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Crazy - Stupid - Love (Ayden)
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FICHE DE PERSO
Alors que j’avais pris la poudre d’escampette en plein milieu du bal, laissant amis et autres personnes en plan comme à mon habitude quand il s’agissait de fuir une situation gênante avec brio, je me mis presque à courir en arrivant devant les portes d’entrée du Ministère. Au loin, on entendait encore les bruits du bal qui se déroulait. Mes joues rouges de honte, d’être parti aussi vite et surtout d’avoir en fui mes responsabilités, je me dirigeais alors vers une des Cheminée situées à côté de la porte d’entrée. J’étais trop énervée et déboussolée pour pouvoir transplaner.
Tout allait bien se passer, j’allais tout simplement aller au boulot, même si je n’étais aps de garde, enfiler ma blouse et noyer mon esprit et mon chagrin dans le travail. C’est juste en arrivant devant la cheminée, que je glissais en avant sous l’effet de la précipitation et que je me tordis le genou. La douleur fut vive et rapide, et dans ma chute, ma baguette tomba de la poche de ma veste.
« Bordel ! Ellie ! » m’engueulais-je moi même.
J’étais bien contente que personne ne m’est vu partir. Malgré mon génome de Lycan, qui commençait déjà à régénérer ma blessure, je devais quand même me soigner pour partir d’ici au plus vite. C’est donc en rampant, que je me dirigeais piteusement vers ma baguette.
« Fais chier fais chier... » répétais-je
Parce qu’on allait me rattraper. Que ce soit Zoey ou Aena, l’une des deux allaient remarqué mon absence et voler à mon secours le plus vite possible. Et comme je ne voulais pas prendre de sermon, l’idée était de se guérir et de dégager le plus vite possible. Glissant, la douleur étant bien présente et me faisant gémir, je serrais les dents pour éviter qu’elle ne soit omniprésente.
A quelques centimètres de ma baguette, j’entendis alors une voix, résonner. Mon sang se figea et j’attrapais ma baguette à temps. C’était la voix d’Ayden. Me mettant en position assise, dans une grimace je m’appuyais contre la cheminée et je le regardais alors arriver, certainement comme un prince charmant. Je baissais immédiatement des yeux, comme une petite fille.
« On ne peut pas te faire le même coup deux fois, c’est ça ? »
Je regardais toujours le sol, n’osant pas lever les yeux vers lui. J’étais assise, impuissante et doublement couverte de honte. Une, parce que j’étais blessée et amoindri devant lui désormais, deux, parce que je m’étais encore barrée comme je l’avais fait la première fois. Avant même qu’il n’ouvre la bouche, je redressais alors mon regard, faisant une grimace de douleur supplémentaire.
« C’est pas ta faute ! » criais-je presque.
On était seul, au loin, j’entendais le rythme des chansons défiler. Ca donnait un espèce de décor étrange ; avec la cheminée à côté de moi.
« T...t’y es pour rien. T’es… t’es quelqu’un de bien. De parfait à mes yeux. Je sais c’est la phrase bateau que toutes les filles sortent quand quelqu’un ne leur plaît pas mais… mais c’est pas vrai. »
Je relevais alors les yeux vers lui, les sourcils froncés comme un animal battu.
« Je sais pas faire. Je sais pas m’engager. Je… j’ai peur que la situation m’échappe, que je tombe amoureuse, que j’abandonne ma famille, mon travail, mes responsabilités. C’est… tu peux pas savoir comme c’est difficile pour moi. »
Il ne pouvait pas comprendre. Cacher sa condition de Lycan toute une vie, faire un métier prestigieux à mes yeux malgré le fait que je sois une femme, et louve qui plus est. Ca avait demandé du temps, du travail, et des sacrifices. J’en payais aujourd’hui le prix fort.
« Laisse moi finir... » grommelais-je en souffrance « Tous les matins, je me lève avec la perspective de sauver un maximum de vie, tout en veillant sur ma famille. J...j’ai pas de temps pour moi. J’ai… j’ai pas de temps pour les autres. »
Je baissais les yeux.
« Aide moi, s’il te plaît, j’ai trop mal pour incanter… Il faut couper le pantalon et faire un Vulnera Sanantur cibler sur mes ligaments. »
Je m’accrochais à ce que je savais et ce que je maîtrisais : la Médicomagie.
