Interview du plus discret des protagonistes # Hati

INFOS FICHE DE PERSO

Interview du plus discret des protagonistes

Vendredi 20 octobre 2023, 18h30

Je vous ai déjà dit que lorsque j'avais quelque chose en tête, je ne lâchais pas ? Alors oui, j'avais mis du temps à avoir ce dernier nom sur ma liste. Hati Abercombi ... Inconnu au bataillon. Et lorsque j'essayais d'avoir des informations sur lui, tout était toujours très flou, à tel point que je crus un moment que ce Serdaigle n'existait pas.

Mais où donc trouver un Serdaigle ? Vous le sentez venir le cliché, n'est-ce pas ? Eh bien oui, je suis assez clichée comme fille en même temps ! Je me suis donc rendue, en fin de journée, dans la .... bibliothèque ! Tadam ! Vous êtes surpris, non ? Non ... Bon ... Ce n'était pas vraiment un endroit que j'adorais même si je m'y rendais de temps en temps. J'étais une élève assez studieuse et surtout, je savais que si je voulais réussir dans la vie, je devais travailler. Oui, parce que j'ai beau avoir un nom, ma grand-mère m'a inculqué que cela ne suffisait pas toujours ! Sauf si je voulais juste dépendre d'un homme riche et noble. Et clairement, ce n'était pas mon ambition.

Bref, voici que mes talons claquent sur le sol de la bibliothèque. De ce pas si particulier, j'arpente les divers rayons de l'antre de bon nombre de Serdaigles. Et j'en vois, en effet ... Mais aucun qui ne répond à la particularité physique d'Hati Abercombi. Et lorsqu'enfin je le vois installé à une table, le nez dans un livre, je vérifie que personne ne pourra nous déranger. Et je me place de telle sorte qu'il ne puisse s'enfuir en me voyant arriver, c'est à dire que j'arrive dans son dos ...

"Tu sais que tu n'es pas facile à trouver ... ? J'adore les personnes mystérieuses, ce sont celles qui ont le plus à raconter."

Je lui tends alors ma main :

"Chelsea Waldorf ! Je fais un article sur le groupe ayant retrouvé le choixpeau et mon petit doigt me dit que tu en fais partie ! "

Je suis maintenant face à lui, mes yeux plongés dans les siens.

Codage par Libella sur Graphiorum

Interview du plus discret des protagonistesElle te cherchait et tu le savais. Depuis lundi, tu l’évitais autant que c’était possible. Depuis que la rumeur s’était répandue comme une trainée de poudre que le Choixpeau magique était de retour entre les murs de l’école, ramenant dans son sillage une armada d’élèves qui s’étaient volatilisés durant quelques heures durant la nuit, elle courrait après tous ceux qui pourraient lui raconter ce qui c’était passé.
Tu faisais partie, bien malgré toi, de cette armada d’élèves et tu espérais sincèrement que tu pourrais passer entre les gouttes. Tu savais que certains de tes camarades de mésaventure étaient déjà tombés dans les mailles de son filet et tu avais l’espoir que ça suffirait à calmer sa soif de curiosité malsaine. A quoi bon épiloguer des plombs sur ce qui c’était passé, surtout si elle savait déjà exactement ce qui s’était passé?
Dans tous les cas, c’était sans compter sur son côté borné…

Si ça avait été étonnant qu’elle ne vous mette pas le grapin dessus dès que vous aviez retrouvé la sécurité de l’école – sans doute aucun dû à une question de respect et de bienséance – ça ne l’avait pas empêché de commencer à vous tourner autour comme une mouche à merde autour d’un pot de miel dès les premières lueurs du jour, lorsque lundi avait pointé le bout de son nez. Et elle ne semblait pas vouloir d’oublier, malgré le fait que tu faisais, comme à ton habitude, discret. Il faut dire que continuer de passer la presque totalité de ton temps libre à la bibliothèque lors de ton temps libre n’était pas la meilleure des idées pour te cacher: car quel endroit mieux que ce lieu du savoir pour trouver un Serdaigle qu’on ne trouvait nulle part ailleurs?
Surtout lorsque, à ton image, le dit Serdaigle, était un rat de bibliothèque?
Quitter les murs de l’école pour passer des heures de libertés, hors des cours, pour aller les passés au Lupanar ou sur le Marché aux Trolls, le temps qu’elle passe à autre chose, aurait peut-être été une meilleure idée. Tant que tu revenais dans ton dortoir pour dormir, ça n’aurait sans doute aucun pas paru suspect que tu passes du temps au Marché aux Trolls, surtout que tes parents et tes grands-parents maternels y vivaient. Ca aurait pu si, de manière générale, tu ne dispatchais pas ton temps de manière équitable entre le Lupanar – même si rares étaient ceux, parmi tes camarades, qui devaient savoir que tu y travaillais – et à étudier, aussi bien à la bibliothèque qu’ailleurs à Poudlard où tu pouvais te poser pour être tranquille.

