:: RPS Archivés
Page 1 sur 2 • 1, 2
Dollar for your sadness
2 participants
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
“If you want to keep a secret, you must also hide it from yourself.”
D
OLLAR FOR
YOURSADNESS
YOURSADNESS
C’était juste au sud de Consett, à quelques dizaines de lieues de Durham, que Junkyard avait vu le jour. À l’origine ce n’était rien qu’une petite butte ressemblant davantage à une déchetterie qu’à autre chose, mais avec le temps, c’était devenu un des plus gros revendeurs d’artefacts moldu trafiqués. Des carcasses de voitures s’empilaient les unes sur les autres, tandis qu’on avait éventré la plus part des machines à laver et des motos. Le coin était tenu d’une main de fer par une petite blonde aux yeux envoyant des éclairs surnommée Drill.
Avec sa coupe courte et le cambouis sous ses ongles, on devinait que ce n’était pas le genre à se taire, le genre à gueuler, à gesticuler - en bref, à vivre un pieds au Marché, un pied dans son domaine de métal et de goudron. Rien d’étonnant venant d’une née-moldu un peu débrouillarde, pensa Jack, alors qu’il traversait calmement la décharge à ciel ouvert. Entre les carcasses ouvertes, des croups noirs jappaient, menaçants avec leur énorme collier.
Drill fit claquer sa langue, rappelant à elle l’attention du chasseur qui n’avait absolument aucune confiance envers les petits molosses.
« Elle a manipulé la course, ce que j’peux comprendre et j’en aurais rien à foutre, si ç’avait pas foutu en l’air ma putain de moto. »
Le ton était rageur. Visiblement elle y tenait sacrément à son morceau de métal. Jack jeta un œil à ce qui en restait et en effet... il n’en restait qu’un train arrière à peu près entier, mais tout le devant avait été ratatiné. Si une voiture pouvait s’enrouler autour d’un arbre, pour sûr la moto n’avait fait que se planter dedans.
Il imaginait que le conducteur s’en était pas sorti, mais ça n’avait pas l’air d’intéresser Drill qui faisait plutôt glisser une photo volée au Chasseur. Le visage était plutôt joli, une petite brune. Il préférait généralement les blondes un peu frêles et innocentes, mais elle n’avait rien à envier à qui que ce soit.
« Tu la trouveras au niveau de l’arène. »
« Et qu’est-ce que tu désires que je lui dise ou fasse ? »
« Juste un petit coucou de ma part pour le moment. »
Elle montra à Jack un petit sac. Le chasseur se pencha prudemment - on ne savait jamais ce qui pouvait passer dans l’esprit de ces fous - et l’écarta. Une grimace passa sur son visage mais les affaires étaient les affaires après tout.
L’arène était en pleine effervescence. Les coups pleuvaient mais l’homme ne s’intéressait pas à ce qui se passait dans celle-ci. Au lieu de ça, il s’était mis un peu en retrait, comme bon nombre des clients, et ses yeux suivaient le lent défilé de la foule bruyante et surexcitée. L’odeur de l’hémoglobine et le bruit de la cage se faisant secouer à chaque fois qu’un adversaire se trouvait projeter contre, résonnaient contre les murs dans un brouhaha aux allures bestiales.
Le Chasseur, anonyme dans la foule, vida cul sec son verre avant de voir au loin la femme qui l’intéressait. Il paya sans un mot, avant de sortir du bâtiment.
Son visage lui disait quelque chose, mais des visages comme elle, des petites blondes, il avait dû en voir des centaines, certaines chaudes dans le fond de son lit à miauler pour lui, d’autres froides dans le fond d’un trou qu’il avait creusé. Parfois cela se jouait sur deux nuits pour une de ces poupées de beauté de commencer dans le lit et de finir dans le trou. Avait-il honte ? Le Chasseur ne connaissait pas vraiment la définition de ce mot, pas plus qu’il ne savait ce qu’était avoir des états d’âme.
Il lui avait fallu quelques jours pour faire son repérage, toujours discret après des dizaines d’années dans le métier. Un mec lambda dans un univers plus violent et agité que lui ne le serait jamais. Un sang-froid à toute épreuve, voilà ce qui l’avait toujours sauvé. Voilà ce qui lui permettait de se sortir de toutes ses impasses.
D’un pas nonchalant, il avait pu remonté en silence le chemin, jusqu’à pousser la porte d’un vieux bar dans lequel les clients se comptaient sur les doigts de deux mains. Sans se démonter ni trembler du genoux, parce que Jack n’avait plus jamais tremblé devant quoi que ce soit depuis l’histoire de Bolton, il traversa avec son sac toute la salle jusqu’au comptoir.
Il prit place à gauche de la blondinette qu’on appelait Kayli et déposa, sans attendre, le sac devant elle.
« Un message de Drill », commenta simplement le Chasseur, alors que son regard glissait sur la jeune femme.
Il n’allait rien faire de plus que ce qu’on lui avait payé, à savoir livrer ce sac dans lequel on trouvait la tête d’un aspic tranché et ses boyaux. Une façon assez commune sur le Marché de dire « fais attention à toi ». Un symbole, une menace, un message - qu’importe le nom puisque tout revenait à la même chose.
Et si Drill l’avait payé à l’époque pour la descendre, c’est avec deux balles dans le corps qu’il l’aurait accueilli. Fort heureusement pour Kaily, Drill était sans doute trop fauchée après la perte consécutive de quatre courses pour se payer les talents d’un tueur à gages dans le genre de Deschain. Une renommée et un tableau de chasse pareil, ça se payait.
