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Anatomie d'une dryade
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Messages : 167
Faceclaim : Margaret Qualley
Âge : 26
Sang : pur
Particularités : une prothèse mécamagique qui remplace son avant bras droit
Profession : Directrice de Recherche Junior au Conservatoire de Botanique d'Oxfordshire, Intervenante en botanique à Poudlard
Côté Cœur : officiellement pas intéressée. mariée dans le secret à James Grey
Multis : Sheraz, Maeve, Urielle, Aphrodite
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
Maturité Magique (MM):
(26/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
Rigueur Magique (RM):
(70/100)
Expérience Magique (XM):
(10/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
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Inventaire:
@"Nathanaël Pierce" & @Ana Souvorov
Pour la première fois depuis, semblait-il des lustres, elle ne se rendrait pas au 3e étage. Le Dr Popplewell ne l'attendrait pas, feuilletant de ses mains solides son dossier comme s'il ne le connaissait pas par coeur. L'infirmière Prunille n'apparaîtrait pas comme par enchantement avec ses éternelles questions de routine. Le service des Empoisonnements par Potions et Plantes avait finalement décidé de sortir son cas de dossiers potentiellement à risque. Après quelques mois de liberté ponctués de petits séjours, ils avaient fini par se convaincre qu'une surveillance classique pourrait faire l'affaire. Le fait qu'elle ait fermement rejeté l'idée d'une cinquième tentative de faire repousser un bras intègre dans les mois à venir, suite au quatre premiers échecs, avait sans doute poussé à cette décision.
L'éminent Dr Popplewell s'en était d'abord désolé. Il y avait toutes les chances qu'ils finissent par trouver le moyen de se débarrasser du parasite au moment de la reconstruction. Simplement jusqu'alors, les quatre tentatives s'étaient soldées de la même cruelle manière. Ana n'aurait pas supporté une cinquième fois la perte de sa main de baguette.
C'est ainsi qu'elle se retrouvait ce jour-là, assise dans l'un des petits sièges améliorés par sortilège de coussinage à l'accueil des urgences de Ste Mangouste. C'est là qu'on lui avait demandé de se présenter, avec son dossier complet. La demande lui avait parue incongrue. Se pouvait-il que Ste Mangouste n'ait pas en interne l'exacte réplique de son dossier ? Au demeurant, elle ignorait s'il serait si instructif que cela. Il décrivait en quelques pages l'arrivée d'un groupe de chercheurs de l'IDEM en mars, tous exposés à une plante inconnue.
Quelques feuillets reprenaient ses apports à elle sur cette nouvelle essence, additionnés de quelques commentaires que l'équipe de Popplewell avaient relevés pendant la quarantaine et en faisant l'autopsie de Lord Broadwick, qui n'avait pas survécu au haut niveau d'exposition à la plante.
Elle eut une espèce de sourire en se disant qu'il serait peut-être temps de la nommer plutôt que de continuer de la désigner comme la plante.
D'autres pages rapportaient en détail comment Ana avait été contaminé par simple contact. Les manquements de la bracchiotomie pratiquée sur le vif dans le laboratoire de l'IDEM et l'impossibilité de reconstruire un bras sain, dépourvu du parasite qui se réactivait à chaque essai, en reprenant son expansion de là où il s'était arrêté la fois précédente. Les protocoles de purification sanguine et autres qui avaient été mis en place pour tenter de s'en débarrasser puis les conclusions de Popplewell lui même, qui préconisait une surveillance accrue et une routine d'examen très exhaustive pour s'assurer d'une part que cette chose ne continuait pas de se propager à leur insu et d'autre part pour envisager son élimination de l'organisme au mieux à moyen terme.
Tout cela, Ana n'avait pas besoin de le lire parce qu'elle l'avait entendue cent fois. Ce qu'elle n'avait pas dans le petit dossier qu'elle avait emmené c'était tout ce qui avait trait à la pose de son avant bras mécamagique, fraîche de quelques semaines seulement. La jeune femme avait encore énormément de mal à s'y faire et d'ailleurs ce jour-là, comme tous les jours, elle portait une demie-cape sur l'épaule droite pour dissimuler l'absence de son avant bras.
Cela faisait bien trois quart d'heure qu'elle patientait, prête à envisager qu'on l'avait peut-être oubliée, repensant soudain à l'anniversaire de @James Grey le lendemain, quand ...
