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Skin and Bones
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
KIN
ANDBONES
ANDBONES
C’était la première fois qu’il laissait un loup-garou se transformer devant lui. D’ordinaire, il n’aurait eu aucune hésitation à lui loger deux balles dans le corps pour s’assurer de sa mort. Au lieu de ça, et dans le silence religieux des cathédrales, Jack observa Ellie se métamorphoser, ou plutôt, revêtir sa véritable forme. Son pelage blanc neige était magnifique, quoi qu’un peu voyant dans l’obscurité. Le chasseur releva légèrement le menton, suivant des yeux son furetage discret, fronçant doucement les sourcils.
De sa main libre il sortit de sa poche trois balles qu’il enfila calmement dans le chargeur vide du revolver, et le fit tourner afin de le réarmer.
On entendit seulement le bruit des os se broyer dans les ténèbres. Jack ne cilla pas, ni dégoûté, ni excité. Impassible et froid, il remit dans son holster le revolver, comprenant bien vite qu’Ellie Yard avait fait ce qu’elle avait jugé juste sur le moment et qu’il lui faudrait du temps pour se le pardonner.
Il se fit la réflexion que peut-être l’avait-il mal jugé.
Quand elle revint, nue et couverte de sang, Jack ne releva pas. Il acquiesça en silence à sa phrase, et finalement, il détourna les yeux le temps qu’elle vide son estomac sur le sol.
Il ne se rappelait pas avoir vomi la première fois, mais l’image et l’odeur de la mort lui avaient laissé une impression dans le corps et les membres au moins une bonne semaine. Il en avait rêvé des mois entiers, et puis dès la seconde fois, c’était devenu un peu moins grave, un peu moins tangible. Au fur et à mesure, les visages s’étaient effacés, le flou était devenu un ami, et les noms avaient disparu.
C’était tragique mais vrai ; au bout d’un certain nombre de prime, les morts n’avaient plus d’identités. Ils n’étaient jamais qu’une prime de plus.
Ellie se mit à pleurer et pour une rare fois, cela ne fit pas ni soupirer ni lever les yeux au ciel le chasseur. Au lieu de ça, Jack sentit une certaine compassion. Ce n’était pas facile, et encore moins quand il s’agissait de tuer ses propres pairs. Il ne se mettait pas à sa place, mais il avait vu les autres garçons avec lui, que des mômes, face à la dureté du monde des grands et de stupides règles.
Jack s’en était bien sorti. Certains avaient eu moins de chance, que ce fusse volontaire ou non de leur part.
« Hey… J’aurai pu le finir si ça tu voulais », comme il l’avait fait avec l’agent du Macusa. C’était la seule chose qu’il pouvait lui offrir d’une certaine façon. Un peu de réconfort aurait été trop demandé. Il était trop gauche, trop maladroit pour ça. Trop bourru, le soleil ayant trop tapé sur son crâne toutes ces années durant.
Lentement il se pencha pour se mettre à sa hauteur, comme on fait avec un enfant, sans toucher le sol couvert de tout ce qu’un corps pouvait contenir ou presque. Il pencha la tête.
« Tu as raison, partout où je vais, c’est toujours la merde. Je suis comme la Mort. Dans ce qu’elle a de plus brutal et injuste… Tu as le droit de me détester pour ça. »
Le sourire sur son visage était avenant, et c’était peut-être la première fois et la seule fois qu’il le lui offrirait. Jack se redressa finalement, tirant sa baguette pour faire apparaître une de ses vestes qu’il lui jeta sur le haut du crâne.
« Pas été mordu nop’, et avant d’aller boire un verre, va falloir remettre sa culotte, petit coeur » ricana Jack, cette fois de son éternel air léger.
Il eut un instant de pause, commençant à entendre à l’extérieur les multiples transplanages qui indiquaient l’arrivée imminente de la BPM sur le champ. Il se rapprocha d’un petit bas, posa sa main sur le manteau qu’il agrippa, sentant juste en dessous l’épaule d’Ellie, et transplana à son tour.
Emmitouflée dans la lourde veste du chasseur, Ellie Yard semblait plus fine et fragile qu’elle ne l’était vraiment. Le sang sur sa figure avait légèrement séché, et cela la rendait un peu plus sauvage que dans ses souvenirs.
Jack la relâcha aussitôt que leurs pieds touchèrent le plancher sombre qui avait l’odeur de l’hémoglobine pas fraîche. Ça n’était pas sale dans le couloir de l’hôtel, mais ça sentait le vieillot et le renfermé. La lumière était faible mais la louve comme le chasseur pouvaient facilement voir les chiffres sur les portes.
« C’est le 117 », indiqua calmement Jack pour Ellie, la poussant sans la ménager pour qu’elle avance vite, mais c’était déjà trop tard.
Les pas rapides dans l’escalier indiquèrent qu’ils avaient été repérés.
« Putain Jack » aboya un arragousset d’une soixantaine de centimètres de haut, un chapeau épais et noir sur le haut du crâne, « tu vas encore dégueulasser le sol avec ta…ta… »
L’étrange créature au visage simiesque se pencha sur la gauche, jetant un coup d’œil intéressé par en dessous à la louve. Jack leva les yeux au ciel, passant sa main devant la serrure magique afin qu’elle s’ouvre.
« Jack ! Jack ! Tu ramènes une copine ? Jack ! »
Mais déjà la porte se refermait derrière lui, alors qu’Ellie avait été poussé sans douceur à l’intérieur. Le chasseur passa à sa droite, allumant d’un petit claquement de doigt les nombreuses lampes à huile qui flottaient dans la chambrée. Plutôt spacieuse, on voyait aussi à quel point elle était sommaire. Adossés au mur, il y avait plusieurs fusils dont les canons étaient variés en termes de taille et de longueur. Une grosse malle noire trônait plus loin, détenant à l’intérieur des vêtements. Il approcha de cette dernière. Elle émit un grognement sauvage mais d’un coup de poing sur le museau, elle termina par s’ouvrir et libérer divers vêtements. Il sortit ce qu’il y avait de plus simple et de plus blanc, passant un regard sur le joli vêtement – un costume, rare mais vraisemblablement neuf – qui avait été confectionné tant bien que mal par la très jolie Vicky Graham.
« La douche est dans le coin là-bas » commenta-t-il, même s’il ne savait pas exactement pourquoi il se pliait à ce qu’elle lui avait demandé.
C’était peut-être les larmes ? D’ordinaire il n’en avait rien à faire, mais là, les yeux rougis et l’air implorant et désespéré, il avait eu l’impression de voir rejaillir le passé. C’était étrange. Pas commun. Assez désagréable, nota-t-il pour lui-même, en finissant de poser des vêtements propres – et masculins – sur le lit, notamment un jogging qui posait question : est-ce que Jack Deschain portait vraiment ce truc ?
Il releva les yeux sur Ellie, se demandant ce qui se serait passé s’il avait choisi de lui mettre ses trois balles dans le corps.
De sa main libre il sortit de sa poche trois balles qu’il enfila calmement dans le chargeur vide du revolver, et le fit tourner afin de le réarmer.
