Plante carnivore? (Amaranth)

Assez tôt le matin, et à l’aube de l’ouverture de la boutique, j’avais transplané sur l’endroit indiqué sur la carte que j’avais placé dans mon bureau. Les falaises de Bamburgh s’étaient devant moi à perte de vue et il fallait dire que c’était assez joli à mes yeux. Bien que cela n’ait absolument rien à voir avec mes Hébrides et ma magnifique Ecosse, ça avait le mérite d’avoir son petit charme.
Relisant le dossier donc, je parcourais les derniers mètres qui me séparait du domaine et de la boutique, tout en essayant de voir ce qui pouvait relier cette famille à la Magie Noire. En gros, je faisais mon boulot. Coupures de presses, extraits de casiers judiciaires et autres documents passaient sous mes yeux. Je les connaissais bien, mais par coeur. Et comme j’étais assez minitieux, je préférais tout relire avant de poser les questions que j’avais à poser.
Avec ma ganache de jeune homme, j’arrivais à la porte de la boutique et j’attendis qu’on vienne m’ouvrir. Après tout j’étais là dans le cadre du Ministère et je ne voulais pas acheter quoi que ce soit. Quoi que certaines espèces, vraiment particulière et rare attirèrent mon attention. Mais je n’avais jamais été très doué dans ce domaine là. Quand on vint m’ouvrir, j’observais la femme d’un âge que je n’arrivais pas à donner se présenter devant moi. Ses cheveux roux m’interpelèrent, mais sans plus. Après tout, une de mes collègues avaient aussi les cheveux aussi jolis.

« Bonjour, vous êtes Amaranth Mapleleaf ? »

Au vu des descriptions que j’avais réussi à dégoter, il n’y avait pas de doute sur la question. Avec un petit sourire courtois, je me contentais de poursuivre la procédure en montrant mon badge d’Auror.

« Je me présente. Fergus Clearwater, du bureau des Aurors. J’ai quelques questions à vous poser. »

Je lui fis un sourire un peu triste. J’étais quelqu’un de gentil, et je n’aimais pas faire ce genre de chose. Même avec les mages noirs… Après tout, on ne savait jamais vraiment si la personne était en lien avec la magie noire et pour le moment, non seulement elle ne m’avait rien fait, mais en plus elle n’avait rien à se reprocher.

« Je viens dans le cadre d’une procédure purement administrative, donc ne vous inquiétez pas, je ne vous emmenerez pas à la petite prison pleine de Détraqueur. »

Je continuais de lui sourire un peu, avec un peu de gêne. Car je n’aimais vraiment pas faire cela. Passant mes yeux sur la demeure, je sentis la magie m’irradier et l’espace d’un instant je me demandais si je ne m’étais pas jeté dans la gueule du loup et si je n’aurais pas du emmener James Grey avec moi.

« L’Agent de la Confédération Internationale des Sorciers Lazar Serger a laissé son rapport au Ministère de la Magie Britanique, et il semblerait que dans ses conclusions, il est émis l’hypothèse voir la certitude de présence de traces de magie noir sur le domaine. Je voulais voir avec vous pourquoi c’est encore le cas, et surtout, comment vous en débarrassez si jamais vous n’aviez pas le temps, l’argent ou la compétence de l’éliminer de la batisse. »

Je fis un peu grise mine, et je poursuivis :

« Et j’ai également quelques éclaircissements sur certaines rumeurs. Mais cela sera bien évidemment à votre bon vouloir, car je n’ai pas de mandat pour vous interroger, et vous pourrez refuser de répondre à mes questions. On est encore dans un pays libre m’dame. »

Il était assez tôt pour apercevoir le croisement des deux astres. La lune s'effaçant au profit du soleil pâle d'automne. La nuit avait été courte pour la sorcière. Toujours ses questions sans réponses. Dans un baillement disgracieux, la sorcière vint faire disparaitre les traces de ces nuits agitées par une douche bouillante. Un quart d'heure plus tard, elle s'était glissé dans une pantalon à pince sombre et un chemisier aux reflets rouilles.