« Un whisky pour moi », commanda Jack, avant de glisser un regard vers la petite blonde : « un message à lui faire passer en retour ? »
Avec sa coupe courte et le cambouis sous ses ongles, on devinait que ce n’était pas le genre à se taire, le genre à gueuler, à gesticuler - en bref, à vivre un pieds au Marché, un pied dans son domaine de métal et de goudron. Rien d’étonnant venant d’une née-moldu un peu débrouillarde, pensa Jack, alors qu’il traversait calmement la décharge à ciel ouvert. Entre les carcasses ouvertes, des croups noirs jappaient, menaçants avec leur énorme collier.
Drill fit claquer sa langue, rappelant à elle l’attention du chasseur qui n’avait absolument aucune confiance envers les petits molosses.
« Elle a manipulé la course, ce que j’peux comprendre et j’en aurais rien à foutre, si ç’avait pas foutu en l’air ma putain de moto. »
Le ton était rageur. Visiblement elle y tenait sacrément à son morceau de métal. Jack jeta un œil à ce qui en restait et en effet... il n’en restait qu’un train arrière à peu près entier, mais tout le devant avait été ratatiné. Si une voiture pouvait s’enrouler autour d’un arbre, pour sûr la moto n’avait fait que se planter dedans.
Il imaginait que le conducteur s’en était pas sorti, mais ça n’avait pas l’air d’intéresser Drill qui faisait plutôt glisser une photo volée au Chasseur. Le visage était plutôt joli, une petite brune. Il préférait généralement les blondes un peu frêles et innocentes, mais elle n’avait rien à envier à qui que ce soit.
« Tu la trouveras au niveau de l’arène. »
« Et qu’est-ce que tu désires que je lui dise ou fasse ? »
« Juste un petit coucou de ma part pour le moment. »
Elle montra à Jack un petit sac. Le chasseur se pencha prudemment - on ne savait jamais ce qui pouvait passer dans l’esprit de ces fous - et l’écarta. Une grimace passa sur son visage mais les affaires étaient les affaires après tout.
L’arène était en pleine effervescence. Les coups pleuvaient mais l’homme ne s’intéressait pas à ce qui se passait dans celle-ci. Au lieu de ça, il s’était mis un peu en retrait, comme bon nombre des clients, et ses yeux suivaient le lent défilé de la foule bruyante et surexcitée. L’odeur de l’hémoglobine et le bruit de la cage se faisant secouer à chaque fois qu’un adversaire se trouvait projeter contre, résonnaient contre les murs dans un brouhaha aux allures bestiales.
Le Chasseur, anonyme dans la foule, vida cul sec son verre avant de voir au loin la femme qui l’intéressait. Il paya sans un mot, avant de sortir du bâtiment.
Son visage lui disait quelque chose, mais des visages comme elle, des petites blondes, il avait dû en voir des centaines, certaines chaudes dans le fond de son lit à miauler pour lui, d’autres froides dans le fond d’un trou qu’il avait creusé. Parfois cela se jouait sur deux nuits pour une de ces poupées de beauté de commencer dans le lit et de finir dans le trou. Avait-il honte ? Le Chasseur ne connaissait pas vraiment la définition de ce mot, pas plus qu’il ne savait ce qu’était avoir des états d’âme.
Il lui avait fallu quelques jours pour faire son repérage, toujours discret après des dizaines d’années dans le métier. Un mec lambda dans un univers plus violent et agité que lui ne le serait jamais. Un sang-froid à toute épreuve, voilà ce qui l’avait toujours sauvé. Voilà ce qui lui permettait de se sortir de toutes ses impasses.
D’un pas nonchalant, il avait pu remonté en silence le chemin, jusqu’à pousser la porte d’un vieux bar dans lequel les clients se comptaient sur les doigts de deux mains. Sans se démonter ni trembler du genoux, parce que Jack n’avait plus jamais tremblé devant quoi que ce soit depuis l’histoire de Bolton, il traversa avec son sac toute la salle jusqu’au comptoir.
Il prit place à gauche de la blondinette qu’on appelait Kayli et déposa, sans attendre, le sac devant elle.
« Un message de Drill », commenta simplement le Chasseur, alors que son regard glissait sur la jeune femme.
Il n’allait rien faire de plus que ce qu’on lui avait payé, à savoir livrer ce sac dans lequel on trouvait la tête d’un aspic tranché et ses boyaux. Une façon assez commune sur le Marché de dire « fais attention à toi ». Un symbole, une menace, un message - qu’importe le nom puisque tout revenait à la même chose.
Et si Drill l’avait payé à l’époque pour la descendre, c’est avec deux balles dans le corps qu’il l’aurait accueilli. Fort heureusement pour Kaily, Drill était sans doute trop fauchée après la perte consécutive de quatre courses pour se payer les talents d’un tueur à gages dans le genre de Deschain. Une renommée et un tableau de chasse pareil, ça se payait.
« Un whisky pour moi », commanda Jack, avant de glisser un regard vers la petite blonde : « un message à lui faire passer en retour ? »
MADE BY @ICE AND FIRE.