L'éminent Dr Popplewell s'en était d'abord désolé. Il y avait toutes les chances qu'ils finissent par trouver le moyen de se débarrasser du parasite au moment de la reconstruction. Simplement jusqu'alors, les quatre tentatives s'étaient soldées de la même cruelle manière. Ana n'aurait pas supporté une cinquième fois la perte de sa main de baguette.
C'est ainsi qu'elle se retrouvait ce jour-là, assise dans l'un des petits sièges améliorés par sortilège de coussinage à l'accueil des urgences de Ste Mangouste. C'est là qu'on lui avait demandé de se présenter, avec son dossier complet. La demande lui avait parue incongrue. Se pouvait-il que Ste Mangouste n'ait pas en interne l'exacte réplique de son dossier ? Au demeurant, elle ignorait s'il serait si instructif que cela. Il décrivait en quelques pages l'arrivée d'un groupe de chercheurs de l'IDEM en mars, tous exposés à une plante inconnue.
Quelques feuillets reprenaient ses apports à elle sur cette nouvelle essence, additionnés de quelques commentaires que l'équipe de Popplewell avaient relevés pendant la quarantaine et en faisant l'autopsie de Lord Broadwick, qui n'avait pas survécu au haut niveau d'exposition à la plante.
Elle eut une espèce de sourire en se disant qu'il serait peut-être temps de la nommer plutôt que de continuer de la désigner comme la plante.
D'autres pages rapportaient en détail comment Ana avait été contaminé par simple contact. Les manquements de la bracchiotomie pratiquée sur le vif dans le laboratoire de l'IDEM et l'impossibilité de reconstruire un bras sain, dépourvu du parasite qui se réactivait à chaque essai, en reprenant son expansion de là où il s'était arrêté la fois précédente. Les protocoles de purification sanguine et autres qui avaient été mis en place pour tenter de s'en débarrasser puis les conclusions de Popplewell lui même, qui préconisait une surveillance accrue et une routine d'examen très exhaustive pour s'assurer d'une part que cette chose ne continuait pas de se propager à leur insu et d'autre part pour envisager son élimination de l'organisme au mieux à moyen terme.
Tout cela, Ana n'avait pas besoin de le lire parce qu'elle l'avait entendue cent fois. Ce qu'elle n'avait pas dans le petit dossier qu'elle avait emmené c'était tout ce qui avait trait à la pose de son avant bras mécamagique, fraîche de quelques semaines seulement. La jeune femme avait encore énormément de mal à s'y faire et d'ailleurs ce jour-là, comme tous les jours, elle portait une demie-cape sur l'épaule droite pour dissimuler l'absence de son avant bras.
Cela faisait bien trois quart d'heure qu'elle patientait, prête à envisager qu'on l'avait peut-être oubliée, repensant soudain à l'anniversaire de @James Grey le lendemain, quand ...
MADE BY @ICE AND FIRE.
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Anatomie d'une dryade @Ana Souvorov & Nathanael «Thought, like any parasite, cannot exist without a compliant host. » Bernard Beckett Le service des admissions était la porte d'entrée de l'hôpital, le service par lequel tout le monde passait la toute première fois. Nathanael était donc, en partie en tout cas, le premier visage que chaque nouveau patient voyait. Cependant, une fois un patient admis, il finissait par être dirigé vers le service approprié, si bien que Nathanael ne voyait que rarement passer les mêmes visages. Il dirigeait les patients vers ses collègues, mais l'inverse était rarement vrai...sauf aujourd'hui. Aujourd'hui était une journée assez calme, l'une des très rares dans l'année et, ainsi, le Pierce put se permettre de caser quelques consultations, ayant confiance en ses collègues pour gérer les urgences en son absence. Certaines personnes venaient pour des consultations bénignes, plus de peur que de mal, mais l'un de ses collègues l'avait aussi prévenu que, aujourd'hui, il allait devoir faire un petit check-up d'une de ses anciennes patientes. Une personne au dossier un peu...particulier. Ayant terminé une consultation, ayant choisi de laisser sa blouse formelle de côté pour le moment, le docteur se dirigea vers la salle d'attente et, balayant les chaises remplies de son sombre regard, il s'arrêta sur la demoiselle dont il reconnaissait le visage, par son dossier. S'approchant d'elle, se