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Skin and Bones
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
KIN
ANDBONES
ANDBONES
14.11.2023
Une tête, une prime.
La vie de Jack Deschains était assez simple mais ces derniers temps, elle était d’une monotonie presque écœurante. Il n’avait jamais pensé à faire autre chose pourtant, même quand la tâche était rébarbative. Il se disait que c’était la même pour tout le monde dans ce bas monde. Il y avait forcément un moment pour l’artisan où activer le tour devenait une corvée, pour le boucher où abattre la feuille sur la carcasse était une tâche qui paraissait plus emmerdante que la veille.
Pour la plus part des êtres, retrouver une famille aimante était le bon remède, et permettait de trouver les forces pour supporter la dureté d’une vie de labeur. Jack, lui, ne se posait pas ce genre de question, du moins il ne cherchait pas à creuser ce qu’il ressentait vraiment parce qu’il y a beaucoup à dire et pas assez de mots dans tout le vocabulaire américain pour tout exprimer sans rien oublier, sans rien perdre.
Quand l’ennui le gagnait et qu’il commençait à cogiter, Jack terminait toujours par revenir à l’origine, à savoir prendre une nouvelle prime et remplir son contrat. La traque était un bon moyen de ne plus penser à soi mais de se projeter ailleurs. De trouver un autre, pour s’épargner sa propre compagnie.
Voilà qui était poétique.
Ça ne lui ressemblait pas vraiment.
Alors que l’odeur de la poudre sur les doigts, à deux doigts de les enfoncer dans le gosier d’un rat pour lui faire fermer sa gueule, ça, par contre, ça sonnait plus Deschain.
« Tu peux bien te cacher, tu n’as pas dix milles solutions... » marmonna l’américain avec son bel accent du sud, alors qu’il chargeait déjà deux balles d’argent liquide dans son Smith&Wesson flambant neuf. Une contrebande inédite dénichée sur le Marché aux Trolls. Un vrai petit bijou de technologie macabre. Un vrai requiem à lui tout seul. C’était ce qu’avait dit le vendeur d’ailleurs : quand tu vas tirer, tu devrais entendre les anges chanter pour ta cible.
C’était rigolo à imaginer, mais l’image lui parlait. Il avait lui aussi un ange quelque part qui pensait à lui, même si ça lui crevait un peu le coeur de se dire qu’ils se rejoindraient jamais tout là-haut. Lui avait perdu sa place y avait bien longtemps.
C’était pas très grave.
Il allait les faire chanter les anges, ce soir. Les faire chanter tout leur Ave Maria et autres conneries bibliques. Les faire pleurer les anges, comme il défonçait la porte du squat d’un coup de botte, prêt pour une nuit en enfer de plus.
Pas un loup, probablement leur goûter.
Jack se baissa, observa un instant la figure livide de la jeune femme qui le fixait en retour comme si elle avait vu un instant les portes du paradis et qu’elles s’étaient refermées juste devant elle. Il inspira profondément et soupira, avant de finalement se pencher et la ramasser sur le sol. Elle était blessée à ce qu’il voyait, pas gravement mais assez pour que ça soit inquiétant, mais il n’avait aucune envie d’y passer la nuit. Il y en avait deux qui avaient réussi à filer, ça ferait ça de moins sur son chèque à la fin du mois.
« Parle pas, si tu fais du bruit, tu vas te faire chopper. »
Le pas rapide, Jack sortit de la petite maison de campagne où il avait fini sa mission. Il tira sa baguette et appela les urgences. Il déposa sur le sol la jeune femme, sans trop un regard pour elle. Au lieu de ça, il zyeutait avec nervosité la petite maison bien silencieuse depuis qu’il en avait fait un gruyère. L’odeur du sang était prenante, peignant presque l’intégralité du jardin tant la flagrance était forte. La jeune femme s’accrocha à la jambe de Jack en pleurnichant.
« Me laissez pas... Me laissez pas mourir... »
« Hey, ferme-la, tu vas nous faire repérer » maugréa Jack, levant les yeux au ciel.
On lui avait bien signalé que la prime, c’était la prime, mais les droits en Angleterre étaient autrement plus chiants qu’en Amérique. C’est sûr qu’au Texas elle aurait fini par repaître deux ou trois vautours...
Une tête, une prime.
La vie de Jack Deschains était assez simple mais ces derniers temps, elle était d’une monotonie presque écœurante. Il n’avait jamais pensé à faire autre chose pourtant, même quand la tâche était rébarbative. Il se disait que c’était la même pour tout le monde dans ce bas monde. Il y avait forcément un moment pour l’artisan où activer le tour devenait une corvée, pour le boucher où abattre la feuille sur la carcasse était une tâche qui paraissait plus emmerdante que la veille.
Pour la plus part des êtres, retrouver une famille aimante était le bon remède, et permettait de trouver les forces pour supporter la dureté d’une vie de labeur. Jack, lui, ne se posait pas ce genre de question, du moins il ne cherchait pas à creuser ce qu’il ressentait vraiment parce qu’il y a beaucoup à dire et pas assez de mots dans tout le vocabulaire américain pour tout exprimer sans rien oublier, sans rien perdre.
Quand l’ennui le gagnait et qu’il commençait à cogiter, Jack terminait toujours par revenir à l’origine, à savoir prendre une nouvelle prime et remplir son contrat. La traque était un bon moyen de ne plus penser à soi mais de se projeter ailleurs. De trouver un autre, pour s’épargner sa propre compagnie.
Voilà qui était poétique.
Ça ne lui ressemblait pas vraiment.
Alors que l’odeur de la poudre sur les doigts, à deux doigts de les enfoncer dans le gosier d’un rat pour lui faire fermer sa gueule, ça, par contre, ça sonnait plus Deschain.
« Tu peux bien te cacher, tu n’as pas dix milles solutions... » marmonna l’américain avec son bel accent du sud, alors qu’il chargeait déjà deux balles d’argent liquide dans son Smith&Wesson flambant neuf. Une contrebande inédite dénichée sur le Marché aux Trolls. Un vrai petit bijou de technologie macabre. Un vrai requiem à lui tout seul. C’était ce qu’avait dit le vendeur d’ailleurs : quand tu vas tirer, tu devrais entendre les anges chanter pour ta cible.
C’était rigolo à imaginer, mais l’image lui parlait. Il avait lui aussi un ange quelque part qui pensait à lui, même si ça lui crevait un peu le coeur de se dire qu’ils se rejoindraient jamais tout là-haut. Lui avait perdu sa place y avait bien longtemps.
C’était pas très grave.
Il allait les faire chanter les anges, ce soir. Les faire chanter tout leur Ave Maria et autres conneries bibliques. Les faire pleurer les anges, comme il défonçait la porte du squat d’un coup de botte, prêt pour une nuit en enfer de plus.
(...)
Pas un loup, probablement leur goûter.
Jack se baissa, observa un instant la figure livide de la jeune femme qui le fixait en retour comme si elle avait vu un instant les portes du paradis et qu’elles s’étaient refermées juste devant elle. Il inspira profondément et soupira, avant de finalement se pencher et la ramasser sur le sol. Elle était blessée à ce qu’il voyait, pas gravement mais assez pour que ça soit inquiétant, mais il n’avait aucune envie d’y passer la nuit. Il y en avait deux qui avaient réussi à filer, ça ferait ça de moins sur son chèque à la fin du mois.
« Parle pas, si tu fais du bruit, tu vas te faire chopper. »
Le pas rapide, Jack sortit de la petite maison de campagne où il avait fini sa mission. Il tira sa baguette et appela les urgences. Il déposa sur le sol la jeune femme, sans trop un regard pour elle. Au lieu de ça, il zyeutait avec nervosité la petite maison bien silencieuse depuis qu’il en avait fait un gruyère. L’odeur du sang était prenante, peignant presque l’intégralité du jardin tant la flagrance était forte. La jeune femme s’accrocha à la jambe de Jack en pleurnichant.
« Me laissez pas... Me laissez pas mourir... »
« Hey, ferme-la, tu vas nous faire repérer » maugréa Jack, levant les yeux au ciel.
On lui avait bien signalé que la prime, c’était la prime, mais les droits en Angleterre étaient autrement plus chiants qu’en Amérique. C’est sûr qu’au Texas elle aurait fini par repaître deux ou trois vautours...
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
FICHE DE PERSO
C’était l’enfer sur terre. Embrouillée avec mes deux meilleurs amis ( @Zoey Woods @Nathanael E. Pierce ) , ou du moins avec des discussions qui avaient tourné salement au vinaigre, j’avais repris le travail pour survivre et penser à autre chose. J’avais du changer mes horaires de garde, pour passer plus de temps avec Eole. Et j’avais du aussi chercher un appartement. Nous avions quitter le domaine des Pierce, avant hier, et nous dormions comme des voyageurs au Chaudron Baveur. Plutôt comme des clodos. J’avais parallèlement chercher des babysitters, pour les gardes obligatoires. Ma liberté c’était envolé, et ma vie était devenue tout ce que je ne voulais pas. Mais… Je tenais bon. Parce que j’allais m’en sortir, comme toujours.
Perplexe donc, j’étais en salle de garde en train de consulter les annonces sur les appartements dans la Gazette du Sorciers, quand mon bipper, objet moldu des années 80 modifiés par Ste Mangouste se mit à sonner. Rageusement, je fermais le journal et je vis les deux infirmiers se redresser à l’autre bout de la salle. Sans un mot, parce que je ne parlais plus beaucoup, je les laissais porter le matériel de premier soin et… nous transplanâmes à l’adresse indiquée.
***
C’était toujours le plus difficile, quand on avait peu d’information. Arriver brusquement, analyser une situation et agir. D’habitude, je regardais le tout, puis je déduisais les meilleurs choix à prendre super rapidement. On avait l’habitude de mon efficacité légendaire. Mais là…
Dans le jardin, mes bras me tombèrent brusquement le long du corps. A quelques pas de là, il… il était là. Toujours avec cette même dégaine d’enfoiré de première, quoi que les traits plus vieux. Les secondes s’écoulèrent, sans que je ne pus rien faire que de fixer mon bourreau d’autrefois. Mes mains se mirent à trembler et… ma baguette sortit de l’endroit où elle était pour venir toute seule à ma main.