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
INFOS
Messages : 112
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Âge : 34
Sang : Sang pure
Particularités : Métamorphomage
Profession : Gère l'arène de combat & les courses (non legit)
Multis : Kira / Jade / Lheina
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dollar for your sadness
Tyler & Jack Deschain
Décembre
La soirée avait été fructueuse. Je saluais quelques têtes que je connaissais, puis filais de là pour rejoindre un bar où je commençais à prendre mes habitudes. Un discret, petit et où la clientèle se faisait bien plus rare que dans les autres auberges. L’ambiance à l’intérieur était sombre, comme-ci le propriétaire se plaisait à entretenir une aura glauque et mystérieuse alors que les seuls lumières présentes offraient une couleur tamisé d’un émeraude sombre. La décoration ne manquait pas de marquer aussi le coup. Des crânes, trophées d’anciennes chasses et même la tête squelettique d’un dragon trônait sur les murs. Quelques tables d’un bois ancien et usé traînaient dans la salle ainsi que sur l’espace aménagé de la mezzanine qui donnait une vue sur ce qui se passait plus bas. Une porte de sortie discrète dissimulée dans le fond de celle-ci, pour permettre la fuite d’un client si quelqu’un du ministère venait à se perdre ici. L’enseigne abîmé et noirci qui grinçait à l’extérieur semblait toujours être prête à tomber définitivement au sol et indiquait : « L’Antre du Troll ».
Je m’installais pour ma part sur l’un des tabourets qui faisait face au comptoir, faisant signe au barman pour qu’il me serve mon Whisky pur feu. La petite récompense après la soirée mouvementée que j’avais passé. Sous ma nouvelle apparence de petite blondinette, je pensais être tranquille pour savourer mon moment de paix… Je n’avais pas fais attention à l’homme qui rentrait. Je levais juste l’espace d’un instant sur le regard sur le barman pour voir s’il me faisait signe de monter ou non. Il n’en faisait rien. Ce n’était pas quelqu’un du ministère, j’étais tranquille. Du moins je le croyais. Je sentais sa présence passé près de moi pour venir s’installer juste à côté. Je n’avais pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il déposait déjà un sac juste devant moi en disant que c’était un message de Drill… Un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres en observant le sac puis je reportais enfin mon attention sur l’inconnu qui venait de me déranger dans mon moment détente. Je fronçais légèrement les sourcils en observant son visage… Lui .. ?! Et il jouait les messagers pour cette femme ? Je ne pensais pas le revoir et même si je reconnaissais son visage, je ne savais toujours pas qui était cet homme… Apparemment simplement le larbin d’une idiote. L’air de rien, je détournais simplement mon regard de lui pour boire cul sec mon verre avant de jeter un regard au paquet qu’il m’apportait. Une tête et des boyaux… Rien qui ne me surprenait vraiment dans ce milieu-là et un sourire amusé marquait à présent mes lèvres.
D’un geste de la main, je faisais signe au barman de m’en servir un deuxième tout en lui désignant le gentleman qui venait m’apporter des tripes d’un geste de la tête :
▬ T’y mettras sur sa note. C’est lui qui offre.
L’homme voulait savoir si j’avais une réponse à donner et je soufflais avec amusement :
▬ Mon arène aura toujours ses portes ouvertes si elle veut discuter avec moi.
Un sourire mauvais passait mes lèvres en disant ces mots. Je n’avais pas peur de l’affronter en duel. Contrairement à elle qui se cachait derrière cet homme…
▬ Elle peut se garder ses gamineries et ses toutous dans ton genre. Soit elle l’ouvre et bouge elle-même son petit cul pour qu’on règle ça, soit elle ferme sa gueule. Retourne auprès de ta maîtresse maintenant, elle te donnera peut-être ta friandise pour avoir fait le livreur.
Provocatrice à souhait, je poussais ensuite le sac encore ouvert sur les genoux de l’homme qui s’était assis à côté et dont le sang marquait à présent autant le comptoir que ses vêtements où la tête avait roulé et dont les boyaux qui s’étaient échappés se retrouvaient renversés sur lui.
Est-ce qu'il était du genre à s'effacer ? J'avais bien envie de le tester... Il m'avait foutu en cloque après tout la dernière fois qu'on s'était croisé. J'avais bien le droit de me venger un minimum, surtout s'il revenait vers moi pour me menacer.
L'ambiance déjà sinistre du bar venait soudain de devenir complètement silencieuse tandis que des regards se tournaient sur nous et la tête d'aspic qui avait à présent glissé au sol.
Tyler Argyros
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
“If you want to keep a secret, you must also hide it from yourself.”
D
OLLAR FOR
YOURSADNESS
YOURSADNESS
La jeune femme ne semblait pas s’émouvoir, et en même temps, dans ce milieu, il valait mieux avoir les boyaux bien accrochés. Enfin, façon de parler, car le serpent lui n’avait pas demandé son reste dans l’affaire.
Jack eut un petit rire quand il l’entendit commander. Il n’était pas prêt de ses sous puisque les coffres débordaient - une vie de labeur entière et si peu de plaisir - aussi il ne fit rien que lever à son tour la main, soufflant :
« Dans ce cas, la même pour moi. »
Il tapota dans sa poche avant - jamais l’arrière sur le Marché, question de jugeote - et sortit deux pièces américaines, mais les quelques badauds du coin n’avaient jamais rien contre. C’était que l’or restait de l’or, qu’il fut d’ici ou des mines à ciel ouvert de la plaine centrale de la belle et grande Amérique. Tout du moins, il n’avait jamais entendu une seule complainte à ce propos.
