(alycia) charming poison.

Identité : mcwood, que tu tiens de ton défunt père theodore mcwood. et alycia, parce que chez les strange, famille de ta mère camilia strange, la coutume veut que les femmes aient un nom finissant en -ia.

Date et Lieu de naissance : tu as fêté tes vingt-trois bougies le 15 décembre 1998. tu aimes l'hiver, pour toi, tu es née à la meilleure période de l'année, dans la ville pluvieuse de londres en angleterre.

Statut civil : tu es en perdition. les histoires, tu ne les connais jamais bien longues. tu espères pourtant rencontrer le grand amour, comme on les imagine quand on lit des romans. tu as été grandement amoureuse d'un garçon pendant cinq ans, à te demander ce qu'il se passerait si tu le lui avouais... et fatalement, tu en es arrivée à tout lui dire.
après un rejet attendu, ton cœur a pu trouver la paix, et tu as pu détruire cette image idéalisée de l'être aimé... pour finalement avoir le cœur qui bat pour un homme vrai et entier.
si c'est réciproque, tu ne sais pas du tout comment nommer votre relation... un coup chaud, un coup froid... tu désespères mais tiens bon. léonard grimm est à toi, et tu ne le laisseras jamais filer.
tu es hétérosexuelle, attirée par les traits masculins.

Scolarité :  le choixpeau a longtemps hésité entre serdaigle et serpentard, mais finalement c'est la maison des verts et argents qui t'accueille en son sein.
t'es un serpent, et t'en es fière.
tu viens de finir ta cinquième année, les aspics réussies haut la main, une grande fierté pour ta mère. tu entameras à la rentrée prochaine le cursus mulots en sciences magiques, notamment la potiologie, pour prendre la relève de ton père comme potionniste renommé.

Profession : aucun, tu vis sur la fortune mcwood.

Baguette magique : ta baguette est faite d'un joli bois de noisetier, sa forme est douce et féminine avec de beaux cerclages à la poignée. en son cœur repose un crin de sombral. rigide et mesurant précisément 27,2cm. cette baguette a une consonnance importante pour toi, elle est le reflet de ta personnalité détruite au fil des années suivant sa disparation à lui...

Famille : ta famille est australo-britannique. ton père est un australien pur souche, tout comme le sang pur qui coule dans ses veines. mais toi tu es bien anglaise, née à londres d'une mère anglaise également d'une pureté du sang à n'en faire douter personne.
le mariage de tes parents a été arrangé pour accéder à des parts de minerais intéressantes en australie, et également aux animaux, dits dangereux d'océanie, pour les ingrédients rares dont la famille mcwood est l'unique commanditaire.
suite à cette union, le commerce d'ingrédients a été de l'eau bénite pour la famille strange dont est issu camilia, épouse mcwood, ta mère.
les strage sont une famille calme et respectée aux valeurs et aux traditions ancrées. ils financent tout ce qui est attrait à la distraction des sorciers comme les cirques ou spectacles grandioses, ils sont également propriétaires de deux élevages de dragons en roumanie et en écosse. leur étroit lien avec la france leur offre aussi des parts de marché sur le domaine du vin qu'ils importent allègrement en angleterre dans des restaurants gastronomiques de renommés.
ton père, théodore, était un sorcier reconnu, inventeur et potioniste de renom qui aura fait parler de lui jusque dans les livres. ses ouvrages sont d'excellents supports scolaires.
la fortune est grande et les alliances d'autant plus. le soutien de la famille strange/mcwood pour dunn n'est un secret pour personne.
néanmoins, chaque famille a ses secrets, n'est-ce pas ? si camilia est tombée amoureuse de théodore, la réciproque ne s'est pas vérifiée. donné un héritier, oui... aimer, non. en parallèle de son mariage, théodore a vécu une double vie... et lorsque naquit alycia, naquit alors un second enfant d'une union illégitime : aleksei.
camilia et alycia ne l'ont appris qu'à la mort de théodore quand alycia a eu dix ans... une moldue inconnue s'est présentée avec l'enfant, demandant pitié et rédemption. elle aurait souhaité qu'aleksei vive de leur fortune ce que camilia refusa catégoriquement.
alycia, perdue et endeuillée, n'a pas réussi à trouver les sentiments nécessaires pour aimer ce frère indésirable.

