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Feeling good (Yara)
INFOS
FICHE DE PERSO
Je restais un long moment, sans rien dire et écoutant ce qu’elle avait à me dire. J’en comprenais bien plus qu’elle ne pouvait le croire, car elle avait eu le défaut de tomber dans mon piège, parce qu’elle était entière et sanguine. J’avais donc raison, et elle n’arrivait pas à faire la part des choses. Ce qui la rendait si parfaite à mes yeux, son impulsivité et son insouciance face au danger, était d’un niveau tellement élevé qu’en réalité je me rendais compte que cela pouvait mettre en péril les missions comme celle là.
« J’suis pas sûr que tu saches toi aussi qui tu es en fait. C’est ça qui est dérangeant. » dis-je d’un ton un peu moqueur et à la fois acide.
Parce que je refusais qu’on me parle comme ça. Personne ne m’adressait la parole de cette manière, et certaines pas quelqu’un comme elle, qui croyait tout savoir parce qu’elle avait souffert de cette putain de vie et de cette putain d’existence.
« Des comme toi, dans ce que tu décris, y’en a plein la rue. Si tu penses que c’est pour ça, ta capacité à pas avoir peur de la mort et à n’avoir rien à perdre que je t’ai choisi, c’est que tu connais pas grand-chose au métier. Mais comme tu veux me bassiner avec ça, péter plus haut que ton cul, j’vais éclairer ta lanterne Yara. »
Ca ne se voyait pas, parce qu’on était sous désillusion, mais elle commençait à taper sur mes nerfs et à jouer avec ma patience. Quand j’étais Commissaire à la Brigade Police Magique Brésilienne, personne ne me parlait ainsi et surtout personne n’avait à dire des trucs pareils tout court. Parce que ça m’était en péril le collectif. Certes ici il était moins important parce que nous étions moins nombreux qu’à la tête d’une Brigade d’un pays tout entier mais… les missions n’en restaient pas pour le moins importantes. Voir, plus importantes.
« Je sais que la vie t’a cogné, et qu’elle a cogné dur à t’en mettre à genou. Personne ne frappe aussi fort que la vie crois moi. Mais faut avancer, et se relever encore et encore. Et c’est pas ton putain de cas. »
Je lui appuyais sur la poitrine, bien content qu’elle soit sous la forme d’un homme pour appuyer mon propos.
« Avancer dans la vie, c’est pas être dans la vengeance et dans la vendetta, dans un espèce de tambour de machine à laver, où tu te lèves le matin et tu te demandes combien de Lycan tu vas butter ou si tu vas crever à ton tour. Tu crois que je me suis pas renseigné sur tes états de service et qu’avec sur ce que je savais de toi je ferai pas le rapport ? La vengeance, ça t’apporte aucune satisfaction. Ca te bouffe de l’intérieur et ça te détruit et tu sais pourquoi ? »
Je la regardais dans ce qui semblait être l’endroit ou se trouvait ses yeux et je poursuivais :
« Parce que quand tu l’as exécuté, est ce que tu te sens mieux ? Est ce que ça répare et reconstruit ce qu’on t’a arraché ? Non. Tu t’rends compte qu’au final, le problème est pas résolu parce qu’il est insolvable. Parce que quand on t’arrache quelque chose d’aussi fort dans ta vie, la meilleure façon de s’en sortir c’est d’essayer d’se reconstruire au lieu de rester briser. Mais pour ça, faut du courage. Et c’est ça que je cherche dans mon équipe. »
Je me levais et je me dirigeais vers le bâtiment.
« Tu restes ici, tu couvres mes arrières, tu m’envoies un Patronus si tu vois une activité suspecte et je t’en envoie un si j’ai besoin. Tu tiens ta position, et on terminera cette foutue discussion ailleurs. »
Et bien, évidemment, comme un con, je m’étais fais attrapé. Parce qu’effectivement pour suivre le plan de Yara, qui était plutôt bon au demeurant, il fallait… Bah Yara, et il fallait être deux. Et vu que je n’avais eu ni l’un ni l’autre, j’avais bien sûr échoué. Et lamentablement parce que je n’avais pas eu le temps de lui envoyer un Patronus.
J’étais donc, suspendu dans le vide, la tête en bas et… dans ma forme originelle parce qu’ils avaient brisé l’enchantement du Polynectar. Le visage impassible, je lévitais les bras dans le vide.
