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Faceclaim : Naomi Scott
Sang : mêlé
Particularités : nope
Profession : joueuse de quidditch pro
Côté Cœur : en couple avec @"Fergus Clearwater"
Multis : Maeve, Sheraz, Ana, Urielle
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Néophyte (40%)
Maturité Magique (MM):
(44/100)
Education Magique (EM):
(60/100)
Potentiel Magique (PM):
(40/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(40/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
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tw : désengagement paternel, amours frivoles
Elle se demandait encore comme la Ligue avait pu faire une erreur aussi grossière. C'était arrivé le lundi. Un hibou de son père. Une autre petite note d'une banalité affligeante. Depuis combien de temps ne lui avait-elle plus adressé la parole ? Au moins six mois. S'en était-il seulement aperçu ? Il n'avait pas cillé quand sa mère, Ariana, l'avait informé de l'arrestation d'une de ses filles après une folle enquête sur les traces d'un mage noir que la Presse avait surnommé Nobody. Que Perséphone ait un temps était soupçonnée d'être ce fameux mage releveur d'inferi ou qu'elle en ait croisé le chemin à plusieurs reprises avait fait l'effet d'un grain de sel dans l'océan. Aucune répercussion, qu'elle soit positive ou négative, n'avait atteint leur ersatz de relation père-fille. Non plus que son ascension fulgurante dans le monde du Quidditch Pro cet été là ou encore sa relation avec un homme de dix ans de plus qu'elle. A la vérité, si aucune de ces nouvelles avaient pu arriver jusqu'à Barnabas Fogg, Perséphone n'en avait pas eu connaissance et c'était aussi en partie de sa faute. Depuis son accrochage avec le professeur de Runes juste avant les grandes vacances, Perséphone avait décidé de prendre ses distances. Ça tombait plutôt bien car, à peu près au même moment, Barnabas s'était lancé dans un autre de ses Grands Projets et avait démissionné de son poste prestigieux à Poudlard. En quelque sorte, il avait pour une fois contribué à 50% à l'un de ses projets.
Bref, apparemment la Ligue avait envoyé son contrat à la mauvaise adresse, raison pour laquelle, à contre coeur, Perséphone se dirigeait d'un pas décidé vers cet appartement que Barnabas avait acquis pour faire illusion au moment où le CSI avait imposé ses restrictions.
Ce n'était vraiment pas de gaité de cœur et pour ne rien enlever, elle avait du faire le tour du bâtiment et passer par l'escalier de service parce qu'un elfe était justement en train de bichonner les baies de l'entrée principale.
Bougonne, plus pour le simple fait d'être contrainte de faire face à son père qu'autre chose, elle avait suivi l'enfilade de marche jusqu'à la porte de derrière - un appartement avec deux entrées, c'était d'un ridicule d'ailleurs... - et machinalement, sans même prêter attention au geste, était entrée avec la clé qu'un de ses frères lui avait fait passé au cas où. Ça n'était pas comme si Barnabas Fogg vivait vraiment là à plein temps...
Elle aurait bien pu passer tout le temps à regarder la moquette plutôt que son père si une scène scandaleuse, à l'autre bout de l'appartement, sur le pas de la porte pour être exact, ne lui avait pas fait lever le nez ! Et pour le coup : elle en resta muette, incapable de détourner le regard...
Bref, apparemment la Ligue avait envoyé son contrat à la mauvaise adresse, raison pour laquelle, à contre coeur, Perséphone se dirigeait d'un pas décidé vers cet appartement que Barnabas avait acquis pour faire illusion au moment où le CSI avait imposé ses restrictions.
Ce n'était vraiment pas de gaité de cœur et pour ne rien enlever, elle avait du faire le tour du bâtiment et passer par l'escalier de service parce qu'un elfe était justement en train de bichonner les baies de l'entrée principale.
Bougonne, plus pour le simple fait d'être contrainte de faire face à son père qu'autre chose, elle avait suivi l'enfilade de marche jusqu'à la porte de derrière - un appartement avec deux entrées, c'était d'un ridicule d'ailleurs... - et machinalement, sans même prêter attention au geste, était entrée avec la clé qu'un de ses frères lui avait fait passé au cas où. Ça n'était pas comme si Barnabas Fogg vivait vraiment là à plein temps...
Elle aurait bien pu passer tout le temps à regarder la moquette plutôt que son père si une scène scandaleuse, à l'autre bout de l'appartement, sur le pas de la porte pour être exact, ne lui avait pas fait lever le nez ! Et pour le coup : elle en resta muette, incapable de détourner le regard...
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The only limit to the height of your achievements
is the reach of your dreams and the willingness
to work hard for them.
- Michelle Obama -
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FICHE DE PERSO
Lovée contre son amant, Yolanda lui rendait ses baisers passionnés alors que, sur le pas de la porte, il ne semblait pas vouloir s'en aller. Elle n'aurait pas pensé qu'au bout de neuf mois, Barnabas et elle continueraient à se voir - mais le fait était là. Peut-être que le fait qu'il ait quitté Poudlard, d'ailleurs, avait rendu les choses plus faciles. Certes, il n'était pas l'homme de sa vie, et elle n"avait à aucun moment pensé que leur relation ne serait plus sérieuse que ça. Mais leur entente, leur complicité physique la satisfaisait profondément. Rarement elle avait eu un amant plus attentionné, attentif à ses besoins, et aussi fasciné par elle, par son corps et son esprit. Le pouvoir qu'elle avait sur cet homme la grisait profondément ; à un moment, elle s'était même demandée s'il n'était pas sur el point de développer des sentiments pour elle. Ce qu'il en était, elle ne savait pas, mais en tout cas, elle ne voyait aucune raison pour ne pas céder au plaisir de chacune de leurs rencontres. Après qu'il avait quitté Poudlard, Yolanda s'était sentie plus détendue ; leur relation avait moins de risques d'être surprise, et même si elle l'était, elle risquait moins, vu qu'elle ne couchait plus avec un collègue. Ils continuaient à se voir, à la même fréquence qu'avant — une fois par semaine — la plupart du temps chez Barnabas, à Londres, localisation qui était plus pratique pour eux deux. Avec le temps, elle avait moins de mal à être amicale avec son amant, à plaisanter, discuter avec lui, à prendre le temps de boire un café avec lui le matin ou un whisky avec lui le soir, après ou avant leurs ébats. L'aspect charnel de la relation était toujours aussi important pour elle, mais elle était rassurée que son collègue ait finalement accepté les limites qu'elle mettait, et se sentant moins menacée, elle pouvait donner libre cours à cette entente, et une complicité intellectuelle était venue peu à peu compléter la connivence physique.