Son regard glissa de nouveau sur la petite blonde, alors qu’elle lui répondait.
Il écouta d’abord la première partie sans un mot, avant d’avoir un sourire moqueur quand il entendit l’appeler sa Maîtresse. Non, Jack avait quelque part sur le torse un «ni dieu ni maître», et ce n’était pas du flan. Il avait rejeté depuis bien longtemps les Dieux absents et les Maîtres trop orgueilleux. Il avait eu un jour le visage d’un homme comme celle d’une idolle, mais c’est un wendigo qui l’avait fauché. Billy, son grand-frère, était resté là-bas, découpé et broyé par les crocs des bêtes. Il avait vu son sang s’écouler de sa gorge et ses viscères glissaient le long de son corps avant que les chiens ne viennent y mordre avec appétit, jouant presque avec ce qui ressemblait bientôt à des guirlandes roses. Il avait comprit alors que Billy n’était idôle de rien, dieu d’absolument aucune cosmogonie. Il avait été, et il était mort, tout comme ils le seraient tous un jour.
C’est la seule chose qui piqua Jack, et il allait répondre « j'lui passerais le m- », quand son regard suivit le sac qu’elle poussait vers lui. Le sang poisseux se répandit sur ses cuisses, imprégnant le jeans sombre qui avait ça de bien qu’il ne tâchait pas même quand il s’agissait d’hémoglobine humaine ou reptilienne.
Jack pencha la tête, d’abord circonspect, puis finalement il attrapa d’une main le boyaux qu’il commença à enrouler entre deux de ses doigts. Par flemme de se pencher et d’attraper le bordel d’une main. Le serveur n’avait de toute façon toujours pas fini par arriver et lui filer son whisky.
« Si tu crois que ça va me fout’ en rogne de salir mon jeans, sugarplum, c’est que tu m’as jamais vu en train de vider une morue dans ton genre pour récupérer un colis d’un de mes commanditaires. »
Un petit sourire carnassier passa sur ses lèvres. Il se rappelait d’un été un peu chaud où il avait dû récupérer l’enfant d’un albanais plus que riche. Il n’avait juste pas précisé que le gamin n’était pas encore né -- et Jack n’avait pas envie de perdre de temps sur cette mission.
Fort heureusement c’était il y a longtemps, et cette fois Drill ne l’avait payé que pour faire une commission. Et aussi loin qu’il s’en souvenait, il n’avait que rarement pris la liberté de faire plus que demander. L’agent du MACUSA et Ellie Yard étaient peut-être l’exemple le plus typique de ce qu’il ne faisait pas en temps normal.
« Mais tu as de la chance, elle n’est pas assez riche pour s’offrir l’intégralité de mes talents cachés. »
Cette fois il osa un petit clin d’oeil taquin, déposant les quelques viscères de serpent sur le comptoir devant le regard écœuré du serveur. Ce n’était pas tant que ce soit des boyaux que le fait qu’il dégueulassait encore plus le bois mité de son antre d’alcooliques.
Jack but finalement son verre, avant de regarder de nouveau la jeune femme du coin de l’oeil. Il n’aurait pas mis sa main à couper, mais il était persuadé d’avoir déjà vécu cette scène quelque part. Une petite provocatrice et lui, une histoire de jeans sale et finalement il s’était retrouvé sans jeans... Mais elle ne ressemblait pas à ça dans ses souvenirs, pour ce qu'il s'en souvenait.
Jack eut un petit rire quand il l’entendit commander. Il n’était pas prêt de ses sous puisque les coffres débordaient - une vie de labeur entière et si peu de plaisir - aussi il ne fit rien que lever à son tour la main, soufflant :
« Dans ce cas, la même pour moi. »
Il tapota dans sa poche avant - jamais l’arrière sur le Marché, question de jugeote - et sortit deux pièces américaines, mais les quelques badauds du coin n’avaient jamais rien contre. C’était que l’or restait de l’or, qu’il fut d’ici ou des mines à ciel ouvert de la plaine centrale de la belle et grande Amérique. Tout du moins, il n’avait jamais entendu une seule complainte à ce propos.
Son regard glissa de nouveau sur la petite blonde, alors qu’elle lui répondait.
Il écouta d’abord la première partie sans un mot, avant d’avoir un sourire moqueur quand il entendit l’appeler sa Maîtresse. Non, Jack avait quelque part sur le torse un «ni dieu ni maître», et ce n’était pas du flan. Il avait rejeté depuis bien longtemps les Dieux absents et les Maîtres trop orgueilleux. Il avait eu un jour le visage d’un homme comme celle d’une idolle, mais c’est un wendigo qui l’avait fauché. Billy, son grand-frère, était resté là-bas, découpé et broyé par les crocs des bêtes. Il avait vu son sang s’écouler de sa gorge et ses viscères glissaient le long de son corps avant que les chiens ne viennent y mordre avec appétit, jouant presque avec ce qui ressemblait bientôt à des guirlandes roses. Il avait comprit alors que Billy n’était idôle de rien, dieu d’absolument aucune cosmogonie. Il avait été, et il était mort, tout comme ils le seraient tous un jour.
C’est la seule chose qui piqua Jack, et il allait répondre « j'lui passerais le m- », quand son regard suivit le sac qu’elle poussait vers lui. Le sang poisseux se répandit sur ses cuisses, imprégnant le jeans sombre qui avait ça de bien qu’il ne tâchait pas même quand il s’agissait d’hémoglobine humaine ou reptilienne.