« J’boirais bien un p’tit mojito... » dis-je pour agacer leurs nerfs.
Un coup dans les cotes. Au lieu de geindre ou de gueuler, je me mis à rire comme un petit fou. Ca le soulageait hein. Moi ça me faisait marrer.
« La ferme Oliviera. Quand l’boss saura qui on a choppé, il se fera une joie de faire des expériences sur toi. J’suis sur que t’as moustache lui servira de brosse à chiotte. »
Je levais les sourcils, car je trouvais la réplique plutôt brillante. J’avais pas trente six solutions. Soit les déstabiliser pour qu’ils fassent une erreur et que je puisse m’échapper, soit gagner du temps. Et je pouvais faire les deux en même temps.
Quatre homme était derrière celui qui me parlait, cagoulés, les mains dans le dos, dans le salon principal de cette maison qui semblait dater de l’époque où les moldus avaient pas inventé l’électricté. Il s’approcha de moi, avec son accent allemand et posa sa baguette sur ma joue.
« Mais on peut s’amuser un peu avec ta tête... »
Je me mis à ricaner et je répondis :
« Si t’es sûr de ton coup... »
« J’suis pas sûr que tu saches toi aussi qui tu es en fait. C’est ça qui est dérangeant. » dis-je d’un ton un peu moqueur et à la fois acide.
Parce que je refusais qu’on me parle comme ça. Personne ne m’adressait la parole de cette manière, et certaines pas quelqu’un comme elle, qui croyait tout savoir parce qu’elle avait souffert de cette putain de vie et de cette putain d’existence.
« Des comme toi, dans ce que tu décris, y’en a plein la rue. Si tu penses que c’est pour ça, ta capacité à pas avoir peur de la mort et à n’avoir rien à perdre que je t’ai choisi, c’est que tu connais pas grand-chose au métier. Mais comme tu veux me bassiner avec ça, péter plus haut que ton cul, j’vais éclairer ta lanterne Yara. »
Ca ne se voyait pas, parce qu’on était sous désillusion, mais elle commençait à taper sur mes nerfs et à jouer avec ma patience. Quand j’étais Commissaire à la Brigade Police Magique Brésilienne, personne ne me parlait ainsi et surtout personne n’avait à dire des trucs pareils tout court. Parce que ça m’était en péril le collectif. Certes ici il était moins important parce que nous étions moins nombreux qu’à la tête d’une Brigade d’un pays tout entier mais… les missions n’en restaient pas pour le moins importantes. Voir, plus importantes.
« Je sais que la vie t’a cogné, et qu’elle a cogné dur à t’en mettre à genou. Personne ne frappe aussi fort que la vie crois moi. Mais faut avancer, et se relever encore et encore. Et c’est pas ton putain de cas. »
Je lui appuyais sur la poitrine, bien content qu’elle soit sous la forme d’un homme pour appuyer mon propos.
« Avancer dans la vie, c’est pas être dans la vengeance et dans la vendetta, dans un espèce de tambour de machine à laver, où tu te lèves le matin et tu te demandes combien de Lycan tu vas butter ou si tu vas crever à ton tour. Tu crois que je me suis pas renseigné sur tes états de service et qu’avec sur ce que je savais de toi je ferai pas le rapport ? La vengeance, ça t’apporte aucune satisfaction. Ca te bouffe de l’intérieur et ça te détruit et tu sais pourquoi ? »
Je la regardais dans ce qui semblait être l’endroit ou se trouvait ses yeux et je poursuivais :
« Parce que quand tu l’as exécuté, est ce que tu te sens mieux ? Est ce que ça répare et reconstruit ce qu’on t’a arraché ? Non. Tu t’rends compte qu’au final, le problème est pas résolu parce qu’il est insolvable. Parce que quand on t’arrache quelque chose d’aussi fort dans ta vie, la meilleure façon de s’en sortir c’est d’essayer d’se reconstruire au lieu de rester briser. Mais pour ça, faut du courage. Et c’est ça que je cherche dans mon équipe. »
Je me levais et je me dirigeais vers le bâtiment.
