Vengeance et interview # Luke

INFOS FICHE DE PERSO

Vengeance et interview

Vendredi 3 novembre 2023, 12h00

Il allait me le payer ... On ne parle pas ainsi à une Waldorf, on ne fait pas cela à une Waldorf, sans en payer le prix ... Poudlard ne me connaissait pas encore vraiment. Je n'étais arrivée ici qu'en septembre et je n'avais pas encore été confrontée à ce genre de situation.

Si @Xris Andērson pensait que ce qui venait de se passer était un non-événement, il allait vite comprendre que ce n'était pas le cas. J'avais surpris ... enfin, peut-être parler de surprendre lorsque clairement, je m'étais cachée pour entendre la suite de l'intervention de la préfète ... bref, j'avais quand même surpris un petit quelque chose entre les deux serpentards, alors que Siobhan était mariée ... Il était pourtant évident, à mes yeux, que le serpent ressentait bien plus que de l'amitié pour elle. Je savais donc déjà que, de ce côté-là, j'allais pouvoir me venger.

Mais ce n'était pas suffisant pour moi. C'est pourquoi j'avais décidé de taper plus haut. M'assurant de ne pas être vu par les deux protagonistes, je parcourus les étages, entendant le directeur dire qu'il allait dans son bureau. Je me précipitais donc au second étage, puis je m'assis au pied de la statue qui ouvrait l'accès au bureau du directeur. Je ramenais mes genoux à mon visage, enfouissant ce dernier, et je forçais les larmes, ainsi que les sanglots. J'étais une excellente comédienne, c'était indéniable.

Par le passé, j'avais utilisé ces dons pour obtenir ce que je souhaitais : du poney à mon 6e anniversaire, en passant par les vêtements de luxe au fur et à mesure que je grandissais, pour finir par obtenir les faveurs d'hommes et de femmes succombant et à mes charmes, et à mes scènes ...

Codage par Libella sur Graphiorum

Un dossier à la main, j’arrivais devant mon bureau. Quand je vis une étudiante, à genoux en train de pleurer, j’hésitais à faire demi-tour. Ca allait devenir le bureau des pleures et… j’avais tellement l’habitude de gérer leurs problèmes depuis que j’étais Directeur que ça me rendait complètement airmétique et sans compassion. Qu’est ce qui avait bien encore pu se passer… Je soupirais, finalement, bien décider à remplir ma fonction. Arrivé à quelques pas d’elle, je la reconnus comme étant Miss Waldorf. Fronçant les sourcils, je m’approchais d’elle, et je me mis accroupi pour être à son niveau.

« Bonjour Miss Waldorf. Je ne vais pas commencer par un : Vous allez bien, car de toute façon ce n’est pas le cas... »

Sans dire le mot de passe, je fis un geste de ma main sans baguette et cette dernière pivota pour laisser apparaître l’escalier menant à mon bureau. D’une voix douce, calme et apaisante, je déclarais.

« Venez, vous n’allez pas rester là. Allons boire une boisson chaude dans mon bureau, si vous le voulez bien. »

Lui faisant un sourire encourageant, je passais la gargouille et je montais les escaliers en colimaçon, vérifiant quand même qu’elle me suivait bien. J’espérais que ce n’était pas trop grave, et que je n’allais pas devoir faire intervenir l’Infirmière et son directeur de maison. Sans un mot donc, je l’invitais à rejoindre mon bureau et je lui désignais le fauteuil des invités, que j’avais pris soin de rendre bien plus confortable que le miens, par humilité, mais aussi par respect pour chaque personne qui était sensé monté ici.

« Alors, qu’est ce qui ne va pas ? Dites moi, j’ai une heure entière à vous accorder. J’espère pouvoir résoudre votre problème dans les plus brefs délais et de la meilleure manière qu’il soit… hm… vous voulez boire quoi ? Du thé ? Du café ? Du soda moldu ? J’en raffole mais c’est pas très bon pour la santé... »

Un petit plateau apparut, avec divers sortes de gâteaux et boissons en tout genre, froide ou chaude. Un paquet de mouchoir aussi apparut et un guide intitulé « Comment mieux aller au travail ou dans ses études ? »
Je pris un peu de soda, et je regardais par dessus la bouteille pour finalement dire :

« Laissez moi deviner, le prix de la liberté d’expression est trop dur à payer hm ? Je vous félicite pour vos articles et votre plume. C’est très plaisant à lire. Cependant vous n’allez pas vous faire des amis. Vous devriez contacter une jeune femme du nom de Lucy Clearwater. Une des étudiantes les plus brillantes que j’ai vu dans la maison Serdaigle mais… Qui a elle aussi été victime de sa plume acérée... Enfin si c’est ça. Si c’est un mal d’amour, alors sachez que je ne suis pas le meilleur interlocuteur pour résoudre ce genre de problème... » avoue-je tristement.

