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I’m too old for this sh*t
Expertise : Stupefix !
Sortilège de Niv.4
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Expertise : Lumus Solem !
Sortilège de Niv.1
INFOS
Messages : 294
Faceclaim : Laura Vandervoort
Âge : 38
Sang : Sang mêlé
Particularités : Lycan niveau 2
Profession : Bras droit à l'Ensorceleur
Côté Cœur : Hamilton' wifey to be
Multis : Matthew & Naïri
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(37/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
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Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(37/100)
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(60/100)
Potentiel Magique (PM):
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Rigueur Magique (RM):
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Expérience Magique (XM):
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Témoins de l'Histoire:
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Inventaire:
TW : langage grossier
Je lâche un grognement de frustration. « T’es qu’une bouse d’éruptif, tu me fais perdre mon temps. » Je lâche ces mots avec tout le dégoût qu’il m’inspire en cet instant. Déjà que le lieu me répugne, étant maintenant habituée à un certain standing avec l’Ensorceleur. Je tends le bras et l’attrape par le col le sorcier miteux qui me fait face. « Tout le monde le sait déjà, ça, imbécile ! » Je me retiens de lui hurler ma rage au visage, pas faute d’en avoir envie avec cette info en carton qu’il pense m’offrir sur un plateau, mais je veux faire profil bas. « Et dire que je me suis déplacée pour ta sale gueule ! » Willy Weasl, aka Willy le rat, l’indic le plus foireux que j’ai trouvé, clairement. Je ne peux pas laisser traîner mes oreilles partout alors je file quelques gallions dans l’espoir de rester au courant de tout ce qui pourrait être important en des temps si sinistres. Là c’est un échec. Je le repousse. « Je vais me passer de tes services à partir de maintenant. » Sous-merde ! Je me lève et dépose des mornilles pour payer les boissons. Un dernier regard froid à Willy avant de tourner les talons et de sortir du pub.
La nuit bien installée depuis plusieurs heures et la grande majorité des habitants doivent dormir à poings fermés. Il n’empêche que j’ai l’impression que des yeux m’observent. Tu es juste parano. En même temps, comment ne pas l’être ? Le décret et ce qui en découle… Je ne devrais pas être là. Je relève la grande capuche noire de mon manteau, ne laissant plus rien paraître de ma tête. Toute vêtue de noire, je me fonds dans l’ombre du Chemin de Traverse. Le bruit d’une botte, quelque part dans mon dos, me fige. Les sens en alerte, je plonge dans la ruelle la plus proche, le pan de mon manteau flottant derrière moi. J’escalade un mur, prends de la hauteur et plaque le dos contre une façade. Je reste dans un silence profond plusieurs minutes, m’assurant que personne ne m’avait suivie. Ainsi perchée dans les ténèbres, je souris. I am the night. Je saute pour atterrir sur les pavés de la rue principale. I am Batm… J’écarquille les yeux telle une biche prise dans les phares et me fais percuter par un énorme véhicule qui vient de surgir du néant.
Je vole sur plusieurs mettre avant de rouler au sol. Sonnée, il me faut du temps pour reprendre mes esprits. Mes oreilles sifflent et mon corps ankylosé. « Putain de bordel de merde ! » Que j’éructe. Je ramène mes bras au niveau de mon torse et me redresse. Une douleur fulgurante traverse mon épaule gauche tandis que la moindre inspiration me transperce les poumons, me faisant lâcher un profond gémissement. Je me dresse gauchement sur mes jambes qui lâchent aussitôt. De mon bras valide, je viens protéger mes yeux de la lumière et vois enfin le bus violet à double impériale.
INFOS
FICHE DE PERSO
« Mais t’y connaît rien Joey bordel ! Le Batteur des Canons c’est le meilleur de la Ligue ! Arrête avec tes Frelons là ! »
On était encore en train de se disputer à cause du Quidditch. C’était une nuit assez calme, et c’était toujours lors des nuits assez calme qu’on se disputait. On commençait à parler, de tout et n’importe quoi. Puis ça dérivait sur du Quidditch et comme d’habitude on s’engueulait. Parce qu’il supportait une équipe de bras cassé.
« J’suis sur qu’on va recruter le p’tit @Blake Grimm-Nakatani . Et alors là tu verras, ton Walt Grunny il aura pas le temps de lui coller un Cognard que le Vif d’Or sera dans ses mains ! »
Le demi-géant pouvait paraître impressionnant. N’importe qui se serait écrasé face à Joey, mon ami de toujours et contrôleur. Mais c’était mon ami… On n’en venait jamais aux mains. Enfin, quand j’étais trop en colère, il me soulevait par la veste comme une maman-chat avec son chaton jusqu’à ce que je me calme.
« Joey, si t’y connais tant quelque chose au Quidditch, j’ten pris, propose toi en entraîneur ! Ils cherchent à Timworth ! Vas-y ! J’entendrais moins de conner... »
« CHARLIE UN SPECTRE ! »
On arrivait à toute blinde dans le Chemin de Traverse. Quand il me dit ça, je sursautais et appuyais par réflexe sur la pédale de frein. Le système d’urgence arcanique s’activa, ainsi que le champs anti-gravitationnel pour éviter qu’on s’écrase vers l’avant. Effectivement, une silhouette encapuchonnée nous passa devant et je la percutais de plein fouet. Joey, horrifiait mis ses mains sur la bouche.
« On l’a tué ! On a buté un Spectre ! » dit-il paniqué.
Je fis une grimace, et j’enlevais ma ceinture. C’était pas un Spectre mais une personne. La dernière fois que j’avais écrasé un truc, c’était du côté de Liverpool. Et il n’avait pas resté grand-chose à manger de la biche… Livide donc, je descendais, Joey sur mes talons. Ce n’était pas un Spectre, mais une femme. D’ailleurs les paroles de Joey me revinrent à l’esprit. Mais qu’est ce qu’il était con ! On pouvait pas percuter un Spectre, ni le butter !
Visiblement, elle était… légèrement blessé. Avec les phares, je voyais assez bien, et je remarquais que les dégâts n’étaient que mineur. De plus, les saignements s’étaient stoppés… Je plissais des yeux.
« Vous allez bien Madame ? » dis-je incertain.
Je ne savais pas de quel bois elle était faites, mais le seul que j’avais vu percuter le Magicobus comme ça sans aucune égatinure était justement derrière moi. Plus actif que moi, il avait une trousse de secours dans les bras.
« Faut l’opérer ! Ca saigne... »
Je lui mis un bras sur le torse, pour lui indiquer de se calmer. Mes yeux se posèrent dans les environs, et je vis une ombre disparaître à l’angle d’une rue.
« Montez, c’est gratuit pour vous. On verra mieux à l’intérieur, et j’préfère vous déposer directement chez vous. »
J’avançais vers elle, et je lui mis une main dans le dos pour l’inviter à monter. Joey lui, observa les environs, muscles bandés. Visiblement, il avait également le même mauvais présentiment que moi.