Sa chevelure nouée dans un chignon élégant, ses doigts enveloppés d'un bandage propre, elle avait avalé d'une traite sa potion, ainsi qu'une tisane à la couleur inquiétante. La cuisine était particulièrement silencieuse sans son cousin Ambroise. Il était toujours absent, courant après les secrets et la matriarche de la famille. Amaranth soupira, elle avait pour " ordre " de ne pas quitter l'Angleterre et de rester prudente. Il avait même dépéché un vieil ami  @Ayden J. Callaghan pour la surveiller. Si la démarche lui semblait intrusive dans les premiers temps, elle comprit qu'en s'isolant de son presque frère elle avait nourris ses angoisses. Qui sème le vent récolte l'Ouragan.

D'une humeur désastreuse, elle rejoint la boutique pour la rendre accessible aux clients. Observant sa fine montre avec désarroi. La sorcière n'avait aucune envie de se faire déranger par quelques clients matinaux et pressés. Elle s'installa dans son bureau, et entama la comptabilité qui s'était accumulé en l'absence d'Ambroise.

Alors qu'elle butait sur une ligne de chiffres, un tintement vint lui indiquer qu'un client se tenait sur la porte. Surprise, elle vint donc à sa rencontre.

« Bonjour, vous êtes Amaranth Mapleleaf ? »

La matinée ne s'annonçait donc pas meilleure pour la sorcière. Si elle était Amaranth Mapleleaf, presque, pas tout à fait. Son regard orage dévisagea le - jeune - sorcier. Le badge étincellant du Ministère lui tira un rictus désapprobateur. Les ennuis se poursuivaient. Le sorcier au visage juvénile pour ne pas dire angélique, tenta un trait d'humour. Il semblait presque mal à l'aise. Un de ses supérieurs l'avait peut être envoyé à la boutique dans le cadre d'une mauvaise blague. La sorcière était au courant de sa réputation autant dans la société que dans le voisinage. Sorcière, Empoisonneuse, Vulpe, Mauvaise fille.. Son célibat apparent nourrissait d'autant plus les bouches des vipères. Le fait qu'il soit auror manqua de la rendre nauséeuse. Le seul auror qu'elle avait rentré chez elle, dans son coeur autant que dans son lit était @Nathaniel Seymour . Et elle ne s'en était jamais vraiment remise.


" L’Agent de la Confédération Internationale des Sorciers Lazar Serger [..] "  @Noma Karma cette créature mi française mi sniffleur était à l'origine de cette visite matinale. Elle se retient de siffler un chapelet d'injures à faire pâlir le plus vulgaire des sorciers. Elle aurait du le jeter dans sa cave à filets du diable. La tempérance ne lui apportait que des emmerdes.

- Rapport ? Rumeurs ? J'espère que vous ne parlez pas de ce torchon qui a publié des horreurs sur ma famille, début du mois ! répondit elle pour la première fois depuis que l'auror avait ouvert la bouche. Elle déglutit avec difficulté, elle ne pouvait décemment pas le réduire au silence sur le pas de sa porte. De sa main blessée, elle l'invita à entrer dans la boutique. Il lui fallait de la patience et du whisky pour ne pas céder à la fureur qui grondait depuis déjà plusieurs semaines.

- Souhaitez-vous boire quelque chose ? Thé ? Café ? Whisky ? Demanda t elle avec une politesse apparente. D'un geste elle fit apparaitre un plateau de porcelaine aux motifs organiques et inquiétants.

- Monsieur Clea.. Clearwater c'est bien ça ?! Elle prit une pause. Je suis au courant - tout comme la moitié de la grande bretagne - que mon nom, mon ascendance ainsi que mon domaine ont.. une origine pour le moins discutable. Et cet agent.. Serger. Votre collègue s'était déjà fais un avis sur moi avant même qu'il posait son pied détestable sur mes terres. Je ne vais pas vous mentir, sur le fait qu'aucun des membres de ce clan n'est un jour apprécié un membre du gouvernement.

Elle se saisit de la liqueur ambrée, et en termina le contenu.