« Tu restes ici, tu couvres mes arrières, tu m’envoies un Patronus si tu vois une activité suspecte et je t’en envoie un si j’ai besoin. Tu tiens ta position, et on terminera cette foutue discussion ailleurs. »
***
Et bien, évidemment, comme un con, je m’étais fais attrapé. Parce qu’effectivement pour suivre le plan de Yara, qui était plutôt bon au demeurant, il fallait… Bah Yara, et il fallait être deux. Et vu que je n’avais eu ni l’un ni l’autre, j’avais bien sûr échoué. Et lamentablement parce que je n’avais pas eu le temps de lui envoyer un Patronus.
J’étais donc, suspendu dans le vide, la tête en bas et… dans ma forme originelle parce qu’ils avaient brisé l’enchantement du Polynectar. Le visage impassible, je lévitais les bras dans le vide.
« J’boirais bien un p’tit mojito... » dis-je pour agacer leurs nerfs.
Un coup dans les cotes. Au lieu de geindre ou de gueuler, je me mis à rire comme un petit fou. Ca le soulageait hein. Moi ça me faisait marrer.
« La ferme Oliviera. Quand l’boss saura qui on a choppé, il se fera une joie de faire des expériences sur toi. J’suis sur que t’as moustache lui servira de brosse à chiotte. »
Je levais les sourcils, car je trouvais la réplique plutôt brillante. J’avais pas trente six solutions. Soit les déstabiliser pour qu’ils fassent une erreur et que je puisse m’échapper, soit gagner du temps. Et je pouvais faire les deux en même temps.
Quatre homme était derrière celui qui me parlait, cagoulés, les mains dans le dos, dans le salon principal de cette maison qui semblait dater de l’époque où les moldus avaient pas inventé l’électricté. Il s’approcha de moi, avec son accent allemand et posa sa baguette sur ma joue.
« Mais on peut s’amuser un peu avec ta tête... »
Je me mis à ricaner et je répondis :
« Si t’es sûr de ton coup... »
Ex Ministère
Vous êtes un ancien Haut Représentant de l'État
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
Expertise : Săgitae Argentum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Protego Totalum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Anima Revelio !
vous êtes l'incroyable détenteur d'une expertise sur le sortilège Anima Revelio
INFOS
Messages : 308
Faceclaim : Ana de Armas
Âge : 38
Sang : Sang-pur
Particularités : Gêne lycan récessif qui s'ignore
Profession : Sentinelle au Conseil International Sorcier. Anciennement chasseuse de lycans au Ministère de la Magie (département du contrôle et régulation des créatures magiques)
Côté Cœur : Il n'a toujours pas été prouvé scientifiquement qu'elle en avait un.
Multis : Siobhán Gavalagh-Korrigan, Riley Fitz
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(36/50)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(74/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(36/50)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(74/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
Feeling good
01 11 2023
/!\ TW associé à ce rp : langage cru, violence, sang, références aux addictions (drogues, alcool), et à l'expérimentation humaine.
Le monologue de Diego avait beau avoir sensiblement titillé ses cordes vocales, Yara n'avait jamais rien répondu. Sa bouche était restée fermée du premier au dernier mot qu'il avait prononcé, ses poings se contentant de se serrer au fur et à mesure que sa tirade avançait.
Elle avait rejoint le CIS pour une bonne raison et elle n'en démordait pas, peu importait la colère qui la ravageait en l'entendant avancer des arguments qui n'en étaient même pas. Pour qui se prenait-il ? Et elle, pour qui se prenait-elle ? Finalement, ils n'étaient rien d'autre que deux étrangers du même pays, qui parlaient le même langage, mais qui ne se comprenaient pas. Personne ne l'avait jamais réellement comprise de toute façon, en dehors d'@Eurion Cynfeirdd.
Il fallait dire que Yara Morães De Carvalho, la Serpentard au nom à rallonge, n'avait jamais vraiment cherché à se faire comprendre de quiconque. Elle se contentait d'agir selon son bon vouloir, de laisser parler ses tripes, et d'écouter son instinct envers et contre tout.
Et chaque fois qu'on lui interdisait de le faire, ça lui retournait l'estomac.