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Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

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Vengeance et interview

Vendredi 3 novembre 2023, 12h00

Les larmes roulaient sur mes joues, mais au fond de moi, ce n'était pas de la tristesse que je ressentais, mais une véritable rage. C'est d'ailleurs ce qui me permettait d'être performante dans le numéro que je jouais devant le directeur. Comme je l'avais prévu, en l'entendant parler, ce dernier était rapidement arrivé devant son bureau et je ne le sentis pas très à l'aise avec la situation. Pourtant, il devait en avoir des étudiants qui venaient pleurer devant son bureau, non ? Ou alors étais-je une première ? Dans ce cas-là, il risquait de ne pas l'oublier. Je relevais donc mon visage, plongeant mon regard émeraude dans le sien, et je me relevai doucement.

"Je ne veux pas vous déranger, Monsieur le Directeur, mais ... Je me suis dit que ce qu'il m'est arrivé relevait davantage du directeur de Poudlard que du directeur de maison."

Evidemment, cette phrase avait été dite avec les sanglots, la respiration difficile. Si Salazar Serpentard avait dû attribuer un oscar, je l'aurais eu sans aucun doute. Montant les escaliers derrière ce dernier, je n'avais même pas besoin de me concentrer pour savoir ce que j'allais dire. L'improvisation me permettrait d'être le plus naturel du monde.

"Je veux bien un thé, s'il vous plait."

Comment pouvait-il croire que je pleurais à cause du journal ? Bon, il y avait un lien, c'est vrai, mais la médisance que l'on pourrait avoir pour ce que je sortirai dans les jours à venir m'importait peu. Au contraire, on parlerait de moi et du journal, et c'était le plus important. D'ailleurs, je fus flattée de savoir que le directeur me lisait et qu'il était plutôt friand de tout cela. Immédiatement, l'idée de faire un portrait de lui me vint, mais ce n'était pas le sujet pour le moment.

"Vous vous méprenez ... Je n'ai pas de soucis avec la parution du Chelsea Express mais ..."

Prenant un mouchoir pour me tapoter les yeux, j'ajoutai d'un ton pénible que je poussai :

"En voulant interviewer quelqu'un avec qui j'avais rendez-vous pour mon prochain article, je ... j'ai ... été soumis au sortilège de l'incarcerem ... Dans une classe vide ... "

Mes larmes se remirent à couler. Mes mains se mirent à trembler, feignant ainsi un traumatisme important.

"J'ai cru qu'il allait ... Je ... Il a pris ma plume à papote ... Et ... De me taire si je ne voulais pas aggraver la situation ... J'étais ... J'ai cru ..."

Mes sanglots s'intensifièrent. Mais je n'avais pas terminé, puisque j'ajoutais :

"Heureusement, Siobhan est entrée et j'ai pu m'enfuir ..."

Codage par Libella sur Graphiorum

Assis dans mon fauteuil, je l’écoutais avec attention. Sans bouger d’un pouce, j’écoutais son récit, en fronçant les sourcils. Mais qu’est ce qu’ils avaient fait… Essayant de démêler le faux du vrai, ou de calculer surtout les probabilités de la véracité de ses propos, je n’en demeurais pas moins interloquer. C’était effectivement mon rôle de traiter ce genre de chose et…

« Donc, on parle de séquestration. »

J’étais devenu grave et sérieux. Sans réfléchir outre mesure, je m’étais tourné vers un espace qui était vide à côté de moi pour déclarer :

« Tunkan. »

Un elfe de maison de l’école apparut, et il fit une légère révérence. Tout en le regardant lui, et Chelsea, je déclarais alors d’un ton sans appel :