A la lumière de l’intérieur, je fermais le Magicobus et fermais les portes.
« Ca va ? » dis-je en l’observant d’un œil critique.
On était encore en train de se disputer à cause du Quidditch. C’était une nuit assez calme, et c’était toujours lors des nuits assez calme qu’on se disputait. On commençait à parler, de tout et n’importe quoi. Puis ça dérivait sur du Quidditch et comme d’habitude on s’engueulait. Parce qu’il supportait une équipe de bras cassé.
« J’suis sur qu’on va recruter le p’tit @Blake Grimm-Nakatani . Et alors là tu verras, ton Walt Grunny il aura pas le temps de lui coller un Cognard que le Vif d’Or sera dans ses mains ! »
Le demi-géant pouvait paraître impressionnant. N’importe qui se serait écrasé face à Joey, mon ami de toujours et contrôleur. Mais c’était mon ami… On n’en venait jamais aux mains. Enfin, quand j’étais trop en colère, il me soulevait par la veste comme une maman-chat avec son chaton jusqu’à ce que je me calme.
« Joey, si t’y connais tant quelque chose au Quidditch, j’ten pris, propose toi en entraîneur ! Ils cherchent à Timworth ! Vas-y ! J’entendrais moins de conner... »
« CHARLIE UN SPECTRE ! »
On arrivait à toute blinde dans le Chemin de Traverse. Quand il me dit ça, je sursautais et appuyais par réflexe sur la pédale de frein. Le système d’urgence arcanique s’activa, ainsi que le champs anti-gravitationnel pour éviter qu’on s’écrase vers l’avant. Effectivement, une silhouette encapuchonnée nous passa devant et je la percutais de plein fouet. Joey, horrifiait mis ses mains sur la bouche.
« On l’a tué ! On a buté un Spectre ! » dit-il paniqué.
Je fis une grimace, et j’enlevais ma ceinture. C’était pas un Spectre mais une personne. La dernière fois que j’avais écrasé un truc, c’était du côté de Liverpool. Et il n’avait pas resté grand-chose à manger de la biche… Livide donc, je descendais, Joey sur mes talons. Ce n’était pas un Spectre, mais une femme. D’ailleurs les paroles de Joey me revinrent à l’esprit. Mais qu’est ce qu’il était con ! On pouvait pas percuter un Spectre, ni le butter !
Visiblement, elle était… légèrement blessé. Avec les phares, je voyais assez bien, et je remarquais que les dégâts n’étaient que mineur. De plus, les saignements s’étaient stoppés… Je plissais des yeux.
« Vous allez bien Madame ? » dis-je incertain.
Je ne savais pas de quel bois elle était faites, mais le seul que j’avais vu percuter le Magicobus comme ça sans aucune égatinure était justement derrière moi. Plus actif que moi, il avait une trousse de secours dans les bras.
« Faut l’opérer ! Ca saigne... »
Je lui mis un bras sur le torse, pour lui indiquer de se calmer. Mes yeux se posèrent dans les environs, et je vis une ombre disparaître à l’angle d’une rue.
« Montez, c’est gratuit pour vous. On verra mieux à l’intérieur, et j’préfère vous déposer directement chez vous. »
J’avançais vers elle, et je lui mis une main dans le dos pour l’inviter à monter. Joey lui, observa les environs, muscles bandés. Visiblement, il avait également le même mauvais présentiment que moi.
A la lumière de l’intérieur, je fermais le Magicobus et fermais les portes.
« Ca va ? » dis-je en l’observant d’un œil critique.
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Inventaire:
« Madame ? » Je fronce les sourcils. Je suis encore sonnée mais un sentiment de danger me tord l’estomac. A moins que je ne fasse une hémorragie interne, qui sait, j’ai manqué de finir à la rubrique des chiens écrasés. Un corps meurtri mais les sens en alerte, je fais une nouvelle tentative pour me relever et parviens à rester plus ou moins solide sur mes pieds. Chaque inspiration est une torture comme si on venait me planter un couteau dans la cage thoracique. J’halète, la respiration sifflante. Bullocks ! Je porte mon bras valide au gauche que je maintiens, coude plié. Je dois avoir une ou deux côtes cassées et l’épaule déboitée, ça va probablement me prendre un jour ou deux pour me remettre. Avec tous les préparatifs, ce n’est vraiment pas le moment !
Stressée, je me dégage du contact physique entrepris par l’homme et retiens un grognement. Tendre la main à un animal blessé est dangereux, on peut se faire mordre. Veinard qu’il est, j’ai appris à me gérer, je suis une louve un brin civilisée. Et la menace ne vient pas de ces deux personnes. « Non ! » Que je me dépêche de répondre d’une voix faible entre deux courtes respirations. « Pas… Pas chez moi. Pas… tout de suite ! » Si quelqu’un me suit réellement, je n’ai pas franchement envie qu’il me colle au train jusqu’à mon appartement. Surtout dans cet état.
Un nouveau regard au bus violet. J’en ai entendu parler à mon arrivée à Poudlard, ce fameux moyen de locomotion adoré par certains sorciers et détesté par d’autres. Je n’ai jamais eu l’utilité de le prendre et j’ai rapidement adhérer au transplanage. Sauf que là… Je ne vais pas prendre le risque aussi amochée, c’est inenvisageable à moins d’être suicidaire, les risques de désartibulement sont bien trop élevés. Être cabossée, cassée, je veux bien, mais je tiens à mon intégrité physique et j’aimerais en conserver l’entièreté le plus longtemps possible. Aussi, j’accepte l’offre et grimpe, non sans lâcher un gémissement de douleur, dans l’énorme véhicule. Je me laisse tomber dans le premier siège qui passe, bras toujours collé contre ma poitrine. What the… ? On pourrait y coller cinq des comme moi. Puis je me souviens du grand balèze. Oh !
Le plus petit des deux me demande alors si je vais bien. « Je me sens fraîche comme la rosée du matin. » Toujours cette respiration sifflante, néanmoins la douleur est moins intense lorsque je respire. Je lance un regard au travers du pare-brise et crois voir deux yeux jaunes dans l’obscurité que les phares ne transpercent pas. Un frisson désagréable me parcourt l’échine et je me redresse aussitôt, grimaçante. Je m’avance, collant presque mon front contre la vitre, les yeux plissés. Oui, il y a bien une paire de yeux jaunes. « C’est peut-être le moment de démarrer ton Bus Magique, Bille-en-Tête. » De ma main valide, je sors ma baguette de la poche intérieur de mon manteau.
