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FICHE DE PERSO
Exemptions Are Made !
Gentlemen, I fervently trust that before long the principle of arbitration may win such confidence as to justify its extension to a wider field of international differences. @Amaranth Mapleleaf
2 OCTOBRE 2023, MINISTÈRE DE LA MAGIE„
"Niveau 5, département de la coopération magique internationale" Si le sang-mêlé avait encore un mal fou à se repérer dans ce labyrinthe qu'était le Ministère de la Magie, il se laissait volontiers guider par l'ingénieux système d'ascenseurs mis à la disposition des visiteurs. Aussi avait-il fait de son plan de l'instituions un magnifique origami enchanté perdu de vue dans les allées du Chemin de Traverse. La parois du monte-charge tapée d'une petite claque en guise de remerciement, le français s'esquiva à l'exigu cagibi amovible. Un furtif coup d'œil sur sa montre à gousset lui indiquait qu'il accumulait déjà quinze minutes de retard sur un agenda plus que chargé. Un bon quart d'heure d'une bienséance des plus formelles dont personne ne viendrait à lui tenir rigueur, il en était certain. Pour ainsi dire, il était de notoriété publique que Monsieur Serger mettait un point d'honneur à n'être ni en avance, ni trop à la traine. Évidemment, bien plus souvent à la bourre sur des délais extrêmement serrés, la langue-de-plomb trouvait toujours un habile stratagème pour se défaire de cette impertinence frisant l'insulte.
❝Je cherche un certain O'Shay ! ❞ Un accent coupé au couteau se faisant écho d'un silence, le nom du pauvre bougre venait tout bonnement de se voir charcuté sur l'autel d'une politesse à peine feinte. Pour sûr, Lazar ne faisait aucun effort quant à la prononciation de dénominations anglosaxonnes illisibles pour son cerveau de gaulois. Relevant le menton de son aide-mémoire, les iris flinguant l'assemblée de sorcier ébahis par une entrée remarquée, une main boudinée ne tarda à s'élevée d'entre les rangées de bureaux impeccablement alignées. ❝Ah, vous voilà ! Nous avions rendez-vous à huit heures ronflante et trébuchante dans l'atrium ! N'ai-je pas été assez clair dans ma note de service ? ❞ Oh oui il osait. Faire culpabiliser le parti adverse, le rabaisser ou manipuler la vérité, Lazar se permettait tout ou presque. Et mentir au nez et à la barbe de ses homologues anglais et ce, sans même ciller, était une prérogative dont il abusait. ❝Au pas de course Nick ! ❞ S'ils souhaitaient finir à l'heure, le duo allait devoir mettre les bouchées doubles. Un jeu d'enfant pour ce gaillard bien rebondi ! avait-il pensé en contemplant son collègue d'un air mesquin.
Rick O'Shea était un vieux de la vielle, un sorcier d'une soixante d'années bien tassées ayant fait son entière carrière au sein de l'institution britannique. Derrière sa moustache poivre et sel mal taillée et sa silhouette témoignant d'un bout coup de fourchette, il ne payait pas de mine. Trois poils sur le cailloux caché par une casquette en tweed, un dos supportant difficilement sa poignée de kilos en trop et un air de chien battu, cette mandragore mal emportée semblait subir son activité au bureau du code du secret de la couronne plus que d'y prendre du plaisir. Pourtant, ses états de services irréprochables avaient poussé la Confédération Internationale des Sorciers a en faire un interlocuteur de choix auprès de sa délégation. ❝À notre arrivée, le département nous a alloué une toiture moldu qui nous amènera le plus discrètement possible à notre première audience ! ❞ Une voix nasillarde rythmée d'un sifflet, décidément le pauvre O'Shea se faisait violence à courir derrière son cadet. Pour sûr, avant la fin de la journée s'annonçant longue, il roulerait sur des rotules grinçantes.
BOUTIQUE DES MAPLELEAF„
La broutante Jensen FF se coupa net à flanc d'une bâtisse en pierre sombre, lui donnant presque un charme de manoir hantée. La flore courant à sa guise recouvrait avec naturel l'ensemble d'une architecture fondue dans le paysage. La tête passée par le carreau baissé, Lazar s'assurait de ne pas avoir commis d'impair sur l'adresse. Tranquillisé par l'enseigne en bois sculpté baladée par les bourrasques maritimes, d'un coude bien logé dans la cage thoracique de son co-pilote, le franchouillard réveilla son chaperon. Sa baguette en main, un sortilège d'attraction informulé tira de la pile de dossiers dormant sur la banquette arrière entre les pattes à la robe ténébreuse. ❝Que pouvez-vous me dire sur les Maplelif ? ❞ Les portes mal huilées du véhicule ministérielle hurlèrent leur manque d'entretien, les trois ombres s'extirpèrent du tas de ferraille. Bercé par la choral d'une tramontane ronflante, le joyeux luron et son félin remontèrent le sentier taillé des pas de nombreuses visites les ayant précédées.
Léto, sa matagot se jouait d'un entrechat entre ses jambes, le regard aiguisé de l'empathe voguait ça et là, à la recherche de vice rédhibitoire. Sa canne en sapin décrivit alors un large cercle et sous les gerbes d'un specialis revelio, l'ensemble des protections jeté sur le domaine se peignit au seuil de son champ de vision. Marquant un temps d'arrêt afin de couché ses premières observations sur le papier, le bourru vétéran lui rentra dedans. ❝Il y a bien des rumeurs autour de cette famille et de leurs activités, malgré une instruction officieuse, rien n'a pu être prouvé. D'après les renseignements officiels, ils font le commerce de leur petite production, mais si ça ne tenait qu'à moi, cette boutique n'aurait pas pignon sur r... ❞ Un sourire désolé aux coins des lèvres, d'un raclement de gorge gêné, Rick paraissait enfin comprendre ce que les mirettes de son interlocuteur lui sollicitaient ,- le silence. D'une moue fuyante, l'empoté avait l'aspect de ces enfants pris la main dans le sac. Un brin craintif, son mésaises transpirait par tout les pores de sa peau poisse.
❝Voyez-vous Dick, une enquête approfondie sur les faits et gestes de vos administrés, ce n'est pas dans mes cordes, mon équipe n'est là que pour s'assurer du strict respect du décret 841.3 ! ❞ D'un hochement de tête désespéré le legilimens refoula l'idote suggestion du fonctionnaire. Ah ces anglais, ils n'avaient pas encore tout à fait assimilé la raison de leur présence. Le Groupe d'Intervention n'était en effet présent sur leur territoire que dans l'optique de mettre un coup d'arrêt à la complaisance de leur installation anarchique et leur promiscuité avec la communauté non-magique. Cette période de tolérance était révolue. Aussi, la Confédération s'était emparée de ce fâcheux problème à bras le corps. Et avant que cette situation ne se fasse contagion, elle avait jugé impératif d'éteindre les dernières braises de ce couac en y envoyant le bras armée du Secret Magique.
❝Une dernière chose… Pour le bon déroulé de cet entretien, il est préférable que vous ne fassiez pas étalage de vos opinions personnelles… ❞ La paume calée contre le torse du sexagénaire pour s'éviter une nouvelle étreinte non désirée, Lazar préférait mettre les choses au clair et mettre autant de distance entre les procédés de la Confédération et du Ministère. Connaissant les rosbifs et leur tempérament de mania du contrôle, l'angliche était au moins averti de ne pas venir marcher sur les plates-bandes de l'instance suprême. ❝En fin de compte, contentez vous des politesses d'usage, je m'occuperais du reste ! ❞ "ça vaudra mieux pour tout le monde !" Un rictus dégoulinant d'hypocrisie rinçant des traits trempés d'une certaine impatience, Serger tourna les talons non sans cacher une irritation au travers d'un soupir las. Poussant la porte de la boutique, le tiercé gagnant passa le perron de l'établissement.
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La sorcière relisait le parchemin une enième fois. Elle détachait chacun de ses mots avec effroi. Le Ministère, ou des agents de celui-ci allait débarquer à la boutique. Voilà des générations qu'aucun représentant n'avait posé les pieds sur le domaine Mapleleafs. L'édit de Mabon, avait instauré une étrange ambiance oscillant entre confinement et délation. Le secret Magique avait été, une nouvelle fois, menaçée par des années de négligence et de flegme britannique. Ce qui était le plus comique, c'était qu'une de ses ancêtres avait participé à la fameuse rédaction de cette déclaration - Circée de Mapleleaf -, son portrait trônait dans le bureau de son paternel.