« Va chercher la préfète des Serpentard je te pris. Dis lui qu’elle est convoquée dans mon bureau par le directeur… Et insiste bien sur directeur, qu’elle comprenne que je ne l’appelle pas pour savoir où on va manger ce week-end... »

L’elfe se mit à rire et disparut. Puis, je me tournais alors vers Chelsea pour dire :

« Il va aussi me falloir le nom de la personne qui vous a fait cela, Miss Waldorf. Que je mette cette situation au clair le plus rapidement possible, car si c’est effectivement le cas, un traitement pareil n’est pas toléré dans l’enceinte de l’établissement. »

Je servais le thé d’un coup de baguette. La théière se mit au garde à vous, l’elfe disparut dans un craquement sonore et je poursuivais d’un air qui se voulait rassurant :

« Et il va falloir être forte, car on ne peut tolérer pareil traitement, qui j’espère est la stricte vérité. »

Je penchais vers elle un regard profond, de mes yeux bleus cyans. Sans bouger, je commençais à sortir un parchemin pour établir le procès verbal de la convocation. Je n’aimais pas spécialement résoudre ce genre de conflit, et j’étais convaincu que c’était du ressort du directeur de maison, mais maintenant qu’elle était là…

« Donc ? Nom et prénom de la personne vous ayant soumis à l’Incarcerem ? Vous savez, il faut parler. Là, j’ai peur que ce soit nécessaire pour faire avancer les choses et trouver une solution. »

J’allais bien évidemment entendre les deux points de vue, et également celui de Siobhan, qui était préfète et donc qui avait agi en conséquence. Ce qui m’ennuyait, c’était qu’elle ne m’avait rien dit, ou qu’elle n’avait pas jugé nécessaire de transmettre l’information à son Directeur de Maison. Ou alors, ce dernier ne m’avait pas remonté l’information. Dans tous les cas, il y avait eu une faille dans le système, et j’allais devoir prendre les mesures nécessaires.

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Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

Vengeance et interview

ft. @Chelsea Waldorf et @Luke Korrigan

03 11 2023

La journée avait pris un tournant différent depuis que son chemin avait croisé celui de @Xris Andērson. Outre la perte de points qu'elle avait eu à attribuer elle-même à sa maison - vingt d'un coup, dans la course aux points, suffisaient à faire toute la différence pour les serpents même s'ils étaient loin des premières marches du podium - cette discussion avec son ami avait comme soulagé Siobhán d'un poids qu'elle trainait depuis des jours sur sa conscience. Mettre des mots sur l'objet de sa propre tourmente avait eu un effet libérateur et elle avait affronté la suite de sa journée bien plus légère qu'elle ne l'avait commencée.

Mais ces derniers temps, son sourire ne restait pas bien longtemps sur son visage. À peine une heure et demie plus tard, un elfe de maison de Poudlard vint interrompre le cours d'Histoire de la magie au quatrième étage, justifiant sa venue par une demande expresse du directeur de Poudlard lui-même qui réclamait la préfète des Serpentard. Les yeux ronds trahissant sa surprise et son incompréhension, la vert-et-argent s'excusa auprès de l'enseignant et rangea ses affaires dans le calme avant de suivre lur quelques mètres le rythme de celui qui s'était présenté comme étant Tunkan. Malgré toutes ses questions posées en un temps record, ce dernier ne voulut rien lui dire et elle arriva comme par magie devant le bureau de son père dans le plus grand silence, ses livres sur la poitrine - et, étonnamment, Baccara sur ses talons. Son beau chat noir ne cessait de miauler, et cela ne présageait rien de bon. Le félin avait un sixième sens pour flairer les détails de mauvaise augure, et cette convocation surprise en faisait sans nul doute partie.

Bien que le chef suprême de cette école eut formellement convoqué la préfète des Serpentard, Siobhán ne pouvait s'empêcher d'être sa fille avant toute chose. Arrivée devant le passage qui menait au bureau de son père, elle prononça le mot de passe d'une voix assurée.

« Home Rule. »

L'histoire de l'indépendance de l'Irlande était une source d'inspiration sans fin pour un chauvin tel que @Luke Korrigan.