Tout allait bien se passer, j’allais tout simplement aller au boulot, même si je n’étais aps de garde, enfiler ma blouse et noyer mon esprit et mon chagrin dans le travail. C’est juste en arrivant devant la cheminée, que je glissais en avant sous l’effet de la précipitation et que je me tordis le genou. La douleur fut vive et rapide, et dans ma chute, ma baguette tomba de la poche de ma veste.
« Bordel ! Ellie ! » m’engueulais-je moi même.
J’étais bien contente que personne ne m’est vu partir. Malgré mon génome de Lycan, qui commençait déjà à régénérer ma blessure, je devais quand même me soigner pour partir d’ici au plus vite. C’est donc en rampant, que je me dirigeais piteusement vers ma baguette.
« Fais chier fais chier... » répétais-je
Parce qu’on allait me rattraper. Que ce soit Zoey ou Aena, l’une des deux allaient remarqué mon absence et voler à mon secours le plus vite possible. Et comme je ne voulais pas prendre de sermon, l’idée était de se guérir et de dégager le plus vite possible. Glissant, la douleur étant bien présente et me faisant gémir, je serrais les dents pour éviter qu’elle ne soit omniprésente.
A quelques centimètres de ma baguette, j’entendis alors une voix, résonner. Mon sang se figea et j’attrapais ma baguette à temps. C’était la voix d’Ayden. Me mettant en position assise, dans une grimace je m’appuyais contre la cheminée et je le regardais alors arriver, certainement comme un prince charmant. Je baissais immédiatement des yeux, comme une petite fille.
« On ne peut pas te faire le même coup deux fois, c’est ça ? »
Je regardais toujours le sol, n’osant pas lever les yeux vers lui. J’étais assise, impuissante et doublement couverte de honte. Une, parce que j’étais blessée et amoindri devant lui désormais, deux, parce que je m’étais encore barrée comme je l’avais fait la première fois. Avant même qu’il n’ouvre la bouche, je redressais alors mon regard, faisant une grimace de douleur supplémentaire.
« C’est pas ta faute ! » criais-je presque.
On était seul, au loin, j’entendais le rythme des chansons défiler. Ca donnait un espèce de décor étrange ; avec la cheminée à côté de moi.
« T...t’y es pour rien. T’es… t’es quelqu’un de bien. De parfait à mes yeux. Je sais c’est la phrase bateau que toutes les filles sortent quand quelqu’un ne leur plaît pas mais… mais c’est pas vrai. »
Je relevais alors les yeux vers lui, les sourcils froncés comme un animal battu.
« Je sais pas faire. Je sais pas m’engager. Je… j’ai peur que la situation m’échappe, que je tombe amoureuse, que j’abandonne ma famille, mon travail, mes responsabilités. C’est… tu peux pas savoir comme c’est difficile pour moi. »
Il ne pouvait pas comprendre. Cacher sa condition de Lycan toute une vie, faire un métier prestigieux à mes yeux malgré le fait que je sois une femme, et louve qui plus est. Ca avait demandé du temps, du travail, et des sacrifices. J’en payais aujourd’hui le prix fort.
« Laisse moi finir... » grommelais-je en souffrance « Tous les matins, je me lève avec la perspective de sauver un maximum de vie, tout en veillant sur ma famille. J...j’ai pas de temps pour moi. J’ai… j’ai pas de temps pour les autres. »
Je baissais les yeux.
« Aide moi, s’il te plaît, j’ai trop mal pour incanter… Il faut couper le pantalon et faire un Vulnera Sanantur cibler sur mes ligaments. »
Je m’accrochais à ce que je savais et ce que je maîtrisais : la Médicomagie.
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FICHE DE PERSO
Crazy - Stupid - Love Ellie feat. Ayden |
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FICHE DE PERSO
« Tu déshabilles les filles au deuxième rendez-vous… On est sensé attendre le troisième... » murmurais-je dans une grimace.
