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Fool for Love

2 participants
Jack Deschain
Sorcier

Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
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Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
Jack Deschain
   
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO

Alcohol gives you infinite patience for stupidity.
F
OOL
FOR
LOVE
Sept heure vingt-huit, le froid s’était invité dans tout Londres, rappelant qu’inexorablement, le réchauffement climatique n’aurait pas le dessus sur la grande robe de Dame Automne. Ce n’était pas exactement vrai d’ailleurs, car sitôt le zénith de la journée atteint, on verrait les petites épaules et les chevilles se dévêtir et le soleil aurait bientôt fait de s’accaparer l’attention des badauds et des journalistes, mais surtout des petites vieilles qui ne faisaient que radoter les mêmes choses.

Sept heure vingt-neuf, Jack n’en avait toujours rien à foutre du temps, de la pluie ou des rayons clairs dont parlaient les deux petites vieilles derrière lui. Clope au bec, il lisait distraitement le journal par habitude, pour se fondre dans le décor un peu vieillot d’un Londres à peine éveillé, quand lui-même avait difficilement les yeux en face des trous.

Lui comme environ huit clients faisaient la queue pour obtenir une ou deux brioches encore chaudes tout droit sorties du Fairy Cake dont la petite serveuse était aussi mignonne qu’un beignet à la crème, tandis que le gars à côté d’elle en avait très certainement abusé. Cela lui donnait l’air niais, ou benêt, Jack ne savait pas bien la différence de toute façon.
Il avait entendu parlé de l’enseigne à l’auberge où il dormait comme étant une référence dans le coin, mais Jack n’avait pas une grande appétence pour le sucre, il avait seulement faim comme un gars ayant rendu tout le repas de la veille à force de l’arroser avec du mauvais alcool.
Cela n’empêchait pas au chasseur de reconnaître que l’odeur absolument qui s’échappait de la boutique était odieusement délicieuse, et il y avait de quoi donnait envie à n’importe qui, même à cette drogue qui soit-disant rendait les enfants hystériques (c’était Sherry, la copine de Marlon, qui lui avait dit que les bonbons rendaient fous ses jumeaux, mais Jack s’en tenait au fait que c’était juste deux garçons en pleine forme).

Jack bailla un moment, avant de se rendre compte d’une légère agitation devant lui. Deux cadres supérieurs du Ministère anglais se tenaient là - il pouvait sentir le snobisme transpirait par tous les pores de leur peau - tandis que juste devant eux encore, une jeune femme semblait avoir quelques difficultés à commander. Le gérant - l’homme un peu gentil, un peu gros - avait l’air d’avoir l’habitude et tentait de recoudre un discours assez mal ficelé - ce qui serait ironique selon Jack s’il savait qu’elle était issue d’une famille de tisserand.

Les deux cadres commençaient à perdre patience.

Une remarque assassine.
Une oeillade hautaine.


Jack eut une petite moue et d’une façon assez discrète, alors que la jeune femme se retournait pour s’excuser auprès de la fil, la botte de l’homme vint pincer le lacet d’une des chaussures bien cirées bien pompeuses des hommes de devant, tant est si bien que le premier fit tomber le second - comme des dominos gominés - et que la trace du museau du dernier devint une empreinte taille réelle sur la vitrine qui protégeait les croissants et les pains au chocolat.

Bien sûr les deux se tournèrent aussitôt vers la jeune femme, puisque ce ne pouvait qu’être elle, mais Jack reprit d’une voix assez forte pour que les deux gratte-papiers entendent :

« Désolé, c’est moi, j’ai dû m’emmêler les pieds, ou les pinceaux, ou les lacets... comment on dit en Angleterre ? »

Bien sûr ils ne viendraient pas lui chercher des poux à lui.

Son regard glissa sur la jeune femme avec un sourire amical, et son fort accent américain donnait presque une excuse au petit jeu de con qu’il mettait en scène. Les deux anglais se levèrent comme un seul homme, finissant de marchander avec le petit porcelet heureux tenant la boutique pour partir au plus vite.

Jack glissa un regard vers la petite blondinette.

« Est-ce que ça va ? C’est souvent comme ça, vos matinées ? »

La petite blonde était mignonne, mais pas futée. Jack montra la brioche du doigt, payant et remerciant la caissière dans la même foulée.

