés qui m’avaient si longtemps fait complexé quand j’étais gamine. D’ailleurs par réflexe, je remis mes cheveux devant.

« Y’a des trucs qui m’échapperont toujours. »

Je m’étais levé, et j’avais pris une espèce de vieille serviette qui semblait propre. La passant autour de mon corps, j’étais sorti du bac et je l’avais regardé d’un air amusé.

« C’est encore chaud, profitez-en. »


Chaud et dégueux bien sur.
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