- Les Mapleleafs ont toujours eu une réputation sulfureuse, et nous pratiquons de vieilles magies, oubliées, effrayantes pour les novices certes mais en aucun cas interdites par le Ministère de la Magie.. Quand à la teneur de ses rumeurs, j'espèrais en être protégé par l'action de ce même ministère et non être l'objet d'une enquête Conclut elle avec un certain mépris non dissimilé pour l'institution en question. Amaranth était déjà fatiguée des complications qui ne faisaient qu'accumuler.

Si elle n'avait rien du monstre que les autres décrivaient, elle craignait qu'une seule chose. Qu'elle perde patience, et qu'elle finisse par l'incarner.

Aïe. Ca s’annonçait plutôt mal comme entrée en matière, mais en même temps, j’avais l’habitude de ce genre de réaction et j’étais formé pour. D’ailleurs mon premier réflexe fut de fermer mon esprit grâce à l’Occlumancie par mesure de prévention. Les yeux plissés, je continuais de l’écouter et je me concentrais uniquement sur ces paroles pour réfléchir dans un coin bien caché de mon esprit à une éventuelle réponse. Entrant sans un mot, je répondis d’un ton poli alors que le plateau apparut :

« Non merci, je sorte juste du petit déjeuner. Mais c’est très prévenant de votre part. »

Je continuais de sourire. Bien évidemment que je ne voulais pas finir empoisonner, aucun risque n’était à prendre et même si d’apparence elle paraissait inoffensive, il fallait quand même rester vigilant et sur ses gardes.
M’asseyant dans un fauteuil, je posais mes dossiers fermés et scellés sur la table basse devant moi pour éviter de l’avoir dans les mains et je me contentais alors de répondre simplement :

« Rassurez vous, je suis du parti de ceux qui pensent que les lignes éditoriales préfèrent vendre que de raconter la stricte vérité et je ne suis là que par mesure informative et vous poser des questions pour vérifier les rumeurs, et justifier les démentis. Parfois, on oublie le rôle de prévoyance que peut avoir le Bureau des Aurors. »

Passant ma main dans les cheveux, et contractant mon esprit uniquement à la conversation actuelle, je me redressais un peu et je poursuivis d’un ton calme et posé comme à mon habitude.

« Je ne suis malheureusement pas là pour juger des personnes mais vérifier des faits notés dans un rapport, je suis désolé si mon collègue de la CIS vous a importuné. Parfois, nous faisons un travail difficile qui n’est pas aux goûts des personnes visées, surtout quand cela s’avère à la fin totalement erroné, ce qui doit être votre cas. »

Je regardais le domaine depuis l’extérieur. Je pouvais sentir la magie m’envahir et c’est à cet instant précis que je me fis la réflexion que j’aurai du venir avec mon père. Lui, aurait senti et il aurait en mesure de me dire rapidement si de la magie obscure opérée encore en ses lieux.

« Et ça n’a rien à voir avec les rumeurs ou votre réputation. Je suis un peu surpris de voir que cela vous fasse autant réagir. Je sais en effet que cela peut être une procédure longue et pénible pour vous, vu comme une sorte de harcèlement institutionnelle, mais malheureusement la magie noire court encore dans ce pays, et vous voyez vous comme moi que je ne suis pas encore au chômage au grand malheur de ce pays... »

Je marquais une pause, et je finis par dire d’un ton calme et assez rassurant au final :

« Et ce n’est pas une enquête, comme je vous le disais. Je viens juste vous poser quelques questions. Mais… je suppose qu’au vu de votre première réaction, cet entretiens n’aboutira pas à grand-chose malheureusement... »

Je baissais un peu les yeux sur mes dossiers. Ca s’avérait complexe. D’un côté j’avais envie de la croire. Beaucoup de famille avaient encore accès à des magies anciennes qui n’étaient pas de la magie noire, et elle semblait dire la vérité. Mais d’un autre côté, sa défense un peu rapide et d’une froideur brûlante me disait qu’elle avait peut être quelque chose à cacher.