Amaranth, avait prit soin de camoufler ses doigts noircies dans un bandage propre. D'effacer les traces de ses insomnies avec quelques onguents et artifices. Ses cheveux écarlates étaient plaqués en un chignon élégant. Un chemisier noire à l'étoffe délicate couvrait ses bras striés. Dévoilant un léger décolté, l'été indien s'achevait doucement mais la météo était encore tendre dans la journée. Elle avait demandé à son cousin de faire un peu d'ordre dans la boutique. Ce qui signifiait de faire disparaitre toutes plantes ou mélanges interdites ou déconseillées à la vente. Elle ne voulait prendre aucun risque. Les anglais ne pouvaient s'empêcher de déborder sur leurs tâches, et de faire du zèle. D'autant qu'elle n'oubliait pas son héritage écossais, et jacobite.
La matriarche de la famille, bien qu'âgée, restait féroce et complétement opposée à l'idée qu'un agent du gouvernement pose ses pieds sur le sol de sa propriété. Aggripine Mapleleaf s'était installée sous le porche du Manoir, portant des vêtements de deuil ou de mauvaise augure et observait la délégation s'approcher d'un regard mauvais. Elle maugréait en gaélique, des paroles perfides.
Malgré le fait que la vieille Aggripine avait été chassée du domaine par son petit fils, il y a de cela des années, elle n'avait pas pu s'empêcher de venir en apprenant la nouvelle. Ce qui avait d'autant plus crispée la sorcière.
Ambroise l'avait fais juré de ne pas s'approcher de la boutique. Et de quitter les lieux, dès que l'inspection prendrai fin. Amaranth ne parlait que très peu à cette harpie. Elle la soupçonnait de tellement de choses, qu'une plume à papotes ne pourrait en faire la liste.
La sorcière replaça une mèche rebelle derrière son oreille, jeta un coup d'oeil à son cousin Ambroise qui s'était appuyé avec nonchalance contre la porte dérobée qui menait au jardin. Le sorcier lui offrit un sourire réconfortant.
La clochette de l'entrée des visiteurs résonna dans l'herboristerie. Amaranth posa son regard orage sur la silhouette qui venait de passer la porte. L'écarlate dessina un sourire polie sur son visage de porcelaine, et lança d'un ton aimable.
- Bonjour et Bienvenue à la Boutique Mapleleaf.
Amaranth, avait prit soin de camoufler ses doigts noircies dans un bandage propre. D'effacer les traces de ses insomnies avec quelques onguents et artifices. Ses cheveux écarlates étaient plaqués en un chignon élégant. Un chemisier noire à l'étoffe délicate couvrait ses bras striés. Dévoilant un léger décolté, l'été indien s'achevait doucement mais la météo était encore tendre dans la journée. Elle avait demandé à son cousin de faire un peu d'ordre dans la boutique. Ce qui signifiait de faire disparaitre toutes plantes ou mélanges interdites ou déconseillées à la vente. Elle ne voulait prendre aucun risque. Les anglais ne pouvaient s'empêcher de déborder sur leurs tâches, et de faire du zèle. D'autant qu'elle n'oubliait pas son héritage écossais, et jacobite.
La matriarche de la famille, bien qu'âgée, restait féroce et complétement opposée à l'idée qu'un agent du gouvernement pose ses pieds sur le sol de sa propriété. Aggripine Mapleleaf s'était installée sous le porche du Manoir, portant des vêtements de deuil ou de mauvaise augure et observait la délégation s'approcher d'un regard mauvais. Elle maugréait en gaélique, des paroles perfides.
Malgré le fait que la vieille Aggripine avait été chassée du domaine par son petit fils, il y a de cela des années, elle n'avait pas pu s'empêcher de venir en apprenant la nouvelle. Ce qui avait d'autant plus crispée la sorcière.
Ambroise l'avait fais juré de ne pas s'approcher de la boutique. Et de quitter les lieux, dès que l'inspection prendrai fin. Amaranth ne parlait que très peu à cette harpie. Elle la soupçonnait de tellement de choses, qu'une plume à papotes ne pourrait en faire la liste.
La sorcière replaça une mèche rebelle derrière son oreille, jeta un coup d'oeil à son cousin Ambroise qui s'était appuyé avec nonchalance contre la porte dérobée qui menait au jardin. Le sorcier lui offrit un sourire réconfortant.
La clochette de l'entrée des visiteurs résonna dans l'herboristerie. Amaranth posa son regard orage sur la silhouette qui venait de passer la porte. L'écarlate dessina un sourire polie sur son visage de porcelaine, et lança d'un ton aimable.
- Bonjour et Bienvenue à la Boutique Mapleleaf.
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Le vieux Rick ne se fit pas attendre, aussi coupa-t-il la sauge sous le pied du français et le bouscula sous les feulements du matagot, avant de glisser sa bedaine à l'abri des éléments déchainés. Serger, minutieux dans sa tâche, se permit un dernier regard sur les jardins et alentours de la propriété. Une étrange bonne femme venait d'attirer son attention sous le porche non loin de là. La tête penchée sur le côté, les yeux plissés, il l'examina un instant. Elle faisair froid dans le dos. Le vent s'engouffrait dans ses linges d'office funéraire et lui donnait des airs d'oiseau de mauvais augure croassant des vers dans une langue qu'il prit pour une insulte gâteuse. Ce qu'ils avaient le sens de l'accueil dans ce bout d'Angleterre perdu entre terre et mer. Réajustant son impeccable costume, le langue-de-plomb chassa l'étrange sensation de nervosité le submergeant et en haussement d'épaules et d'un claquement de doigts, il invita Léto à le suivre à l'intérieur.Sous la carillon annonçant sa venue, Lazar s'engouffra dans l'échoppe, son félin sur ses talons.
Là, O'Shea faisait face à une sorcière toute en élégance et un homme à l'allure de viking. À lire les traits de l'anglais et son allure crispée, il avait prit au pied de la lettre les recommandations du gaulois, au point de paraître frappé d'un blocage intestinal. Nul besoin de faire appel à ses dons d'empathie pour s'en persuader. La paume du sang-mêlé effleura le dos de son chaperon et avec l'insolence d'un sauvage, il le chahuta d'une poussette inoffensive et le doubla afin de saluer l'hôte de ce joli bouiboui d'un sourire tout ce qu'il avait de plus hypocrite. ❝Je serais votre interlocuteur avec la Confédération. Le Ministère de la Magie a surement du vous informez de notre visite. ❞ Aucune main tendue ou cérémoniel se prêtant à des présentations officielles, sa venue ne rimait aucunement avec diplomatie et jeux de politesse. L'objectif de la Confédération Internationale des Sorciers était clair. Lui et son équipe se devaient d'écrémer le nombre de ces enseignes disséminé au quatre coins du royaume, aussi aucune amabilité ne saurait amadouer ce fervent soldat. D'un soupir claqué, Lazy', comme l'appelait ses plus proches ami (et ils étaient rares), sortit d'une poche sans fin une plume à papote et un parchemin vierge en guise de procès-verbal.
Le regard du brun coula avec conscience sur les produits exposés avec soin. Les talons fouettant le plancher, il rodait le long des étals à la recherche d'une infraction à se mettre sous la dent. ❝Nous venons nous assurer que votre commerce s'inscrit dans les lignes du Code International du Secret Magique. Vous n'êtes pas sans savoir que depuis Mabon, la communauté magique britannique est sommée de se soumettre à quelques dispositions contraignantes imposées par le décret 841.3. ❞ Son timbre stoïque se fit écho d'un silence stagnant et pesant. Ses iris déviant des présentoirs, il s'accorda un prompt coup d'œil sur son accompagnateur. Rick n'avait pas encore osé bouger, comme pétrifié, son malaise chatouillait les pensées de l'empate ayant désormais bien du mal à ostraciser ce relan d'émotions. ❝Vick et si vous alliez faire le tour du propriétaire avec ce grand gaillard, hm ? ❞ Plus un ordre qu'une supposition, le franco-russe avait besoin d'avoir les idées claires s'il souhaitait mené à bien son investigation et cette vieille branche ne lui était malheureusement pas d'un grand secours. Livide, le pas trainant, le rosbif s'exécuta malgré lui et disparut vers les serres tout en se cognant à Ambroise.