Ça la rendait folle, même. Au point d'afficher sur son visage une moue tiraillée alors que son responsable hiérarchique venait de lui ordonner de rester là où elle était. De ne pas bouger. Mais Yara n'était pas particulièrement réputée pour savoir rester en place. Son instinct lui hurlait de quitter les lieux, de cesser de faire semblant et d'enfin assumer son dessein. Mais par magie, elle recouvra la raison. Son sang-chaud ne l'emportait finalement pas sur sa stratégie. Il fallait qu'elle suive son propre plan. Alors, elle avait fini par ne respecter que partiellement celui de Diego. Gardant sa couverture sous son sortilège de désillusion, elle s'était contentée de prendre quelques secondes de retard sur lui pour le suivre.
Et de se jurer de n'intervenir que s'il lui manquait au moins deux de ses membres.
•••
Voir Diego en mauvaise posture à l'intérieur même du grand bâtiment froid ne l'étonna absolument pas. Pas une seule seconde. Savamment invisible aux yeux du reste de l'assemblée, la Brésilienne décida de savourer quelque instant de plus le spectacle qui lui était donné de voir. Passant sa langue sur ses canines de son air narquois, elle souriait à dents déployées. Les blagues de Diego passaient inaperçues dans les oreilles de la sentinelle, mais elle se délectait de voir le sang lui monter à la tête. D'apercevoir, de là où elle était, sa tête devenir aussi rouge que tous les globules qui s'amassaient dans ses veines sans comprendre ce qui était en train de leur arriver.
Et puis, son corps était toujours entier.
Pourtant, à chaque fois qu'il prenait des coups, ses sourcils se fronçaient, contrastant divinement bien avec le rire déséquilibré de son binôme. Toujours immobile, elle entendit jusqu'à la menace de débarrasser Diego de sa tête, et c'est étrangement ce qui la décida à passer à l'action.
Yara n'était l'incarnation du diable en personne qu'avec ceux qu'elle détestait réellement. Foncièrement. Et même si ça n'en donnait pas franchement l'impression, elle appréciait Diego. Si vous lui demandiez pourquoi, elle répondrait certainement que c'était une question de racines en commun.
Ne cherchez pas plus loin dans ses yeux la moindre lueur d'attachement, vous ne la trouveriez pas.
Le fuseau de lumière d'un Sectusempra informulé s'échappa de sa baguette et brisa immédiatement sa couverture. La brune au yeux d'or se tourna d'un mouvement vif vers le chauve, celui qui avait proféré la menace, et le débarrassa
Maintenant, c'était Yara qui s'amusait.
Elle prenait tellement de plaisir avec celui-là qu'elle en oublia un instant les quatre autres qui l'accompagnaient. L'un d'eux lui rendit son sortilège en la prenant par surprise, brisant sa bulle de protection. Bientôt,
À genoux, l'ancienne Serpentard restait muette malgré la douleur qui l'envahissait, pareille à des aiguilles d'acide qui venaient percer sa peau de toute part.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Na vida a gente tem que entender que um nasce para sofrer
ANAPHORE INFOS
FICHE DE PERSO
Tout était aller très vite. Voyant Yara enfin arrivé, je me mis à sourire avec ma petite tête d’enfoiré de première, parce que j’étais convaincu qu’ils allaient perdre malgré leur supériorité numérique. Mais… elle se lança dans une espèce de colère, une véritable furie. C’était… a la fois beau et terrifiant de voir son regard brûlant exprimer sa magie de la sorte. Mais, même si c’était beau, c’était des mauvais choix de sorts. Un, qui appartenait à une magie qu’il fallait manipuler avec prudence, deux qui nécessité une pleine conscience de soit et une harmonie intérieure. Ce qui n’était pas du tout le cas de Yara. Pour preuve, elle se laissa emporter par ses émotions, je crus même l’y voir prendre du plaisir. Blême, le sort de Levicorpus se brisa au moment où elle élimina son lanceur, puis… le même sort la percuta dans le dos.
« Yara ! »
Par réflexe, je me jetais sur la baguette du sorcier qu’elle avait éliminer. La faisant tournoyer autour de moi et la faisant claquer comme un fouet, j’envoyais un maléfice de répulsion générale assez puissant pour tous les envoyer au sol. Puis, sans l’ombre d’une hésitation, même si je brûlais d’envie de la venger, je lui pris le bras et transplanais en urgence à Ste Mangouste.