Ce matin-là avait succédé à une nuit intense, comme à leur habitude, où ils avaient peu dormi; mais leurs deux emplois de temps étaient plus chargés qu'à l'ordinaire, aussi n'eurent-ils pas le temps de s'attarder au lit ensemble comme ils aimaient à le faire. Barnabas avait un rendez-vous important ce matin, et Yolanda travaillait sur un article qu'elle devait rendre plus tard dans la semaine. Pour ses recherches, elle se concentrait sur une collection de runes rares dont, par hasard, son amant possédait un exemplaire dans la bibliothèque de son appartement londonien. Il lui avait donc proposé de rester chez lui, passer quelques heures dans sa bibliothèque dans la matinée, le temps de prendre les notes qui lui étaient nécessaires avant de rentrer à Poudlard. Lui devait se hâter, mais, lui avait-il assuré, il n'avait aucun problème à ce qu'elle prenne le temps qu'elle lui fallait. Elle s'était alors demandé s'il y aurait jamais quelque chose que cet homme pourrait lui refuser... Il semblait être tombé si profondément sous son charme que rien ne pouvait le réveiller... Bref, à voir.
Ce matin-là, donc, alors que Barnabas s'apprêtait à partir, il semblait profondément frustré de ne pas pouvoir passer sa matinée avec elle. Malicieuse, elle vint se blottir contre lui, se blottissant contre son amant qui la serra fort contre lui, laissant ses mains errer, caresser son corps avec passion, tandis qu'il l'embrassait passionnément. Elle lui rendit ses baisers, puis murmura à son oreille tout ce qu'elle aurait aimé pouvoir lui faire encore s'il ne devait pas partir. Ses lèvres se perdirent dans son cou, dans son oreille, caressaient ses cheveux. La passion de son amant était, comme d'habitude, à en perdre la tête et il parsema son cou de long baisers tout en la caressant de nouveau. Il murmura à son oreille des phrases qui la firent rire, continua à l'embrasser dans le cou, s'arrêtant prudemment à la naissance de sa poitrine. Ils échangèrent un dernier baiser, vorace, avant que Yolanda ne mette fin à ce débordement, caressant doucement sa joue:
—Allez mon chéri, tu vas être en retard, tu ferais mieux d'y aller...
Elle rit doucement:
—Je crois que c'est toujours bon pour se retrouver la semaine prochaine, n'est-ce pas? Si tu as encore envie de me voir.
Elle rajouta, plus tendre:
—J'ai passé un moment merveilleux, je te remercie. Et merci encore de me laisser consulter les manuscrits ce matin. Je te verrais la semaine prochaine. Bonne journée, mon chéri, à très vite.
Elle referma la porte, encore un peu fatiguée et lasse, et ayant hâte de se servir un café avant de commencer à travailler, lorsqu'elle se retrouva nez-à-nez avec nulle autre que... Persphone Fogg. D'un coup elle sentit une vague de ressentiment pour Barnabas remonter à la surface: lui prêter son appartement, sa bibliothèque, certes, mais si c'est pour qu'elle se retrouve à n'importe quel moment nez-à-nez avec n'importe lequel de ses milliers d'enfants... Persphone semblait profondément sonnée — sans nul doute, elle devait avoir assisté à la scène qui venait de se dérouler sur le pas de la porte. Elle ne les avait pas suivis exprès, quand même ? Yolanda se méfiait de cette petite depuis son altercation avec elle, lorsqu'elle avait surpris une obsession malsaine pour les femmes avec qui son père couchait. Elle en avait parlé à Barnabas, mais il n'avait pas vraiment décelé une raison de s'énerver ou s'angoisser. Bref... Le meilleur moyen de faire face à la situation, sans doute, était de garder toute sa contenance, ne pas être déconcertée, comme si la situation était tout à fait normale et qu'il n'y avait absolument pas de quoi être surpris. Elle garda toute sa dignitié et sa stature, comme si Perspéphone ne venait absolument pas d'assister à la dernière scène.
—Ah, bonjour Perspéphone. Votre père vient de partir, comme vous avez sans doute pu le voir. Vous pouvez peut-être encore le rattraper si vous venez le voir, mais je pense qu'il s'en allait à un rendez-vous, il a sans doute déjà transplané. J'allais me faire du café, est-ce que vous voulez une tasse ?
Ce matin-là avait succédé à une nuit intense, comme à leur habitude, où ils avaient peu dormi; mais leurs deux emplois de temps étaient plus chargés qu'à l'ordinaire, aussi n'eurent-ils pas le temps de s'attarder au lit ensemble comme ils aimaient à le faire. Barnabas avait un rendez-vous important ce matin, et Yolanda travaillait sur un article qu'elle devait rendre plus tard dans la semaine. Pour ses recherches, elle se concentrait sur une collection de runes rares dont, par hasard, son amant possédait un exemplaire dans la bibliothèque de son appartement londonien. Il lui avait donc proposé de rester chez lui, passer quelques heures dans sa bibliothèque dans la matinée, le temps de prendre les notes qui lui étaient nécessaires avant de rentrer à Poudlard. Lui devait se hâter, mais, lui avait-il assuré, il n'avait aucun problème à ce qu'elle prenne le temps qu'elle lui fallait. Elle s'était alors demandé s'il y aurait jamais quelque chose que cet homme pourrait lui refuser... Il semblait être tombé si profondément sous son charme que rien ne pouvait le réveiller... Bref, à voir.
Ce matin-là, donc, alors que Barnabas s'apprêtait à partir, il semblait profondément frustré de ne pas pouvoir passer sa matinée avec elle. Malicieuse, elle vint se blottir contre lui, se blottissant contre son amant qui la serra fort contre lui, laissant ses mains errer, caresser son corps avec passion, tandis qu'il l'embrassait passionnément. Elle lui rendit ses baisers, puis murmura à son oreille tout ce qu'elle aurait aimé pouvoir lui faire encore s'il ne devait pas partir. Ses lèvres se perdirent dans son cou, dans son oreille, caressaient ses cheveux. La passion de son amant était, comme d'habitude, à en perdre la tête et il parsema son cou de long baisers tout en la caressant de nouveau. Il murmura à son oreille des phrases qui la firent rire, continua à l'embrasser dans le cou, s'arrêtant prudemment à la naissance de sa poitrine. Ils échangèrent un dernier baiser, vorace, avant que Yolanda ne mette fin à ce débordement, caressant doucement sa joue:
—Allez mon chéri, tu vas être en retard, tu ferais mieux d'y aller...