" Tss Tss, un de ses perce-esprit " susurra l'autre entre deux pensées d'Amaranth, lui faisant comprendre que sous ses airs aimables, et charmants. Le plus ou moins jeune Auror n'en était pas moins prudent. Amaranth appuya son refus poli d'un sourire fâné. Elle n'était pas dupe non plus. Le jeux des politesses l'agaçait encore plus ses derniers temps. Si la prudence avait été inutile avec le serpent qu'était Serger. Elle n'avait plus aucune envie de jouer les prudes avec ses agents du Ministères qui commençaient sérieusement à s'intéresser à son commerce. Mais elle ne pouvait que constater que sa réaction furieuse n'était pas la meilleure des défenses.

Elle vint prendre place en face du sorcier; et passa sa main valide sur son visage fatigué.

- Excusez la rudesse de mes sentiments, l'article de cette journaliste perfide à mis le feu aux poudres par ici.. Et il ne se passe pas une journée sans que j'en paye les conséquences, confia t elle à l'auror. Elle était étonnemment sincère. C'était bien la vérité, et cela pourrait également éteindre les soupçons que son interlocuteur nourrissait à son encontre.

- Vous n'y êtes pour rien. Elle se redressa, et plongea son regard dans celui du dénommé Fergus. Quelles sont vos questions ? Que puis je faire pour prouver à vos services qu'il s'agit d'un malentendu. Poursuit elle avec un étrange détachement.

" Laisse le moi.. j'en ai .. des plus vieux.. lui " Morrighàn recommençait à lui siffler des vulgarités, faisant grimacer la sorcière malgré elle. L'appétit de son alter pour certains spécimens n'était pas toujours facile à gerer. Avoir une conversation avec un auror et sa propre entité était un sport cérébrale qui ne manquerait pas d'épuiser la sorcière au bout de quelques heures. Le contrôle était peut être ce qui définissait le plus Amaranth, l'excés et le manque. Les deux extrêmes se dissimulaient sous le chignon strict de sa chevelure flamboyante.

Je soupirais légèrement, essayant de comprendre son attitude. Moi aussi, si la presse avait assailli ma famille et mon clan, j’aurai mal réagi. Mais je devais quand même garder la tête froide, car le rapport de Lazar Serger avait été assez explicite. Je pris une petite inspiration et je déclarais d’un ton très calme, sur le ton de la conversation :

« J’aimerai savoir si votre domaine contient encore des traces de Magie Noire. Ou d’autres formes de Magie, qui puisent leur énergie dans la même source que cette dernière. Et si oui, pourquoi vous ne vous en êtes pas encore débarrassé, et pourquoi vous n’avez pas fait appel au Ministère de la Magie pour que ce soit le cas ? »

Je relevais la tête vers elle. C’était un cas commun qu’on avait au Ministère et plus particulièrement au Bureau des Aurors. Certains héritages familiaux étaient emprunt de vieilles magies, dont certaines apparentés à la magie noire, voir en faisant totalement partie. Seulement voilà, avoir une source de magie obscur sur son domaine ne voulait pas dire qu’on s’en servait, ou qu’on était pour son utilisation. Ce genre de chose avait la facheuse tendance à être aussi pénible qu’un parasite et beaucoup de famille vivait avec sans rien pouvoir faire.

« Le domaine est assez ancien, bien évidemment. Et vaste. Je sais que parfois on ne peut pas briser quelque chose d’aussi puissant, ou d’aussi complexe. Mais parfois il vaut mieux mettre le Ministère au courant pour qu’il puisse vous aider. Je ne dis pas que c’est effectivement le cas et que votre… domaine, est un puits de Magie Noire. Non. Ce que j’essaie de vous faire comprendre, c’est… que si des rumeurs il y a, le Bureau des Aurors pourrait accélérer une procédure d’enquête à votre encontre. Il suffit juste d’un client ou d’un voisin malveillant, qui déposera une plainte à votre encontre, et là, nous devrons intervenir. Et si nous voyons lors de notre intervention qu’il y avait des sources de magie, non déclarées… Ca risque de compliquer les choses. »

Je serrais les dents, essayant de faire preuve d’une certaine rigueur, d’un calme et d’une certaine négociation. En gros, et officiellement, je la prévenais. Mais… Officieusement, je me demandais si je n’étais pas sur quelque chose de plus gros que ça, et je voulais vérifier certaines hypothèses que j’avais pu établir en lisant le rapport de Lazar.

