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Avez vous cette Sorcière? (Vicky)
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INFOS
FICHE DE PERSO
Rentrant dans cette petite boutique étrange, mon visage resta de marbre. Comme le voulait mon tempérament, j’observais immédiatement l’ensemble de mon environnement, prêt à identifier la moindre trace suspecte pouvant me mener sur un indice, qui faisait de cet endroit un refuge pour le criminel international que je recherchais, ou éventuellement un complice.
Vêtu normalement, j’avais grise mine à côté de toutes ces couleurs et tissus plus étranges les uns que les autres. J’avais opté pour des vêtements simples, qui malgré le fait que je sois en civil, identifier clairement mon appartenance à un corps Sécuritaire.
« Bonjour, vous êtes Mademoiselle Graham ? » dis-je d’un ton neutre avec mon accent chantant.
Je parlais bien sur l’anglais à la perfection, mais il restait toujours des traces de mes origines. Avançant vers le comptoir, j’en vins directement au fait. Sortant un dossier, je lui déposais une photo enchantée d’une jeune femme d’origine africaine.
« Capitaine Diego Oliviera, du Congrès Internationale des Sorciers, section criminelle. Je recherche des informations concernant cette personne, qui aurait été vu récemment sur le Chemin de Traverse. »
Je lui déposais la photographie sous le nez. Les mains dans les poches, je vis ma superbe moustache que je portais si bien dans un miroir des multiples miroirs de la salle. Me penchant un peu vers elle, j’appuyais sur la photographie pour ajouter :
« Cette personne est extrêmement dangereuse. Toute information susceptible de me lier à elle est d’une importance capitale. »
Je l’observais dans les yeux. Elle n’avait ni la tête d’un criminel, ni celle d’un complice. Mais je savais que parfois les apparences étaient un peu trompeuses. Passant une main sur ma moustache pour me donner un peu contenance, je poursuivais mon petit interrogatoire.
« Vous devez voir passer pas mal de monde, je sais que c’est pas évident. Mais essayez de vous souvenir, un détail, quelque chose. Ca peut parfois vous paraître anodin, mais ça peut avoir son importance. »
Je me rendais compte que je devais être un peu chiant. Mais bon, j’étais pas là pour choisir une cape ou un chapeau. Le boulot c’était le boulot. J’avais que ça dans la vie de toute manière. Observant ce petit bout de femme étrange, je continuais de regarder l’endroit d’un air à la fois curieux et intéressé.
Vêtu normalement, j’avais grise mine à côté de toutes ces couleurs et tissus plus étranges les uns que les autres. J’avais opté pour des vêtements simples, qui malgré le fait que je sois en civil, identifier clairement mon appartenance à un corps Sécuritaire.
« Bonjour, vous êtes Mademoiselle Graham ? » dis-je d’un ton neutre avec mon accent chantant.
Je parlais bien sur l’anglais à la perfection, mais il restait toujours des traces de mes origines. Avançant vers le comptoir, j’en vins directement au fait. Sortant un dossier, je lui déposais une photo enchantée d’une jeune femme d’origine africaine.
« Capitaine Diego Oliviera, du Congrès Internationale des Sorciers, section criminelle. Je recherche des informations concernant cette personne, qui aurait été vu récemment sur le Chemin de Traverse. »
Je lui déposais la photographie sous le nez. Les mains dans les poches, je vis ma superbe moustache que je portais si bien dans un miroir des multiples miroirs de la salle. Me penchant un peu vers elle, j’appuyais sur la photographie pour ajouter :
« Cette personne est extrêmement dangereuse. Toute information susceptible de me lier à elle est d’une importance capitale. »
Je l’observais dans les yeux. Elle n’avait ni la tête d’un criminel, ni celle d’un complice. Mais je savais que parfois les apparences étaient un peu trompeuses. Passant une main sur ma moustache pour me donner un peu contenance, je poursuivais mon petit interrogatoire.
« Vous devez voir passer pas mal de monde, je sais que c’est pas évident. Mais essayez de vous souvenir, un détail, quelque chose. Ca peut parfois vous paraître anodin, mais ça peut avoir son importance. »
Je me rendais compte que je devais être un peu chiant. Mais bon, j’étais pas là pour choisir une cape ou un chapeau. Le boulot c’était le boulot. J’avais que ça dans la vie de toute manière. Observant ce petit bout de femme étrange, je continuais de regarder l’endroit d’un air à la fois curieux et intéressé.
INFOS
Messages : 93
Faceclaim : Emilia Clarke
Âge : 33
Profession : Réceptionniste boutiquière
Multis : Selma Camaël Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(32/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(20/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
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Inventaire:
Lorsque la clochette tinta, Vicky releva la tête, faisant voleter au passage quantité de plumes de dirico qui la firent éternuer. Au milieu de cette neige bleuté, un sorcier apparu, au visage bien particulier. Ses traits semblaient coupés au couteau, terminés à la hâte, mais son regard brillait d’une intensité presque dérangeante.
- Dame à gramme… Madame Graham, rectifia-t-elle avec un sourire poli en hochant la tête. Bien qu’elle ne soit pas mariée et que son amour de jeunesse ait fini par bel et bien lui échapper, il n’était nul besoin de le préciser dans son titre.
La couturière détaillait déjà son futur client afin d’en définir les mesures. Il était très grand et bien taillé… Il lui faudrait plusieurs coudées d’étoffes pour en faire le tour ! Mais la sorcière releva un visage étonné vers lui quand il énonça son titre. Le Congrès Internationale des Sorciers, rien de moins ! Il lui plaça une photo sous le nez, lui demandant si elle la reconnaissait et Vicky se mit soudain à transpirer, se sentant investie d’une mission trop lourde pour ses épaules.
- Oh, elle est vraiment geais trop lit… très jolie. Enfin, je sais qu’il ne faut pas saucer un juré… juger un sorcier à son livre de potion mais…
Extrêmement dangereuse avait-il dit. Voilà qui était assez terrifiant ! La Graham se frotta le bout du nez qui avait tendance à la titiller en réfléchissant intensément avant de secouer la tête, le relevant vers le capitaine.