Hérédité du sang : sang pur d'une lignée de puriste... enfin presque.

Particularité magique : aucune.

Caractère :  tu es considérée comme une poupée de glace par tes pairs. tu ne laisses paraître aucune émotion et ton regard semble souvent voilé. ce même regard qui, parfois, donne l'impression de prendre les gens de haut, tu as souvent le toc de relever le menton, de chercher la défiance dans le regard de tes interlocuteurs. cette façon de faire te donne l'air hautain et comme tu manques souvent de patience, il t'arrive de ne pas réussir à mâcher tes mots, ta franchise te trahissant parfois.
mais quand on passe le mur de glace, on s'aperçoit rapidement que tu es d'une loyauté sans pareil. on peut compter sur toi quand tu aimes. ta famille, tes amis, ta maison à poudlard, c'est ton trésor et tu es prête à être de mauvaise foi pour les défendre. à tort et à travers, tu t'en fiches.
tu donnes toujours beaucoup plus que tu ne reçois, mais tu n'as jamais rien attendu... il t'a toujours manqué quelque chose au fond du cœur, et tu as besoin de compenser ce manque en donnant de toi à ceux que tu estimes.
tu as énormément d'ambition... peut-être parfois trop. à l'instar de ton père, tu aimeras celui qui finira par te supporter, exigé ou non. tu es une amoureuse de l'amour, tu donneras jusqu'à la fin de chaque relation avant que cet amour ne se transforme, comme à chaque fois, en haine bien prononcée.
l'orgueil est ton pêché, et t'excuser te coute plus qu'une nouvelle robe de sorcier hors de prix.
néanmoins, depuis quelques mois, tu as réussi à faire face à un flot de nouvelles émotions inconnues. tu es plus humaine et moins mécanique, ce qui te vaut des amitiés intéressantes et nouvelles... néanmoins, tu as énormément de mal à tout démêler, sauf peut-être ces fourmillements dans le ventre quand tu parles de léonard... c'est de l'amour, non ?

Patronus : un renard des neiges.

Miroir de Risèd : tu te vois devenir comme ton père. une savante, une aventurière, un femme accomplie qui teste des sortilèges, tente même d'en inventer. ou alors une excellente potioniste à st mangouste pour aider les malades, les accidentés.

Epouvantard : le noir complet, la pénombre qui t'enveloppe d'un drap ténébreux et t'emporte dans le néant.

Particularités : dans le dos se cache une cicatrice hideuse du à une brûlure magique. si tu la caches avec un sort de camouflage, il t'arrive parfois de l'oublier. rares sont ceux qui l'ont vu... et tu la maudis autant qu'elle te hante.

Qui es-tu ? : toujours la même, un peu bohème... prête à faire des folies. ... si vous l'avez, je vous aimerai d'un amour inconditionnel :mdr:
nemo, toujours, 30ans+ toujours, et bouchère dans le sud ouest, toujours !
et toujours autant d'amour à vous donner

Faceclaim & Crédits : alycia debnam carey, icons : tumblr, gif : monoka.

Trigger Warnings : sexe, mort, torture, blessure physique et psychologique, élitisme.

Comment avez-vous connu le forum? : par les vrais, le sang de la veine quoi  

Un petit plus ? : lov u.

(1998) naissance : il y a la pluie qui tombe drue ce jour-là. t'es pressée, le temps prend trop son temps. tu n'aspires qu'à une chose, toi, découvrir le monde.
mais ta mère est fatiguée, épuisée... elle transpire, hurle à la mort. pourtant, ton père la soulage du mieux qu'il peut. tu ne peux pas naître à l'hôpital, ils ont opté pour un process naturel et à la maison.
et tu n'en peux plus... le monde doit découvrir une nouvelle tête. tu as un devoir... tu le sais.
les potions font leur effet, ta mère n'a plus de douleurs atroces, tu peux venir en paix.
alors quand enfin tu te mets à hurler de tes poumons encombrés, ta mère respire, ton père pleure... et toi tu découvres les premières couleurs.
on te nomme alycia, parce que c'est la tradition. et ça te va... c'est un prénom de combattante, de victoire et de puissance.
ta mère s'endort alors même que ton père te porte tout contre lui. sa peau est chaude, tu te connectes immédiatement à son cœur. tu découvres la magie pour la première fois quand d'un coup de baguette, des tasses se renversent pour y trouver du thé et ton lait ne tarde pas.
ta vie sera merveilleuse, alycia... et c'est ton père qui te le promet.

