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Eternal Sunshine (Nathanael)
INFOS
FICHE DE PERSO
11 Novembre, dans la nuit.
Eole sur les épaules, je me dirigeais vers la porte de la demeure de Nathanael. Mes pensées négatives tournaient et retournaient dans mon esprit encore et encore. En plus de m’être séparé de ma fille, je m’étais embrouillé avec ma meilleure amie. Du coup, je m’étais rendu vers la dernière personne qui me restait de proche. J’aurai aussi pu aller chez Aena, mais… elle avait autre chose à faire. Et au moins, Nathanel saurait me conseiller. C’est donc la mine lugubre que je sonnais à la porte de Nath. J’étais déjà venu quelques fois, pour venir le chercher notamment pour aller au boulot, ou pour simplement discuter hors du travail. Le visage comblée de tristesse, la porte finit par s’ouvrir et je le regardais dans les yeux.
« Salut. »
Ma voix était cassé et il était quoi… Tard. Je n’avais même plus la notion du temps.
« Alors, avant que tu poses des questions, je te présente Eole. Eole pourra pas se présenter car il est sous potion de sommeil euh… pour sa sécurité on va dire. »
C’était mieux de le tourner comme ça. J’essayais encore de me cacher derrière l’humour, comme je le faisais à chaque que ça n’allait vraiment pas bien dans ma vie.
« C’est pas un patient que j’ai trouvé dans la rue en me disant « Tiens et si on le soignait Nath et moi comme au bon vieux temps ?… La fine équipe ! »
Mon sourire se transforma en un rictus jaune. Finalement, la fatigue reprit le dessus, ce qui étant donné ma condition de Lycan signifiait que j’étais aller… loin. Ne souriant plus, je lui racontais toute la vérité.
« Ma famille a fui la Grande Bretagne cette nuit. J’ai pas voulu les suivre, ni Eole. Je suis aller chez Zoey, mais c’était pas l’idée du siècle d’emmener un ptit garçon de 8ans au Marché au Troll et dans une maison de charme… enfin un bar à charme. C’est quoi au juste ce bouiboui. »
Je fis une horrible grimace. Parce que je n’avais jamais bien compris le concept de l’endroit. Tout ce que je savais c’est que ça marchait du tonnerre, donc ça devait être un truc qui m’échappait complètement.
« Et j’me suis disputé avec elle… Enfin disputé… C’est compliqué. Euh… Tout est compliqué là. Je peux rentrer ?.. » dis-je timidement.
« Juste pour une ou deux nuit… j’ai… j’ai nul par où aller, et je préfère un endroit sécurisant pour l’instant plutôt que le Chaudron Baveur ou la Tête de Sanglier... »
« Salut. »
Ma voix était cassé et il était quoi… Tard. Je n’avais même plus la notion du temps.
« Alors, avant que tu poses des questions, je te présente Eole. Eole pourra pas se présenter car il est sous potion de sommeil euh… pour sa sécurité on va dire. »
C’était mieux de le tourner comme ça. J’essayais encore de me cacher derrière l’humour, comme je le faisais à chaque que ça n’allait vraiment pas bien dans ma vie.
« C’est pas un patient que j’ai trouvé dans la rue en me disant « Tiens et si on le soignait Nath et moi comme au bon vieux temps ?… La fine équipe ! »
Mon sourire se transforma en un rictus jaune. Finalement, la fatigue reprit le dessus, ce qui étant donné ma condition de Lycan signifiait que j’étais aller… loin. Ne souriant plus, je lui racontais toute la vérité.
« Ma famille a fui la Grande Bretagne cette nuit. J’ai pas voulu les suivre, ni Eole. Je suis aller chez Zoey, mais c’était pas l’idée du siècle d’emmener un ptit garçon de 8ans au Marché au Troll et dans une maison de charme… enfin un bar à charme. C’est quoi au juste ce bouiboui. »
Je fis une horrible grimace. Parce que je n’avais jamais bien compris le concept de l’endroit. Tout ce que je savais c’est que ça marchait du tonnerre, donc ça devait être un truc qui m’échappait complètement.
« Et j’me suis disputé avec elle… Enfin disputé… C’est compliqué. Euh… Tout est compliqué là. Je peux rentrer ?.. » dis-je timidement.
« Juste pour une ou deux nuit… j’ai… j’ai nul par où aller, et je préfère un endroit sécurisant pour l’instant plutôt que le Chaudron Baveur ou la Tête de Sanglier... »
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FICHE DE PERSO
Eternal Sunshine @Ellie Yard & Nathanael «Family means nobody gets left behind or forgotten. » David Ogden Stiers La demeure Pierce avait toujours été calme, silencieuse mais, depuis quelques jours, son atmosphère semblait être différente. Plus douce, moins froide, et Nathanael ne pouvait que remercier la douce @Amaranth Mapleleaf pour cela. Elle avait été l'instrument d'un changement nécessaire, le symbole d'une seconde chance que le médicomage espérait mériter. Il n'avait jamais aimé ce silence auparavant mais, ce soir-là, c'était du sommeil du juste qu'il pouvait enfin dormir. Depuis combien de temps cela ne lui était-il pas arrivé ? Trop longtemps mais, comme il le savait, toutes les bonnes choses avaient une fin. Pour une fois ce fut un bruit extérieur – et non un cauchemar – qui extirpa l'homme de son sommeil encore trop couvert. Ouvrant difficilement les yeux, rassuré de deviner la silhouette féminine tout contre lui, dans la pénombre, il fallu au Pierce quelques secondes pour rassembler ses pensées, avant de se glisser discrètement hors du lit. Attrapant un t-shirt au passage, ce fut en se passant une main sur son visage encore endormi qu'il ferma la porte de sa chambre, avant de descendre doucement les marches de l'escalier, direction la porte d'entrée. Qui pouvait bien toquer à une heure si tardive ? Qui que ce soit, il faudrait une très bonne raison pour ne pas souffrir du courroux du médicomage. « Ellie ? » Voilà tout ce que le Pierce parvint à souffler, surpris, alors que deux silhouettes se dessinaient devant lui. Depuis