- Non non, je ne crois pas l’avoir vais Juda… déjà vue… Je pourrai demander à ma sœur qui boutais la joue nique… tenait la boutique hier… A l’avenir, j’œuvrerai l’ouïe… j’ouvrirai l’œil, et le bon, fit-elle en désignant par mégarde son œil fermé en raison de ses gestes inversés. Comment est-ce que je pourrai roux veut-on taquet… vous recontacter au cas où ?
Son œil expert – celui qui était resté ouvert – ne pouvait pas s’empêcher de continuer à l’observer pour peaufiner son analyse. Soudain, elle poussa un petit en plaquant sa main sur sa bouche, retenant le sorcier par la manche.
- Attendez p’aquitaine… capitaine, vous ne pouvez pas sortir ainsi… Là, regardez ! Rein canot… un accroc !
Elle pointait du doigt la couture de son pantalon qui avait lâché sur quelques points, dévoilant le motif de son caleçon en-dessous. Un capitaine de la section criminelle du Congrès Internationale des Sorciers ne pouvait décemment pas se promener la cuisse à l’air !
- Retirez votre pantalon je proue envie… je vous prie ! Je vous vais vous s’accommoder rat… raccommoder ça en un rien de temps ! Aux mères de la fraisons… frais de la maison bien-sûr, pour vous remercier de nous protéger folle vous me quête… comme vous le faites de ces belles mais terrifiantes criminelles…
INFOS
FICHE DE PERSO
Tenant toujours la photo, je fronçais les sourcils quand je remarquais qu’elle ne parlait pas normalement. Mon visage n’exprima rien, mais l’espace d’un instant, j’hésitais à lui lancer un discret Legilimens pour savoir si elle ne me mentait pas et si ce n’était pas le stresse de me voir rentrer dans sa boutique qui la faisait parler comme ça et m’empêcher de dire la stricte vérité. Je rangeais alors lentement la photo dans la poche intérieure de ma veste en jean et je déclarai calmement :
« Je vous laisse ma carte. Elle est enchantée. Notez ce qu’il y a à noter dessus. Elle me trouvera, et je vous retrouverais. »
Toujours dans la même veste, je posais une carte très formelle aux couleurs vertes de la Confédération (et pas du congrés rémi t’es un boulet >.<) que je glissais sur le comptoir d’un geste toujours aussi lent et avisé. Alors que j’allais partir, elle désigna mon arrière train et je me mis à rougir comme jamais. Ma moustache frémit quelques secondes et je regardais. Effectivement, on voyait une partie de mes sous-vêtements à l’effigie d’un Capoiera, l’emblème de Castelobruxo. Passant une main derrière ma nuque, je me retrouvais un peu piégé. Je devais encore voir trois boutiques, et je ne pouvais pas partir avec ce trou dans mon pantalon.
« Je… merci. Euh ? Là ? Ici ? Je vais aller en cabine non ? »
Je n’avais jamais fait cela. En général, j’achetais des vêtements solides, et à ma taille dans des boutiques spécialisées mais il fallait dire que cela remontait désormais à pas mal d’années. Me dirigeant vers la cabine, j’enlevais ma veste et je tirai le rideau. Tout en réfléchissant bien évidemment si cette Vicky Graham pouvait être en lien avec la personne que je recherchais. De prime abord, ça ne semblait pas du tout être le cas, mais j’avais appris à me méfier des apparences plus que trompeuse. Passant mon pantalon à travers le rideau, je déclarai :
« Tenez. Mais vous avez raison, je ferai bien d’en changer. Vous avez quelque chose de solide et de moins… Fantaisie que du cuir de dragon ? J’ai pas envie de passer pour un fan des Bizar Sisters au boulot… Quelque chose dans le style de mon jean. Si possible. Ma taille est derrière le vieux, et il est adapté pour... »
J’allais dire mes « grosses cuisses », mais vu que j’avais honte de cette partie du corps bien développer à cause des exercices de courses que j’avais subi à la Brigade de Police Magique Brésilienne, je n’aimais pas trop que l’on me parle de ces parties là que je trouvais un peu hideuses.
« … mes cuisses un peu large. Désolé. Je n’ai pas l’habitude d’acheter des vêtements sur mesure. Et ça fait longtemps que vous exercer ici ? »
Je fronçais les sourcils, passant de temps en temps un coup d’oeil derrière les rideaux pour l’observer. J’avais appris que d’une conversation banale, on pouvait en apprendre énormément sur une personne dans ma formation d’ancien brigadier, qui me servait tous les jours au Service de la CIS..
« Je vous laisse ma carte. Elle est enchantée. Notez ce qu’il y a à noter dessus. Elle me trouvera, et je vous retrouverais. »
Toujours dans la même veste, je posais une carte très formelle aux couleurs vertes de la Confédération (et pas du congrés rémi t’es un boulet >.<) que je glissais sur le comptoir d’un geste toujours aussi lent et avisé. Alors que j’allais partir, elle désigna mon arrière train et je me mis à rougir comme jamais. Ma moustache frémit quelques secondes et je regardais. Effectivement, on voyait une partie de mes sous-vêtements à l’effigie d’un Capoiera, l’emblème de Castelobruxo. Passant une main derrière ma nuque, je me retrouvais un peu piégé. Je devais encore voir trois boutiques, et je ne pouvais pas partir avec ce trou dans mon pantalon.
