Thomas Buchanan | Last night I had the strangest dream

Once upon a time…



Descendants de guerriers Écossais, les Buchanan sont originaires de cette nation depuis d'innombrables générations. Leur fierté descend donc de ces racines fortes et solides qui les ancrent depuis si longtemps à l’Écosse. Ils vouent depuis toujours une très grande importance aux traditions et aux coutumes écossaises. Leur magie s’est donc liée aux croyances druidiques et païennes, se réunissant depuis toujours pour les fêtes d’Écosse.
Leur réputation a toujours été synonyme de force et d’orgueil, connus pour leur droiture et leur importance des bonnes apparences. Leur politesse parfois un peu froide leur aura permis de se construire une place dans le monde sorcier d’Angleterre il y a de cela bien des générations.
Fut un temps où la pureté de leur sang était une rareté à protéger, ce qui entraîna mariages arrangés et accords entre différentes familles de sang-purs pour entretenir de bonnes relations avec elles. Au fil du temps, ils se sont amassés une petite fortune qui est restée dans la famille depuis.
Ceci dit, leur obsession pour la pureté de leur sang les aura bien vite divisés. À la suite de cette division où ses grands-parents August et Melinda auront choisi de couper les ponts, la branche déviante des Buchanan (qui aura ensuite changé de nom) s’est intéressée d’un peu trop près de la magie noire, rejoignant ainsi les mangemorts dans leur quête. C’est une allégeance que les grands-parents de Thomas auront condamné, s’efforçant de bâtir quelque chose d’un peu plus progressiste pour les Buchanan. Reconstruire leur réputation autour de quelque chose de plus lumineux ne les aura tout de même pas empêché de pousser leurs enfants à un mariage arrangé, mais ils auront tout de même réussi à faire oublier la branche plus sombre de leur famille.



Rhys Buchanan ayant marié Sarah Buchanan, née Nelson, c’est sans surprise que leur amour un peu improvisé les mena à donner naissance à leur premier fils, Thomas. Grossesse difficile, naissance un peu catastrophique qui dissuade le couple de retenter l’aventure, tout simplement heureux de pouvoir élever leur enfant à deux, puisque ça a failli ne pas être le cas.
Si leur mariage a été arrangé par leurs parents, ils se sont tous les deux promis d’élever leur fils dans un cadre plus progressiste, n’insistant jamais sur la pureté de leur sang autrement que pour le sensibiliser. Priorisant la bienveillance dans leurs foyers, les Buchanan ont été bien vite connus comme de bons voisins toujours prêts à aider les autres, si bien qu’ils ont rapidement tissé des liens avec les autres familles d’Écosse. Thomas a donc eu un réseau de connaissances dès son plus jeune âge, tissant des liens d’amitié avec les autres jeunes de son âge.



Legilimens de naissance, la préadolescence du jeune Thomas a été… étrange. Frappé d’étranges visions, voyant des images comme s’il les voyait des yeux des autres, sa famille a tout de suite su qu’il était lui aussi sorcier. Confus par l’étrangeté de ses visions, ils ont d’abord cru que leur fils était doté d’un don de voyance, un don qu’il ne contrôlait visiblement pas du tout.
Mais si son adolescence aurait dû être marquée par ses premières manifestations magiques et sa découverte du monde sorcier pour le préparer à Poudlard, c’est une toute autre chose qui aura marqué sa mémoire. Le domaine familial des Buchanan se trouvant sur un territoire boisé, occupé depuis toujours par différentes créatures magiques (l’une de ses tantes jure y avoir déjà aperçue une licorne), des bestioles un peu moins intéressantes ont eu le malheur de se loger dans le grenier de la maison. Les doxys étant des fées dont la morsure peut être mortelle et susceptibles d’infester rapidement une maison, des magizoologistes ont été contactés pour venir débarrasser la maison de ces petites créatures malfaiteuses. Passant l’après-midi dans le jardin avec une de ses amies d’enfance, l’adolescent de 14 ans, toujours un peu trop fanfaron et un peu trop téméraire, s’en est approché de trop près. Mordu par une doxy, il a été rapidement transporté à l’hôpital de Ste-Mangouste, où il a reçu de justesse l’antidote nécessaire pour sauver sa vie.
Sauver sa vie, mais pas ses yeux. Le venin ayant eu le temps de causer trop de dommages neurologiques, les médecins lui ont annoncé que sa cécité totale serait permanente, impossible à guérir. Touché dans sa fierté, il a longtemps refusé de s’entretenir avec qui que ce soit d’autre que ses parents et les médecins, préférant s’isoler que de se montrer vulnérable.
Introduit au monde magique quand même grâce à son précepteur, c’est en explorant ses étranges visions qu’il s’est rendu compte qu’il s’agissait d’une forme de légilimencie qu’il ne soupçonnait pas, et que c’est en apprenant à la contrôler qu’il a commencé à la comprendre.