Les états d'âme de Rick O'Shea libérant sa psyché, le ruskov put enfin s'entendre délibérer en paix. Laissant les tables recouvertes de productions, l'homme se reconcentra sur son interlocutrice privilégiée. Son aigrette griffant avec vivacité ses constations, le métisse se planta devant la rousse. ❝Votre domaine ayant une promiscuité avec une localité moldue, vous ne verrez aucune objection à répondre à mes questions à ce propos ? ❞ Les bras épousant ses flancs et les mains jointes dans le dos, Serger ne lui accorda guère la galanterie d'une réponse. En territoire inconnu, nul doute qu'il s'ingéniait à faire valoir sa qualité de correspondant et à s'imposer comme en charge de cette séance. ❝Très bien. Avez-vous des interactions avec le village non-magique de Bamburgh et quelles en sont la nature ? Ou tout simplement vous arrive-t-il de vous y rendre de manière récurrente ? Ah, vous est-il déjà arrivé qu'un non-maj réussisse à franchir les protections de votre domaine ? ❞ Au travers d'un regard impérieux, son accent se fit rafale de demandes dont il la mit en garde de ne point céder aux lyres d'un fin mensonge. Au quel cas, il se verrait dans l'obligation de confirmer la véracité de ces retours en une gymnastique psychique peu agréable, mais dont il prendrait un malin plaisir à mettre à exécution. Et pour appuyer cette menace silencieuse, Léto s'était redressé et ses deux billes d'un azur imminemment inquiétant jaugeaient la sang-pure sans ciller.
@made by ice and fire.Là, O'Shea faisait face à une sorcière toute en élégance et un homme à l'allure de viking. À lire les traits de l'anglais et son allure crispée, il avait prit au pied de la lettre les recommandations du gaulois, au point de paraître frappé d'un blocage intestinal. Nul besoin de faire appel à ses dons d'empathie pour s'en persuader. La paume du sang-mêlé effleura le dos de son chaperon et avec l'insolence d'un sauvage, il le chahuta d'une poussette inoffensive et le doubla afin de saluer l'hôte de ce joli bouiboui d'un sourire tout ce qu'il avait de plus hypocrite. ❝Je serais votre interlocuteur avec la Confédération. Le Ministère de la Magie a surement du vous informez de notre visite. ❞ Aucune main tendue ou cérémoniel se prêtant à des présentations officielles, sa venue ne rimait aucunement avec diplomatie et jeux de politesse. L'objectif de la Confédération Internationale des Sorciers était clair. Lui et son équipe se devaient d'écrémer le nombre de ces enseignes disséminé au quatre coins du royaume, aussi aucune amabilité ne saurait amadouer ce fervent soldat. D'un soupir claqué, Lazy', comme l'appelait ses plus proches ami (et ils étaient rares), sortit d'une poche sans fin une plume à papote et un parchemin vierge en guise de procès-verbal.
Le regard du brun coula avec conscience sur les produits exposés avec soin. Les talons fouettant le plancher, il rodait le long des étals à la recherche d'une infraction à se mettre sous la dent. ❝Nous venons nous assurer que votre commerce s'inscrit dans les lignes du Code International du Secret Magique. Vous n'êtes pas sans savoir que depuis Mabon, la communauté magique britannique est sommée de se soumettre à quelques dispositions contraignantes imposées par le décret 841.3. ❞ Son timbre stoïque se fit écho d'un silence stagnant et pesant. Ses iris déviant des présentoirs, il s'accorda un prompt coup d'œil sur son accompagnateur. Rick n'avait pas encore osé bouger, comme pétrifié, son malaise chatouillait les pensées de l'empate ayant désormais bien du mal à ostraciser ce relan d'émotions. ❝Vick et si vous alliez faire le tour du propriétaire avec ce grand gaillard, hm ? ❞ Plus un ordre qu'une supposition, le franco-russe avait besoin d'avoir les idées claires s'il souhaitait mené à bien son investigation et cette vieille branche ne lui était malheureusement pas d'un grand secours. Livide, le pas trainant, le rosbif s'exécuta malgré lui et disparut vers les serres tout en se cognant à Ambroise.
Les états d'âme de Rick O'Shea libérant sa psyché, le ruskov put enfin s'entendre délibérer en paix. Laissant les tables recouvertes de productions, l'homme se reconcentra sur son interlocutrice privilégiée. Son aigrette griffant avec vivacité ses constations, le métisse se planta devant la rousse. ❝Votre domaine ayant une promiscuité avec une localité moldue, vous ne verrez aucune objection à répondre à mes questions à ce propos ? ❞ Les bras épousant ses flancs et les mains jointes dans le dos, Serger ne lui accorda guère la galanterie d'une réponse. En territoire inconnu, nul doute qu'il s'ingéniait à faire valoir sa qualité de correspondant et à s'imposer comme en charge de cette séance. ❝Très bien. Avez-vous des interactions avec le village non-magique de Bamburgh et quelles en sont la nature ? Ou tout simplement vous arrive-t-il de vous y rendre de manière récurrente ? Ah, vous est-il déjà arrivé qu'un non-maj réussisse à franchir les protections de votre domaine ? ❞ Au travers d'un regard impérieux, son accent se fit rafale de demandes dont il la mit en garde de ne point céder aux lyres d'un fin mensonge. Au quel cas, il se verrait dans l'obligation de confirmer la véracité de ces retours en une gymnastique psychique peu agréable, mais dont il prendrait un malin plaisir à mettre à exécution. Et pour appuyer cette menace silencieuse, Léto s'était redressé et ses deux billes d'un azur imminemment inquiétant jaugeaient la sang-pure sans ciller.
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La Boutique Mapleleaf gisait dans une semi-pénombre lugubre, éclairée par une lumière matinale grise et menaçante qui filtrait à travers les vieilles vitres. Les rayons de soleil pâles caressaient timidement les étagères en bois sombre, créant des ombres profondes qui semblaient déplacer les herbes et les racines comme des spectres inquiétants.
L'héritière observa son cousin emmené l'acolyte bedonnant et visiblement effrayé, faire le tour des serres familiales. Ambroise avait une carrure de joueur de Quidditch mais son physique était du à un sport bien différent. Celui de s'occuper des dragons. Ses mains étaient parsemées d'anciennes plaies et brûlures qui avaient quelque chose d'effrayant si on en ignorait l'origine. Ce qui l'avantageait dans certaines situations.
Son attention se reporta sur son interlocuteur encore inconnu. Si elle ne s'embarassait pas des conventions sociales, elle aimait connaitre l'identité de son aggre.. invité.
Son accent indiqué qu'il était peut être francophone. Ambroise ayant vécu une bonne partie de sa vie, en France, la sorcière était habituée à ces voluptes sonores.
Amaranth écouta les questions de l'agent du Ministère avec une attention scrupuleuse, répondant de manière directe et sans détour. Son regard orageux semblait refléter la gravité de la situation, et elle n'avait aucune intention de jouer la carte de la diplomatie. Elle était là pour protéger sa famille et ses secrets, et toute autre considération passait au second plan.
Lorsque Serger évoqua les interactions avec le village non-magique de Bamburgh, Amaranth répondit d'un ton calme et assuré : "Nous ne commerçons pas avec les non-majs, et aucun membre de cette famille n'a un quelconque intérêt pour eux. Quand à une potentielle intrusion, jamais aucun moldu ne s'est approché de cette demeure depuis mon arrière grand-mère. Les protections de ce domaine, sont d'une nature particulière. "
La terre elle-même réfutait tout moldu. Les racines, les arbres, les plantes tout ce qui poussaient sur le domaine était impregné de la magie et du sang des Mapleleafs. Et de leur credo. La nature même des sortilèges n'était pas la plus saine, ni légale. Ca, elle ne pouvait le nier.
Amaranth se tenait derrière le comptoir en chêne massif, une silhouette figée, observant silencieusement l'intrus. L'atmosphère s'était alourdie avec la présence de cet homme. Il jetait un regard expert sur chaque morceau de la boutique, passant en revue les étagères remplies de mystères botaniques et les fioles aux liquides énigmatiques. Tandis que sa plume esquissait des informations, voir les réponses que la sorcière lui fournissait.
Pendant qu'Amaranth répondait aux questions, Morrighan observait Lazar Serger avec méfiance. Elle n'aimait pas cette visite, elle la considérait comme une intrusion dans leur vie privée. Cependant, elle demeurait silencieuse, et sa présence ne pouvait être décelée que par de micro mouvements de sa main gauche, enveloppée de bandage. L'autre ne put s'empêcher de murmurer à sa sorcière de la méfiance. L'homme avait des talents que peu de sorcier possédait, dont celui de l'esprit. Morrighan sentait ce genre de choses, et en informait toujours son hôte.
Le regard de Lazar Serger scrutait Amaranth sans ciller, mais elle demeura silencieuse et prudente.
La tension dans la pièce était palpable, et chacun semblait conscient que cette visite pouvait avoir des conséquences importantes pour les Mapleleafs. Amaranth était prête à coopérer dans la mesure où cela préservait les intérêts de sa famille, mais elle ne laisserait personne empiéter sur son territoire sans se défendre.