Je sursaute OUCH ! quand un homme toque aux portes ! J’étais tellement focaliser sur cette silhouette de loup au loin que je ne l’ai pas vu approcher. Et je m’en veux ! Ça m’énerve d’être autant à côté de la plaque ce soir ! Le sorcier a un sourire poli sur le visage et attend patiemment que quelqu’un lui ouvre. Je recule dans l’allée du bus, en prise avec une migraine insupportable et l’envie de rendre mon dîner. « Ouais, partir d’ici... » J’inspire délicatement. Expire. « Loin. » L’homme frappe une nouvelle fois aux portes, toujours calme et souriant. Les yeux jaunes, quant à eux, semblent avoir disparus dans la nuit.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je m’asseyais tranquillement au niveau du siège conducteur. Je n’étais pas réputé pour être stressé. Et même si elle avait peur, je savais que moi, je ne risquais rien tant que Joey était avec nous. C’était un des avantages d’avoir un demi-géant comme ami. Ce dernier fut au petit soin avec elle. Il lui sortit un ticket rose, gratuit donc, le composta et lui offrit une petite boisson chaude. L’observant gesticuler, je vis qu’elle commençait à plus ou moins agresser quelqu’un à la porte qui attendait son tour pour rentrer.
« On se calme, ce n’est que Monsieur Morvand, qui se rend à son cours d’Aquagym Arcanique à Londres… On vous a agressé ? »
Les portes s’ouvrirent et Joey s’en alla vers le fond du bus avec Monsieur Morvand qui nous observa d’un air bizarre. Avec calme, je lui désignais le siège de Joey, qui était immense à côté de moi pour qu’elle s’y installe. Visiblement, elle me considérait déjà comme un ami. Ou alors… Elle me draguait ? C’était possible ça. Il fallait dire que j’avais le vent en poupe en ce moment. Quand une demoiselle succombait à mes charmes, ça s’en suivant pendant un mois sans jamais s’arrêter. Je m’assis d’ailleurs un peu mieux, et de manière un peu plus classe sur mon fauteuil.
« J’m’appelle pas Bill, je m’appelle Charlie ! Charlie Chance ! Et croyez moi, Bill en Tete est bien moins sympa que moi, j’le connais personnellement il donne des cours de sophrologie à Loustry… Ok, je démarre. »
Je démarrais et d’un coup d’accélérateur, je passais la barrière du temps et de l’espace pour nous envoyer loin d’ici, comme elle le voulait, c’est à dire dans un coin plus ou moins perdu du Pays de Galles. Prudent, je roulais vite mais je restais attentif à ce qu’aucun Mouton ne traverse comme la dernière fois devant le bus. J’avais assez heurté de truc aujourd’hui.
« Ca va, ça à pas l’air si pire que ça. J’ai vraiment cru que je vous avais tué. Ou pire, assez blessé pour que vous me colliez un procès ! »
Je ricanais. Je voyais déjà qu’elle avait plus ou moins guéri. Je ne disais rien concernant sa vitesse de guérison d’ailleurs, car j’étais sensé avoir un espèce de petit « secret professionnel » avec les clients. Ca ne me concernait pas, tout ce qui me concernait, c’était leur destination.
« Vous aviez l’air de fuir un truc. J’espère que ça ira. Vous pouvez passer la nuit ici si vous voulez, on a des supers lits couchettes anti-gravités ! Vous allez dormir comme un bébé ! »
Je levais le pouce, lâchant le volant d’une main. Un Mouton traversa et je dus faire une embardée pour l’éviter. Un coup d’accélérateur plus tard et nous étions en Irlande. C’était un raccourci que je connaissais bien. Nous arrivâmes sur une route pavé, qui commença à secouer tout le Bus.
« Désolé de la route, mais je dois déposé Jayson Beauclair à Edimbourg. Ouais le célèbre Alchimiste. On a aussi des invités de marque ici. Enfin, j’dis pas que vous êtes pas une invitée de marque… Hm… Vous voulez peut être changer de vêtement ? C’est tâché de sang. »
Je désignais ses vêtements qui étaient en sang là où je l’avais percuté. Le visage véritablement inquiet. Ca semblait pourtant allait mieux, c’était vraiment bizarre…
« C’est pas tous les jours qu’on percute une jolie blonde ! Vous faites quoi dans la vie Francine-la-Fauchée ? » dis-je d’un ton plein d’humour.
« On se calme, ce n’est que Monsieur Morvand, qui se rend à son cours d’Aquagym Arcanique à Londres… On vous a agressé ? »
Les portes s’ouvrirent et Joey s’en alla vers le fond du bus avec Monsieur Morvand qui nous observa d’un air bizarre. Avec calme, je lui désignais le siège de Joey, qui était immense à côté de moi pour qu’elle s’y installe. Visiblement, elle me considérait déjà comme un ami. Ou alors… Elle me draguait ? C’était possible ça. Il fallait dire que j’avais le vent en poupe en ce moment. Quand une demoiselle succombait à mes charmes, ça s’en suivant pendant un mois sans jamais s’arrêter. Je m’assis d’ailleurs un peu mieux, et de manière un peu plus classe sur mon fauteuil.
« J’m’appelle pas Bill, je m’appelle Charlie ! Charlie Chance ! Et croyez moi, Bill en Tete est bien moins sympa que moi, j’le connais personnellement il donne des cours de sophrologie à Loustry… Ok, je démarre. »
Je démarrais et d’un coup d’accélérateur, je passais la barrière du temps et de l’espace pour nous envoyer loin d’ici, comme elle le voulait, c’est à dire dans un coin plus ou moins perdu du Pays de Galles. Prudent, je roulais vite mais je restais attentif à ce qu’aucun Mouton ne traverse comme la dernière fois devant le bus. J’avais assez heurté de truc aujourd’hui.
« Ca va, ça à pas l’air si pire que ça. J’ai vraiment cru que je vous avais tué. Ou pire, assez blessé pour que vous me colliez un procès ! »
Je ricanais. Je voyais déjà qu’elle avait plus ou moins guéri. Je ne disais rien concernant sa vitesse de guérison d’ailleurs, car j’étais sensé avoir un espèce de petit « secret professionnel » avec les clients. Ca ne me concernait pas, tout ce qui me concernait, c’était leur destination.
« Vous aviez l’air de fuir un truc. J’espère que ça ira. Vous pouvez passer la nuit ici si vous voulez, on a des supers lits couchettes anti-gravités ! Vous allez dormir comme un bébé ! »
Je levais le pouce, lâchant le volant d’une main. Un Mouton traversa et je dus faire une embardée pour l’éviter. Un coup d’accélérateur plus tard et nous étions en Irlande. C’était un raccourci que je connaissais bien. Nous arrivâmes sur une route pavé, qui commença à secouer tout le Bus.
« Désolé de la route, mais je dois déposé Jayson Beauclair à Edimbourg. Ouais le célèbre Alchimiste. On a aussi des invités de marque ici. Enfin, j’dis pas que vous êtes pas une invitée de marque… Hm… Vous voulez peut être changer de vêtement ? C’est tâché de sang. »
Je désignais ses vêtements qui étaient en sang là où je l’avais percuté. Le visage véritablement inquiet. Ca semblait pourtant allait mieux, c’était vraiment bizarre…
« C’est pas tous les jours qu’on percute une jolie blonde ! Vous faites quoi dans la vie Francine-la-Fauchée ? » dis-je d’un ton plein d’humour.