« Je… merci. Euh ? Là ? Ici ? Je vais aller en cabine non ? »
Je n’avais jamais fait cela. En général, j’achetais des vêtements solides, et à ma taille dans des boutiques spécialisées mais il fallait dire que cela remontait désormais à pas mal d’années. Me dirigeant vers la cabine, j’enlevais ma veste et je tirai le rideau. Tout en réfléchissant bien évidemment si cette Vicky Graham pouvait être en lien avec la personne que je recherchais. De prime abord, ça ne semblait pas du tout être le cas, mais j’avais appris à me méfier des apparences plus que trompeuse. Passant mon pantalon à travers le rideau, je déclarai :
« Tenez. Mais vous avez raison, je ferai bien d’en changer. Vous avez quelque chose de solide et de moins… Fantaisie que du cuir de dragon ? J’ai pas envie de passer pour un fan des Bizar Sisters au boulot… Quelque chose dans le style de mon jean. Si possible. Ma taille est derrière le vieux, et il est adapté pour... »
J’allais dire mes « grosses cuisses », mais vu que j’avais honte de cette partie du corps bien développer à cause des exercices de courses que j’avais subi à la Brigade de Police Magique Brésilienne, je n’aimais pas trop que l’on me parle de ces parties là que je trouvais un peu hideuses.
« … mes cuisses un peu large. Désolé. Je n’ai pas l’habitude d’acheter des vêtements sur mesure. Et ça fait longtemps que vous exercer ici ? »
Je fronçais les sourcils, passant de temps en temps un coup d’oeil derrière les rideaux pour l’observer. J’avais appris que d’une conversation banale, on pouvait en apprendre énormément sur une personne dans ma formation d’ancien brigadier, qui me servait tous les jours au Service de la CIS..
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(32/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(20/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
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Comme tout sorcier qui se respectait, le capitaine sembla gêné par la situation, laissant ses moustaches effectuer une drôle de petite danse. Mais en professionnelle de la retouche qu’elle était, Vicky n’afficha aucune expression qui put le mettre mal à l’aise, et se contenta de lui indiquer les cabines d’échange avec un sourire encourageant.
- Oui je proue envie… vous en prie, vous pouvez prendre une basquine… cabine.
Trottinant derrière lui, elle ajusta le rideau pour lui permettre une totale intimité. Enfin, en véritable agent de protection, la sorcière se plaça devant la cabine, attrapant ses mains dans son dos en observant la petite boutique pour patienter. Les mannequins de bois lançaient vers elle des coups d’œil curieux mais la garde qu’elle était les rappela à l’ordre d’un signe de tête. Il ne fallait pas mettre le capitaine encore plus mal à l’aise que cela… Finalement, ce dernier lui fit passer son pantalon, qu’elle récupéra en le posant sur son bras.
De sa grosse voix au léger accent, le sorcier lui réclamait dans le même temps un nouveau pantalon qui pourrait sans doute lui être bien utile pour patienter. Hochant vigoureusement la tête alors qu’il ne pouvait la voir, Vicky s’empressa de lui répondre.
- Oh bien-sûr pas tique haine… capitaine ! Je vais vous chercher cela ! Voyons voir tarte voile… votre taille…
La mention de ses cuisses la fit déglutir mais elle tenta de se concentrer sur sa mission pour ne pas décevoir son client improvisé. Fronçant légèrement les sourcils, devant l’étiquette, elle tiqua. Ne se trompait-il pas de taille ? Certes il avait une carrure imposante, mais un pantalon légèrement plus ajusté pourrait bien mieux mettre en valeur sa… silhouette. Finalement, la couturière agrippa sa baguette et fit un geste violent sur la gauche qui aurait pu faire exploser une étagère si sa magie ne compensait son inversion, comprenant qu’elle devait œuvrer sur sa droite pour récupérer plusieurs pantalons d’un portant.
- Êtes-vous sûr cour peu luire… pour le cuir ? Vous savez, un cuir de mot de lune patiné… veaudelune matiné est beaucoup plus souple qu’un cuir de dragon. Je vous en présente un à la souple quimpe… coupe simple, vous me direz ce que vous en pensez. Je vous mets également un temps pas long… pantalon en tissage d’accromentules du Brésil. Raie transitée… Très résistant. Et que viriez doux… diriez-vous d’un kilt ? Plus de problème de qui âme hêtre dos dusse… diamètres de cuisses ! Cela vous irait braie tien… très bien. Oh, je vous propose cluses hier poupe… plusieurs coupes, et deux d’ail tif errante… tailles différentes aussi. J’ai peur que depuis sous te tente… tout ce temps vous ne vous habilliez trop large pour votre houilles sept… silhouette !
Après ce monologue incompréhensible, Vicky fit une petite pause en se rendant compte qu'en plus d'avoir reçu une demi-douzaine de tenue, son client ne devait pas avoir compris la moitié de ce qu’elle venait dire. Fais des phrases simples, lui répétait sa mère depuis des années. Tu fatigues tout le monde, penses aux autres ! Utilise le moins de mots possibles.
- Très bien alors, je vous laisse faire chaux très foi… votre choix, je serai juste à côté pour mare aux côtés… raccommoder votre pantalon, finit-elle par lancer dans un souffle.
De nouveau, elle s’enfuit derrière son comptoir pour enfiler à l'envers ses lunettes de vue et s’attaquer à cet accroc qui faisait affront au professionnalisme du capitaine. Concentrée sur son travail d’aiguille, elle n’entendit que tardivement la clochette de la porte d’entrée tintinnabuler. Quand elle releva le nez, il n'y avait cependant personne. Le vent sans doute...
- Capitaine, est-ce que vous bah tien… tout va bien, se décida-t-elle alors à appeler en se tournant vers les cabines.
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FICHE DE PERSO
Finalement, je regardais les pantalons d’un air assez sceptique sans vouloir en essayer aucun. En caleçon, j’observais ces derniers tous plus fantaisistes les un que les autres et je me demandais lequel pourrait bien m’aller. Dans un soupire, j’en passais un ou deux en revu et je déclarai finalement d’une voix sans timbre :
« J’crois que je vais me rabattre sur un simple jean, si ça ne vous dérange pas Mademoiselle Graham. J’aurai l’impression d’être un personnage d’un dessin animé à m’habiller pareil mais tant pis. »
Je me résignais, mais je me décidais quand même à essayer un pantalon en patte d’éléphant, pour voir à quoi je ressemblais dedans. Mon père en avait un, et comme j’étais son portrait craché, je m’en vêtis prestement. M’observant, avec ma moustache et ce superbe pantalon, je me dis intimement que je ferai bien de le garder. Il allait parfaitement avec cette dernière, que je brossais avec affection.