fendant d'un petit sourire poli et rassurant, il brisa le silence d'un : « Mademoiselle Souvorov ? Je suis le docteur Pierce, et c'est moi qui m'occuperai de vous, aujourd'hui. Par ici, s'il vous plaît. » D'ordinaire les consultations se faisaient dans les salles d'examen associées mais, heureusement, le patron des admissions et urgences avait un peu plus de liberté en la matière. Aussi choisit-il de diriger cette patiente vers son propre bureau, pour avoir un peu plus de calme et de confort, pour cette première consultation. Invitant la demoiselle à s'asseoir dans le siège de l'autre côté de son bureau, le Pierce commença par demander : « Comment vous sentez-vous, aujourd'hui ? Puis-je vous servir quelque chose ? Thé, café ? » Posant son regard sur l'épais dossier que mademoiselle Souvorov tenait entre ses mains, il ajouta : « Je vois que vous avez apporté votre dossier, avec vous. Puis-je y jeter un œil ? » Il était rare qu'un de ses collègues lui transfère un patient, raison pour laquelle il faisait d'autant plus attention ces cas quelque peu...particuliers. Attrapant le dossier qui lui serait sans doute tendu, Nathan retourna s'asseoir de l'autre côté du bureau, ouvrant le dossier avant d'en absorber le contenu avec une vitesse née de l'expérience. S'enfonçant dans son siège, son intérêt grandissant à chaque nouvelle ligne que son regard parcourait, Nathan devait bien admettre qu'il n'avait jamais rencontré de cas similaire, jusqu'à présent. Il devrait remercier son collègue, plus tard, pour ce cadeau qu'il venait de lui faire, assurément. Contenant son intérêt et sa curiosité, Nathan reposa le dossier sur le bureau et, se relevant de son siège, perçant enfin le silence d'un : « Hum, je vois. Je ne peux qu'admirer votre courage, mademoiselle Souvorov. Rares seraient ceux capables d'endurer quatre opérations, comme vous l'avez fait. Puis-je me permettre d'examiner votre bras ? » NE |
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@"Nathanaël Pierce" & @Ana Souvorov
Elle avait fini par craquer et remettre le nez dans ses notes juste au moment où une silhouette s'arrêta devant elle. Le médicomage se présenta sobrement, sans faire de ronds de jambes ce qu'elle nota sans rien dire. C'était une attitude qu'elle appréciait et qui montrait avant tout que sa mère n'était pas venue jeter ses habituelles imprécations sur tout le petit personnel pour obtenir un surcroît d'attention pour sa fille. Ana sourit à l'idée. Elle aimait tendrement sa mère et ne pouvait que se mettre à sa place mais il était vrai que son omniprésence récemment avait été étouffante plus qu'autre chose.
« Ana Souvorov. », répondit-elle, tout aussi sobrement, plus par politesse qu'autre chose. Il savait bien à qui il avait affaire. Elle ne lui offrit cependant aucune poignée de main. L'acclimatation à sa prothèse mécamagique était encore loin d'être faite et la chose la répugnait même un petit peu pour tout dire. Il y avait dans l'absence de son bras quelque chose de presque plus facile que dans la présence de cet objet un peu grossier et sans fioriture qui prétendait faire illusion. Elle s'excusa d'un sourire pincée et silencieux, avant de suivre le Dr Pierce sur son invite. A son grand étonnement, ils ne prenaient pas la direction des loges d'auscultation qu'elle avait vu un peu plus loin, où les patients étaient séparés par de simples sortilèges de tenture. Finalement, sa mère était peut-être passée par là...
« Eh bien, je ne me sens plus épuisée, c'est un bon début. », à la voir, le teint blême et les joues creusées, on n'en aurait rien dit. Mais Ana Souvorov n'était âme à se plaindre, c'était d'ailleurs un point que le Dr Popplewell avait mentionné dans son dossier à titre de mise en garde. Selon les quelques lignes qu'il avait griffé dans son dossier, Ana Souvorov était ce genre de patients qui avaient du mal à observer les temps de repos prescrit, il fallait toujours qu'elle soit occupée à quelque chose, « Un thé s'il vous plait. C'est très aimable à vous. »
A sa demande, elle céda de bonne grâce le dossier qu'elle avait cru bon d'amener avant de tremper ses lèvres dans la tasse de thé qui était apparue spontanément à son attention. Elle suivit d'un oeil attentif la lecture qu'il en fit.