Mes yeux se levèrent vers lui. Je m’en voulais tellement d’avoir fait n’importe quoi. Ma jalousie complètement irrationnelle envers Zoey, m’avait poussé à essayer de lui faire croire un truc complètement absurde et qui allait certainement mettre du chaos dans au moins deux couples. Je levais les yeux au ciel, bizarrement, regarder les blessures des autres ne m’avait jamais déranger mais observer les miennes me répugnait.
« Mais tais toi bon sang. »
Je l’avais attrapé d’une poigne de Lycan pour l’attirer enfin à moi et l’embrasser avec tendresse. Tout son discours m’avait fait complètement tourné la tete et j’étais tombé complètement sous son charme. Parce qu’il visait juste et faux à la fois. Il se reprochait des choses qu’il n’avait pas à se reprocher et excuser des choses qu’il n’avait absolument pas à excuser dans son comportement. Enfin, je le repoussais un peu, gémissant de douleur parce que comme une imbécile, ça avait touché ma jambe.
« C’est ma faute Ayden. Je… je sais pas faire. Tu sais, le boulot, ma famille… Ca… ca prend beaucoup de place dans ma vie et j’ai peur que si quelqu’un y entre, ca… ca m’empêche d’être toujours là pour eux. »
Je me relevais après le Vulnera Sanantur et je le regardais alors dans les yeux, l’invitant en lui prenant à la main à me regarder droit dans les yeux avec un infini remerciement. Je restais là, à le regarder et à sourire comme une imbécile totalement sous son charme :
« Je ne suis pas avec Aéna. C’était une mauvaise blague. Je… je suis célibataire. Enfin euh… J’en sais rien. Peut être que j’ai embrassé quelqu’un et que… voilà. Je suis plus célibataire en fait. Je sais pas t’en pense quoi ? »
Je posais ma main sur son torse. Je savais très bien comment ça allait finir si jamais il venait chez moi faire la cuisine. J’étais toujours sous le charme de ce genre d’attention et il était hors de question que je m’arrête en si bon chemin. Finalement je posais ma tête sur lui et je murmurais :
« T’es quelqu’un de bien, Ayden. J’veux pas te faire de mal, mais je veux pas te faire non plus le coup du « Tu serais plus heureux sans moi ». Alors si t’es prête à m’accepter comme je suis… je veux bien te laisser une chance de cuisiner un truc pour moi. Je ferai le dessert. Je fais très bien les desserts. »
C’était absolument faux. J’étais super nulle en cuisine et surtout en pâtisserie mais je savais que personne n’avait osé me le dire en face. On verrait alors si ce petit bout d’homme aurait le courage de me le dire dans les yeux. Je relevais d’ailleurs ces derniers vers lui et je marmonnais un peu honteusement :
« Tu devrais pas plutôt rejoindre ta cavalière ? »
Il y avait quelque chose d’un peu piquant dans ma voix, preuve que j’avais du mal à accepter ca. Est-ce qu’ils étaient ensemble et est ce que je n’avais pas volé l’amour de sa vie à Zoey ? Je me faisais certainement des films, aussi, je le maintins contre moi pour éviter qu’il s’échappe.
« Je devrais peut être aller m’excuser avant qu’on aille manger un morceau non ? » dis-je en repartant vers le bal.
Et est-ce que j’allais avoir assez de courage pour l’inviter vraiment chez moi alors que je venais de l’embrasser ? D’ailleurs, je fis quelques pas sans boiter. Ce qui devait être du à ma condition de lycan. Après 4 pas, j’essayais de boitiller un peu en faisant semblant.
« T’es balaise en tout cas en terme de sort de soins, tu devrais faire médicomage. » dis-je en essayant de noyer le poisson.
Mes yeux se levèrent vers lui. Je m’en voulais tellement d’avoir fait n’importe quoi. Ma jalousie complètement irrationnelle envers Zoey, m’avait poussé à essayer de lui faire croire un truc complètement absurde et qui allait certainement mettre du chaos dans au moins deux couples. Je levais les yeux au ciel, bizarrement, regarder les blessures des autres ne m’avait jamais déranger mais observer les miennes me répugnait.