***
« Vous n’êtes pas de la famille, vous ne pouvez pas rester ce soir Capitaine Oliviera. Quelque soit votre grade ou votre influence… C’est le protocole. »
Les bras croisés je regardais la jeune femme qui avait immédiatement prise en charge Yara. Arrivés aux urgences, elle s’était contenté de la soigner immédiatement, sans poser de question. Mais, avant de courir vers nous, j’avais vu dans ses yeux qu’elle avait… comme hésiter, ou plutôt reconnu Yara. Mais finalement, elle avait fait son devoir et appliquer son serment.
« La brigade, c’est comme de la famille. Vous devriez savoir ça, vous qui exercer un métier qui demande le même effort collectif. »
M’observant dans sa blouse, elle consulta ses parchemins, puis finalement griffonna quelque chose dessus et soupira.
« Très bien. Si vous insistez, vous pouvez rester. Il faudra cependant qu’elle arrête d’aller sur le terrain pendant plus de quinze jours. J’ai reconstitué l’ensemble des tissus, mais la consolidation se fait toute seule et prends du temps. »
Je soupirais, et je restais les bras croisés, observant Yara dans la chambre individuelle qu’on lui avait attribué, comme on le faisait lorsque des agents du Ministère rentraient de mission blessés. Je la regardais en train de se réveiller et de bouger, signe qu’elle allait bientôt se réveiller d’une minute à l’autre.
« Merci beaucoup, Docteur Yard. »
Elle hocha la tête et commença à se diriger vers la sortie. Finalement, avant qu’elle parte, j’osais quand même poser cette question même si je n’étais pas en service :
« Vous… la connaissez ? »
Elle se mit à sourire en coin et à ricaner. Puis, en faisant semblant de consulter ses notes elle répliqua d’un air distrait :
« C’est une vieille connaissance, souhaitez lui un bon rétablissement de ma part, elle va adorer. »
Puis elle s’en fut. Je restais là, les mains sur les hanches, assez perplexe qu’elle soit « amies » comme elle essayait de le sous-entendre. Ou alors, fait plus plausible, elles ne pouvaient pas se piffrer. Et… elle l’avait soigné donc ça allait certainement mettre Yara en rogne. Les sourcils froncés, je me demandais si j’allais répété ce que la Médicomage venait de dire mais… j’étais pas du genre à mettre de l’huile sur le feu. Surtout quand un agent était passé à deux doigts de la mort. J’entendis alors Yara remuer derrière moi. Venant à son chevet, je m’assis dans le fauteuil à côté d’elle réservé normalement aux familles et je pris la Gazette du Sorcier pour en entreprendre la lecture et lui laisser le temps de se réveiller.
« Bienvenue en enfer, Sra Morães De Carvalho. J’ai le regret de t’annoncer que le diable a choisi pour toi l’enfer personnalisé suivant : me regarder pour l’éternité lire le journal et écouter mes remontrances... »
Je passais mes yeux par dessus mon journal et lui souriait en coin. Puis, je restais un long moment à la regarder, le journal ouvert. J’avais plein de chose à lui dire, notamment sur ce qui s’était passé et comme elle avait agi mais… C’était peut être trop tôt pour en parler.
« La mission est un échec, tu t’en douteras. Mais je m’en fous un peu, puisque je t’ai ramené vivante. Le… Dr Yard a fait des prouesses. C’est pas passé loin. »
Bon finalement, je tentais de voir la réaction qu’elle avait. Au moins ça allait lui remettre peut être un peu de poil de la bête. Fermant le journal, je mis mon poing sous le menton et je continuais de l’observer un peu inquiet.
« Tu vas rester hospitalisé deux jours, et tu es interdit de terrain pour quinze jours. Je vais rester là toute la nuit, ça nous permettra de papoter faire connaissance et… discuter un peu de ce qui s’est passé. »
Parce que j’avais promis qu’on aurait une discussion là dessus, et on allait l’avoir.
« Yara ! »
Par réflexe, je me jetais sur la baguette du sorcier qu’elle avait éliminer. La faisant tournoyer autour de moi et la faisant claquer comme un fouet, j’envoyais un maléfice de répulsion générale assez puissant pour tous les envoyer au sol. Puis, sans l’ombre d’une hésitation, même si je brûlais d’envie de la venger, je lui pris le bras et transplanais en urgence à Ste Mangouste.