L'héritière observa son cousin emmené l'acolyte bedonnant et visiblement effrayé, faire le tour des serres familiales. Ambroise avait une carrure de joueur de Quidditch mais son physique était du à un sport bien différent. Celui de s'occuper des dragons. Ses mains étaient parsemées d'anciennes plaies et brûlures qui avaient quelque chose d'effrayant si on en ignorait l'origine. Ce qui l'avantageait dans certaines situations.
Son attention se reporta sur son interlocuteur encore inconnu. Si elle ne s'embarassait pas des conventions sociales, elle aimait connaitre l'identité de son aggre.. invité.
Son accent indiqué qu'il était peut être francophone. Ambroise ayant vécu une bonne partie de sa vie, en France, la sorcière était habituée à ces voluptes sonores.
Amaranth écouta les questions de l'agent du Ministère avec une attention scrupuleuse, répondant de manière directe et sans détour. Son regard orageux semblait refléter la gravité de la situation, et elle n'avait aucune intention de jouer la carte de la diplomatie. Elle était là pour protéger sa famille et ses secrets, et toute autre considération passait au second plan.
Lorsque Serger évoqua les interactions avec le village non-magique de Bamburgh, Amaranth répondit d'un ton calme et assuré : "Nous ne commerçons pas avec les non-majs, et aucun membre de cette famille n'a un quelconque intérêt pour eux. Quand à une potentielle intrusion, jamais aucun moldu ne s'est approché de cette demeure depuis mon arrière grand-mère. Les protections de ce domaine, sont d'une nature particulière. "
La terre elle-même réfutait tout moldu. Les racines, les arbres, les plantes tout ce qui poussaient sur le domaine était impregné de la magie et du sang des Mapleleafs. Et de leur credo. La nature même des sortilèges n'était pas la plus saine, ni légale. Ca, elle ne pouvait le nier.
Amaranth se tenait derrière le comptoir en chêne massif, une silhouette figée, observant silencieusement l'intrus. L'atmosphère s'était alourdie avec la présence de cet homme. Il jetait un regard expert sur chaque morceau de la boutique, passant en revue les étagères remplies de mystères botaniques et les fioles aux liquides énigmatiques. Tandis que sa plume esquissait des informations, voir les réponses que la sorcière lui fournissait.
Pendant qu'Amaranth répondait aux questions, Morrighan observait Lazar Serger avec méfiance. Elle n'aimait pas cette visite, elle la considérait comme une intrusion dans leur vie privée. Cependant, elle demeurait silencieuse, et sa présence ne pouvait être décelée que par de micro mouvements de sa main gauche, enveloppée de bandage. L'autre ne put s'empêcher de murmurer à sa sorcière de la méfiance. L'homme avait des talents que peu de sorcier possédait, dont celui de l'esprit. Morrighan sentait ce genre de choses, et en informait toujours son hôte.
Le regard de Lazar Serger scrutait Amaranth sans ciller, mais elle demeura silencieuse et prudente.
La tension dans la pièce était palpable, et chacun semblait conscient que cette visite pouvait avoir des conséquences importantes pour les Mapleleafs. Amaranth était prête à coopérer dans la mesure où cela préservait les intérêts de sa famille, mais elle ne laisserait personne empiéter sur son territoire sans se défendre.
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Gentlemen, I fervently trust that before long the principle of arbitration may win such confidence as to justify its extension to a wider field of international differences. @Amaranth Mapleleaf
Par Morgane, de ses occupants si sinistres à son atmosphère tout à fait particulière, l'énergie de ce lieu provoquait chez le langue-de-plomb un sentiment profond de malaise. Pourtant, cette boutique n'avait rien de condamnable a offrir au premier regard. Les produits exposés au vu et au su de tous étaient d'une banalité ennuyante. Aussi, tout semblait si ordinaire et à sa place, alors que cacha-t-elle en coulisse ? Un frisson baigné d'appréhension lui parcouru tout de même l'échine. Malgré tout, son expression criante de froideur demeurait intacte. Imperturbable de bout en bout, le franco-russe devait son salut neutre au Matagot ne lui faisant jamais défaut. Léto s'était en effet blottie à ses mollets afin de brûler ces élans brumeux. "Le vieux O'Shea n'avait peut-être pas tord !" songea-t-il pour lui-même. Pensée perdue dans le fil de ses observations assidues, le français se freinait d'émettre une remarque hors de propos et relevant plus d'un jugement personnel. Cependant, il gardait à l'esprit la tâche qui lui incombait, et ce, même si sa présence n'était pas des plus enviée.
Escorté d'un procès-verbal enchanté et de son félin, Serger quitta le centre de cette pièce sans chaleur. Les talons claquant sur le plancher, de cette posture assurée et bordée de confiance, il tâtait le terrain, enquêtait à sa manière à la recherche d'une issue dérobée menant aux secrets du domaine, en vain. Ses coudes effleurant le comptoir derrière lequel s'était refugié la propriétaire, il poussa sur la pointe de ses pieds et se permit un coup d'œil en loge, sans ne jamais éprouver une once de gène. ❝Hm, des protections particulières ? Dites m'en plus, vous venez de piquer ma curiosité ! ❞ Comme à son habitude, son vers uniforme ne dénotait d'aucune fièvre ou excès. Bien au fait des barrières magiques dressées par ses hôtes et cette puissance magie détectée en sous-sol, le sang-mêlé cherchait simplement à tester avec peu de subtilité la vertu de Mrs Mapleleaf. Et avant qu'elle n'est pu répondre, il chargea de plus bel.
Prenant un peu de recul sur son interlocutrice, Lazar tira un rouleau de son blouson épinglé d'un écusson aux couleurs de la Confédération Internationale des Sorciers. Ce vieux parchemin extrait des archives ministérielles se révélait être une précieuse source d'information pour ces descentes. D'un soupir folâtre, il baissa le menton sur cette nomenclature détaillés des destinations patrimoniales authentifiées à travers le pays. L'extrémité de sa baguette tapota alors le papier décrépit. Un rictus souleva le coin de ses paupières et se détachant de sa lecture, il planta ses iris sur cette silhouette découpée à même les ombres et ses jeux de lumières. ❝Le terrain sur lequel repose votre établissement n'étant pas répertorié dans les registres du Ministère comme patrimoine historique ou lieu sacré, j'en viens à me demander… À qui devons-nous la riche source magique sur laquelle nous nous tenons actuellement ? ❞ Un sourire narquois à la commissure des lèvres, il venait de mettre le doigt sur une première omission qui, par manque d'éclaircissement immédiat et convainquant, risquait de coûter cher à cette famille.
D'un doigté délicat, il enroula à nouveau ce riche recueil et le glissa à l'abri de la poche intérieure de son trench-coat. Sa paume caressant l'emplacement de cette cavité ensorcelée, le gaulois réajusta son vêtement. Son matagot toujours sur ses talons, avec une certaine arrogance il longea d'un cent pas énervant le meuble en chêne massif où elle siégeait immobile. Rien n'était laissé au hasard lors de ces entrevues, pas même la nature des protections mise en place pour éviter toute fuite du Secret sauvegardant leur communauté des dérives moldues. Aussi, sous aucun prétexte, il n'aurait manqué de mettre en évidence les enchantements et sortilèges à l'aide d'un Révélasort de Scarpin dès son arrivée, par pure excès de zèle ou professionnalisme. Et même si cela ne faisait pas réellement partie du cadre et procédure plaidé par la Confédération, quelque chose ici le dérangeait assez pour que finalement sa curiosité l'emporte sur le reste. Aussi fit-il exactement ce qu'il avait mis en garde son acolyte anglais de ne pas faire.
@made by ice and fire.Escorté d'un procès-verbal enchanté et de son félin, Serger quitta le centre de cette pièce sans chaleur. Les talons claquant sur le plancher, de cette posture assurée et bordée de confiance, il tâtait le terrain, enquêtait à sa manière à la recherche d'une issue dérobée menant aux secrets du domaine, en vain. Ses coudes effleurant le comptoir derrière lequel s'était refugié la propriétaire, il poussa sur la pointe de ses pieds et se permit un coup d'œil en loge, sans ne jamais éprouver une once de gène. ❝Hm, des protections particulières ? Dites m'en plus, vous venez de piquer ma curiosité ! ❞ Comme à son habitude, son vers uniforme ne dénotait d'aucune fièvre ou excès. Bien au fait des barrières magiques dressées par ses hôtes et cette puissance magie détectée en sous-sol, le sang-mêlé cherchait simplement à tester avec peu de subtilité la vertu de Mrs Mapleleaf. Et avant qu'elle n'est pu répondre, il chargea de plus bel.