« Dr Yard ? »
Je sursautais presque. Sauver des vies. Et vite. L’odeur du sang arriva enfin à mes narines, et le niveau de fer m’indiqua qu’il y en avait eu beaucoup. Je me précipitais alors sans réfléchir sur la blessée. Analysant rapidement ses blessures, je commençais les soins d’urgence rapidement, les mains tremblantes. Un des infirmiers se pencha pour m’aider avec les potions d’urgence, et l’autre resta debout pour évaluer le danger. Il voulut rentrer dans la maison mais…
« Reste là, Finch. Y’a personne en vie à l’intérieure. »
Il me regarda d’un air surpris, mais… un ordre était un ordre. Il avait du supposer que j’avais lancé un sort pour vérifier les âmes encore vivantes, chose qu’on faisait régulièrement. Je m’étais juste servi de mes sens. Finch resta donc là, jetant un œil inquiet à Jack.
« On devrait appeler la BPM... » commença-t-il prudemment.
Je terminais les soins, puis d’un coup de baguette je la mis sur un brancard de transplanage d’escort. Je me tournais vers eux et je déclarais simplement :
« Je vais le faire. Ramenez là à Ste Mangouste et envoyez là aux Urgences. Elle devrait s’en sortir. Je vais rester ici pour… constater les décès quand ils arriveront. »
Je sortais mon bipper, qui servait aussi à contacter la BPM. Je me tournais alors vers Jack et je commençais les habituels questions.
« Comment en êtes vous arriver à cette situation ? »
Les deux infirmiers se regardèrent, et trouvèrent la méthode anormale. Ce n’était pas du tout le protocole à suivre. Normalement, on appelait la Brigade et on intervenait après. On ne savait jamais sur quel fou furieux on pouvait tomber. Aussi, ils me regardèrent bizarrement sans bouger.
« Vous attendez quoi ? Qu’elle meurt d’une embolie pulmonaire ?! Je vous signale que ses deux poumons sont en état critique. »
Ils sursautèrent, puis… Se rappelèrent pourquoi ils étaient là : sauver ou périr. Et là, il valait mieux sauver. Ils disparurent sans demander leur reste, dans cette situation bien plus qu’étrange pour eux, et dont ils ne manqueraient pas de remonter à leur supérieur. Mais en même temps… Qu’est ce que je risquais ? Que dalle. On manquait de Médicomage.
Au moment même où ils s’en allèrent, je levais ma baguette directement vers la tête de Jack à moins d’un mètre de moi.
« Qu’est ce que tu fous ici ? Je te donne deux minutes pour dégager de ce pays et retourner chez tes bouffeurs de burger, où je te jure que je t’arrache la tête. »
Les pupilles de mes yeux commencèrent à se dilater, et la bête en moi se mit à montrer des dents. J’allais le tuer. Tout s’empiler dans ma vie pour qu’elle devienne un enfer, et Belzébuth venait d’apparaître, comme le roi du tableau de ma vie de merde. J’étais à bout.
Perplexe donc, j’étais en salle de garde en train de consulter les annonces sur les appartements dans la Gazette du Sorciers, quand mon bipper, objet moldu des années 80 modifiés par Ste Mangouste se mit à sonner. Rageusement, je fermais le journal et je vis les deux infirmiers se redresser à l’autre bout de la salle. Sans un mot, parce que je ne parlais plus beaucoup, je les laissais porter le matériel de premier soin et… nous transplanâmes à l’adresse indiquée.
***
C’était toujours le plus difficile, quand on avait peu d’information. Arriver brusquement, analyser une situation et agir. D’habitude, je regardais le tout, puis je déduisais les meilleurs choix à prendre super rapidement. On avait l’habitude de mon efficacité légendaire. Mais là…
Dans le jardin, mes bras me tombèrent brusquement le long du corps. A quelques pas de là, il… il était là. Toujours avec cette même dégaine d’enfoiré de première, quoi que les traits plus vieux. Les secondes s’écoulèrent, sans que je ne pus rien faire que de fixer mon bourreau d’autrefois. Mes mains se mirent à trembler et… ma baguette sortit de l’endroit où elle était pour venir toute seule à ma main.
« Dr Yard ? »
Je sursautais presque. Sauver des vies. Et vite. L’odeur du sang arriva enfin à mes narines, et le niveau de fer m’indiqua qu’il y en avait eu beaucoup. Je me précipitais alors sans réfléchir sur la blessée. Analysant rapidement ses blessures, je commençais les soins d’urgence rapidement, les mains tremblantes. Un des infirmiers se pencha pour m’aider avec les potions d’urgence, et l’autre resta debout pour évaluer le danger. Il voulut rentrer dans la maison mais…
« Reste là, Finch. Y’a personne en vie à l’intérieure. »
Il me regarda d’un air surpris, mais… un ordre était un ordre. Il avait du supposer que j’avais lancé un sort pour vérifier les âmes encore vivantes, chose qu’on faisait régulièrement. Je m’étais juste servi de mes sens. Finch resta donc là, jetant un œil inquiet à Jack.
« On devrait appeler la BPM... » commença-t-il prudemment.
Je terminais les soins, puis d’un coup de baguette je la mis sur un brancard de transplanage d’escort. Je me tournais vers eux et je déclarais simplement :
« Je vais le faire. Ramenez là à Ste Mangouste et envoyez là aux Urgences. Elle devrait s’en sortir. Je vais rester ici pour… constater les décès quand ils arriveront. »
Je sortais mon bipper, qui servait aussi à contacter la BPM. Je me tournais alors vers Jack et je commençais les habituels questions.
« Comment en êtes vous arriver à cette situation ? »
Les deux infirmiers se regardèrent, et trouvèrent la méthode anormale. Ce n’était pas du tout le protocole à suivre. Normalement, on appelait la Brigade et on intervenait après. On ne savait jamais sur quel fou furieux on pouvait tomber. Aussi, ils me regardèrent bizarrement sans bouger.
« Vous attendez quoi ? Qu’elle meurt d’une embolie pulmonaire ?! Je vous signale que ses deux poumons sont en état critique. »
Ils sursautèrent, puis… Se rappelèrent pourquoi ils étaient là : sauver ou périr. Et là, il valait mieux sauver. Ils disparurent sans demander leur reste, dans cette situation bien plus qu’étrange pour eux, et dont ils ne manqueraient pas de remonter à leur supérieur. Mais en même temps… Qu’est ce que je risquais ? Que dalle. On manquait de Médicomage.
Au moment même où ils s’en allèrent, je levais ma baguette directement vers la tête de Jack à moins d’un mètre de moi.
« Qu’est ce que tu fous ici ? Je te donne deux minutes pour dégager de ce pays et retourner chez tes bouffeurs de burger, où je te jure que je t’arrache la tête. »
Les pupilles de mes yeux commencèrent à se dilater, et la bête en moi se mit à montrer des dents. J’allais le tuer. Tout s’empiler dans ma vie pour qu’elle devienne un enfer, et Belzébuth venait d’apparaître, comme le roi du tableau de ma vie de merde. J’étais à bout.
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
KIN
ANDBONES
ANDBONES
14.11.2023
« Est-ce que je vais mourir ? »
« Si tu la fermes pas, y a des chances », râla de nouveau Jack, en humant fortement l’air.
Il n’avait rien dans le sang qui lui permette de savoir où les deux derniers enculés de la bande étaient partis, mais il avait assez d’expérience pour ne pas se laisser surprendre. La main toujours sur le revolver gris acier, ses yeux se plantèrent aussitôt sur l’endroit où les transplanages avaient lieu. Il devina rapidement aux habits et à l’attirail des plus jeunes que c’était l’unité de secours d’urgence qu’il avait demandé pour la jeune femme.
Il s’écarta d’un pas, avant de ciller, raffermissant sa main sur la crosse d’acier noir. La femme le fixait et si elle avait vieilli, si sa peau était un peu plus pâle que ce qu’elle avait été et que ses yeux pétillaient bien différemment, il se rappela d’Ellie Yard comme si c’était hier. Jack avait une bonne mémoire, et cette épisode, ç’avait été quelque chose. Une traque comme il les aimait, et pour une rare fois, elle n’était pas ces choses éthérées qui parfois venaient le hanter lorsqu’il avait le malheur de traverser les déserts de nuit.
Jack se rappelait d’Ellie Yard parce qu’elle était repartie vivante, et ça, c’était peut-être l’exception qui confirmait sa longue carrière. Elle ne lui avait pas échappé en revanche. Elle était partie comme il l’avait regardé partir. Une séparation qui avait laissé pensif le chasseur quant à sa propre condition, juste un instant, car il était comme ça Jack, à ne jamais creuser ce qui n’était pas intéressant à sonder. Les abîmes étaient silencieuses si on ne leur demandait rien.
Ellie se mit en marche sous l’impulsion de ses camarades. Jack les observa en silence, ses yeux suivant leurs gestes, imaginant qu’Ellie était la seule louve du tas, sinon quoi les deux autres zouaves auraient déjà compris la situation.
A la mention de la BPM, Jack eut un petit sourire en coin, et finalement remit en place son revolver dans sa ceinture, jetant un oeil à ses mains qui étaient poisseuses. Il n’avait pas encore entrepris de récupérer les têtes mais son couteau à gauche était bien aiguisé pour.
Le chasseur entendit parfaitement bien la question d’Ellie mais son regard glissa sur les deux zouaves qui n’avaient toujours pas déguerpis, et il sentait bien que c’était elle la cheffe, à sa façon de faire. Il croisa doucement les bras sur son torse, laissant les trois médecins se dépatouiller entre eux, et finalement lorsqu’Ellie se retourna, seule, vers lui, son sourire se fit plus large, presque carnassier.