« Je vais peut être en prendre un autre. » dis-je d’un air un peu distrait.
J’entendis alors la clochette sonner. Certainement un nouveau client. Passant mon regard à côté du rideau, je vis que personne n’était rentré. Avec le calme et la dextérité des brigadiers, j’avais saisis ma baguette que j’avais emmené avec moi avec un calme olympien.
« Vicky ? »
Elle était devant moi et me demandait si tout allait bien. Il n’y avait personne, alors que la clochette avait pourtant retenti. Et… Il n’y avait rien qui pouvait l’avoir déclencher. C’est alors que sans réfléchir, je plaquais Vicky au sol en criant :
« A terre ! »
Un sort vert émeraude de mort fusa dans ma direction. Bien évidemment, j’avais plongé, entrainant Vicky avec moi au sol. J’avais l’air malin maintenant, avec mon pantalon en patte d’éléphant… J’allais vraiment abandonner cette idée de merde. Vérifiant qu’elle aille bien, je levais alors ma baguette d’un geste sec, alors qu’un deuxième éclair vola vers nous pour attirer un des mannequins en bois de la boutique pour nous protéger. Ce dernier vola en éclat. Rampant vers elle je marmonnais avec un accent brésilien plus fort sous le feu de l’action :
« Allez vous cachez derrière la caisse je m’occupe de tout. »
Je m’étais relevé et un autre éclair me frisa la moustache, un sourire, dément m’envahit alors et l’adrénaline monta. D’un coup de baguette, j’envoyais un Revelio. Le sort de dissimulation de l’homme qui m’attaquait sournoisement tomba, et un petit homme d’aspect mauvais et sournois apparut.
« Garlish. Comme c’est étonnant… Tu pensais m’avoir en douce alors que j’avais plus de pantalon ? »
Il m’envoya un autre éclair, d’un geste de ma baguette, j’envoyais un autre mannequin pour me protéger, gardant tout de même mon sang froid. Abaissant cette dernière, j’envoyais un Stupefix qui rata sa cible mais qui fit exploser un miroir.
« Allons petit, me complique pas la tâche et m’oblige pas à te tuer pour légitime défense devant une charmante dame qui n’a rien demandé ! Viens là ! »
Le dénommé Garlish commença à paniquer, d’être découvert et que ces sorts ne m’atteignent pas. Alors qu’il eut la mauvaise idée de me tourner le dos, je lui fis un Incarcerem et il s’effondra. Je m’avançais vers lui, toujours calme avec le sourire au lèvre.
« Garlish, Garlish mon petit loup… »
Je le retournais, et je vis alors la peur dans ses yeux.
« Je me demande qu’est ce que je vais faire de toi… Vicky !? C’est bon, tout est ok. Venez, on a un invité. »
Je mis un petit coup de pied à Garlish qui se mit à couiner.
« Je suis désolé pour le désagrément, je paierai les réparations. Vous allez bien ? »
« J’crois que je vais me rabattre sur un simple jean, si ça ne vous dérange pas Mademoiselle Graham. J’aurai l’impression d’être un personnage d’un dessin animé à m’habiller pareil mais tant pis. »
Je me résignais, mais je me décidais quand même à essayer un pantalon en patte d’éléphant, pour voir à quoi je ressemblais dedans. Mon père en avait un, et comme j’étais son portrait craché, je m’en vêtis prestement. M’observant, avec ma moustache et ce superbe pantalon, je me dis intimement que je ferai bien de le garder. Il allait parfaitement avec cette dernière, que je brossais avec affection.
« Je vais peut être en prendre un autre. » dis-je d’un air un peu distrait.
J’entendis alors la clochette sonner. Certainement un nouveau client. Passant mon regard à côté du rideau, je vis que personne n’était rentré. Avec le calme et la dextérité des brigadiers, j’avais saisis ma baguette que j’avais emmené avec moi avec un calme olympien.
« Vicky ? »
Elle était devant moi et me demandait si tout allait bien. Il n’y avait personne, alors que la clochette avait pourtant retenti. Et… Il n’y avait rien qui pouvait l’avoir déclencher. C’est alors que sans réfléchir, je plaquais Vicky au sol en criant :
« A terre ! »
Un sort vert émeraude de mort fusa dans ma direction. Bien évidemment, j’avais plongé, entrainant Vicky avec moi au sol. J’avais l’air malin maintenant, avec mon pantalon en patte d’éléphant… J’allais vraiment abandonner cette idée de merde. Vérifiant qu’elle aille bien, je levais alors ma baguette d’un geste sec, alors qu’un deuxième éclair vola vers nous pour attirer un des mannequins en bois de la boutique pour nous protéger. Ce dernier vola en éclat. Rampant vers elle je marmonnais avec un accent brésilien plus fort sous le feu de l’action :
« Allez vous cachez derrière la caisse je m’occupe de tout. »
Je m’étais relevé et un autre éclair me frisa la moustache, un sourire, dément m’envahit alors et l’adrénaline monta. D’un coup de baguette, j’envoyais un Revelio. Le sort de dissimulation de l’homme qui m’attaquait sournoisement tomba, et un petit homme d’aspect mauvais et sournois apparut.
« Garlish. Comme c’est étonnant… Tu pensais m’avoir en douce alors que j’avais plus de pantalon ? »
Il m’envoya un autre éclair, d’un geste de ma baguette, j’envoyais un autre mannequin pour me protéger, gardant tout de même mon sang froid. Abaissant cette dernière, j’envoyais un Stupefix qui rata sa cible mais qui fit exploser un miroir.