(2002) deux ans et plus : tu es une jeune demoiselle pleine de vie. il n'est pas rare de t'entendre rire, crier, jouer.
tu suis ton père partout où il va, et ta mère trouve cela terriblement adorable. est-ce la magie qui vous lie ? aucune idée, mais tu as besoin de savoir où il est pour te sentir en sécurité.
ton père c'est un peu le reflet de ton âme, tu y trouves un parfait exemple et votre complicité s'accroît à mesure que tu grandis.
ton père est brun avec de beaux yeux verts cachés par de grandes lunettes carrés dorées. ses cheveux hirsutes lui donne l'air fou et ses robes de sorciers de toutes les couleurs te font chaque fois sourire. tu veux les mêmes.
parfois il s'habille avec un pantalon noir et une chemise blanche mal boutonnée. quand il est ainsi vêtu, tu sais que tu ne pourras pas le déranger...
ta mère est parfois jalouse de votre complicité. tu l'aimes d'un amour sans faille mais tu n'arrives pas à te connecter à elle... elle est rigide, pudique. votre amour ne se dévoile pas, il se suppose seulement.
alors que tu passes des heures dans les bras de ton père sans y bouger, c'est ta place, là où tu seras toujours en sécurité. ton centre de l'univers démarre ici.
tu as l'école à la maison, c'est l'éducation que ta mère te donne qui vous éloigne. dure et intransigeante. néanmoins, tu travailles bien, les capacités sont nombreuses, mais c'est celle d'apprendre vite qui plait le plus à ta mère. tu as des prédispositions qui feront de toi une excellente sorcière.
ta mère est une charmeuse, et briseuse de sort. mais quand tu es arrivée, elle s'est consacré à son devoir, c'est-à-dire : toi.
tu lui portes un amour discret, mais tu te lies de plus en plus à elle. contrainte de passer tellement de temps ensemble, que tu finis par apprécier ces moments fermes et durs.
mais, pour toi, ton papa c'est surement la plus belle personne du monde, la plus douce... et la plus gentille. mais il est tout le temps occupé, et pourtant il t'accorde un temps inestimable. te raconte des histoires chaque fois que tu te couches, joue avec toi dans le jardin, te fait des tours de magie et te montre les nombreux manuels sur lesquels il travaille, et desquels tu ne comprends encore rien.
ta mère, discrète, apprécie que leur deux visions soient si nettes pour te permettre de jouir d'un plaisir simple et d'une frustration complexe.

(2010) douze ans : peu de temps avant ton anniversaire, avant de fêter tes treize jolies années, il y a ce vendredi soir qui marque ton esprit d'une date maudite. le 10 décembre.
tu es dans ta chambre quand tu entends des cris retentirent en bas des escaliers. le livre entre tes mains, tu le poses sur tes genoux pour te concentrer sur les voix qui s'élèvent mais tu ne comprends pas tout.
tes parents doivent se disputer, pourquoi t'inquiéter ? tu hausses les épaules avant de reprendre ta lecture. « THEODORE ! » tu sursautes quand la voix de ta mère perce chaque mur de la maison, le prénom de ton père résonne encore dans ta tête quand tu entends des pas précipités dans les escaliers.
tu balances ton livre et te lèves de ton lit pour sortir de ta chambre. mais sous tes pieds, tu sens le chaud et tu t'immobilises. c'est l'atelier de ton père sous ta chambre, il est en danger ?
la porte s'ouvre à la volée, ta mère tend le bras vers toi, la baguette pointée vers le sol, et bien que tu sois étonnée, inquiète... complètement déboussolée, tu tends la main vers elle quand le bois se met à crépiter, craquer, s'affaisser. tu essaies de faire les derniers pas vers elle, ton cœur manque de sortir de ta poitrine tant la peur et l'adrénaline te percutent de plein fouet. tes doigts frôlent les siens quand tu tombes... tombes encore et encore, dans ce qui te semble être une éternité. tes jambes rencontrent le sol se dérobent sous le choc, ta tête cognant un morceau de bois. l'image du visage de ta mère décomposé par la peur et le désespoir hante tes derniers souvenirs.
tu sens la douleur se répandre dans tous tes os mais c'est le froid du feu qui te lèche le dos qui te dévore, te consume.
tu vois trouble quand une silhouette s'approche de toi, incandescent et te plonge dans le noir. ce drap t'emporte dans des limbes, et tu ne te rappelles plus de rien.