« Mais tais toi bon sang. »
Je l’avais attrapé d’une poigne de Lycan pour l’attirer enfin à moi et l’embrasser avec tendresse. Tout son discours m’avait fait complètement tourné la tete et j’étais tombé complètement sous son charme. Parce qu’il visait juste et faux à la fois. Il se reprochait des choses qu’il n’avait pas à se reprocher et excuser des choses qu’il n’avait absolument pas à excuser dans son comportement. Enfin, je le repoussais un peu, gémissant de douleur parce que comme une imbécile, ça avait touché ma jambe.
« C’est ma faute Ayden. Je… je sais pas faire. Tu sais, le boulot, ma famille… Ca… ca prend beaucoup de place dans ma vie et j’ai peur que si quelqu’un y entre, ca… ca m’empêche d’être toujours là pour eux. »
Je me relevais après le Vulnera Sanantur et je le regardais alors dans les yeux, l’invitant en lui prenant à la main à me regarder droit dans les yeux avec un infini remerciement. Je restais là, à le regarder et à sourire comme une imbécile totalement sous son charme :
« Je ne suis pas avec Aéna. C’était une mauvaise blague. Je… je suis célibataire. Enfin euh… J’en sais rien. Peut être que j’ai embrassé quelqu’un et que… voilà. Je suis plus célibataire en fait. Je sais pas t’en pense quoi ? »
Je posais ma main sur son torse. Je savais très bien comment ça allait finir si jamais il venait chez moi faire la cuisine. J’étais toujours sous le charme de ce genre d’attention et il était hors de question que je m’arrête en si bon chemin. Finalement je posais ma tête sur lui et je murmurais :
« T’es quelqu’un de bien, Ayden. J’veux pas te faire de mal, mais je veux pas te faire non plus le coup du « Tu serais plus heureux sans moi ». Alors si t’es prête à m’accepter comme je suis… je veux bien te laisser une chance de cuisiner un truc pour moi. Je ferai le dessert. Je fais très bien les desserts. »
C’était absolument faux. J’étais super nulle en cuisine et surtout en pâtisserie mais je savais que personne n’avait osé me le dire en face. On verrait alors si ce petit bout d’homme aurait le courage de me le dire dans les yeux. Je relevais d’ailleurs ces derniers vers lui et je marmonnais un peu honteusement :
« Tu devrais pas plutôt rejoindre ta cavalière ? »
Il y avait quelque chose d’un peu piquant dans ma voix, preuve que j’avais du mal à accepter ca. Est-ce qu’ils étaient ensemble et est ce que je n’avais pas volé l’amour de sa vie à Zoey ? Je me faisais certainement des films, aussi, je le maintins contre moi pour éviter qu’il s’échappe.
« Je devrais peut être aller m’excuser avant qu’on aille manger un morceau non ? » dis-je en repartant vers le bal.
Et est-ce que j’allais avoir assez de courage pour l’inviter vraiment chez moi alors que je venais de l’embrasser ? D’ailleurs, je fis quelques pas sans boiter. Ce qui devait être du à ma condition de lycan. Après 4 pas, j’essayais de boitiller un peu en faisant semblant.
« T’es balaise en tout cas en terme de sort de soins, tu devrais faire médicomage. » dis-je en essayant de noyer le poisson.
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FICHE DE PERSO
Sa main dans la mienne, je le regardais un long moment. Mes yeux partirent vers la salle de bal, et effectivement il avait raison… Même si la présence de Léandre n’avait rien de bon à mes yeux car de mémoire, je ne pensais pas que Zoey lui ait dit qu’elle venait… Ca allait certainement clashé ce soir. Mais, il avait raison. Si je revenais dans cet état, ça allait attirer l’attention sur moi et… Ca risquait peut être de compromettre notre secret.
« Va pour ton risotto. Avec du vin… T’es Italien ma parole t’es plus Irlandais ? » lui dis-je avec une lueur de malice dans le regard.
Être en couple. Ne plus être célibataire. C’était des conventions et… je ne savais pas véritablement si on en était là. Et je ne voulais surtout pas me poser la question d’ailleurs. Observant les différentes cheminées, je me rendis compte que je lui tenais toujours la main.