L'elfe de maison disparaissait d'un claquement de doigt après qu'elle l'eut remercié

Montant les escaliers un-à-un, Baccara la suivant au petit trot, ce fut une chevelure blonde familière, de dos, qui attira son regard avant même de croiser celui de son père.

Comment avait-elle fait pour ne pas y penser plus tôt ?

La demie-vélane se racla la gorge pour signaler son arrivée. Les traits durs, elle s'avança près du bureau de son père, pleinement au fait que ce n'était pas à lui qu'elle s'adressait, mais au directeur de Poudlard.

« Tu voulais me voir », affirma-t-elle d'une voix assurée, la tête haute, en se gardant bien de l'appeler papa.

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ANAPHORE

Tunkan ne fut visiblement pas très long. D’ordinaire, je me serai levé pour embrassé ma fille, mais à l’heure actuelle, je représentais la Direction de l’Université. Je lui souris tout de même, car malgré le fait que je sois Directeur, je n’en demeurais pas moins son père. Comme à mon habitude, quand on était dans de pareil situation, je me mis à la vouvoyer et à la traiter comme n’importe quel étudiante.

« Oui, asseyez vous Madame Almadovar. »

Je fis apparaître un fauteuil. Et également une gamelle contenant les biscuits préférés de Baccara, qui eut droit à un léger clin d’oeil de ma part. Reportant mon attention sur elle, j’allais parler mais Stalker se mit à déployer ses ailes pour venir sauter sur l’épaule de ma fille et commencer à taper légèrement sa tête contre la sienne, en guise de bienvenue, comme à chaque fois.

« Il se trouve que Miss Waldorf a été victime d’un sortilège d’Incarcerem contre son gré, par un étudiant ou une étudiante encore inconnue à ce jour. Elle a également déclaré que vous étiez intervenue. J’aimerai connaître votre version des faits, ainsi que des détails sur cet indicent. »

Je tournais légèrement mon fauteuil, toujours avachi dans ce dernier et je fronçais légèrement les sourcils. Je lui indiquais du thé, si elle voulait et je repris d’une voix douce et calme :

« Je veux simplement des éclaircissements sur cet incident, et voir le degré d’agression dont a été victime Miss Waldrof ici présente. Vous voulez du thé ? »

D’instinct, je lui tendis son thé préféré, sans bouger plus que ça. Je n’aimais pas particulièrement ces situations protocolaires, mais… elles étaient nécessaire. Après tout, j’avais subi deux enquêtes administratives, donc je devais montrer publiquement pate blanche quand un ami ou un membre de la famille venait dans mon bureau.

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Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

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Vengeance et interview

Vendredi 3 novembre 2023, 12h00

Je m'efforce de jouer la comédie, mes larmes coulant en un torrent apparemment incontrôlable. Mon cœur bat la chamade, mais je m'oblige à garder mon expression aussi innocente que possible. Je sais que la vraie puissance réside dans la maîtrise de mes émotions, dans ma capacité à manipuler les autres pour obtenir ce que je veux.

Luke Korrigan me regarde avec sollicitude, mais je perçois la lueur de suspicion dans ses yeux. Il sait pertinemment que je ne suis pas du genre à me laisser abattre si facilement. Mais il a été appelé à intervenir, et je dois jouer mon rôle à la perfection.

La porte s'ouvre alors et entre Siobhan, la préfète de Serpentard. Elle a été témoin de l'incident et sa présence ici ne fait que compliquer les choses. Mon esprit tourne à toute vitesse, cherchant un moyen de tourner la situation à mon avantage.

Je redouble d'efforts dans ma fausse détresse, mes sanglots emplissant la pièce. Siobhan me fixe d'un regard perçant, mais je lui lance un regard désespéré, espérant qu'elle me soutiendra dans cette mascarade.

Luke Korrigan prend enfin la parole, sa voix résonnant dans la pièce. Il demande des explications à Siobhan, qui va devoir relater les événements avec objectivité. Mon cœur bat la chamade alors que je la regarde, priant silencieusement pour qu'elle choisisse de me soutenir.

Mais avant qu'elle ne commence ce récit, je lâche, d'une voix tremblante :

"C'est Xris Anderson, directeur ... Mais ... J'ai peur ... Je ne veux pas qu'il se venge ..."