Jack pencha la tête, d’abord circonspect, puis finalement il attrapa d’une main le boyaux qu’il commença à enrouler entre deux de ses doigts. Par flemme de se pencher et d’attraper le bordel d’une main. Le serveur n’avait de toute façon toujours pas fini par arriver et lui filer son whisky.
« Si tu crois que ça va me fout’ en rogne de salir mon jeans, sugarplum, c’est que tu m’as jamais vu en train de vider une morue dans ton genre pour récupérer un colis d’un de mes commanditaires. »
Un petit sourire carnassier passa sur ses lèvres. Il se rappelait d’un été un peu chaud où il avait dû récupérer l’enfant d’un albanais plus que riche. Il n’avait juste pas précisé que le gamin n’était pas encore né -- et Jack n’avait pas envie de perdre de temps sur cette mission.
Fort heureusement c’était il y a longtemps, et cette fois Drill ne l’avait payé que pour faire une commission. Et aussi loin qu’il s’en souvenait, il n’avait que rarement pris la liberté de faire plus que demander. L’agent du MACUSA et Ellie Yard étaient peut-être l’exemple le plus typique de ce qu’il ne faisait pas en temps normal.
« Mais tu as de la chance, elle n’est pas assez riche pour s’offrir l’intégralité de mes talents cachés. »
Cette fois il osa un petit clin d’oeil taquin, déposant les quelques viscères de serpent sur le comptoir devant le regard écœuré du serveur. Ce n’était pas tant que ce soit des boyaux que le fait qu’il dégueulassait encore plus le bois mité de son antre d’alcooliques.
Jack but finalement son verre, avant de regarder de nouveau la jeune femme du coin de l’oeil. Il n’aurait pas mis sa main à couper, mais il était persuadé d’avoir déjà vécu cette scène quelque part. Une petite provocatrice et lui, une histoire de jeans sale et finalement il s’était retrouvé sans jeans... Mais elle ne ressemblait pas à ça dans ses souvenirs, pour ce qu'il s'en souvenait.
MADE BY @ICE AND FIRE.
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
INFOS
Messages : 112
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Âge : 34
Sang : Sang pure
Particularités : Métamorphomage
Profession : Gère l'arène de combat & les courses (non legit)
Multis : Kira / Jade / Lheina
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dollar for your sadness
Tyler & Jack Deschain
Décembre
Je gardais pour moi le léger soupir qui manquait de m’échapper alors que l’effet des viscères étalées sur ces genoux n’avaient pas eu le résultat escompté. Il n’était pas vexé ni même énervé. Une légère moue blasée passait sur mon visage quelques secondes. Heureusement ces paroles me redonnaient un léger sourire, ironique. Je savais choisir mes partenaires d’une nuit c’était certain… Il avait déjà éventré des femmes. Je ne risquais pas de le présenter un jour à son fils clairement. Je n’avais d’ailleurs pas non plus l’intention de lui apprendre sa paternité malgré nos retrouvailles imprévu, surtout s’il venait pour me menacer. Je lui jetais un regard en coin et finissais par répondre avec un sourire moqueur qui réapparaissait :
▬ En général c’est les mercenaires sans talents qui font les contrats pour ceux qui sont fauchés.
Je récupérais pour mon verre que le barman posait, percevant le léger marmonnement qui s’échappait de lui tandis qu’il retirait les boyaux du comptoir d’un geste de baguette. Je buvais une gorgée puis posais mon regard dans celui du chasseur après l’avoir détaillé. Il était toujours aussi séduisant cet enfoiré. Toujours sur mon petit ton moqueur je rajoutais :
▬ A moins que ton seul talent caché ne soit au pieu. Auquel cas, tu te surestimes… J’ai connu mieux.
Ok en réalité la nuit avait été excellente… mais les compliments ce n’était pas mon genre. Je préférais largement les provocations. Et encore plus face à lui. Il le méritait. De base un bon coup d’une nuit, c’est un type qui ne te fout pas en cloque quand tu te casses avant l’aube. Il avait du louper cette règle là, ou il s’en moquait. Ouai, j’penchais plutôt pour la seconde option.
▬ Même si je préférais éviter, je n’aurais aucun soucis à répandre les tiennes des tripes si notre chère Drill arriverait enfin à gagner des courses pour t’augmenter. Mais pour l’instant c’est mal parti, j’ai plutôt l’intention de continuer à la faire perdre. Si ça l’énerve à ce point-là, je m’en ferais même une joie.
Et si elle osait se montrer en personne, je me ferais un plaisir à la buter cette chieuse… Un plaisir que je ne comptais pas confier à quelqu’un d’autre, surtout si ça devait aussi me coûter des gallions. Et puis quoi encore. J’avais besoin de personne moi pour tuer quelqu’un. C'était presque insultant d'envoyer un mercenaire régler ses comptes à sa place... Mais la lâcheté était un adjectif qui qualifiait beaucoup de monde sur le marché aux trolls malheureusement.
▬ Tu devrais envisager de te tourner vers quelqu’un d’autre pour tes prochains contrats si tu veux un conseil. Son heure de gloire est fini, bientôt elle sera au fond d'un trou.