« Allons petit, me complique pas la tâche et m’oblige pas à te tuer pour légitime défense devant une charmante dame qui n’a rien demandé ! Viens là ! »
Le dénommé Garlish commença à paniquer, d’être découvert et que ces sorts ne m’atteignent pas. Alors qu’il eut la mauvaise idée de me tourner le dos, je lui fis un Incarcerem et il s’effondra. Je m’avançais vers lui, toujours calme avec le sourire au lèvre.
« Garlish, Garlish mon petit loup… »
Je le retournais, et je vis alors la peur dans ses yeux.
« Je me demande qu’est ce que je vais faire de toi… Vicky !? C’est bon, tout est ok. Venez, on a un invité. »
Je mis un petit coup de pied à Garlish qui se mit à couiner.
« Je suis désolé pour le désagrément, je paierai les réparations. Vous allez bien ? »
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Le capitaine parut sceptique sur le choix varié de pantalon qu’elle lui avait proposé. Pourtant, Vicky ne se trompait jamais. Elle était persuadée que chaque coupe attentivement sélectionnée par ses soins lui irait à merveille. Encore fallait-il que sa collection plaise au capitaine, ou encore qu’il accepte de changer de garde-robe. La couturière était bien placée pour savoir que la plupart du temps, les vêtements étaient plus des carapaces que de simples accessoires destinés à mettre en valeur une silhouette. Une couleur de costume, un choix d’étoffe, une coupe particulière pouvait en dire long sur un caractère. Certes l’habit ne faisait pas le Moine Gras, mais ne disait-on pas également que l’apparence était le vêtement de la personnalité ? C’était en tout cas sur cet adage que Tissard et Brossette avait bâti son fonds de commerce.
Finalement, le sorcier sortit sous le regard attentif de la réceptionniste. Il avait revêtu un magnifique pantalon intemporel plus évasé au niveau des chevilles. Il était splendide ainsi, et Vicky était heureuse de voir qu’elle ne s’était pas trompée. Soudain, Diego lui cria quelques mots avant de lui sauter dessus. La sorcière tomba à la renversa dans un cri sans comprendre ce qui lui arrivait, avant de voir un éclair vert frôler l’endroit où se tenait sa tête auparavant. Quelqu’un venait de les viser, et la couleur du sort ne prêtait pas à confusion : on tentait de les tuer !
Paniquée, l’habilleuse s’était figée, ne sachant plus comment respirer ni déglutir. Il lui fallut un long moment pour retrouver juste ce qu’il fallait de contrôle sur elle afin d’obéir à l’ordre du capitaine, et de se cacher derrière le comptoir. Elle ne loupa ainsi rien des derniers instants de José, le mannequin de bois qui avait servi sa famille pendant de si nombreuses années. Des larmes dans les yeux, Vicky se couvrit la tête quand un miroir explosa. Mais Diego, d’un calme absolu, parvint rapidement à maitriser l’intru qu’il ligota fermement.
En tremblant de tout son corps, la Graham passa la tête hors du comptoir pour vérifier de ses propres yeux ce qui se passait. La boutique était dans un état lamentable, avec des bris de verre et des lambeaux de bois éparpillés, des plumes qui volaient, des portants renversés et des vêtements qui trainaient dans la poussière. Elle-même faisait bien piètre figure avec ses cheveux tout retournés, et ses dents qui claquaient aussi fort que des castagnettes. Diego lui demanda de les rejoindre, tout en souhaitant s’assurer qu’elle allait bien.
Attrapant à ses pieds un gros rouleau de ruban à franges et à sequins, la sorcière se remit debout tant bien que mal. Entre ses convulsions et son inversion, on ne savait où donner de la tête et il était difficile de comprendre comment elle parvenait à mettre un pied devant l’autre. S'étant rendue devant l’individu, Vicky souhaita aider le capitaine en entourant le vandale de son joli ruban brillant. Ça ne servait à rien, mais c’était très beau. Dire qu’il avait cherché à les tuer ! C’était la première fois de sa vie que Vicky voyait la mort d’aussi près !
- Je baie viens… vais bien, assura-t-elle à Diego qui l’observait, tentant de cacher ses tressaillements de frayeur derrière quelques pas de danse. Baissant le nez sur l’homme, elle le pointa du doigt avant de le relever vers le capitaine. Peu niaisa… Ce n’est pas la sorcière veut cou… que vous recherchez… Je peux montre… me trompe ?
Avec ses gestes incertains, elle tenta de se recoiffer et de lisser le tissu vieillot qu’elle avait choisi pour son uniforme de travail.
- Peut-être que cis aile cuisse… s’il s’excuse, je peux bambocher… l’embaucher dans le magasin cour pile… pour qu’il répare ce qu’il a saké… a cassé, hasarda-t-elle avec un sourire incertain en haussant les épaules.
Mais à vrai dire, à présent, tout ce qu’elle attendait, c’était que les deux sorciers s’en aillent afin qu’elle puisse enfin tranquillement tomber dans les pommes entre ses bobines et ses jaretelles.
INFOS
FICHE DE PERSO
Je levais Garlish d’un coup de baguette magique, qui, immobile me jetait des yeux terrorisés. Personnellement, je ne faisais que l’ignorer et je regardais Vicky qui avait l’air effrayé. Essayant de la rassurer comme je pouvais, je commençais simplement et gentiment par :
« Ne vous inquiétez pas, il n’est plus dangereux. Et… je crois que cette punition est un peu légère pour ce qu’il a fait. Ce n’est pas elle non, mais… c’est un complice. Que je croise souvent en ce moment… C’est compliqué entre lui et moi, hein Garlish. »
Il roula des yeux et je lui fis un sourire mauvais. En réalité c’était un indique. Et là, d’ailleurs, il avait essayé de me doubler. Pourquoi ce soudain revirement de situation ? Est ce qu’elle lui avait promis une meilleure vie que celle que le CIS lui avait promis si jamais il obéissait en fournissant des informations contre celle que je recherchais ? Y’avait des chances. D’un coup de baguette, je fis apparaître un Portoloin et je le greffais dans les cordes qui maintenait Garlish emprisonné.