Tu l’avais sentie et entendue passer le pas de la porte de la bibliothèque avant de la voir. Bibliothèque où tu t’étais rendu directement après les cours. Bibliothèque où tu espérais pouvoir étudier. Ce faisant, le nez dans un livre sur les soins aux créatures magiques pour faire ton devoir pour @Ayden J. Callaghan, tu ne relevas même pas la tête, lorsque tu l’as senties s’arrêter à ta hauteur. Tu espérais sincèrement que c’était juste parce qu’elle hésitait à aller s’installer à la table libre à côté ou parce qu’elle allait farfouiller dans les rayonnages de livres tout près, jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche. Tu te décides donc à lever les yeux vers elle. “Ou juste qu’elles ne veulent rien raconter et qu’elles veulent qu’on les laisse tranquilles. Que tu lui réponds poliment, bien que tu ne voyais pas ce que tu avais de plus à raconter qu’elle ne savait pas déjà. Hati Abercombi. Que tu te présentes à ton tour, bien que tu te doutais qu’elle connaissait déjà ton identité. Et malheureusement, oui. Bien qu’elle devait sans doute aucun déjà aussi savoir que tu faisais partie de ce fameux groupe. Mais je n’ai rien à raconter à ce sujet.” Que tu conclues.
Toujours poli, mais non seulement tu n’avais rien à raconter – ou, tout du moins, rien qui méritait un interview de la part de ta cadette des verts et argent –, tu n’étais pas certain d’avoir très envie de te remémorer cette nuit de cauchemars. Tu espérais donc naïvement qu’elle laisserait tomber l’affaire et que tu pourrais t’en retourner à ton devoir.:copyright:️️ 2981 12289 0

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Hati Abercombi

“Qui recherche la lune, ne voit pas les étoiles.”

KoalaVolant

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Interview du plus discret des protagonistes

Vendredi 20 octobre 2023, 18h30

Je n'imagine pas un seul instant à quel point le Serdaigle avait dû recourir à des stratégies pour m'éviter. Et si je l'avais su ... Non, oubliez, j'en aurais vraiment rien eu à faire ! Je parvenais toujours à mes fins, et je considérais simplement que tout m'était dû. Alors si cela n'avait pas été aujourd'hui, c'aurait été demain, ou plus tard, mais dans tous les cas, j'aurais fini par trouver Hati Abercombi, même si j'avais dû l'attendre à la fin d'un cours.

Je sens immédiatement qu'il n'est pas vraiment réceptif à ma demande. Pourtant, à votre grand étonnement je suppose, je n'ai aucune empathie. Mais il n'y a pas besoin d'études de psychomagie pour se rendre compte qu'Hati préférerait que je sois à des kilomètres de lui à ce moment. Je garde néanmoins la face, arborant un sourire forcé et prête à répondre à ce qu'allait dire le rat de bibliothèque.

"Pas de soucis si tu n'as rien à dire ... Je vais m'arrêter sur ce qui a été dit par les autres protagonistes de cette histoire. Et puis, s'il le faut, je romancerais ton action ... Après tout, si tu ne me dis pas ce que tu veux qui ressorte dans mon article sur ton rôle dans le sauvetage du choixpeau, j'en fais ce que je veux."

Je m'assois alors sur le coin de la table et je me mets simplement à parler avec ma plume à papote.