combien de temps n'avait-il pas eu de nouvelles de celle qui était censée être son amie ? Et elle débarquait, au milieu de la nuit ? Avec un enfant sous le bras, en prime ? Retenant un soupir de lassitude face ce à qui risquait d'être une longue discussion, Nathan jeta un regard endormi vers le dénommé Eole, n'ayant absolument pas la force d'interroger sur la raison de l'utilisation d'une potion de sommeil. Puis, comme pour se justifier, Ellie commença à s'étendre sur les raisons de sa présence ici, apprenant à Nathanael le départ de sa famille ce qui, pour le Pierce, était une décision juste et sûre. Mais si tous les autres étaient partis...pourquoi être restée derrière ? Nathanael s'interrogea même sur la raison de la Yard, ici, avant de comprendre rapidement. Elle n'était pas ici parce qu'il était supposément son ami, mais parce qu'elle n'avait pas la choix. Son plan initial lui avait été refusé, aussi devait-elle se réfugier sur sa solution de secours, en la personne du Pierce. Flatteur, n'est-ce pas ? Trop fatigué pour que son ego en ait quelque chose à faire, Nathanael s'écarta et, ouvrant la porte, invita la demoiselle à rentrer, précisant sur un ton neutre : « Rentre, tu vas attraper froid. Par contre essaye d'être discrète, il y a du monde qui dort, en haut. » Parlait-il de Ethan ou de la belle écarlate ? Il ne le précisait pas, car ce n'était pas nécessaire, pour le moment. Indiquant à la Yard le salon, avec le canapé dans lequel elle pourrait s'asseoir, pour le moment, le médicomage reprit par la parole d'un : « J'ai du mal à comprendre. Pourquoi est-ce que tu es restée ? Pourquoi ne pas avoir suivi ton clan ? Et surtout...est-ce que tu peux m'expliquer ce qu'il fait là, lui ? Qui est-ce, au juste ? » Demanda t-il en pointant Eole d'un geste de la tête, ce garçon qu'il n'avait encore jamais vu de sa vie. L'avait-elle ramassé dans la rue, ou y avait-il encore quelque chose de plus que le Pierce ignorait ? Décidément, il sentait bien qu'il n'allait pas pouvoir se rendormir de sitôt. Était-ce trop demander, que d'avoir juste une nuit complète ? Soupirant, essayant de remettre de l'ordre dans ses pensées, face à ce merdier qui lui tombait dessus, Nathan laissa son côté protecteur parler à nouveau, demandant : « Est-ce que tu as au moins mangé quelque chose, aujourd'hui ? Et lui ? » NE |
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FICHE DE PERSO
J’entrais, manquant de peu d’éclater la tête de ce pauvre Eole contre le montant de la porte. Je le regardais d’un air désolé, signifiant que depuis Medicomage Sans Frontière, j’avais perdu u n peu l’habitude de transporter des corps inanimés. Me dirigeant vers le salon, en lui lançant un regard d’immense remerciement, je déposais Eole sur le canapé avec précaution, car j’avais failli l’assommer deux fois ce soir. Lui mettant un coussin sous la nuque, je me mis à ses pieds et je le regardais soudain d’un air interrogateur, murmurant un peu haut mais en chuchotant quand même.
« Du monde ?! »
Ca me fit retrouver un peu le sourire. Mes sourcils se levèrent plusieurs fois, puis finalement je murmurais plus bas :
« Je vois… le prince charmant a ramené une princesse… Je serai discrète demain matin, promis. »
Pas du tout. Je comptais bien déboulé dans la cuisine au petit déjeuner pour assouvir ma soif de réponse. Mais… au fond, je m’en voulais. Avec toutes ces histoires récentes, j’avais un peu délaissé mon amitié avec Nathanael, en oubliant complètement de m’intéresser à sa vie. Je me mordis la lèvre et je déclarais :
« Je suis désolé de pas avoir été plus présente ces derniers temps. C’était compliqué, mais… j’vais tout te dire. »
Baissant la tête, j’enfouissais mon visage dans mes mains en soupirant. J’inspirais, assez d’air pour trouver le courage nécessaire de tout lui dire. D’ailleurs, j’allais tout lui dire, de A à Z, mais… pas tout ce soir. Je devais d’abord expliquer l’urgence de la situation.
« C’est la raison pour laquelle je suis restée. Et d’autres trucs. Ils sont partis car… car... »
Ma gorge me brûlait encore et la tristesse du départ aussi. C’était tout récent, mais j’avais déjà l’impression d’une immense vide lié à cet abandon pur et simple à mes yeux.
« Ils fuyaient un danger imminent. Et… ils ont préféré s’en aller plutôt que d’y faire face. Choix logique mais… si dur. Et… j’ai un travail ici, j’ai une vie. Et puis j’ai promis à Eole. »
J’indiquais le gamin qui dormait du bout du nez. Inspirant un peu pour me donner du courage.
« C’est un des réfugiés du domaine, je lui ai promis de… de retrouver ces parents. Et il ne voulait pas partir lui non plus, je pouvais pas le laisser seul. »
En réalité c’était qu’un prétexte, car il n’avait que huit ans, et à cet âge, on ne choisissait pas. C’était bien moi qui avait choisi pour lui, m’engageant dans un truc que j’étais très certainement bien loin de maîtrisée.
« J’ai grignoté… quand à lui il ne se réveillera pas avant demain et c’est mieux comme ça. Je vais dormir avec lui cette nuit. Tu… tu dois t’en douté Nath. Je sais que tu le sais ou… que tu t’en doutes. On en a jamais parlé, parce que… parce que je voulais pas trahir les miens, et aussi parce que tu vois, c’est pas ce qui me défini… je veux pas que ça quoi que ce soit entre nous. Putain c’est bizarre dit comme ça. »
Je marquais une pause, et je me mis à rire, car ca ressemblait à une déclaration d’amour.
« Je suis un Lycan. T’es assez malin pour l’avoir deviné avec les plannings et… les rumeurs qui tournent autour de nous. Eole aussi, en est un. Je… je comprendrais que t’es peur. Si tu veux, on s’en va demain matin. »
Je détournais mes yeux, honteuse de ne lui avoir jamais dit mon plus gros secret.