« J'ai eu la naïveté d'espérer, je ne sais pas si c'est tellement digne d'admiration. », confessa-t-elle d'un ton un peu plus sombre qu'elle ne l'aurait voulu, « Le Dr Popplewell envisageait un nouvel essai dans quelques mois mais je vous avoue que je ne me sens pas prête à recommencer. Je pense qu'il es temps d'essayer d'accepter les choses telles qu'elles sont. », ça n'était pas de gaité de coeur, on pouvait aisément le deviner.
Sans vraiment accorder un regard à ce bras qu'il allait examiner, la jeune botaniste se défit de cette demie cape qui dissimulait la chose. On pouvait voir l'incision nette et précise du sortilège juste en dessous du coude, à la naissance de l'avant bras. La jonction entre la peau au grain délicat et l'alliage de métal se faisait par le biais d'un simple anneau d'arrimage. Dans le prolongement de ce petit artefact, l'alliage imitait à la perfection l'anatomie d'un avant-bras, d'un poignet et d'une main sans s'embarrasser du moindre carter esthétique mais on pouvait deviner que l'objet avait demandé des heures de travail et des trésors d'enchantement pour sa réalisation.
« Ana Souvorov. », répondit-elle, tout aussi sobrement, plus par politesse qu'autre chose. Il savait bien à qui il avait affaire. Elle ne lui offrit cependant aucune poignée de main. L'acclimatation à sa prothèse mécamagique était encore loin d'être faite et la chose la répugnait même un petit peu pour tout dire. Il y avait dans l'absence de son bras quelque chose de presque plus facile que dans la présence de cet objet un peu grossier et sans fioriture qui prétendait faire illusion. Elle s'excusa d'un sourire pincée et silencieux, avant de suivre le Dr Pierce sur son invite. A son grand étonnement, ils ne prenaient pas la direction des loges d'auscultation qu'elle avait vu un peu plus loin, où les patients étaient séparés par de simples sortilèges de tenture. Finalement, sa mère était peut-être passée par là...
« Eh bien, je ne me sens plus épuisée, c'est un bon début. », à la voir, le teint blême et les joues creusées, on n'en aurait rien dit. Mais Ana Souvorov n'était âme à se plaindre, c'était d'ailleurs un point que le Dr Popplewell avait mentionné dans son dossier à titre de mise en garde. Selon les quelques lignes qu'il avait griffé dans son dossier, Ana Souvorov était ce genre de patients qui avaient du mal à observer les temps de repos prescrit, il fallait toujours qu'elle soit occupée à quelque chose, « Un thé s'il vous plait. C'est très aimable à vous. »
A sa demande, elle céda de bonne grâce le dossier qu'elle avait cru bon d'amener avant de tremper ses lèvres dans la tasse de thé qui était apparue spontanément à son attention. Elle suivit d'un oeil attentif la lecture qu'il en fit.
« J'ai eu la naïveté d'espérer, je ne sais pas si c'est tellement digne d'admiration. », confessa-t-elle d'un ton un peu plus sombre qu'elle ne l'aurait voulu, « Le Dr Popplewell envisageait un nouvel essai dans quelques mois mais je vous avoue que je ne me sens pas prête à recommencer. Je pense qu'il es temps d'essayer d'accepter les choses telles qu'elles sont. », ça n'était pas de gaité de coeur, on pouvait aisément le deviner.
Sans vraiment accorder un regard à ce bras qu'il allait examiner, la jeune botaniste se défit de cette demie cape qui dissimulait la chose. On pouvait voir l'incision nette et précise du sortilège juste en dessous du coude, à la naissance de l'avant bras. La jonction entre la peau au grain délicat et l'alliage de métal se faisait par le biais d'un simple anneau d'arrimage. Dans le prolongement de ce petit artefact, l'alliage imitait à la perfection l'anatomie d'un avant-bras, d'un poignet et d'une main sans s'embarrasser du moindre carter esthétique mais on pouvait deviner que l'objet avait demandé des heures de travail et des trésors d'enchantement pour sa réalisation.