« Rooh... Ellie, me dis pas que ça te fait pas plaisir de me revoir ? Après tout ce temps, j’aurai pu être, genre, mort ! »
Le rire était grave, la voix chaude, presque trop suave. Jack savait bien qu’elle lui en voulait toujours, et à sa place, il aurait eu aussi la rancune tenace, mais elle était dans un pays bien civilisé où il y avait des règles - même pour des gars comme lui, alors pour des meufs comme elle...
Il écarta les bras comme s’il avait voulu lui faire un câlin fraternel :
« Allez, allez... Tu me fais encore la gueule ? Je sais que notre petit road trip au Texas n’était pas dans ta liste de choses à faire avant de mourir, surtout pas avec un gars comme moi, mais tu peux pas dire qu’on a pas vu du paysage ! C’était chouette ! Je t’ai même invité au restau’ ! » Un petit clin d’oeil pour en rajouter à la vaste fumisterie, avant de rajouter, plus sérieux : « Soit pas aussi sentimentale, je suis pas là pour toi mais pour le boulot. »
Du pouce, Jack montra la maison derrière lui.
« Il y a des primes intéressantes en ce moment sur des peaux de loup, surtout des sanguinaires, des mecs de la Meute. Je sais pas si ce sont tes copains, auquel cas... bon, mes condoléances quoi, si c’est pas le cas, je vais devoir m’éclipser pour finir ce que j’ai commencé. Parce que t’imagines bien qu’il faut des preuves. J’t’ai déjà raconté tout ça il me semble, non ? Avant ou après l’attaque de la banque près d’Oscuro d’ailleurs ? »
Jack eut une petite moue. Y en avait eu des péripéties à l’époque, des hauts et des bas, que ce soit l’attaque du wendigo sur le bar de chasseur, la poursuite des indiens natifs jusqu’à Three Rivers, l’attaque de la banque par la famille Dalton ou plus simplement, le grand bouquet, l’agent du Macusa qui pensait que son petit boulot de col blanc paierait plus et mieux qu’un loup-garou dans la poire à huit heures du mat’.
Un vrai bordel, un peu comme la vie de Jack.
« Est-ce que je vais mourir ? »
« Si tu la fermes pas, y a des chances », râla de nouveau Jack, en humant fortement l’air.
Il n’avait rien dans le sang qui lui permette de savoir où les deux derniers enculés de la bande étaient partis, mais il avait assez d’expérience pour ne pas se laisser surprendre. La main toujours sur le revolver gris acier, ses yeux se plantèrent aussitôt sur l’endroit où les transplanages avaient lieu. Il devina rapidement aux habits et à l’attirail des plus jeunes que c’était l’unité de secours d’urgence qu’il avait demandé pour la jeune femme.
Il s’écarta d’un pas, avant de ciller, raffermissant sa main sur la crosse d’acier noir. La femme le fixait et si elle avait vieilli, si sa peau était un peu plus pâle que ce qu’elle avait été et que ses yeux pétillaient bien différemment, il se rappela d’Ellie Yard comme si c’était hier. Jack avait une bonne mémoire, et cette épisode, ç’avait été quelque chose. Une traque comme il les aimait, et pour une rare fois, elle n’était pas ces choses éthérées qui parfois venaient le hanter lorsqu’il avait le malheur de traverser les déserts de nuit.
Jack se rappelait d’Ellie Yard parce qu’elle était repartie vivante, et ça, c’était peut-être l’exception qui confirmait sa longue carrière. Elle ne lui avait pas échappé en revanche. Elle était partie comme il l’avait regardé partir. Une séparation qui avait laissé pensif le chasseur quant à sa propre condition, juste un instant, car il était comme ça Jack, à ne jamais creuser ce qui n’était pas intéressant à sonder. Les abîmes étaient silencieuses si on ne leur demandait rien.
Ellie se mit en marche sous l’impulsion de ses camarades. Jack les observa en silence, ses yeux suivant leurs gestes, imaginant qu’Ellie était la seule louve du tas, sinon quoi les deux autres zouaves auraient déjà compris la situation.
A la mention de la BPM, Jack eut un petit sourire en coin, et finalement remit en place son revolver dans sa ceinture, jetant un oeil à ses mains qui étaient poisseuses. Il n’avait pas encore entrepris de récupérer les têtes mais son couteau à gauche était bien aiguisé pour.
Le chasseur entendit parfaitement bien la question d’Ellie mais son regard glissa sur les deux zouaves qui n’avaient toujours pas déguerpis, et il sentait bien que c’était elle la cheffe, à sa façon de faire. Il croisa doucement les bras sur son torse, laissant les trois médecins se dépatouiller entre eux, et finalement lorsqu’Ellie se retourna, seule, vers lui, son sourire se fit plus large, presque carnassier.
« Rooh... Ellie, me dis pas que ça te fait pas plaisir de me revoir ? Après tout ce temps, j’aurai pu être, genre, mort ! »
Le rire était grave, la voix chaude, presque trop suave. Jack savait bien qu’elle lui en voulait toujours, et à sa place, il aurait eu aussi la rancune tenace, mais elle était dans un pays bien civilisé où il y avait des règles - même pour des gars comme lui, alors pour des meufs comme elle...
Il écarta les bras comme s’il avait voulu lui faire un câlin fraternel :
« Allez, allez... Tu me fais encore la gueule ? Je sais que notre petit road trip au Texas n’était pas dans ta liste de choses à faire avant de mourir, surtout pas avec un gars comme moi, mais tu peux pas dire qu’on a pas vu du paysage ! C’était chouette ! Je t’ai même invité au restau’ ! » Un petit clin d’oeil pour en rajouter à la vaste fumisterie, avant de rajouter, plus sérieux : « Soit pas aussi sentimentale, je suis pas là pour toi mais pour le boulot. »
Du pouce, Jack montra la maison derrière lui.
« Il y a des primes intéressantes en ce moment sur des peaux de loup, surtout des sanguinaires, des mecs de la Meute. Je sais pas si ce sont tes copains, auquel cas... bon, mes condoléances quoi, si c’est pas le cas, je vais devoir m’éclipser pour finir ce que j’ai commencé. Parce que t’imagines bien qu’il faut des preuves. J’t’ai déjà raconté tout ça il me semble, non ? Avant ou après l’attaque de la banque près d’Oscuro d’ailleurs ? »
Jack eut une petite moue. Y en avait eu des péripéties à l’époque, des hauts et des bas, que ce soit l’attaque du wendigo sur le bar de chasseur, la poursuite des indiens natifs jusqu’à Three Rivers, l’attaque de la banque par la famille Dalton ou plus simplement, le grand bouquet, l’agent du Macusa qui pensait que son petit boulot de col blanc paierait plus et mieux qu’un loup-garou dans la poire à huit heures du mat’.
Un vrai bordel, un peu comme la vie de Jack.
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
FICHE DE PERSO
On n’avait pas du tout les même souvenirs lui et moi. J’avais toujours ma baguette pointait vers lui et si je n’excellais pas en duel, en revanche je savais retirer la peau de quelqu’un ou arracher des os d’un claquement de bois si c’était nécessaire et c’était tout ce que ce charognard méritait. Sa désinvolture face à la situation ne fit qu’accroître ma colère. J’évaluais la situation et surtout l’environnement. Même s’il semblait décontracté, j’étais pas à l’abri d’un allié ou d’un membre de la Meute dans les parages. Et dans les deux cas pour moi, en tant que Louve ou Louve non-alignée, j’étais une… putain de cible.
« Garde tes airs de Sinatra pour quelqu’un d’autres. Et me prends pas pour une conne. »
J’évaluais encore la situation. Ce foutu gouvernement pouvait l’avoir engagé. C’était ça qui m’écoeurait au plus haut point. Si je lui faisais quoi que ce soit, ici et maintenant dans le contexte politique actuel, je pouvais aller à Azkaban. Je baissais alors ma baguette, mais je la gardais le long de mon poignet.
« Je vois que tu perds pas de temps, tu vas au plus offrant. J’espère que t’es au courant qu’ici, la Meute comme tu dis, c’est pas des enfants de coeur. S’ils t’attrapent, c’est pas la mort qui t’attend. Ca serait une idée bien trop délicate pour tes beaux cheveux. »
J’avais dit ça d’un air glacial. J’en pensais pas le moins du monde, et malgré cette épisode étrange que l’on avait vécu, ça n’en restait pas moins qu’un moins que rien. Qui, tous les jours, s’évertuait à réduire la population de mes semblables. A éradiquer ce que mère nature avait offert au monde magique. Mes dents se serrèrent et l’espace d’un instant, j’évaluais aussi ma capacité à me transformait et à lui sauter à la gorge. Mon regard se posa sur son arme et son couteau. Toujours en alliage d’argent, il avait pas du devenir complètement débile avec le temps, quoi qu’au vu de son hygiène de vie…
« La bouffe et la météo doit te changer. C’est bien, tu vois du pays. »
Le temps nous était compté. Car des membres de la BPM puis de la Meute allait débarquer. J’étais assermenté et j’avais été envoyé sur une scène de crime ou… un scène de violence, ça dépendrait du degré de tolérance des autorités pour cet enfoiré de première, et quelque chose me disait que le premier cas était de plus en plus improbable.
« C’était qui ? » dis-je brusquement « T’as toujours des noms. Tu avances jamais à l’aveugle parce que tu tiens trop à ta vie de minable. »
Le visage d’Eole me revint en mémoire. Si ça se trouvait, ses parents étaient à l’intérieur, gisant sur le sol. De quel droit on pouvait nous traiter ainsi ? Mes yeux se plissèrent et je repensais à la jeune Yara, qui avait pactisé avec mon frère il y a quelques temps. Je l’avais vu, recruté à la CIS. Comme quoi, ce petit con devait avoir un mandat. Au final, c’était… moi qui était en danger. S’il dévoilait ma nature, c’était foutue. Ma baguette se releva et je déclarais d’une voix calme et nette :
« Je peux pas te laisser te barrer comme ça. Maintenant que je sais que t’es là, que t’as certainement un mandat pour faire ta saloperie et que tu sais pour ma Lycanthropie, je peux pas te laisser le risque de te barrer de là vivant. Crois moi, ça sera moins douloureux que si les copains de ceux à l’intérieure débarque. Je serais clémente. »
Ma baguette pointée vers lui, qu’est ce que j’attendais ? Je n’avais simplement jamais tué personne auparavant. Au final, il m’avait piégé, encore une fois.