On entendit seulement le bruit des os se broyer dans les ténèbres. Jack ne cilla pas, ni dégoûté, ni excité. Impassible et froid, il remit dans son holster le revolver, comprenant bien vite qu’Ellie Yard avait fait ce qu’elle avait jugé juste sur le moment et qu’il lui faudrait du temps pour se le pardonner.
Il se fit la réflexion que peut-être l’avait-il mal jugé.
Quand elle revint, nue et couverte de sang, Jack ne releva pas. Il acquiesça en silence à sa phrase, et finalement, il détourna les yeux le temps qu’elle vide son estomac sur le sol.
Il ne se rappelait pas avoir vomi la première fois, mais l’image et l’odeur de la mort lui avaient laissé une impression dans le corps et les membres au moins une bonne semaine. Il en avait rêvé des mois entiers, et puis dès la seconde fois, c’était devenu un peu moins grave, un peu moins tangible. Au fur et à mesure, les visages s’étaient effacés, le flou était devenu un ami, et les noms avaient disparu.
C’était tragique mais vrai ; au bout d’un certain nombre de prime, les morts n’avaient plus d’identités. Ils n’étaient jamais qu’une prime de plus.
Ellie se mit à pleurer et pour une rare fois, cela ne fit pas ni soupirer ni lever les yeux au ciel le chasseur. Au lieu de ça, Jack sentit une certaine compassion. Ce n’était pas facile, et encore moins quand il s’agissait de tuer ses propres pairs. Il ne se mettait pas à sa place, mais il avait vu les autres garçons avec lui, que des mômes, face à la dureté du monde des grands et de stupides règles.
Jack s’en était bien sorti. Certains avaient eu moins de chance, que ce fusse volontaire ou non de leur part.
« Hey… J’aurai pu le finir si ça tu voulais », comme il l’avait fait avec l’agent du Macusa. C’était la seule chose qu’il pouvait lui offrir d’une certaine façon. Un peu de réconfort aurait été trop demandé. Il était trop gauche, trop maladroit pour ça. Trop bourru, le soleil ayant trop tapé sur son crâne toutes ces années durant.
Lentement il se pencha pour se mettre à sa hauteur, comme on fait avec un enfant, sans toucher le sol couvert de tout ce qu’un corps pouvait contenir ou presque. Il pencha la tête.
« Tu as raison, partout où je vais, c’est toujours la merde. Je suis comme la Mort. Dans ce qu’elle a de plus brutal et injuste… Tu as le droit de me détester pour ça. »
Le sourire sur son visage était avenant, et c’était peut-être la première fois et la seule fois qu’il le lui offrirait. Jack se redressa finalement, tirant sa baguette pour faire apparaître une de ses vestes qu’il lui jeta sur le haut du crâne.
« Pas été mordu nop’, et avant d’aller boire un verre, va falloir remettre sa culotte, petit coeur » ricana Jack, cette fois de son éternel air léger.
Il eut un instant de pause, commençant à entendre à l’extérieur les multiples transplanages qui indiquaient l’arrivée imminente de la BPM sur le champ. Il se rapprocha d’un petit bas, posa sa main sur le manteau qu’il agrippa, sentant juste en dessous l’épaule d’Ellie, et transplana à son tour.
Emmitouflée dans la lourde veste du chasseur, Ellie Yard semblait plus fine et fragile qu’elle ne l’était vraiment. Le sang sur sa figure avait légèrement séché, et cela la rendait un peu plus sauvage que dans ses souvenirs.
Jack la relâcha aussitôt que leurs pieds touchèrent le plancher sombre qui avait l’odeur de l’hémoglobine pas fraîche. Ça n’était pas sale dans le couloir de l’hôtel, mais ça sentait le vieillot et le renfermé. La lumière était faible mais la louve comme le chasseur pouvaient facilement voir les chiffres sur les portes.
« C’est le 117 », indiqua calmement Jack pour Ellie, la poussant sans la ménager pour qu’elle avance vite, mais c’était déjà trop tard.
Les pas rapides dans l’escalier indiquèrent qu’ils avaient été repérés.
« Putain Jack » aboya un arragousset d’une soixantaine de centimètres de haut, un chapeau épais et noir sur le haut du crâne, « tu vas encore dégueulasser le sol avec ta…ta… »
L’étrange créature au visage simiesque se pencha sur la gauche, jetant un coup d’œil intéressé par en dessous à la louve. Jack leva les yeux au ciel, passant sa main devant la serrure magique afin qu’elle s’ouvre.
« Jack ! Jack ! Tu ramènes une copine ? Jack ! »
Mais déjà la porte se refermait derrière lui, alors qu’Ellie avait été poussé sans douceur à l’intérieur. Le chasseur passa à sa droite, allumant d’un petit claquement de doigt les nombreuses lampes à huile qui flottaient dans la chambrée. Plutôt spacieuse, on voyait aussi à quel point elle était sommaire. Adossés au mur, il y avait plusieurs fusils dont les canons étaient variés en termes de taille et de longueur. Une grosse malle noire trônait plus loin, détenant à l’intérieur des vêtements. Il approcha de cette dernière. Elle émit un grognement sauvage mais d’un coup de poing sur le museau, elle termina par s’ouvrir et libérer divers vêtements. Il sortit ce qu’il y avait de plus simple et de plus blanc, passant un regard sur le joli vêtement – un costume, rare mais vraisemblablement neuf – qui avait été confectionné tant bien que mal par la très jolie Vicky Graham.
« La douche est dans le coin là-bas » commenta-t-il, même s’il ne savait pas exactement pourquoi il se pliait à ce qu’elle lui avait demandé.
C’était peut-être les larmes ? D’ordinaire il n’en avait rien à faire, mais là, les yeux rougis et l’air implorant et désespéré, il avait eu l’impression de voir rejaillir le passé. C’était étrange. Pas commun. Assez désagréable, nota-t-il pour lui-même, en finissant de poser des vêtements propres – et masculins – sur le lit, notamment un jogging qui posait question : est-ce que Jack Deschain portait vraiment ce truc ?
Il releva les yeux sur Ellie, se demandant ce qui se serait passé s’il avait choisi de lui mettre ses trois balles dans le corps.
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
FICHE DE PERSO
Encore choquée, je me laissais aller là où il m’emmenait, alors que mon instinct de survie me hurlait le contraire. Mais je n’étais plus en état de l’écouter. Je le suivais, pour aller où, j’en savais trop rien, le regard agars et perdu. Nous arrivâmes dans ce qui ressemblait à hotel de passe, tenu par un Arragousset qui avait l’air vicieux en plus d’être louche. Mais je n’en fis pas cas, à vrai dire j’en avais plutôt rien à foutre. Nous rentrâmes dans la chambre, et j’observais les divers fusils et armes sans rien dire, observant Jack faire, debout comme une cruche à le regarder. Ce n’est que lorsqu’il m’indiqua vaguement la douche que je me mis à sursauter.
« Pardon ?! » dis-je brusquement
Ca me revenait. On s’était déjà retrouvé dans cette putain de situation et il était hors de question que ça recommence. Que je me retrouve à nouveau à poil face à lui. Déjà qu’en terme de nudité, bien que mental, je venais de briser la glace avec lui. Alors si en plus je devais à nouveau dévoiler mon corps…
« Je vais juste me laver le visage. »
Mais je voyais bien que c’était impossible. Observant mon corps, qui avait froid, avec les lambeaux de vêtements qu’il me restait j’avais piteuse mine. Une douche entière s’imposait. Observant l’endroit, je levais ma baguette et je fis alors apparaître un paravent, pour éviter qu’il ne me voit. Sans cérémonie donc, je me dirigeais vers la douche et commençait à faire couleur l’eau chaude. Tout en réfléchissant, sur le qui-vive bien sur, aux actions que j’avais mené cette nuit.