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Particularités : Lycan niveau 2
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Inventaire:
Le grand balaise me glisse une tasse de thé entre mes doigts raides. Je cligne des yeux et reprends pieds avec la chaleur qui se propage à mes mains. « Non, un bus m’est passé dessus. » Que je réponds, caustique, lorsque le chauffeur me demande s’il y avait eu une agression. Le contrôleur, lui, s’éloigne avec le nouvel arrivant. Je suis le soi-disant fana d’aquagym des yeux, le corps tendu. Les sens aux aguets, je tente de laisser traîner une oreille vers le fond du bus tandis que je reprends place dans l’énorme siège, manquant de renverser un peu du précieux thé.
Mon crâne me lance comme un lendemain de sérieuse beuverie mais je sens que tout se remet doucement en place. Il faut bien qu’il y ait des avantages à perdre de son humanité… Je plisse les yeux lorsque le chauffeur me dit son nom. « Charlie Chance. Belle allitération ! » Je porte une main à mon front, tâte du bout des doigts mon arcade tâchée de sang qui sèche déjà. « Étrange sens des priorités, Charlie. C’est à se demander si ça ne vous est pas déjà arrivé de renverser des gens… » Je me serais plutôt attendu à ce qu’ils paniquent, à ce que je doive gérer un troupeau de badauds, mais non, ils continuent leur travail comme si de rien n’était. Le monde magique dans ce qu’il a de plus surprenant et merveilleux. Et ce soir, ça m’arrange.
La boule au ventre, j’avale une gorgée de thé. « J’ai cru qu’on me suivait. » Et je ne suis toujours pas sereine. Je ne me sentirais pas en sécurité tant que je ne serais pas enfermée à double tours dans mon appartement. Quelle idée stupide de quitter le Marché aux Trolls ! Pour… rien, en prime ! J’espère que Willy va se noyer dans sa bière… Et une idée désagréable commence à germer dans mon esprit. Est-ce que Willy n’aurait pas trouvé un prétexte bidon pour me faire venir ? Il a agité la carotte et j’ai foncé, bêtement. Non, il n’est pas assez malin. Et puis, pourquoi ? Paranoïa absurde. « L’offre est tentante mais... » Alors que je réponds, on évite de justesse un mouton. Je me cramponne de ma main libre au siège. « Je vais attendre d’être dans mon lit ! » Que je conclus dans un hoquet de surprise. « Je veux bien rester le temps de retrouver mes esprits, en revanche. » Et plus il me baladera à droite, à gauche, moins je mènerais mes possibles poursuiveurs jusqu’à mon domicile…
Du sang. Je baisse les yeux et constate que, en effet, mes vêtements ont pris cher. « Oh. » Ce n’est pas ce qu’il y a de plus idéal pour passer inaperçu, c’est comme agitez une grosse flèche lumineuse au-dessus de ma tête. « C’est que je n’ai pas vraiment prévu de vêtements de rechange. » Je fronce les sourcils, un brin contrariée. Non seulement je suis tâchée mais l’odeur métallique de mon propre sang assaille mes narines. Je bois une nouvelle gorgée de thé. « Vous auriez quelque chose de pas trop tape à l’œil à me prêter ? » Honnêtement, je n’y crois pas. Je m’imagine déjà perdue dans un vêtement du grand costaud, incapable de trouver la sortie, noyée dans le tissu.
C’est bête, mais cette vision, associée au compliment et au sobriquet m’extirpe un sourire en coin. « Et c’est pas tous les jours qu’on me renverse. Je travaille à l’Ensorceleur. Au Marché aux Trolls. » Je réponds, évasive, l’oreille toujours tendue vers l’arrière du bus. Mais il ne me facilite pas la tâche à autant parler. « Vous êtes toujours aussi bavard avec les clients ou je suis juste particulièrement veinarde, ce soir ? » Je me redresse dans le siège et étire mon épaule qui commence à se remettre en place mais qui reste douloureuse. Mon regard s'égare sur le tableau de bord aux nombreux boutons et levier. « Votre véhicule est fascinant ! Dire que je suis déjà perdue dans une simple voiture sans magie, à m’emmêler dans les pédales et à me battre avec le levier de vitesse, alors là... ! » Ma génitrice se souviendra toute sa vie des leçons de conduite qu'elle a tenté de me donner durant mon adolescence avant d'abdiquer devant ma nullité. Ce qui me conforte dans le choix du transplanage qui me semble plus intuitif.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je me renfermais un peu grognon, avec ma tête de grumpy old man. Purée mais c’était pas compliqué de donner un fichue destination ! En ce moment, les filles rentraient sans savoir où elles voulaient aller ! Je me demandais si elles ne commençaient pas à fuir le même pervers ! Vicky m’avait fait le même coup. Quand elle déclara qu’un bus lui avait passé dessus, je me détendis un peu, car je ne voulais pas de procès au cul !
« Passé dessus, passé dessus… C’est un bien grand mot. J’dirai que ça a un peu cogné. Mais heureusement, vous n’avez trop rien, et le Bus n’a aucune rayure ! »
Je me tournais vers elle alors que je prenais un virage serré avec une moue qui se voulait drole comme un mec bourré d’humour qui voulait… justement faire de l’humour. J’haussais les épaules quand elle me dit que j’avais déjà du renverser des gens avec le bus. C’était arrivé, plusieurs fois, mais fort heureusement à chaque fois l’incident n’avait fait aucune victime !
« Ah ! L’Ensorceleur. Ah. Ahahah. Ah. »
Je connaissais cet endroit pour y être plusieurs fois aller. C’était une maison de charme ! Mes yeux se portèrent sur elle et se détournèrent de la route. C’était peut être une de ces femmes qui échangeaient des services contre quelques gallions… Comme le Magicobus… J’étais tout rouge, je ne savais pas qu’elle était son poste là bas, mais en tout cas, elle pouvait en occupé pas mal. Pas de suppositions hatives. Tout rouge, je fus content de changer de sujet lorsqu’elle me demanda si je n’avais pas des vêtements de rechange. Je profitais d’un arrêt à Loustry pour me diriger vers le fond du bus et revenir quelques secondes plus tard avec un magnifique survêtement orange.
« J’peux vous passer ça, il est, euh, propre. »
Les clients descendaient et montaient sous la direction de Joey, pendant que j’étais en train de parler avec Zoey, mon survêtement orange des Canon de Chudley dans les bras. En fait, j’étais pris au piège, je n’avais que ça de propre dans ma garde robe et… j’y tenais beaucoup. Lui tendant à contre coeur, je fis une grimace :
« Faut me promettre de me le rendre, j’y tiens beaucoup. C’est un survêtement officiel de la meilleure équipe de tous les temps. Quand j’le mets, les filles tombent à mes pieds et les hommes veulent me casser la gueule par jalousie ! »
Je lui filais le survêtement orange criard d’une voix tremblante, l’observant désormais les mains sur les hanches.