« Du monde ?! »
Ca me fit retrouver un peu le sourire. Mes sourcils se levèrent plusieurs fois, puis finalement je murmurais plus bas :
« Je vois… le prince charmant a ramené une princesse… Je serai discrète demain matin, promis. »
Pas du tout. Je comptais bien déboulé dans la cuisine au petit déjeuner pour assouvir ma soif de réponse. Mais… au fond, je m’en voulais. Avec toutes ces histoires récentes, j’avais un peu délaissé mon amitié avec Nathanael, en oubliant complètement de m’intéresser à sa vie. Je me mordis la lèvre et je déclarais :
« Je suis désolé de pas avoir été plus présente ces derniers temps. C’était compliqué, mais… j’vais tout te dire. »
Baissant la tête, j’enfouissais mon visage dans mes mains en soupirant. J’inspirais, assez d’air pour trouver le courage nécessaire de tout lui dire. D’ailleurs, j’allais tout lui dire, de A à Z, mais… pas tout ce soir. Je devais d’abord expliquer l’urgence de la situation.
« C’est la raison pour laquelle je suis restée. Et d’autres trucs. Ils sont partis car… car... »
Ma gorge me brûlait encore et la tristesse du départ aussi. C’était tout récent, mais j’avais déjà l’impression d’une immense vide lié à cet abandon pur et simple à mes yeux.
« Ils fuyaient un danger imminent. Et… ils ont préféré s’en aller plutôt que d’y faire face. Choix logique mais… si dur. Et… j’ai un travail ici, j’ai une vie. Et puis j’ai promis à Eole. »
J’indiquais le gamin qui dormait du bout du nez. Inspirant un peu pour me donner du courage.
« C’est un des réfugiés du domaine, je lui ai promis de… de retrouver ces parents. Et il ne voulait pas partir lui non plus, je pouvais pas le laisser seul. »
En réalité c’était qu’un prétexte, car il n’avait que huit ans, et à cet âge, on ne choisissait pas. C’était bien moi qui avait choisi pour lui, m’engageant dans un truc que j’étais très certainement bien loin de maîtrisée.
« J’ai grignoté… quand à lui il ne se réveillera pas avant demain et c’est mieux comme ça. Je vais dormir avec lui cette nuit. Tu… tu dois t’en douté Nath. Je sais que tu le sais ou… que tu t’en doutes. On en a jamais parlé, parce que… parce que je voulais pas trahir les miens, et aussi parce que tu vois, c’est pas ce qui me défini… je veux pas que ça quoi que ce soit entre nous. Putain c’est bizarre dit comme ça. »
Je marquais une pause, et je me mis à rire, car ca ressemblait à une déclaration d’amour.
« Je suis un Lycan. T’es assez malin pour l’avoir deviné avec les plannings et… les rumeurs qui tournent autour de nous. Eole aussi, en est un. Je… je comprendrais que t’es peur. Si tu veux, on s’en va demain matin. »
Je détournais mes yeux, honteuse de ne lui avoir jamais dit mon plus gros secret.
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FICHE DE PERSO
Eternal Sunshine Ellie Yard & Nathanael «Family means nobody gets left behind or forgotten. » David Ogden Stiers Bonnes ou mauvaises, Nathanael n'était pas un grand fan des surprises. Il préférait savoir où il allait, savoir de quoi demain serait fait et, avec les récents articles et événements, son humeur s'était légèrement assombrie, au cours des derniers jours. Si on couplait cela avec le fait de le réveiller au beau milieu de la nuit, difficile pour lui d'être aussi doux et patient qu'il pouvait l'être avec ses patients. Les derniers jours avaient été...compliqués, pour ne pas dire autre chose, et maintenant qu'il recommençait à vivre il sentait que la visite de la Yard allait secouer pas mal de choses. Mais il ne pouvait pas la repousser. Certes il n'avait peut-être pas été son premier choix, mais cela ne voulait pas dire qu'il devait être un enfoiré, pour autant. Il n'avait pas besoin de se montrer accueillant pour l'être car, après tout, n'était-elle pas juste venue pour avoir un toit au-dessus de la tête, pour elle comme pour le garçon qui l'accompagnait ? Ce toit, elle l'aurait. Cela ne voulait pas dire que le Pierce devait apprécier la situation, pour autant. Le Pierce ne fit aucun commentaire face à la supposition de Ellie, sur une autre présence dans la maison. Déjà parce qu'il n'était pas d'humeur à s'étendre sur le sujet, et ensuite parce que cela ne regardait personne d'autre que lui et la concernée, qui dormait actuellement dans son lit. Il espérait d'ailleurs que ce serait toujours le cas, quand il remontrait, tout à l'heure. Haussant les épaules face aux excuses vides de la Yard, le Pierce continua d'écouter les explications de la demoiselle, jusqu'à ce qu'elle mentionna la promesse faite au petit garçon. Et c'était pour cela qu'elle était ici ? Une simple promesse ? Arquant un sourcil de surprise, il demanda sur un ton qui ne souffrait d'aucune ambiguïté : « Et donc tu risques ta vie et celle de cet enfant, pour une promesse ? Tu sais que le rôle des parents est de prendre des décisions difficiles, quand c'est nécessaire ? Te retrouver ici, seule avec le petit, ce n'était pas une décision intelligente. » Mais c'était une décision avec laquelle elle allait devoir vivre. Pour le meilleur et surtout pour le pire. Posant son regard sur le petit garçon, l'attention de Nathan fut tourné vers Ellie lorsque celle-ci, enfin, fut contrainte de lui dévoiler son plus évident secret. Il s'en était toujours douté, bien sûr, mais n'avait jamais rien dit, en espérant qu'elle finisse par avoir suffisamment confiance pour le mettre dans la confidence, un jour. Mais ce jour n'était jamais arrivé, ce qui avait poussé Nathan à se dire que leur amitié n'était peut-être pas aussi solide qu'il le pensait. S'était-il imaginé des choses ? Probablement, oui. « Peur ? Penses-tu vraiment que je suis du genre à avoir peur, moi ? Non, je suis juste déçu. Déçu de comprendre que tu n'avais aucune intention de me le dire, au départ. Que tu le fais par obligation, pas par choix. » Un mouvement de la main du jeune médicomage signifiait qu'il balayait ce sujet, le repoussant un peu plus loin car il ne souhaitait plus l'aborder. Il savait que certains sujets étaient lourds à porter et, aussi déçu qu'il soit, remuer le couteau dans la plaie ne serait d'aucune utilité. Surtout pas ce