Waky Waky (Finn)

Sans prévenir, je transplanais en plein milieu du dortoir des Serpentards. Je savais exactement où était celui de Finn, puisque j’étais déjà venu plusieurs fois. Il dormait. En même temps, c’était normal, il était 6h08 du matin. Patiemment donc, je m’asseyais sur le lit proche de lui et je le regardais dormir… Le transplanage ne l’avait pas réveillé. Quand est ce que les années me l’avaient volé ? Je le regardais un long moment, dormir. Je voyais encore le petit garçon quand il était dans cette position, et je me mis à sourire. J’étais là pour lui remonter les bretelles, mais… qui étais-je pour l’enlever des bras de Morphée.
Tournant ma baguette, je fis alors venir des cuisines un véritable festin. Croissants, bacon, œufs brouillés et haricots rouges. Un énorme verre de jus de fruit était là, et l’elfe qui devait savoir pour qui était le plateau (et qui devait être UNE elfe d’ailleurs), y avait mis un petit bouquet de rose et un petit mot griffonnée comme un enfant de Crackbadaboum. « POUR FYN »
Je regardais le petit mot avec un petit sourire. Quel tombeur. Il avait vraiment plus de talent que son père ! L’image de ma dernière rencontre avec Jade était encore gravé dans ma mémoire, et je n’osais pas y penser. D’ailleurs, depuis, je l’évitais comme on évite un dragon. Quel ironie ?
Approchant le plateau proche de son museau, pour qu’il se réveille en douceur, je murmurais :

« Fifi… Le petit déj est servi... »

Je le regardais d’un air amusé. J’étais habillé de pied en cape, mais dans une tenue une peu plus décontractée, puisqu’on était dimanche. Un vêtement enchanté spécial, faisant pensée à un survetement de haute couture moldu était sur moi, noir de jais. Je m’en servais lorsque je faisais mes travaux de recherche puisqu’il était protégé magiquement pour ne jamais changer de forme.

« Et bien te voilà réveillé. Tu dois te demander ce que je fais là non ? »

Je lui mis le plateau sur lui avec douceur. Un léger sourire passa sur mes lèvres et je regardais le plateau.

« C’est pas un piège, et le mot n’est pas de moi. Je crois que tu as une fan, et si j’en vois l’écriture et les bruits de couloir des elfes de maison, je dirai que c’est Gliny. C’est rigolo. »

Je regardais le petit mot, puis je le reposais sur le plateau. Avec un doux sourire, je me mis à dire alors d’un air amusé.

« Est-ce que Monseigneur Gavalagh-Korrigan daignerait m’expliquer où il était le jour de l’embarquement pour Poudlard et qui a inquiété sa chère petite sœur et son petit papa d’amour alors que le Ministère faisait des contrôles comme on en avait jamais vu depuis l’Inquisition Moyenâgeuse ? »

Mon ton mielleux passa en sarcasme. Je me levais, et je commençais à faire comme chez moi, prenant une chaise et m’asseyant à l’envers dessus, je déclarai :

« Je devrais te mettre en coloc avec @Edel Almadovar l. Comme ça, je suis sur que @Siobhán G. K. Almadovar ne viendrait pas secrètement le voir la nuit. »

Je n’en savais rien, et je prêchais le faux pour savoir le vrai. Peut être que je pouvais régler deux problèmes en une fois !

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Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

tw: vulgarité.

Un grand buffet trônait devant ses yeux, encore plus beau que pouvaient l’être les buffets abondants du petit-déjeuner dans la salle commune. Celui-ci, par le plus miraculeux des hasards, contenait tout ce que Finn pouvait aimer, allant tant du salé au sucré. On pouvait même y voir une fontaine à chocolat et des montagnes de pudding de Noël encore tout chaud, bien qu’on ne se trouve pas encore à cette période de l’année. Finn s’était précipité pour s’asseoir sur le banc, entouré de sa soeur et de ses meilleurs amis, @Louise de Clare un peu plus loin qui rien qu’à elle était une sucrerie à déguster du regard. Il tendait les bras à droite et à gauche pour saisir le plus de mets possible, comme s’il avait été affamé depuis des jours et que son estomac criait famine. Ceci dit, à un moment donné, sa main resta suspendue en l’air. Le doute commençait à s’insinuer en lui. C’était beaucoup trop beau pour être vrai. Le doute se confirma lorsqu’un elfe qui accourait pour on ne sait quelle raison se mit à parler avec la voix de son père. Finn se tourna doucement vers lui, le dévisageant longuement, avant que tout finisse par disparaître et qu’il ne demeure plus qu’un voile noir. Rien n’avait persisté, si ce n’est cette voix familière. Même dans ces rêves, le vieux Korrigan ne pouvait s’empêcher de venir s’insinuer, gâchant presque la fin de cette douce nuit qui promettait de s’achever en beauté.