J’avais tué quelqu’un, pour sauver ma vie. Et si l’angoisse était encore bien présente, l’incompréhension demeurait. Pourtant au fond de moi je sentais la louve gronder : tuer ou mourir. D’un air rageur, comme si ça avait la seule et unique décision sensé. Parce que si ca n’avait pas été eux, ca aurait été moi. Et dans ce monde de merde, la Nature fonctionnait ainsi, et donc moi aussi. Terminant rapidement ma douche, car je n'étais pas une fille à y trainer dessous , je pris une serviette d’aspect douteuse, je fronçais les sourcils en passant de l’autre côté du paravent, ma serviette cachant une partie infime mais suffisante de mon corps.
« Tu le fais exprès ? Tu veux me mettre enceinte avec une tenue pareille ? »
Je me mis à ricaner comme je pouvais. C’était de l’humour tout ce qu’il y avait de plus noir. Je regardais les armes, celles qui avaient tué certainement un paquet des miens. Mais qu’est ce que je foutais là bon sang ?
« C’est la que tu dors et que tu réfléchis à comment flinguer ta vie ? C’est bien, c’est sobre, ça te ressemble. »
Je tendais le pouce vers la porte, avec un froncement de sourcils. Il fallait que je parle, que je meuble. Pour éviter les silences et me retrouver face à ce que j’avais fait. Tuer un homme. Tuer un loup.
« Il serait pas un peu pervers ton proprio ? Et j’vois que tu lui as pas répondu. Sors toi ça tout de suite de ta tête, il se passera rien entre toi et moi. J’ai euh… j’ai un petit ami. »
On en était qu’au début. Et vu ce que je venais de vivre et ce qui s’était passé, je doutais que j’allais être en état de faire quoi que ce soit de plus. Mes yeux se plissèrent un peu et finalement je continuais à… meubler ? Ou me renseigner un peu sur sa vie ? C’est vrai, je savais que dalle de lui.
« Pas de famille, pas d’amis, pas de proches hormis ta collection… Tu sais que les armes c’est très phallique. Ca prouve une certaine compensation. Et au vu de la collection... »
Je fis le tour avec mon doigt d’un petit air amusé :
« Ca doit pas se bousculer dans ton pantalon. Petit coeur. »
Il y avait une certaine rage, qui bouillait en moins, comme si je le considérais comme responsable de ce qui s’était passé. Alors pourquoi je n’utiliserais pas ses propres armes contre lui ? Hm ?
« Et tu faisais quoi, dans la vie ? Avant d’être un chasseur de prime ? »
Parce qu’il y avait du avoir un traumatisme, pour qu’il en arrive là, et je voulais savoir lequel.
« Pardon ?! » dis-je brusquement
Ca me revenait. On s’était déjà retrouvé dans cette putain de situation et il était hors de question que ça recommence. Que je me retrouve à nouveau à poil face à lui. Déjà qu’en terme de nudité, bien que mental, je venais de briser la glace avec lui. Alors si en plus je devais à nouveau dévoiler mon corps…
« Je vais juste me laver le visage. »
Mais je voyais bien que c’était impossible. Observant mon corps, qui avait froid, avec les lambeaux de vêtements qu’il me restait j’avais piteuse mine. Une douche entière s’imposait. Observant l’endroit, je levais ma baguette et je fis alors apparaître un paravent, pour éviter qu’il ne me voit. Sans cérémonie donc, je me dirigeais vers la douche et commençait à faire couleur l’eau chaude. Tout en réfléchissant, sur le qui-vive bien sur, aux actions que j’avais mené cette nuit.
J’avais tué quelqu’un, pour sauver ma vie. Et si l’angoisse était encore bien présente, l’incompréhension demeurait. Pourtant au fond de moi je sentais la louve gronder : tuer ou mourir. D’un air rageur, comme si ça avait la seule et unique décision sensé. Parce que si ca n’avait pas été eux, ca aurait été moi. Et dans ce monde de merde, la Nature fonctionnait ainsi, et donc moi aussi. Terminant rapidement ma douche, car je n'étais pas une fille à y trainer dessous , je pris une serviette d’aspect douteuse, je fronçais les sourcils en passant de l’autre côté du paravent, ma serviette cachant une partie infime mais suffisante de mon corps.
« Tu le fais exprès ? Tu veux me mettre enceinte avec une tenue pareille ? »
Je me mis à ricaner comme je pouvais. C’était de l’humour tout ce qu’il y avait de plus noir. Je regardais les armes, celles qui avaient tué certainement un paquet des miens. Mais qu’est ce que je foutais là bon sang ?
« C’est la que tu dors et que tu réfléchis à comment flinguer ta vie ? C’est bien, c’est sobre, ça te ressemble. »
Je tendais le pouce vers la porte, avec un froncement de sourcils. Il fallait que je parle, que je meuble. Pour éviter les silences et me retrouver face à ce que j’avais fait. Tuer un homme. Tuer un loup.
« Il serait pas un peu pervers ton proprio ? Et j’vois que tu lui as pas répondu. Sors toi ça tout de suite de ta tête, il se passera rien entre toi et moi. J’ai euh… j’ai un petit ami. »
On en était qu’au début. Et vu ce que je venais de vivre et ce qui s’était passé, je doutais que j’allais être en état de faire quoi que ce soit de plus. Mes yeux se plissèrent un peu et finalement je continuais à… meubler ? Ou me renseigner un peu sur sa vie ? C’est vrai, je savais que dalle de lui.
« Pas de famille, pas d’amis, pas de proches hormis ta collection… Tu sais que les armes c’est très phallique. Ca prouve une certaine compensation. Et au vu de la collection... »
Je fis le tour avec mon doigt d’un petit air amusé :
« Ca doit pas se bousculer dans ton pantalon. Petit coeur. »
Il y avait une certaine rage, qui bouillait en moins, comme si je le considérais comme responsable de ce qui s’était passé. Alors pourquoi je n’utiliserais pas ses propres armes contre lui ? Hm ?
« Et tu faisais quoi, dans la vie ? Avant d’être un chasseur de prime ? »
Parce qu’il y avait du avoir un traumatisme, pour qu’il en arrive là, et je voulais savoir lequel.
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
KIN
ANDBONES
ANDBONES
Le bruit de l’eau tombant dans le fond du bac de douche le tendit légèrement, non pas parce qu’Ellie Yard était nue derrière son ridicule paravent, mais parce qu’il n’avait pas vu de femme dans sa chambre depuis plusieurs mois. Ce n’était pas une tension purement sexuelle - Jack était diablement bien éduqué à ce sujet, en partie car il devait la seule chose de bien de sa vie à trois femmes remarquables qui ne l’avaient jamais déçues contrairement aux hommes qu’il avait croisé - mais plutôt quelque chose du côté du cœur. Un pincement appelé Mercy qui lui revenait, mais dont il savait que le fantôme de sa petite blonde ne reviendrait pas. Il l’avait laissé là-bas, couchée sous la poussière rouge de son pays natal.