Je le regardais avec provocation et terminais avec un clin d'oeil :
▬ J'ai aussi de la place dans l'arène pour toi si tu finis aussi ruiné qu'elle. Promis, je te laisserais t'en sortir vivant.
Tyler Argyros
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
“If you want to keep a secret, you must also hide it from yourself.”
D
OLLAR FOR
YOURSADNESS
YOURSADNESS
TW Un peu de vulgarité dans ce monde de brute.
« Ou les mercenaires qui ont du temps à perdre, va savoir », pensa-t-il à voix haute. Jack n’était pas très regardant concernant ses contrats, ça, il pouvait en effet le concéder. De là à dire qu’il n’avait aucun talent... Il était vivant à son âge - et trente-sept ans, en mercenariat, c’était plutôt un bel âge, surtout lorsque l’on prend des contrats majoritairement de meurtres.
Un petit sourire moqueur passa sur les lèvres de Jack alors que le barman retirait les saloperies de viscères qui s’étaient enroulées en un gros poing rose clair sur le comptoir. Le chasseur attrapa son verre pour boire une gorgée bien méritée.
A la remarque de la jeune femme, Jack glissa un œil sur elle, haussant un sourcil avec une moue pas plus offusquée, mais un peu curieux quand même.
« J’me souviens pas t’avoir sauté, et en général, j’me souviens assez bien de ça... Si j’m’en souviens pas, soit c’est parce que ça s’est jamais passé, sugarplum, ou alors j’étais excessivement bourré, auquel cas c’normal que ait pas été fameux. » Cette fois, Jack arbora un fin sourire carnassier, lui donnant l’impression d’être un loup devant une jolie proie. « Mais je peux toujours me rattraper. J’ai aucune clause qui m’interdit de te dérouiller de c'te façon. »
Et voilà qu’elle le menaçant maintenant. Un petit rire rauque passa les lippes du chasseur alors qu’il penchait la tête, l’air de dire cause toujours sucre d’orge, puisqu’il semblait que ce surnom lui collerait à elle autant que joli coeur avait collé à cette pauvre @Ellie Yard. Pour sa défense, Jack demandait rarement le prénom de ses proies, et les retenir était une épreuve dont il se passait. Un petit nom, mignon et sucré, voilà qui donnait un peu de légèreté parfois aux scènes effroyables qu’il vivait, et tout ça lui allait très bien.
Jack l’écouta sans l’interrompre, resté en partie sur cette histoire de coucherie plus que sur Drill. Ce qui pouvait arriver à la petite blonde ne l’intéressait pas. Tuer ou être tué, c’était un peu toute la dureté de leur milieu et il n’allait certainement pas la défendre sans que les gallions ne sonnent dans sa poche. Ce n’était pas qu’il était particulièrement avide ou qu’il en ait besoin, mais c’était comme ça qu’il avait été élevé. Fais le pour de l’argent. Alors il l’avait fait pour l’argent, et l’argent était devenu un garde-fou à la folie.
La seule fois où il l’avait pas fait pour de l’argent, il avait fini en taule, alors franchement...
Et maintenant qu’il y pensait, c’était peut-être bien après la taule qu’il l’avait rencontré. Elle ? Pas certain. Jack plissa doucement les yeux, la scrutant un peu, avant de soupirer bruyamment.
« Non... Non, y a pas à chier, j’te remet pas. Ça devait pas être fameux de ton côté non plus », ricana-t-il pour lui remettre dans les dents sa provocation précédente. Il sirota une petite gorgée de son verre, avant de reprendre, toujours très légèrement : « Je suis pas le genre à finir ruiner. Je suis un low-maintenance guy, tu vois. Une bière de temps en temps, une bonne pièce de bœuf et des frites, une pipe pour tenir la semaine, et la totale une fois dans l’mois pour l’hygiène... », il dodelina de la tête, l’air de dire trois fois rien quoi, « de temps en temps, une baston, pour faire marcher un peu la machine... Et si tous les wendigos du Texas ont pas réussi à m’bouffer l’derche, t’imagines bien que c’est pas les p’tits gars qui sont dans ton ring qui vont y arriver, mh. »
Débonnaire, comme s’il n’avait pas tué et anihilé des centaines de vie, comme s’il n’avait pas la moitié du sud de l’Amérique au cul. Voilà qui était amusant, pour Jack. Vivre sa vie comme si de rien n’était, et ne faire fi que de ce qui l’intéresse vraiment.
« La seule chose qui pourrait m’intéresser ce soir c’est, à la limite, de te faire regretter ce que tu as dis tout à l’heure sur mon incroyable skill en matière de sexualité », dit-il sur un ton faussement intellectuel, « mais pour l’arène, je passe mon tour. Je repars demain dans un p’tit coin d’Ecosse pour crapahuter comme un connard pendant trois-quatre jours pour chopper un loup-garou complètement taré, faut que j’sois en forme. »
Et là-dessus, il termina son verre, se demandant s’il devait en commander un autre ou si c’était suffisant.
« Ou les mercenaires qui ont du temps à perdre, va savoir », pensa-t-il à voix haute. Jack n’était pas très regardant concernant ses contrats, ça, il pouvait en effet le concéder. De là à dire qu’il n’avait aucun talent... Il était vivant à son âge - et trente-sept ans, en mercenariat, c’était plutôt un bel âge, surtout lorsque l’on prend des contrats majoritairement de meurtres.