tu te réveilles à ste mangouste, tu ne ressens pas de douleur quelconque mais tu vois sur la table de chevet une bouteille pour réparer les os.
tu regardes le plafond parsemé d'étoiles et tu tentes de te souvenir du pourquoi du comment. qu'est-ce que tu fais là ? tu soupires en tournant la tête vers la droite et le lit est vide, pourtant tu as l'impression que quelqu'un a été là, il n'y a pas si longtemps. des images te reviennent par brides avant de sentir ton cœur bondir. « papa ? », tu sors du lit en sentant une douleur vive te lacérer le dos. « PAPA ? » une dame en noir et blanc, ayant l'air fatigué, court jusqu'à toi, te prend dans ses bras avant de te reposer dans le lit. tu auras beau demander où est ton père, elle ne te répondra pas.
et tu pleures, encore et encore... jusqu'au lendemain, où ta mère est autorisée à te voir. elle s'effondre sur ton lit, pleure tellement que tu finirais par la trouver pathétique si c'est qu'elle allait t'annoncer n'allait pas te tuer. « ton père est parti. » tu tiques un instant, en demandant bêtement : « où ? » ta mère peine à sortir les mots, mais elle s'accroche aux dernières onces de courage : « mort. » tes larmes ne viennent pas, c'est un froid sans pareil qui te parcourt l'échine. tu la regardes sans la voir. tu souris, en plein déni : « impossible, c'est le plus fort. il peut pas... » mais ta mère pose sa main sur la tienne, son regard ne ment pas. ce n'est pas une mauvaise blague, alycia. « il a du retourner dans les flammes pour t'en sortir, il a juste eu le temps de te protéger, mais... il a succombé à ses propres blessures. »
ta mère ne se rend pas compte de ce qu'elle crée dans ton esprit, dans ton cœur... la culpabilité vient te ronger le sein jusqu'à te vider de toute autre émotion.
par ta faute, il est mort. voilà la pensée qui ne cesse d'ébranler ta raison.

tu n'y es pour rien, c'est un sortilège qui a mal tourné. tu as été sauvée par ton père mais tu t'en veux qu'il ait eu à le faire... si tu étais sortie tout de suite de ta chambre, vous vous en seriez sortis tous les deux.
on te répètera que tu n'y es pour rien. rien n'arrivera à déloger cette idée de ton crâne.

lors de ses funérailles, ta mère et toi vous portez droites devant sa tombe en restant silencieuses.
tu as peiné à mettre ta robe de soie et de tulles, ce corsage trop serré pour ce cœur meurtri. cela t'empêche de respirer, ou bien est-ce la peine ?
alors que ta mère dépose un bouquet de roses rouges sur la tombe, elle te prend doucement la main, prête à endosser le rôle qui lui incombe. malgré son veuvage, elle reste avant tout mère.
et une femme vêtue d'un vert profond accompagné d'un garçon font irruption lors de vos derniers adieux. si ta mère se met devant toi en bouclier, cette femme met son enfant devant elle.
ton regard se perd sur le jeune garçon quand alors : « je m'appelle katja, et voici le fils de théodore... aleksei. » camilia reste un instant interdite en scrutant le jeune garçon. ses doigts fins viennent se poser sous son menton pour regarder le gamin dans les yeux. « mensonge. » tu trésailles quand sa voix froide résonne dans des tons graves. « je vous l'assure, voici pour preuve. » un acte de naissance et des preuves de paiements. « maintenant qu'il est mort, je n'ai pas les moyens de faire vivre mon fils, pourriez vous ... ? » mais camilia lève la main pour faire taire l'intruse. sa colère est froide, son visage blême, la neige tombe doucement sur l'angleterre en cet fin d'après-midi de décembre.
ton regard ne quitte toujours pas le garçon qui lui aussi te fixe intensément. « c'est une plaisanterie ? » katja n'ose pas dire un mot mais secoue la tête pour signifier la véracité de ses propos. « je n'élèverai pas ce bâtard. êtes vous sorcière ? » la femme pose la main sur ses lèvres, étonnée d'une telle question. « bien sûr que non ! » ta mère respire profondément. « espérons que l'enfant non plus. » elle se retourne avec grâce, jette un regard mauvais à la tombe de son défunt mari et te tire avec elle.
ton regard curieux quitte enfin celui incandescent de ton soi disant frère. « au revoir. » que tu lui dis sans réel sentiment. et sur le même ton, il te répond : « à bientôt. »
ta mère transplane avec toi dans ses bras, laissant la femme perplexe face à votre disparition soudaine quand elle a détourné le regard.