« Bon bah, faut vous changer… Faut dire que c’est pas le meilleur endroit pour ça. Mais vous pouvez aller derrière… On est plus que tous les deux, Joey va s’en aller et c’était mon dernier client. J’regarde pas. »
Joey passa sa tête par la porte du bus et me fit un petit signe.
« Tout est ok avec la Dame Charlie ? J’peux prendre congés ? »
Je l’observais. Puis je fis une grimace disant que c’était ok.
« Ouais t’inquiète, elle va bien. J’la ramène dans quelques minutes, et j’veillerai à ce qu’elle soit bien chez elle et... »
Il me regarda, prit une petite posture de pervers et me glissa :
« Bonne virée à l’Ensorceleur mon veinard ! »
Et il disparut ! Je voulus crier que ce n’était pas du tout ce qu’il croyait, que ça n’allait pas se passer comme ça, mais… Il s’enfuit déjà dans la nuit pour profiter de son jour de congés, me laissant seul comme un âne debout à côté du volant. Je détestais voir mon ami et demi-géant partir, je me sentais désormais vulnérable sans lui !
« Faut pas l’écouter, c’est un p’tit rigolo. Vous savez, on s’est rencontré par hasard et depuis on s’est pas quitté... »
Je regardais devant pour éviter qu’elle pense que je la matte. Je meublais en racontant mon histoire de rencontre avec Joey qui avait l’une des plus grandes histoires que j’avais à raconter.
« Lui aussi il a percuté le bus… Mais lui contrairement à vous, il me l’a bousillé. Genre, on arrivait plus à reconnaître le moteur… J’ai du passé un mois à le réparer et… il vous va ? Je suis sur qu’il vous va. Un survêtement de cette qualité va à tout le monde ! »
Ca sous-entendait : ‘est ce que je peux me retourner en toute sérénité sans m’évanouir au risque de me retrouver nez à nez avec vous à poil ?
« Passé dessus, passé dessus… C’est un bien grand mot. J’dirai que ça a un peu cogné. Mais heureusement, vous n’avez trop rien, et le Bus n’a aucune rayure ! »
Je me tournais vers elle alors que je prenais un virage serré avec une moue qui se voulait drole comme un mec bourré d’humour qui voulait… justement faire de l’humour. J’haussais les épaules quand elle me dit que j’avais déjà du renverser des gens avec le bus. C’était arrivé, plusieurs fois, mais fort heureusement à chaque fois l’incident n’avait fait aucune victime !
« Ah ! L’Ensorceleur. Ah. Ahahah. Ah. »
Je connaissais cet endroit pour y être plusieurs fois aller. C’était une maison de charme ! Mes yeux se portèrent sur elle et se détournèrent de la route. C’était peut être une de ces femmes qui échangeaient des services contre quelques gallions… Comme le Magicobus… J’étais tout rouge, je ne savais pas qu’elle était son poste là bas, mais en tout cas, elle pouvait en occupé pas mal. Pas de suppositions hatives. Tout rouge, je fus content de changer de sujet lorsqu’elle me demanda si je n’avais pas des vêtements de rechange. Je profitais d’un arrêt à Loustry pour me diriger vers le fond du bus et revenir quelques secondes plus tard avec un magnifique survêtement orange.
« J’peux vous passer ça, il est, euh, propre. »
Les clients descendaient et montaient sous la direction de Joey, pendant que j’étais en train de parler avec Zoey, mon survêtement orange des Canon de Chudley dans les bras. En fait, j’étais pris au piège, je n’avais que ça de propre dans ma garde robe et… j’y tenais beaucoup. Lui tendant à contre coeur, je fis une grimace :
« Faut me promettre de me le rendre, j’y tiens beaucoup. C’est un survêtement officiel de la meilleure équipe de tous les temps. Quand j’le mets, les filles tombent à mes pieds et les hommes veulent me casser la gueule par jalousie ! »
Je lui filais le survêtement orange criard d’une voix tremblante, l’observant désormais les mains sur les hanches.
« Bon bah, faut vous changer… Faut dire que c’est pas le meilleur endroit pour ça. Mais vous pouvez aller derrière… On est plus que tous les deux, Joey va s’en aller et c’était mon dernier client. J’regarde pas. »
Joey passa sa tête par la porte du bus et me fit un petit signe.
« Tout est ok avec la Dame Charlie ? J’peux prendre congés ? »
Je l’observais. Puis je fis une grimace disant que c’était ok.
« Ouais t’inquiète, elle va bien. J’la ramène dans quelques minutes, et j’veillerai à ce qu’elle soit bien chez elle et... »
Il me regarda, prit une petite posture de pervers et me glissa :
« Bonne virée à l’Ensorceleur mon veinard ! »
Et il disparut ! Je voulus crier que ce n’était pas du tout ce qu’il croyait, que ça n’allait pas se passer comme ça, mais… Il s’enfuit déjà dans la nuit pour profiter de son jour de congés, me laissant seul comme un âne debout à côté du volant. Je détestais voir mon ami et demi-géant partir, je me sentais désormais vulnérable sans lui !
« Faut pas l’écouter, c’est un p’tit rigolo. Vous savez, on s’est rencontré par hasard et depuis on s’est pas quitté... »
Je regardais devant pour éviter qu’elle pense que je la matte. Je meublais en racontant mon histoire de rencontre avec Joey qui avait l’une des plus grandes histoires que j’avais à raconter.
« Lui aussi il a percuté le bus… Mais lui contrairement à vous, il me l’a bousillé. Genre, on arrivait plus à reconnaître le moteur… J’ai du passé un mois à le réparer et… il vous va ? Je suis sur qu’il vous va. Un survêtement de cette qualité va à tout le monde ! »
Ca sous-entendait : ‘est ce que je peux me retourner en toute sérénité sans m’évanouir au risque de me retrouver nez à nez avec vous à poil ?
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Sortilège de Niv.4
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Sortilège de Niv.1
INFOS
Messages : 294
Faceclaim : Laura Vandervoort
Âge : 38
Sang : Sang mêlé
Particularités : Lycan niveau 2
Profession : Bras droit à l'Ensorceleur
Côté Cœur : Hamilton' wifey to be
Multis : Matthew & Naïri
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(37/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(50/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
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Je hausse un sourcil en découvrant son visage cramoisi. Ah, un client ! Ceux qui connaissent l’endroit ont généralement deux types de réactions. Soit, ils assument pleinement leurs fantasmes et vous lancent des regards brûlants, soit, comme monsieur ici présent, ils sont gênés en votre présence hors des lieux. Mais dans les deux cas ils s’imaginent généralement que j’ôte des vêtements à un moment ou à un autre pour de l’argent. « Oh, vous connaissez ? » Que je demande d’un air faussement innocent.
