A magic trick

18.10.2023

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MAGIC
TRICK

Après ce qu'il s'était passé avec le dragon, les gobelins et les mages noirs, Zion n'était plus vraiment ce gai-luron qu'on connaissait bien. Il n'avait plus tout ce qui faisait de lui cet être solaire et naïf qu'il était habituellement. C'était comme si on lui avait arraché une partie de son âme en même temps que ce gobelin lui avait coupé ce bras qu'il peinait à considérer comme sien.

S'il allait voir l'infirmière tous les jours pour quelques exercices de kinésithérapie et d'adresse pour se réapproprier son membre, le Gryffondor ne pouvait s'empêcher de le regarder sous toutes les coutures pour se le réapproprier. Il avait beau l'avoir senti pousser durant la nuit qui avait suivi leur retour à Poudlard, Zion n'arrivait pas à se convaincre que c'était bel et bien son bras.

C'était quelque chose qui arrivait de temps en temps, lui avait dit l'infirmière alors qu'elle aidait à réaliser quelques soins et qu'il lui avait fait part de ses états d'esprit.

Mais s'il y avait bien une chose qui lui était resté en travers : C'était ce sentiment d'impuissance ressenti lorsque l'armée de gobelins avait déferlé sur eux. Sa maigre consolation fut d'avoir tiré l'épée de Gryffondor du Choixpeau magique, faisant de lui un pur héritier de cette noble maison.

Alors, devenir plus fort, plus puissant était son objectif premier. Il lui fallait devenir un excellent sorcier pour venir à bout de n'importe quelle menace, mais surtout pour pouvoir protéger les autres. Pour être comme son père ou sa mère lorsqu'ils étaient au milieu des combats durant la dernière guerre sorcière.

Il lui fallait donc apprendre des sortilèges plus puissants que ce qu'il apprenait. Il avait beau maîtriser le sortilège de désarmement, ce n'était pas suffisant.

Quand il était allé voir son professeur de Sortilèges pour lui demander d'en savoir plus, pour apprendre des sortilèges et des maléfices dévastateurs, ce dernier lui avait demandé de s'en tenir à ce qu'il lui enseignait. Que ce qu'il ressentait était normal après ce qu'ils avaient vécu durant le week-end. Mais Zion ne comptait pas l'entendre de cette oreille.

Aussi, lorsqu'il croisa Elejna dans les couloirs en sortant de son cours de Sortilèges, il sut immédiatement qu'il devrait aller lui demander de l'aider.

Plusieurs raisons à cela : premièrement, elle était en cinquième année, donc cette année, elle validait au moins un niveau aspic. Secondement, elle venait de Durmstrang, l'institut sorcière de magie la plus brutale et la plus réputée en matière de magie offensive. Elle devait sûrement en connaître quelques-uns qui pourraient l'aider...

Peut-être qu'il se trompait... Peut-être que non. En attendant, il devait au moins en avoir le cœur net. Et si elle ne pouvait l'aider... Alors il irait dans la Réserve. Et si la Réserve ne suffisait pas... Alors il irait consulter le livre des Ombres de sa famille.

(...)

En début de soirée, Zion, attablé en compagnie d'Israfel dans la salle commune de Gryffondor, aperçut Elejna entrer dans leur lieu de vie. Sans attendre une seule seconde, il prit congé de son ami pour se diriger directement vers l'ancienne étudiante de Durmstrang.

« - Hey ! T'as deux secondes ? »

Il jeta un regard autour d'eux et il ajouta :

« - Tu crois que tu pourrais m'aider ? J'ai besoin de me perfectionner en... En Duel si tu vois ce que je veux dire. »

Il avait précisé Duel pour se montrer le plus discret possible. Bon, la discrétion n'était pas son fort et il était connu pour être une espèce d'éléphant dans un musée de porcelaine. Il fallait donc saluer son effort.

Sur son visage, on pouvait lire beaucoup de sérieux. Ce qui n'était pas habituel sur sa face d'habitude solaire et enjouée...

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INFOS Messages : 21 FICHE DE PERSO

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Ft. @Zion Webb

Le Château semblait être en totale effervescence, pour une raison qui échappa, l’espace de quelques heures, à la Gryffondor.
Les bruits de couloirs semblaient voyager encore plus rapidement à Poudlard, qu’à l’Académie de Durmstrang – si cela était possible.
Car sous ses airs d’Ecole sectaire et froide, ses étudiants nourrissaient une passion secrète - et tout autant inavouée qu’inavouable – pour les rumeurs.