« Garde tes airs de Sinatra pour quelqu’un d’autres. Et me prends pas pour une conne. »
J’évaluais encore la situation. Ce foutu gouvernement pouvait l’avoir engagé. C’était ça qui m’écoeurait au plus haut point. Si je lui faisais quoi que ce soit, ici et maintenant dans le contexte politique actuel, je pouvais aller à Azkaban. Je baissais alors ma baguette, mais je la gardais le long de mon poignet.
« Je vois que tu perds pas de temps, tu vas au plus offrant. J’espère que t’es au courant qu’ici, la Meute comme tu dis, c’est pas des enfants de coeur. S’ils t’attrapent, c’est pas la mort qui t’attend. Ca serait une idée bien trop délicate pour tes beaux cheveux. »
J’avais dit ça d’un air glacial. J’en pensais pas le moins du monde, et malgré cette épisode étrange que l’on avait vécu, ça n’en restait pas moins qu’un moins que rien. Qui, tous les jours, s’évertuait à réduire la population de mes semblables. A éradiquer ce que mère nature avait offert au monde magique. Mes dents se serrèrent et l’espace d’un instant, j’évaluais aussi ma capacité à me transformait et à lui sauter à la gorge. Mon regard se posa sur son arme et son couteau. Toujours en alliage d’argent, il avait pas du devenir complètement débile avec le temps, quoi qu’au vu de son hygiène de vie…
« La bouffe et la météo doit te changer. C’est bien, tu vois du pays. »
Le temps nous était compté. Car des membres de la BPM puis de la Meute allait débarquer. J’étais assermenté et j’avais été envoyé sur une scène de crime ou… un scène de violence, ça dépendrait du degré de tolérance des autorités pour cet enfoiré de première, et quelque chose me disait que le premier cas était de plus en plus improbable.
« C’était qui ? » dis-je brusquement « T’as toujours des noms. Tu avances jamais à l’aveugle parce que tu tiens trop à ta vie de minable. »
Le visage d’Eole me revint en mémoire. Si ça se trouvait, ses parents étaient à l’intérieur, gisant sur le sol. De quel droit on pouvait nous traiter ainsi ? Mes yeux se plissèrent et je repensais à la jeune Yara, qui avait pactisé avec mon frère il y a quelques temps. Je l’avais vu, recruté à la CIS. Comme quoi, ce petit con devait avoir un mandat. Au final, c’était… moi qui était en danger. S’il dévoilait ma nature, c’était foutue. Ma baguette se releva et je déclarais d’une voix calme et nette :
« Je peux pas te laisser te barrer comme ça. Maintenant que je sais que t’es là, que t’as certainement un mandat pour faire ta saloperie et que tu sais pour ma Lycanthropie, je peux pas te laisser le risque de te barrer de là vivant. Crois moi, ça sera moins douloureux que si les copains de ceux à l’intérieure débarque. Je serais clémente. »
Ma baguette pointée vers lui, qu’est ce que j’attendais ? Je n’avais simplement jamais tué personne auparavant. Au final, il m’avait piégé, encore une fois.
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
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Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
KIN
ANDBONES
ANDBONES
14.11.2023
« Tu t’inquiètes pour moi, petit cœur ? »
Un sourire amusé passa sur ses lèvres. Jack avait vécu l’enfer. Il avait été laissé pour mort plus d’une fois, parce qu’on ne devient jamais le plus fort comme ça du jour au lendemain. Ce n’est pas un film où le héros gagne toujours. Il arrive que des défaites vous mettent plus bas que terre mais ne vous enterre pas, ou pas suffisamment. Chez beaucoup, des défaites pareilles leur auraient sapé le moral. Pour Jack c’était un peu différent. Il s’était toujours dit qu’il mourrait comme les vieux chasseurs, en pleine traque, et que c’était peut-être la mort la plus géniale qui soit. Ce jour-là il rejoindrait Billy dans le paradis des chasseurs chassés et ils continuaient probablement leur mission dans les profondeurs de la terre. A cette pensée, Jack ferma les yeux avec un sourire plus apaisé que tout. Pour être libéré du fardeau d’une vie, fallait-il encore perdre et mourir.
« Oh, je commençais à me lasser un peu des wendigos tu sais… », et puis, en Amérique, il y avait toujours Mercy, sa tombe, son souvenir. Chaque brise du sud-américain la lui rappelait, et ça, c’était cruel.
D’un geste machinal, Jack sortit le couteau qui lui avait servi plus d’une fois. Une belle lame entretenue, au fil impeccable, à l’aiguisage ne laissant aucun doute quant à son utilité dans un combat rapproché. Ce n’était cependant pas pour frapper, mais bien plus pour prendre ses trophées et repartir. En général il préférait faire ça avant que la BPM ne débarque – il n’avait aucun souci avec la justice puisqu’il était bien envoyé par des institutions connues, mais il n’en restait pas moins que s’il pouvait s’éviter de la paperasse, alors il préférait. Un tour au trou, même en compagnie de la jolie Ellie, ne l’intéressait pas outre mesure.
« Si tu crois que je me souviens de tous les noms… » commença Jack, avant d’avoir un petit sourire moqueur à la remarque cinglante de la médecin. « Ma vie de minable… Regardez qui parle », il leva les yeux au ciel, faisant tourner le couteau entre ses doigts. « Tu sais très bien que si je suis commandité, je n’ai pas le droit d’en parler… mais ça a l’air de t’intéresser, ce qui me rend curieux. Pourquoi ? Tu n’avais pas l’air d’être ce genre de loup-garou, du peu que je me souvienne… et je me souviens très bien. »
Son regard désespéré quand elle avait blessé cet homme, quand elle avait tout fait pour le sauver, quand lui avait dû achevé le gars du Macusa parce qu’elle en avait été incapable, parce qu’elle ne voulait pas de sang sur ses mains et lui en avait déjà trop. Un agent du ministère ou un loup-garou enragé, quelle était la différence ? Au Texas, ça n’en faisait pas beaucoup. Une vie ne pesait pas chère, mais celle-là, il l’avait prise gratos. Est-ce qu’elle lui avait dit merci d’ailleurs ?
Il marqua une pause, tentant de comprendre si elle cherchait à savoir s’il y avait un ami à elle dans le tas, ou si elle ne faisait que lui tenir le crachoir en attendant les agents.
Le couteau tourna encore entre ses doigts, rapide et léger.
Il s’arrêta quand elle pointa sa baguette sur lui. Jack ne cilla pas. Ce n’était pas la première fois, et à en juger par son regard, par sa manière de froncer tout doucement des sourcils, il comprit.
Il comprit et eut un petit rire, moqueur.
« Déconnecte ta raison. Si tu veux tuer quelqu’un, il ne faut pas que tu le vois comme étant un homme. On n’est pas capable de tuer un homme avec raison. Vois-le pour ce qu’il a fait, vois-le pour ce que tu détestes le plus. Ça sera plus simple. Si tu lui nies son humanité, c’est plus simple, ça devient même facile avec le temps. »
Le silence suivit, lourd et pesant. Le chasseur eut un petit sourire moqueur, et comprenant qu’elle n’en ferait rien, il tourna les talons, lui montrant son dos.
Pour certains c’est plus simple, pensa-t-il.
Un des chiards avec lequel il avait grandi n’avait jamais réussi à tirer quand on le regardait. Notez qu’il n’avait jamais réussi à éjaculer si la fille le fixait aussi. Jack n’était pas un grand penseur mais il imaginait qu’il y avait un lien. Dans les deux cas, petit Joe n’aimait pas le regard de l’autre, qu’il s’imaginait réducteur, oppresseur, et qui l’empêchait de décharger. Petit Joe, qu’est-ce qu’il devenait lui d’ailleurs ?
Le chasseur commença à grimper les marches, avant de secouer la main :
« Si tu veux qu’on en discute, paie-moi un verre là-où-tu-sais, j’y suis tous les soirs, mais là, j’ai du travail, et toi aussi je crois. »
Il lui fit un petit geste de la main avant de disparaître dans l’encadrement de la porte, la refermant derrière lui.
« Tu t’inquiètes pour moi, petit cœur ? »
Un sourire amusé passa sur ses lèvres. Jack avait vécu l’enfer. Il avait été laissé pour mort plus d’une fois, parce qu’on ne devient jamais le plus fort comme ça du jour au lendemain. Ce n’est pas un film où le héros gagne toujours. Il arrive que des défaites vous mettent plus bas que terre mais ne vous enterre pas, ou pas suffisamment. Chez beaucoup, des défaites pareilles leur auraient sapé le moral. Pour Jack c’était un peu différent. Il s’était toujours dit qu’il mourrait comme les vieux chasseurs, en pleine traque, et que c’était peut-être la mort la plus géniale qui soit. Ce jour-là il rejoindrait Billy dans le paradis des chasseurs chassés et ils continuaient probablement leur mission dans les profondeurs de la terre. A cette pensée, Jack ferma les yeux avec un sourire plus apaisé que tout. Pour être libéré du fardeau d’une vie, fallait-il encore perdre et mourir.
« Oh, je commençais à me lasser un peu des wendigos tu sais… », et puis, en Amérique, il y avait toujours Mercy, sa tombe, son souvenir. Chaque brise du sud-américain la lui rappelait, et ça, c’était cruel.
D’un geste machinal, Jack sortit le couteau qui lui avait servi plus d’une fois. Une belle lame entretenue, au fil impeccable, à l’aiguisage ne laissant aucun doute quant à son utilité dans un combat rapproché. Ce n’était cependant pas pour frapper, mais bien plus pour prendre ses trophées et repartir. En général il préférait faire ça avant que la BPM ne débarque – il n’avait aucun souci avec la justice puisqu’il était bien envoyé par des institutions connues, mais il n’en restait pas moins que s’il pouvait s’éviter de la paperasse, alors il préférait. Un tour au trou, même en compagnie de la jolie Ellie, ne l’intéressait pas outre mesure.