Prenant un peu de recul sur son interlocutrice, Lazar tira un rouleau de son blouson épinglé d'un écusson aux couleurs de la Confédération Internationale des Sorciers. Ce vieux parchemin extrait des archives ministérielles se révélait être une précieuse source d'information pour ces descentes. D'un soupir folâtre, il baissa le menton sur cette nomenclature détaillés des destinations patrimoniales authentifiées à travers le pays. L'extrémité de sa baguette tapota alors le papier décrépit. Un rictus souleva le coin de ses paupières et se détachant de sa lecture, il planta ses iris sur cette silhouette découpée à même les ombres et ses jeux de lumières. ❝Le terrain sur lequel repose votre établissement n'étant pas répertorié dans les registres du Ministère comme patrimoine historique ou lieu sacré, j'en viens à me demander… À qui devons-nous la riche source magique sur laquelle nous nous tenons actuellement ? ❞ Un sourire narquois à la commissure des lèvres, il venait de mettre le doigt sur une première omission qui, par manque d'éclaircissement immédiat et convainquant, risquait de coûter cher à cette famille.
D'un doigté délicat, il enroula à nouveau ce riche recueil et le glissa à l'abri de la poche intérieure de son trench-coat. Sa paume caressant l'emplacement de cette cavité ensorcelée, le gaulois réajusta son vêtement. Son matagot toujours sur ses talons, avec une certaine arrogance il longea d'un cent pas énervant le meuble en chêne massif où elle siégeait immobile. Rien n'était laissé au hasard lors de ces entrevues, pas même la nature des protections mise en place pour éviter toute fuite du Secret sauvegardant leur communauté des dérives moldues. Aussi, sous aucun prétexte, il n'aurait manqué de mettre en évidence les enchantements et sortilèges à l'aide d'un Révélasort de Scarpin dès son arrivée, par pure excès de zèle ou professionnalisme. Et même si cela ne faisait pas réellement partie du cadre et procédure plaidé par la Confédération, quelque chose ici le dérangeait assez pour que finalement sa curiosité l'emporte sur le reste. Aussi fit-il exactement ce qu'il avait mis en garde son acolyte anglais de ne pas faire.
INFOS
FICHE DE PERSO
Expections are Made
La machoire de la sorcière était plus crispée que jamais. Amaranth n'avait jamais été une grande sociable, et elle était indifférente à tellement de choses, et de personnes. Cependant l'espèce qui se tenait devant elle, mi français mi sorcier lui faisait horreur. Etait il croisé avec un gobelin pour tenir des comptes de cette manière. Elle jeta un regard furieux sur l'animal qui l'accompagnait, Morri grognait brusquement derrière ses dents. Sa main se fit plus âgitée. L'agent dédaigneux commençait à agacer son alter, et Amaranth n'avait pas une patience légendaire non plus.
Elle manqua un battement lorsque l'énergumène au costume impeccable s'appuya sur son comptoir en noyer, pour jeter un coup d'oeil pernicieux à son bureau où s'entassait des factures, formules et carnets de plantations. Elle se félicita d'avoir pris quelques potions en amont. Dans un premier temps, pour apaiser ses humeurs, pour faciliter sa guérison et pour permettre une meilleure cohabitation avec Morri. Mais Merlin lui en soit témoin, ça ne suffira pas si ce demi français ne cesser pas ses intrusions physiques. Instinctivement, elle cacha sa main derrière son bassin.
A coup sûr il reniflait toutes les formes de magie tel un sniffeur mal léché. Un juron s'échappa de ses lèvres
" Fiosrach* "
Avec son air qui se voulait neutre et professionnel, une satisfaction malsaine se dessinait sur certains de ses traits. La sorcière écarlate haussa un sourcil, face à sa remarque sur la nature même des protections du domaine. Elle se mordit la lèvre avec humeur. Il enchaîna en sortant un rouleau tout droit des archives du Ministère.
❝Le terrain sur lequel repose votre établissement n'étant pas répertorié dans les registres du Ministère comme patrimoine historique ou lieu sacré, j'en viens à me demander… À qui devons-nous la riche source magique sur laquelle nous nous tenons actuellement ?
Si dans un premier temps elle avait eu senti quelques gouttes de sueur s'échappait de son cou pour la faire frissonner.. Un sourire presque narquois apparu sur ses lèvres parfaitement dessinées.
- La réponse est dans la question, Monsieur*, Amaranth avait prononcé le monsieur en français avec un accent maitrisé. La riche source magique ne vient pas de la terre, mais bien de ce qu'elle habrite. Les plantes de nos serres, sont à l'origine de cette fameuse source. C'est là, la richesse des Mapleleafs.
La pièce se réchauffra brusquement. Réagissant aux émotions de la sorcière. Les humeurs de la sorcière étaient aussi versatiles qu'un ciel orageux, et la domaine entier répondait à sa maîtresse. Parce qu'il était construit avec le sang de celle ci. A chaque nouveau héritier, une offrande était faîte. Le sorcier ou la sorcière en charge du domaine, faisait corps avec celui ci. Avec les murs, avec la terre, avec les plantes. Toute sa magie et sa volonté, était infusé dans tout ce que cette terre portait.
- Quand à nos protections, la magie du sang n'est pas interdit par le ministère, du moins à ma connaissance ? Questionna t elle avec une rhétorique acerbe. Elle savait le domaine dans la légalité, du moins à sa frontière. Et qu'il n'avait jamais eu que des rumeurs et aucun fait. Cela devait demeurer ainsi. Elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre, Aggripine veillait toujours d'un oeil sinistre. Elle incarnait à elle seule, la Malemort.
* Inquisitive in gaelic
Elle manqua un battement lorsque l'énergumène au costume impeccable s'appuya sur son comptoir en noyer, pour jeter un coup d'oeil pernicieux à son bureau où s'entassait des factures, formules et carnets de plantations. Elle se félicita d'avoir pris quelques potions en amont. Dans un premier temps, pour apaiser ses humeurs, pour faciliter sa guérison et pour permettre une meilleure cohabitation avec Morri. Mais Merlin lui en soit témoin, ça ne suffira pas si ce demi français ne cesser pas ses intrusions physiques. Instinctivement, elle cacha sa main derrière son bassin.
A coup sûr il reniflait toutes les formes de magie tel un sniffeur mal léché. Un juron s'échappa de ses lèvres
" Fiosrach* "
Avec son air qui se voulait neutre et professionnel, une satisfaction malsaine se dessinait sur certains de ses traits. La sorcière écarlate haussa un sourcil, face à sa remarque sur la nature même des protections du domaine. Elle se mordit la lèvre avec humeur. Il enchaîna en sortant un rouleau tout droit des archives du Ministère.
❝Le terrain sur lequel repose votre établissement n'étant pas répertorié dans les registres du Ministère comme patrimoine historique ou lieu sacré, j'en viens à me demander… À qui devons-nous la riche source magique sur laquelle nous nous tenons actuellement ?
Si dans un premier temps elle avait eu senti quelques gouttes de sueur s'échappait de son cou pour la faire frissonner.. Un sourire presque narquois apparu sur ses lèvres parfaitement dessinées.
- La réponse est dans la question, Monsieur*, Amaranth avait prononcé le monsieur en français avec un accent maitrisé. La riche source magique ne vient pas de la terre, mais bien de ce qu'elle habrite. Les plantes de nos serres, sont à l'origine de cette fameuse source. C'est là, la richesse des Mapleleafs.
La pièce se réchauffra brusquement. Réagissant aux émotions de la sorcière. Les humeurs de la sorcière étaient aussi versatiles qu'un ciel orageux, et la domaine entier répondait à sa maîtresse. Parce qu'il était construit avec le sang de celle ci. A chaque nouveau héritier, une offrande était faîte. Le sorcier ou la sorcière en charge du domaine, faisait corps avec celui ci. Avec les murs, avec la terre, avec les plantes. Toute sa magie et sa volonté, était infusé dans tout ce que cette terre portait.
- Quand à nos protections, la magie du sang n'est pas interdit par le ministère, du moins à ma connaissance ? Questionna t elle avec une rhétorique acerbe. Elle savait le domaine dans la légalité, du moins à sa frontière. Et qu'il n'avait jamais eu que des rumeurs et aucun fait. Cela devait demeurer ainsi. Elle jeta un coup d'oeil par la fenêtre, Aggripine veillait toujours d'un oeil sinistre. Elle incarnait à elle seule, la Malemort.
* Inquisitive in gaelic
INFOS
FICHE DE PERSO
Exemptions Are Made !