D’un air ailleurs, sa main alla chercher de quoi faire taire les anciens maux : une bouteille d’un whisky pas frais, même chaud, et un petit shot qu’il enfila aussitôt servi.
Derrière le paravent, Ellie sortit, ricanant comme si elle cherchait à fuir ses propres diables. Machinalement, et parce que c’était pas un chien, Jack fit apparaître un second petit verre alors qu’elle insultait - presque - son hospitalité.
Il railla : « Nah, j’engrosse personne moi, et t’es pas mon genre. J'fais pas dans le poilu. »
C’était un peu faux, parce que Jack Deschain n’avait pas vraiment de genre. C’est sûr qu’il les préférait plutôt petite et frêle, parce que ça lui donnait l’impression d’être utile, et en même temps ça lui faisait toujours un peu peur. Comment être sûr qu’elles ne disaient pas oui parce qu’il leur faisait peur ? Comment être sûr qu’il ne les casserait pas pour un petit coup de rein trop appuyé ? Ce genre de question qui le laissait parfois bête, souvent nigaud.
Ellie était louve, en cela elle ne devait pas craindre tout ça, et c’est peut-être pour ça qu’il ne la voyait jamais que comme ce qu’elle était vraiment : un animal. Un animal capable de le mordre sans faire exprès, mais ce qui l’aurait alors condamné à devenir un sacré schizophrène. Il avait déjà entendu parler de ces loups chasseurs de chasseurs, mais lui préférait s’en tenir à ce qui était le plus simple. Un chasseur de prime, seulement.
« C’est tout ce que j’ai trouvé pour le moment. »
Il regarda aussi la chambre, pas certain de voir en quoi elle lui ressemblait. Ce n’était pas du tout comme ça à l’époque où il habitait avec Mercy. Les draps étaient blancs et les fenêtres souvent ouvertes pour aérer qu’elle disait. Il détourna les yeux et finalement versa du whisky dans les deux shots. Il en prit un, le vida, puis se resservit alors que l’autre shot, plus ou moins propre, mais rempli, voletait par magie vers Ellie.
Un rire fila sur les lèvres de l’américain :
« Tu parles beaucoup de ma queue pour quelqu’un qui veut pas coucher avec moi », il sentit la chaleur de l’alcool lui revenir dans le torse, une sensation qu’il avait fini par trouver agréable avec le temps. Simplement il s’installa dans une chaise qui traînait là, sur le côté, où d’ordinaire il jetait son fût pour dormir. Il guetta la louve, alors qu’elle tentait de creuser quelque chose, de toucher un point sensible en lui peut-être.
Le chasseur eut un petit instant de silence, comprenant qu’il était particulièrement angoissant pour la louve. Qu’elle ne l’aimait pas, parce qu’elle avait besoin d’habiter l’instant, de ne pas se retrouver seule avec ses seules pensées. Lui n’avait pas ce problème. Certains diraient que c’était parce que comme tous les hommes, il pouvait bien se passer de penser, ou encore qu’il fallait un cerveau pour ça, mais en réalité, Jack avait eut le temps en prison de faire le tour de ce qui avait été un échec ou une réussite dans sa vie.
La balance avait vite penché d’un côté, et avec du recul, tout ou presque était dû à sa relation compliquée avec son père, avec John Deschain. Si ce n’était pas pour lui, peut-être que lui et tous ses autres chiards n’auraient jamais connu ce monde de dégénéré.
Maintenant, qu’est-ce qui faisait que Jack était le seul qui avait persisté ?
« J’ai toujours été chasseur, d’aussi loin que j’me souvienne. » Il haussa les épaules, nonchalant. « J’me souviens, j’avais six ans, j’étais déjà au bout de la table et mon père m’engueulait parce que j’avais pas fini de lui tasser sa vingtaine de cartouche. »
Il n’y avait jamais eu d’avant, il n’y avait jamais eu d’après.
Il s’enfonça doucement dans sa chaise, les épaules douloureuses à cause de sa journée de fou, mais en soi, il allait bien. Il allait drôlement bien.
« Un problème, petit coeur ? »
Elle le regardait comme si elle cherchait quelque chose en lui. Mais y avait rien en Jack. Rien que cette odeur de poudre persistante et un peu de liqueur de malt chaude comme les déserts texans.
D’un air ailleurs, sa main alla chercher de quoi faire taire les anciens maux : une bouteille d’un whisky pas frais, même chaud, et un petit shot qu’il enfila aussitôt servi.
Derrière le paravent, Ellie sortit, ricanant comme si elle cherchait à fuir ses propres diables. Machinalement, et parce que c’était pas un chien, Jack fit apparaître un second petit verre alors qu’elle insultait - presque - son hospitalité.
Il railla : « Nah, j’engrosse personne moi, et t’es pas mon genre. J'fais pas dans le poilu. »
C’était un peu faux, parce que Jack Deschain n’avait pas vraiment de genre. C’est sûr qu’il les préférait plutôt petite et frêle, parce que ça lui donnait l’impression d’être utile, et en même temps ça lui faisait toujours un peu peur. Comment être sûr qu’elles ne disaient pas oui parce qu’il leur faisait peur ? Comment être sûr qu’il ne les casserait pas pour un petit coup de rein trop appuyé ? Ce genre de question qui le laissait parfois bête, souvent nigaud.
Ellie était louve, en cela elle ne devait pas craindre tout ça, et c’est peut-être pour ça qu’il ne la voyait jamais que comme ce qu’elle était vraiment : un animal. Un animal capable de le mordre sans faire exprès, mais ce qui l’aurait alors condamné à devenir un sacré schizophrène. Il avait déjà entendu parler de ces loups chasseurs de chasseurs, mais lui préférait s’en tenir à ce qui était le plus simple. Un chasseur de prime, seulement.
« C’est tout ce que j’ai trouvé pour le moment. »
Il regarda aussi la chambre, pas certain de voir en quoi elle lui ressemblait. Ce n’était pas du tout comme ça à l’époque où il habitait avec Mercy. Les draps étaient blancs et les fenêtres souvent ouvertes pour aérer qu’elle disait. Il détourna les yeux et finalement versa du whisky dans les deux shots. Il en prit un, le vida, puis se resservit alors que l’autre shot, plus ou moins propre, mais rempli, voletait par magie vers Ellie.
Un rire fila sur les lèvres de l’américain :
« Tu parles beaucoup de ma queue pour quelqu’un qui veut pas coucher avec moi », il sentit la chaleur de l’alcool lui revenir dans le torse, une sensation qu’il avait fini par trouver agréable avec le temps. Simplement il s’installa dans une chaise qui traînait là, sur le côté, où d’ordinaire il jetait son fût pour dormir. Il guetta la louve, alors qu’elle tentait de creuser quelque chose, de toucher un point sensible en lui peut-être.
Le chasseur eut un petit instant de silence, comprenant qu’il était particulièrement angoissant pour la louve. Qu’elle ne l’aimait pas, parce qu’elle avait besoin d’habiter l’instant, de ne pas se retrouver seule avec ses seules pensées. Lui n’avait pas ce problème. Certains diraient que c’était parce que comme tous les hommes, il pouvait bien se passer de penser, ou encore qu’il fallait un cerveau pour ça, mais en réalité, Jack avait eut le temps en prison de faire le tour de ce qui avait été un échec ou une réussite dans sa vie.