soir. Aussi, rassemblant ses pensées, il retourna à la demande originelle de son amie, montrant l'escalier d'un mouvement de tête, avant de souffler : « Il y a une chambre de disponible, en haut. Deuxième porte sur la gauche. Vous pourrez y rester, toi et le petit. Je ne sais pas encore pour combien de temps, par contre. Je vais devoir y réfléchir. » Amaranth allait devoir être informée, oui, mais il pensait aussi à son frère qui vivait également ici. Allait-il accepter d'avoir de la visite, de deux lycans qui plus est ? Nathan était confiant que oui mais, en cette période de troubles et de changement, il ne préférait rien laisser au hasard. Aussi, repensant à la situation, il souffla à la Yard : « Pour ce que cela vaut, je suis désolé pour ta famille, Ellie. Mais au moins ils sont en sécurité. » Restait à savoir ce qu'elle ferait pour s'assurer qu'il en soit de même, pour elle et l'enfant dont elle avait la charge. Et d'ailleurs, quand elle aurait retrouvé les parents du petit, resterait-elle encore dans le coin malgré tout, loin de sa famille? Une question de plus à ajouter à la liste. Passant une main dans sa chevelure d'ébène, l'homme fit signe à sa collègue de monter, faisant volte-face en direction de la cuisine, précisant : « Va le coucher. Je vais te préparer un truc à manger. » NE |
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FICHE DE PERSO
Je me renfermais, et beaucoup quand il commença par me faire la morale. Il ne pouvait pas comprendre plusieurs choses. Le déchirement que cela pouvait être pour un Loup de quitter sa meute, une promesse faites à un réfugié, comme je l’avais fait autrefois pour Haruka, ma petite sœur. Le secret, que je n’avais jamais dit à personne, par simple peur pour mes proches. Et… C’est la que j’explosais :
« Attends tu plaisantes ? Tu veux que je te rappelle ce qui nous arrive depuis quelques temps si jamais on est au courant ? Tu veux que je te fasse un dessin, sur la raison de leur départ ? Tu veux que je te remémore comment on est obligé de traiter mes semblables à Ste Mangouste ? »
Je m’étais levé. Pourquoi faire, j’en savais trop rien. Au final, quand je voyais comment mes amis réagissaient à la situation, j’avais envie de revenir sur ma décision, et de m’en aller vers ceux qui me comprenaient. Finalement, j’avais plus le coeur brisé qu’autre chose, parce que je comprenais que Zoey n’était pas encore une vraie Louve et ne comprenait pas. Et que Nathanael, qui n’était pas Lycan ne comprenait pas non plus. Je mis les mains sur mes hanches et je levais le nez en l’air comme à chaque fois que j’étais agacée.
« Ouais. Je vais le coucher. » répétais-je encore énervée.
Je pris Eole avec précaution et soin, puis je le montais dans les étages supérieures. La fatigue et les évènements me rendaient irritable, plus que jamais. Je gravis les marches, sans me soucier de qui pouvait bien partager son lit. Monsieur devait avoir juste la rage que je le dérange pensais-je intimement. Je me mordais la lèvre, c’était pas gentil, de penser comme ça. Finalement, après avoir déposé Eole, je redescendais vers là où j’étais venu. Redescendant en même temps en pression que chaque marche qui me séparait de Nathan. Finalement je me dirigeais vers la cuisine et mes narines se dilatèrent. Ce con faisait toujours aussi bien à manger. Je pouvais pas l’engueuler plus que ça, sinon j’allais devoir dégager le ventre vide, et l’instinct de survie me hurla de rester.
« Ecoute, je suis désolée. Je t’en ai jamais parlé parce que je pouvais pas. Un secret, ça doit le rester. Et c’est à cause de ça que les miens ont du partir. A force de fouiner à tord et à travers, et se faire remarquer plutôt que de continuer sur la discrétion comme on le faisait depuis des années et… et… et tu sais quoi… tu sais quoi... »
Mes yeux étaient rouge et les larmes allaient débordé. Entre ma famille, Zoey et maintenant Nathanael ça commençait vraiment à faire beaucoup.
« Je fais de mon mieux. »
« Attends tu plaisantes ? Tu veux que je te rappelle ce qui nous arrive depuis quelques temps si jamais on est au courant ? Tu veux que je te fasse un dessin, sur la raison de leur départ ? Tu veux que je te remémore comment on est obligé de traiter mes semblables à Ste Mangouste ? »
Je m’étais levé. Pourquoi faire, j’en savais trop rien. Au final, quand je voyais comment mes amis réagissaient à la situation, j’avais envie de revenir sur ma décision, et de m’en aller vers ceux qui me comprenaient. Finalement, j’avais plus le coeur brisé qu’autre chose, parce que je comprenais que Zoey n’était pas encore une vraie Louve et ne comprenait pas. Et que Nathanael, qui n’était pas Lycan ne comprenait pas non plus. Je mis les mains sur mes hanches et je levais le nez en l’air comme à chaque fois que j’étais agacée.
« Ouais. Je vais le coucher. » répétais-je encore énervée.
Je pris Eole avec précaution et soin, puis je le montais dans les étages supérieures. La fatigue et les évènements me rendaient irritable, plus que jamais. Je gravis les marches, sans me soucier de qui pouvait bien partager son lit. Monsieur devait avoir juste la rage que je le dérange pensais-je intimement. Je me mordais la lèvre, c’était pas gentil, de penser comme ça. Finalement, après avoir déposé Eole, je redescendais vers là où j’étais venu. Redescendant en même temps en pression que chaque marche qui me séparait de Nathan. Finalement je me dirigeais vers la cuisine et mes narines se dilatèrent. Ce con faisait toujours aussi bien à manger. Je pouvais pas l’engueuler plus que ça, sinon j’allais devoir dégager le ventre vide, et l’instinct de survie me hurla de rester.
« Ecoute, je suis désolée. Je t’en ai jamais parlé parce que je pouvais pas. Un secret, ça doit le rester. Et c’est à cause de ça que les miens ont du partir. A force de fouiner à tord et à travers, et se faire remarquer plutôt que de continuer sur la discrétion comme on le faisait depuis des années et… et… et tu sais quoi… tu sais quoi... »
Mes yeux étaient rouge et les larmes allaient débordé. Entre ma famille, Zoey et maintenant Nathanael ça commençait vraiment à faire beaucoup.