Le Serpentard grimaça un peu, puisant dans son énergie pour se tirer de ce mauvais rêve. Il grommela, se retourna dans sa couette et ouvrit doucement les yeux, clairement agressé par la lumière. Il s’apprêtait à râler contre son colocataire, déçu d’être si mal réveillé un dimanche matin mais, à la place, il ne fit que bondir dans son propre lit.

« Qu’est-ce que tu fais là?! » s’exclama Finn, découvrant tout près de lui son père qui lui tendait un plateau entier de petit-déjeuner. Luke lui avait ôté les mots de la bouche.
L'étudiant aurait dû être ravi, à la place de quoi il se demanda ce qu’il venait lui demander ou, pire encore, s’il n’avait pas mis une substance louche dans ce croissant qui ne demandait qu’à être mangé.
Finn tira sur sa couette, difficilement à cause de son père mais bien déterminé, décidé à se couvrir un peu plus. En signe de protection ou de simple pudeur. Il l’avait vu plus d’une fois en caleçon mais… quand même.

Heureusement qu’il n’y avait personne d’autre dans mon lit ce matin pensa-t-il, imaginant quel degré de gêne aurait pu les consumer.

Finn jeta un oeil au mot qui était écrit, doutant quand même de son père. C’est rigolo ouais…
Luke était capable de tout, même de piéger son petit-déjeuner. « Alors tu manges avant moi » exigea-t-il, espérant qu’il ne résisterait pas tant son estomac hurlait de désespoir.

Le Serpentard se redressa un peu pour caler son dos contre la tête de lit. Alors c’était pour cela qu’il venait le voir. Parce qu’il n’avait pas pris le Poudlard Express comme tout le monde le jour de la rentrée. Au moins, le vieux singe avait eu le courage de venir le lui demander en personne. Ça devait arriver, tôt ou tard.

« Il y a eu des contrôles? Tu devais être bien embarrassé… » commenta-t-il, à deux doigts de rire. « Eh bien, je ne comptais pas te le dire de sitôt mais j’étais avec ma fiancée. J’attendais que ça soit très très sérieux avant de vous l’annoncer mais ainsi soit-il » mentit-il, conscient que c’était un sujet que son père n’aimait pas aborder. Il n’avait pas apprécié de marier sa toute petite fille aussi tôt et aussi vite.

« Ça me va pour la coloc’ avec @Edel Almadovar. » déclara-t-il. S’ils étaient dans le même dortoir, ils pourraient faire encore plus de conneries ensemble. « De toute façon on sait tous les deux que Sio est trop sage pour faire le mur et venir le voir la nuit. Elle a trop de respect pour le coloc’ d’eden. Franchement, elle n’est pas aussi dévergondée que tu l’penses. » Il zieuta le verre de jus d’orange qui demeurait juste sous ses yeux. « Bon, tu l’goûtes pour que j’puisse le boire? » Gronda-t-il, désireux d’enfin entamer son petit-déjeuner si durement gagné à rien faire.

Je croisais jambes et bras au bout du lit de Finn, les sourcils froncés. Il ne me faisait pas confiance même pour un petit déjeuner ? Je n’avais jamais utilisé la magie sur lui, ou levé la main et là il soupçonnait quoi ? Que je l’empoisonne ? Le regard profondément vexé, je continuais de refermer ma posture et je déclarais d’une voix un peu agacée :

« Tu crois quoi ? Que je vais empoisonner mon fils ? Qu’il a du Veritaserum dedans ? »

Je ne touchais pas au petit déjeuner. Déjà parce que je n’avais pas faim, et ensuite parce que c’était hors de question que j’obéisse à ce qui ressemblait à un ordre. S’il avait faim et s’il me faisait confiance, il mangerait, sinon : tant pis pour lui.