La balance avait vite penché d’un côté, et avec du recul, tout ou presque était dû à sa relation compliquée avec son père, avec John Deschain. Si ce n’était pas pour lui, peut-être que lui et tous ses autres chiards n’auraient jamais connu ce monde de dégénéré.
Maintenant, qu’est-ce qui faisait que Jack était le seul qui avait persisté ?
« J’ai toujours été chasseur, d’aussi loin que j’me souvienne. » Il haussa les épaules, nonchalant. « J’me souviens, j’avais six ans, j’étais déjà au bout de la table et mon père m’engueulait parce que j’avais pas fini de lui tasser sa vingtaine de cartouche. »
Il n’y avait jamais eu d’avant, il n’y avait jamais eu d’après.
Il s’enfonça doucement dans sa chaise, les épaules douloureuses à cause de sa journée de fou, mais en soi, il allait bien. Il allait drôlement bien.
« Un problème, petit coeur ? »
Elle le regardait comme si elle cherchait quelque chose en lui. Mais y avait rien en Jack. Rien que cette odeur de poudre persistante et un peu de liqueur de malt chaude comme les déserts texans.
MADE BY @ICE AND FIRE.
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FICHE DE PERSO
Je retournais derrière la paravent pour m’habiller. La tenue sentait un peu le renfermer, mais c’était mieux que le sang et la mort. Bizarrement, elle m’allait plutôt bien. Revenant dans… l’unique pièce, je fis disparaître le paravent et je regardais le verre qui venait d’apparaître dans ma main. L’espace d’un instant, j’hésitais à en boire quelques gorgées, de peur que mon cerveau n’y trouve du bonheur à oublier ce que je venais de faire, pour toujours. Finalement, je ne me posais pas cette question et je le portais à mes lèvres, tout en allant m’asseoir sur mon lit. Quand il prononça le mot « queue » je toussais dans mon whisky.
« T’es sérieux ? » dis-je un peu surprise. « Quoi qu’en réalité… ça ne m’étonne plus trop. »
Je passais un regard sur lui, bref et discret. Au final, il était plutôt séduisant, dans son genre. Mais c’était surtout ce côté mystérieux. Mais, le visage d’Ayden me remonta en mémoire… Je n’avais pas le droit de lui faire ça. Enfin… qu’est ce que j’avais comme droit en réalité ? Qu’est ce que j’allais faire maintenant ? Maintenant que je savais… qui je venais d’éliminer avec Jack. Une flèche me transperça le ventre et je détournais les yeux.
J’avais espéré qu’il soit plus loquasse sur sa vie. Pour éviter de penser à la mienne. Je regardais mon verre de whisky sans en voir vraiment le fond.
« Je sais très bien ce que tu veux dire. Moi aussi j’ai été éduqué gamine à m’occuper de la terre. Ca n’a rien à voir mais bon… au moins je te comprends. Enfin je crois. »
Putain mais j’en savais absolument rien. Mon cerveau était en train de déconnecter complètement. Je voyais à nouveau la gorge du loup que j’avais brisé en un seul coup de mâchoire, et ma main se passa instinctivement sur cette dernière. Le goût du sang était toujours bien là…
« Aucun. »
J’avais aucun problème. Les mains sur les jambes, je me contentais de le regarder un peu vide, me demandant qu’est ce que je pouvais bien encore faire ici. Buvant ce qui restait de mon verre, je finis par mettre les jambes en tailleur, sur le lit, preuve que j’avais quand même besoin de rester. J’avais besoin d’une présence. Et j’avais besoin… de réponse à certaines questions.
Baissant la tête et serrant la mâchoire, je posais alors une question que je trouvais extrêmement débile :
« Ca… ca fait mal de vivre avec ? J’veux dire ? On oublie quand on a butté quelqu’un ? Enfin, est-ce qu’on peut vivre avec ? »
D’un traite, je finissais mon verre et je tentais de me lever. Seulement mon cerveau était complètement en vrac, et mon corps n’arrivait pas à suivre. Et puis… ce verre, en appelait un autre. Je n’avais qu’une envie, c’était boire tellement, que j’oublierai tout, l’espace d’un instant.
« Laisse tomber c’était une question débile. » dis-je gravement.
« T’es sérieux ? » dis-je un peu surprise. « Quoi qu’en réalité… ça ne m’étonne plus trop. »
Je passais un regard sur lui, bref et discret. Au final, il était plutôt séduisant, dans son genre. Mais c’était surtout ce côté mystérieux. Mais, le visage d’Ayden me remonta en mémoire… Je n’avais pas le droit de lui faire ça. Enfin… qu’est ce que j’avais comme droit en réalité ? Qu’est ce que j’allais faire maintenant ? Maintenant que je savais… qui je venais d’éliminer avec Jack. Une flèche me transperça le ventre et je détournais les yeux.
J’avais espéré qu’il soit plus loquasse sur sa vie. Pour éviter de penser à la mienne. Je regardais mon verre de whisky sans en voir vraiment le fond.
« Je sais très bien ce que tu veux dire. Moi aussi j’ai été éduqué gamine à m’occuper de la terre. Ca n’a rien à voir mais bon… au moins je te comprends. Enfin je crois. »
Putain mais j’en savais absolument rien. Mon cerveau était en train de déconnecter complètement. Je voyais à nouveau la gorge du loup que j’avais brisé en un seul coup de mâchoire, et ma main se passa instinctivement sur cette dernière. Le goût du sang était toujours bien là…
« Aucun. »
J’avais aucun problème. Les mains sur les jambes, je me contentais de le regarder un peu vide, me demandant qu’est ce que je pouvais bien encore faire ici. Buvant ce qui restait de mon verre, je finis par mettre les jambes en tailleur, sur le lit, preuve que j’avais quand même besoin de rester. J’avais besoin d’une présence. Et j’avais besoin… de réponse à certaines questions.
Baissant la tête et serrant la mâchoire, je posais alors une question que je trouvais extrêmement débile :
« Ca… ca fait mal de vivre avec ? J’veux dire ? On oublie quand on a butté quelqu’un ? Enfin, est-ce qu’on peut vivre avec ? »
D’un traite, je finissais mon verre et je tentais de me lever. Seulement mon cerveau était complètement en vrac, et mon corps n’arrivait pas à suivre. Et puis… ce verre, en appelait un autre. Je n’avais qu’une envie, c’était boire tellement, que j’oublierai tout, l’espace d’un instant.
« Laisse tomber c’était une question débile. » dis-je gravement.
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
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Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
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Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
KIN
ANDBONES
ANDBONES
S’occuper de la terre était-il si différent que de tuer ? Jack eut un sourire amusé à l’idée, mais il n’imaginait pas Ellie éviscérer de la même façon un bœuf qu’un homme. Très probablement parce que même si elle l’ignorait, il y avait un loup en elle, et un loup ne prenait pas les pincettes des hommes. Jack n’avait guère de respect pour les hommes mais il en avait toujours un peu pour ces créatures magiques qui auraient eu bien plus de pouvoir sur cette terre si la poudre noire n’avait pas été inventée et si l’argent n’avait pas été si peu cher.