« Je leur parlerai demain, t’as raison. Allons, direction l’italiiiie ! »
Je marquais un temps d’arrêt et finalement je fronçais les sourcils. Je ne savais pas où il habitait. Et on n’était pas à l’abri que ce soit encore un pervers qui veuille juste mon corps ou pire, un chasseur de Lycan. Plissant les yeux, d’une manière un peu suspicieuse, je déclarais :
« D’ailleurs, tu habites où ? Si tu m’emmènes à la petite cabane de Poudlard pour boire une bouteille de vin et bouffer du risotto… Tu m’as totalement conquise Ayden Callaghan... »
Je posais alors ma tête contre son épaule, observant la cheminée aux flammes vertes et attendant qu’il donne l’adresse. Peut être qu’il allait dire « Enfers ». Ce qui ne m’aurait pas étonné. Quelqu’un d’aussi beau et aussi gentil que lui avait certainement des démons enfouis et bien cachés… Je relevais alors la tête et je finis par dire d’une voix timide :
« Merci. »
Je l’observais toujours, en lui serrant la main un peu plus fort.
« De passer outre le fait que je sois une folle furieuse qui ne comprend rien à la vie. »
Je l’embrassais sur l’épaule, et attendit qu’il m’emmène n’importe où, du moment que c’était loin de toutes ces mondanités que je détestais plus que tout au monde...
« Va pour ton risotto. Avec du vin… T’es Italien ma parole t’es plus Irlandais ? » lui dis-je avec une lueur de malice dans le regard.
Être en couple. Ne plus être célibataire. C’était des conventions et… je ne savais pas véritablement si on en était là. Et je ne voulais surtout pas me poser la question d’ailleurs. Observant les différentes cheminées, je me rendis compte que je lui tenais toujours la main.
« Je leur parlerai demain, t’as raison. Allons, direction l’italiiiie ! »
Je marquais un temps d’arrêt et finalement je fronçais les sourcils. Je ne savais pas où il habitait. Et on n’était pas à l’abri que ce soit encore un pervers qui veuille juste mon corps ou pire, un chasseur de Lycan. Plissant les yeux, d’une manière un peu suspicieuse, je déclarais :
« D’ailleurs, tu habites où ? Si tu m’emmènes à la petite cabane de Poudlard pour boire une bouteille de vin et bouffer du risotto… Tu m’as totalement conquise Ayden Callaghan... »
Je posais alors ma tête contre son épaule, observant la cheminée aux flammes vertes et attendant qu’il donne l’adresse. Peut être qu’il allait dire « Enfers ». Ce qui ne m’aurait pas étonné. Quelqu’un d’aussi beau et aussi gentil que lui avait certainement des démons enfouis et bien cachés… Je relevais alors la tête et je finis par dire d’une voix timide :
« Merci. »
Je l’observais toujours, en lui serrant la main un peu plus fort.
« De passer outre le fait que je sois une folle furieuse qui ne comprend rien à la vie. »
Je l’embrassais sur l’épaule, et attendit qu’il m’emmène n’importe où, du moment que c’était loin de toutes ces mondanités que je détestais plus que tout au monde...
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FICHE DE PERSO
Alors que je rentrais, et qu’il me faisait visiter les lieux, je mis mes mains le long de mes bras. Me demandant si j’avais pris la bonne décision en acceptant son invitation. Mais après tout, qu’est ce que je risquais. Alors qu’on allait de pièce en pièce, je remarquais surtout que pour un professeur, il était plutôt riche. C’était sa deuxième maison, et elle était super grande. Sans rien dire, je me contentais de quelques regards ou de quelques petites moues quand on visitait chacune des pièces. C’était une demeure quelconque, mais bien grande. Alors que nous redescendions, je fixais à nouveau la toile avec la famille de Sombral. Il peignait ? Si c’était lui, c’était vraiment bien réussi. Décidemment, ce gars avait trop de qualité pour être réel, et pour m’aller. Il n’y avait que les fous et les psychopathes pour être parfait à ce point là…
« Je vais prendre du rouge. Je préfère, le rosé et le blanc c’est des vins pour faire plaisir aux étrangers en général… En France tout du moins. J’y suis aller quelques semaines avec Médicomage Sans Frontière, c’est très joli et... »
Je me retournais, pour me retrouver nez à nez avec lui. Les joues un peu rouge, je mis une main sur ma bouche, pour dire finalement :
« ...et j’aime bien. »
Mais qu’est ce que j’étais gourde. Quand il me proposa de cuisiner avec lui (parce que c’était comme ça que je l’avais compris) mon visage s’illumina soudain et je déclarais :
« Excellente idée ça ! Je suis une super cuisinière ! Tout le monde te dira le contraire, parce qu’ils y connaissent que dalle. Le risotto c’est super facile, il faut deux litres d’huile, et aussi du parmesan. Genre une demi meule non ? »
J’arrivais dans la cuisine d’un air un peu experte, alors que je n’en avais jamais préparé. Ca devait pas être bien compliqué, puisque c’était un plat familial en Italie, et les plats familiaux, ça me connaissait ça. Arrivant dans la dites cuisine, je gardais mon verre de vin à la main et je regardais encore l’ensemble en fronçant les sourcils.