Elle rit doucement:
—Je crois que c'est toujours bon pour se retrouver la semaine prochaine, n'est-ce pas? Si tu as encore envie de me voir.
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—J'ai passé un moment merveilleux, je te remercie. Et merci encore de me laisser consulter les manuscrits ce matin. Je te verrais la semaine prochaine. Bonne journée, mon chéri, à très vite.
Elle referma la porte, encore un peu fatiguée et lasse, et ayant hâte de se servir un café avant de commencer à travailler, lorsqu'elle se retrouva nez-à-nez avec nulle autre que... Persphone Fogg. D'un coup elle sentit une vague de ressentiment pour Barnabas remonter à la surface: lui prêter son appartement, sa bibliothèque, certes, mais si c'est pour qu'elle se retrouve à n'importe quel moment nez-à-nez avec n'importe lequel de ses milliers d'enfants... Persphone semblait profondément sonnée — sans nul doute, elle devait avoir assisté à la scène qui venait de se dérouler sur le pas de la porte. Elle ne les avait pas suivis exprès, quand même ? Yolanda se méfiait de cette petite depuis son altercation avec elle, lorsqu'elle avait surpris une obsession malsaine pour les femmes avec qui son père couchait. Elle en avait parlé à Barnabas, mais il n'avait pas vraiment décelé une raison de s'énerver ou s'angoisser. Bref... Le meilleur moyen de faire face à la situation, sans doute, était de garder toute sa contenance, ne pas être déconcertée, comme si la situation était tout à fait normale et qu'il n'y avait absolument pas de quoi être surpris. Elle garda toute sa dignitié et sa stature, comme si Perspéphone ne venait absolument pas d'assister à la dernière scène.
—Ah, bonjour Perspéphone. Votre père vient de partir, comme vous avez sans doute pu le voir. Vous pouvez peut-être encore le rattraper si vous venez le voir, mais je pense qu'il s'en allait à un rendez-vous, il a sans doute déjà transplané. J'allais me faire du café, est-ce que vous voulez une tasse ?
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Elle n'y prêtait même pas vraiment l'oreille. Comment l'aurait-elle pu quand elle s'était sincèrement attendu à trouver son père seul. Mieux encore, à ce qu'il lui ouvre, soyons fou, qu'il la prenne dans ses bras avec un de ses ma chérie quasi extatique. Mais le ma chérie qui répondit aux cajoleries sur le pas de la porte, ne lui était clairement pas destiné. Perséphone n'avait plus l'âge d'aller répandre son écœurement dans la première corbeille à papier venue. Elle se contenta de plisser le front avec dégoût et de détourner le regard pour échapper à cette écoeurante vision de son père et son amante. Et quelle amante d'ailleurs ! Parlons-en !
De son côté de l'appartement, bras croisés sous sa poitrine, Perséphone singeait en levant les yeux au ciel ce petit discours amoureux qui semblait si bien rôdé, si ... habituel. Il lui fallut finalement fermer les yeux et convoquer l'image d'un homme dont elle voulait bien croire qu'il était et serait toujours fidèle, même si tout dans son ADN même rejetait cette idée. Un homme fidèle.
Elle ne rouvrit les yeux et les écoutilles qu'en entendant la porte se refermer. Par une curieuse ironie architecturale, Yolanda se trouvait maintenant exactement face à elle, adossée à la porte opposée, apparemment très alanguie par ses récentes activités.
Perséphone la dardait d'un regard abyssal, remerciant le ciel que la pièce principale fut si spacieuse. Autant de distance et de mobilier qui se trouvaient sur le chemin qui menait à l'autre entrée. Ça lui éviterait peut-être de faire la une des faits divers... Résolue et persuadée d'avoir enfin mis Madame le Professeur de Runes en défaut, Perséphone accablait Yolanda Yeabow d'un regard long et appuyé.
Elle n'en fut que d'autant plus désarçonné quand cette dernière se fendit d'un :
« Bonjour Perséphone... », répéta la sportive d'une voix presque absente. Celle-là, il fallait l'oser tout de même. Le reste de la phrase bourdonna à ses oreilles, presque inintelligible tant la jeune femme était déjà submergée de sentiments divers et variés. La colère, l'incrédulité, la consternation, le dégoût pour ne citer que ceux-ci. « Vous vous foutez de ma gueule Yeabow ?! », finit-elle par lâcher de son franc parler habituel. « Un café ???? »
Sa voix était montée malgré elle dans les aigus, presqu'en même temps que les yeux lui sortaient de la tête et la fumée des naseaux... le terrain idéal pour une conversation saine et constructive, à n'en pas douter...
« Comment c'était déjà ? Ah oui : je le connais à peine, dans ses rêves, c'est un vieux crouton... à quelque chose prêt hein. Vous m'excuserez je suis pas très douée pour la paraphrase ! »
Il y avait tout de même un sacré décalage entre la parodie et l'original mais on retenait l'idée générale...
De son côté de l'appartement, bras croisés sous sa poitrine, Perséphone singeait en levant les yeux au ciel ce petit discours amoureux qui semblait si bien rôdé, si ... habituel. Il lui fallut finalement fermer les yeux et convoquer l'image d'un homme dont elle voulait bien croire qu'il était et serait toujours fidèle, même si tout dans son ADN même rejetait cette idée. Un homme fidèle.
Elle ne rouvrit les yeux et les écoutilles qu'en entendant la porte se refermer. Par une curieuse ironie architecturale, Yolanda se trouvait maintenant exactement face à elle, adossée à la porte opposée, apparemment très alanguie par ses récentes activités.
Perséphone la dardait d'un regard abyssal, remerciant le ciel que la pièce principale fut si spacieuse. Autant de distance et de mobilier qui se trouvaient sur le chemin qui menait à l'autre entrée. Ça lui éviterait peut-être de faire la une des faits divers... Résolue et persuadée d'avoir enfin mis Madame le Professeur de Runes en défaut, Perséphone accablait Yolanda Yeabow d'un regard long et appuyé.