***
« Vous n’êtes pas de la famille, vous ne pouvez pas rester ce soir Capitaine Oliviera. Quelque soit votre grade ou votre influence… C’est le protocole. »
Les bras croisés je regardais la jeune femme qui avait immédiatement prise en charge Yara. Arrivés aux urgences, elle s’était contenté de la soigner immédiatement, sans poser de question. Mais, avant de courir vers nous, j’avais vu dans ses yeux qu’elle avait… comme hésiter, ou plutôt reconnu Yara. Mais finalement, elle avait fait son devoir et appliquer son serment.
« La brigade, c’est comme de la famille. Vous devriez savoir ça, vous qui exercer un métier qui demande le même effort collectif. »
M’observant dans sa blouse, elle consulta ses parchemins, puis finalement griffonna quelque chose dessus et soupira.
« Très bien. Si vous insistez, vous pouvez rester. Il faudra cependant qu’elle arrête d’aller sur le terrain pendant plus de quinze jours. J’ai reconstitué l’ensemble des tissus, mais la consolidation se fait toute seule et prends du temps. »
Je soupirais, et je restais les bras croisés, observant Yara dans la chambre individuelle qu’on lui avait attribué, comme on le faisait lorsque des agents du Ministère rentraient de mission blessés. Je la regardais en train de se réveiller et de bouger, signe qu’elle allait bientôt se réveiller d’une minute à l’autre.
« Merci beaucoup, Docteur Yard. »
Elle hocha la tête et commença à se diriger vers la sortie. Finalement, avant qu’elle parte, j’osais quand même poser cette question même si je n’étais pas en service :
« Vous… la connaissez ? »
Elle se mit à sourire en coin et à ricaner. Puis, en faisant semblant de consulter ses notes elle répliqua d’un air distrait :
« C’est une vieille connaissance, souhaitez lui un bon rétablissement de ma part, elle va adorer. »
Puis elle s’en fut. Je restais là, les mains sur les hanches, assez perplexe qu’elle soit « amies » comme elle essayait de le sous-entendre. Ou alors, fait plus plausible, elles ne pouvaient pas se piffrer. Et… elle l’avait soigné donc ça allait certainement mettre Yara en rogne. Les sourcils froncés, je me demandais si j’allais répété ce que la Médicomage venait de dire mais… j’étais pas du genre à mettre de l’huile sur le feu. Surtout quand un agent était passé à deux doigts de la mort. J’entendis alors Yara remuer derrière moi. Venant à son chevet, je m’assis dans le fauteuil à côté d’elle réservé normalement aux familles et je pris la Gazette du Sorcier pour en entreprendre la lecture et lui laisser le temps de se réveiller.
« Bienvenue en enfer, Sra Morães De Carvalho. J’ai le regret de t’annoncer que le diable a choisi pour toi l’enfer personnalisé suivant : me regarder pour l’éternité lire le journal et écouter mes remontrances... »
Je passais mes yeux par dessus mon journal et lui souriait en coin. Puis, je restais un long moment à la regarder, le journal ouvert. J’avais plein de chose à lui dire, notamment sur ce qui s’était passé et comme elle avait agi mais… C’était peut être trop tôt pour en parler.
« La mission est un échec, tu t’en douteras. Mais je m’en fous un peu, puisque je t’ai ramené vivante. Le… Dr Yard a fait des prouesses. C’est pas passé loin. »
Bon finalement, je tentais de voir la réaction qu’elle avait. Au moins ça allait lui remettre peut être un peu de poil de la bête. Fermant le journal, je mis mon poing sous le menton et je continuais de l’observer un peu inquiet.
« Tu vas rester hospitalisé deux jours, et tu es interdit de terrain pour quinze jours. Je vais rester là toute la nuit, ça nous permettra de papoter faire connaissance et… discuter un peu de ce qui s’est passé. »
Parce que j’avais promis qu’on aurait une discussion là dessus, et on allait l’avoir.
Ex Ministère
Vous êtes un ancien Haut Représentant de l'État
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
Expertise : Săgitae Argentum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Protego Totalum !
Sortilège de Niv.6
Expertise : Anima Revelio !
vous êtes l'incroyable détenteur d'une expertise sur le sortilège Anima Revelio
INFOS
Messages : 308
Faceclaim : Ana de Armas
Âge : 38
Sang : Sang-pur
Particularités : Gêne lycan récessif qui s'ignore
Profession : Sentinelle au Conseil International Sorcier. Anciennement chasseuse de lycans au Ministère de la Magie (département du contrôle et régulation des créatures magiques)
Côté Cœur : Il n'a toujours pas été prouvé scientifiquement qu'elle en avait un.