Gentlemen, I fervently trust that before long the principle of arbitration may win such confidence as to justify its extension to a wider field of international differences. @Amaranth Mapleleaf
Derrière ses élans froids et hautains, les lignes de ses lèvres se fendirent d'une maigre fantaisie à peine discernable au creux de ce sombre-obscur glacial. La tête légèrement inclinée en arrière, le français fustigea le portrait d'une veille sorcière d'un regard l'appelant à la retenue et au silence. Il n'avait pas fait le déplacement pour passer sous la critique d'une rombière morte et enterrée dont l'âme survivait miraculeusement via les fines craquelure d'un badigeon graveleux. Si intérieurement il jubilait du bain d'émotion qu'il pouvait désormais ressentir à travers les pensées enflammées le survolant, il referma assez rapidement son esprit aux crachats de non-dits obscènes. D'un pas balançant sa silhouette à travers la splendeur diaphane de la boutique, Serger s'esquiva aux contours du comptoir en noyer, non sans une grossièreté muette adressé en un coup d'œil vicieux à cette butor peinture sifflant un tas de non sens derrière ses mâchoires serrées.
L'arête du nez fauché du revers de sa main, comme pour chasser le putride d'une magie qu'il désapprouvait de ses narines, Lazar s'écarta d'un duo sur le point de laisser leur véritable nature éclater au grand jour. D'une œillade avertie, il s'assura que rien ne manquait à être coucher sur ce procès-verbal qu'il se languissait de partager avec les autorités locales. ❝De la Magie Rouge donc! Comme c'est intéressant… ❞ D'un geste habile, il arracha toute liberté à sa plume à papote. Son parchemin se raidit alors et avec un soin certain, il retranscrit au mot prêt sur son rapport les déclarations de son interlocutrice. ❝Voyez-vous, j'ai toujours cru quevotre Ministère assimilait l'usage de la Magie du Sang à celui de la Magie Noire ! ❞ Le gaulois ne cherchait en aucun cas à dissimuler le plaisir malsain qu'il prenait à retourner un à un les secrets de ce maudit taudis. En toute sincérité, s'il n'avait encore rien trouvé pouvant justifier d'un rejet de la Confédération Magique des Sorciers à leur octroyer un certificat de maintien d'activité, il ne passerait pas à côté de la délectation de poursuivre cette entrevue coude à coude avec ses homologues aurors.
Maintenant bien au fait du pouvoir et de l'emprise de Mrs Mapleleaf sur le bâtisse et ses environs, tel un petit Napoléon, l'empathe glissa sa paume dominante entre les tissus de son costume trois pièces, paré à la riposte si l'occasion l'exigeait. ❝Très bien, passons aux serres ! ❞ Concis et frisant l'autoritarisme, d'un ton clair le langue-de-plomb ordonnait plus qu'il ne le demandait à la propriétaire de lui faire la visite des coulisses. D'un claquement de doigts, son aigrette se remit en position, prête à vomir son venin ocre et à escorter le russkov et une matagot rappeler d'une stridulation singulière. Les iris bleutés de l'animal semait les graines d'une méfiance à l'atmosphère déjà tendue. Accoudé au cadre d'une porte emprunté par Rick et l'armoire à glace, d'un épais raclement de gorge, l'homme fit comprendre à la rousse qu'il n'avait guère de temps à perdre en une visite détaillé de l'endroit. En soit, il en savait suffisamment pour remettre une compte-rendu analytique et avilissant à sa responsable, Kirsten Sørensen.
Alors qu'il s'apprêtait à griller la politesse à la galloise, comme une ultime preuve qu'il était en charge de l'inspection, le murmure d'une arrivée précipitée déchira le pesant manteau d'un motus aride. Les paluches boudinées de l'irlandais s'agrippèrent alors aux omoplates du sang-mêlé. ❝SERGER ! Cet… endroit est... Horrible... HORRIBLE vous m'entendez ! ❞ O'Shea ne tenait debout plus qu'à la force des bras saucissonnés dans un manteau en tweed qui n'aurait pas refusé une taille au dessus afin de mieux respirer. Ses genoux embrassaient le plancher lustré et ses yeux à la lueur supplicier imploraient le quadragénaire de mettre un terme à ce spectacle de mauvais gout. Lazar n'avait pas besoin de lire ses pensées pour comprendre que les resserres venaient de lui jouer un petit tour. Sous les feulements d'une Léto sur les nerfs, l'homme se défit du poids l'accablant et épousseta sa veste en un haussement d'épaules.
Sans ménagement, il tira par le col le sexagénaire et lui donna une bonne tape derrière le dos. ❝On se reprend O'Shay, ce n'est rien ! Nos hôtes sont à fleur de peau et leurs protections doivent le ressentir, le manoir vous a sûrement joué une farce douteuse… ❞ L'encourageant d'un rictus fade et artificiel au possible, le russe tentait bon gré malgré de lui redonner une once de courage. Toutefois, l'absence de subtilité et la teneur de ses propos semblaient ne pas avoir eut l'effet escompté et provoqua une réaction inverse de celle désirée. Le teint du gaélique s'était blanchi et il tremblait de la tête au pied à l'idée de devoir poursuivre l'inspection, ou alors peut-être était-ce le contre-coup d'un sourire sans saveur et effrayant ? Cramponné au bras de son cadet, le bientôt retraité refusait catégoriquement de lâcher prise. ❝Montrez nous le chemin, nous suivrons ! ❞ À nouveau un soupçon de mépris se fit l'écho d'une voix impérieuse tandis que sa patte libre s'était armée de sa loyale baguette.
@made by ice and fire.L'arête du nez fauché du revers de sa main, comme pour chasser le putride d'une magie qu'il désapprouvait de ses narines, Lazar s'écarta d'un duo sur le point de laisser leur véritable nature éclater au grand jour. D'une œillade avertie, il s'assura que rien ne manquait à être coucher sur ce procès-verbal qu'il se languissait de partager avec les autorités locales. ❝De la Magie Rouge donc! Comme c'est intéressant… ❞ D'un geste habile, il arracha toute liberté à sa plume à papote. Son parchemin se raidit alors et avec un soin certain, il retranscrit au mot prêt sur son rapport les déclarations de son interlocutrice. ❝Voyez-vous, j'ai toujours cru que
Maintenant bien au fait du pouvoir et de l'emprise de Mrs Mapleleaf sur le bâtisse et ses environs, tel un petit Napoléon, l'empathe glissa sa paume dominante entre les tissus de son costume trois pièces, paré à la riposte si l'occasion l'exigeait. ❝Très bien, passons aux serres ! ❞ Concis et frisant l'autoritarisme, d'un ton clair le langue-de-plomb ordonnait plus qu'il ne le demandait à la propriétaire de lui faire la visite des coulisses. D'un claquement de doigts, son aigrette se remit en position, prête à vomir son venin ocre et à escorter le russkov et une matagot rappeler d'une stridulation singulière. Les iris bleutés de l'animal semait les graines d'une méfiance à l'atmosphère déjà tendue. Accoudé au cadre d'une porte emprunté par Rick et l'armoire à glace, d'un épais raclement de gorge, l'homme fit comprendre à la rousse qu'il n'avait guère de temps à perdre en une visite détaillé de l'endroit. En soit, il en savait suffisamment pour remettre une compte-rendu analytique et avilissant à sa responsable, Kirsten Sørensen.
Alors qu'il s'apprêtait à griller la politesse à la galloise, comme une ultime preuve qu'il était en charge de l'inspection, le murmure d'une arrivée précipitée déchira le pesant manteau d'un motus aride. Les paluches boudinées de l'irlandais s'agrippèrent alors aux omoplates du sang-mêlé. ❝SERGER ! Cet… endroit est... Horrible... HORRIBLE vous m'entendez ! ❞ O'Shea ne tenait debout plus qu'à la force des bras saucissonnés dans un manteau en tweed qui n'aurait pas refusé une taille au dessus afin de mieux respirer. Ses genoux embrassaient le plancher lustré et ses yeux à la lueur supplicier imploraient le quadragénaire de mettre un terme à ce spectacle de mauvais gout. Lazar n'avait pas besoin de lire ses pensées pour comprendre que les resserres venaient de lui jouer un petit tour. Sous les feulements d'une Léto sur les nerfs, l'homme se défit du poids l'accablant et épousseta sa veste en un haussement d'épaules.
Sans ménagement, il tira par le col le sexagénaire et lui donna une bonne tape derrière le dos. ❝On se reprend O'Shay, ce n'est rien ! Nos hôtes sont à fleur de peau et leurs protections doivent le ressentir, le manoir vous a sûrement joué une farce douteuse… ❞ L'encourageant d'un rictus fade et artificiel au possible, le russe tentait bon gré malgré de lui redonner une once de courage. Toutefois, l'absence de subtilité et la teneur de ses propos semblaient ne pas avoir eut l'effet escompté et provoqua une réaction inverse de celle désirée. Le teint du gaélique s'était blanchi et il tremblait de la tête au pied à l'idée de devoir poursuivre l'inspection, ou alors peut-être était-ce le contre-coup d'un sourire sans saveur et effrayant ? Cramponné au bras de son cadet, le bientôt retraité refusait catégoriquement de lâcher prise. ❝Montrez nous le chemin, nous suivrons ! ❞ À nouveau un soupçon de mépris se fit l'écho d'une voix impérieuse tandis que sa patte libre s'était armée de sa loyale baguette.
