“Ici, au vu du travail, nous n'avons que les veillées pour nous faire aèdes.” [Libre]

“Ici, au vu du travail, nous n'avons que les veillées pour nous faire aèdes.”

Tu étais de garde à Ste-Mangouste, cette nuit, comme ça avait déjà été le cas quelques autres nuits de ce mois d'octobre.

Dans six jours, ce serait Samhain. Tu aimais bien cette fête où monde des vivants et monde des morts s'entrecroisaient, à la frontière des mondes terrestres et non terrestres. Halloween, somme toute. Porte-à-porte pour faire le plein de bonbons vêtu dans son plus horrible et terrifiant costume, soupe de courge et tentative de rentrer en contact avec l'au-delà étaient notamment au menu. Souvent, un bal était organisé dans le monde magique. Bal où, d'ordinaire, tu aimais bien te rendre. Tu y serais allée avec plaisir, cette année aussi, si ce n'était pas le Ministère qui l'organisait et que ton point de vu sur l'institution ministérielle était ce qu'elle était. Mais ton point de vu sur cette dernière, tu évitais de trop épiloguer dessus sur ton lieu de travail et tu ne serais sans doute aucun pas allée à son bal, si @Freya Korrigan ne t'avait pas demandé, entre-temps, de t'y rendre avec elle. Mais d'ici là, tu avais encore quelques journées et nuitées de travail à faire.

En ce mercredi soir où tu étais arrivée avec de l'avance entre les murs de l'institution médicale avec de l'avance, tu t'étais décidée à aller faire un crochet à la cafétéria, encore ouverte. Autant profiter d'avoir encore un peu de temps avant d'aller voir ce qui t'attendait à la morgue - si tu ne devais pas aller donner un coup de main à l'un ou l'autre de tes collègues dans les unités de gens bien vivants et tous aussi cool - pour aller se boire un jus de citrouille. Tout en sifflotant doucement une comptine irlandaise, petit nain aux cheveux violets que tu étais, tu allas te poser à une table avec ton verre. Tu es interrompue dans ton moment de sifflotage/sirotage pré prise de service par une ombre qui s'arrête à ta hauteur. “'soir!” Que tu salues la personne avec un sourire chaleureux.

Laueee

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SILE ASLINN O GALLCHOBHAIR

“En famille on n'est jamais seul à posséder son univers, à se posséder! En famille on est toujours là pour quelqu'un!”

Andrea

INFOS FICHE DE PERSO

De garde, comme de nombreuses fois ces derniers temps, je venais tout juste d’apprendre pour Zoey et son problème. Enervée au possible, contre cette société de malade mentaux et de gros pervers, je me dirigeais vers la caféteria dans le but de manger rapidement entre deux consultations. Un dossier à la main, sur un gars qui s’était fait attaqué par un Moremplis, chose assez rare ici en Grande Bretagne, je regardais tous les sceaux que le Ministère avait placé pour éviter d’ébruiter l’affaire. Ca aidait pas beaucoup, quand on savait que 80 % des soins pouvaient être augmentés en connaissant l’environnement du patient. Jetant donc mon dossier devant la nouvelle, qui nous avait rejoins en septembre, je pris un café dans un mug et je l’observais d’un air… fatiguée.

« Salut la Rookie. »

J’appelais tous les nouveaux comme ça, comme dans une espèce de brigade. Parce que mine de rien, l’hopital fonctionnait de la même manière, sauf… qu’on avait quand même plus tendance à respecter les nouveaux. Et le surnom était plus affectueux qu’autre chose. J’aimais bien cette petite irlandaise.