« Je fais de mon mieux. »
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Eternal Sunshine @Ellie Yard & Nathanael «Family means nobody gets left behind or forgotten. » David Ogden Stiers Nathanael avait l'habitude de prendre des décisions difficiles depuis qu'il était tout petit. Il savait donc parfaitement comment séparer ses émotions de l'analyse logique de la situation, pour prendre la meilleure décision, pour lui ou sa famille. C'était cette décision qui l'avait poussé à provoquer son père en de multiples occasions, pour que ce soit lui qui en subisse les foudres, plutôt qu'un membre plus jeune de sa fratrie. Alors oui, il était conscient que certaines décisions nécessaires étaient difficiles, horribles à accepter, mais malheureusement trop nécessaires. Alors apprendre que son amie avait choisi de rester en arrière, plutôt que de rester avec sa famille...pour un homme aussi proche de sa famille, cela ne faisait réellement aucun sens. Rien ne justifiait de prendre de tels risques et, quand la Yard fatiguée explosa, se redressa pour expulser ce qu'elle gardait en elle, Nathanael écouta froidement et silencieusement, les bras croisés contre sa poitrine, son visage figé en une expression neutre, avant de souffler un glacial : « Justement. » Les hybrides n'avaient jamais été traités correctement, ce n'était pas une nouveauté mais les choses ne faisaient qu'empirer ces derniers temps. Raison pour laquelle le chef du clan Yard avait décidé de prendre la poudre d'escampette, autant pour son bien que pour le bien de sa famille dot il devait garantir la sécurité. Le Pierce reconnaissait la nécessité de cette décision et la respectait, tout comme Ellie apparemment, alors pourquoi être restée ? Posant un regard neutre sur elle, le médicomage pointa alors l'évidence d'un : « La force d'une meute, d'une famille, vient du groupe. En des temps de dangers comme celui-ci, la prudence nécessite que vous restiez ensemble, pas que vous vous éparpilliez. La tristesse t'a t-elle donc fait perdre tout sens commun ? » C'était pour cela qu'il ne laissait pas ses décisions interférer dans son jugement, parce qu'il finissait par faire des choix stupides qu'il regretterait, sur le long terme. Il n'était pas du genre à tirer sur l'ambulance, mais il ne pouvait rester silencieux quand une mauvaise décision était prise, devant lui. Il aiderait, oui, mais il ne resterait pas un complice silencieux d'un tel fiasco. Laissant la demoiselle monter pour bouder et aller coucher Eole, Nathan chassa ses pensées et son opinion à l'arrière de sa tête, avant de sortir pain, ricotta, tomates, jambon cru et d'allumer le four d'un simple geste du poignet. Ce n'était pas grand chose ce qu'il préparait là, mais simplement de quoi remplir l'estomac de la Yard. Les deux tartines sortirent toutes chaudes du four, alors que la demoiselle descendait enfin les escaliers, revenant sur ce secret qu'elle gardait pendant toutes ces années. Oh il se fichait pas mal de ce secret, tout le monde en avant, lui le premier. Il trouvait simplement cela amusant qu'elle décide de le lui dire, simplement parce qu'elle était à court d'options. Toujours tourné vers le plan de travail, Nathan sentit la détresse dans la voix de la demoiselle. Aussi confirma t-il : « Je sais, que tu fais de ton mieux. Je sais bien. » Mais malheureusement ce mieux n'était pas toujours suffisant. Après tout, comme disaient les moldus, ce n'était pas le chemin menant au paradis qui était pavé de bonnes intentions. Terminant de préparer cet en-cas, Nathan s'arrêta un instant, toujours le dos tourné, avant d'inviter la Yard à : « Ferme les yeux et prend trois profondes respirations. Recentre toi, fais le ménage dans ton esprit. Ce soir, tu as le droit d'être fatiguée. Ce soir, tu as le droit de tomber en lambeaux. Mais demain ? Demain tu devras être forte, pour le petit. A partir de demain, tu seras son roc, son pilier. J'espère que tu es prête pour ceci, parce que tu ne pourras pas faire machine arrière. » Ces mots étaient le reflet de sa propre expérience. Elle ne savait peut-être pas dans quoi elle s'embarquait, avec Eole sous le bras, mais Nathanael, lui, le savait mieux que personne. Pas de seconde chance, pas de machine arrière. Cette promesse allait drastiquement changer la vie de la demoiselle, qu'elle en ait conscience ou non. Se tournant vers elle, Nathanael fit un mouvement de tête en direction du canapé, dans le salon, avant de tendre l'assiette de tartines chaudes à sa camarade. « Tiens, assied-toi et mange ça. Tartines jambon cru, ricotta, tomates. J'espère que cela aidera. » NE |
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FICHE DE PERSO
Revenue la cuisine, je le regardais les mains sur les hanches. Purée, qu’il m’énervait. Le voir me faire la leçon de morale tout en cuisinant m’avait hérissé les poils de la nuque. Et en plus, comme tout ce qu’il faisait avec ses mains au travail, c’était exécuté parfaitement et à la perfection. Me mordant la lèvre pour ne pas lui hurler dessus d’arrêter de cuisiner et de m’écouter, je me retrouvais bien conne quand il me balança à la face… la stricte vérité.
« Je... »
J’avais ouvert la bouche, les mains toujours sur les hanches. Je n’avais pas pris les proportions de mes actes, en réalité. J’avais agi sans réfléchir, en faisant la promesse à un enfant comme je l’avais fait avec Haruka. Mais… là, j’étais toute seule. Je n’avais plus mon père et ma mère pour m’aider. Ni mes frères. J’allais devoir faire des sacrifices. Ma vie, telle que je l’avais toujours conçue, libre, venait de cesser d’exister. Nathanael m’avait, en bon ami, remit directement dans l’axe.
« J’en sais rien Nath. Et tu me donnes pas d’ordre. »
Voilà. C’était tout ce que j’avais réussi à dire. M’asseyant rageusement dans la cuisine, devant la tartine qu’il m’avait faites, j’aurai pu lui dire d’aller se faire foutre et que j’avais plus faim. Mais… Ca sentait drôlement bon. Et j’avais faim. Avec la grace qui me caractérisait, je commençais à prendre la tartine :
« Tu peux pas chavoir chomme chu m’énerves chant t’es chomme cha. » bougonnais-je.