INFOS
FICHE DE PERSO
Expections are Made
Amaranth observa avec attention la réaction de Serger à ses mots sur la Magie Rouge. Elle pouvait sentir la tension dans l'air alors qu'elle révélait cette information sur sa pratique magique. Elle nota le sourire presque imperceptible qui se dessina sur les lèvres de l'homme, signe qu'il appréciait ce qu'il venait d'apprendre. Les mots qui suivirent, sur l'assimilation de la Magie du Sang à la Magie Noire, montraient qu'il était bien conscient des préjugés qui entouraient cette forme de magie en Angleterre.
"Voyez-vous, j'ai toujours cru que votre Ministère assimilait l'usage de la Magie du Sang à celui de la Magie Noire !"
Amaranth hocha légèrement la tête, reconnaissant les préoccupations de Serger. "C'est une croyance largement répandue en Angleterre," répondit-elle avec calme. "Mais la Magie Rouge est une discipline ancienne et respectée dans d'autres régions du monde. En Russie et dans les pays limitrophes, un talent en Magie Rouge est considéré comme le signe d'une lignée puissante, et son utilisation est courante dans la magie traditionnelle."
Elle avait l'intention de continuer, mais leur conversation fut interrompue par l'agent qui ordonna presque que l'inspection se poursuive dans les serres. Morri siffla derriière ses dents, l'avorton étranger commençait à lui taper sur les nerfs. Amaranth plongea ses doigts bandés dans sa poche, en récitant quelques mots pour faire taire ses tremblements
L'arrivée soudaine et quelque peu dramatique de l'irlandais O'Shea vint suspendre l'instant. L'homme semblait profondément perturbé par quelque chose dans le domaine, et son apparition fit naître une certaine tension dans la pièce. L"agent nommé Serger, c'était la première fois qu'elle entendait son prénom, réagit rapidement en essayant de calmer O'Shea et en l'encourageant à reprendre ses esprits.
Amaranth était consciente de ce qui avait pu provoquer la réaction de détresse chez le vieil irlandais. La sorcière étouffa un sourire narquois, derrière ses lèvres rouges.
Elle savait que le domaine familial Mapleleaf était un lieu hostile, en particulier les serres où poussaient des plantes dangereuses. Ambroise avait dû emmener O'Shea se promener dans la serre de Filet du Diable ou le faire respirer les décoctions d'Alihosty, des plantes connues pour provoquer l'hystérie chez ceux qui n'étaient pas immunisés. Les herboristes, comme Ambroise et elle, avaient développé une certaine immunité en ingérant ces plantes dangereuses, mais pour ceux qui n'étaient pas initiés, les effets pouvaient être dévastateurs.
Cependant, Amaranth était également consciente que le domaine familial pouvait être la porte des enfers si ses habitants le considéraient comme des intrus. Les plantes qui y poussaient réagissaient aux émotions d'Amaranth et de son alter Morrighan, ce qui pouvait être encore plus dangereux.
- Douteuse, dites vous. Reprit la sorcière en arquant un sourcil. C'était un pléonasme. Elle se glissa devant le petit groupe, rejoignant son immense cousin. Par ici, Messieurs..
La sorcière toujours la main dans une poche, notant la baguette dans la main de l'agent du Ministère, emprunta le chemin qui passait dans le jardin magnifique et vénéneux du domaine. Toutes les Roses cachaient des épines, parfois Mortelles. Amaranth aimait la poésie ainsi la morbidité de ses plantes.
Elle les conduisis au coeur d'une verrière gigantesque dont des plantes ornaient une partie du toit de verre, transformant la lumière pâle du jour en un faiseau de variantes vertes. L'ambiance semblait irréelle, humide et exotique. L'écarlate soupira avec aise. Elle était dans son élément.
"Voyez-vous, j'ai toujours cru que votre Ministère assimilait l'usage de la Magie du Sang à celui de la Magie Noire !"
Amaranth hocha légèrement la tête, reconnaissant les préoccupations de Serger. "C'est une croyance largement répandue en Angleterre," répondit-elle avec calme. "Mais la Magie Rouge est une discipline ancienne et respectée dans d'autres régions du monde. En Russie et dans les pays limitrophes, un talent en Magie Rouge est considéré comme le signe d'une lignée puissante, et son utilisation est courante dans la magie traditionnelle."
Elle avait l'intention de continuer, mais leur conversation fut interrompue par l'agent qui ordonna presque que l'inspection se poursuive dans les serres. Morri siffla derriière ses dents, l'avorton étranger commençait à lui taper sur les nerfs. Amaranth plongea ses doigts bandés dans sa poche, en récitant quelques mots pour faire taire ses tremblements
L'arrivée soudaine et quelque peu dramatique de l'irlandais O'Shea vint suspendre l'instant. L'homme semblait profondément perturbé par quelque chose dans le domaine, et son apparition fit naître une certaine tension dans la pièce. L"agent nommé Serger, c'était la première fois qu'elle entendait son prénom, réagit rapidement en essayant de calmer O'Shea et en l'encourageant à reprendre ses esprits.
Amaranth était consciente de ce qui avait pu provoquer la réaction de détresse chez le vieil irlandais. La sorcière étouffa un sourire narquois, derrière ses lèvres rouges.
Elle savait que le domaine familial Mapleleaf était un lieu hostile, en particulier les serres où poussaient des plantes dangereuses. Ambroise avait dû emmener O'Shea se promener dans la serre de Filet du Diable ou le faire respirer les décoctions d'Alihosty, des plantes connues pour provoquer l'hystérie chez ceux qui n'étaient pas immunisés. Les herboristes, comme Ambroise et elle, avaient développé une certaine immunité en ingérant ces plantes dangereuses, mais pour ceux qui n'étaient pas initiés, les effets pouvaient être dévastateurs.
Cependant, Amaranth était également consciente que le domaine familial pouvait être la porte des enfers si ses habitants le considéraient comme des intrus. Les plantes qui y poussaient réagissaient aux émotions d'Amaranth et de son alter Morrighan, ce qui pouvait être encore plus dangereux.
- Douteuse, dites vous. Reprit la sorcière en arquant un sourcil. C'était un pléonasme. Elle se glissa devant le petit groupe, rejoignant son immense cousin. Par ici, Messieurs..
La sorcière toujours la main dans une poche, notant la baguette dans la main de l'agent du Ministère, emprunta le chemin qui passait dans le jardin magnifique et vénéneux du domaine. Toutes les Roses cachaient des épines, parfois Mortelles. Amaranth aimait la poésie ainsi la morbidité de ses plantes.
Elle les conduisis au coeur d'une verrière gigantesque dont des plantes ornaient une partie du toit de verre, transformant la lumière pâle du jour en un faiseau de variantes vertes. L'ambiance semblait irréelle, humide et exotique. L'écarlate soupira avec aise. Elle était dans son élément.
Ministère
Vous êtes Employé du Ministère
Ordre de Merlin 1e Classe
Ordre de Merlin 1e Classe, héros de la nation
Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
Expertise : Protego !
Sortilège de Niv.2
Expertise : Protego Diabolica !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Sortilège de Désillusion !
Sortilège de Niv.6
Participation au All Hallow Fest
Vous avez participé au All Hallow Fest
Unicorn Fest
Vous êtes un.e adepte du Unicorn Fest !
INFOS
Messages : 1398
Faceclaim : ❝ Lee Soo Hyuk„
Âge : 37
Sang : ❝ Né-moldu„
Particularités : ❝ Métamorphomage (niveau 3), l'art d'usurper l'identité d'autrui.
Profession : ❝ Tireur d'élite de baguette magique à la division Sud (Angleterre & Pays de Galles)„ membre de la faction V (Valkyrie), spécialité protection et escorte.
Côté Cœur : ❝ Hétérobataire„ à défaut de se caser, il enchaîne les réveils difficiles aux côtés d'une inconnue avant de se défiler comme un sauvage
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle: ❝ Agent du chaos.
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(35/100)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(90/100)
Témoins de l'Histoire:
(50/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle: ❝ Agent du chaos.
Dé utilisé: Dé Expert (80%)
Maturité Magique (MM):
(35/100)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(90/100)
Témoins de l'Histoire:
(50/0)
Inventaire:
Exemptions Are Made !