Pas trop tape à l’œil égal orange criard pour l’homme. J’écarquille légèrement les yeux mais fais au mieux pour retenir une grimace. S’il m’arrive d’être une mégère je ne suis pas pour autant un monstre de méchanceté et je n’ai pas le cœur à briser le sien. S’il tient, comme il le dit, à ces fringues, je vais éviter les commentaires blessants. Je me glisse à l’endroit qu’il m’a indiqué et retire délicatement mon manteau pour constater avec soulagement que les douleurs ne sont plus qu’un lointain souvenir. Le pantalon suit ainsi que mon débardeur. « En même temps, il a une sacrée carrure votre ami ! » Un peu trop d’ailleurs pour qu’il ne soit pas un hybride, lui aussi…
J’enfile rapidement le survêtement et suis un brin horrifiée. Je dois ressembler à une carotte géante… Mais je dois admettre que c’est confortable à défaut d’être élégant. Je regroupe mes vêtements dans mon manteau, ce balluchon improvisé, et remonte l’allée tandis qu’il continue à déblatérer tout seul. Je tente un « Go Cannons ? » Je n’ai que quelques notions de Quidditch mais, à moins d’avoir vécu dans une grotte, pas besoin d’être une experte pour deviner l’équipe. « Mes connaissances dans le domaine s’arrêtent-là. » Que j’ajoute aussitôt, qu’il ne s’attende pas à une discussion de passionnés. « Ça fera l’affaire, merci beaucoup. » J’esquisse un petit sourire poli.
Je reprends place dans l’énorme siège, les yeux perdus à travers le parebrise. Je n’arrive pas à me défaire de cette angoisse, je reste persuadée que quelqu’un me suivait. Cela me ramène à de très mauvais souvenirs qui me prennent encore aux tripes. A une époque où je n’avais pas un bon instinct de survie et où cela aurait pu me coûter la vie. Non. Finalement je ne veux pas rentrer chez moi. Mais je veux me sentir en sécurité. J’inspire. « Charlie, je pense que tu peux me ramener à l’Ensorceleur maintenant. » A quoi bon s’éterniser sur la route. A la vitesse à laquelle on a sauté d’un endroit à un autre, si on n’a pas réussi à semer la personne, rien n’y fera. Et je laisse tomber les vouvoiements. Dans cette tenue, ça n’aurait aucun sens.
« Et j’aimerais te payer un verre, pour te remercier. Pour le voyage. Pour le survêtement, aussi. » Après tout, il dit avoir fini son service, c’est pas une dose d’alcool qui devrait le déranger. Et c’est le seul geste sympathique dont je me sente capable, ce qui est déjà un exploit en soit. « J'y suis barmaid. » Je simplifie mon poste mais c’est surtout pour tuer dans l’œuf tous malentendus. Si je peux éviter une situation dérangeante, c’est aussi bien. « Et il est hors de question que j’essuie un refus. » Il ne manquerait plus que ça ! Déjà que je ressemble à un légume, si en plus je me prends un vent…
INFOS
FICHE DE PERSO
Je me retournais, la trouvant incroyablement sexy dans cette tenue. C’était… Bizarre ? Mais en même temps, c’était une sublime femme dans un survêtement des Canons de Chudley ! Je lui fis un léger sourire… débile, et je passais ma main dans les cheveux pour dire maladroitement :
« Rien de plus canon qu’un canon dans un canon ! »
Je détournais immédiatement les yeux, me trouvant stupide et programmant alors la destination. Vu que c’était le Marché Aux Trolls, j’y avais un accès mais limité. Il fallait que je donne un prétexte pour que le Magicobus rentre, et je pianotais un message à envoyer aux gardiens afin de m’y rendre sans avoir de soucis avec les mercenaires locaux. Avec une moue, je passais la première et le bus partit… Etonnement lentement.
« Ah ouf ! Enfin c’est pas ce que j’veux dire ! J’ai pensé que tu… que vous… Voilà on s’est compris ! »
Rouge comme une tomate donc, je guidais le Magicobus qui passa les barrières magiques et qui se retrouva donc au niveau de l’Ensorceleur. Me garant devant, je descendis en premier pour vérifier que personne de mauvais n’était dans le coin. Quoi ? J’étais pas très doué en Magie, mais je restais un Gryffondor !
« Chui jamais l’dernier pour aller boire un ptit verre ! Par contre vu que j’ai fini mon service, il se peut que j’boive pas mal. J’ai… euh… tendance à bien aimer la boisson. »
En réalité, je buvais beaucoup lors de mes pauses. La dernière fois, aux Trois Balais, ils avaient du se mettre à huit pour m’éviter de repartir en conduisant et à me forcer à me coucher sur les lits de nuit que disposait le bus. Mettant une énorme veste, je me dirigeais vers l’endroit, parce que je savais où il était. Me rendant compte de mon « erreur », je me tournais vers Zoey et je déclarais :
« J’viens souvent chercher des gens ici et... »
« Salut Charlie ! Oh, on vient comme d’habitude pour... »
Il s’arrêta quand il vit Zoey. C’était un des mercenaires du Marché Au Trolls, qui venait souvent ici. Je lui fis avec ma tête signe que non, je ne venais pas souvent ! Je ne voulais pas passer pour un gros pervers devant la jeune femme !
« J’vois pas d’quoi tu parles Teddy. On se connaît même pas ! »
Je m’étais retourné vers Zoey pour la fin de ma phrase, me rendant compte que, comme un con, je venais de dire son prénom, preuve que je le connaissais bel et bien. Un peu rouge, j’entrais dans l’Ensorceleur et j’avouais en me dirigeant vers le bar.
« Bon ok, ça m’arrivait de venir picoler ici de temps en temps et de… euh, dormir ici ? On dit ça comme ça ? »
Finalement, il valait mieux que je dise la vérité. Posant mes fesses sur le tabouret de bar, j’observais les lieux avec envie. Mes yeux passèrent sur quelques filles et surtout sur quelques verres… Quelque chose me disait que ce soir j’allais bien profiter de mon jour de congés.
« Un double whisky pour moi, et euh… sers toi ce que tu veux, c’est moi qui offre. Ca fait longtemps que tu bosses ici ? On va se tutoyer, c’est plus facile… Le survêtement, ça brise la glace... »
D’ailleurs, j’essayais de pas trop la regarder avec ce superbe effet, qui l’embellissait bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé à mes yeux.
« Rien de plus canon qu’un canon dans un canon ! »
Je détournais immédiatement les yeux, me trouvant stupide et programmant alors la destination. Vu que c’était le Marché Aux Trolls, j’y avais un accès mais limité. Il fallait que je donne un prétexte pour que le Magicobus rentre, et je pianotais un message à envoyer aux gardiens afin de m’y rendre sans avoir de soucis avec les mercenaires locaux. Avec une moue, je passais la première et le bus partit… Etonnement lentement.