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Anatomie d'une dryade @Ana Souvorov & Nathanael «Thought, like any parasite, cannot exist without a compliant host. » Bernard Beckett L'avantage d'être le patron, dans son service, était que le Pierce avait un peu plus de libertés quant à ses horaires et, surtout, la façon dont il gérait ses consultations. S'il voulait s'occuper d'un patient dans son bureau, plutôt que dans une salle de consultation froide et insipide, qui allait pouvoir y trouver à y redire ? Qui allait oser le corriger ? L'important était que le travail soit fait, au bout du compte, non ? Alors, lorsqu'il savait qu'il allait être amené à revoir plusieurs fois un nouveau patient, le mettre dans de bonnes conditions était le plus important. Nathan ne tarda pas à se lever, préparant un thé vert pour la demoiselle et, une fois le tout préparé, en versa le contenu dans une tasse qu'il déposa sur son bureau, face à la demoiselle, en la prévenant que : « Tenez. Attention, c'est chaud. » Perdre le contrôle de son bras était une terrible épreuve, que le Pierce ne souhaitait vraiment à personne. Certaines personnes arrivaient à s'ajuster à ce changement, à modifier leur quotidien pour qu'il n'en soit pas trop affecté, mais le coût moral ne pouvait être ignoré. Il fallait une bonne dose de détermination pour essayer 4 fois de récupérer ce qu'elle avait perdu, et parvenir à toujours rester debout, malgré tout. Ainsi, quand la demoiselle pointa du doigt cet espoir comme le reflet d'une évidente naïveté, Nathanael décida d'apporter un avis quelque peu différent sur la situation. Il savait à quel point l'espoir pouvait paraître cruel ou illusoire. Il en avait fait les frais, plus d'une fois, cependant pour le bien de sa fratrie il n'avait jamais abandonné l'idée que les choses s'améliorent, un jour. Aussi précisa t-il : « L'espoir n'est, selon moi, jamais une mauvaise chose. C'est ce qui nous donne la force d'avancer, de mettre un pied devant l'autre. L'espoir aveugle, en revanche... » Venant à présent le moment de rentrer dans le vif du sujet. Prenant une chaise et allant s'asseoir à côté de la demoiselle, le visage du Pierce se figea en une expression de concentration et de sérieuse, alors qu'il posa ses chaudes mains autour de la démarcation entre la chair et le métal, en décrivant le contour du bout de ses doigts. Ses collègues avaient fait du bon travail avec cette coupure, elle était propre et nette ce qui avait été à l'implantation de cette prothèse. Cependant, la demoiselle arrivait-elle à récupérer un bras de chair et de sang, un jour ? Rien n'était moins sûr, malheureusement. Son confrère voulait essayer une cinquième implantation, mais Nathan avait un avis un peu plus mitigé sur l'intérêt d'une telle procédure : « Votre organisme a fait plusieurs rejets, lors des précédentes tentatives d'implantation d'un nouveau bras. Je ne suis pas certain qu'une nouvelle tentative porte de meilleurs résultats. Pas sans changer de méthode, en tout cas. » N'était-ce pas la définition même de la folie, d'essayer plusieurs fois la même chose et s'attendre à un résultat différent ? Il devait pourtant essayer d'apporter sa propre pierre à l'édifice mais, avant de faire des propositions, le médicomage s'intéressa à la prothèse en demandant : « Comment vous sentez-vous, avec cette prothèse mécamagique ? Pas trop lourde ? Si vous avez besoin de quelques réajustements, je peux vous mettre en relation avec l'un de mes collègues. » Observant une dernière fois l'armature de métal devant lui, l'homme se redressa et s'enfonça dans la chaise où il avait trouvé refuge, avant de laisser les rouages de son esprit se mettre en place. Que pouvait-il proposer ? Devait-il simplement laisser la demoiselle accepter cette nouvelle vie, dépourvue d'un bras de chair et de sang ? Ce serait sage, oui, et pourtant...pourtant il laissa filtrer un soupir, avant de briser le silence nouvellement installé d'un : « Je ne suis pas homme à faire de fausses promesses, aussi je préfère ne vous donner aucune garantie. Plusieurs options s'offrent à vous. » Prenant une pause, il expliqua alors, aussi clairement que possible : « Nous pouvons laisser les choses comme elles sont. Je peux vous aider à accepter, à apprendre à vivre avec cette prothèse. Nous pouvons essayer