Je savais qu’il avait eu une bonne éducation. Moi, j’étais né à la ferme, et parmi une famille nombreuse, donc quand on était à table, c’était le chaos le plus total et si on devait en placer une, il fallait pas perdre de temps et parler la bouche pleine.
« Merci... » marmonnais-je quand même après avoir éliminer la moitié de la tartine.
S’en suivi un long silence, qui disait bien évidemment tout. Que j’allais pas m’abaisser à dire qu’en plus, il avait raison. Ca m’énervait déjà de remercier les gens quand ils me prouvaient que j’avqis tord, et c’était un spécialiste en la matière.
« J’ai pas envie Nath. J’ai pas envie de partir. On n’a pas le droit de quitter nos terres. On n’a pas le droit de fuir. »
Je voulais me battre. Parce qu’il était hors de question qu’on nous menace comme on l’avait fait. Mais… ca n’avait pas été la décision de l’Alpha. Alors que quelques jours avant, ils manigançaient des plans pour retourner la situation. Qu’est ce qui avait bien pu le faire changer d’avis ? Dans la détresse la plus totale, je marmonnais timidement :
« Et arrête de faire croire que tu sais ce qu’est une Meute, t’en sais rien… T’es pas un Loup… Mais t’es pas loin de la vérité. Qu’est ce que t’es énervant à être aussi brillant. Tu me fatigues. » soupirais-je
Je relevais un regard timide vers lui et je commençais à lui sourire, parce que je le taquinais. Je soupirais comme il me l’avait demandé et j’essayais de remettre mes idées en place.
« Ca va être dur, mais c’est réalisable. Je vais avancer petit à petit, survivre comme je l’ai toujours fait. Et compter sur mes amis quand je m’écarte du chemin, tu vois c’est pas si dur. » ironisais-je
Puis, plus sérieusement :
« J’ai mis assez d’argent de côté pour lui payer une école et m’acheter un bel appartement. J’ai vécu chez mes parents pendant des années sans aucun frais. Ca ca posera pas de soucis… Le reste, je verrais bien. Beaucoup de Loup en adopte d’autres quand ils sont perdus et isolés. »
Mais pas des loups solitaires, comme je venais de le devenir.
« Je... »
J’avais ouvert la bouche, les mains toujours sur les hanches. Je n’avais pas pris les proportions de mes actes, en réalité. J’avais agi sans réfléchir, en faisant la promesse à un enfant comme je l’avais fait avec Haruka. Mais… là, j’étais toute seule. Je n’avais plus mon père et ma mère pour m’aider. Ni mes frères. J’allais devoir faire des sacrifices. Ma vie, telle que je l’avais toujours conçue, libre, venait de cesser d’exister. Nathanael m’avait, en bon ami, remit directement dans l’axe.
« J’en sais rien Nath. Et tu me donnes pas d’ordre. »
Voilà. C’était tout ce que j’avais réussi à dire. M’asseyant rageusement dans la cuisine, devant la tartine qu’il m’avait faites, j’aurai pu lui dire d’aller se faire foutre et que j’avais plus faim. Mais… Ca sentait drôlement bon. Et j’avais faim. Avec la grace qui me caractérisait, je commençais à prendre la tartine :
« Tu peux pas chavoir chomme chu m’énerves chant t’es chomme cha. » bougonnais-je.
Je savais qu’il avait eu une bonne éducation. Moi, j’étais né à la ferme, et parmi une famille nombreuse, donc quand on était à table, c’était le chaos le plus total et si on devait en placer une, il fallait pas perdre de temps et parler la bouche pleine.
« Merci... » marmonnais-je quand même après avoir éliminer la moitié de la tartine.
S’en suivi un long silence, qui disait bien évidemment tout. Que j’allais pas m’abaisser à dire qu’en plus, il avait raison. Ca m’énervait déjà de remercier les gens quand ils me prouvaient que j’avqis tord, et c’était un spécialiste en la matière.
« J’ai pas envie Nath. J’ai pas envie de partir. On n’a pas le droit de quitter nos terres. On n’a pas le droit de fuir. »
Je voulais me battre. Parce qu’il était hors de question qu’on nous menace comme on l’avait fait. Mais… ca n’avait pas été la décision de l’Alpha. Alors que quelques jours avant, ils manigançaient des plans pour retourner la situation. Qu’est ce qui avait bien pu le faire changer d’avis ? Dans la détresse la plus totale, je marmonnais timidement :
« Et arrête de faire croire que tu sais ce qu’est une Meute, t’en sais rien… T’es pas un Loup… Mais t’es pas loin de la vérité. Qu’est ce que t’es énervant à être aussi brillant. Tu me fatigues. » soupirais-je
Je relevais un regard timide vers lui et je commençais à lui sourire, parce que je le taquinais. Je soupirais comme il me l’avait demandé et j’essayais de remettre mes idées en place.
« Ca va être dur, mais c’est réalisable. Je vais avancer petit à petit, survivre comme je l’ai toujours fait. Et compter sur mes amis quand je m’écarte du chemin, tu vois c’est pas si dur. » ironisais-je
Puis, plus sérieusement :
« J’ai mis assez d’argent de côté pour lui payer une école et m’acheter un bel appartement. J’ai vécu chez mes parents pendant des années sans aucun frais. Ca ca posera pas de soucis… Le reste, je verrais bien. Beaucoup de Loup en adopte d’autres quand ils sont perdus et isolés. »
Mais pas des loups solitaires, comme je venais de le devenir.