Un petit sourire moqueur passa sur les lèvres de Jack alors que le barman retirait les saloperies de viscères qui s’étaient enroulées en un gros poing rose clair sur le comptoir. Le chasseur attrapa son verre pour boire une gorgée bien méritée.
A la remarque de la jeune femme, Jack glissa un œil sur elle, haussant un sourcil avec une moue pas plus offusquée, mais un peu curieux quand même.
« J’me souviens pas t’avoir sauté, et en général, j’me souviens assez bien de ça... Si j’m’en souviens pas, soit c’est parce que ça s’est jamais passé, sugarplum, ou alors j’étais excessivement bourré, auquel cas c’normal que ait pas été fameux. » Cette fois, Jack arbora un fin sourire carnassier, lui donnant l’impression d’être un loup devant une jolie proie. « Mais je peux toujours me rattraper. J’ai aucune clause qui m’interdit de te dérouiller de c'te façon. »
Et voilà qu’elle le menaçant maintenant. Un petit rire rauque passa les lippes du chasseur alors qu’il penchait la tête, l’air de dire cause toujours sucre d’orge, puisqu’il semblait que ce surnom lui collerait à elle autant que joli coeur avait collé à cette pauvre @Ellie Yard. Pour sa défense, Jack demandait rarement le prénom de ses proies, et les retenir était une épreuve dont il se passait. Un petit nom, mignon et sucré, voilà qui donnait un peu de légèreté parfois aux scènes effroyables qu’il vivait, et tout ça lui allait très bien.
Jack l’écouta sans l’interrompre, resté en partie sur cette histoire de coucherie plus que sur Drill. Ce qui pouvait arriver à la petite blonde ne l’intéressait pas. Tuer ou être tué, c’était un peu toute la dureté de leur milieu et il n’allait certainement pas la défendre sans que les gallions ne sonnent dans sa poche. Ce n’était pas qu’il était particulièrement avide ou qu’il en ait besoin, mais c’était comme ça qu’il avait été élevé. Fais le pour de l’argent. Alors il l’avait fait pour l’argent, et l’argent était devenu un garde-fou à la folie.
La seule fois où il l’avait pas fait pour de l’argent, il avait fini en taule, alors franchement...
Et maintenant qu’il y pensait, c’était peut-être bien après la taule qu’il l’avait rencontré. Elle ? Pas certain. Jack plissa doucement les yeux, la scrutant un peu, avant de soupirer bruyamment.
« Non... Non, y a pas à chier, j’te remet pas. Ça devait pas être fameux de ton côté non plus », ricana-t-il pour lui remettre dans les dents sa provocation précédente. Il sirota une petite gorgée de son verre, avant de reprendre, toujours très légèrement : « Je suis pas le genre à finir ruiner. Je suis un low-maintenance guy, tu vois. Une bière de temps en temps, une bonne pièce de bœuf et des frites, une pipe pour tenir la semaine, et la totale une fois dans l’mois pour l’hygiène... », il dodelina de la tête, l’air de dire trois fois rien quoi, « de temps en temps, une baston, pour faire marcher un peu la machine... Et si tous les wendigos du Texas ont pas réussi à m’bouffer l’derche, t’imagines bien que c’est pas les p’tits gars qui sont dans ton ring qui vont y arriver, mh. »
Débonnaire, comme s’il n’avait pas tué et anihilé des centaines de vie, comme s’il n’avait pas la moitié du sud de l’Amérique au cul. Voilà qui était amusant, pour Jack. Vivre sa vie comme si de rien n’était, et ne faire fi que de ce qui l’intéresse vraiment.
« La seule chose qui pourrait m’intéresser ce soir c’est, à la limite, de te faire regretter ce que tu as dis tout à l’heure sur mon incroyable skill en matière de sexualité », dit-il sur un ton faussement intellectuel, « mais pour l’arène, je passe mon tour. Je repars demain dans un p’tit coin d’Ecosse pour crapahuter comme un connard pendant trois-quatre jours pour chopper un loup-garou complètement taré, faut que j’sois en forme. »
Et là-dessus, il termina son verre, se demandant s’il devait en commander un autre ou si c’était suffisant.
MADE BY @ICE AND FIRE.
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
INFOS
Messages : 112
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Âge : 34
Sang : Sang pure
Particularités : Métamorphomage
Profession : Gère l'arène de combat & les courses (non legit)
Multis : Kira / Jade / Lheina
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dollar for your sadness
Tyler & Jack Deschain
Décembre
Je le laissais me dévisager avec un certain amusement, le pauvre devait sûrement essayer de se souvenir de moi… Une chose impossible s’il me regardait avec l’apparence de cette jolie blonde. Un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres tandis qu’il émettait ses hypothèses puis il me proposait de se rattraper. Un rire m’échappait aussitôt alors que je faisais non de la tête :
▬ Me faudrait une bonne raison pour vouloir renouveler cette piteuse expérience tu sais ?
Je le dévisageais des pieds à la tête avec provocation, prenant sur moi en réalité pour ne pas succomber une seconde fois à ses avances. Il était toujours aussi séduisant ce chieur. Je préférais changer de sujet et le menacer pour ne pas recommencer les mêmes erreurs, mais… Il était resté sur ma provoc’ évidement. Il osait même mettre en doute mes talents parce qu’il ne se souvenait pas de moi…
▬ Tss t’inquiètes, tu te souviens de moi, j’te le garantis… Tu te fies seulement à ta vision, c’est dommage… C’est trompeur tu sais.