« Si tu crois que je me souviens de tous les noms… » commença Jack, avant d’avoir un petit sourire moqueur à la remarque cinglante de la médecin. « Ma vie de minable… Regardez qui parle », il leva les yeux au ciel, faisant tourner le couteau entre ses doigts. « Tu sais très bien que si je suis commandité, je n’ai pas le droit d’en parler… mais ça a l’air de t’intéresser, ce qui me rend curieux. Pourquoi ? Tu n’avais pas l’air d’être ce genre de loup-garou, du peu que je me souvienne… et je me souviens très bien. »
Son regard désespéré quand elle avait blessé cet homme, quand elle avait tout fait pour le sauver, quand lui avait dû achevé le gars du Macusa parce qu’elle en avait été incapable, parce qu’elle ne voulait pas de sang sur ses mains et lui en avait déjà trop. Un agent du ministère ou un loup-garou enragé, quelle était la différence ? Au Texas, ça n’en faisait pas beaucoup. Une vie ne pesait pas chère, mais celle-là, il l’avait prise gratos. Est-ce qu’elle lui avait dit merci d’ailleurs ?
Il marqua une pause, tentant de comprendre si elle cherchait à savoir s’il y avait un ami à elle dans le tas, ou si elle ne faisait que lui tenir le crachoir en attendant les agents.
Le couteau tourna encore entre ses doigts, rapide et léger.
Il s’arrêta quand elle pointa sa baguette sur lui. Jack ne cilla pas. Ce n’était pas la première fois, et à en juger par son regard, par sa manière de froncer tout doucement des sourcils, il comprit.
Il comprit et eut un petit rire, moqueur.
« Déconnecte ta raison. Si tu veux tuer quelqu’un, il ne faut pas que tu le vois comme étant un homme. On n’est pas capable de tuer un homme avec raison. Vois-le pour ce qu’il a fait, vois-le pour ce que tu détestes le plus. Ça sera plus simple. Si tu lui nies son humanité, c’est plus simple, ça devient même facile avec le temps. »
Le silence suivit, lourd et pesant. Le chasseur eut un petit sourire moqueur, et comprenant qu’elle n’en ferait rien, il tourna les talons, lui montrant son dos.
Pour certains c’est plus simple, pensa-t-il.
Un des chiards avec lequel il avait grandi n’avait jamais réussi à tirer quand on le regardait. Notez qu’il n’avait jamais réussi à éjaculer si la fille le fixait aussi. Jack n’était pas un grand penseur mais il imaginait qu’il y avait un lien. Dans les deux cas, petit Joe n’aimait pas le regard de l’autre, qu’il s’imaginait réducteur, oppresseur, et qui l’empêchait de décharger. Petit Joe, qu’est-ce qu’il devenait lui d’ailleurs ?
Le chasseur commença à grimper les marches, avant de secouer la main :
« Si tu veux qu’on en discute, paie-moi un verre là-où-tu-sais, j’y suis tous les soirs, mais là, j’ai du travail, et toi aussi je crois. »
Il lui fit un petit geste de la main avant de disparaître dans l’encadrement de la porte, la refermant derrière lui.
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TW : GROS MOTS
Bombarda sur la porte : réussi
Au mot petit coeur, je faillis vraiment lui envoyer un Sort de Démantèlement squelletique, puis me transformer en Louve pour jouer avec ses restes. Mais, la raison prit le dessus sur mes envies bestiales et je ne fis que resserrer mon emprise sur ma baguette. Je la serrais tellement fort que les jointures de mes doigts devinrent blanche.
« Arrête de m’appeler comme ça. » dis-je sèchement
J’avais été humilié la dernière fois que l’on s’était vu. Même s’il y avait eu un certains respect et qu’il n’était pas passé à l’acte, ses propos avaient été plus qu’humiliant, me considérant à la fois comme un objet et un animal. Et ça continuait. Mes yeux se plissèrent un peu. Mais qu’est ce que j’attendais pour lui séparer la tête du corps.
« Et arrête de juger ma vie, t’y connais que dalle. Même en vie d’humains normaux, y’a qu’à te regarder, si on peut appeler ça normal. Les choses ont changé depuis la dernière fois. »
Beaucoup de chose. Je m’étais retrouvé isolée, sans famille et sans Meute. Ils avaient fait le choix de partir et de fuir la lutte qui était la notre. La raison ? Elle était pacisfiste. Et on ne pouvait pas parler de paix avec des gens qui visiblement, embauché des mecs comme Jack pour accomplir leurs basses besognes et leurs rêves de boucherie. Ils ne protégeaient pas la Magie, comme ils s’évertuait à le dire haut et fort.
« Ferme ta gueule putain. »
Ma baguette trembla. Parce qu’il avait raison, j’étais incapable de tuer un homme. J’étais incapable de tuer un insecte ou qui que ce soit. Parce que je croyais en la vie, que j’essayais de sauver tous les jours que la Magie faisait. Parce que c’était ce qu’il y avait de plus précieux. Si ça se trouvait, la femme que je venais d’envoyer à Ste Mangouste était une Louve de la Meute qui avait tuer plusieurs sorciers ou sorcières, mais j’avais prêté Serment. Un foutu serment qui m’engageait encore. Et il le savait, il jouait avec mes nerfs. Alors quand il se permit de m’inviter au resto, plus tard, et de se barrer alors que je le maintenais en joue, mon sang ne fit qu’un tour et…
« Reste là ! »
Un Bombarda partit alors qu’il refermait la porte. Je n’étais pas plus douée que ça dans cette forme de magie normalement, mais là, la colère décuplait ma volonté. Le sort fila sur la porte qui explosa en éclat de bois. Je mis un grand coup de pied dans cette dernière et ce qu’il en restait avec ma force de Lycan pour rentrer dans le charnier. L’odeur du sang était beaucoup plus forte, et augmenta ma rage et mon envie de meurtre.
« J’en ai pas terminé avec toi. Retourne toi ! Réponds à mes questions. T’as les réponses, m’oblige pas à me répéter. Qui t’envoie, et qui sont tes cibles ? »
J’avais toujours la main tremblante. Pourquoi je n’arrivais pas à lui balancer un sort à la tronche, pourquoi je n’arrivais pas non plus à me changer en Louve, pour lui sauter à la gorge. En réalité, j’avais peur de lui. Peur qu’il me tue, peur qu’il recommence à me faire vivre le même enfer. Il avait ancré quelque chose en moi, une crainte, ce jour là et je n’arrivais pas à m’en débarrasser c’était la seule explication.
« Tu crois qu’avec ton discours tu vas m’empêcher de terminer ce que j’aurai du faire y’a longtemps ? J’aurai revenir ce jour là, et te vider des entrailles. J’aurai du revenir, et pour éviter toutes ces années où j’ai du me reconstruire, sourire aux autres et vivre avec. Mais au final, j’te dois un merci. Un grand merci. Je vis ma vie au jour le jour comme si c’était le dernier. En protégeant les miens, coûte que coûte. Et c’est pas un fantôme du passé qui sent le cuir de redneck à des kilomètres qui m’empêchera ça. Dernière sommation. »
« Arrête de m’appeler comme ça. » dis-je sèchement
J’avais été humilié la dernière fois que l’on s’était vu. Même s’il y avait eu un certains respect et qu’il n’était pas passé à l’acte, ses propos avaient été plus qu’humiliant, me considérant à la fois comme un objet et un animal. Et ça continuait. Mes yeux se plissèrent un peu. Mais qu’est ce que j’attendais pour lui séparer la tête du corps.
« Et arrête de juger ma vie, t’y connais que dalle. Même en vie d’humains normaux, y’a qu’à te regarder, si on peut appeler ça normal. Les choses ont changé depuis la dernière fois. »
Beaucoup de chose. Je m’étais retrouvé isolée, sans famille et sans Meute. Ils avaient fait le choix de partir et de fuir la lutte qui était la notre. La raison ? Elle était pacisfiste. Et on ne pouvait pas parler de paix avec des gens qui visiblement, embauché des mecs comme Jack pour accomplir leurs basses besognes et leurs rêves de boucherie. Ils ne protégeaient pas la Magie, comme ils s’évertuait à le dire haut et fort.
« Ferme ta gueule putain. »
Ma baguette trembla. Parce qu’il avait raison, j’étais incapable de tuer un homme. J’étais incapable de tuer un insecte ou qui que ce soit. Parce que je croyais en la vie, que j’essayais de sauver tous les jours que la Magie faisait. Parce que c’était ce qu’il y avait de plus précieux. Si ça se trouvait, la femme que je venais d’envoyer à Ste Mangouste était une Louve de la Meute qui avait tuer plusieurs sorciers ou sorcières, mais j’avais prêté Serment. Un foutu serment qui m’engageait encore. Et il le savait, il jouait avec mes nerfs. Alors quand il se permit de m’inviter au resto, plus tard, et de se barrer alors que je le maintenais en joue, mon sang ne fit qu’un tour et…
« Reste là ! »
Un Bombarda partit alors qu’il refermait la porte. Je n’étais pas plus douée que ça dans cette forme de magie normalement, mais là, la colère décuplait ma volonté. Le sort fila sur la porte qui explosa en éclat de bois. Je mis un grand coup de pied dans cette dernière et ce qu’il en restait avec ma force de Lycan pour rentrer dans le charnier. L’odeur du sang était beaucoup plus forte, et augmenta ma rage et mon envie de meurtre.