INFOS
FICHE DE PERSO
Eternal Sunshine Ellie Yard & Nathanael «Family means nobody gets left behind or forgotten. » David Ogden Stiers La capacité à juger, critiquer et pointer du doigt les défauts d'autrui était un art enseigné par Abiel Pierce, à ses enfants, et surtout à son aîné. Ce dernier jugeait silencieusement la plupart du temps, ne prenant la parole que lorsqu'il jugeait cela absolument nécessaire, ce qui semblait être le cas aujourd'hui. Il ne prenait aucun plaisir à être dur dans ses propos, mais il savait que cela ne serait pas un service à rendre à la Yard, que d'aller dans son sens alors qu'il pensait bien autrement. Sa décision n'avait pas été la bonne et il ne se cachait pas pour le lui faire comprendre. Qu'elle décide ou non d'agir, en fonction de ces propos, ce ne serait plus la responsabilité du Pierce. C'est pour cela que, lorsqu'elle précisa qu'il ne devait pas lui ordonner quoi que ce soit, l'homme haussa les épaules en confirmant : « Je ne t'en donnerai pas, même si je le pouvais. Il s'agit de ta vie, pas de la mienne. » Ces choix étaient ceux de la Yard, le Pierce se contentait simplement de donner son avis, lorsqu'il jugeait cela impérativement nécessaire, ce qui était le cas aujourd'hui. Ainsi, une fois son avis donné, il laissa la demoiselle se remplir l'estomac et, quand elle le remercia doucement, le médicomage lui demanda simplement : « Est-ce que tu en auras assez, ou veux-tu que j'en fasse d'autres ? » Ce n'était guère compliqué à faire, après tout. Il n'était peut-être pas un chef étoilé, mais il avait de la ressource. L'adaptation était son point fort, après tout. Se servant un verre d'eau, avant d'en poser un autre juste à côté de la Yard, Nathan écouta la demoiselle lutter pour accepter l'idée de partir. C'était compliqué, il le comprenait bien, et personne ne lui en voudrait de trouver cette situation difficile. Cependant... « Personne ne te reprocherait de vouloir rester. C'est l'endroit que tu appelles ton foyer, l'endroit qui t'a vu grandir. Mais il faut parfois accepter de faire des sacrifices pour le bien de tous, de la famille. Et qui sait ? Peut-être que la situation finira par s'améliorer, permettant un jour le retour de ton clan...» Il y eut un temps de pause, avant que Nathan ne croise le regard de la demoiselle. Il n'y croyais pas non plus, à l'amélioration de la situation actuelle. Pas à court ou moyen terme en tout cas. Ce fut donc accompagné d'un soupir étouffé qu'il ajouta : « Je sais. L'optimisme ne me sied pas au teint... » Il ne prétendait pas être la voix de la raison, il savait juste mesurer plus rationnellement une situation que beaucoup de personnes Ce n'était pas toujours la meilleure des approches mais, dans le cas présent, il jugeait que oui. Mais oui, il comprenait qu'il était difficile d'entendre ces paroles, ces jugements que la Yard n'avait pas demandé et, si le Pierce ne releva pas la partie sur la Meute, il releva tout de même la remarque sur son brio, en lâchant sur un ton exagérément sûr de lui : « Je sais, je sais. C'est fatiguant d'avoir toujours raison, aussi... » Il se serait même autorisé un sourire en coin, s'il en avait l'énergie, mais ce n'était pas le cas ce soir. Il continua d'écouter Ellie. Un pas après l'autre, un jour après l'autre, telle était la façon nécessaire d'avancer. Cependant, quand elle fit mention de ses amis et de la nécessité de la remettre dans le droit chemin, le Pierce releva la tête pour préciser : « Je ne m'excuserai pas pour mes propos, tu sais ? Je suis passé par là, il y a longtemps, alors je sais. Si je peux te donner un petit conseil, ceci dit, c'est de ne pas perdre contact avec ta famille, où qu'ils soient. Écris-leur car, aussi présents que soient tes amis, personne ne te comprendra jamais aussi bien que ta famille. Enfin ce n'est que mon avis... » Vint alors le domaine financier et, s'il faisait confiance à Ellie pour arriver à joindre les deux bouts, il préféra tout de même lui glisser une petite astuce dont il avait le secret. « Si les finances viennent à être difficiles, tu peux toujours essayer de demander une augmentation à la direction de l'hôpital. En sortant les violons, tu pourras peut-être attendrir le directeur. » NE |
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FICHE DE PERSO
Je regardais mes tartines, la gourmandise voulait que j’en demande d’autres mais j’étais véritablement épuisée, et je n’aspirais à qu’une seule chose c’était monté me coucher pour que demain soit meilleur. Avoir les idées claires, pour pouvoir mieux rebondir et m’adapter. Triste à souhait, je baissais alors la tête avec un air de chien battu pour simplement dire :
« C’est pas vrai Nath, et tu le sais très bien. Le foyer, c’est là où est la famille. Le reste, c’est que de la terre et des murs... »
Ma voix s’était progressivement éteinte parce qu’il savait que j’avais raison et que si on suivait sa logique et donc la mienne, j’aurai du les suivre mais… c’était impossible, je n’en avais ni la force ni le courage. Je détestais tout reprendre à zéro, et d’autres Loups perdus comme Eole avaient besoin de mon aide pour être guider. Même dans mon cercle proche, Zoey en faisait partie. Elle me faisait croire qu’elle en savait beaucoup mais elle n’y connaissait pas grand-chose, car la Lycanthropie et sa puissance passait par l’acceptation, et elle en était clairement pas là.
« Tu le fais exprès là ? Tu veux vraiment que je me fache ? »
Je le regardais en souriant et en relevant mes yeux vers lui. Qu’est ce qu’il était épuisant à dire ça, même en plaisantant. Parce que c’était vrai, même au travail il avait souvent raison et avec le temps j’avais réussi à m’y faire.
« Je sais. Mais là, dans l’immédiat, je dois encaisser cette fuite et cet abandon. Ca prendra peut être un peu de temps, mais j’y arriverai ne t’en fais pas. »
Je me mis à rire quand il me parla de contacter mon directeur. Non, j’allais certainement vivre avec ce que j’avais, j’étais très bien payé surtout sur les interventions avec le SAMU Magique. La prime de risque était conséquente mais j’allais peut être devoir revoir cette situation et prendre… plus de patients en consultation. Et ça, je détestais.
« Je vais surtout devoir faire plus de consultation, tu sais à quel point j’adore faire de la bobologie et écouter leurs petits problèmes. »
Je roulais des yeux. J’avais vraiment horreur de ça. J’étais faites pour les urgences, et les situations qui demandait une analyse et des actions immédiates. Mais pour établir un diagnostic, quand un patient nous racontait sa fichue vie en mettant des détails qui ne servaient en rien à établir un diagnostic comme la couleur de son Nifleur, ça m’insupportait.