une fois rentrée, ta mère fulmine. de nombreuses personnes entrent et sortent... la famille de ton père tombent en excuses quand celle de ta mère scandalisent tout. « un enfant illégitime ! IMPUR ! » gronde-t-elle. cette haine qu'elle éprouve se répercute sur tes sentiments.
tu adorais ton père, mais ce n'était pas réciproque... il a préféré une autre femme... et un autre enfant.
qu'il pourrisse comme sa lignée de moldu.

(2014) seize ans à dix-huit ans : après l'annonce du décès de ton père, tu maudis décembre malgré l'impatience d'entrer dans l'hiver.
tu ne fêtes plus ton anniversaire avec joie et bonheur, tu te contentes d'un simple merci, espérant parfois qu'on oublie que tu passes les années dans le mensonge et sans lui.
au collège, car tu vas désormais au collège sorcier, tu deviens distante, froide... méchante. tu refuses qu'on t'approche, qu'on te perce... tu as besoin de garder une distance entre les autres et toi, tu ne veux pas t'attacher aux autres.
c'est éphémère, et tu détestes l'idée qu'on puisse à nouveau te dérober ces choses précieuses.
ta mère n'est plus ton précepteur et passe le plus clair de son temps à vociférer contre cette trahison. vous passez beaucoup de temps ensemble... vous êtes à l'image l'une de l'autre. très froide, très dure.  

une curiosité nouvelle te pousse tout de même à faire des recherches en parallèle pour découvrir qui est aleksei.
tu découvres que sa mère est une clandestine russe, qui a travaillé illégalement pour l'importation d'ingrédients sur les quais moldus. amusant d'employer des moldus pour des sorciers... et elle ignorait la nature de théodore après toutes ces années.
menteuse.
ils vivent dans un quartier tendu de londres dans un appartement miteux. tu n'as pourtant aucune pitié pour eux, ils ont sali le nom de ta famille. aleksei porte le nom de ton père, ce qui a tendance à t'agacer davantage. il a ton âge... et pis encore, vous êtes nés à la même date. comment par merlin est-ce possible ? tu maudis ton père.
mais... tu écris quand même. une lettre, puis deux, puis trois... et à chaque réponse, tu t'apaises. ce garçon n'a rien demandé... ceux à qui tu en veux c'est à ton père et à sa mère. il comprend... ou il te fait croire qu'il comprend. d'une intelligence sans faille, il perçoit le tracas et les soucis que sa mère a causé. il l'aime, mais sa soif de grandeur à lui dépasse même cet amour.
et tu commences à te sentir mal à l'aise, ce garçon... se sert de toi.

à la fin du collège, tu excelles dans la théorie et en potions. tu as coupé tout contact avec aleksei, malgré ses relances.
c'est un sorcier, et tu n'oses l'avouer à ta mère, qui, au fil des années, s'est apaisée.
vous êtes toujours aussi proches, et ce scandale est tu. personne ne sait que tu as un frère, encore moins que théodore a engendré un bâtard. ta mère espère toujours que l'enfant soit né sans pouvoir. et son espoir est si grand qu'elle a créé un déni incontestable. son amour pour théodore était à sens unique, et elle n'a pas supporté cette vérité.
vos sorties publiques sont nombreuses, invitées régulièrement et camilia gère désormais les affaires familiales au point d'être complètement sous l'eau.
sa famille se questionnent sur un nouveau mariage... pour l'alléger. et scander à la moindre intervention des mcwood.
tu n'es pas pour un remariage... tu as peur de perdre ta place et ta légitimité. mais ta mère t'a rassurée, personne ne t'évincera.