Et Elejna la première, avait été la victime directe de cette passion dissimulée.
Lorsque ses faits et gestes avaient été répétés plus amplifiés par ces élèves au regard habituellement si sombre et, dont les pupille brûlaient d’une flamme toute autant curieuse qu’elle était belligérante.

Au détour d’une des tables de la Grande Salle, Elejna s’était saisit du journal local, dont les étudiants semblaient être dans l’attente.
Pour une nouvelle concernant le Ministère, tout comme la dernière frasque d’un élève au sein du Château, tant que cela pouvait représenter un sujet de conversation digne de ce nom.
Elle avait alors compris ce qui semblait mettre les élèves en émoi.

La quête du Choixpeau Magique perdu, symbole de l’Ecole de Sorcellerie de Poudlard, avait été retrouvé, par des élèves…
Le nez plongé dans l’article, la Gryffondor rejoignit bien distraitement sa Tour, dans le but de récupérer quelques affaires.
Si la charge de travail donnée par les Professeurs semblait bien moindre que dans sa précédente école, Elejna souhaitait garder le rythme que l’on lui avait enseigné là-bas.

Elle remarqua alors à peine le jeune homme qui se dirigeait vers elle, songeant qu’il continuerait sa route.
Pourtant, il ralentit ses pas, s’arrêtant à proximité de l’allemande qui releva à peine le nez vers lui.

- On se connait ? demanda-t-elle avec un détachement sans animosité.

Peu physionomiste, l’étudiante avait du mal à savoir si elle avait déjà croisé certains élèves en classe ou dans la Grande Salle.

- Et il n’y a pas un Club pour ça ? souffla-t-elle doucement en reposant son regard sur l’article, arboré de la photo du Choixpeau trônant fièrement sur son promontoire.

Elejna se demanda l’espace d’un instant comment le Gryffondor qui se tenait devant elle, avait pu décider de la choisir elle plus qu’une autre pour le former à une notion dispensée par des Professeurs aguerris.
Et, même si elle avait sa petite idée, elle souhait l’entendre de la bouche de ce garçon aux airs relativement sûr de lui.

18.10.2023

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@Elejna Böhm

Zion ne fut pas découragé pour le moins du monde par la réaction d'Elejna. Toujours solaire, il ouvrit les bras, plein d'assurance.

« - Zion Webb, quand même ! » Fit le Gryffondor comme si elle se devait de savoir qui il était.

Il éclata de rire, brisant toute l'arrogance qu'une telle phrase pouvait avoir. Zion n'était pas du genre à se prendre au sérieux quand bien même il avait un certain respect pour ce qu'il était et pour l'héritage qui coulait dans ses veines.

« - Ouais, mais au club, les gens sont trop occupés à se mesurer les baguettes magiques. » Dit-it en haussant les épaules.

Zion s'expliqua.

« - Si je viens te voir, c'est parce que je sais que tu viens de Durmstrang... Forcément, quelqu'un qui débarque directement en cinquième année, ça fait parler un peu. »

L'arrivée d'Elejna et de sa sœur avaient effectivement fait beaucoup parler dans les couloirs de l'école. Même si, grâce à la mondialisation et à la politique très inclusive de la Confédération internationale sorcière pour les échanges étaient facilitées, cela restait relativement rare pour être souligner comme il se devait de l'être.

Poudlard avait beau être grand, elle restait suffisamment petite pour que le moindre potin puisse traverser son étendu rapidement.

« - Bon, pour tout avouer, t'es la candidate parfaite. J'aimerais apprendre le confringo mais à Poudlard, ils sont plutôt réticents, et vu la puissance du sortilège... À Durmstrang, vous avez pas ces états d'âmes, tu vois ce que je veux dire ? »

Durmstrang était une véritable institution sorcière quasiment militaire sur bien des points, notamment les conditions dans lesquels les élèves étudiaient. À Poudlard, Elejna avait forcément du se rendre compte de l'indulgence des professeurs mais surtout du laxisme dans lequel ici, les élèves évoluaient.