« Pour ce qui est des plantes, rassurez vous, je ne suis pas accrédité à vous poser la moindre question là dessus. En plus, je n’y connais pas grand-chose. Mais vous avez l’air de faire un excellent travail. Vous avez été à Poudlard il me semble ? Vous deviez connaître mon père, Jameson Clearwater. Il travaille désormais au Ministère de la Magie en tant qu’Enquêteur sur les Magies Anciennes avec la Confédération Internationale des Sorciers. C’est… typiquement le genre d’endroit où on l’envoie quand on veut avoir plus que des démentis de rumeurs. »

Si le domaine contenait une source de Magie noire c'était aussi évident que le besoin d'une Salamandre d'être à la chaleur des flammes. S'il était encore aux questions, c'était que la subtilité de la nature complexe de la terre, des plantes et de son propre sang échappait aux ministères. Dans ce rapport, il n'avait rien que des impressions d'un duo de misérables véracrasses. Elle donnerait leurs noms à son cousin, et Ambroise reprendrait les vieilles habitudes de la famille. La discrétion des Mapleleafs n'avait que trop duré.
Sa mère était morte, la vérité étalée dans les journaux, quand à sa propre nature. Les souvenirs encore brulants de son " voyage " au château de Bambugh lui donnèrent la nausée. Quelques fois, elle se revoyait couverte de sang, le journal de Morrighan dont le coeur maudit battait encore entre ses doigts blessés.

Amaranth risquait de dépasser ses limites aujourd'hui. Le besoin de posséder l'artefact la hantait plus qu'elle ne pourrait l'avouer. Abandonné sur ce sol maudit, et la promesse faites à  @Glenn Yard était déjà trop lourde. Elle n'était pas ignorante à propos de ce genre de pratiques. Et honnêtement, elle devait empester la magie noire à des kilomètres.

Briser des sorts ? Oh, les Mapleleafs en été bien capables, mais ils ne le souhaitaient pas. Leur domaine, dont les racines s'étendaient jusqu'au château. Etait ce de la cave dont l'accès était condamné, que se trouvait le passage vers la demeure de son ancêtre. Tant de choses lui venaient à l'esprit. Et pour la première fois, l'écarlate était tentée de prendre volontairement le chemin le plus aisé, et le plus sombre. Et elle ne le devait pas son alter, mais bien à elle. La vérité était qu'elle avait toujours été ce que les journaux décrivaient. L'héritière d'une famille maudite.

Bien sur qu'il n'avait pas les compétences pour comprendre ses précieuses plantes.. Précieuses.. Ce qui poussait sur le domaine, était la seule chose qu'elle était capable - a priori - de mener à terme. Elle avait volontairement ignorer l'aspect infertile du mal qui la rongeait. Parce qu'elle n'était plus en mesure de se projeter, et que la lignée devait prendre fin avec elle.

A l'évocation du paternel,  @Jameson Clearwater avec qui, elle avait travaillé, la sorcière aurait pu se radoucir il y a quelques semaines, par respect pour son collaborateur. Mais l'influence néfaste de ses derniers jours ne faisait qu'empirer son humeur.

- Mes amitiés à votre paternel, ce fut un collégue inestimable.
Je suis navrée mais je ne suis pas en mesure à répondre à vos questions, Monsieur Clearwater, pousuivit en désignant ses doigts blessés. Un accident avec une Tentacula Véneuse à Poudlard, qui ne guérit pas malheureusement. Je vais vous raccompagner à la sortie, et retourner à ma comptabilité. Conclut elle avec une ironie toute composée. Il n'avait pas de mandat, et Amaranth voulait encore un peu retarder les bains de sang.

- Bon retour, Monsieur Clearwater.