(2016) dix-huit ans à aujourd'hui : tu reçois une lettre.
entre tes mains glissent l'enveloppe, où ton nom, prénom et adresse sont couchés en lettre émeraude sur un papier jauni. en retournant l'enveloppe, tu remarques le sceau de cire où dort l'écusson de poudlard. enfin... tu ouvres et découvres ton admission.
cette nouvelle ravit ta mère et vous en profitez pour prendre du temps ensemble l'été qui précède ta première année. ta famille te félicite et arrive les premières pressions.
ton métier, ton devoir... tout. « tu dois reprendre le flambeau de ton père, tu es une excellente potionniste, à ton âge ! » ou encore : « un mari qui saura prendre soin de toi et qui n'ira pas courir ailleurs. de bonne famille, et pur. » ou encore : « travailler ? fais des affaires, les strange ont ça dans le sang. »
pour ta mère, seule ta réussite scolaire lui importe : « ne tombe pas amoureuse, concentre toi sur un objectif. » et tu souris en répondant : « devenir meilleure que papa et ... » après avoir pris sa main dans la tienne. « effacer son nom de l'histoire de la magie moderne. »
votre complicité est indéniable. effrayante même...

au fil de tes années à poudlard, tu creuses l'écart et es une excellente sorcière. des notes frôlant la perfection, tu talonnes de près @apolline dunn. si tu l'apprécies, tu la détestes aussi. meilleure en tout, mais surtout pour avoir eu la chance de voir poser sur elle, le regard brûlant de @michel-ange grimm. ce garçon dont tu es amoureuse depuis le premier jour. jamais tu n'avoueras tes sentiments pour lui, jamais. préférant vivre dans un secret éternel.
buses en poche, tu attaques les années aspics. et en cette fin de cinquième année, tu finis par tout avouer. la pression trop grande sur tes épaules... après un refus, un étrange soulagement s'est emparé de toi.
cet espoir que tu nourris depuis tant de temps aura été néfaste. soulagée d'avoir avouer, tu peux désormais t'ouvrir à des émotions inconnues que tu contenais pour ne pas te dévoiler.
à cet échec amoureux, un seul homme a su te relever : léonard grimm. si tu ne voyais que par son cadet, tu vois désormais avec la vue d'un voyant et non d'un aveugle... celui que tu es censée aimer véritablement est face à toi.
et cet amour est terrifiant... mais c'est un homme de bonne famille. celui qu'il te faut, que tu aimes. mais les paroles de ta mère résonnent encore dans ton crâne : « ne tombe pas amoureuse. »
pourtant c'est impossible de nier l'attirance que tu as pour lui. tu es comme aimantée. et tu te battras pour lui... indéfectiblement.
et ce nouvel amour a débloqué aussi la situation avec apolinne, désormais une de tes meilleures amies.
@lyssa de clare est aussi une excellente amie avec qui tu aimes raconter les racontars que tu as pu entendre sur ton chemin. deux vipères.

en cet été 2022, une lettre d'une écriture familière te parvient.
salut petite sœur,
j'ai réussi à avoir un échange scolaire pour cinq ans. tu sais que j'ai du partir à dumstrang à cause de ta famille... enfin notre famille.
devine qui va pourir ta vie à poudlard maintenant ?
à bientôt.
alek
ton cœur s'emballe en lisant la missive. est-ce une blague ? dois-tu en informer ta mère ? deux mcwood, ça va jazzer.
te ressemble-t-il désormais ? et pourquoi petite sœur ? à quelle heure est-il né pour s'octroyer l'avantage d'être l'aîné ?

tu ne sais pas quoi faire de cette annonce... si ce n'est qu'à la rentrée prochaine, un scandale terrible risque d'éclater.
aurez-vous encore le soutien de vôtre ? des dunn auxquels vous êtes restés loyaux ?
à qui peux-tu te fier ? aux de clare ? aux grimm ?
est-ce bon de dire la vérité ? tu ne sais pas du tout comment gérer... et c'est ta première mission en tant que femme de la haute... protéger ton secret, et ta famille.
trahison, amitié... qui va l'emporter ?