une nouvelle implantation, sans garantie que le résultat soit meilleur que le précédent. Ou bien je peux me mettre en relation avec mes collègues, au département de recherche, pour chercher à cultiver un virus qui combattrait le parasite, au niveau cellulaire, comme cela peut être fait dans la lutte contre les cellules cancéreuses, notamment. » L'immunothérapie était une solution viable mais, comme beaucoup de traitements, les résultats n'étaient jamais garantis à 100 %. Voilà pourquoi il laissait une porte de sortie, car l'espoir pouvait être parfois épuisant. Prenant un temps d'arrêt, laissant à sa patiente le temps de réfléchir à ses options, le médicomage conclut tout de même par un : « Quelle que soit votre décision, bien sûr, je la respecterai. Je préfère juste vous présenter toutes les options, afin que vous fassiez un choix en étant pleinement informée. Si vous avez des questions, n'hésitez surtout pas. » NE |
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Sang : pur
Particularités : une prothèse mécamagique qui remplace son avant bras droit
Profession : Directrice de Recherche Junior au Conservatoire de Botanique d'Oxfordshire, Intervenante en botanique à Poudlard
Côté Cœur : officiellement pas intéressée. mariée dans le secret à James Grey
Multis : Sheraz, Maeve, Urielle, Aphrodite
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Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Amateur (50%)
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(26/100)
Education Magique (EM):
(80/100)
Potentiel Magique (PM):
(50/100)
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(26/100)
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(80/100)
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@"Nathanaël Pierce" & @Ana Souvorov
Vu le tour que prenait la conversation, elle s'attendait à voir ressurgir le nom de @Kashmiri-Lyall Sanahuja ou un de ces confrères d'une minute à l'autre. Popplewell avait déployé des trésors de diplomatie pour essayer de lui faire voir un de ces confrères psychomages. Il ne s'en était tiré qu'avec un promesse d'y réfléchir. La promesse était restée lettre morte. Mais ça n'était apparemment pas ce que le Dr Pierce avait en tête. A demi mot, quand bien même il reconnaissait quelques vertus thérapeutiques à l'espoir, il convenait au projet de se réserver à des conclusions plus cartésiennes. Ne pas se laisser porter par des vœux pieux. Ana ne put qu’acquiescer.
« A vrai dire, ce n'est pas tellement mon organisme qui a posé problème de ce que j'ai pu voir. Mon premier réflexe pour éviter le pire avait été de sacrifier mon bras mais chaque tentative de ne faire repousser par enchantement s'est buté au même obstacle : le parasite était toujours présent et même, il a continué sa progression à chaque tentative. C'est la raison pour laquelle je souscris à l'idée de ne pas nourrir d'espoir aveugle comme vous dites. »
Il évoquait pourtant la possibilité de changer de méthode, sans pour autant pousser plus loin l'idée, du moins dans un premier temps. Ana n'était pas médicomage mais elle ne put s'empêcher de les envisager, ces autres méthodes. Elle ne leur voyait aucune possibilité de succès tant que le parasite végétal serait présent.
Elle eut un petit rire aussi amer que transparent quand il lui demanda comment elle se faisait à son bras mécanique.
« Ce serait mentir que de dire que je m'y fais mais j'imagine que cela prendra du temps. On ne remplace pas si aisément une main de baguette. », il évoquait sans qu'elle ait eu à le mentionner le premier point de blocage : le poids. Sans doute l'expérience lui faisait-elle deviner en amont ce qui pour lui ne devait être que tout à fait ordinaire en phase d'adaptation, « Je prendrais volontiers rendez-vous avec vos collègues si cela peut aider. »
Elle ne mentionna pas son ami mécamage qui s'était porté volontaire, assez spontanément d'ailleurs, pour étudier la question. Curieusement, malgré son jeune âge et son inexpérience notoire dans tous les sujets qui pouvaient concerner la médicomagie, Ana plaçait sereinement sa confiance en Sheraz. D'ailleurs, il lui semblait l'avoir entendu le mentionner : il aurait fallu qu'il ait parmi ses ressources quelque expert dans le domaine pour combler ses lacunes. Peut-être le mentionnerait-elle à Pierce plus tard.
