Avis de Recherche (Améthyste))

15 Octobre 2023, 19h45

Les mains dans le dos, j’observais le terrain de Quidditch. Les étudiants de la filière professionnelle s’entraînait et j’aimais bien les regarder. Observant chacune des figures, je penchais la tête en me demandant si j’étais encore capable de faire pareille chose. Oh, je n’étais pas réellement excellent au Quidditch mais… je me défendais. Alors que j’allais retourner à mes devoirs, une espèce d’araignée mécanique arriva dans mon bureau, et sauta sur ce dernier dans une espèce de folie furieuse. Sortant ma baguette, je la stoppais magiquement d’un Immobilus, puis je la fis léviter jusqu’à moi.
Mes yeux l’observèrent et mon cerveau analysa la manufacture avec lenteur. Finalement, je me retournais vers un des portraits de Directeur, Adam Finch, qui avait également son portrait dans la salle commune des Poufsouffles puisqu’il avait été dans cette maison.

« Adam, filez chez les Poufsouffles, et dites moi le plus rapidement possible si Sheraz Mahal s’y trouve. Si ce n’est pas le cas, dites aux autres portraits du château de partir à sa recherche. »
15 Octobre 2023, 23h14

Marchant dans les couloirs, j’avais donné l’alerte. Après la disparition de  @Sheraz Mahal , j’avais réuni l’ensemble des Professeurs de Poudlard pour effectuer des rondes et décréter le couvre-feu. Alors que les étudiants étaient en train d’être comptés, mes collègues procédaient à l’identification des absents. J’avais également averti le Ministère de la Magie, qui m’avait envoyé plusieurs membres éminents de la Police Magique afin d’enquêter sur cette disparition inquiétante. Dans un bruit caractéristique, Flinky apparut, alors que j’étais au niveau du deuxième étage en train de faire une ronde.

« Maître Luke ! Les Brigadiers sont enfin arrivés ! Ils sont dans votre bureau ! Après vérification, avec les Professeurs et Elfes de Maison, il semblerait que Messieurs Mahal, Webb, Anderson, Abercombi, Almodovar et Mesdames Sanderson, Montero Selma, Dagoniat et… et... »

Je le fixais dans les yeux, sans bouger.

« Dame Freya et Dame Siobhan manquent à l’appel. »

J’eus l’impression de rater une marche et de tomber dans le vide. Livide, je restais face à Flinky, sans bouger, incapable de quoi que ce soit. Le petit elfe était au bord des larmes…

« Très bien va pr... »

Mais au moment où je voulus lui répondre, un Patronus arriva. Celui de  @Siobhán G. K. Almadovar . Je fis une grimace car je n’aimais pas particulièrement son aspect, mais un bon d’espoir et de soulagement m’envahit. Il grésilla, et ne transmit aucun message. Sourcils froncés, je le fis disparaître devant moi. Alors, sans plus attendre, je pris la forme de chien et je me précipitais à quatre pattes à l’endroit d’où venait le dit Patronus.
Entrant dans les Toilettes désaffectés du premier étage, je ne remarquais rien de suspect. Tout était normal et à sa place. Et… Il n’y avait pas de trace de Siobhan.

« Ok. Je vais rester ici un moment. Va dire aux Brigadiers que j’arrive dans quelques minutes. Si dans une ’heure, je ne suis pas de retour, tu vas chercher Améthyste et tu l’amènes ici. Compris Flinky ? »

Il me regarda, hocha la tête et disparut. Quand à moi, je me retournais vers ses toilettes abandonnées… Sortant ma baguette pour commencer à inspecter la zone.

Transplanant des toilettes du deuxième étage, ou je n’avais absolument rien trouvé dans une classe vide de l'Université, j’avais pris soin d’envoyer un mot d’urgence à Amé pour qu’elle me rejoigne finalement immédiatement dans cette dernière, celle ou nous révisions quand nous étions étudiants. D’une pâleur extrême, j’avais pris l’essentiel pour réaliser le rituel que je voulais faire. A savoir des morceaux d’animaux fantastiques, des bougies et le vieux grimoire de Korrigan qui était scellé là.
Quand elle rentra, j’étais déjà en train de placer les bougies et un grand cercle avait été formé à la craie.

« Ah ! Tu es là ! Bien dépêchons nous, je n’ai pas beaucoup de temps et je ne sais pas si ça va fonctionner. »

Les bougies s’allumèrent toutes en même temps. Et la craie au sol, avec les runes se mirent à scintiller.

« Ca pourrait presque paraître romantique si la situation était pas si grave. Bien, je vais essayer de faire ça rapidement. Un groupe de dix étudiants a disparu. Dont ma fille, mon gendre et ma nièce. Et… elle est en danger. Je vais les chercher. »

Je fis un signe avec ma baguette et des flammes vertes en sortir pour commencer à lécher le cercle de feu qui m’entourait, l’observant dans les yeux, je déclarai :

« Ya deux choses qu’il va falloir que tu fasses. Retenir le Ministère, et certainement retenir  @Maeve Cynfeirdd . Crois moi, c’est plus facile de retenir le Ministère de la Magie que ce p’tit bout d’femme. »

Les flammes finirent de faire le tour, et j’observais le grimoire, au milieu du cercle, et ma baguette en main. J’étais un peu pâle. La trace que j’avais autrefois placé sur Siobhàn s’était activé et j’avais senti le lien qui nous unissait se réduire assez faiblement. Elle n’était pas morte, mais elle n’était pas au mieux de sa forme.

« Avec  @Morana Cynfeirdd , vous accueillerez le Ministère, et vous allez inventer n’importe quoi sur mon absence. Ou vous leur direz la vérité, c’est comme vous voulez. Dites leur que tout beigne, que j’ai la situation bien en main. »

Attrapant une fiole, je versais une poudre de plume de Dirico, élément centrale du rituel dans le feu magique qui s’était formé avec les chandelles.

« Et non, tu ne peux pas m’accompagner. Un, parce que j’ai besoin de quelqu’un de confiance ici, et deux, parce que le voyage n’a qu’une place. Si ça part en lait de Veaudelune caillé, j’enverrai un Patronus. Et si ça craint vraiment, je rentrerai avec ça. »

Je levais une pierre que j’avais dans les mains. Une Hearthstone, qui n’était autre qu’un Portoloin sensé toujours me ramener chez moi. Depuis que j’étais directeur, je pouvais transplaner dans l’école et elle ne me servait plus à grand-chose, mais là, j’avais le sentiment qu’elle allait m’être utile.

« Oh, et t’es là parce qu’il me faut un Enchanteur pour le rituel. La formule est sur le bout d’parchemin là bas ! »

Je désignais le dit bout de parchemin et je me mis en posture d’attente, baguette en main.

« Promis, si j’reviens, je t’emmène dîner. »