« Je te rejoins tout de suite, je dois m’excuser à ta place, mal élevé... »
Il disparut avec le portoloin dans une des cellules du Ministère. J’allais devoir fouiller ses pensées. Passant ma main dans les cheveux, je regardais tout autour de moi le bazar que j’avais mis. Avec un sourire un peu désabusé, j’observais Vicky d’un air un peu désolé.
« Pardon Miss Graham, normalement, ça ne se passe pas comme ça… Euh… Je vais vous aider à ranger. »
Pourquoi je faisais ça ? Normalement, je me serai contenté de me barrer et de laisser la personne ranger derrière moi mais… elle avait l’air si charmante et gentille que… je ne pouvais pas lui faire cela. En quelques coups de baguette, je remis la boutique en état, puis je me tournais vers elle :
« Vous allez bien, vous êtes sur ? Je vous invite à boire un verre. Pour… bien vérifier que vous êtes pas en état post-traumatique. »
Je regardais mon pantalon, et je tapais sur mon front en fronçant ma moustache.
« Et j’ai abîmé votre pièce ! Ohlala ! Combien je vous dois ? Je prendrais ça dans les poches de Garlish. Il me doit bien ça... »
J’entrepris d’enlever mon pantalon, mais je m’arrêtais aussitôt. Le rouge me monta un peu aux joues et je le remontais, même s’il était couvert de brûlure.
« Je vais le garder sur moi, c’est plus prudent. Alors ? Vous avez un endroit privilégié ? Fermez boutique et venez me raconter un peu votre vie. Vous avez l’air d’être une femme qui a vécu toute une vie d’histoire fascinante... »
Je détournais bien évidemment l’attention… Car si c’était amené à se savoir, le Ministère allait certainement me monter les bretelles. J’étais sensé oeuvré en sous marin et là… Ca avait plutôt foiré.
« Ne vous inquiétez pas, il n’est plus dangereux. Et… je crois que cette punition est un peu légère pour ce qu’il a fait. Ce n’est pas elle non, mais… c’est un complice. Que je croise souvent en ce moment… C’est compliqué entre lui et moi, hein Garlish. »
Il roula des yeux et je lui fis un sourire mauvais. En réalité c’était un indique. Et là, d’ailleurs, il avait essayé de me doubler. Pourquoi ce soudain revirement de situation ? Est ce qu’elle lui avait promis une meilleure vie que celle que le CIS lui avait promis si jamais il obéissait en fournissant des informations contre celle que je recherchais ? Y’avait des chances. D’un coup de baguette, je fis apparaître un Portoloin et je le greffais dans les cordes qui maintenait Garlish emprisonné.
« Je te rejoins tout de suite, je dois m’excuser à ta place, mal élevé... »
Il disparut avec le portoloin dans une des cellules du Ministère. J’allais devoir fouiller ses pensées. Passant ma main dans les cheveux, je regardais tout autour de moi le bazar que j’avais mis. Avec un sourire un peu désabusé, j’observais Vicky d’un air un peu désolé.
« Pardon Miss Graham, normalement, ça ne se passe pas comme ça… Euh… Je vais vous aider à ranger. »
Pourquoi je faisais ça ? Normalement, je me serai contenté de me barrer et de laisser la personne ranger derrière moi mais… elle avait l’air si charmante et gentille que… je ne pouvais pas lui faire cela. En quelques coups de baguette, je remis la boutique en état, puis je me tournais vers elle :
« Vous allez bien, vous êtes sur ? Je vous invite à boire un verre. Pour… bien vérifier que vous êtes pas en état post-traumatique. »
Je regardais mon pantalon, et je tapais sur mon front en fronçant ma moustache.
« Et j’ai abîmé votre pièce ! Ohlala ! Combien je vous dois ? Je prendrais ça dans les poches de Garlish. Il me doit bien ça... »
J’entrepris d’enlever mon pantalon, mais je m’arrêtais aussitôt. Le rouge me monta un peu aux joues et je le remontais, même s’il était couvert de brûlure.
« Je vais le garder sur moi, c’est plus prudent. Alors ? Vous avez un endroit privilégié ? Fermez boutique et venez me raconter un peu votre vie. Vous avez l’air d’être une femme qui a vécu toute une vie d’histoire fascinante... »
Je détournais bien évidemment l’attention… Car si c’était amené à se savoir, le Ministère allait certainement me monter les bretelles. J’étais sensé oeuvré en sous marin et là… Ca avait plutôt foiré.
INFOS
Messages : 93
Faceclaim : Emilia Clarke
Âge : 33
Profession : Réceptionniste boutiquière
Multis : Selma Camaël Aram
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(32/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(20/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Novice (30%)
Maturité Magique (MM):
(32/100)
Education Magique (EM):
(40/100)
Potentiel Magique (PM):
(20/100)
Rigueur Magique (RM):
(30/100)
Expérience Magique (XM):
(30/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
La réceptionniste boutiquière sursauta avec un cri quand le truand disparut, aspiré par le portoloin qu’avait placé là le capitaine. Il ne lui en fallait plus beaucoup pour qu’elle s’effondre comme un château de Poudlard de carte. L’habilleuse avait les nerfs en pelote de laine, qui le lui rendaient bien d’ailleurs, roulant sous ses pieds pour disparaître sous le comptoir.
Son sauveur prit soin de remettre sa boutique en état. Certaines créations tissées mériteraient plus d’attention qu’un simple sort de réparation, mais la sorcière s’y attèlerait un peu plus tard. Dans l’ensemble, la boutique avait retrouvé son éclat initial, et les mannequins de bois se promenèrent dans les allées en secouant la tête d’approbation. Même José avait retrouvé son corps sculpté et il tournoyait en emportant avec lui les rubans les plus brillants pour fêter sa renaissance.