« Sympa ta couleur, c’est pour rassurer les patients ? » lui dis-je d’un air amusé

Je pris une gorgée de café, tout en regardant le dossier que j’avais sous les yeux. Ca m’inquiétait, cette histoire de morsure par Moremplis, parce que les cas étaient très peu documentés. Je relevais les yeux vers elle et je déclarais :

« T’as pas pris Guinéen en option à Poudlard nan ? Ya peu d’écris sur le taff que j’ai en ce moment, et… faut avouer que c’est un truc un peu compliqué. Et secret défense, qui m’empêche d’en parler aux collègues. Waw, un rêve éveillé. »

Je pris une gorgée de café, tout en faisant une grimace pour souligner l’ironie de la situation. Je l’observais et je finis par dire d’une voix bien plus douce.

« Ca va, tu trouves tes marques ? Franchement si tu as besoin de quoi que ce soit, faut pas hésiter. On en est tous passer par là. »

@Ellie Yard & @Síle A. ó Gallchobhair

“Ici, au vu du travail, nous n'avons que les veillées pour nous faire aèdes.”

Une tasse de café dans une main, un dossier dans l'autre, tu comprends, rien quand la regardant, que la Yard avait déjà pris son service. Ou, à l'inverse, qu'elle n'était pas loin de finir, c'était selon. Il fallait dire que tu n'avais pas regardé outre mesure le planning au préalable: tu devais probablement être la seule croque-mort à être présente physiquement entre les murs de l'institution - faut dire que sauf si tous les patients décidaient de décéder durant la nuit, ils n'y avaient pas besoin de tous les employés de morgue, une fois la nuit tombée; l'on pouvait donc s'en autre réduire les effectifs à ce moment-là -, mais tu ne t'étais pas donnée la peine de regarder qui serait là, avec toi, dans les autres unités. D'aucun pourrait t'accuser de faire l'autruche ne s'intéressant pas à ce qui se passe sur son lieu de travail, mais la raison était tout autre: c'était tout bonnement et simplement que tu n'y pensais pas! C'était déjà étonnant qu'avec ton côté olé olé, t'arrives à ne pas oublier de prendre ton service, donc on allait pas trop t'en demander non plus...

Dans tous les cas, tu ne te formalises pas plus que ça du sobriquet donné par l'urgentiste, alors qu'elle s'installe sur la chaise en face de toi: il t'en fallait plus pour te vexer, de toute manière. “Exactement! Que tu souris en passant une main dans tes cheveux dans un geste un chouilla crâneur. La toilette mortuaire, c'est pas le moment le plus cool pour tous les patients, donc autant tenter comme on peut de détendre l'atmosphère!” Que tu enchaînes sur un ton à mi-chemin entre l'amusement et le crânage.
Va expliquer, après ça, que si on pouvait te reprocher bien des choses - dont une probablement longue liste de défauts -, le fait d'être une vraie crâneuse ne pouvant plus te sentir, ça n'en faisait pas partie. Tout du moins, si on t'écoutait, car si on te demandait, tu étais plus du genre à ne pas te prendre la tête qu'autre chose. La preuve: vous en avez déjà rentré beaucoup, vous, des croque-morts venant bosser avec des cheveux violets?
Toi, en tout cas, tu n'en connaissais pas beaucoup: dans les séries policières Moldues que tu avais déjà pu voir, les croque-morts venant chercher les cadavres sur les scènes de crimes étaient bien coiffés avec leurs cheveux naturels et des vêtements noirs et les médecins légistes, n'en parlons pas, au vu de comment ils avaient à chaque fois l'air aussi sympathique qu'une pierre tombale. Pierre tombale, une appellation qui allait également bien avec Mme Casper, la croque-mort qui avait été ta tutrice durant tes M.U.L.O.T.S. Elle était le cliché que l'on se faisait du métier, alors que toi, tu étais littéralement tout l'inverse...