Elle n'en fut que d'autant plus désarçonné quand cette dernière se fendit d'un :
« Bonjour Perséphone... », répéta la sportive d'une voix presque absente. Celle-là, il fallait l'oser tout de même. Le reste de la phrase bourdonna à ses oreilles, presque inintelligible tant la jeune femme était déjà submergée de sentiments divers et variés. La colère, l'incrédulité, la consternation, le dégoût pour ne citer que ceux-ci. « Vous vous foutez de ma gueule Yeabow ?! », finit-elle par lâcher de son franc parler habituel. « Un café ???? »
Sa voix était montée malgré elle dans les aigus, presqu'en même temps que les yeux lui sortaient de la tête et la fumée des naseaux... le terrain idéal pour une conversation saine et constructive, à n'en pas douter...
« Comment c'était déjà ? Ah oui : je le connais à peine, dans ses rêves, c'est un vieux crouton... à quelque chose prêt hein. Vous m'excuserez je suis pas très douée pour la paraphrase ! »
Il y avait tout de même un sacré décalage entre la parodie et l'original mais on retenait l'idée générale...
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Fidèle à elle-même, la fille de Barnabas ne perdit pas du temps pour lui vomir dessus sa hargne et sa rage, visiblement sortie de ses gonds. Perspéhone n'avait pas changé depuis la dernière fois que Yolanda l'avait vue. Certes, le spectacle sur le pas de la porte n'était pas destiné à être observé — et Yolanda ne savait pas combien la fille de son amant avait pu en voir. Mais enfin, ce n'était pas une raison pour s'autoriser à hurler de la sorte... Surtout contre elle. Yolanda savait peu de choses sur la relation de Barnabas et ses enfants ; il ne semblait en effet pas être le père le plus présent au monde, mais en quoi cela la concernait-il? Pire, en quoi cela était-il sa responsabilité ? Car à entendre, ou à voir Perséphone, Yolanda semblait à l'instant être responsable de tous les maux du monde. La sorcière resta absolument imperturbable, comme si les paroles de la jeune fille en face d'elle lui avaient simplement glissé dessus.
—Premièrement, petite insolente, tu vas arrêter tout de suite de me parler sur ce ton, commença Yolanda d'un air calme mais volontaire. Ses yeux lancaient des éclairs. Après avoir été professeur pendant des décennies, Yolanda était pourvue d'une sorte d'autorité naturelle, qui la suivait comme une aura même dans les moments les plus légers, anodins — et elle détestait être désobéie.
Toujours sûre d'elle et imperturbable, sans quitter Perséphone des yeux, elle s'installa sur le fauteuil juste derrière elle, avec une sorte de grâce et légèreté naturelle. Sur la table basse près du fauteuil était posée une tasse de café chaud qui venait d'apparaître, et Yolanda, faisant comme chez elle, s'en empara et en but quelques gorgées, tout en écoutant Perséphone répandre son fiel et tenter de la caricaturer. Elle eut un sourire sarcastique à l'écoute de sa dernière phrase, posant délicatement sa tasse sur la table basse, et lança un long regard à Perséphone de nouveau.
—Eh bien, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, apparemment ses rêves sont devenus réalité... commença-t-elle en gardant bien son sourire sarcastique. Puis elle reprit plus sérieusement : Non, mais sérieusement, à quoi vous attendiez-vous Perséphone ? Que nous discutions gaiement de ma vie sexuelle au milieu d'un couloir de l'école ? Que je vous révèle les détails de ma liaison avec mon collègue, risquant ma position, alors que je ne vous connais pas et vous dois absolument rien ?
Elle reprit un peu de café, sans quitter son interlocutrice du regard. Il était vrai que Barnabas, en neuf mois, n'avait manqué aucun de leurs rendez-vous. Aucun. Il l'avait couverte d'attentions, de cajoleries, parfois de cadeaux. Tout cela était bien plus que ce qu'elle demandait, recherchait. Mais il était vrai qu'elle ne l'avait jamais vu parler de consacrer la même énergie à ses milliers d'enfants. Sa progéniture était nombreuse et il semblait y tenir, mais il paraissait aussi un père très absent.
— Dites-moi maintenant, qu'est-ce que je peux faire pour vous Perséphone ? J'avoue ne pas comprendre votre problème avec moi. Je ne pense pas être ici en train de saccager vos rêves de bonheur familiaux. Vous savez pertinemment que si ce n'était pas moi, ce serait une autre. Il n'y a ici aucune attache, aucun futur — vous pensez bien que mon rêve le plus fou en ce moment n'est absolument pas de devenir votre belle-mère, continua-t-elle très calme.
Elle rajouta, plus légère, mais avec un imperceptible sarcasme dans la voix:
—Vous êtes sûre que vous ne voulez pas de café ? Je pense que votre père a dû le ramener d'un énième voyage, et il est excellent.
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Etonnamment, le petit réquisitoire de Perséphone ne fit pas l'effet escompté. Loin de là, Yeabow se permettait de la remettre à sa place comme une gamine chose qui, bien entendu, ne fut pas du goût de la jeune femme.
« Il n'y a pas de petite insolente ici Mrs Yeabow. Je ne sais pas pour qui vous me prenez mais le fait que je sois étudiante et vous professeur ne veut strictement rien dire à mes yeux. Vous vous évertuez à me prendre pour uneconne soit, mais une conne adulte. Merci. »
Il n'y avait évidemment rien de bien courtois dans ce merci mais au moins il disait clairement qu'en dépit de son tempérament sanguin, la jeune femme n'entendait pas se laisser infantiliser sans broncher.
Là-dessus, la femme fatale qui avait taper dans l'oeil de son père - on comprenait bien pourquoi à la regarder - s'installa pour prendre son café, comme si de rien était. Perséphone délia ses doigts pour chasser une énième poussée de fureur. Pour être honnête, elle se contrefichait de qui posait ses fesses dans les coussins moelleux du canapé de Barnabas Fogg. Si qui la mettait en rage, c'était cette indécrottable habitude qu'il avait de la mettre dans ce genre de situation. Il aurait pu se taper n'importe qui mais non, il avait choisi une prof, juste sous le nez des enfants qu'il avait eus avec son ex. Il aurait pu lui donner rendez-vous n'importe quand mais non, il avait choisi de faire ça ce jour-là, dans un petit interstice de son agenda, entre son plancul du moment et Merlin sait quel rendez-vous. C'était dire le grand intérêt qu'il portait à cette petite entrevue, rappelons-le, la seule en près de six mois.