« En fait tu es riche. T’es beau. T’es riche. T’es intelligent. Tu peins. En fait ya forcément des cadavres dans le jardin. J’te préviens Ayden… Si c’est pour que je sois une de tes futures victimes j’vais pas me laisser faire hein. C’est pas normal d’avoir toutes ses qualités là. Ya un soucis quelque part... »
Je me resservais un verre, et je lui en resservais la même chose. Finalement, j’avais pas tant envie de cuisiner. Parce que je savais que ça allait très mal se passer et qu’il allait certainement me trouver des excuses.
« Alors, quel gros secret tu caches derrière cette ensemble de perfection et de qualité hm ? T’es agent secret ? Ou un psychopathe ? Y’a forcément quelque chose. »
Je tendais mon verre de vin vers la toile d’un air un peu outré.
« Personne ne peint comme ça. C’est indécent, alors dis moi la vérité ! »
C’était bien sûr dit sous le ton de la blague la plus profonde, parce que toute cette perfection m’attirait… Mais en meme temps, il y avait quand même quelque chose de pas net. Ou plutôt plusieurs questions sans réponses depuis le départ. Pourquoi deux maisons ? On aurait dit un gars avec une double vie ? J’étais peut être pas si loin du compte quand je disais qu’il était agent secret… Ce qui était peut etre d’autant plus intéressant....
« Je vais prendre du rouge. Je préfère, le rosé et le blanc c’est des vins pour faire plaisir aux étrangers en général… En France tout du moins. J’y suis aller quelques semaines avec Médicomage Sans Frontière, c’est très joli et... »
Je me retournais, pour me retrouver nez à nez avec lui. Les joues un peu rouge, je mis une main sur ma bouche, pour dire finalement :
« ...et j’aime bien. »
Mais qu’est ce que j’étais gourde. Quand il me proposa de cuisiner avec lui (parce que c’était comme ça que je l’avais compris) mon visage s’illumina soudain et je déclarais :
« Excellente idée ça ! Je suis une super cuisinière ! Tout le monde te dira le contraire, parce qu’ils y connaissent que dalle. Le risotto c’est super facile, il faut deux litres d’huile, et aussi du parmesan. Genre une demi meule non ? »
J’arrivais dans la cuisine d’un air un peu experte, alors que je n’en avais jamais préparé. Ca devait pas être bien compliqué, puisque c’était un plat familial en Italie, et les plats familiaux, ça me connaissait ça. Arrivant dans la dites cuisine, je gardais mon verre de vin à la main et je regardais encore l’ensemble en fronçant les sourcils.
« En fait tu es riche. T’es beau. T’es riche. T’es intelligent. Tu peins. En fait ya forcément des cadavres dans le jardin. J’te préviens Ayden… Si c’est pour que je sois une de tes futures victimes j’vais pas me laisser faire hein. C’est pas normal d’avoir toutes ses qualités là. Ya un soucis quelque part... »
Je me resservais un verre, et je lui en resservais la même chose. Finalement, j’avais pas tant envie de cuisiner. Parce que je savais que ça allait très mal se passer et qu’il allait certainement me trouver des excuses.
« Alors, quel gros secret tu caches derrière cette ensemble de perfection et de qualité hm ? T’es agent secret ? Ou un psychopathe ? Y’a forcément quelque chose. »
Je tendais mon verre de vin vers la toile d’un air un peu outré.