Après quatre ans à s’habituer à cette nouvelle façon de vivre et à apprendre sur le monde magique, c’est à ses dix-huit ans qu’il intègre enfin l’université de sorcellerie britannique. Légèrement déçu de ne pas être envoyé à Poudlard comme la majorité de ses amis d’enfance, qu’il espérait retrouver après sa période de silence, c’est avec surprise qu’il a trouvé sa place parmi les serpents de l’école, portant le vert et argent avec une fierté nouvellement acquise. Sa forte détermination, son ambition à se dépasser et à se frayer une place dans le monde auront bien vite fait de justifier le choix du Choixpeau.
Ses premières années ayant été difficile en raison de l’adaptation à ce nouveau milieu, ses notes en ont pris un coup, bien qu’il eut réussi à s’accrocher suffisamment fort pour obtenir des notes passables. Renfermé, taciturne, sa bonne humeur qu’on lui connaissait autrefois semblait s’être légèrement atténuée.
Ce n’est qu’à la troisième année que sa situation s’améliore. Commençant à être à ses aises au château, ses notes s’améliorent, atteignant une excellence qui ne manqua pas de surprendre ses professeurs et ses amis. Comme s’il était habité par une énergie nouvelle, sa gêne commence à s’envoler et Thomas gagne vite en popularité parmi les étudiants de son âge. En quête de validation de ses pairs, il obtient une réputation de fêtard, de gars sociable et charmeur dont les relations ne duraient pas très longtemps. Derrière ses airs fanfarons se cache une certaine fragilité qu’il essaie à tout prix de dissimuler.
Il effectue un échange à Durmstrang en 5e année, une expérience qui lui aura un peu déplu, déstabilisé par l’environnement un peu froid de Durmstrang.



À la suite de l’obtention de ses MULOTs et de sa graduation avec des notes excellentes, Thomas refuse un poste au sein du Ministère britannique pour choisir un poste à l’IDEM. Passionné de droits et de coopération magique, l’institut lui offre la chance d’être Directeur des Affaires étrangères, jouant un rôle de médiation avec les instituts de recherche d’autres pays et un rôle de consultant légal (on peut imaginer qu’il négociait pour des autorisations, établissait les limites de contrat de recherche, conseillait dans le domaine légal, etc). Un pied en Écosse et l’autre partout ailleurs dans le monde, il se considère chanceux d’avoir pu autant voyagé, bien que c’était parfois épuisant de se déplacer sans cesse.
Envoyé aux États-Unis pour un dossier politiquement sensible, l’IDEM demande l’aide du ministère pour une négociation de grande importance. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’Eloise, une employée du Département de la Coopération magique internationale. Une Française qu’il n’aura pas connu à Poudlard, puisqu’elle aura complété ses études à Beauxbâtons, mais qui avait été employée depuis peu par le ministère britannique.



Bien qu’il s’était depuis si longtemps promis de ne pas se laisser s’attacher, c’est après quelques mois à la côtoyer que Thomas développe des sentiments un peu trop réels à son goût, à un point où ils restent en contact après la conclusion dudit dossier. Et de cette rencontre s’ensuit une relation de 4 ans, une relation caractérisée par les hauts et les bas de la distance et de l’instabilité de leurs métiers. Les périodes où ils pouvaient rester ensemble au même endroit étaient rares, Eloise étant souvent amenée à quitter le pays plus souvent que lui, et lui bien occupé à l’IDEM.
C’est en pleine dispute qu’Eloise lui annonce être enceinte, une nouvelle qui ne manque pas de le bouleverser. Être père avait toujours été pour lui un vœu inavoué, un rêve un peu trop farfelu pour le réaliser. La paternité était sans doute ce qu’il y avait de plus angoissant pour lui, inquiet à l’idée de ne pas y arriver et à l’idée que sa cécité constitue un obstacle trop difficile pour être surmonté. Pour le bébé, le couple s’accroche quelques mois de plus, sans succès. Refusant de mettre fin à sa carrière dans la Coopération magique internationale, stressée par les désaccords et sans doute angoissée par la grossesse, c’est après une longue discussion sur leurs perspectives d’avenir qu’ils en concluent que leurs objectifs s'avèrent être incompatibles pour le moment, encore plus avec un bébé en route.



C’est trois mois après leur rupture que leur fils Oliver voit le jour, après une période particulièrement angoissante pour Thomas. Craignant qu’on lui empêche d’avoir la garde partagée de son fils, ses parents emménagent avec lui dans sa maison en Écosse pour lui donner un coup de main avec le bébé. Il quitte l’IDEM pour prendre soin de son enfant et accepte un poste d'enseignant à Poudlard en février, un nouvel emploi qu’il s’est surpris à adorer. Nouveau directeur des Serpentard et professeur de Droits et décrets magiques ainsi que de Collaboration magique, il se plaît dans cette nouvelle vie stable, bien que le travail de son ex l'empêche d’avoir de certitudes sur la garde de son fils (il en a la garde la plupart du temps, mais c'est irrégulier et imprévisible, il doit s'adapter à Eloise que ça lui plaise ou non).



L’année scolaire se termine, Thomas confirme son retour à Poudlard pour l’année prochaine, sincèrement heureux d’être retourné dans cet environnement stimulant qu’il adore, et se sentant surtout un peu stupide de ne pas y avoir pensé plus tôt. Son petit Oliver a maintenant 9 mois, et Thomas envisage de donner un coup de main à l’IDEM pendant les vacances d’été.
Bien que les parents de Thomas adorent donner un coup de main à leur fils pour élever Oliver, ils s’inquiètent en se disant qu’ils ne seront pas toujours là pour veiller sur eux deux, si bien qu’ils commencent à essayer d’arranger quelques rendez-vous avec des filles de leurs amis, espérant créer quelque chose. Thomas se fiance à Neve en juin, un arrangement strictement amical lui permettant de mettre fin aux pressions de ses parents, pour acheter du temps, et une impression de sécurité.