"Vas-y, note ... Hati Abercombi, élève de Serdaigle, en 3e année, semble encore totalement traumatisé par cette aventure. Les yeux perdus dans le vague, il peine à répondre aux questions de votre journaliste préférée. Il ne fait aucun doute qu'un passage chez un psychomage lui ferait le plus grand bien ! Ah moins qu'il n'ait des secrets bien plus sombres qu'il ne veut avouer ... Cela expliquerait peut-être la malédiction qui semble le frapper physiquement !"

Alors, va-t-il réagir ? Mais quel suspense ! Je savais pertinemment que ce que je disais était exagéré et complètement déformé.

Codage par Libella sur Graphiorum

Interview du plus discret des protagonistesTu l'écoutes, blasé, t'assurer qu'elle va se contenter de ce que les autres lui ont raconté. Bon, et bien alors, il avait... “Ne te gêne pas, je t'en prie, installe-toi donc.” Que tu lui dis, dans un soupir, alors qu'elle s'asseyait sur la chaise libre en face de toi sans y avoir été invitée.
Tu l'avais regardé s'asseoir, tout aussi blasé que tu l'avais écouté, quoi qu'avec un regard quelque peu... désabusé. Ou, tout du moins, plus désabusé qu'un instant auparavant. Quand à ta remarque?
Elle n'était pas à prendre au premier degré, c'était un fait. De la même façon que si tu avais envie qu'elle te foute la paix, ce n'était pas un soupir de celui qui allait plus facilement s'épancher sur ce qui c'était passé quelques jours plus tôt. Traumatisé par ce qui c'était passé?
Peut-être. Peut-être pas. Tu ne t'étais pas réveillé plus fourbu qu'après une nuit de pleine lune, le lendemain matin de cette nuit de chaos. Pas plus à côté de tes pompes non plus. Pourtant, l'expérience avait été, en bien des points, différente. Un traumatisme différent qu'une nuit de pleine lune, à n'en point douter. Mais traumatisé ou pas, tu n'avais pas envie de t'étaler sur le sujet, rapport au fait que tu n'aimais pas être le centre d'attention. Et l'on dira que l'approche de la prochaine pleine lune ne t'aidait pas à vouloir être plus ce fameux centre de l'attention en parlant de toi qu'à l'accoutumée.

“Vu que tu as déjà les récits des autres, pourquoi ne pas t'en contenter?” Que tu lui demandes, sincèrement curieux de la réponse.
Si elle était assez fine, sous ses airs de pimbêche s'intéressant uniquement aux mensonges et aux potins pour une presse people et à sensations pour crétins qui n'avaient rien de mieux à faire de leurs journées, elle comprendrait sans doute aucun le sous-entendu de ta question: tu as le point de vue des autres, donc pourquoi ne pas lâcher la grappe de ceux qui ne veulent pas en (re)parler?
Ceci étant posé, tu finis par te lever pour te rendre dans les rayonnages sur la médicomagie, pour en revenir, un livre à la main. “Et à défaut d'un psychomage, pour toi, aller chercher quelques informations auprès d'un médicomage ou dans un livre de médicomagie ne te ferait pas de mal non plus: ça t'éviterait de raconter n'importe quoi sur le vitiligo. Ce serait dommage d'être aussi bien informée sur le retour du Choixpeau entre les murs du château, mais de ne rien savoir sur les maladies de peau de ceux qui n'ont pas demandé à être responsables de ce retour.” Que tu lui signales, très sérieusement, en reprenant place sur ta chaise et en lui tendant le livre.
Si elle avait quoi que ce soit à faire de ton vitiligo?
Tu te doutais bien que non, le livre lui serait donc d'aucune utilité. Mais quitte à ce qu'elle joue les idiotes, autant la considérer comme telle, même si, d'habitude, ce n'était clairement pas ton genre de le faire aussi consciemment.
Si elle espérait que t'attaquer sur ton physique te donnerait plus envie de vouloir subir son interrogatoire?
Tu n'en doutais pas une seule seconde. Mais ça avait raté: tu avais déjà tout entendu, ou presque, au sujet de ton vitiligo, que ça passe donc pour une malédiction de la peau t'atteignait à peine. Il lui faudrait donc t'attaquer au sujet d'une éventuelle autre malédiction, si elle voulait que tu coopères.:copyright:️️ 2981 12289 0

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Hati Abercombi

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Interview du plus discret des protagonistes

Vendredi 20 octobre 2023, 18h30

Est-ce que je fais vaguement attention à l'ironie du Serdaigle ? Absolument pas ... Je suis bien trop occupée à réfléchir à toutes les questions que j'ai en tête pour rendre compte de cette aventure. Alors il peut toujours tenter de me vexer avec des antiphrases, cela ne risque absolument pas de me blesser une seule seconde.