« J’en ai pas terminé avec toi. Retourne toi ! Réponds à mes questions. T’as les réponses, m’oblige pas à me répéter. Qui t’envoie, et qui sont tes cibles ? »
J’avais toujours la main tremblante. Pourquoi je n’arrivais pas à lui balancer un sort à la tronche, pourquoi je n’arrivais pas non plus à me changer en Louve, pour lui sauter à la gorge. En réalité, j’avais peur de lui. Peur qu’il me tue, peur qu’il recommence à me faire vivre le même enfer. Il avait ancré quelque chose en moi, une crainte, ce jour là et je n’arrivais pas à m’en débarrasser c’était la seule explication.
« Tu crois qu’avec ton discours tu vas m’empêcher de terminer ce que j’aurai du faire y’a longtemps ? J’aurai revenir ce jour là, et te vider des entrailles. J’aurai du revenir, et pour éviter toutes ces années où j’ai du me reconstruire, sourire aux autres et vivre avec. Mais au final, j’te dois un merci. Un grand merci. Je vis ma vie au jour le jour comme si c’était le dernier. En protégeant les miens, coûte que coûte. Et c’est pas un fantôme du passé qui sent le cuir de redneck à des kilomètres qui m’empêchera ça. Dernière sommation. »
Bombarda sur la porte : réussi
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Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
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14.11.2023
Qu’est-ce qu’il connaissait de la vie, mh ?
Le regard de Jack changea quelque peu, brillant d’une sombre amertume, mais il ne voulait pas la contredire. Déjà puisque ça ne servait à rien, ensuite parce qu’il n’allait pas lui expliquer ce que ça signifiait, très concrètement, de savoir ce que ça vaut la vie d’un homme. De savoir peser, de savoir la voir s’évaporer comme si elle n’avait jamais existé. Elle n’en savait rien car elle ne faisait jamais que les sauver. Lui les avait prise. Qui mieux que lui pouvait en connaître le coût et le poids ?
Il continua sur la provocation, puisqu’il n’avait jamais que ça comme arme quand il décidait de ne pas sortir ni son Smith&Wesson ni son couteau cranté – d’ailleurs, si on devait en parler, le crantage ne servait qu’à casser les jointures et démanteler les cadavres. On était bien plus efficace avec une lame lisse à double tranchant. Ça, les Japonais l’avaient appris un peu à leur dépens.
De la même façon que Jack vit la porte exploser devant ses yeux. Il n’eut le temps que de lever ses bras pour éviter à ses yeux toutes les projections et les échardes, mais certaines pénétrèrent ses avant-bras et il sentit la sciure lui remplir les poumons. Sentiment désagréable. Le bois formait une pâte dans ses bronches, un peu un peu âcre, qui gratte.
Jack grogna tout bas, avant de pivoter lentement sur ses talons.
Son regard sombre passa sur Ellie Yard qui, à cette distance, lui paraissait encore plus petite et frêle, et qui pourtant lui tenait tête. Ça, elle ne manquait pas de cran. Il leva les yeux en l’air, comprenant que s’il ne satisfaisait pas mademoiselle, elle ne lui lâcherait pas les basques. Un peu comme un coup d’un soir dans lequel on est venu et qui n’a pas eu sa part.
« Qu’est-ce que ça peut te foutre, sincèrement ? Ils sont tous morts. »
Sauf deux. Mais ça, elle n’était pas sensée le savoir.
« Mais ferme-la deux secondes, ce ne sont pas les tiens » râla Jack, comme si elle le lourdait avec ses grands discours, sa grande vertu et tout le touin-touin de Madame la soigneuse qui ne veut que du bien à son prochain. Il leva d’ailleurs de nouveau les yeux en l’air, écartant un peu ses bras, l’air désabusé.
« Gnanana, je vis ma vie au jour le jour comme si c’était le dernier, en protégeant les miens… »
Il se redressa, légèrement agacé par l’attitude de la louve.
« Réveille-toi, ce que je viens de tuer, ce sont des mangeurs d’homme, des tueurs, des bêtes. Rien à voir avec une nénette qui cherche à sauver son prochain. Tu l’as dit toi-même, s’ils me tombent dessus, ça s’ra pas pour me payer la bise, alors que toi t’es là depuis cinq minutes et t’hésites toujours à me tuer. T’es différente d’eux. T’es pas sur ma liste. J’dis pas ça pour te faire te sentir meilleur ou je sais pas quoi, mais me sors pas les violons parce que j’ai buté la meute de cet attardé de Zef Hookjaw, parce que franchement, tu devrais me dire merci. Toi, et la nana que j’ai sorti du garde-manger entre deux torses à moitié grignoter qui eux ont pas eu cette chance. Z'avez de la chance, parce que j'en ai rien à foutre qu'on me dise merci ! J'attends pas la validation des membres de ma meute, gnananana. »
Il repensait aux deux macchabées maintenant. Peut-être les véritables propriétaires, peut-être pas. Il n’en savait rien, et s’en fichait bien. C’était pas le pire qu’il ait vu, et s’il devait faire un peu d’esprit, il aurait dit qu’il avait vu bien pire commis par des hommes que par ces bêtes se faisant passer pour de simples citoyens.
« Si tu les défends eux, tu devrais aussi me défendre aussi, parce qu’ils ne valaient pas beaucoup plus que moi, à moins que tu fasses dans le racisme maintenant ? » Un petit ricanement passa ses lèvres, provocateur.
Qu’est-ce qu’il connaissait de la vie, mh ?
Le regard de Jack changea quelque peu, brillant d’une sombre amertume, mais il ne voulait pas la contredire. Déjà puisque ça ne servait à rien, ensuite parce qu’il n’allait pas lui expliquer ce que ça signifiait, très concrètement, de savoir ce que ça vaut la vie d’un homme. De savoir peser, de savoir la voir s’évaporer comme si elle n’avait jamais existé. Elle n’en savait rien car elle ne faisait jamais que les sauver. Lui les avait prise. Qui mieux que lui pouvait en connaître le coût et le poids ?
Il continua sur la provocation, puisqu’il n’avait jamais que ça comme arme quand il décidait de ne pas sortir ni son Smith&Wesson ni son couteau cranté – d’ailleurs, si on devait en parler, le crantage ne servait qu’à casser les jointures et démanteler les cadavres. On était bien plus efficace avec une lame lisse à double tranchant. Ça, les Japonais l’avaient appris un peu à leur dépens.
De la même façon que Jack vit la porte exploser devant ses yeux. Il n’eut le temps que de lever ses bras pour éviter à ses yeux toutes les projections et les échardes, mais certaines pénétrèrent ses avant-bras et il sentit la sciure lui remplir les poumons. Sentiment désagréable. Le bois formait une pâte dans ses bronches, un peu un peu âcre, qui gratte.
Jack grogna tout bas, avant de pivoter lentement sur ses talons.
Son regard sombre passa sur Ellie Yard qui, à cette distance, lui paraissait encore plus petite et frêle, et qui pourtant lui tenait tête. Ça, elle ne manquait pas de cran. Il leva les yeux en l’air, comprenant que s’il ne satisfaisait pas mademoiselle, elle ne lui lâcherait pas les basques. Un peu comme un coup d’un soir dans lequel on est venu et qui n’a pas eu sa part.
« Qu’est-ce que ça peut te foutre, sincèrement ? Ils sont tous morts. »
Sauf deux. Mais ça, elle n’était pas sensée le savoir.
« Mais ferme-la deux secondes, ce ne sont pas les tiens » râla Jack, comme si elle le lourdait avec ses grands discours, sa grande vertu et tout le touin-touin de Madame la soigneuse qui ne veut que du bien à son prochain. Il leva d’ailleurs de nouveau les yeux en l’air, écartant un peu ses bras, l’air désabusé.
« Gnanana, je vis ma vie au jour le jour comme si c’était le dernier, en protégeant les miens… »
Il se redressa, légèrement agacé par l’attitude de la louve.
« Réveille-toi, ce que je viens de tuer, ce sont des mangeurs d’homme, des tueurs, des bêtes. Rien à voir avec une nénette qui cherche à sauver son prochain. Tu l’as dit toi-même, s’ils me tombent dessus, ça s’ra pas pour me payer la bise, alors que toi t’es là depuis cinq minutes et t’hésites toujours à me tuer. T’es différente d’eux. T’es pas sur ma liste. J’dis pas ça pour te faire te sentir meilleur ou je sais pas quoi, mais me sors pas les violons parce que j’ai buté la meute de cet attardé de Zef Hookjaw, parce que franchement, tu devrais me dire merci. Toi, et la nana que j’ai sorti du garde-manger entre deux torses à moitié grignoter qui eux ont pas eu cette chance. Z'avez de la chance, parce que j'en ai rien à foutre qu'on me dise merci ! J'attends pas la validation des membres de ma meute, gnananana. »
Il repensait aux deux macchabées maintenant. Peut-être les véritables propriétaires, peut-être pas. Il n’en savait rien, et s’en fichait bien. C’était pas le pire qu’il ait vu, et s’il devait faire un peu d’esprit, il aurait dit qu’il avait vu bien pire commis par des hommes que par ces bêtes se faisant passer pour de simples citoyens.
« Si tu les défends eux, tu devrais aussi me défendre aussi, parce qu’ils ne valaient pas beaucoup plus que moi, à moins que tu fasses dans le racisme maintenant ? » Un petit ricanement passa ses lèvres, provocateur.
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Je baissais finalement ma baguette. Parce que je savais que j’allais en tiré de toute manière Cet imbécile n’avait rien à perdre, et il n’avait pas peur de la mort. De toute façon j’étais incapable de lui donné. Notant intérieurement le nom de la meute donnée, je fronçais les sourcils sans rien dire. Il parlait vraiment comme un chartier.
« Qu’est ce que tu veux ? Que j’te paie un verre en guise de remerciement en fait ? Depuis le départ. T’es vraiment trop con. »
Mes yeux passèrent sur les traces de sang. Il y avait également une odeur de poudre parmi les effluves de sang qui commençaient à me monter à la tête. Et pourtant, je cotoyais la mort au quotidien. Continuant d’observer les environs, je pensais à Ayden, Zoey, et toutes les autres personnes qui n’étaient pas véritablement au courant de ce qui s’était passé quand j’étais parti là-bas. Je regardais mon bippeur magique, qui me faisait signe que tout était ok, et que je pouvais reprendre ma garde. Je commençais à me diriger vers la porte, tout en le regardant pour parler, de biais avec cette dernière.