Force était de constater qu'elle était transparente comme verre au vue des dernières conclusions de Mrs Yeabow. Il lui fallut rassembler tous ses efforts pour ne pas laisser libre cours à la rage qui lui labourait les intérieurs. Au lieu de cela, Perséphone expira lourdement et se fût comme si la fumée lui sortait des naseaux. Elle resta quelques minutes à contempler la vue qu'offrait la grande baie sans répondre avant de pousser un petit rire nerveux.
« Ma belle-mère... au secours. Bref. », elle finit par s'asseoir, rassemblant tout ce que son psychomage avait tenté de lui inculqué pour gérer la situation de la manière la plus dépassionnée possible... « Je vais même en prendre deux s'il est si excellent. »
Elle n'en doutait pas le moins du monde. Son père avait toujours eu le goût des belles... choses. Passant ses mains sur son visage, la jeune femme ferma les yeux avant de soupirer une dernière fois. Yolanda tenait quelque chose.
« Je vais être transparente avec vous : en dehors du fait que vous me preniez pour uneconne - même si je peux comprendre - je n'ai rien contre vous professeur Yeabow. Et je n'attends rien de lui. Seulement il s'échine à créer des attentes auxquelles je ne peux pas m'empêcher de répondre et, voilà que je retrouve à prendre le café avec sa concubine et je suis à peu près convaincue que lui n'aura même pas la présence de se rappeler qu'il avait insisté pour que je passe. Tsss... »
C'était ça. Elle mettait le doigt parfaitement dessus. Faire en sorte de ne rien attendre, se retrouver à concéder quelque chose et se retrouver là comme uneconne à jouer encore le rôle de l'éternelle oubliée. Elle détestait ce que lui faisait Barnabas Fogg...
« Il n'y a pas de petite insolente ici Mrs Yeabow. Je ne sais pas pour qui vous me prenez mais le fait que je sois étudiante et vous professeur ne veut strictement rien dire à mes yeux. Vous vous évertuez à me prendre pour une
Il n'y avait évidemment rien de bien courtois dans ce merci mais au moins il disait clairement qu'en dépit de son tempérament sanguin, la jeune femme n'entendait pas se laisser infantiliser sans broncher.
Là-dessus, la femme fatale qui avait taper dans l'oeil de son père - on comprenait bien pourquoi à la regarder - s'installa pour prendre son café, comme si de rien était. Perséphone délia ses doigts pour chasser une énième poussée de fureur. Pour être honnête, elle se contrefichait de qui posait ses fesses dans les coussins moelleux du canapé de Barnabas Fogg. Si qui la mettait en rage, c'était cette indécrottable habitude qu'il avait de la mettre dans ce genre de situation. Il aurait pu se taper n'importe qui mais non, il avait choisi une prof, juste sous le nez des enfants qu'il avait eus avec son ex. Il aurait pu lui donner rendez-vous n'importe quand mais non, il avait choisi de faire ça ce jour-là, dans un petit interstice de son agenda, entre son plan
Force était de constater qu'elle était transparente comme verre au vue des dernières conclusions de Mrs Yeabow. Il lui fallut rassembler tous ses efforts pour ne pas laisser libre cours à la rage qui lui labourait les intérieurs. Au lieu de cela, Perséphone expira lourdement et se fût comme si la fumée lui sortait des naseaux. Elle resta quelques minutes à contempler la vue qu'offrait la grande baie sans répondre avant de pousser un petit rire nerveux.
« Ma belle-mère... au secours. Bref. », elle finit par s'asseoir, rassemblant tout ce que son psychomage avait tenté de lui inculqué pour gérer la situation de la manière la plus dépassionnée possible... « Je vais même en prendre deux s'il est si excellent. »
Elle n'en doutait pas le moins du monde. Son père avait toujours eu le goût des belles... choses. Passant ses mains sur son visage, la jeune femme ferma les yeux avant de soupirer une dernière fois. Yolanda tenait quelque chose.
« Je vais être transparente avec vous : en dehors du fait que vous me preniez pour une
C'était ça. Elle mettait le doigt parfaitement dessus. Faire en sorte de ne rien attendre, se retrouver à concéder quelque chose et se retrouver là comme une
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is the reach of your dreams and the willingness
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FICHE DE PERSO
Yolanda fut satisfaite de voir que Perséphone semblait revenir à la raison, et lui adressa un sourire malicieux au-dessus de sa tasse de café alors qu'elle prenait place en face d'elle. Elle était aussi soulagée de savoir que Perséphone n'avait, en soi, rien vraiment contre elle. Ses griefs faisaient sens. Elle comprenait le ressentiment, après que Yolanda lui ait menti, mais semblait aussi comprendre que se moquer d'elle n'avait pas été l'intention : c'était plutôt un mensonge de circonstances, comme Yolanda le lui avait expliqué. Bref, elle semblait ne plus s'attarder dessus. Et puisqu'elle était là, la chose la plus logique à faire semblait de s'assoir en face d'elle et de lui expliquer enfin les raisons de son comportement si étrange. En soi, tout était bien qui finissait bien ; la professeur remercia le ciel que Perséphone ne se soit pas pointée une heure avant, par exemple, au risque de les surprendre dans une position encore plus compromettante que tout à l'heure. Yolanda agita sa baguette d'un coup sec et presque impercetible, et une cafetière ainsi qu'une tasse de café vinrent se poser en face de Perséphone, le café se versant seul dans la tasse.
—Oui, je ne vous le fais pas dire, Perséphone... Au secours... répéta-t-elle avec un sourire malicieux, amusée, en réponse à la franchise de la jeune fille.
Elle écouta la tirade de l'étudiante avec attention, cependant, tout en sirotant doucement le café délicieux de Barnabas, mais en observant précautionneusement sa fille. Oui, rien de ce qu'elle disait ne l'étonnait... Au contraire, ses doutes se retrouvaient confirmés. Non que cela ne la regarde vraiment... Après tout, ce n'est pas comme si son rêve le plus fou était de devenir la cinquante-huitième épouse de Barnabas Fogg. Elle savait que son amant n'était pas parfait, et elle-même ne pouvait le lui reprocher : elle était loin d'être une mère parfaite. Elle s'amusait avec lui, était amusée de l'adoration qu'il semblait lui manifester, appréciative de ses qualités d'amants, de sa délicatesse avec elle, de son intérêt pour elle. Avec le temps, bien que la relation restât superficielle, et que Yolanda ne voulait rien de sérieux avec lui, souhaitant que la relation reste cachée, anonyme, ou ne se confiait pas à lui, ils passaient un peu de temps ensemble et leur forte attirance physique avait naturellement débouché sur un genre d'intimité, de douceur.