« Je suis sérieux. Mais j’avoue que la blague des fiançailles était bonne... »

Je me détendis enfin un peu, et je décroisais les bras et les jambes. Me levant, je fis le tour du propriétaire. Je n’étais jamais venu dans le dortoir des Serpentards, je ne connaissais que celui des Serdaigles. C’était… Complètement différent mais en même temps il y avait quelques similitudes. Passant ma main sur le bureau, je remarquais qu’il était couvert de poussière preuve qu’il n’était pas du tout utilisé depuis le début de l’année. Passant mon doigt, j’observais la poussière accumulée depuis Septembre et je lui fis une grimace.

« Finn, je veux savoir où tu étais la veille. Je ne plaisante pas, c’est très sérieux. J’étais inquiet. Je te rappelle que dehors, il y a toute une famille qui veut ta tête, et que j’ai de nombreux ennemis. Il faut rester vigilant. »

Je m’étais retourné, contemplant son plateau puis mon fils. En réalité ; je me faisais réellement du soucis pour lui. C’était mon petit garçon, et peu importait l’âge qu’il avait. Quand ça n’allait pas, je le savais. Et j’étais persuadé que c’était le cas et qu’il n’était pas au mieux de sa forme.

« Peut-être que je peux me tromper. Dans ce cas là, déjeune et on passe à autre chose. Mais je veux que tu saches que si quelque chose ne va pas, ou que si tu as quelque chose à me reprocher, tu peux m’en parler. Je t’écouterai.. »

Je continuais de regarder les objets présents d’un air un peu distrait, mais il savait que même si je faisais cela, mon attention était totalement focalisé sur lui. Prenant une chaise, celle du bureau qui visiblement ne servait pas, je la pris à nouveau pour m’asseoir à l’envers en le regardant.

« Et pour répondre à ta question, depuis que je suis Directeur, je peux aller où je veux ici. C’est assez pratique. Tu savais qu’au sixième étage, il y avait toute une aile totalement vide ? Curieux non ? Mais tu t’en fous. Tu te fiches de pas mal de chose j’ai l’impression. »

Ce n’était pas une remontrance, juste un constat. J’avais dit cela en désignant le bureau inutilisé du pouce derrière moi.

« Ce que je veux, c’est que tu sois heureux, le reste je m’en moque. T’as toujours fait ce que tu voulais, d’ailleurs le problème vient peut être de là. J’aurai peut être du te donner plus de limites... »

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Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

je suis un PNJ

En règle générale, le Dragon-Mulot n'est pas du genre sociable. Mais, le ventre vide, par l'odeur alléché, la créature s'est invitée sans un bruit sur le plateau débordant de viennoiseries. Coiffée de sa petite capuche, il entreprend le verre de jus comme si de rien était, observant de ses grands yeux noirs les deux hommes qui ne semblent pas prêt d'attaquer les victuailles.

Au premier regard, il disparaîtrait dans un crépitement très caractéristique, emportant avec lui un généreux croissant... vous aurez à peine vu sa silhouette mais d'autres indices pourraient mener un sorcier instruit ou très gourmand à suivre à la trace le petit rongeur.

A VOUS DE JOUER : vous pouvez ignorer cette apparition pour continuer le fil normal de votre rp (dans ce cas, le dragon-mulot est susceptible de réapparaître dans la chambre de Finn lors d'un prochain RP) ou vous pouvez en tenir compte.

DRAGON-MULOT BRAISECENDRES

Classification : XXX

Ordre : rongeur draconnique, élémentaire, nuisible

Espérance de vie :inconnue

Habitat : les cheminées, les poêles, les forges, plus rarement certains moteurs à combustion mécamagiques dans lesquels ils peuvent causer beaucoup de dégâts

Talents : sème des petits braisillons faiblement incandescents sur son passage, porte une petite cape qui lui permet de se fondre dans le décor quand il s'en couvre la tête ce qui le rend extrêmement difficile à repérer, peu produire un petit feu inextinguible qui ne s'étend pas (donc pas de risque d'incendie) mais peu consumer n'importe quoi

Se débarrasser d'un dragon-mulot braisecendres : condamner votre cheminée après l'avoir complètement débarrassée de ses suies et cendres, faire l'acquisition d'un très gros chat, s'arranger pour rendre la pièce où il vit extrêmement humide au risque d'attirer des bandimons, les ennemis jurés du dragon-mulot et de votre charpente.

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