Souhaitant apporter son aide à ce grand rangement, Vicky attrapa sa boite à aiguilles sauteuses afin de récupérer celles qui avaient pu s’enfuir. Mais ses convulsions étaient encore si fortes qu’elle rendit sa liberté malgré elle à toute la meute d’aiguilles qui sautillèrent dans toutes les directions. La Graham dû alors se résigner à rester debout sans plus rien tenter pour ne pas empirer la situation.
- Oh beuh geais viens… je vais bien, ne vous en pète fa… faites pas, s’exclama-t-elle en tremblant au sorcier qui semblait s’inquiéter de son état. Sa voix chevrotante et ses vacillements démentaient cependant ses propos. Elle baissa elle-même les yeux sur ses mains trépidantes et ses genoux qui dansaient la gigue. Avait-elle si froid à grelotter ainsi comme une démente ?
- Oh non, vous ne me rêviez daim… devez rien capitaine ! Vous venez de me veaux c’est la scie… sauver la vie je crois ! Vous roux pied… pourriez prendre voulez têtements… tous les vêtements ça mais joncs sû… jamais conçus par Tissard et Brodette que je sous rover… vous saurais encore dave érable… redevable !
Elle fit un mouvement, comme si elle souhaitait elle-même lui remonter le pantalon pour le fermer, mais s’arrêta juste à temps en se rendant compte de son geste.
- Lardez gueux… Gardez-le, je vous l’offre… Il faudra veux renie… revenir me voir pour que veux joue… je vous le répare !
Embrouillée par son étrange comportement qui la faisait sortir de sa réserve, ses gigotements et ses inversions, Vicky s’entortilla les pieds en se redressant, manquant de tomber à la renverse. Survivrait-elle, seule dans sa boutique s’il venait à la laisser ? Soudain, cette idée lui parut effrayante.
- Peut-être rein queue montant… qu’un remontant me ferait buis daim… du bien effectivement, murmura-t-elle embarrassée de se montrer si gauche devant le sorcier qui devait clairement avoir d’autres matagot à fouetter. Il y a un pubis bot… petit pub à peu dape… deux pas d’ici qui doit être vous raie… ouvert… Mais je vous vraie peint… préviens, il n’y a ment sceau à bulle… absolument rien de passionnant va mamie… à ma vie !
Elle tenta d’enfiler une veste mais dû s’y prendre à trois reprises tant elle tressaillait. Pour se boutonner, ce fut une autre paire de manche. Après avoir passé un long moment à vouloir fermer son manteau, elle finit par abandonner avec un soupir résigné.
- Verte vous ouest… Veste ouverte, ça ira braie tien… très bien… Je puis sceptre… suis prête !
INFOS
FICHE DE PERSO
Je la regardais avec une compassion infinie. Son handicap s’était accentué avec le stresse et j’en étais entièrement responsable. De manière chevalresque, je m’avançais vers elle et avec calme, je lui fermais moi même la veste qu’elle s’entêtait à vouloir laisser ouverte alors qu’il faisait dehors, un froid horrible.
« Vous allez attraper froid, Vicky. »
Une fois la fermeture éclair remontée jusqu’en haut, je la regardais dans le yeux, d’un air profondément désolé. C’était une des facettes de mon métier que je ne supportais pas. Devoir gérer les victimes collatérales des incidents créés et surtout… de les choquer. Mais j’étais assez content que ce ne soit pas celle que je cherchais, car là, contrairement à Garlish, ça aurait certainement fini d’une tout autre manière. Enlevant enfin mes mains, je restais un moment planté là et…
« Venez. Je vous accompagne, vous ne risquez rien. »
D’un coup de baguette, je rangeais ce qui était encore en désordre, c’est à dire beaucoup, et je lui ouvris la porte. J’avais envie de lui prendre le bras pour éviter qu’elle n’ait trop peur, mais je me devais de garder une certaine distance quand même. Déjà que m’approcher d’elle avait un peu fait son effet, je crois.
***
La musique était… sympa. Bien loin de mes origines latines en revanche. Il y avait un bruit d’enfer dans ce pub, et chacun parlait plus fort que les autres pour couvrir les autres. Devant moi, un double whisky, boisson que j’affectionnais particulièrement ici alors que j’aurai pu certainement demandé un truc de chez moi. Ma veste encore sur mes épaules malgré la chaleur, je bus une gorgée pour dire :
« Encore désolé pour tout à l’heure Vicky. D’habitude, mes interrogatoires sont plus sportifs. J’espère que vous ne vous ferez pas fâcher par vos… collaborateurs ? »
Car je me doutais qu’elle n’était pas seule, dans cette boutique. Ou alors la clientèle était pas regardante, car malheureusement pour elle, elle était d’une maladresse sans nom. D’ailleurs, j’avais mon verre de whisky bien en main des fois qu’elle renverse mon précieux breuvage.
« Donc, vous avez toujours travaillé dans cette boutique ? J’imagine que ca doit pas etre le bazar comme ça tous les jours. Encore désolé de vous avoir fait perdre votre temps Vicky. »
Je n’arrêtais pas de l’appeler par son prénom. Mais c’était un tique que j’avais quand je n’utilisais pas ma langue maternelle. D’habitude d’ailleurs, je me contentais de me barrer en disant que la CIS interviendrait pour les dédommagement mais… là, il y avait un petit truc qui m’avait poussé à rester pour en parler, la rassurer.
« En tout cas, c’est une bien belle affaire, que vous tenez à merveille. » mentis-je « Je saurai où aller pour acheter des pantalons maintenant. »
« Vous allez attraper froid, Vicky. »
Une fois la fermeture éclair remontée jusqu’en haut, je la regardais dans le yeux, d’un air profondément désolé. C’était une des facettes de mon métier que je ne supportais pas. Devoir gérer les victimes collatérales des incidents créés et surtout… de les choquer. Mais j’étais assez content que ce ne soit pas celle que je cherchais, car là, contrairement à Garlish, ça aurait certainement fini d’une tout autre manière. Enlevant enfin mes mains, je restais un moment planté là et…
« Venez. Je vous accompagne, vous ne risquez rien. »
D’un coup de baguette, je rangeais ce qui était encore en désordre, c’est à dire beaucoup, et je lui ouvris la porte. J’avais envie de lui prendre le bras pour éviter qu’elle n’ait trop peur, mais je me devais de garder une certaine distance quand même. Déjà que m’approcher d’elle avait un peu fait son effet, je crois.
