J’avais la gueule de bois. Comme à mon habitude, j’avais pris une belle cuite la veille d’un jour de congés, comme je faisais d’habitude. Tant et si bien que j’en avais oublié mon rendez vous avec le petit Mahal. Ce n’est que l’alarme, indiquant qu’une personne venait de sonner qui me tira de mon sommeil. Tout en grognant, j’enfilais un peignoir orange à l’effigie des Canons de Chudley et je mis ma casquette de football de Liverpool, comme si cela allait me protéger du mal de tête. Mettant également mes lunettes de soleil aviator, j’avais un look qui, j’en étais certains, ferait fureur auprès de ma tailleuse personnelle
@Vicky G. Graham . J’ouvrais alors la porte.
« Ah. Cool. S’toi. ‘Lut. Vas-y rentre fais comme chez toi. »J’ouvrais la porte, lui dévoilant
mon antre. Là où je bricolais, essentiellement sur des projets tous aussi loufoques les uns que les autres, et surtout tous abandonnés en court de route. Me dirigeant vers un plan de travail en bordel, où plusieurs pièces étaient ça et là, je pris les restes d’une étrange mixture que j’avais préparé la veille complètement ivre en prévision du mal de tête du lendemain. J’avais de l’expérience en la matière. A la première gorgée, j’allais déjà un peu mieux.
« Bienvenue chez Charlie Chance ! Là où tous les projets d’avenir sont totalement abandonnés. Sauf ce bijou bien évidemment... »J’indiquais le Magicobus qui était garé dans un coin du garage, lustré et comme neuf, il était posé sur des réacteurs anti-gravités, pour assuré une maintenance sur la journée. Me tournant vers lui, je jetais alors ma casquette de Liverpool, trouvant dans un miroir que ca me donnait l’air d’un idiot.
« Alors, on avait rendez-vous pour quoi déjà ? »Je me grattais la tête, essayant de me souvenir du pourquoi on était là. Dans la poche de mon peignoir, mon téléphone se mit à vibrer. Je trouvais ce moyen de communication bien plus sophistiqué que ces foutus hibous et patronus. L’antenne téléphonique, empêchant les brouillage magique moldu s’activa et je me mis à lire le texto venant de Joey, qui ne savait pas se servir d’un téléphone avec ses gros doigts, écrivait toujours en lettre capitale.
« T’AS DECUVE ? TU TE RAPPELLES QUE TU M’AS DIT QUE T’ETAIS RAIDE DINGUE DE VICKY HIER ? ET QU’ELLE VALAIT AU MOINS SEPT ZOEY ( @Zoey Woods ) ?! »Je fis une grimace, et je relevais la tête vers Sheraz.
« Désolé, c’est ma femme. Enfin c’est Joey, il a tous les comportements d’une femme mariée avec moi. Bref. On était là pour quoi ? Allez vide ton sac. Le vrai, et celui qu’y’a dans ta tête pour m’dire ce que j’peux faire pour toi. »
Je me jetais dans un canapé immense, qui visiblement était aussi l’endroit où je semblais dormir. Sur la table basse, il y avait un espèce de moteur bizarre et beaucoup de bière en canette tout autour. Je me penchais, en prix une qui semblait encore à moitié vide et je déclarais :
« C’est jour de Chance. »