« Tu sais quoi. J’en ai rien à foutre. Fais ce que tu veux, de toute façon je peux pas t’en empêcher. Un con ça restera un con tout sa vie et c’est tout ce que t’es. Maintenant si tu v... »
Je l’avais entendu. Un marmonnement d’incantation sinistre, et une odeur de Loup complètement souillé. La vitre du salon où nous étions se brisa et sans réfléchir, je plongeais en avant alors qu’un éclat vert se dirigeait vers Jack. Par instinct, ou par… j’en savais trop rien à l’époque, mais je mettais cela sur le compte de mon serment de Mungo, j’avais plongé en avant et j’avais saisi Jack au niveau de la taille en beuglant :
« Attention ! »
Il sentait la poudre. C’était une odeur que j’avais toujours associé à lui. Il utilisait la même depuis des années, et ça me ramenait en arrière. Roulant sur le côté et saisissant ma baguette, je regardais le trou dans le mur qui était à la hauteur de la tête de Jack. Terrorisée, l’espace d’un instant, je me revoyais là bas, dans une situation semblable. Putain, mais pourquoi ce gars attirait les ennuies comme une merde attire les mouches ! Avançant à quatre patte, je me mis derrière le canapé et je tendis l’oreille aux aguets.
« C’est pas la BPM. »
Merci Captaine Evident. Je m’en voulais d’ailleurs d’avoir dit une évidence pareille, mais en même temps l’adrénaline et la peur faisait que je n’étais pas en état de faire des longs discours. Surtout que là, je n’avais qu’une envie c’était survivre. Et ça, ça me connaissait et je me raccrochais à ça.
« Tu les as tous tués hein ? Trou du cul... »
Mes yeux se plissèrent et je lui fis une horrible grimace de dégoût. Sortant ma baguette prêt à l’emploi, je vis une homme apparaître dans l’embrasure de la porte. Sans réfléchir, j’avais balancé un Maléfice de Videntraille, qui était sensé soigné au départ. Ce dernier percuta l’armature de la porte et l’ombre recula aussitôt.
« T’as un plan ? » dis-je un peu affolé.
« Qu’est ce que tu veux ? Que j’te paie un verre en guise de remerciement en fait ? Depuis le départ. T’es vraiment trop con. »
Mes yeux passèrent sur les traces de sang. Il y avait également une odeur de poudre parmi les effluves de sang qui commençaient à me monter à la tête. Et pourtant, je cotoyais la mort au quotidien. Continuant d’observer les environs, je pensais à Ayden, Zoey, et toutes les autres personnes qui n’étaient pas véritablement au courant de ce qui s’était passé quand j’étais parti là-bas. Je regardais mon bippeur magique, qui me faisait signe que tout était ok, et que je pouvais reprendre ma garde. Je commençais à me diriger vers la porte, tout en le regardant pour parler, de biais avec cette dernière.
« Tu sais quoi. J’en ai rien à foutre. Fais ce que tu veux, de toute façon je peux pas t’en empêcher. Un con ça restera un con tout sa vie et c’est tout ce que t’es. Maintenant si tu v... »
Je l’avais entendu. Un marmonnement d’incantation sinistre, et une odeur de Loup complètement souillé. La vitre du salon où nous étions se brisa et sans réfléchir, je plongeais en avant alors qu’un éclat vert se dirigeait vers Jack. Par instinct, ou par… j’en savais trop rien à l’époque, mais je mettais cela sur le compte de mon serment de Mungo, j’avais plongé en avant et j’avais saisi Jack au niveau de la taille en beuglant :
« Attention ! »
Il sentait la poudre. C’était une odeur que j’avais toujours associé à lui. Il utilisait la même depuis des années, et ça me ramenait en arrière. Roulant sur le côté et saisissant ma baguette, je regardais le trou dans le mur qui était à la hauteur de la tête de Jack. Terrorisée, l’espace d’un instant, je me revoyais là bas, dans une situation semblable. Putain, mais pourquoi ce gars attirait les ennuies comme une merde attire les mouches ! Avançant à quatre patte, je me mis derrière le canapé et je tendis l’oreille aux aguets.
« C’est pas la BPM. »
Merci Captaine Evident. Je m’en voulais d’ailleurs d’avoir dit une évidence pareille, mais en même temps l’adrénaline et la peur faisait que je n’étais pas en état de faire des longs discours. Surtout que là, je n’avais qu’une envie c’était survivre. Et ça, ça me connaissait et je me raccrochais à ça.
« Tu les as tous tués hein ? Trou du cul... »
Mes yeux se plissèrent et je lui fis une horrible grimace de dégoût. Sortant ma baguette prêt à l’emploi, je vis une homme apparaître dans l’embrasure de la porte. Sans réfléchir, j’avais balancé un Maléfice de Videntraille, qui était sensé soigné au départ. Ce dernier percuta l’armature de la porte et l’ombre recula aussitôt.
« T’as un plan ? » dis-je un peu affolé.
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
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Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
KIN
ANDBONES
ANDBONES
14.11.2023
« Maintenant ? »
Il avait grommelé, avant d’ouvrir les yeux plus grands, comprenant presque instantanément pourquoi le visage d’Ellie Yard s’étirait. Le son n’était pas aussi rapide, et la louve était bien plus agile que lui, mais cela ne l’empêcha pas d’imaginer très vite ce dont il en retournait et de commencer un mouvement, qu’elle facilita avec sa force et sa vélocité. Un petit juron passa ses lèvres quand son dos claqua sur le sol, se retrouvant avec la louve à proximité - de quoi renifler son parfum, fin mélange d’une flagrance fine et celle plus agressive du désinfectant.
Au lieu de la repousser et de se relever, Jack se mit à écouter à son tour, mais aucun son, aucun cri, rien ne brisait le silence, sauf peut-être leurs propres souffles à tous les deux. Jack imaginait très bien qu’il ne s’agissait pas de la BPM et s’il ne se trompait pas, c’étaient les deux fuyards. En revanche, la petite donnée sur quoi il ne voulait pas miser, c’était est-ce qu’ils étaient toujours que deux... L’idée le fit grimacer, alors qu’Ellie balançait une platitude sans nom qui lui fit lever de nouveau les yeux au ciel.
« J’étais sensé le faire si tu m’avais pas tenu la bavette comme une vieille aux caisses d'un market là... » grinça-t-il des dents, avant de sortir délicatement et lentement son flingue de son holster. Celui-là était un peu particulier, pas aussi joli que le Smith&Wesson, moins... catholique, aussi. « Ils m’en manquaient deux sur la liste, mais je sais pas si-- »
Ellie venait de balancer un videntraille comme si elle avait fait ça toute sa vie. Très probablement, mais cela ne serait pas vraiment venu à l’esprit de Jack, même venant d’une infirmière. La chose le fit rire malgré tout, quoi qu’il garda le silence, et finalement il secoua la tête.
« Respire, tout va bien se passer », il jeta un œil au réservoir de son revolver, se faisant la remarque qu’il n’irait pas loin avec ça mais ça serait suffisant. Dans le pire des cas, il y avait toujours la baguette, même si c’était moins... pittoresque ? Ça nuisait très clairement à la beauté du cadre. Et en même temps, il ne pouvait pas vraiment se permettre de balancer des explosifs à base d’argent liquide avec Ellie juste à côté. Voilà qui pouvait être ennuyeux et rendre plus ardu une tâche toute simple.
Le mécamagicien se redressa doucement, jaugeant la situation.
« D’après toi, ils sont où ? »
Elle devait pouvoir les sentir contrairement à lui, ce qui leur faciliterait au moins ça.
La seule chose, c’était d’éviter la morsure, pensa calmement Jack.
D’un geste de la main, il lui fit signe de se rendre vers un coin de la pièce. Si elle savait où ils étaient, ils savaient où se trouvaient le chasseur et la louve. C’était le plus aveugle des quatre, et en même temps le plus clairvoyant. Toute l’ironie de la chose reposait dans cette habitude, dans cette expérience de la mort et de toutes les façons de les donner.
S’ils ne sont que deux, en deux-trois balles, c’est fini, analysa calmement Jack. Plus jeune il aurait commis des erreurs, à vouloir protéger Ellie parce que c’était une femme. Il ne faisait plus ce genre d’erreur, encore moins en sachant que Yard avait de meilleures facultés de régénération que lui.
Mais s’ils sont plus, et que la BPM arrive...
Jack eut un petit grognement agacé, avant de finalement suivre des yeux Ellie qui lui indiqua brièvement d’un regard la porte arrière. Il n’y avait aucune ombre, aucun mouvement pour un homme, mais il fallait bien lui faire confiance en étant plongé dans le noir.
Le canon se leva au moment où un mouvement se fit entendre du côté opposé de la pièce.
La tenaille, pensa aussitôt Jack, alors qu’il appuyait sur la gâchette, une balle perçant le bois. La fragmentation un peu fragile dispersa l’argent liquide à travers le trou, comme une petite gerbe d’argent de l’autre côté. Un cri indiqua qu’il avait bien touché ; la seconde balle suivie le même trou, permettant cette fois une perforation directement dans le derme et une dispersion du liquide fatal à même le corps.
De l’autre côté, le second loup s’était transformé - chose qui était rare - mais fut balayé par Ellie.
Jack pivota, cibla le loup avec sa dernière balle.
Ses yeux croisèrent ceux d’Ellie mais elle n’eut qu’à peine le temps de dire quoi que ce soit que la troisième et dernière lui traversait le crâne, dispersant cervelle et argent dans une odeur particulière. Sur le plancher, le gras chaud avait l’air de fumer à cause de l’argentique.
Derrière eux, les cris du loup qui avaient dû être touché dans le torse retentissaient.
Jack ouvrit son revolver et il n’avait plus de balle, ce qu’Ellie put voir facilement.