Je refuse d'une main le thé. Ce serait tout de même étrange qu'entre deux crises de larmes, je me délecte d'un thé. Mieux vaut veiller à tous les détails pour ne pas me trahir, même si, en soi, ce que je raconte est la vérité.

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Vengeance et interview

ft. @Chelsea Waldorf et @Luke Korrigan

03 11 2023

Voilà que ses oreilles devaient lui faire défaut. À peine avait-elle posé un pied dans le bureau de son père qu'elle avait bien cru entendre que ce dernier l'avait vouvoyée. Pour être sûre qu'il n'y aurait rien pour l'empêcher de suivre comme il se devait la suite des événements, Siobhán s'approcha d'un peu plus près du bureau du directeur. Quand il reprit la parole, elle comprit que la méprise n'en était pas une. Son propre géniteur la vouvoyait. Il avait définitivement perdu la tête, mais Siobhán se devait de ne rien montrer de son étonnement, surtout pas devant Chelsea Warldof qui pleurait à chaudes larmes dans son dos. Toujours beaucoup trop pour que ça puisse paraître sincère.

« Non merci, ça ira », déclina poliment la jeune Korrigan, jouant le rôle qui lui était attribué et se refusant à toute familiarité avec celui qui croyait bon de vouvoyer la chair de sa chair.

Plus vite elle ferait ce que Luke demandait, plus vite elle pourrait sortir d'ici. Et quand elle entendit sa collègue vert-et-argent balancer le nom de @Xris Andērson en pâture, elle leva les yeux au ciel, s'assurant que personne ne la verrait faire.

« Je me tiens garante de Xris. Déjà parce que ce n'est pas dans ses habitudes de perdre son sang-froid, et parce que je m'assurerai personnellement que ça ne se reproduira pas », répondit-elle à cette dernière d'un ton implacable et les dents serrées, restant parfaitement droite, son insigne de préfète en avant. « J'ai surpris Xris et Chelsea par hasard dans une pièce désaffectée. C'était là que Chelsea comptait mener son interview donc bien entendu, il n'y a aucun témoin direct. Quand je suis intervenue, elle était tenue avec une corde fine et je l'ai immédiatement détachée. Je lui ai ensuite administré les soins qui s'imposaient bien que les rougeurs étaient uniquement superficielles et dues au frottement de la corde. Sa baguette était à côté d'elle tout du long, Xris ne l'avait pas désarmée. Puis je lui ai demandé de sortir en lui promettant que je retrouverai sa plume à papote, afin d'avoir une discussion avec Xris. Ce que j'ai fait, en lui expliquant que la violence n'était jamais une solution, peu importe la leçon que l'on veut donner. » Elle fit une pause pour se tourner vers la première année. « Chelsea n'a pas apprécié que Xris ne s'épanche pas en détails lors de son interview, de ce que j'ai compris. Et lui ne souhaitant pas que la réalité soit déformée, il s'est contenté de lui énoncer des faits qu'elle connaissait déjà, vu qu'elle avait déjà interrogé presque tout les autres étudiants présents ce soir-là. Ça n'était visiblement pas suffisant. » Son regard se fit tout à coup plus sombre. « Mais je n'étais pas là quand ça s'est produit. Alors si tu souhaites te faire ton propre avis, peut-être serait-il opportun de convoquer Xris pour qu'il puisse te donner sa version des faits, qui sera sans doute bien plus complète que la mienne. De la même façon, il pourra rendre sa plume à papote à Chelsea pour prouver qu'il souhaite aller de l'avant. »

La demie-vélane fit un pas en arrière pour montrer physiquement qu'elle n'en dirait pas plus sur cette affaire.

Restait à savoir si une fois dans sa vie, son père l'écouterait.