« Mais je vais m’en sortir, je m’en suis toujours sorti. Et puis je dois ça à Eole maintenant, il est hors de questions qu’il vive de manière précaire, si je n’y arrive pas, je reviendrai sur ma promesse et il rejoindra la famille comme prévu initialement. Pour moi, on verra. »
« C’est pas vrai Nath, et tu le sais très bien. Le foyer, c’est là où est la famille. Le reste, c’est que de la terre et des murs... »
Ma voix s’était progressivement éteinte parce qu’il savait que j’avais raison et que si on suivait sa logique et donc la mienne, j’aurai du les suivre mais… c’était impossible, je n’en avais ni la force ni le courage. Je détestais tout reprendre à zéro, et d’autres Loups perdus comme Eole avaient besoin de mon aide pour être guider. Même dans mon cercle proche, Zoey en faisait partie. Elle me faisait croire qu’elle en savait beaucoup mais elle n’y connaissait pas grand-chose, car la Lycanthropie et sa puissance passait par l’acceptation, et elle en était clairement pas là.
« Tu le fais exprès là ? Tu veux vraiment que je me fache ? »
Je le regardais en souriant et en relevant mes yeux vers lui. Qu’est ce qu’il était épuisant à dire ça, même en plaisantant. Parce que c’était vrai, même au travail il avait souvent raison et avec le temps j’avais réussi à m’y faire.
« Je sais. Mais là, dans l’immédiat, je dois encaisser cette fuite et cet abandon. Ca prendra peut être un peu de temps, mais j’y arriverai ne t’en fais pas. »
Je me mis à rire quand il me parla de contacter mon directeur. Non, j’allais certainement vivre avec ce que j’avais, j’étais très bien payé surtout sur les interventions avec le SAMU Magique. La prime de risque était conséquente mais j’allais peut être devoir revoir cette situation et prendre… plus de patients en consultation. Et ça, je détestais.
« Je vais surtout devoir faire plus de consultation, tu sais à quel point j’adore faire de la bobologie et écouter leurs petits problèmes. »
Je roulais des yeux. J’avais vraiment horreur de ça. J’étais faites pour les urgences, et les situations qui demandait une analyse et des actions immédiates. Mais pour établir un diagnostic, quand un patient nous racontait sa fichue vie en mettant des détails qui ne servaient en rien à établir un diagnostic comme la couleur de son Nifleur, ça m’insupportait.
« Mais je vais m’en sortir, je m’en suis toujours sorti. Et puis je dois ça à Eole maintenant, il est hors de questions qu’il vive de manière précaire, si je n’y arrive pas, je reviendrai sur ma promesse et il rejoindra la famille comme prévu initialement. Pour moi, on verra. »
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FICHE DE PERSO
Eternal Sunshine Ellie Yard & Nathanael «Family means nobody gets left behind or forgotten. » David Ogden Stiers Nathanael avait une vision assez personne et différente de la famille. Certes il aurait pu regrettait la maison qui l'avait vu grandir mais, puisque celle-ci était parsemée de mauvais souvenirs, tous plus traumatisants les uns que les autres, cela n'avait rendu la transition que plus simple. Alors oui il rejoignait la demoiselle sur son avis sur l'importance de famille, s'interrogeant sur la raison de sa présence ici, si elle tenait si peu à la terre et les murs. Pourquoi ne pas avoir suivi les autres, si le lieu avait aussi peu d'importance ? Décidément, c'était à n'y rien comprendre, et le Pierce n'avait aucune envie de rentrer dans ce débat, pas à une heure aussi tardive. Il se contenta de faire preuve d'une fausse arrogance, et de jeter un regard à la demoiselle pour la pousser à deviner s'il faisait exprès, ou s'il était sincère dans ses propos. Si elle le connaissait, comme une amie devrait le connaître en tout cas, elle n'aurait pas besoin de poser la question. Nathan aborda le sujet des finances et, si la demoiselle semblait avoir quelques fonds de côté, son train de vie allait drastiquement changer, ce qui demanderait quelques ajustements de sa part. Si certaines solutions s'offraient à elle, le Pierce mentionna la possibilité de : « Tu peux aussi faire des visites à domicile et facturer les frais de déplacement. Ça paie plutôt bien. » Lui ne le faisait pas, mais il n'avait jamais eu de problème d'argent. Enfin si, mais il avait toujours réussi à se débrouiller, et à avoir du flair pour dégotter les bons coups. Cela, au moins, il le devait à son père. Le sens des affaires, il l'avait, ce qui expliquait aussi qu'il avait largement de quoi refaire sa vie, ici ou ailleurs, si la nécessité s'en faisait sentir. En parlant de nécessité, justement, Nathan rebondit sur ce que la demoiselle mentionna, concernant le cœur de leur métier. Allait-elle pouvoir poursuivre le même rythme, avec un enfant à charge ? Allait-elle devoir demander une réduction de ses horaires, le temps de s'adapter ? C'était sans doute trop tôt pour le dire, encore. Rebondissant sur le sujet, Nathan lui demanda : « Est-ce que tu travailles, demain ? Pense à poser un jour de repos, si tu en as besoin. Au vu de la situation, je pense que la direction comprendra. » De gros changements s'amorçaient, pour elle. Elle allait avoir beaucoup à faire, surtout avec ses horaires à l'hôpital. Parviendrait-elle à jongler avec ses deux aspects de sa vie ? Nathan espérait bien que oui pour elle, car elle n'avait plus vraiment le choix, à présent. Constatant que l'assiette de la Yard était enfin vide, pouvant aisément lire la fatigue au coin de ses yeux, il la regarda et fit un mouvement de tête, en direction des escaliers qui montaient à l'étage, lui conseillant : « Ne fais pas l'erreur de t'oublier, dans tout cela. Sa vie compte, mais la tienne également. Quoi qu'il en soit tu devrais aller te coucher, tu as eu une longue journée. Je vais m'occuper de ranger tout ça. » Lui, il avait fait l'erreur de s'oublier en cours de route. Alors il savait à quel point cette route pouvait être semée d'embûches. C'était quelque chose qu'il ne souhaitait pas pour la Yard. Quelque chose qu'il ne pourrait souhaiter à personne, en tout cas. NE |
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