Néanmoins, je prends le temps de répondre à l'une de ses questions. Pourquoi ? Parce que je la trouve tellement idiote, surtout venant de la part d'un Serdaigle ! Ok, je reconnais être une peste qui adore les potins, mais tout de même, là, comment peut-il imaginer qu'on n'interviewe pas tous les protagonistes de l'histoire ? Je veux quelque chose de complet, confronter mes sources ! Car oui, je suis professionnelle ! J'ai tout lu sur comment faire un bon article, tout en évitant d'être mis en défaut.

"T'es vraiment sérieux ? On dit que les Serdaigle sont érudits et sages mais là ... A quel moment on ne se contente que de quelques témoignages pour écrire un article ?"

Je roule des yeux vers le ciel et je l'observe partir, puis revenir avec un livre. Je prends le bouquin du bout des doigts, ne pouvant retenir une grimace dégoutée.

"Oui ... Je vois... Ben écoute... On va dire ça alors..."

Je n'y croyais pas. Pour quelle raison ? Simplement parce que, dans mon esprit, la magie pouvait clairement arranger ce qu'il appelait une maladie de peau. Et même si je m'intéressais à beaucoup de choses, cela ne faisait pas partie de mon champ d'intérêt.

Néanmoins, j'y vis une possibilité de manipulation. Je posais son livre à côté de moi, et, regardant ma plume à papote qui avait écrit vite fait son histoire de vitiligo, je lançais :

"Je te propose un truc. Je lis ton livre si tu réponds à trois de mes questions. Juste 3 ... Pas une de plus."

Avais-je l'intention de lire le bouquin ? Hum ... Non. Mais il n'était pas obligé de le savoir, n'est-ce pas ? Puis trois questions, c'était quoi ? Pas grand chose !

Codage par Libella sur Graphiorum

Interview du plus discret des protagonistes“Oui et bien c'est peut-être parce que je suis sage que je n'ai aucune envie de m'étaler sur ce qui s'est passé pour les groupies en mal de sensations de ton magazine people...” Que tu lui sors, avant d'aller lui chercher un ouvrage sur le vitiligo.

En revenant t'asseoir à la table, tu ne la sens pas vraiment convaincu. On pouvait te reprocher d'être trop gentil, trop rêveur, trop naïf. La preuve où, lorsque vous vous étiez retrouvés enfermer dans le cachot avec Ackerman, tu lui aurais sans doute aucun donné le bon Dieu sur confession. Il aura fallu attendre les événements de la grotte gigantesque pour que tu commences éventuellement à comprendre que c'était une très mauvaise idée. Il n'empêche quand en revenant à l'instant T, une petite part de toi se dit que si la verte et argent s'intéressait vraiment au vitiligo, tu ne lui en apprendrait certainement pas l'existence.
Ce faisant, lorsqu'elle te propose son deal, tu ne peux t'empêcher d'hausser un sourcil. “Rectification: tu es prête à me raconter n'importe quoi pour que j'accepte d'être ta bête de foire. Sauf que désolé de te décevoir, mais il n'y a rien d'intéressant à dire: je me suis retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment et, heureux hasard, sur la route, il y avait le Choixpeau. Ni plus, ni moins.” Que tu résumes, patiemment, les événements, bien que ça, ça ne devait être un secret pour personne, qu'elle aussi, devait le savoir et que ça n'était sans doute aucun pas ce qu'elle souhaitait t'entendre raconter.
Mais pour toi, c'était tout, point final! Tu étais rarement autant saoulé que maintenant et tu le faisais encore mois souvent sentir, mais allez savoir pourquoi, la curiosité malsaine de la Serpentard sous le seul prétexte de vouloir sortir son torchon pour tu ne savais trop quel journal - écrivait-elle réellement un article quelconque, d'ailleurs, malgré sa plume à papote et son carnet de notes? - te tapait vraiment sur le système. “Après, tu peux toujours tenter tes questions, mais il y a peut de chances que j'ai vraiment envie d'y répondre.” Que tu continues, en reprenant ta plume pour reprendre ton devoir.
Ainsi, tu lui faisais clairement comprendre que, pour toi, finir ton devoir était clairement plus important que ses fameuses questions, aussi peu nombreuses fussent-elles. Ce genre d'impertinence aussi, ça t'arrivait rarement, preuve que la blonde te tapait vraiment sur le système. Ou, pour le coup l'on dira que c'est la faute à la pleine lune prochaine si proche qui te rendait si peut coopératif, histoire de ne pas impérativement tout mettre sur le dos de cette fille si insupportable...!:copyright:️️ 2981 12289 0