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ANAPHORE

Je restais immobile, toujours derrière mon bureau. Visiblement, il y avait une chose qu’elle ne comprenait et que je me devrais d’éclaircir plus tard. Ici, malheureusement, il n’y avait pas de papa et de petite fille. Il n’y avait qu’une étudiante, Préfète de Serpentard et son directeur. Je me devais d’agir ainsi et d’avoir ce niveau de vocabulaire avec elle, par équité vis à vis des autres. Ecoutant son discours, je restais de marbre. Ca sonnait étrangement, car elle commença par prendre la défense de son ami, et de manière habile qui plus est. Je ne bougeais pas, trop heureux intérieurement de l’avoir si bien éduqué, et de lui avoir toujours, offert le droit et les capacités de se défendre. Elle me rendait fier, en réalité, mais je ne pouvais pas lui dire.
Tournant mon visage vers Chelsea, j’écoutais en effet ce qu’elle avait à dire, c’est à dire le nom de la personne qui l’avait agressé. Est-ce qu’elle jouait la comédie ? Je n’arrivais pas à en être certains.
Je me tournais vers le vide, et je convoquais à nouveau l’Elfe de Maison.

« Va chercher Xris Anderson s’il te plaît. » dis-je calmement.

Je reportais mon attention sur Siobhàn pour enfin dire :

« Vous n’êtes pas son directeur de maison, et ce n’est plus à vous de vous porter garante de quoi que ce soit, Miss Almadovar. »

Je marquais une pause, j’avais dit ça simplement, parce que c’était la réalité. A ce niveau là, ça ne faisait plus partie de l’attribution des préfets.

« La violence ne résous rien, et si nous devenons violent, nous n’aurons plus rien à défendre. Je vais entendre la version de Monsieur Anderson, ainsi que celle de Miss Waldorf. Visiblement, vous n’étiez pas présente lors des faits, Miss Almadovar, donc votre témoignage s’arrête là, et je pense qu’il était assez complet et que votre réaction était la bonne. La Maison Serpentard a raison de vous avoir confié cet insigne. Réguler, et chercher des solutions plutôt que sanctionner, vous feriez une excellente Professeur. »

Je marquais une pause, et je tiquais légèrement des sourcils pour dire :

« Cependant, Miss Waldorf semble assez choqué, et je ne peux pas me permettre qu’il y ait dans mon établissement de la violence, quelle quelle soit... »

Je me tournais vers Chelsea.

« Ou toute forme de comportement qui amènerait quelqu’un à le devenir. »

Je joignis mes mains devant moi et, soupirant légèrement je poursuivais :

« Ecoutons, donc, la version de Monsieur Anderson, et ensuite nus aviserons. La situation semble sortir du cadre à de plusieurs reprises, et j’espère, ô grand Merlin, que je me trompe. »

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Amato Animo Animato Animagus

Directeur de Poudlard

Au milieu de la Bibliothèque, assis au milieu d’une table en bois massif, Xris parcourait les pages d’un énième livre.
Devant lui, un monticule d’ouvrages s’étalait également alors que les iris du Serpentard dévoraient les lignes infinies de petits caractères, à la recherche de l’information manquante.

Alors qu’il se penchait pour se saisir de sa plume, le grand blond fut surpris par un petit crac discret.
Bien que sonore au milieu d’un lieu où le silence était roi.
Le regard de l’étudiant se tourna vers la petite créature qui se tenait au pied de sa table, ses grands yeux l’observant avec insistance.

- Monsieur Xris Andērson est demandé dans le bureau du Directeur Korrigan.

La petite voix de l’elfe de maison avait eu un effet glaçant.
Arrêtant le temps.
Suspendant le moment présent.

Xris serra les dents.
Il se doutait que ce moment arriverait tôt ou tard.
Mais l’échéance avait été plus courte que prévue.
@Chelsea Waldorf n’avait pas perdu de temps.

Le Capitaine de Quidditch se leva et rangea avec rapidité les quelques ouvrages qui recouvraient sa table de travail.
Il roula son parchemin inachevé et le rangea dans son sac avant de rejoindre le bureau du Directeur.
En cinq années d’études au sein du Château, jamais n’avait-il été convoqué de la sorte dans les hautes sphères de l’établissement.
Et il n’avait fallu à Chelsea que quelques semaines pour provoquer cet évènement.

Xris fit une légère pause devant la porte en bois massif, alors qu’il faisait cogner avec légèreté mais fermement sa phalange contre le bois.
Lorsqu’il entra dans la pièce, l’Elfe de Maison avait disparu.
Davant lui, les regards de @Luke Korrigan , @Siobhán Gavalagh-Korrigan et Chelsea – plus larmoyante et dramatique que jamais – l’observaient.

- Monsieur le Directeur… lâcha-t-il avec égard.

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