Gentlemen, I fervently trust that before long the principle of arbitration may win such confidence as to justify its extension to a wider field of international differences.
Les apparences pouvaient trompées de mille et une manières celui ou celle qui regardait sans réellement voir, aussi Lazar conserva une allure digne devant la froideur réciproque de son hôte. Les yeux perlés d'une audace arrogante, son badge se mit à luire sous la pâle lumière alors que son porteur bombait le torse. Réaction inconsciente à l'insolence de cette donneuse de leçon, un sourire baigné d'hypocrisie courtisa les lèvres de ce blanc-bec. Il était hors de question de perdre la face, encore moins de voir s'éclipser la toute puissance de l'instance qu'il servait à la faveur d'une tradition vieillotte et douteuse. Avec lourdeur, le gaulois pinça son insigne. « L'ingérence du congrès magique se limite à la sauvegarde du secret de notre communauté, je n'ai aucun droit de regard quant aux infractions tenant d'un usage magique délictueux... objecta-t-il avec un calme mesuré tout en servant le vieux Rick d'une bonne coudée dans les côtes. Quelle qu'en soit la discipline… » Même si, dans son fort intérieur l'émissaire de la Confédération n'en menait pas large et bouillonnait de cracher son opinion sur la question au coin d'un nez poudré, il ne fit rien.
Faussement à son aise, le français emboita le pas de la rouquine tout en restant sur ses gardes. Il n'était pas encore tout fait fixé sur la nature exacte de cette magie à l'œuvre, mais les airs revêches de Mrs Mapleleaf lui donnait à eux-seuls, le désir d'écourter son séjour en ces lieux. L'esprit fermé, afin de s'éviter les pouvoirs malveillants et la sournoiserie d'une bâtisse ne répondant qu'à un maître, Serger laissa son regard vagabonder ça et là. Les serres offraient une atmosphère moins anxiogène et jurait avec l'atone antichambre servant de boutique. Et pourtant, la pression exercée sur sa baguette ne se fit pas moins aigue. Les iris de l'indomptable surfèrent sur la diversité d'une flore atypique tapissant le sol et flirtant avec la voute de verre. Le sang-mêlé scrutait dans les moindres détails la substance des jeunes pousses se délectant des rayons mouillés de l'automne et plants arrivés à maturité. Rien d'anormal jusque là ne parvenait à justifier l'emportement de son homologue britannique. Même si le métisse devait malgré avoué que l'aura végétale conférerait à ce jardin d'hiver un aspect de paradis stygien, où chacune des semis se réservait la possibilité de vous surprendre.
Un rictus masqué par la phosphorescence flamboyant du plafond vitré, la langue-de-plomb s'arrêta entre les rangée de lianes endiablées. Rien ne servait de prolonger sa présence. Sa tige de sapin subtilement braquée sur l'irlandais, d'un sortilège d'attraction informulé, il tira vers lui ce compagnon grossièrement saucissonné dans son tweed. « Très bien, cela mettra un terme à cette visite, j'ai tout ce qu'il me faut pour mon rapport. Rick vous pouvez aller m'attendre dans la voiture… assortie d'un clin d'œil, sa voix se fit ordre à l'oreille de sa maigre assistance. O'Shea avait déjà pris ses jambes à son cou, lorsque le franco-russe tourna les talons pour dévisager cette sang-pur mystérieuse et il ne vit pour ainsi dire qu'un arrière-train ballonné se précipité hors de la verrière. Les conclusions de mon inspection seront transmises sans délai à notre antenne londonienne. Vous serez évidemment tenus informée de la décision du congrès par voix postale. La main sombrant dans la poche intérieur de son costume, Lazar délogea une carte de visite des plus crâneuses et m'as-tu-vu qu'il tendit à cette harpie mal plumée. Elle pourrait faire office de marque page, si le verdict de la commission venait à vous déplaire. »
Stoïque, le ruskov bouscula l'armoire à glace d'Ambroise et s'extirpa élégamment de ce cachot glaçant. Sous son costard hors-de-prix, sa chair hérissée en un frisson d'horreur lui commandait de prendre la poudre de cheminette. Avalant les quelques enjambées le privant d'une bonne bouffée d'air frais, il poussa la porte d'entrée et au pas de course dépassa la chouette encore avachie dans son fauteuil passé d'âge. Il ne put véritablement soufflé qu'après avoir franchit l'enceinte de cette charmante résidence. Sous le cri d'une portière mal huilée, son soupir se tut dans le couinement du cuir de son siège. « Mon cher Nick, je vous laisse le soin de suspendre l'activité de ces vendeur d'orviétan ! » Pieds et poings liés, les privilèges alloué par la CSI ne lui permettaient en aucun cas d'étayer ses suspicions. Et plus qu'un petit plaisir personnel et capricieux, le fonctionnaire était convaincu qu'il en allait de la sûreté de la communauté anglaise. Tournant la clé dans le neiman, l'apprenti pilote enclencha une marche arrière et manqua d'emboutir la statue gardant le porche avant de disparaitre dans la grisaille britannique.
@made by ice and fire.Faussement à son aise, le français emboita le pas de la rouquine tout en restant sur ses gardes. Il n'était pas encore tout fait fixé sur la nature exacte de cette magie à l'œuvre, mais les airs revêches de Mrs Mapleleaf lui donnait à eux-seuls, le désir d'écourter son séjour en ces lieux. L'esprit fermé, afin de s'éviter les pouvoirs malveillants et la sournoiserie d'une bâtisse ne répondant qu'à un maître, Serger laissa son regard vagabonder ça et là. Les serres offraient une atmosphère moins anxiogène et jurait avec l'atone antichambre servant de boutique. Et pourtant, la pression exercée sur sa baguette ne se fit pas moins aigue. Les iris de l'indomptable surfèrent sur la diversité d'une flore atypique tapissant le sol et flirtant avec la voute de verre. Le sang-mêlé scrutait dans les moindres détails la substance des jeunes pousses se délectant des rayons mouillés de l'automne et plants arrivés à maturité. Rien d'anormal jusque là ne parvenait à justifier l'emportement de son homologue britannique. Même si le métisse devait malgré avoué que l'aura végétale conférerait à ce jardin d'hiver un aspect de paradis stygien, où chacune des semis se réservait la possibilité de vous surprendre.
Un rictus masqué par la phosphorescence flamboyant du plafond vitré, la langue-de-plomb s'arrêta entre les rangée de lianes endiablées. Rien ne servait de prolonger sa présence. Sa tige de sapin subtilement braquée sur l'irlandais, d'un sortilège d'attraction informulé, il tira vers lui ce compagnon grossièrement saucissonné dans son tweed. « Très bien, cela mettra un terme à cette visite, j'ai tout ce qu'il me faut pour mon rapport. Rick vous pouvez aller m'attendre dans la voiture… assortie d'un clin d'œil, sa voix se fit ordre à l'oreille de sa maigre assistance. O'Shea avait déjà pris ses jambes à son cou, lorsque le franco-russe tourna les talons pour dévisager cette sang-pur mystérieuse et il ne vit pour ainsi dire qu'un arrière-train ballonné se précipité hors de la verrière. Les conclusions de mon inspection seront transmises sans délai à notre antenne londonienne. Vous serez évidemment tenus informée de la décision du congrès par voix postale. La main sombrant dans la poche intérieur de son costume, Lazar délogea une carte de visite des plus crâneuses et m'as-tu-vu qu'il tendit à cette harpie mal plumée. Elle pourrait faire office de marque page, si le verdict de la commission venait à vous déplaire. »
Stoïque, le ruskov bouscula l'armoire à glace d'Ambroise et s'extirpa élégamment de ce cachot glaçant. Sous son costard hors-de-prix, sa chair hérissée en un frisson d'horreur lui commandait de prendre la poudre de cheminette. Avalant les quelques enjambées le privant d'une bonne bouffée d'air frais, il poussa la porte d'entrée et au pas de course dépassa la chouette encore avachie dans son fauteuil passé d'âge. Il ne put véritablement soufflé qu'après avoir franchit l'enceinte de cette charmante résidence. Sous le cri d'une portière mal huilée, son soupir se tut dans le couinement du cuir de son siège. « Mon cher Nick, je vous laisse le soin de suspendre l'activité de ces vendeur d'orviétan ! » Pieds et poings liés, les privilèges alloué par la CSI ne lui permettaient en aucun cas d'étayer ses suspicions. Et plus qu'un petit plaisir personnel et capricieux, le fonctionnaire était convaincu qu'il en allait de la sûreté de la communauté anglaise. Tournant la clé dans le neiman, l'apprenti pilote enclencha une marche arrière et manqua d'emboutir la statue gardant le porche avant de disparaitre dans la grisaille britannique.