« Personne ne peint comme ça. C’est indécent, alors dis moi la vérité ! »
C’était bien sûr dit sous le ton de la blague la plus profonde, parce que toute cette perfection m’attirait… Mais en meme temps, il y avait quand même quelque chose de pas net. Ou plutôt plusieurs questions sans réponses depuis le départ. Pourquoi deux maisons ? On aurait dit un gars avec une double vie ? J’étais peut être pas si loin du compte quand je disais qu’il était agent secret… Ce qui était peut etre d’autant plus intéressant....
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FICHE DE PERSO
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FICHE DE PERSO
Je le regardais ouvrir du rouge et aussi du blanc. Il avait perdu l’esprit ? Il voulait me saouler ? Il y avait de grande chance. Et étant donné ma condition de Louve, il fallait au moins plusieurs bouteilles pour y arriver. Quand il mit le vin blanc dans la marmite je me mis à couiner de surprise une main sur la bouche.
« J’avais raison ! T’es fou à lier ! Pourquoi tu gaches du vin dans la nourriture. Personne fais ça Ayden... »
Je regardais par dessus la marmite, le vin s’évaporer d’un œil critique. Ce gars pétait complètement les plombs à jeter des trucs qu’on pouvait boire pour entretenir la nourriture. Jamais ça ne m’était passé à l’esprit de faire ça, encore très certainement une technique de cuisine qui m’échappait. Observant le plat d’un air un peu suspicieux, je me retournais et il était déjà à quelques centimètres de moi. Mon instinct, pour une fois, ne me murmura pas de m’en aller. Non au contraire. Il n’était ni pour ni contre. Visiblement la louve en moi était trop éloigné par la lune pour avoir assez de puissance pour donner son avis, ou alors il y avait autre chose, qui m’échappait.
« Qu..quoi ? »
Il s’en alla avant de m’avoir embrassé. Les joues rougies, je fronçais un peu les sourcils et je restais un peu planté là. Reprenant un peu de poil de la bête, je ripostais quand même :
« Ah, oui c’est sur. Les hommes ont toujours le bon rôle dans tous les films et livres d’espionnages. Les femmes ne sont que des objets, ou des traîtres à leur patrie. Belle référence, tu vas me fâcher pour la soirée. »
Je pris mon verre de vin. J’avais dit cela en plaisantant bien sur parce que je me doutais qu’il ne pensais pas un traitre mot de ce qu’il disait. En revanche, je défendais toujours la cause féminine corps et âme. Quand il revint à la charge, pour m’embrasser dans le cou puis sur les lèvres, je levais les yeux au ciel avec un petit sourire amusé et je lui rendis son baiser avec passion. Montant avec une souplesse de louve sur le plan de travail, je passais ma jambe derrière son dos et je l’attirais à moi.
« Je crois que le risotto attendra.. »
***
Allongée dans le lit, observant le plafond j’étais en train de me demander si je prenais la bonne décision. J’avais toujours été attaché à ma famille, et surtout à mon travail. La place d’Ayden dans mon coeur allait devenir de plus en plus importante, si je l’acceptais, et en regardant ce plafond, je me demandais déjà si j’étais prête à tout cela.
Vivre avec un non-Loup, quoi qu’on en dise et quoi qu’on en pense, c’était toujours un risque. Et s’il ne comprenait pas ma condition ? Et s’il me trahissait pour aller donner le nom des miens et de ceux que je connaissais au Ministère ?
Après tout… je ne savais rien de lui, et je m’engageais, bien vite. Le brasier avait diminué, et la fusion de nos corps l’avait un peu baissé. C’était pour ça que je réfléchissais à tout cela. On allait irrémédiablement arrivé à un poids où il faudrait faire des choix.
Laisser mourir la flamme, ou entretenir le brasier sans se soucier des conséquences.
« Pas mal du tout. On voit que c’est pas ton premier rodéo. Suis-je tombé dans les draps d’un Dom Juan ? »
Je me mis sur le côté, arrêtant de fixer le plafond avec obsession et je ramenais les draps sur moi. Même si je savais que j’étais pas mal fichue, j’avais toujours une certaine pudeur vis à vis des non-Loup, par peur qu’ils ne découvrent après une observation précise qui j’étais.