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Vendredi 20 octobre 2023, 18h30

Mais pourquoi cette aventure avait-elle réuni des personnes aussi ... ennuyeuses ? Comme quoi le métier de journaliste était loin d'être une sinécure quand il fallait composer avec des personnes comme Hati Abercombi. Apparemment, le Serdaigle était plus motivé à faire parler de sa "maladie de peau" que de ce qui s'était passé lors de ce fameux jour. Posant le livre à côté de moi, je me dis qu'au pire, si le Serdaigle ne veut rien me dire, je n'hésiterais pas à combler les trous de l'histoire et à demander aux autres quel a été son rôle exact.

"Mon magazine people ? Tu ne sais même pas si je travaille pour un magazine ... Vraiment, je suis déçue de ton attitude, j'ai connu des Serdaigle bien plus sensées. Mais je suppose que tu pars avec des aprioris, il faut dire que c'est bien plus facile. Et tu t'étonnes que les autres fassent de même ?"

Oui, son comportement me lassait. Je n'étais pas du genre patiente et je me rendais vite compte du temps que je perdais. Mais j'allais aussi m'amuser, car autant dire que si Abercombi continuait ainsi, il allait avoir régulièrement des petites déconvenues ... des cheveux d'une couleur différente, un sac planqué dans les toilettes ... Et tout cela fait par des mains autres que les miennes. Certains sont capables de tout lorsqu'on leur promet gloire et popularité.

"C'est fou quand même ... Tu cries au fait que je raconte n'importe quoi, mais tu refuses de me dire la vérité. Tu as conscience tout de même que tu n'es pas très logique ?"

Petit rire désagréable qui sort de mes lèvres, rire moqueur évidemment. Mais je tente tout de même de poser une question, la choisissant avec soin. Quelque chose qui ne semble pas trop "people" ...

"On m'a parlé d'un certain Ackermann. Avais-tu déjà entendu parlé de ce dernier ou l'avais-tu déjà physiquement vu ou aperçu ?"

J'avais pris un air sérieux, car je l'étais. Il ne faut pas oublier que je cherchais mon style et que, dans un sens, j'étais tellement passionnée par le journalisme que j'étais prête à tout pour pouvoir percer.

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Interview du plus discret des protagonistesTu hausses un sourcil, blasé, te retenant par tu ne sais pas trop quel miracle de lever les yeux au ciel tout en poussant un long soupir à fendre l'âme. C'était toi qui partait sir des a priori pour ensuite t'étonner qu'elle faisait de même, sérieusement?
C'était lequel de vous deux, déjà, qui avait commencé par attaquer gratuitement l'autre sur son physique pour obtenir ce qu'elle voulait!?
Ah, oui, elle, c'est vrai. Pourtant, tu ne relèves pas cette dernière attaque de sa part, préférant continuer sur cette histoire de magazine: “Rappelle-moi pour quelle feuille officielle tu m'as dit que tu travaillais, déjà? Ah, oui, c'est vrai: aucune. Quel journaliste professionnel ne spécifie pas pour qui il travaille, si ce n'est ceux pour de simples tout ménage ou pour les articles de seconde zone des feuilles les plus importantes?”