« Ah ouf ! Enfin c’est pas ce que j’veux dire ! J’ai pensé que tu… que vous… Voilà on s’est compris ! »
Rouge comme une tomate donc, je guidais le Magicobus qui passa les barrières magiques et qui se retrouva donc au niveau de l’Ensorceleur. Me garant devant, je descendis en premier pour vérifier que personne de mauvais n’était dans le coin. Quoi ? J’étais pas très doué en Magie, mais je restais un Gryffondor !
« Chui jamais l’dernier pour aller boire un ptit verre ! Par contre vu que j’ai fini mon service, il se peut que j’boive pas mal. J’ai… euh… tendance à bien aimer la boisson. »
En réalité, je buvais beaucoup lors de mes pauses. La dernière fois, aux Trois Balais, ils avaient du se mettre à huit pour m’éviter de repartir en conduisant et à me forcer à me coucher sur les lits de nuit que disposait le bus. Mettant une énorme veste, je me dirigeais vers l’endroit, parce que je savais où il était. Me rendant compte de mon « erreur », je me tournais vers Zoey et je déclarais :
« J’viens souvent chercher des gens ici et... »
« Salut Charlie ! Oh, on vient comme d’habitude pour... »
Il s’arrêta quand il vit Zoey. C’était un des mercenaires du Marché Au Trolls, qui venait souvent ici. Je lui fis avec ma tête signe que non, je ne venais pas souvent ! Je ne voulais pas passer pour un gros pervers devant la jeune femme !
« J’vois pas d’quoi tu parles Teddy. On se connaît même pas ! »
Je m’étais retourné vers Zoey pour la fin de ma phrase, me rendant compte que, comme un con, je venais de dire son prénom, preuve que je le connaissais bel et bien. Un peu rouge, j’entrais dans l’Ensorceleur et j’avouais en me dirigeant vers le bar.
« Bon ok, ça m’arrivait de venir picoler ici de temps en temps et de… euh, dormir ici ? On dit ça comme ça ? »
Finalement, il valait mieux que je dise la vérité. Posant mes fesses sur le tabouret de bar, j’observais les lieux avec envie. Mes yeux passèrent sur quelques filles et surtout sur quelques verres… Quelque chose me disait que ce soir j’allais bien profiter de mon jour de congés.
« Un double whisky pour moi, et euh… sers toi ce que tu veux, c’est moi qui offre. Ca fait longtemps que tu bosses ici ? On va se tutoyer, c’est plus facile… Le survêtement, ça brise la glace... »
D’ailleurs, j’essayais de pas trop la regarder avec ce superbe effet, qui l’embellissait bien plus qu’elle ne l’aurait imaginé à mes yeux.
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Non seulement il accepte mais c’est qu’il me devance et ouvre la marche en plus de ça ! Surprise et quelque peu amusée je le suis jusqu’à l’entrée où on est intercepté par un client qui semble le connaître. « … Woods ?! » Le mercenaire me scrute de haut en bas et son visage s’éclaire d’un large sourire goguenard. « Théodore. J’espère que tu as réglé ton ardoise, cette fois ? » Il perd toute envie de plaisanter. « Oh, justement je… » Il commence à faire un geste en direction du bar. Je me rapproche et viens presque coller mon nez au sien malgré les vingt bons centimètres de différence. « Tu sais que je n’aime pas les mauvais payeurs. » « Je…Demain, promis. » Je me recule et affiche mon sourire commercial, lui donne une tape sur l’épaule. « Eh bien, dans ce cas, je te souhaite une bonne nuit, Théodore. Et à demain. » Je prends le bras de Charlie et entre dans l’édifice.
Malgré l’heure tardive, le salon n’est pas désert. Certains oiseaux de nuit s’adonnent encore à leurs plaisirs. Qu’à cela ne tienne ! Je traverse le salon fièrement, tête haute, accompagné de Charlie. Quand je croise le regard de certains employés, je ne me démonte pas, je ne leur offre pas ce plaisir. Plutôt crever. Cela va alimenter les commérages dans mon dos et honnêtement je m’en fous. Je suis la carotte la plus intimidante qu’ils ne verront jamais ! « Je vois, tu es un bon client, en fait ! » Je plisse les yeux, cherche dans ma mémoire mais non… Si, comme il le dit lui-même, c’est un grand consommateur, je suis étonnée de ne pas l’avoir repéré parmi notre clientèle ! Mais s’il est passé sous mon radar c’est assez bon signe. Je lève les mains. « Tant que tu sais te tenir et que tu ne m’oblige pas à te mettre dehors, je n’ai aucun problème avec ton goût prononcé pour l’alcool. Ici on ne juge personne. » Je hausse les épaules tandis que je passe de l’autre côté du bar. Après tout, n’était-ce pas là aussi la beauté des lieux ? Les gens pouvaient tomber les masques et juste profiter de ce qu’on avait à leur offrir.
« D’accord, mais le prochain est pour moi ! » J’attrape deux verres que je remplis de l’un de nos meilleurs whisky, sans taper dans le cher, le but n’étant pas de plumer mon compagnon d’infortune. Je tends mon verre et trinque avec mon chauffeur avant de boire d’une traite avant de resservir une seconde tournée. « Figure-toi que je fais un peu partie des murs, je suis là depuis l’ouverture. » Je lui tends une main pour me présenter enfin. Au revoir Francine ! « Je m’appelle Zoey. Zoey Woods. » Je prends une gorgée qui me brûle la gorge avec satisfaction. « L’Ensorceleur c’est comme une seconde maison. » Un sanctuaire. « Je loue un appartement à quelques rues d’ici mais c’est bien moins joliment décoré et carrément plus petit ! » Et isolé...
J’agite l’index. « Charlie Chance. Tu m’as certainement sauvé la vie ce soir ! » En me fonçant dessus, quelle ironie. Je lève mon verre pour trinquer une nouvelle fois. « Donc à toi ! Et à ton bus magique ! Et au grand balaise, aussi ! » Un nouveau cul sec de mon côté et je verse à nouveau du précieux liquide dans mon verre, copieusement. C’est bien beau d’être une louve mais c’est que ça rend l’ivresse plus difficile à atteindre et cela demande de plus grande quantité. Alors au travail ! « D’où est-ce que tu nous viens et quelles sont tes passions en dehors des Canons ? » Je m'accoude au comptoir et vrille mes prunelles dans les siennes.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je restais calme, mais j’étais un brin apeuré. Le gars avait l’air balaise, et il avait peur de Zoey comme la peste. Faisant attention où je mettais les pieds, j’avais regardé la scène en me faisant le plus petit possible, par peur qu’elle s’en prenne après moi juste après Théodore. Après tout, je l’avais écrasé non ? C’était une raison valable de me défoncer moi aussi. Me faisant le plus petit possible, je sirotais mon verre tout en l’écoutant.