« - Je pourrais te rendre un service en échange. Je connais du monde ici, puis c'est toujours bien d'avoir des relations. » Ajouta Zion avec un clin d'œil, assumant totalement sa proposition.

Zion commençait un peu à désespérer. Il n'y avait personne à Poudlard capable de le lui apprendre ? Après ce qu'il avait vécu y a quinze jours, le Gryffondor n'aspirait qu'à une chose, c'était devenir plus puissant pour assurer ses arrières mais ceux, aussi, des gens qu'ils aimaient biens.

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Ft. @Zion Webb

Les buches qui crépitaient dans l’âtre non loin d’Elejna, entretenaient joyeusement les flammes qui se reflétaient dans son regard à la fois curieux et méfiant.
L’allemande n’avait rencontré que peu d’élèves au sein de l’École de Sorcellerie depuis son arrivée en ses murs, et beaucoup avait choisi de l’interpeller uniquement par rapport à sa précédente scolarité à Durmstrang.
Apparemment, l’Académie suscitait une réelle curiosité auprès des étudiants Britanniques qui tentaient de résoudre, à travers la Gryffondor, certain de ses mystères.

La jeune femme recula légèrement face à la présentation impromptue et presque décadente du jeune homme qui se tenait devant elle, les bras grands ouverts.

- Bien sûr… lâcha-t-elle dans un demi-sourire de politesse.

Se tournant finalement vers lui pour écouter ce que le jeune homme avait à dire, elle croisa finalement son regard.
Celui-ci, empli d’une réelle détermination la poussa à l’écouter quelques secondes de plus.

- Candidate… ? souffla Elejna en fronçant légèrement les sourcils. Zion organisait-il un concours afin de déterminer qui mériterait de devenir son enseignant.

L’enseignement de ce sort n’était clairement pas perçu d’un bon œil au sein de l’Ecole, qui semblait privilégier la théorie sur la pratique.
Et, selon les dernières rumeurs, le Château amplifiait le paradoxe en ayant à sa tête un Directeur plus qu’enclin à laisser ses élèves face à eux-mêmes dans de sordides situations.

Zion devait faire partie des élèves ayant participé à la lutte contre les Gobelins, car il fallait un minimum de désespoir de cause pour venir demander une telle chose à une parfaite inconnue.
Ou alors une grande dose de bêtise.

- Confringo, rien que ça… Elejna rit légèrement, non pas de joie, mais bien d’un léger dédain. Je ne pense pas être la « candidate » qu’il te faut. Si tu penses que je n’ai pas d’états d’âme…

La voix de la Gryffondor se s’estompa légèrement alors qu’elle reprit le contrôle de ses émotions. Tristement, Zion avait raison. A Durmstrang, les élèves étaient conditionnés pour ne pas avoir à faire face à ce qui pourrait les freiner dans leur apprentissage, à savoir une conscience et des états d’âme.
C’était là qu’Elejna avait tracer sa propre ligne. La limite qu’elle ne dépasserait pas, et qui avait fait d’elle la paria de l’Académie, avant de provoquer son expulsion.
Elle se rapprocha de quelques centimètres de Zion afin d’être sûre que personne d’autre ne pouvait l’entendre.

- Je ne sais pas ce qui te pousse à vouloir apprendre ce genre de sort, mais l’Ecole à l’air d’avoir une politique assez stricte par rapport aux sorts offensifs. Et je n’ai clairement pas besoin, ni envie d’être convoquée dans le Bureau du Directeur si rapidement après mon transfert…

Poudlard était sa dernière chance pour finir sa scolarité dans les meilleures conditions. Et, aux vues de sa situation familiale, elle n’avait surtout pas intérêt à se faire remarquer.

18.10.2023

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@Elejna Böhm

Le cœur de Zion rata un battement. Comme Elejna le présentait, Zion avait l'air d'un terrible con. Ce n'était nécessairement faux, mais pas totalement vrai non plus. Si de façon générale, n'importe qui avait pu se sentir gêner devant ce genre de raccourci, ce ne fut pas le cas Zion qui se contenta de rebondir comme il le faisait depuis toujours. C'était, d'ailleurs, peut-être pour cela qu'il s'entendait à merveille avec les deux frères Grimm (@Michel-Ange Grimm & @Camaël Grimm).