—Sa concubine, n'exagérons rien, Perspéphonereprit-elle avec un sourire amusé. Je passe un peu de temps ici, de temps en temps, mais cela ne veut pas dire que je désire devenir la trente-huitième épouse de Barnabas Fogg. Et je ne vous prends pas pour une idiote. Je vous ai menti pour me protéger la dernière fois, pas pour me moquer de vous. Mais il n'est pas dans mon intérêt de vous cacher quoi que ce soit aujourd'hui, alors je vais être honnête avec vous. Je ne sais pas exactement ce que vous avez surpris ou non tout à l'heure, mais ne vous y laissez pas prendre. Nous nous voyons depuis un moment, certes, mais ce n'est pas comme s'il savait grand-chose de moi. Bref...
Elle reprit avec beaucoup de douceur :
—Cependant, j'entends et je comprends parfaitement ce que vous dites. Il doit être incroyablement frustrant et difficile de le voir sembler donner tant d'attention à des femmes anonymes qui se succèdent en permanence quand il n'arrive pas à être le père que vous souhaitez, et ne semble pas vous donner l'attention que vous méritez. Nous ne sommes pas incroyablement disons, proches, mais toutes les fois où il mentionne ses enfants... Il était clair qu'il éprouvait pour vous une tendresse et un amour sincères, même s'il n'en est clairement pas à la hauteur. Qui suis-je pour juger, après tout...
Elle continua :
—Oui, tout ça doit être difficile, je ne le nie pas du tout... Mais du peu que je connais de Barnabas... Je pense que son attachement aux femmes reste finalement assez superficiel — contrairement à son attachement pour vous. Certes, il s'en entoure en permanence, mais presque pour combler un manque, ou flatter son ego sans doute meurtri après la guerre. Mais c'est à vous qu'il tient vraiment. Je suis sûre que si vous lui parlez honnêtement de vos frustrations, il y a peut-être moyen qu'il se réveille, et vous écoute vraiment...
Elle but quelques gorgées de son café, absorbée dans ses pensées, avant de reprendre :
—Encore faut-il qu'il parvienne à se retrouver dans la même pièce que vous sans oublier chaque rendez-vous, certes... Ecoutez, voilà ce que je vous propose Perséphone, si vous êtes d'accord, et désirez vous expliquer avec lui, si vous pensez que ça pourrait améliorer les choses. Je le retrouve ici chaque mercredi soir. Il est toujours là, sans faute. Vous n'avez qu'à venir à ma place; je prétexterais un empêchement ou un retard de dernière minute, et vous pourrez le confronter sans avoir peur qu'il n'aie à s'échapper. Qu'en pensez-vous ?
Il n'était pas dans son habitude de vouloir rendre service de cette manière, et encore moins de vouloir s'immiscer dans les affaires des autres, surtout de Barnabas. Mais... Peut-être que l'histoire d'une fille flouée la touchait. Peut-être faire un petit geste pour elle, en sa faveur, était une manière de compenser le fait qu'elle ne pouvait plus rien faire pour sa propre fille. En tout cas, elle espérait que Perséphone continuerait à s'exprimer sur le ton plus mature et calme qu'elle avait trouvé.
—Alors, comment est ce café, est-ce que j'avais raison ? Vous voyez, on peut reprocher beaucoup de choses à cet homme, mais certainement pas son bon goût, je pense que vous êtes d'accord avec moi.
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Côté Cœur : en couple avec @"Fergus Clearwater"
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Education Magique (EM):
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Potentiel Magique (PM):
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Rigueur Magique (RM):
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Témoins de l'Histoire:
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tw : désengagement paternel, amours frivoles
Elles s'entendaient au moins là dessus : elles n'avaient ni l'une ni l'autre envie d'un lien de parenté plus officiel. Et en vérité, ça n'était pas vraiment le sujet. Perséphone n'avait jamais considéré aucune des concubines de son père comme des belles-mères, pas même celles qui avaient eu le bonheur d'ajouter le nom de Fogg au leur.
D'ailleurs, le terme concubine n'était guère du goût de Yolanda elle-même. Elle s'empressa de réajuster le tableau, dépeignant une relation libre et plaisante quoi que sans attache profonde. Curieusement, alors qu'elle s'était toujours dit que c'était exactement ce qu'elle aurait aimé entendre, Perséphone se rendit compte que cette confession honnête et sans ambage ne diminuait en rien son ressentiment. En fait, son ressentiment n'avait rien à voir avec Yolanda Yeabow.
L'élégante professeur l'avait sans doute compris avant même que ça ne l'effleure elle et elle bifurqua en douceur vers le nerf de la guerre, assurant qu'à sa petite échelle avait tout de même ce sentiment que Barnabas Fogg avait à défaut du reste, l'amour d'un père pour ses enfants. Perséphone ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel comme l'amante de son père mettait le doigt sur quelque chose : encore fallait-il pouvoir se retrouver dans la même pièce que lui.
« Vous avez mis le doigt dessus... »
Elle qui s'était juré de tourner la page et d'arrêter de courir après son inconsistant paternel, voilà qu'elle se prenait à tailler la bavette avec une de ses conquêtes et à comploter pour coincer le laron dans son propre appartement.
« Mh je ne sais pas Yolanda... permettez que je vous appelle par votre prénom. On va finir par être presque intimes toutes les deux. J'ai dû beaucoup travailler sur moi-même pour canaliser ce manque. J'avais une certaine propension à ... faire des conneries pour attirer son attention et j'arrive à un moment de ma vie où je commence à reprendre le contrôle sur tout ça. Je ne suis pas sûre qu'essayer de coincer mon père dans sa garçonnière en espérant avoir la discussion que j'ai attendue toute ma vie - et soyons honnête ce n'est pas parce qu'il est physiquement présent qu'il ne trouvera pas le moyen de s'échapper ou de minimiser tout ça - ... j'ai peur que ça me déstabilise plus qu'autre chose. Pour tout dire, je ne pensais pas venir ce soir mais je ne pouvais pas me permettre de louper ce courrier. »
Elle n'en revenait toujours pas que la Ligue se soit trompée d'adresse. Comment était-ce possible, franchement ?