Jack lui jeta un petit regard en coin alors qu’Ellie se retrouvait sur son lit, en tailleur, semblant réfléchir à sa vie ou à ce qu’elle venait de faire. Le Chasseur imaginait très bien qu’elle tentait de recoller les morceaux, mais il n’y avait jamais de retour en arrière. C’était une étape à vivre. Une phase qui durerait quelques jours, peut-être même quelques mois.
Il pouvait sentir chaque frisson désagréable taraudait Ellie, il imaginait chacune de ses questions, mais il fut un peu surpris qu’elle les lui pose à lui.
Dans le silence de la petite chambrée, il croisa les pieds, étirant ses jambes. Il regrettait le vieux rockin’chair de son appartement à Austin, mais cela ferait l’affaire.
« C’est la chose la moins débile que t’aies dite depuis que j’te connais » commenta simplement Jack, en croisant calmement les bras sur son torse.
Une petite moue ourla ses lèvres alors qu’il dodelinait de la tête, d’un air pensif.
Il ne se rappelait pas bien, mais il lui semblait qu’il avait tué pour la première fois peu après la mort de Billy au Ranch. Il avait d’abord cru que ça le libérerait de cette colère et de cette rage, mais avait-il arrêté à un moment donné de leur en vouloir ? Mercy avait dit un jour que ce n’était qu’une expression de sa propre culpabilité, mais Jack s’en branlait bien des grands mots et de savoir ce qu’il ressentait. Billy était mort, et Jack l’avait vengé plus de fois que nécessaire.
« Je ne sais pas si ça fait mal de vivre avec, j’imagine que ça dépend des gens. Certaines cicatrices sont plus douloureuses que d’autres. » Il sortit de la poche de son blouson qu’il n’avait pas quitté un paquet de clope. Ses doigts étaient rouge sang mais ça faisait longtemps qu’il ne ressentait rien à la vue de l’hémoglobine, surtout quand c’était lui qui l’avait faite coulé. « On oublie jamais la première fois, et même encore aujourd’hui, je me souviens assez bien de la première balle, voir même de la seconde. Ce genre de truc ça suit toute une vie, et le plus important c’est d’apprendre à vivre avec. De s’en détacher assez pour que ça n’aie plus d’odeur ni de son, parce que si jamais ça prend trop de place, que ça submerge de trop, le bateau finit à l’eau, et alors là y t’restes plus grand choix. »
La bouteille de whisky glissa une nouvelle dose dans le verre d’Ellie puis dans le sien. Il eut un large sourire en saisissant le sien :
« Et l’alcool c’est pour ceux qu’ont pas les couilles pour la corde. »
Il but cul sec son verre avant de le reposer, cherchant dans son autre poche son zippo.
« Y a ceux qui s’accrochent à pourquoi ils l’ont fait, et ceux comme moi qu’en ont rien à fout’. Les premiers recommencent pas, ou très peu. Ils s’en tiennent à tuer dans certaines circonstances, pour la belle cause, pour une raison valable – la sainte colère, comme certains disent. Les seconds, les pourritures comme moi, ceux-là deviennent tueurs à gages ou chasseurs de primes. »
Il alluma sa clope, tira une longue et profonde aspiration, avant de jeter un regard à Ellie Yard, toujours sur son lit, dans ses vêtements qui lui ressemblaient à lui et ne lui allaient pas à elle.
« Si tu deviens comme moi, on finira par se recroiser tôt ou tard, et ton nom sera sur ma liste. »
Jack lui jeta un petit regard en coin alors qu’Ellie se retrouvait sur son lit, en tailleur, semblant réfléchir à sa vie ou à ce qu’elle venait de faire. Le Chasseur imaginait très bien qu’elle tentait de recoller les morceaux, mais il n’y avait jamais de retour en arrière. C’était une étape à vivre. Une phase qui durerait quelques jours, peut-être même quelques mois.
Il pouvait sentir chaque frisson désagréable taraudait Ellie, il imaginait chacune de ses questions, mais il fut un peu surpris qu’elle les lui pose à lui.
Dans le silence de la petite chambrée, il croisa les pieds, étirant ses jambes. Il regrettait le vieux rockin’chair de son appartement à Austin, mais cela ferait l’affaire.
« C’est la chose la moins débile que t’aies dite depuis que j’te connais » commenta simplement Jack, en croisant calmement les bras sur son torse.
Une petite moue ourla ses lèvres alors qu’il dodelinait de la tête, d’un air pensif.
Il ne se rappelait pas bien, mais il lui semblait qu’il avait tué pour la première fois peu après la mort de Billy au Ranch. Il avait d’abord cru que ça le libérerait de cette colère et de cette rage, mais avait-il arrêté à un moment donné de leur en vouloir ? Mercy avait dit un jour que ce n’était qu’une expression de sa propre culpabilité, mais Jack s’en branlait bien des grands mots et de savoir ce qu’il ressentait. Billy était mort, et Jack l’avait vengé plus de fois que nécessaire.
« Je ne sais pas si ça fait mal de vivre avec, j’imagine que ça dépend des gens. Certaines cicatrices sont plus douloureuses que d’autres. » Il sortit de la poche de son blouson qu’il n’avait pas quitté un paquet de clope. Ses doigts étaient rouge sang mais ça faisait longtemps qu’il ne ressentait rien à la vue de l’hémoglobine, surtout quand c’était lui qui l’avait faite coulé. « On oublie jamais la première fois, et même encore aujourd’hui, je me souviens assez bien de la première balle, voir même de la seconde. Ce genre de truc ça suit toute une vie, et le plus important c’est d’apprendre à vivre avec. De s’en détacher assez pour que ça n’aie plus d’odeur ni de son, parce que si jamais ça prend trop de place, que ça submerge de trop, le bateau finit à l’eau, et alors là y t’restes plus grand choix. »
La bouteille de whisky glissa une nouvelle dose dans le verre d’Ellie puis dans le sien. Il eut un large sourire en saisissant le sien :
« Et l’alcool c’est pour ceux qu’ont pas les couilles pour la corde. »
Il but cul sec son verre avant de le reposer, cherchant dans son autre poche son zippo.
« Y a ceux qui s’accrochent à pourquoi ils l’ont fait, et ceux comme moi qu’en ont rien à fout’. Les premiers recommencent pas, ou très peu. Ils s’en tiennent à tuer dans certaines circonstances, pour la belle cause, pour une raison valable – la sainte colère, comme certains disent. Les seconds, les pourritures comme moi, ceux-là deviennent tueurs à gages ou chasseurs de primes. »
Il alluma sa clope, tira une longue et profonde aspiration, avant de jeter un regard à Ellie Yard, toujours sur son lit, dans ses vêtements qui lui ressemblaient à lui et ne lui allaient pas à elle.
« Si tu deviens comme moi, on finira par se recroiser tôt ou tard, et ton nom sera sur ma liste. »
MADE BY @ICE AND FIRE.