« - Ça a du bon d'être sans d'état d'âmes, tu sais. Je veux dire, dans certaines pratiques magiques... »

Il sous-entendait le vaudou. Elejna pouvait comprendre ce qu'elle voulait.

« - Je veux dire... Je ne suis pas en train de dire que tu n'as pas d'âme. De toute façon, ce n'est pas réellement possible. À moins ce qu'un Détraqueur t'es embrassé... ? »

C'était peut-être possible à Durmstrang. Un genre de bizutage qui aurait mal tourné. Un truc de sang pur, quoi. Zion était mort de rire rien que d'y penser. Cela se voyait avec son sourire amusé, mais qui lui allait vraiment bien.

« - Blague à part. Ce que je veux dire, c'est que t'as reçu une éducation plus poussée en magie offensive que ce qu'on peut trouver à Poudlard. »

Ce qui était vrai. Zion n'avait pas encore pu participer à un cours du professeur @Auster Bilberry, l'actuel directeur de Serpentard. Ce dernier avait récemment pris les rênes du cours et de la direction de la maison des verts et argents. Il lui rappelait vaguement un professeur de potion qu'ils avaient eu l'an passé sans trop savoir si c'était son jumeau ou la même personne.

« - En faites... Bon, t'as entendu parler des gobelins de Gragareth ? Bah, j'fais partie des étudiants qui ont été enlevés. »

Son visage s'assombrit. Dans ses yeux, on sentait qu'il perdait de sa superbe. Les gobelins et le dragon allaient le hanter pendant quelques semaines encore. Il baissa le regard, témoignant alors de sa faiblesse, avant de finalement le relever pour s'efforcer de sourire.

« - Je maîtrise très peu d'enchantements offensifs de zone. Incendio, bien sûr, Ventus et Glacius, ok. Mais ça reste des sorts de courts voir des moyennes portées. Le Confringo, lui, me permettait de pouvoir m'y prendre d'un peu plus loin à condition de réussir à toucher sa cible. »

Mais pour ça, il s'en faisait pas vraiment. Il était plutôt agile avec une batte de Quidditch et sa maîtrise du sortilège de désarmement prouvait qu'il avait une certaine dextérité quand il s'y mettait réellement. Après tout, il avait bien réussi à trancher la tête d'un dragon devenu hydre sans qu'il ne s'en rende compte (pour sa défense, c'était la première fois qu'il voyait un dragon et/ou une hydre de sa vie).

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Ft. @Zion Webb

Un élève passa à côté d’eux, les observant tout en prétendant ne pas les voir. Elejna le suivit du regard jusqu’à ce qu’il aille s’asseoir dans un fauteuil suffisamment loin d’eux pour qu’ils puissent continuer leur conversation sans se sentir écoutés.
Son attention se refocalisa rapidement sur Zion qui, bien qui semblait avoir recueilli tous les efforts nécessaires à la conviction de l’allemande, semblait s’enfoncer un peu plus à chaque minute qui passait.
Elejna recula légèrement, croisa les bras devant elle.
Elle était ébahie à la fois de l’audace et du manque de bon sens dont semblait faire preuve son comparse Gryffondor.

- Les méthodes de Durmstrang sont parfois… douteuses, hésita Elejna alors que le jeune homme semblait admirer les techniques d’enseignement des sorts offensifs de l’Académie. Leurs procédés ne sont pas à répéter ici.

Beaucoup d’élèves britanniques semblaient comme, envoutés par ces pratiques dures et ombrageuses. Tout autant que ceux qui semblaient les pratiquer sans arrière-pensées sous couvert du programme académique.
Sa sœur, @Thalia, faisait partie de ces personnes qui pratiquaient une magie agressive et sombre, sans aucune pudeur.
Elle aurait été la candidate idéale pour enseigner tout ce que Zion souhaitait tant apprendre, et bien plus encore. Mais l’allemande se garda bien de le dire.

- J’en ai entendu parler oui, souffla la Rouge et Or. Il aurait été difficile d’ignorer le sujet qui semblait habiter toutes les conversations ces derniers temps.

Son regard sonda celui de Zion qui s’était presque éteint lorsqu’il s’était confié sur sa participation à cette mésaventure. Elejna pouvait presque sentir son désarroi face à une telle situation, et dans un sens, elle le comprenait.
Même si, alors que lui souhaitait s’enrichir d’une Magie plus offensive, plus violente que celle enseignée ici, la jeune femme elle souhaitait réapprendre des sorts moins noirs.