Multis : Siobhán Gavalagh-Korrigan, Riley Fitz
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(36/50)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(74/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(36/50)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(65/100)
Rigueur Magique (RM):
(60/100)
Expérience Magique (XM):
(74/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/100)
Inventaire:
Feeling good
01 11 2023
/!\ TW associé à ce rp : langage cru, violence, sang, références aux addictions (drogues, alcool), et à l'expérimentation humaine.
Ses paupières clignotaient à en faire battre ses cils comme s'il s'agissait d'ailes de papillons, s’ouvrant progressivement sur un monde entièrement fait de noir et de blanc. La pâleur extrême des murs était la seule preuve que Yara n’était pas arrivée dans un enfer sombre et fulminant. Que son cœur était toujours en marche.
Car autour d’elle, chaque bruit, chaque mouvement, chaque présence lui indiquait le contraire. À commencer par cette voix de crécelle et celle, plus nasillarde, qui avait hurlé son prénom avant qu’elle ne perde connaissance. Diego avait mis tellement d'énergie à l'appeler que ça aurait presque pu suffire à la faire revenir. Si seulement ses blessures et la douleur n'avaient pas été plus fortes.
Comme elle l'avait fait un peu plus tôt en observant son chef se faire pendre par les pieds, Yara se contenta un moment de sa torpeur et ne montra pas tout de suite qu'elle était réveillée, profitant que personne ne l'ait remarquée reprendre conscience. Comme une gamine, elle préférait de loin faire semblant pour mieux entendre ce qui se disait là, tout près d'elle. Ces voix familières, dont une manquait à l'appel une nouvelle fois.
La bonne nouvelle, c'était que Glenn Yard semblait enfin avoir accepté de lui foutre la paix. La mauvaise, c'était que les personnes qui se préoccupaient réellement d'elle pouvaient désormais se compter sur les phalanges d'un seul doigt. D'ailleurs, Eurion Cynfeirdd aussi était absent de cette chambre, quand d'ordinaire, il n'aurait jamais laissé @Ellie Yard s'approcher du seuil de la porte. Parce qu'Eurion aurait tout de suite su que ça n'était pas une option ; il aurait tout de suite compris que Yara aurait préféré mourir que de devoir sa vie à l'une d'entre eux.
Pourtant, voilà qu'elle était redevable envers Ellie Yard. Quelle horreur. Son corps fut subitement secoué de nausées, et ce fut à ce moment que Diego se tourna vers son lit, arborant ce petit ton suffisant qui le rendait tout bonnement agaçant.
Finalement, peut-être que c'était ça, l'enfer. Un homme plus âgé qui se prenait pour sa conscience en la bassinant de paroles à lui en donner mal à la tête. Éternité... Mission... Échec... Interdit... Terrain... Toute la nuit ? Certainement pas.
Yara était armée pour tout dans la vie, sauf pour ça.
Le crâne lourd, la Brésilienne garda le silence et se redressa dans son lit en pesant chacun de ses mouvements pour ne pas se laisser déséquilibrer malgré tous ces mots qui lui donnaient le tournis. Grande habituée de ces lieux, elle connaissait par cœur le protocole. Et elle savait qu'Ellie n'était pas partie bien loin. Pas parce qu'elle tenait à ce que Yara reste en vie — quoiqu'elle l'avait bien montré en prenant soin d'elle comme de n'importe quel autre patient —, mais parce qu'elle savait combien l'ancienne chasseuse pouvait se montrer imprévisible et qu'elle l'aurait à l’œil quoi qu'il advienne.
Alors, munie de sa baguette qu'elle trouva posée non loin de sa main endormie sur les draps, Yara envoya son patronus porter son message, maintenant un instant le regard de Diego qui comprendrait aisément qu'elle ne parlerait pas avant de se diriger vers la fenêtre. Un filet de lumière bleuté s'échappa de l'extrémité du bois de cerisier, formant bientôt une magnifique méduse aussi belle que dangereuse. La cnidaire flottait dans l'air jusqu'à la médicomage qui, par chance, avait laissé la porte entrouverte.
Ainsi, Diego ne manquerait aucune miette de la demande de Yara qui résonna dans le couloir.