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FICHE DE PERSO
Ca ne me plaisait pas du tout de l’écouter. Au fur et à mesure qu’il parlait, je regardais mes jambes en jouant avec le pantalon d’un air distrait. Je n’avais pas vraiment envie d’intégrer tout ce qu’il avait à me dire. On vivait avec hein. On l’acceptait… On ne pouvait pas l’oublier. L’idée de subir un maléfice d’Oubliette ou de boire une potion d’oublie me traversa un instant l’esprit. Mais malheureusement, les risques étaient trop élevé. Et pourtant… avec tout ce qui m’arrivait dans ma vie en ce moment, j’étais certaine d’être plus heureuse si cela avait été le cas.
« C’est... »
Navrant ? Pathétique ? Vrai ? Plusieurs adjectifs arrivèrent dans mon esprit tous aussi contradictoires les uns que les autres. Pourtant, un seul attira mon attention plus que d’autres et ce fut celui là qui sorti.
« C’est triste. »
Je n’avais toujours pas relevé la tête, comme une gamine de huit ans. J’avais tuer, pour ne pas être tué. Après tout, dans la nature, ça fonctionnait comme ça. Les Loups fonctionnaient comme ça et mon instinct de survie avait repris le dessus ce soir là. Si je n’avais pas eu ma Lycanthropie, je serais certainement au milieu des cadavres là où j’avais laissé Jack. Je me levais alors, et je tendais mon verre vide vers Jack comme pour porter un toast. Je posais ce dernier sur la table de nuit et je déclarais, avec un semblant d’honneur comme si le fait de savoir que c’était dans la nature des choses que j’avais trouvé mon salue :
« Et je te devais une vie, fripouille. Je te dois plus rien. Enfin, sauf si on oublie que la première fois, c’est à cause de toi que je me suis retrouvé dans la merde. »
C’était à moitié vrai. S’il n’avait pas été là ce jour-là, tout aurait été bien différent. Marchant avec calme et d’une démarche féline gracieuse et rapide vers Jack, je lui lâchais un petit sourire amusé quand il me parla de sa liste. Avec un petit ricanement, je répondis simplement :
« Ou alors, si je suis ton chemin, mais pas sur la même rive, c’est toi qui sera sur la mienne. »
Tout se mélangeait encore et encore. Pourquoi ce foutu gars était encore et toujours présent dans ma vie ? Et qu’à chaque fois c’était bien la merde avant et c’était carrément encore plus la merde après. Je regardais sa barbe, et je passais ma main dans cette dernière, puis, le cerveau complètement déconnecté à cause de ce qui venait de se produire ce soir, je l’embrassais. D’un baiser tendre, mais rapide, ma main toujours sur la joue.
Au fond de moi, elle se mit à grogner. Prudence.
Je me reculais et j’enlevais ma main. Pour finalement regarder autour de moi d’un air un peu perplexe.
« Je suppose qu’il n’y a pas de Cheminette par ici... »
J’avais remis mes mains sur les hanches et reprit ma petite attitude naïve de campagnarde, bien décidée à essayer de faire comme il me l’avait gentiment expliquer : Vivre avec, ou mourir. Et encore une fois, l’instinct de survie allait prendre le dessus.
« C’est... »
Navrant ? Pathétique ? Vrai ? Plusieurs adjectifs arrivèrent dans mon esprit tous aussi contradictoires les uns que les autres. Pourtant, un seul attira mon attention plus que d’autres et ce fut celui là qui sorti.
« C’est triste. »
Je n’avais toujours pas relevé la tête, comme une gamine de huit ans. J’avais tuer, pour ne pas être tué. Après tout, dans la nature, ça fonctionnait comme ça. Les Loups fonctionnaient comme ça et mon instinct de survie avait repris le dessus ce soir là. Si je n’avais pas eu ma Lycanthropie, je serais certainement au milieu des cadavres là où j’avais laissé Jack. Je me levais alors, et je tendais mon verre vide vers Jack comme pour porter un toast. Je posais ce dernier sur la table de nuit et je déclarais, avec un semblant d’honneur comme si le fait de savoir que c’était dans la nature des choses que j’avais trouvé mon salue :
« Et je te devais une vie, fripouille. Je te dois plus rien. Enfin, sauf si on oublie que la première fois, c’est à cause de toi que je me suis retrouvé dans la merde. »
C’était à moitié vrai. S’il n’avait pas été là ce jour-là, tout aurait été bien différent. Marchant avec calme et d’une démarche féline gracieuse et rapide vers Jack, je lui lâchais un petit sourire amusé quand il me parla de sa liste. Avec un petit ricanement, je répondis simplement :
« Ou alors, si je suis ton chemin, mais pas sur la même rive, c’est toi qui sera sur la mienne. »
Tout se mélangeait encore et encore. Pourquoi ce foutu gars était encore et toujours présent dans ma vie ? Et qu’à chaque fois c’était bien la merde avant et c’était carrément encore plus la merde après. Je regardais sa barbe, et je passais ma main dans cette dernière, puis, le cerveau complètement déconnecté à cause de ce qui venait de se produire ce soir, je l’embrassais. D’un baiser tendre, mais rapide, ma main toujours sur la joue.
Au fond de moi, elle se mit à grogner. Prudence.
Je me reculais et j’enlevais ma main. Pour finalement regarder autour de moi d’un air un peu perplexe.
« Je suppose qu’il n’y a pas de Cheminette par ici... »
J’avais remis mes mains sur les hanches et reprit ma petite attitude naïve de campagnarde, bien décidée à essayer de faire comme il me l’avait gentiment expliquer : Vivre avec, ou mourir. Et encore une fois, l’instinct de survie allait prendre le dessus.
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
Who took away the part so essential to the whole Left you a hollow body Skin and bone.
S
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C’est triste.
Peut-être, pensa Jack, c’est aussi ce que lui disait Mercy à chaque fois qu’il mettait son manteau et qu’il sortait avec son fusil pour ramener de quoi manger. C’est triste Jack, t’es si doué pour la mécamagie, si seulement tu voulais... Ô, elle lui avait dit des dizaines de fois, et s’il avait arrêté à temps, s’ils avaient pris une petite maison du côté d’Austin, ils auraient pu vivre heureux et peut-être même que Mercy en serait à son deuxième ou troisième enfants. Elle l’attendrait encore derrière la porte, rayonnante comme un ange, mais ça ne serait jamais le cas.
Parce qu’il avait choisi la voie de la poudre à celle de l’acier, et désormais, il ne pouvait plus faire marcher arrière. Ça n’aurait pas de sens. S’il ne l’avait pas fait pour Mercy, qui pouvait le lui demander sans sourciller ? Non, sa vie c’était la chasse, et si c’était triste, alors ça ne faisait aucune différence. Il n’était jamais triste lorsqu’il enfilait cinq ou six balles dans le corps d’un loup-garou, ni avant, ni pendant, ni après.
Pas plus qu’il ne l’était sur sa chaise, en face d’Ellie, alors qu’elle lui balançait cette vieille dette dont il avait presque oublié l’existence. Un rire passa sur ses lèvres, poussé par l’alcool sans doute car Jack n’était pas le genre à rire, mais il l’avertit malgré tout.
Elle comprit, ricana, répondit, toujours avec ce regard de défis.
Une petite voix lui chuchotait que c’aurait été facile d’en finir là tout de suite, car quelque chose commençait à changer chez Ellie. Ce n’était pas seulement le fait de l’alcool, mais c’était peut-être le sang.