“Si j'ai pris... Pardon!?” Que tu relèves, manquant de t'étouffer dans ton jus de citrouille.
Si t'avais pris guinéen en option à Poudlard?
C'était quoi, cette question!?
T'étais même pas sûre de réussir à placer le pays avec exactitude sur une map monde: une archipel enclavée quelque part dans le Pacifique entre l'Australie et les archipels asiatiques?
Quelque part, toujours perdu dans un océan, mais du côté d'Hawaï, cette fois?
Ou le long des côtés africaines, voir carrément au sein du berceau de l'humanité?
Bref, ça voulait tout dire sur ton niveau en géographie, surtout au sujet des îles. “A défaut d'une option guinéen prise à Poudard, j'ai le gaélique irlandais, ex aequo en langue maternelle avec l'anglais, mais j'imagine que ça t'aide pas? Que tu lui demandes, en te reprenant. Et sinon, qu'est-ce que le secret professionnel t'autorise à dire? Je peux éventuellement essayer de t'aider autrement...?” Que tu reprends, te doutant bien que tes notions en irlandais n'allaient nullement pouvoir être utiles à la blonde.

“Ca va, tranquille. Que tu lui réponds, avec un sourire, tout en faisant tourner ton verre de jeu de citrouille entre tes doigts. Pour le moment, mon côté grande gueule m'aide à pas me faire bouffer, mais t'inquiète, j'y penserais: je crierais, si j'ai besoin!” Que tu enchaînes, sincèrement, sans pour autant te départir de ton sourire.

Laueee

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SILE ASLINN O GALLCHOBHAIR

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Andrea

INFOS FICHE DE PERSO

Je me mis à ricaner, mon café devant moi à la remarque de la jeune femme. Observant cette dernière, ainsi que le dossier que j’avais ramené, je me penchais en arrière pour observer cette dernière par dessus mon café. Le dossier était sous réserve du Ministère, puisque c’était moi qui avait été chargé de l’autopsie de l’autre patient. Je détestais ça, personnellement. Je préférais les gens vivants.

« Le Ministère nous a ramené deux hommes victimes d’attaque de Moremplis. Le premier est mort, le deuxième est dans un état critique. Je n’arrive pas à soigner la plaie. C’est pour ça que je te demande si tu as Guinéen en option, ils sont sensé vivre là bas. Je ne vois pas comment ils peuvent survivre en Angleterre... »

Je restais pensive, tout en réfléchissant et en regardant Sile. Après tout, elle y connaissait un rayon sur la mort donc elle avait peut être un avis. Et puis, avoir un autre avis, même si elle était mandaté, ca faisait parti du jeu. Je posais mon café et je continuais d’expliquer :

« La plaie est inguérissable, même au Vulnera Sanantur. Et aux potions de purification sanguine. Ce truc semble avoir un espèce de venin… Genre maudit. Les veines deviennent noirs, et infectent la zone de la plaie. C’est pas beau à voir. »

Je soupirais, c’était mon lot quotidien, mais là il fallait quand même avouait que c’était particulièrement dégueulasse car les plaies ne voulaient pas guérir malgré tous mes efforts. J’avais même demandé de l’aide au Service des Blessures par Créatures Magiques, mais meme les spécialitses d’Afrique Centrale avait jamais vu ça. Enfin, le spécialitse, car il n’y en avait qu’un.

« T’aurais pas une idée de génie ? Genre qui me débloque un truc pour établir un diagnostic de malade… Dans tous les films pour moldu, les rookies, ils font ça... »

@Ellie Yard & @Síle A. ó Gallchobhair

“Ici, au vu du travail, nous n'avons que les veillées pour nous faire aèdes.”

Le coude gauche posé sur la table, ta joue posée nonchalamment contre ton point, tu as le regard perdu dans le vague. De ta main droite, tu fais doucement tourner ton jus de citrouille entre tes doigts, le liquide faisant quelques vaguelettes à l'intérieur du verre. Tu n'as pas l'air d'écouter la trentenaire et pourtant... Tu sens bien son regard sur toi, par dessus sa tasse de café. Tu as également bien intégré cette histoire de Moremplis. C'était bizarre, tu ne pouvais qu'approuver: si les deux patients avaient été attaqués dans un pays tropical, où la créature était sensée habituellement vivre, ils n'auraient pas eu le temps de revenir en Grande-Bretagne. Ou pas autrement qu'entre quatre planches! Quand à la présence d'un Moremplis sur le territoire, pour peu qu'il est été introduit illégalement, c'était étonnant qu'il ai survécu le temps de faire des victimes, au vu des températures relativement froides de l'Angleterre par rapport à celles de Papouasie-Nouvelle-Guinée. Si la créature était encore en vie, elle avait dû passer la frontière dans une valise magique à la Norbert Dragonneau avec une zone tempérée. Mais c'était étonnant qu'elle n'ai fait que deux victimes, du coup, même si, dans le fond, ce n'était peut-être pas si mal...