***
« Encore désolé pour tout à l’heure Vicky. D’habitude, mes interrogatoires sont plus sportifs. J’espère que vous ne vous ferez pas fâcher par vos… collaborateurs ? »
Car je me doutais qu’elle n’était pas seule, dans cette boutique. Ou alors la clientèle était pas regardante, car malheureusement pour elle, elle était d’une maladresse sans nom. D’ailleurs, j’avais mon verre de whisky bien en main des fois qu’elle renverse mon précieux breuvage.
« Donc, vous avez toujours travaillé dans cette boutique ? J’imagine que ca doit pas etre le bazar comme ça tous les jours. Encore désolé de vous avoir fait perdre votre temps Vicky. »
Je n’arrêtais pas de l’appeler par son prénom. Mais c’était un tique que j’avais quand je n’utilisais pas ma langue maternelle. D’habitude d’ailleurs, je me contentais de me barrer en disant que la CIS interviendrait pour les dédommagement mais… là, il y avait un petit truc qui m’avait poussé à rester pour en parler, la rassurer.
« En tout cas, c’est une bien belle affaire, que vous tenez à merveille. » mentis-je « Je saurai où aller pour acheter des pantalons maintenant. »
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Le regard du sorcier s’était fait étonnement doux après la rage qui l’avait habité quelques instants auparavant lorsqu’il avait fallu défendre chèrement leur peau. Vicky qui s’en sentit toute tourneboulée se redressa comme un mètre de ruban ensorcelé quand il s’approcha d’elle pour l’aider à fermer son manteau. Le contact physique fut bien confirmé par l’embrasement de ses joues et son cœur s’affolant plus que jamais. Il fallait dire que la pauvre réceptionniste n’était pas habituée par de tels gestes attentionnés… Sa famille était persuadée que la seule manière de l’aider à surmonter son infirmité était de la laisser se débrouiller seule. Du reste, ils avaient leurs propres affaires à gérer… La Graham aurait déjà été très gênée par un quelconque effleurement de leur part, alors que dire du contact d’un homme, un inconnu à l’étrange accent qui venait de lui sauver la mise… Une raison de plus de s’effondrer, là, bêtement, à ses pieds, emportée par ses propres émotions.
Mais elle ne devait pas ! La sorcière devait puiser dans son improbable courage pour redresser le menton. L’occasion pour Vicky Grace Graham, couturière de chez Tissard et Brodette de prouver sa valeur !
Une centaine de faux-pas, croches-pieds et autres trébuchements plus tard, ils étaient parvenus devant le pub irlandais dont l’enseigne boisée était réhaussée de belles lettres vertes et dorées. A l’intérieur, l’ambiance était bruyante et plutôt sombre – à croire que les irlandais parvenaient à voir dans le noir à force de ne jamais connaître la douce lumière du soleil… L’obscurité ne gênait pas Vicky car elle avait au moins l’avantage de cacher ses tressaillements, ses rougissements et la manie qu’elle avait de cracher sa boisson par le nez quand elle était gênée, surprise ou qu’elle riait. C’est-à-dire très souvent. Cependant, le bruit était pour elle un vrai handicap pour réussir à se faire comprendre. D’ailleurs, elle qui pensait avoir commandé un demi de cidre de poire se retrouva avec surprise devant une pinte d’une bière très sombre surmontée d’un halo de mousse blanche.
Déjà bien trop embarrassée par toute cette situation, Vicky n’osa relever l’erreur de commande et se concentra sur les propos du capitaine, tentant sans grande réussite à ne pas se laisser hypnotiser par son accent. Il n’arrêtait pas de répéter son prénom alors que l’habilleuse était persuadée de ne jamais le lui avoir révélé. Mais finalement, après un tel choc émotionnel, sa mémoire pouvait très bien à son tour lui jouer des tours…
- Oh mes bola curateurs… collaborateurs, reprit-elle en criant presque pour couvrir le brouhaha ambiant. Ses difficultés d’expression ne concernaient cependant pas le volume sonore de sa voix, mais son méli-mélo langagier. Ils sont fa ma fille… ma famille la ruche poche… plus proche : mes parents et mes cerfs et fleurs… frères et sœurs ! Autant vous dire ceux queue con… que ce sont les collaborateurs les plus geais gui gents… exigeants au monde !
Il était rare que Vicky soit laissée seule à la tenue de la boutique familial, et compte-tenu de la catastrophe qui venait de s’y dérouler, suivi de la fermeture en pleine journée pour se perdre dans la boisson : sa famille ne lui ferait pas de cadeau. La sorcière était même certaine qu’ils lui feraient chèrement payer cet échec commercial. Mais il était hors de question de l’évoquer au capitaine qui s’était déjà suffisamment excusé. Ce dernier reprit la parole, lui faisant le plus beau compliment possible et imaginable pour une apprentie tisserande comme elle. Le regard de Vicky s’illumina alors qu’elle réussit enfin à faire fleurir son premier sourire.
- Visserai…C’est vrai ? Vous trouvez que je prix banc mien… m’y prends bien ? Oh ça je suis mère vent… vraiment très heureuse… Merci beaucoup paquitaine… capitaine vous êtes très âme belle… aimable !
La pauvre modiste cuisait littéralement dans son manteau qu’elle ne parviendrait pas à retirer, et sa seule échappatoire fut de se plonger dans la bière bien trop forte pour elle afin d’en boire de longues gorgées.
- Est-ce que vasée vous... vous avez de la famille ?
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