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[OS] I'm a survivor, i'm not gonna give up
INFOS
FICHE DE PERSO
MAI 1992
Abisko
Manoir familial des Östberg
Abisko
Manoir familial des Östberg
I'
m a survivor
i'm notgonna give up
i'm notgonna give up
TW : Mort, abandon, fuite
Ses yeux se posèrent avec effroi sur l’adolescente en face de lui, sa chevelure blonde encadrant ce visage qu’il aimait en secret depuis plusieurs mois, ce visage qui appartenait à Irina, son amie de toujours. « Tuez-les tous et pas de quartier » Le cri du Dagoniat sorti Ivar de sa torpeur, il tourna la tête vers les chasseurs qui détalaient à la poursuite des hybrides. Non. Ce n’était pas réel, c’était impossible. « Non ! Je me charge de la blonde, va te trouver un autre… Monstre à tuer. » Cracha-t-il à l’intention de l’adolescent qui s’apprêtait à poursuivre son amie. Dire ces mots lui coûtait plus que tout, car il ne les pensait aucunement, il ne les considérait nullement comme des monstres, bien au contraire, mais il les avait dit pour lui sauver la vie, il fallait que ce soit lui qui poursuive Irina. Pour lui sauver la vie.
Ivar l’avait poursuivi dans la poudreuse, l’appelant pour lui demander de ralentir, de l’écouter, sans grand succès. Jusqu’à ce qu’elle trébuche et tombe dans la neige fraîche en grognant de douleur, ses yeux hargneux se braquèrent sur lui. Ses magnifiques prunelles émeraude dans lesquelles il adorait se noyer qui était habituellement si douce. Maintenant, il ne voyait que haine et incompréhension « Ivar ! Je te faisais confiance. Tu n’es qu’un monstre cruel qui côtoie des hommes encore plus monstrueux. Les Dagoniat sont dépourvues de morale. Tout comme ta famille. Tu… Tu m’as trahi… Tu… » Son corps se contracta soudainement, avant d’être parcouru de spasmes douloureux. « Non Irina, je t’en prie, écoute-moi ! Crois-moi, je ne suis pas comme eux, je déteste ce monde dans lequel j’ai grandi, cette famille et leurs amis sans scrupules qui chassent des êtres sans défense. Je ne t’ai pas trahi, comment j’aurais pu le faire ? Je t’aime. » Il croisa de nouveau son regard et comprit que c’était trop tard, la louve était là, elle avait pris le dessus et tout ce qu’il pouvait dire n’y changerait rien, car elle ne le croyait pas. « Menteur ! » Les mots avaient été crachés avant qu’un ultime spasme ne libère la louve qui se jeta dans la direction d’Ivar, tout crocs dehors.
Ivar se réveilla en sursaut dans son grand lit, en sueur et le cœur battant la chamade, il regarda, paniqué autour de lui. Ce n’était qu’un cauchemar. Un cauchemar récurrent depuis cette tragique nuit. Le tonnerre tonna soudainement, faisant sursauter l’hériter, l’esprit encore embrumé par son cauchemar. Il tourna la tête vers sa fenêtre, fixant l’extérieur alors qu’une larme traîtresse roulait le long de sa joue, c’est à ce moment-là que la porte de sa chambre s’ouvrit, laissant apparaître la silhouette de sa petite sœur « Ivar ? Je t’ai entendu crier, ça va ? Ta blessure te fait encore mal ? » Crier ? Il ne s’en était pas rendu compte. Ses prunelles azurs se posèrent sur la petite brune dans l’encadrement de la porte « Je… Non, ma blessure est cicatrisée maintenant. Tout va bien. » Il laissa ses doigts glisser contre les stigmates de son bras, triste souvenir de cette nuit d’horreur, comme si le traumatisme de tuer la personne qui l’aimait n’avait pas suffi, les traces de griffures lui rappelleraient à jamais l’acte abominable qu’il avait commis.
Il sentit le corps chaud de sa petite sœur se blottir contre lui, dans une étreinte réconfortante « Moi je trouve que ça fait guerrier ta blessure. Je sais que tu fais encore des cauchemars de cette nuit, si ce n’est pas ta blessure qui te fait mal, c’est que tu revis les images de cette attaque. Tu es en vie grand-frère, cesses de te torturer avec tout ça. Tu as tué le monstre, c’est tout ce qui est compte. Papa a raison, tu es un survivant. » Ivar soupira devant la perspicacité de sa cadette et laissa ses doigts jouer avec ses cheveux ébène, elle avait raison sur un point, c’était un survivant, et ce, depuis qu’il grandissait dans le ventre de sa mère. « Oui, je suis un survivant » Murmura-t-il alors que sa petite sœur se rendormait contre lui. Un survivant qui allait mettre son plan à exécution dans peu de temps, c’était décidé, il allait devoir mourir dans son pays natal et renaître ailleurs. Il devait fuir, loin de cette vie de cauchemar, de cette vie qu’il détestait tant. Loin de cette famille. Loin de tout. Ses yeux lui piquèrent lorsqu’ils s’emplirent de nouveaux de larmes en pensant à sa sœur qu’il aimait tant et qu’il allait devoir abandonner. L’idée de l’embarquer dans sa fuite lui avait traversé l’esprit, mais c’était impossible. Elle était contaminée par les idéaux familiaux. Il suffit de l'entendre qualifier les loups-garous de monstres pour le savoir. Ivar devait tirer un trait sur elle aussi, l’oublier à jamais malgré toute la douleur qu’il pouvait ressentir. Il ne devait penser qu’à une seule chose dorénavant : sa survie.