« Maintenant ? »
Il avait grommelé, avant d’ouvrir les yeux plus grands, comprenant presque instantanément pourquoi le visage d’Ellie Yard s’étirait. Le son n’était pas aussi rapide, et la louve était bien plus agile que lui, mais cela ne l’empêcha pas d’imaginer très vite ce dont il en retournait et de commencer un mouvement, qu’elle facilita avec sa force et sa vélocité. Un petit juron passa ses lèvres quand son dos claqua sur le sol, se retrouvant avec la louve à proximité - de quoi renifler son parfum, fin mélange d’une flagrance fine et celle plus agressive du désinfectant.
Au lieu de la repousser et de se relever, Jack se mit à écouter à son tour, mais aucun son, aucun cri, rien ne brisait le silence, sauf peut-être leurs propres souffles à tous les deux. Jack imaginait très bien qu’il ne s’agissait pas de la BPM et s’il ne se trompait pas, c’étaient les deux fuyards. En revanche, la petite donnée sur quoi il ne voulait pas miser, c’était est-ce qu’ils étaient toujours que deux... L’idée le fit grimacer, alors qu’Ellie balançait une platitude sans nom qui lui fit lever de nouveau les yeux au ciel.
« J’étais sensé le faire si tu m’avais pas tenu la bavette comme une vieille aux caisses d'un market là... » grinça-t-il des dents, avant de sortir délicatement et lentement son flingue de son holster. Celui-là était un peu particulier, pas aussi joli que le Smith&Wesson, moins... catholique, aussi. « Ils m’en manquaient deux sur la liste, mais je sais pas si-- »
Ellie venait de balancer un videntraille comme si elle avait fait ça toute sa vie. Très probablement, mais cela ne serait pas vraiment venu à l’esprit de Jack, même venant d’une infirmière. La chose le fit rire malgré tout, quoi qu’il garda le silence, et finalement il secoua la tête.
« Respire, tout va bien se passer », il jeta un œil au réservoir de son revolver, se faisant la remarque qu’il n’irait pas loin avec ça mais ça serait suffisant. Dans le pire des cas, il y avait toujours la baguette, même si c’était moins... pittoresque ? Ça nuisait très clairement à la beauté du cadre. Et en même temps, il ne pouvait pas vraiment se permettre de balancer des explosifs à base d’argent liquide avec Ellie juste à côté. Voilà qui pouvait être ennuyeux et rendre plus ardu une tâche toute simple.
Le mécamagicien se redressa doucement, jaugeant la situation.
« D’après toi, ils sont où ? »
Elle devait pouvoir les sentir contrairement à lui, ce qui leur faciliterait au moins ça.
La seule chose, c’était d’éviter la morsure, pensa calmement Jack.
D’un geste de la main, il lui fit signe de se rendre vers un coin de la pièce. Si elle savait où ils étaient, ils savaient où se trouvaient le chasseur et la louve. C’était le plus aveugle des quatre, et en même temps le plus clairvoyant. Toute l’ironie de la chose reposait dans cette habitude, dans cette expérience de la mort et de toutes les façons de les donner.
S’ils ne sont que deux, en deux-trois balles, c’est fini, analysa calmement Jack. Plus jeune il aurait commis des erreurs, à vouloir protéger Ellie parce que c’était une femme. Il ne faisait plus ce genre d’erreur, encore moins en sachant que Yard avait de meilleures facultés de régénération que lui.
Mais s’ils sont plus, et que la BPM arrive...
Jack eut un petit grognement agacé, avant de finalement suivre des yeux Ellie qui lui indiqua brièvement d’un regard la porte arrière. Il n’y avait aucune ombre, aucun mouvement pour un homme, mais il fallait bien lui faire confiance en étant plongé dans le noir.
Le canon se leva au moment où un mouvement se fit entendre du côté opposé de la pièce.
La tenaille, pensa aussitôt Jack, alors qu’il appuyait sur la gâchette, une balle perçant le bois. La fragmentation un peu fragile dispersa l’argent liquide à travers le trou, comme une petite gerbe d’argent de l’autre côté. Un cri indiqua qu’il avait bien touché ; la seconde balle suivie le même trou, permettant cette fois une perforation directement dans le derme et une dispersion du liquide fatal à même le corps.
De l’autre côté, le second loup s’était transformé - chose qui était rare - mais fut balayé par Ellie.
Jack pivota, cibla le loup avec sa dernière balle.
Ses yeux croisèrent ceux d’Ellie mais elle n’eut qu’à peine le temps de dire quoi que ce soit que la troisième et dernière lui traversait le crâne, dispersant cervelle et argent dans une odeur particulière. Sur le plancher, le gras chaud avait l’air de fumer à cause de l’argentique.
Derrière eux, les cris du loup qui avaient dû être touché dans le torse retentissaient.
Jack ouvrit son revolver et il n’avait plus de balle, ce qu’Ellie put voir facilement.
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
FICHE DE PERSO
TW : Sang, violence physique
Observant la scène d’un air presque passive et pétrifiée, j’observais Jack se débrouiller, et moi servir à pas grand-chose. Mes mains tremblèrent, ne comprenant pas comment des semblables, que sentait mon odeur pouvaient m’attaquer. Qui étaient-ils ? Je fus sorti de ma rêverie, à moitié assise sur le sol quand Jack me montra son révolver vide. On entendit un hurlement de Loup. Agonisant. Il n’en avait plus pour longtemps, avec ce que Jack venait de lui mettre. Alors, mes mouvements retrouvèrent leur inertie. Sans prévenir, je mis un index sur ma bouche pour intimer à Jack de ne pas bouger. De ne rien faire. De ne rien dire.
Je me transformais alors. Pas comme le faisait aussi simplement les Animagus. Non, d’une transformation lente et douloureuse, comme à chaque fois. Quelques secondes plus tard, une Louve blanche commença à marcher, flairer. Passant devant Jack, mon pelage n’était pas très utile pour le camouflage… Mais dans une maison, c’était relatif. Alors, sans crier garde, je sautais sur le dernier Loup agonisant et ma mâchoire se referma sur sa gorge dans un bruit de déchirement musculaire horrible. Du sang perla sur mes babines, et mon instinct, qui détestait le goût du sang de mes semblables eut un relant d’écoeurement. Je repris forme humaine avec la même douleur. Le visage couvert de sang, je revenais en titubant vers Jack. En m’essuyant les lèvres.
« C’est terminé... »
L’odeur du fer m’envahit encore les narines, je ne savais plus trop si j’étais encore louve ou humain, aussi j’étais à quatre patte, car j’étais également choqué. Me tenant l’estomac, je vomis juste à côté de lui, relâchant des morceaux de chair.
« Putain... »
Je me mis assise, et je me mis à pleurer. Parce que je connaissais les deux individus qu’on venait de butter de sang froid. A des kilomètres de là, leur petit garçon était en train d’aider les bénévoles de la SPAF, là ou je l’avais placé le temps de trouver un solution. Je lui avais promis que j’allais les retrouver. Ironie du sort c’était chose faites…
« Jack… Pourquoi quand t’es là c’est toujours la merde... »
Je pris mes mains, elles aussi couverte de sang pour me les presser sur mon front. Comme si c’était un mauvais rêve. Comme si j’allais me réveiller chez moi, au Domaine, avec toute ma famille en bas en train de déjeuner pour aller traire les vaches. Mais non. Tout s’effondrait comme des lambeaux.
« Ca va toi ? T’as pas été mordu ? »
C’était une question complètement stupide, parce que j’avais bien vu qu’il n’avait pas eu le temps d’être approché. Ce gars m’hypnotisait autant qu’il me dégoutait.
« Je… je suis pas contre un verre finalement. Et une douche. Mais ça t’as l’habitude. »
Je me mis à ricaner, les nerfs surement. J’avais passé mon existence à sauver des vies, et là je venais d’en prendre une.
Je me transformais alors. Pas comme le faisait aussi simplement les Animagus. Non, d’une transformation lente et douloureuse, comme à chaque fois. Quelques secondes plus tard, une Louve blanche commença à marcher, flairer. Passant devant Jack, mon pelage n’était pas très utile pour le camouflage… Mais dans une maison, c’était relatif. Alors, sans crier garde, je sautais sur le dernier Loup agonisant et ma mâchoire se referma sur sa gorge dans un bruit de déchirement musculaire horrible. Du sang perla sur mes babines, et mon instinct, qui détestait le goût du sang de mes semblables eut un relant d’écoeurement. Je repris forme humaine avec la même douleur. Le visage couvert de sang, je revenais en titubant vers Jack. En m’essuyant les lèvres.
« C’est terminé... »
L’odeur du fer m’envahit encore les narines, je ne savais plus trop si j’étais encore louve ou humain, aussi j’étais à quatre patte, car j’étais également choqué. Me tenant l’estomac, je vomis juste à côté de lui, relâchant des morceaux de chair.
« Putain... »
Je me mis assise, et je me mis à pleurer. Parce que je connaissais les deux individus qu’on venait de butter de sang froid. A des kilomètres de là, leur petit garçon était en train d’aider les bénévoles de la SPAF, là ou je l’avais placé le temps de trouver un solution. Je lui avais promis que j’allais les retrouver. Ironie du sort c’était chose faites…
« Jack… Pourquoi quand t’es là c’est toujours la merde... »
Je pris mes mains, elles aussi couverte de sang pour me les presser sur mon front. Comme si c’était un mauvais rêve. Comme si j’allais me réveiller chez moi, au Domaine, avec toute ma famille en bas en train de déjeuner pour aller traire les vaches. Mais non. Tout s’effondrait comme des lambeaux.
« Ca va toi ? T’as pas été mordu ? »
C’était une question complètement stupide, parce que j’avais bien vu qu’il n’avait pas eu le temps d’être approché. Ce gars m’hypnotisait autant qu’il me dégoutait.
« Je… je suis pas contre un verre finalement. Et une douche. Mais ça t’as l’habitude. »
Je me mis à ricaner, les nerfs surement. J’avais passé mon existence à sauver des vies, et là je venais d’en prendre une.
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