« En ce moment, j'essaie de construire quelque chose avec quelqu'un. Quelqu'un de bien, et... j'apprends à faire confiance. C'est un équilibre fragile mais j'ai le sentiment que si on y met tous les deux du nôtre ça peut marcher. Je ne sais pas quelle sera la place de Barnabas dans tout ça, ni même s'il en aura une en fait. C'est assez flou pour moi pour l'instant. Mais j'apprécie votre geste, sincèrement. »
Elle trempa finalement ses lèvres dans le café qui refroidissait doucement entre ses mains.
« Bonté divine : vous m'avez convaincue, je crois que je serais capable de revenir juste pour ce café. »
C'était une boutade évidemment. Pas question de faire comme ses frères et siroter le mini bar dans le dos de Barnabas. Piètre vengeance que celle-ci. Même si le café était un vrai don des fées.
D'ailleurs, le terme concubine n'était guère du goût de Yolanda elle-même. Elle s'empressa de réajuster le tableau, dépeignant une relation libre et plaisante quoi que sans attache profonde. Curieusement, alors qu'elle s'était toujours dit que c'était exactement ce qu'elle aurait aimé entendre, Perséphone se rendit compte que cette confession honnête et sans ambage ne diminuait en rien son ressentiment. En fait, son ressentiment n'avait rien à voir avec Yolanda Yeabow.
L'élégante professeur l'avait sans doute compris avant même que ça ne l'effleure elle et elle bifurqua en douceur vers le nerf de la guerre, assurant qu'à sa petite échelle avait tout de même ce sentiment que Barnabas Fogg avait à défaut du reste, l'amour d'un père pour ses enfants. Perséphone ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel comme l'amante de son père mettait le doigt sur quelque chose : encore fallait-il pouvoir se retrouver dans la même pièce que lui.
« Vous avez mis le doigt dessus... »
Elle qui s'était juré de tourner la page et d'arrêter de courir après son inconsistant paternel, voilà qu'elle se prenait à tailler la bavette avec une de ses conquêtes et à comploter pour coincer le laron dans son propre appartement.
« Mh je ne sais pas Yolanda... permettez que je vous appelle par votre prénom. On va finir par être presque intimes toutes les deux. J'ai dû beaucoup travailler sur moi-même pour canaliser ce manque. J'avais une certaine propension à ... faire des conneries pour attirer son attention et j'arrive à un moment de ma vie où je commence à reprendre le contrôle sur tout ça. Je ne suis pas sûre qu'essayer de coincer mon père dans sa garçonnière en espérant avoir la discussion que j'ai attendue toute ma vie - et soyons honnête ce n'est pas parce qu'il est physiquement présent qu'il ne trouvera pas le moyen de s'échapper ou de minimiser tout ça - ... j'ai peur que ça me déstabilise plus qu'autre chose. Pour tout dire, je ne pensais pas venir ce soir mais je ne pouvais pas me permettre de louper ce courrier. »
Elle n'en revenait toujours pas que la Ligue se soit trompée d'adresse. Comment était-ce possible, franchement ?
« En ce moment, j'essaie de construire quelque chose avec quelqu'un. Quelqu'un de bien, et... j'apprends à faire confiance. C'est un équilibre fragile mais j'ai le sentiment que si on y met tous les deux du nôtre ça peut marcher. Je ne sais pas quelle sera la place de Barnabas dans tout ça, ni même s'il en aura une en fait. C'est assez flou pour moi pour l'instant. Mais j'apprécie votre geste, sincèrement. »
Elle trempa finalement ses lèvres dans le café qui refroidissait doucement entre ses mains.
« Bonté divine : vous m'avez convaincue, je crois que je serais capable de revenir juste pour ce café. »
C'était une boutade évidemment. Pas question de faire comme ses frères et siroter le mini bar dans le dos de Barnabas. Piètre vengeance que celle-ci. Même si le café était un vrai don des fées.
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Le sourire de Yolanda était à la fois bienveillant et sincère alors qu'elle écoutait Perséphone lui expliquer comment elle se sentait, et ses raisons pour refuser sa proposition. Elle se sentait beaucoup plus détendue et à l'aise maintenant que Perséphone s'était calmée, sans doute une fois réalisant que Yolanda ne représentait aucun réel danger pour elle.
—Je comprends tout à fait votre décision, Perséphone. Elle est très mature et courageuse, et vous faites bien de vous faire passer en premier, au moins pour un certain temps. Cela me semble plus sage que de persécuter dans les couloirs les femmes qui ont le malheur de coucher avec Barnabas, répliqua-t-elle avec un sourire amusé, avant de reprendre son sérieux.
Elle reprit, en ayant écouté la jeune fille avec attention.
—Je pense que c'est une posture très sage, Perséphone. Vous avez raison, les relations avec nos parents... peuvent avoir le mauvais goût d'impacter négativement tant d'aspect de nos vies. Je suis certaine que vous arriverez à atteindre ce seuil, et pouvoir faire confiance à nouveau — vous avez déjà beaucoup fait — mais il est très sage aussi de vouloir l'exclure pour un temps, pour vous protéger et vous renforcer, avant de voir s'il peut y avoir une résolution de cette situation. J'imagine que votre mère doit penser la même chose... ?
Yolanda compatissait sincèrement avec les femmes qui avaient fait un enfant avec un homme pareil. A son âge et à cette époque de sa vie, après tout ce qu'elle avait vécu et traversé, elle n'avait eu aucun mal à cerner le personnage de Barnabas Fogg, et c'est pour cela qu'elle avait décidé de mettre des barrières claires entre eux. S'amuser, bien sûr, mais elle ne lui cèderait pas un millimètre de terrain. Elle en avait trop vu pour laisser les hommes la dévorer.
—Je taquine souvent Barnabas sur son âge... Mais ce n'est pas pour rien. Il ne peut pas continuer à vivre sa vie comme un trentenaire sans la moindre responsabilité, s'imaginant séducteur multiple, avec sans doute plusieurs maîtresses en même temps à chaque fois — personne ne peut continuer à vivre comme ça. Tout ça va finir par le rattraper à un moment où à un autre, j'en suis persuadée. Et à ce moment-là, vous aurez déjà construit une vie bien à vous, et vous serez sans doute prête à avoir cette conversation avec lui, en lui disant tout ce que vous ressentez et sans que cela ne vous impacte négativement. En attendant, vous faites bien de vous concentrer sur vous-même, et de construire des relations de confiance autour de vous. Vous pouvez être fière de vous Perséphone, ce ne sont vraiment pas des choses faciles à gérer.