“Y a relativement peu de chance qu'il survive. Je trouve déjà étonnant qu'il est survécu jusqu'à maintenant: rien que la douleur doit être insupportable... Que tu penses tout haut, de façon très sombre et rhétorique, la Yard devant sans doute aucun déjà le savoir. Après, tout dépend d'où se trouve la plaie, y aurait pas moyen d'amputer le membre touché? Ca peut paraître horrible et il risque d'avoir du mal à accepter la perte de son membre s'il s'en sort, mais si ça peut lui permettre de guérir et de vivre, ça se tente, j'imagine...!? Même si j'ai aucune garanti que ça puisse réellement fonctionné.” Que tu proposes, relevant la tête vers l'urgentiste et arrêtant de faire rouler ton verre.
Tu ne peux t'empêcher d'avoir un petit froncement de nez, en tentant de t'imaginer l'horreur de la plaie et ta proposition qui peut passer comme tout autant terrible, dans une certaine mesure. Surtout que tu n'avais pas encore assez de bagage dans le métier, tu ne savais donc pas dans quelle mesure ça pouvait être fait - surtout pour une attaque de Moremplis réputée pour être immanquablement mortelle et où tu avais de sérieux doute qu'une amputation puisse réellement amélioré les chances de survie du patient.

Laueee

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SILE ASLINN O GALLCHOBHAIR

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Andrea

INFOS FICHE DE PERSO

Je regardais Sile un long moment, écoutant avec calme et un brin d’amusement ce qu’elle me disait. Effectivement, c’était une solution. Mais je ne voulais pas en venir là, et il y avait d’autres soucis annexes. Je l’observais, tout en réfléchissant et finalement je dus quand même admettre :

« C’est une option à envisager. En dernier recours certes, mais s’il n’y a que ça… C’est à la jambe droite. Le soucis c’est cet espèce de venin. Après, si la plaie et séparer du corps, ça pourrait fonctionner. »

Je continuais de réfléchir à voix haute tout en buvant mon café, regardant la petite sorcière sans vraiment la voir, je continuais à expliquer mes idées, car celle de l’amputation en avait amené une autre :

« Je pourrais scellé et contenir la plaie dans sa jambe, avec un tatouage de scellement. Mizawa Miato fait ce genre de pratique sur la magie noire. C’est très efficace, et je n’ai jamais pris le temps de m’y intéresser. Je vais l’appeler en urgence. »

Je sortis ma baguette, et j’envoyais un Patronus pour lui donner les instructions et lui donner la direction du bloc. Puis, revenant enfin à la réalité, je me concentrais sur Sile. J’avais quasiment oublié sa présence. Je soupirai quelques peu et je pris plusieurs gorgées. Une fois que le sorcier japonais serait là bas, ils n’auraient plus besoin de mes services car il était plus qualifié que moi pour ce genre de chose.

« Et toi, comment se passe ta première année ici ? Les anciens sont pas trop relous avec toi ? Si tu as besoin que j’écrase les parties génitales d’un gars trop relou ; hésite pas hein... »

Je savais que dans le métier, ça pouvait aller assez vite. On vivait un peu dans un vase clos, avec tout ce que ça pouvait amener de néfaste avec. Je la regardais, calmement, même si je savais que cela ne devait pas être son cas, je restais quand même attentive aux nouvelles recrues de Ste Mangouste, qui était selon moi l’avenir du métier.

INFOS FICHE DE PERSO