Ivar l’avait poursuivi dans la poudreuse, l’appelant pour lui demander de ralentir, de l’écouter, sans grand succès. Jusqu’à ce qu’elle trébuche et tombe dans la neige fraîche en grognant de douleur, ses yeux hargneux se braquèrent sur lui. Ses magnifiques prunelles émeraude dans lesquelles il adorait se noyer qui était habituellement si douce. Maintenant, il ne voyait que haine et incompréhension « Ivar ! Je te faisais confiance. Tu n’es qu’un monstre cruel qui côtoie des hommes encore plus monstrueux. Les Dagoniat sont dépourvues de morale. Tout comme ta famille. Tu… Tu m’as trahi… Tu… » Son corps se contracta soudainement, avant d’être parcouru de spasmes douloureux. « Non Irina, je t’en prie, écoute-moi ! Crois-moi, je ne suis pas comme eux, je déteste ce monde dans lequel j’ai grandi, cette famille et leurs amis sans scrupules qui chassent des êtres sans défense. Je ne t’ai pas trahi, comment j’aurais pu le faire ? Je t’aime. » Il croisa de nouveau son regard et comprit que c’était trop tard, la louve était là, elle avait pris le dessus et tout ce qu’il pouvait dire n’y changerait rien, car elle ne le croyait pas. « Menteur ! » Les mots avaient été crachés avant qu’un ultime spasme ne libère la louve qui se jeta dans la direction d’Ivar, tout crocs dehors.
Ivar se réveilla en sursaut dans son grand lit, en sueur et le cœur battant la chamade, il regarda, paniqué autour de lui. Ce n’était qu’un cauchemar. Un cauchemar récurrent depuis cette tragique nuit. Le tonnerre tonna soudainement, faisant sursauter l’hériter, l’esprit encore embrumé par son cauchemar. Il tourna la tête vers sa fenêtre, fixant l’extérieur alors qu’une larme traîtresse roulait le long de sa joue, c’est à ce moment-là que la porte de sa chambre s’ouvrit, laissant apparaître la silhouette de sa petite sœur « Ivar ? Je t’ai entendu crier, ça va ? Ta blessure te fait encore mal ? » Crier ? Il ne s’en était pas rendu compte. Ses prunelles azurs se posèrent sur la petite brune dans l’encadrement de la porte « Je… Non, ma blessure est cicatrisée maintenant. Tout va bien. » Il laissa ses doigts glisser contre les stigmates de son bras, triste souvenir de cette nuit d’horreur, comme si le traumatisme de tuer la personne qui l’aimait n’avait pas suffi, les traces de griffures lui rappelleraient à jamais l’acte abominable qu’il avait commis.
Il sentit le corps chaud de sa petite sœur se blottir contre lui, dans une étreinte réconfortante « Moi je trouve que ça fait guerrier ta blessure. Je sais que tu fais encore des cauchemars de cette nuit, si ce n’est pas ta blessure qui te fait mal, c’est que tu revis les images de cette attaque. Tu es en vie grand-frère, cesses de te torturer avec tout ça. Tu as tué le monstre, c’est tout ce qui est compte. Papa a raison, tu es un survivant. » Ivar soupira devant la perspicacité de sa cadette et laissa ses doigts jouer avec ses cheveux ébène, elle avait raison sur un point, c’était un survivant, et ce, depuis qu’il grandissait dans le ventre de sa mère. « Oui, je suis un survivant » Murmura-t-il alors que sa petite sœur se rendormait contre lui. Un survivant qui allait mettre son plan à exécution dans peu de temps, c’était décidé, il allait devoir mourir dans son pays natal et renaître ailleurs. Il devait fuir, loin de cette vie de cauchemar, de cette vie qu’il détestait tant. Loin de cette famille. Loin de tout. Ses yeux lui piquèrent lorsqu’ils s’emplirent de nouveaux de larmes en pensant à sa sœur qu’il aimait tant et qu’il allait devoir abandonner. L’idée de l’embarquer dans sa fuite lui avait traversé l’esprit, mais c’était impossible. Elle était contaminée par les idéaux familiaux. Il suffit de l'entendre qualifier les loups-garous de monstres pour le savoir. Ivar devait tirer un trait sur elle aussi, l’oublier à jamais malgré toute la douleur qu’il pouvait ressentir. Il ne devait penser qu’à une seule chose dorénavant : sa survie.
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