« Euh.. Pas vraiment régulier.. Mais ca m’est arrivé.. Un brin ivre, d’aller plus loin quoi. J’suis humain, j’ai pas d’petites amie. Enfin j’arrive pas à les garder. Donc voilà... »
Je rougissais, voulant rentrer dans une carapace. Je venais clairement d’avouer que je n’arrivais pas à garder une petite amie plus de trois mois. C’était certainement du au fait que j’avais peur avec toute forme de changement, et que je n’arrivais pas à m’engager mais ça elle n’était pas obligé de le savoir…
« Ah, tu vois. Je viens pas si souvent que ça, puisque je t’avais jamais vu auparavant ! »
Ca c’était une bonne argumentation. J’avais du tomber à chaque fois sur son jour de congés, ou avec le monde, on ne s’était tout simplement pas remarqué. Je n’étais pas très physionomiste et je n’arrivais pas à me souvenir d’elle. Enfin, il devait y avoir de ça car je l’avais confondu avec une prostitué… J’étais décidément mal partie sur tous les plans. Me redressant un peu, essayant de rouler les mécaniques sans paraître ridicule, je répondais :
« Je suis pas sûr qu’on peut dire que je t’ai sauvé la vie… C’est quand même moi qui t’es roulé dessus. J’suis désolé encore. Mais bon… Si tu crois que je t’ai sauvé la vie alors… Je suis ton homme. »
Je fis une moue de mec super balaise. Le whisky me montait vite à la tête. Je ne me rendais bien évidemment pas compte que je pouvais paraître complètement ridicule ainsi. L’observant, j’essayais de trouver une position un peu mieux, un brin mal à l’aise car j’avais conscience que j’étais pas non plus un beau gosse super musclé. Je levais mon verre d’ailleurs :
« Et à la meilleure victime des accidents de la route qui soit... »
Puis, je commençais à tousser en buvant mon whisky. Elle s’intéressait à moi ? A moi ? Charlie Chance ?
« Euh… Bah, la Mécamagie. J’aime bien la mécamagie. Picoler aussi, et voir des potes quand j’ai le temps. J’suis un mec banal en fait, j’ai pas de super pouvoir… enfin j’ai des pouvoirs magiques, mais comme tout le monde et… euh… voilà j’suis juste normal. J’travaille beaucoup pour me vider la tête et arrêter de penser. J’pense que c’est tout ce qu’on pourra dire sur moi là dessus. »
Je vidais mon verre, et mon élan alcoolique chronique fit que j’acceptais volontiers le deuxième avec un petit sourire. Ce premier double whisky m’avait donné une confiance absolue, et je ne me rendais pas compte que quand j’étais comme ça je pouvais me couvrir de ridicule.
« J’viens de Liverpool. Mes parents sont des moldus, et j’ai du m’adapter à ce monde de barge… Enfin au final y’a pas tant de différence que ça. Nous aussi on a des bars et des oiseaux de nuits. Et toi ? T’as l’air d’apprécier ton job ! Tu fais ça depuis toujours ? »
Je m’intéressais à elle quoi. Appuyé sur le comptoir, j’essayais de me donner un air encore plus cool pour qu’elle remarque à quel point je l’étais.
« Et t’es célibat... »
Mais au moment de poser mon coude sur le comptoir, ce dernier le rata et je plongeais en avant pour me péter la gueule, disparaissant de sa vue aussi vite qu’un transplanage. Tombant sur le côté comme une merde, je me mis à couiner alors que plusieurs se moquaient déjà de moi.
« J’vais bien j’vais bien… Ca m’apprendra à viser le haut du panier. » marmonnais-je la fin dans un son à peine audible.
« Euh.. Pas vraiment régulier.. Mais ca m’est arrivé.. Un brin ivre, d’aller plus loin quoi. J’suis humain, j’ai pas d’petites amie. Enfin j’arrive pas à les garder. Donc voilà... »
Je rougissais, voulant rentrer dans une carapace. Je venais clairement d’avouer que je n’arrivais pas à garder une petite amie plus de trois mois. C’était certainement du au fait que j’avais peur avec toute forme de changement, et que je n’arrivais pas à m’engager mais ça elle n’était pas obligé de le savoir…
« Ah, tu vois. Je viens pas si souvent que ça, puisque je t’avais jamais vu auparavant ! »
Ca c’était une bonne argumentation. J’avais du tomber à chaque fois sur son jour de congés, ou avec le monde, on ne s’était tout simplement pas remarqué. Je n’étais pas très physionomiste et je n’arrivais pas à me souvenir d’elle. Enfin, il devait y avoir de ça car je l’avais confondu avec une prostitué… J’étais décidément mal partie sur tous les plans. Me redressant un peu, essayant de rouler les mécaniques sans paraître ridicule, je répondais :
« Je suis pas sûr qu’on peut dire que je t’ai sauvé la vie… C’est quand même moi qui t’es roulé dessus. J’suis désolé encore. Mais bon… Si tu crois que je t’ai sauvé la vie alors… Je suis ton homme. »
Je fis une moue de mec super balaise. Le whisky me montait vite à la tête. Je ne me rendais bien évidemment pas compte que je pouvais paraître complètement ridicule ainsi. L’observant, j’essayais de trouver une position un peu mieux, un brin mal à l’aise car j’avais conscience que j’étais pas non plus un beau gosse super musclé. Je levais mon verre d’ailleurs :
« Et à la meilleure victime des accidents de la route qui soit... »
Puis, je commençais à tousser en buvant mon whisky. Elle s’intéressait à moi ? A moi ? Charlie Chance ?
« Euh… Bah, la Mécamagie. J’aime bien la mécamagie. Picoler aussi, et voir des potes quand j’ai le temps. J’suis un mec banal en fait, j’ai pas de super pouvoir… enfin j’ai des pouvoirs magiques, mais comme tout le monde et… euh… voilà j’suis juste normal. J’travaille beaucoup pour me vider la tête et arrêter de penser. J’pense que c’est tout ce qu’on pourra dire sur moi là dessus. »
Je vidais mon verre, et mon élan alcoolique chronique fit que j’acceptais volontiers le deuxième avec un petit sourire. Ce premier double whisky m’avait donné une confiance absolue, et je ne me rendais pas compte que quand j’étais comme ça je pouvais me couvrir de ridicule.
« J’viens de Liverpool. Mes parents sont des moldus, et j’ai du m’adapter à ce monde de barge… Enfin au final y’a pas tant de différence que ça. Nous aussi on a des bars et des oiseaux de nuits. Et toi ? T’as l’air d’apprécier ton job ! Tu fais ça depuis toujours ? »
Je m’intéressais à elle quoi. Appuyé sur le comptoir, j’essayais de me donner un air encore plus cool pour qu’elle remarque à quel point je l’étais.
« Et t’es célibat... »
Mais au moment de poser mon coude sur le comptoir, ce dernier le rata et je plongeais en avant pour me péter la gueule, disparaissant de sa vue aussi vite qu’un transplanage. Tombant sur le côté comme une merde, je me mis à couiner alors que plusieurs se moquaient déjà de moi.
« J’vais bien j’vais bien… Ca m’apprendra à viser le haut du panier. » marmonnais-je la fin dans un son à peine audible.
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