Je côtoie suffisamment souvent vos services pour savoir que seules les visites des membres de la famille sont autorisées dans ce département. De votre côté, Dr Yard, vous n'êtes pas sans savoir que je n’ai pas de famille. Merci donc de faire le nécessaire pour faire respecter le règlement.
Alors que ces mots parvenaient jusqu'à eux, toujours immobiles dans la chambre, l'ancienne chasseuse fuyait toujours le regard de son partenaire, préférant largement regarder au dehors.
« Une autre fois », finit-elle simplement par répondre, sans même prendre la peine de se tourner vers lui.
Car de tout temps, sa solitude était la seule présence qu'elle tolérait à ses côtés.
MADE BY @ICE AND FIRE.
Na vida a gente tem que entender que um nasce para sofrer
ANAPHORE INFOS
FICHE DE PERSO
Les mains sur les hanches, debout, je l’observais faire son petit numéro sans rien dire et sans exprimer la moindre émotion. Finalement, quand j’entendis ce que disait le Patronus, je passais une main sur mon visage d’un air assez las et je déclarais :
« Je me demande comment t’es encore capable d’en produire un surtout. »
C’était sec, direct et… un peu méchant. Mais elle commençait à jouer clairement avec mes nerfs, à ne pas vouloir parler. Plus tard. Je fis un petit « Non » de la tête un brin déçu. Je savais très bien ce que voulait dire « Plus tard » dans ce pays qui était son foutu pays d’adoption. Ca voulait dire « Jamais. »
« Comme tu veux. Mais à un moment, faudra vraiment que ça sorte, et aussi que ça change. Faut que tu te sortes de la tête que personne ne se soucis de ton cas sur cette planète. »
Ca, au moins c’était dit. Lui balançant la gazette du sorcier sur son lit, je lui accordais juste un dernier regard. Une fois la porte de sa chambre passée, je commençais à jurer en brésilien. Sortant une note en parchemin, je commençais à rédiger le début du rapport que j’étais bien évidemment en train de modifier par rapport à la réalité. Si les membres du CIS avaient su ce qui s’était vraiment passé… On aurait été placé sous enquête nous même. Mais… Ces grattes papiers n’allaient jamais sur le terrain donc les rapports pouvaient contenir ce qu’on voulait.
J’arrivais à trouver le Dr Yard dans les couloirs, qui me regardait les mains dans les poches avec un espèce de sourire en coin genre « Pas facile hein »
« Tenez moi au courant quand elle sort, Dr Yard. Encore merci. »
Elle haussa les sourcils de surprise et affirma simplement avec sa tête, puis disparut à son tour. Quand à moi, je disparus dans les couloirs pour réapparaître au Ministère, encore vide à cette heure.
« Je me demande comment t’es encore capable d’en produire un surtout. »
C’était sec, direct et… un peu méchant. Mais elle commençait à jouer clairement avec mes nerfs, à ne pas vouloir parler. Plus tard. Je fis un petit « Non » de la tête un brin déçu. Je savais très bien ce que voulait dire « Plus tard » dans ce pays qui était son foutu pays d’adoption. Ca voulait dire « Jamais. »
« Comme tu veux. Mais à un moment, faudra vraiment que ça sorte, et aussi que ça change. Faut que tu te sortes de la tête que personne ne se soucis de ton cas sur cette planète. »
Ca, au moins c’était dit. Lui balançant la gazette du sorcier sur son lit, je lui accordais juste un dernier regard. Une fois la porte de sa chambre passée, je commençais à jurer en brésilien. Sortant une note en parchemin, je commençais à rédiger le début du rapport que j’étais bien évidemment en train de modifier par rapport à la réalité. Si les membres du CIS avaient su ce qui s’était vraiment passé… On aurait été placé sous enquête nous même. Mais… Ces grattes papiers n’allaient jamais sur le terrain donc les rapports pouvaient contenir ce qu’on voulait.
J’arrivais à trouver le Dr Yard dans les couloirs, qui me regardait les mains dans les poches avec un espèce de sourire en coin genre « Pas facile hein »
« Tenez moi au courant quand elle sort, Dr Yard. Encore merci. »
Elle haussa les sourcils de surprise et affirma simplement avec sa tête, puis disparut à son tour. Quand à moi, je disparus dans les couloirs pour réapparaître au Ministère, encore vide à cette heure.
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