Et elle aurait voulu trouver ce soutien lors de son cursus à Durmstrang.

- Je te préviens, je ne suis pas la plus patiente. Ses sourcils s’étaient légèrement froncés alors qu’elle avait pris un air plus sérieux. Et il faudra que tu trouves une Salle adaptée, sans passage, que peu d’élèves fréquentes.

Son regard sonda à nouveau la pièce, à la recherche d’oreilles avides de capter leur conversation, une méfiance qu’elle avait hérité de son ancienne Académie, et qu’elle utiliserait à meilleur escient ici.

18.10.2023

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@Elejna Böhm

Elejna semblait apporter ce qui pouvait s'apparenter à de l'humanité dans une académie réputée pour être particulière féroce. Durmstrang n'avait d'égale à sa réputation que la violence dans laquelle leurs étudiants étaient formés. Pourtant, lorsqu'elle lui répondit, Zion comprit que c'était autre chose. Si d'habitude les étudiants de l'Académie de Durmstrang se montraient tout aussi intraitables que doter d'une fierté à faire rougir un Gryffondor, Elejna apportait, de ses quelques mots sur la question, de quoi faire reconsidérer ses idées à Zion.

Mais ce ne serait pas pour tout de suite. Pour le moment, Zion avait une idée en tête et il comptait bien l'obtenir. À voir comment les choses allaient évoluer par la suite... Et peut-être qu'il lui poserait des questions dessus. Le Gryffondor se contentait d'abord de procéder par étape pour ne pas perdre le contrôle de la situation si ce n'était pas déjà fait.

Zion tenta de la convaincre en lui parlant des gobelins de Gragareth. Ces derniers lui avaient laissé un souvenir cuisant et si la magie n'avait pas été là, il n'aurait probablement plus qu'un seul bras. Quelque chose qui le hantait encore et qui le hanterait pour un temps encore tant qu'il ne se serait pas accommodé de ce nouveau bras qui ressemblait pourtant en tout point à l'ancien.

Qui aurait cru que Zion était capable de crise existentielle ?

Pas lui en tout cas.

Elejna semblait finalement céder à sa proposition ce qui lui chassa cet étrange conflit qui animait le conscient comme le subconscient du Gryffondor.

Ce fut alors qu'elle lui parla de sa seule condition : une salle avec peu de passage.

Le regard de Zion devint soudain vitreux. C'était peut-être la seule chose à laquelle il n'avait pas pensé. Quelle salle pouvait répondre à ce critère ? Y avait-il seulement une pièce dans le château que le Gryffondor pouvait connaître avec le moins de passage possible ?

Un sourire vint lever délicatement la commissure de ses lèvres. Il lui aurait bien répondu la Bibliothèque, mais c'était faux. Il y avait trop de nerds dans cette école. Entre les messieurs/miss je-sais-tout et les Serdaigle, c'était un vrai calvaire de trouver une table libre à certains moments de l'année.

Peut-être une salle de classe désaffectée ?

Zion se dit que c'était probablement la meilleure des solutions. Surtout celles du sixième ou du septième étage. Peu de gens venaient jusqu'ici. Les meilleures pièces se trouvaient toutes au niveau 0 voir - 1 du château.

« - Je peux toujours nous trouver une salle de classe désaffectée ? Y en a quelques-unes pas loin d'ici. »

Il devrait peut-être demander à @Michel-Ange Grimm. Lui seul connaissait réellement le château sous toutes ses pierres. Puis il se rappela que ce dernier avait quitté l'école pour travailler à la forge de chez son père, et Zion préféra du coup s'abstenir de toute tentative d'aller vers l'ancien Poufsouffle.

Entre @Luke Korrigan et @Michel-Ange Grimm, c'était à se demander s'il n’y avait pas une compétition des gens chers à son cœur qui prenait la fuite devant lui.

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Ft. @Zion Webb

Un autre élève passa à côté d’eux laissant, cette fois-ci laisser trainer un petit regard qui se termina en un sourire plein de sens.
Elejna baissa le regard vers le sol quelques instants avant de le relever vers Zion.