« Et donc, si on suit ta logique, c’est le moment où l’agent secret dévoile son plan d’action. Mais… Je pense que t’en as pas. Ou alors t’en a plus. Tu voulais juste m’emmener dans tes draps et c’est chose faite. Bravo. »
Je déposais un baiser sur ses lèvres, petit et léger, puis je me reculais pour le regarder.
« Merci encore pour tout à l’heure. » dis-je timidement
« J’avais raison ! T’es fou à lier ! Pourquoi tu gaches du vin dans la nourriture. Personne fais ça Ayden... »
Je regardais par dessus la marmite, le vin s’évaporer d’un œil critique. Ce gars pétait complètement les plombs à jeter des trucs qu’on pouvait boire pour entretenir la nourriture. Jamais ça ne m’était passé à l’esprit de faire ça, encore très certainement une technique de cuisine qui m’échappait. Observant le plat d’un air un peu suspicieux, je me retournais et il était déjà à quelques centimètres de moi. Mon instinct, pour une fois, ne me murmura pas de m’en aller. Non au contraire. Il n’était ni pour ni contre. Visiblement la louve en moi était trop éloigné par la lune pour avoir assez de puissance pour donner son avis, ou alors il y avait autre chose, qui m’échappait.
« Qu..quoi ? »
Il s’en alla avant de m’avoir embrassé. Les joues rougies, je fronçais un peu les sourcils et je restais un peu planté là. Reprenant un peu de poil de la bête, je ripostais quand même :
« Ah, oui c’est sur. Les hommes ont toujours le bon rôle dans tous les films et livres d’espionnages. Les femmes ne sont que des objets, ou des traîtres à leur patrie. Belle référence, tu vas me fâcher pour la soirée. »
Je pris mon verre de vin. J’avais dit cela en plaisantant bien sur parce que je me doutais qu’il ne pensais pas un traitre mot de ce qu’il disait. En revanche, je défendais toujours la cause féminine corps et âme. Quand il revint à la charge, pour m’embrasser dans le cou puis sur les lèvres, je levais les yeux au ciel avec un petit sourire amusé et je lui rendis son baiser avec passion. Montant avec une souplesse de louve sur le plan de travail, je passais ma jambe derrière son dos et je l’attirais à moi.
« Je crois que le risotto attendra.. »
***
Allongée dans le lit, observant le plafond j’étais en train de me demander si je prenais la bonne décision. J’avais toujours été attaché à ma famille, et surtout à mon travail. La place d’Ayden dans mon coeur allait devenir de plus en plus importante, si je l’acceptais, et en regardant ce plafond, je me demandais déjà si j’étais prête à tout cela.
Vivre avec un non-Loup, quoi qu’on en dise et quoi qu’on en pense, c’était toujours un risque. Et s’il ne comprenait pas ma condition ? Et s’il me trahissait pour aller donner le nom des miens et de ceux que je connaissais au Ministère ?
Après tout… je ne savais rien de lui, et je m’engageais, bien vite. Le brasier avait diminué, et la fusion de nos corps l’avait un peu baissé. C’était pour ça que je réfléchissais à tout cela. On allait irrémédiablement arrivé à un poids où il faudrait faire des choix.
Laisser mourir la flamme, ou entretenir le brasier sans se soucier des conséquences.
« Pas mal du tout. On voit que c’est pas ton premier rodéo. Suis-je tombé dans les draps d’un Dom Juan ? »
Je me mis sur le côté, arrêtant de fixer le plafond avec obsession et je ramenais les draps sur moi. Même si je savais que j’étais pas mal fichue, j’avais toujours une certaine pudeur vis à vis des non-Loup, par peur qu’ils ne découvrent après une observation précise qui j’étais.
« Et donc, si on suit ta logique, c’est le moment où l’agent secret dévoile son plan d’action. Mais… Je pense que t’en as pas. Ou alors t’en a plus. Tu voulais juste m’emmener dans tes draps et c’est chose faite. Bravo. »
Je déposais un baiser sur ses lèvres, petit et léger, puis je me reculais pour le regarder.
« Merci encore pour tout à l’heure. » dis-je timidement
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