MADE BY @ICE AND FIRE.
Vicky G. Graham
Sorcier

Vicky G. Graham
   
INFOS
Messages : 93
Faceclaim : Emilia Clarke
Âge : 33
Profession : Réceptionniste boutiquière
Multis : Selma Camaël Aram
FICHE DE PERSO

Dossier du Ministère

Situation actuelle
:

Dé utilisé
: Dé Novice (30%)

Maturité Magique (MM)
:
Fool for Love Left_bar_bleue32/100Fool for Love Empty_bar_bleue  (32/100)

Education Magique (EM)
:
Fool for Love Left_bar_bleue40/100Fool for Love Empty_bar_bleue  (40/100)

Potentiel Magique (PM)
:
Fool for Love Left_bar_bleue20/100Fool for Love Empty_bar_bleue  (20/100)

Rigueur Magique (RM)
:
Fool for Love Left_bar_bleue30/100Fool for Love Empty_bar_bleue  (30/100)

Expérience Magique (XM)
:
Fool for Love Left_bar_bleue30/100Fool for Love Empty_bar_bleue  (30/100)

Témoins de l'Histoire
:
Fool for Love Left_bar_bleue0/100Fool for Love Empty_bar_bleue  (0/100)

Inventaire
:

Fool for Love

ft. @Jack Deschain
18 septembre 2023

La boutique Tissard et Brodette – institution du chemin de Traverse – n’ouvrait pas avant dix heures tapantes, mais cela ne signifiait pas pour autant que l’armée d’artisans qui y œuvraient pouvaient profiter de leur matinée à se la couler douce. Alberta Graham aboyait ses ordres à sa famille d’aiguillers et de couturistes depuis l’aube et mieux valait ne pas tergiverser devant l’impressionnante matriarche.

Vicky ne demandait pas mieux que de participer à l’effort familial mais avec son pied droit qui se pensait à gauche, et sa main gauche qui se revendiquait droitière, elle ne faisait qu’enchaîner les catastrophes. Elle avait ainsi en quelques secondes désapé par mégarde une dizaine de mannequins que sa sœur avait mis de longues minutes à vêtir, et créé des nœuds sur toutes les bobines et rubans rencontrés sur son chemin. Expert en médiation, Rufus Graham, son père, avait pris l’initiative de l’envoyer chercher le petit déjeuner afin d’éloigner la calamité du gagne-pain familial.

Prenant à cœur sa nouvelle mission avec son optimisme habituel, Vicky avait enfilé sa cape ensorcelée encore à moitié endormie avant de se ruer vers la meilleure boulangerie du quartier. Il y avait là déjà une foule d’affamés qui patientaient silencieusement, mais l’attente valait le coup pour quiconque souhaitait croquer dans les meilleures brioches du quartier. Vicky prit son mal en patience, alors que sa cape s’étirait paresseusement sans se préoccuper de qui elle pouvait gêner au passage. Quand ce fut enfin à son tour, la tisserande en herbes se redressa d’un air sûre d’elle.

- Bonjour, je voudrais quoi choix traitres… je veux dire trois chouquettes…, qu’un soir an.. euh cinq croissant, disquette d’aune… dix-sept scones… Non plutôt nid d’œuf… dix-neuf… Euh… Attendez…

Derrière elle, la file d’attente s’impatientait, et les murmures de désapprobation commençaient déjà à s’élever. Si Vicky en avait l’habitude, cela ne l’empêcha pas de commencer à suer à grosses gouttes. Laissant sa cape éponger son front pour elle, la sorcière tenta de se concentrer sur son discours qui était pourtant limpide dans sa tête. Le gérant voulu l’aider en la relançant gentiment.

- Vous avez dit combien d’œufs ?

- Non pas des œufs, je voudrais pluie sceau des tonnes… plutôt des scones…

- Des tonnes ?... Des tonnes de quoi ?

Un soupire fut si bruyant derrière elle que Vicky sentit ses cheveux s’élever dans les airs. Elle fut dès lors obligée de se retourner pour s’excuser, la pression de la situation emmêlant toujours un peu plus ses phrases qui devaient dès lors incompréhensibles. Mais soudain, deux de ses plus venimeux détracteurs s’affalèrent au sol et Vicky s’effraya devant la nouvelle catastrophe qu’elle venait bien malgré elle de provoquer. Heureusement, un américain au look de baroudeur s’attribua tout le mérite, la sortant assez héroïquement de ce mauvais pas. Le regard dégoulinant de reconnaissance, Vicky lui offrit son plus beau sourire en acquiesçant.

- Merci monsieur… J’ai des matinées cire peu d’hôte… pires que d’autres, mais la pression ne m’aide vrai pavement… pas vraiment. J’ai la fâcheuse tendance à tout inverser, mome et j’hoquet mestre… mes mots comme mes gestes. Cela dit, j’ai cru entendre que vous aussi vous pouviez confondre les sections-prés… expressions !

Voyant qu’il avait été bien plus rapide qu’elle à faire son choix et qu’il s’apprêtait à payer avant de disparaître, Vicky voulu l’interrompre afin de le remercier comme son éducation le lui imposait.

- Oh attendez, messe et poix layer… laisser-moi payer !

Cependant sa main, au lieu de retenir gentiment son poignet, partit dans la direction totalement opposée et elle finit par percuter de plein fouet la personne qui se trouvait derrière elle, envoyant voler son flan à l’abricot qui s’écrasa au beau milieu de son visage. L’agent du ministère était simplement revenu pour prendre une serviette… Horrifiée, Vicky voulu plaquer sa main sur sa bouche qu’elle loupa largement, ne sachant comment excuser sa conduite.