Un chien qui a goûté au sang y revient toujours.
Les épaules tendues sous sa chemise et sa veste de cuir, Jack accueillit la caresse dans sa barbe avec une petite grimace, tout prêt à gronder, voir à grogner. Elle lui coupa l’herbe sous le pied en se penchant pour l’embrasser.
Avec tendresse.
Pourquoi ?
Jack ne réagit pas. En temps normal, elle aurait dû prendre deux balles dans l’estomac, mais au lieu de ça, il la regarda s’éloigner de lui avec une incompréhension lisible dans le regard. Est-ce qu’elle voulait qu’il la prenne pour lui faire oublier ou est-ce qu’elle était simplement à l’ouest ?
Il se redressa calmement, puisque comme elle le voyait bien, il n’y avait pas dans les environs de cheminée reliée au réseau.
« Je sais pas pourquoi tu as fait ça, ni ce que t’as dans le crâne, mais il me semblait que tu avais un copain ? Si c’est l’cas, tu ferais bien d’aller le voir. Tu lui demandes gentiment de fuck your brains out, parce que si c’est moi, ça sera pas exactement la même méthode, tu vois... » Il eut un petit grognement, montrant son mécontentement en avant, malgré le fait qu’il ne l’ait ni repoussé, ni frappé : « J’fais pas dans l’poilu j’ai déjà dit. »
Finalement il s’arrêta à côté de la porte et la montra, un peu théâtrale sur le moment.
« On est pas loin du Chemin de Traverse à pieds, à peine dix minutes de marche si t’es pas très motivée à rentrer chez toi... », le chasseur eut un sourire moqueur cette fois.
Peut-être, pensa Jack, c’est aussi ce que lui disait Mercy à chaque fois qu’il mettait son manteau et qu’il sortait avec son fusil pour ramener de quoi manger. C’est triste Jack, t’es si doué pour la mécamagie, si seulement tu voulais... Ô, elle lui avait dit des dizaines de fois, et s’il avait arrêté à temps, s’ils avaient pris une petite maison du côté d’Austin, ils auraient pu vivre heureux et peut-être même que Mercy en serait à son deuxième ou troisième enfants. Elle l’attendrait encore derrière la porte, rayonnante comme un ange, mais ça ne serait jamais le cas.
Parce qu’il avait choisi la voie de la poudre à celle de l’acier, et désormais, il ne pouvait plus faire marcher arrière. Ça n’aurait pas de sens. S’il ne l’avait pas fait pour Mercy, qui pouvait le lui demander sans sourciller ? Non, sa vie c’était la chasse, et si c’était triste, alors ça ne faisait aucune différence. Il n’était jamais triste lorsqu’il enfilait cinq ou six balles dans le corps d’un loup-garou, ni avant, ni pendant, ni après.
Pas plus qu’il ne l’était sur sa chaise, en face d’Ellie, alors qu’elle lui balançait cette vieille dette dont il avait presque oublié l’existence. Un rire passa sur ses lèvres, poussé par l’alcool sans doute car Jack n’était pas le genre à rire, mais il l’avertit malgré tout.
Elle comprit, ricana, répondit, toujours avec ce regard de défis.
Une petite voix lui chuchotait que c’aurait été facile d’en finir là tout de suite, car quelque chose commençait à changer chez Ellie. Ce n’était pas seulement le fait de l’alcool, mais c’était peut-être le sang.
Un chien qui a goûté au sang y revient toujours.
Les épaules tendues sous sa chemise et sa veste de cuir, Jack accueillit la caresse dans sa barbe avec une petite grimace, tout prêt à gronder, voir à grogner. Elle lui coupa l’herbe sous le pied en se penchant pour l’embrasser.
Avec tendresse.
Pourquoi ?
Jack ne réagit pas. En temps normal, elle aurait dû prendre deux balles dans l’estomac, mais au lieu de ça, il la regarda s’éloigner de lui avec une incompréhension lisible dans le regard. Est-ce qu’elle voulait qu’il la prenne pour lui faire oublier ou est-ce qu’elle était simplement à l’ouest ?
Il se redressa calmement, puisque comme elle le voyait bien, il n’y avait pas dans les environs de cheminée reliée au réseau.
« Je sais pas pourquoi tu as fait ça, ni ce que t’as dans le crâne, mais il me semblait que tu avais un copain ? Si c’est l’cas, tu ferais bien d’aller le voir. Tu lui demandes gentiment de fuck your brains out, parce que si c’est moi, ça sera pas exactement la même méthode, tu vois... » Il eut un petit grognement, montrant son mécontentement en avant, malgré le fait qu’il ne l’ait ni repoussé, ni frappé : « J’fais pas dans l’poilu j’ai déjà dit. »
Finalement il s’arrêta à côté de la porte et la montra, un peu théâtrale sur le moment.
« On est pas loin du Chemin de Traverse à pieds, à peine dix minutes de marche si t’es pas très motivée à rentrer chez toi... », le chasseur eut un sourire moqueur cette fois.
MADE BY @ICE AND FIRE.
INFOS
FICHE DE PERSO
J’étais meurtrie dans mon égo, car ça ne s’était pas passé comme prévu. Visiblement, il n’avait pas apprécié. Et moi qu’est ce que j’avais bien pu foutre ? Il me renvoyait Ayden en plein dans la figure et bizarrement il avait raison. Mais c’était pas vraiment le genre de gars qui devait normalement avoir un sens moral sur ce genre de chose. C’était bien qu’il y avait autre chose. Je le dégoutais. Comme tous les gens de mon espèce, j’en étais certaine. Digne, je me dirigeais vers la porte qu’il me désignais.
« Gros con. » lâchais-je simplement
Parce que c’était ce qu’il était : un véritable gros con. Pas une once de compassion, il avait repris son armure, alors que j’étais sur d’avoir réussi à passer dans une fissure. En fait, c’était ça qui avait du lui hérisser le poil, comme il aimait si bien dire. Arrivé au niveau de la porte, je m’arrêtais sur le seuil de cette dernière, en la passant.
« J’suis sûr que t’es plus tendre que tu laisses paraître. Mais soit, je me casse. A la prochaine, si elle a lieu. D’ici là, tâche d’essayer de pas crever. »
Et, au passage, je lui fis un léger clin d’oeil. Puis, quand je fus loin, le poids de ce qui venait de se passer me rattrapa et je commençais à hyper ventiler. Il fallait que je me casse de là.
« Gros con. » lâchais-je simplement
Parce que c’était ce qu’il était : un véritable gros con. Pas une once de compassion, il avait repris son armure, alors que j’étais sur d’avoir réussi à passer dans une fissure. En fait, c’était ça qui avait du lui hérisser le poil, comme il aimait si bien dire. Arrivé au niveau de la porte, je m’arrêtais sur le seuil de cette dernière, en la passant.
« J’suis sûr que t’es plus tendre que tu laisses paraître. Mais soit, je me casse. A la prochaine, si elle a lieu. D’ici là, tâche d’essayer de pas crever. »
Et, au passage, je lui fis un léger clin d’oeil. Puis, quand je fus loin, le poids de ce qui venait de se passer me rattrapa et je commençais à hyper ventiler. Il fallait que je me casse de là.
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