Malgré tout, tu manques presque de t'étouffer, lorsque la verte et argent te reproche de ne pas lui dire la vérité. “C'est une blague? Que tu lui demandes, les yeux écarquillés. La vérité, je te l'ai donnée, je n'y peux rien si elle te déplaît. Si tu t'attendais à avoir comme explication qu'on c'est volontairement jeté dans la gueule du loup juste pour le plaisir de jouer les héros et d'obtenir les lauriers de la gloire - et je te vois venir: non, ce n'est pas le cas (en tout cas, pas pour toi et tu doutais fortement que ça se soit le cas de n'importe lequel de tes camarades d'infortune) - tu t'es trompée de personne!”
Pour ça, tu l'aurais presque envoyé... vers qui, au fait?
@Zion Webb, Gryffondor de son état, provenant de la maison des courageux?
@Siobhán Gavalagh-Korrigan, @Edel Almadovar, @Xris Andērson ou @Kira Dagoniat, eux dont on disait que les dignes représentants de Serpentard qu'ils pouvaient être si fières?
Tu aurais pu, si ça n'avait pas été mesquin de ta part et si Waldorf ne leur était pas déjà tombée dessus!

Levant les yeux de ton parchemin, tu réponds à la blonde, laconique: “C'était juste un type lambda comme beaucoup d'autres. Maintenant, tu m'excuses, mais j'ai un devoir à finir...”
Tu te doutais - savais, même -, qu'elle n'allait plus te lâcher, maintenant que tu venais probablement et bien malgré toi de lui ouvrir une brèche avec Ackerman. Brèche dans laquelle il était fort à parier qu'elle risquait de s'engouffrer pour tenter d'avoir plus d'infos au sujet du mage noir - tu venais de rater une belle occasion de te taire, mais c'est dire à quel point cette Harpie à la langue de vipère avait réussi à te repousser dans tes retranchements -, mais ça te t'empêche pas de tremper la pointe de ta plume dans ton encrier pour essayer difficilement de terminer ton dit devoir.:copyright:️️ 2981 12289 0

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Interview du plus discret des protagonistes

Vendredi 20 octobre 2023, 18h30

Le Serdaigle et moi n'étions clairement pas fait pour nous entendre. Pourquoi est-ce que j'essayais encore d'obtenir des informations sur lui, sérieusement ? Mon corps ne fait que trahir mon agacement face à tant de mauvaise foi et d'ennui. Et lorsqu'il déforme mes paroles, c'est le pompon !

"Je travaille pour mon propre journal, mais j'ai bien l'intention de l'envoyer à Mélusine d'Assembourg ... Je n'hésiterais pas à lui parler de ta façon de vouloir constamment te cacher ... Tu caches quelque chose, Abercombi, et si moi, je ne trouve pas, je sais pertinemment qu'elle le fera ..."

Je ne peux m'empêcher de rire, d'un rire désagréable et cristallin, tandis qu'il me dit que je me suis trompée de personne.

"Là, on est d'accord. Je pensais m'adresser à une personne ayant vécu une aventure particulière, mais, de toute évidence, tu n'as servi à rien. Et ce n'est pas étonnant, puisque ton existence-même est inutile, Abercombi."

Et je tourne les talons, entendant les dernières paroles du Serdaigle.

"C'est cela, fais tes devoirs ... Ca donne un sens à ta vie !"

Et je disparais au détour d'une rangée de livres. Abercombi ne mérite pas que je me donne du mal pour l'interviewer ... Par contre, je sais déjà qu'il apparaîtra régulièrement dans certaines de mes rubriques, afin de lui donner une visibilité qu'il ne désire pas ... Je m'arrête et pose le livre qu'il m'a donné pour s'informer sur sa soi-disante maladie de peau, et je lance un sort pour enflammer ce dernier. Puis je reprends ma route.

Je souris en passant devant le bibliothécaire :

"Bonne journée, Professeur Yamatao. Vous devriez faire attention, Abercombi s'amuse à déranger les livres et a osé mettre le feu à l'un d'eux ... Il n'a apparemment pas apprécié qu'un livre parce d'une maladie de peau qui le concernait ..."

Et je disparais.

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