Celui-ci semblait perdu dans ses propres pensées.
Probablement était-il en train de revivre ses propres réalisations dites, par ceux qui ne tarissaient jamais déloge sur le sujet, héroïques.
Elejna toussa légèrement afin de le ramener vers la réalité.
Son regard vitreux laissait imaginer que ses propres réflexions l’avaient emmené dans un endroit qu’il n’affectionnait pas particulièrement.

L’espace de quelques instants, la Gryffondor eut un sentiment de profonde empathie pour celui qui semblait, malgré les hauts et les bas dans lesquelles son esprit l’emmenait parfois, semblait maintenir une apparence d’élève impeccablement stable.

- Ce sera la moindre des choses. Il faudra également s’arranger pour s’y rendre en dehors des moments d’affluence…

Elejna tourna la tête vers les quelques élèves lovés au fond des fauteuils carmin de la Salle Commune.
Et la jeune femme ne douta pas un instant que des oreilles indiscrètes ne tarderaient pas à entendre des bribes de paroles qui pourraient soit porter à confusion quant à leur relation - strictement amicale, soit sur leurs entrevues qui enfreindraient le règlement sur plus d’une règle.

Elle soupira légèrement, attrapant la manche de Zion en signe d’avertissement.

- Je prends des risques pour toi. Ne me fais pas le regretter. Pas un mot à qui que ce soit.

Elejna laissa tomber sa main dans un léger moment de gêne.
Peut-être ne supportait-il pas réellement d’être touché sur ce bras qui venait tout juste de réapparaitre dans sa vie.
Et, moins ils faisaient preuve de contact, mieux ce projet se porterait.

Enfin, tout du moins, elle l’espérait.

18.10.2023

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@Elejna Böhm

Zion acquiesça d'un signe de tête. Enthousiaste à l'idée d'apprendre enfin quelque chose qui puisse lui servir au cas où, il n'oubliait pas non plus ses talents de fourberies lorsqu'il s'agissait de commettre un ou deux méfaits à l'abri des regards des Professeurs ou des Préfets du château. Jetant un œil à droite puis à gauche pour s'assurer que personne ne les avait entendus, il répondit par un sourire avant de faire mine de partir.

À cet instant, Elejna le retint par la manche pour le mettre en garde. S'il y avait bien quelque chose dans lequel Zion excellait, c'était dans le fait de tenir sa langue. Généralement, c'était parce qu'il finissait par oublier ce qu'on lui confiait. Ici, ce serait par goût du risque. Il retira sa manche avec un sourire amusé tout en lui faisant un clin d'œil espiègle.

« - T'inquiète... »

Zion mit ses mains dans ses poches, l'air relax.

« - Tu verras qu'ici, les professeurs sont plutôt tranquilles. Ils n’ont pas le droit de nous infliger des sévices corporels. » Expliqua-t-il, un brin moqueur.

Pour sûr qu'il en aurait mérité quelques-uns, ce petit con de Gryffondor. Mais il était vrai qu'à Poudlard, les façons de faire étaient plutôt sécures pour les étudiants dans le sens où le dialogue suffisait généralement à résoudre beaucoup de choses quand ce n'était pas une réputation ou autre qui était en jeu.

« - Mes parents n'apprécieraient pas forcément qu'on me surprenne en train d'apprendre des sorts pas forcément autorisés entre ses murs. Tu peux dormir sur tes deux oreilles avec moi. » Ajouta Zion, avec le plus grand sérieux cette fois.

« - Je te recapte quand j'ai trouvé la pièce. Et on verra à ce moment-là pour s'organiser ça. »

Zion inclina poliment la tête avant de finalement s'éloigner d'Elejna.

Beaucoup de choses se bousculèrent alors dans sa tête. S'il ne cessait de penser à ce but qu'il venait de se donner en apprenant un sortilège pour le moins exotique étant donné la législation de l'école, il n'en restait pas moins excité à cette idée. Mais il y avait aussi Elejna qui l'intriguait quelque peu. Fraîchement arrivée de Durmstrang, cette dernière démontrait quelque chose qu'il n'aurait jamais imaginé des élèves de cet institut si tristement célèbre. De nature curieuse, il espérait bien en découvrir un peu plus sur cette jeune sorcière.

MADE BY @ICE AND FIRE.

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