Elle suivit l'examen, sans baisser le menton, ce qui soulignait chez elle quelque chose d'un peu altier. Quoiqu'elle répugnait à poser le regard sur ce bras mécanique, elle n'aurait pas toléré rester dans l'ignorance de quoi que ce soit concernant son propre corps.
« Pour l'instant Dr, je préférerai que nous nous cantonnions à votre première suggestion et à la surveillance du parasite. J'ai encore trop peu de données sur la manière dont il se propage mais le fait qu'il puisse persister malgré l'ablation ne m'inspire guère confiance. Si mes théories sont justes, je pourrais fort bien me réveiller un matin avec toute l'apparence d'une dryade moussue. Enfin, ce ne sont que des théories empiriques... »
Elle n'avait guère eu à récupérer de l'accident de Ste Mangouste ce qui signifiait qu'il faudrait prévoir une mission de terrain en espérant pouvoir localiser un spécimen. Mais ça ne pourrait pas se faire avant qu'elle est repris du poil de la bête.
« Si cela peut aider à votre travail, je partagerai volontiers le mien avec vous. Pour ne rien vous cacher, j'espère recouvrer un peu de tonus pour pouvoir poursuivre mes recherches de terrain, sans quoi nous sommes dans l'impasse avec ce specimen... »
Autant être transparente avec lui. Il aurait bien fini par s'en rendre compte de lui-même.
« Ensuite nous pourrons reparler de combattre ce parasite. »
« A vrai dire, ce n'est pas tellement mon organisme qui a posé problème de ce que j'ai pu voir. Mon premier réflexe pour éviter le pire avait été de sacrifier mon bras mais chaque tentative de ne faire repousser par enchantement s'est buté au même obstacle : le parasite était toujours présent et même, il a continué sa progression à chaque tentative. C'est la raison pour laquelle je souscris à l'idée de ne pas nourrir d'espoir aveugle comme vous dites. »
Il évoquait pourtant la possibilité de changer de méthode, sans pour autant pousser plus loin l'idée, du moins dans un premier temps. Ana n'était pas médicomage mais elle ne put s'empêcher de les envisager, ces autres méthodes. Elle ne leur voyait aucune possibilité de succès tant que le parasite végétal serait présent.
Elle eut un petit rire aussi amer que transparent quand il lui demanda comment elle se faisait à son bras mécanique.
« Ce serait mentir que de dire que je m'y fais mais j'imagine que cela prendra du temps. On ne remplace pas si aisément une main de baguette. », il évoquait sans qu'elle ait eu à le mentionner le premier point de blocage : le poids. Sans doute l'expérience lui faisait-elle deviner en amont ce qui pour lui ne devait être que tout à fait ordinaire en phase d'adaptation, « Je prendrais volontiers rendez-vous avec vos collègues si cela peut aider. »
Elle ne mentionna pas son ami mécamage qui s'était porté volontaire, assez spontanément d'ailleurs, pour étudier la question. Curieusement, malgré son jeune âge et son inexpérience notoire dans tous les sujets qui pouvaient concerner la médicomagie, Ana plaçait sereinement sa confiance en Sheraz. D'ailleurs, il lui semblait l'avoir entendu le mentionner : il aurait fallu qu'il ait parmi ses ressources quelque expert dans le domaine pour combler ses lacunes. Peut-être le mentionnerait-elle à Pierce plus tard.
Elle suivit l'examen, sans baisser le menton, ce qui soulignait chez elle quelque chose d'un peu altier. Quoiqu'elle répugnait à poser le regard sur ce bras mécanique, elle n'aurait pas toléré rester dans l'ignorance de quoi que ce soit concernant son propre corps.
« Pour l'instant Dr, je préférerai que nous nous cantonnions à votre première suggestion et à la surveillance du parasite. J'ai encore trop peu de données sur la manière dont il se propage mais le fait qu'il puisse persister malgré l'ablation ne m'inspire guère confiance. Si mes théories sont justes, je pourrais fort bien me réveiller un matin avec toute l'apparence d'une dryade moussue. Enfin, ce ne sont que des théories empiriques... »
Elle n'avait guère eu à récupérer de l'accident de Ste Mangouste ce qui signifiait qu'il faudrait prévoir une mission de terrain en espérant pouvoir localiser un spécimen. Mais ça ne pourrait pas se faire avant qu'elle est repris du poil de la bête.