Elle sourit lorsque la jeune fille mentionna le café, semblant le trouver aussi délicieux que Yolanda lui avait promis.
—Vous avez vu... j'avais raison, sourit-elle. Mais dites-moi, en parlant de revenir... Combien d'entre vous ont les clés de cet appartement ? Il me paraît un peu mal venu de recevoir ses maîtresses dans un endroit où ses enfants peuvent arriver à tout moment, non ? dit-elle en haussant les sourcils.
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Elle ne put réprimer un petit rire. Quand on y pensait, c'était vrai que c'était exactement à ça que ça ressemblait. Elle n'osait même pas songer au temps perdu à essayer de piéger Barnabas avec sa maîtresse dans les couloirs de Poudlard, tout ça pour mieux leur tomber dessus fortuitement dans l'appartement de son père. Les choses étaient tout de même mal faites.
« Oh... ma mère est bien trop prévenante pour dire ce qu'elle pense vraiment. Elle a toujours été très mesurée pour tout ce qui concerne son ex mari. Et pourtant quand on la connait, c'est typiquement le genre de femme à qui il ne faut pas la jouer à l'envers. »
Une auror émérite, respectable et respectée au sein même du bureau. Héroïne de guerre qui plus était. Non, décidément, peu de gens pouvaient se vanter de pouvoir déplaire à Ariana Valero sans avoir à en subit les conséquences. Barnabas Fogg faisait partie de ces rares chanceux. Elle observa longuement Yolanda tandis qu'elle lui donnait cette étrange validation qu'elle n'avait pourtant rien fait pour mériter. Cette femme semblait plus perspicace qu'elle ne l'avait cru au départ. En maintenant Barnabas à disposition sans lui céder un pouce de terrain, elle ne risquait effectivement pas de tomber dans le même panneau que les autres. Quand à l'éternel trentenaire...
« J'ai tendance à croire que ce sera un état permanent pour ma part. Cela m'évite de me poser trop de questions. Nous verrons bien si l'avenir me donner tord, je serais prête à reconsidérer la chose. Sans doute... »
Mais pour l'instant le doute régnait en maître.
« Vous pouvez dormir tranquille Yolanda, aucun de nous n'a envie de mettre les pieds ici. En soi, vous y donner rendez-vous été assez bien calculé sans cette erreur d'adressage des hiboux postaux... »
Et quelle erreur...
« Oh... ma mère est bien trop prévenante pour dire ce qu'elle pense vraiment. Elle a toujours été très mesurée pour tout ce qui concerne son ex mari. Et pourtant quand on la connait, c'est typiquement le genre de femme à qui il ne faut pas la jouer à l'envers. »
Une auror émérite, respectable et respectée au sein même du bureau. Héroïne de guerre qui plus était. Non, décidément, peu de gens pouvaient se vanter de pouvoir déplaire à Ariana Valero sans avoir à en subit les conséquences. Barnabas Fogg faisait partie de ces rares chanceux. Elle observa longuement Yolanda tandis qu'elle lui donnait cette étrange validation qu'elle n'avait pourtant rien fait pour mériter. Cette femme semblait plus perspicace qu'elle ne l'avait cru au départ. En maintenant Barnabas à disposition sans lui céder un pouce de terrain, elle ne risquait effectivement pas de tomber dans le même panneau que les autres. Quand à l'éternel trentenaire...
« J'ai tendance à croire que ce sera un état permanent pour ma part. Cela m'évite de me poser trop de questions. Nous verrons bien si l'avenir me donner tord, je serais prête à reconsidérer la chose. Sans doute... »
Mais pour l'instant le doute régnait en maître.
« Vous pouvez dormir tranquille Yolanda, aucun de nous n'a envie de mettre les pieds ici. En soi, vous y donner rendez-vous été assez bien calculé sans cette erreur d'adressage des hiboux postaux... »
Et quelle erreur...
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FICHE DE PERSO
Yolanda se sentit intriguée lorsque Perspéphone mentionna sa mère ; elle n’arrivait pas à comprendre le paradoxe entre une femme qui semblait si forte, et en même temps paraissait passer tant des bêtises de Barnabas. Mais sans doute le fait d’avoir eu deux enfants avec cet homme si irresponsable ne facilitait pas les choses. L’espace d’un instant, elle songea à son propre comportement en face du père de sa fille ; longtemps, Jonathan lui avait fait perdre la tête et la raison, et chaque décision qui avait concerné son enfant devenait plus intense, plus chargée, plus sombre aussi d’une certaine manière.
—Eh bien, elle doit avoir beaucoup de courage, voilà qui force l’admiration, laissa échapper Yolanda.
Perdue dans ses pensées quelques secondes, Yolanda revint à elle lorsqu’elle fit part, mi-amusée, mi-soucieuse, de la crainte d’être surprise à nouveau chez son amant, surprise par une horde d’enfants pleins de récriminations en tout genre - qui, finalement, ne la concernaient pas le moins du monde, exactement comme la scène qui venait de se produire. Malgré les mots de Perséphone, elle ne se sentait pas totalement rassurée — elle était plus familière, désormais, avec la négligence de son amant, son irresponsabilité, et ne se voyait absolument pas lui faire confiance sur ce point. Dieu savait quel autre enfant en rogne pourrait débarquer quand cela lui chanterait, et alors elle se retrouverait prise au milieu d’on ne savait qu’elle méprise, attaquée une énième fois. Perséphone était certes charmante, et bien maligne, mais elle ne revivrait pas cette scène tous les jours. Yolanda lui adressa cependant un nouveau sourire, toujours aussi amusé mais sincère :
—Très bien, Perséphone, je vais tâcher de vous croire sur parole. Maintenant, vous m’excuserez, je vais vous laisser, je dois travailler. Bonne journée, et au plaisir, sourit-elle.
Elle se retourna alors qu’elle s’en allait, et ajouta doucement:
—Ah, et, Perséphone, je vous fait confiance — pas un mot sur cette entrevue à votre père. Vous savez comment il peut s’emballer, s’il apprend que j’ai échangé ne serait-ce qu’un mot cordial avec sa progéniture, il pourrait finir persuadé que je suis la cinquante huitième épouse idéale, et nous voulons éviter cet état d’esprit, n’est-ce pas ?
@“Perséphone Fogg”
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