« Si cela peut aider à votre travail, je partagerai volontiers le mien avec vous. Pour ne rien vous cacher, j'espère recouvrer un peu de tonus pour pouvoir poursuivre mes recherches de terrain, sans quoi nous sommes dans l'impasse avec ce specimen... »
Autant être transparente avec lui. Il aurait bien fini par s'en rendre compte de lui-même.
« Ensuite nous pourrons reparler de combattre ce parasite. »
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
FICHE DE PERSO
Anatomie d'une dryade @Ana Souvorov & Nathanael «Thought, like any parasite, cannot exist without a compliant host. » Bernard Beckett Respecter la volonté de son patient, même si ce choix n'était pas celui du médicomage, c'était sans doute l'une des étapes les plus difficiles de ce métier. La volonté du patient passait avant tout mais, parfois, il arrivait qu'un patient baisse les bras ou qu'il choisisse un traitement bien plus risqué que celui préconisé. C'était à ce moment-là que le médicomage devait se rappeler qu'il était là pour conseiller, pour aviser, pour diriger mais qu'en aucun cas il ne pouvait forcer la main de celui ou celle dont il devait prendre soin. Quoi qu'il puisse se passer, Nathanael devait oublier ce qu'il ferait s'il était à la place de la demoiselle, ce qu'il ferait si les rôles étaient inversés et la conseiller, simplement, comme tout guérisseur qu'il était. La greffe de bras était la solution la plus avisée mais, comme la demoiselle le soulignait, le parasite toujours présent rendait cette option difficile, voire quasiment impossible. Il faudrait donc trouver un moyen de se débarrasser du parasite, sans quoi toute idée d'une nouvelle greffe devrait être jetée à la poubelle. Hochant la tête, signe qu'il avait bien compris les explications de la demoiselle, Nathan commença déjà à réfléchir à des méthodes pour combattre le parasite, ou aux collègues plus spécialisés qu'il pourrait contacter, pour l'aider dans cette tâche. Il comprenant que vivre avec une prothèse mécanique devait paraître gênant, lourd, étrange parfois même. Ce changement n'était pas facile à accepter, à tolérer et cela devait avoir un coût sur le mental de sa patiente. Raison pour laquelle Nathan mentionna quelques spécialistes pouvant aider avec cette prothèse, pour l'ajuster ou la peaufiner au besoin. Au moins mademoiselle Souvorov n'était pas fermée à cette idée, ce qui permit au Pierce de répondre : « Très bien, je reviendrai vers vous quand j'aurai pris contact avec eux. » Vint alors le moment de rentrer dans le vif du sujet, à savoir le parasite qui pourrissait la vie de sa patiente. Tous les médicomages se devaient de rester informés des dernières avancées, des dernières découvertes et, dans son cas, Nathan s'inspirait parfois des idées des moldus pour les adapter à son propre univers, en les combinant avec de la magie ou des potions pour un résultat encore plus impressionnant. Voilà comment il arriva avec l'idée de l'ummonothérapie, pour combattre le virus pour ensuite avoir le champ libre, pour une greffe. Cependant, même si cela ne lui plaisait guère, la demoiselle ne l'entendait pas de cette oreille. Elle voulait attendre et continuer à surveiller l'avancée du parasite. Elle voulait être prudente, continuer ses propre analyses et, ensuite, s'adapter en fonction de ce qui serait découvert. Ce n'était pas le pire des plans, il était plutôt bon à dire vrai. Hochant la tête, Nathan abonda dans son sens d'un : « Très bien. Je m'attends donc à vous voir ici, toutes les deux semaines, afin de surveiller la progression du parasite. Une fois que celle-ci sera stabilisée, nous réfléchirons alors, ensemble, à un plan d'action. » Bien sûr il allait converser avec certains collègues, en attendant, pour établir à l'avance des idées de pistes et de plans d'action, afin de combattre ce satané parasite. Curieux ? Il l'était oui mais, contrairement au cas de Amaranth, il espérait enfin pouvoir aider sa patiente et lui offrir un traitement qui porterait ses fruits. Il voulait au moins une victoire...il en avait bien besoin, en ce moment. NE |
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