Un sourire provocateur, je n’en disais pas plus. Au moins le voir se creuser les méninges pour essayer d’me remettre était déjà une petite revanche en soi. La petite blonde que j’étais n’avait que peu d’ennemis pour l’instant, elle venait d’arriver. Ma véritable apparence en revanche, c’était une toute autre histoire et je ne tenais pas à dévoiler ma véritable apparence dans un pub... Je préférais m’amuser à le laisser dans le flou, écoutant son petit train de vie qui était digne d’un mercenaire. Presque étonnant d’ailleurs qu’il soit toujours vivant celui-là… Ma proposition à l’arène ne l’intéressait pas, mais ce n’était pas vraiment une surprise. Je me doutais qu’il m’enverrait chier. Comme il l’avait fait à l’époque déjà. Je lui donnais alors la même réponse qu’il y a quelques années, juste pour m’amuser de lui :
▬ Ca te ferait des thunes facilement pourtant. Mais c’est toi qui vois, si tu changes d’avis tu sais où me trouver de toute façon.
Je lui offrais un clin d’œil et m’apprêtais à finir mon verre quand il me stoppait dans mon élan avec sa proposition… Et merde. Évidement que j’étais tentée… Je finissais alors mon verre, le dévisageant ensuite avec amusement avant.. de faire signe au barman de nous resservir, tout les deux.
▬ Si tu veux être en forme pour ton départ demain, tu devrais partir maintenant. Mais si tu veux avoir une chance de te rattraper, tu risques de ne pas être en forme pour demain, j’suis très demandeuse, tu vas pas dormir d’la nuit j’te préviens.
Le barman nous dévisageait quelque instant en servant les deux verres, sans vraiment comprendre comment on était passé des menaces aux avances. Je lui faisais signe de tête d’aller voir ailleurs et récupérais mon nouveau verre en reposant mon regard sur le mercenaire :
▬ T’sais quoi ? Si tu gagnes une course contre moi après ce verre, je te laisserais te rattraper. Mais t’as intérêt à te protéger cette fois où j’te massacre.
C’était sorti naturellement et avec une certaine pointe d’animosité malgré moi… Je venais peut-être de gaffer totalement. Je détournais aussitôt mon regard l’air de rien et buvait une bonne gorgée de mon verre, priant pour qu’il ne capte pas.
Tyler Argyros
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
“If you want to keep a secret, you must also hide it from yourself.”
D
OLLAR FOR
YOURSADNESS
YOURSADNESS
TW Un peu de vulgarité dans ce monde de brute.
« On se bonifie avec l’âge tu sais » commenta-t-il, non sans un sourire goguenard, presque trop fier d’avoir trouvé ça comme excuse. Pas sûr que ses talents se soient affinés, mais si elle avait goûté la première fois, rien ne lui disait qu’elle ne voudrait pas retenter l’expérience. Il avait des manières pas toujours tendres mais d’aussi loin qu’il s’en souvenait, ça n’avait jamais rien empêché, et surtout pas une revanche dans un plumard pas toujours très net d’ailleurs.
Mais son sourire s’effaça doucement pour une moue perplexe quand elle le relançait sur le sujet. Ses yeux se plissèrent. A moins qu’elle n’ait fait de petites opérations ou qu’elle ne se bourre à quelques potions de glamour... Soudain, l’oeil du Chasseur brilla, comme s’il venait de soulever une hypothèse qui se tenait. Une hypothèse qui se concrétisa d’autant plus qu’elle lui lançait une phrase qu’il avait déjà entendu quelque part, il y a longtemps. Juste après la prison, pensa-t-il.
Il eut un sourire cette fois satisfait, comprenant le subterfuge, mais il y avait des choses pour lesquelles Jack était plus doué encore que le sexe, c’était bien le fait de passer pour plus débile qu’il n’était. Une vraie arme de destruction massive. Tant de fois sous-estimés, et toujours invaincu, malgré des branlées qui auraient pu le laisser sur le carreau.
Sur le tas, Jack retenta un coup de poker. Une proposition, aussi indécente que séduisante, alors qu’elle le fixait du coin de l’oeil. Amusée ? Madame se ressert, pense-t-il, c’est à moitié gagné. Elle est intéressée, c’est qu’il n’avait pas été aussi lamentable. Son sourire se fait plus long, plus carnassier, alors qu’il voit le verre venir entre ses doigts par le barman qui ne comprend plus ce qui se passe entre eux. Jack non plus. Mais Drill n’avait rien dit sur le fait de démonter sa cliente de cette façon là. Il n’en parlera de toute façon pas. Jack n’était pas ce genre de gars, pas par pudeur ou respect, mais plus qu’il n’avait aucune envie de voir des rançons ou des petits gars croire qu’il en avait quelque chose à foutre d’elles en dehors de ces nuits enflammées.
Peut-être parce qu’il n’était pas aussi sans coeur qu’il voulait le croire. Il ne voulait pas le confirmer. Bavard comme une tombe sur sa vie privée, même quand @Ellie Yard pensait lui faire le coup de la psychologue, ou du « c’est triste », comme s’il n’était pas au courant que sa vie n’était que débauche de sang et de luxure.
D’un geste un peu nerveux, Jack but une gorgée, jetant un regard à la petite blonde - tout à fait son genre d’ailleurs.
« Ce n’est pas exactement pareil.. Dans ce cas, c’est de la bonne fatigue », filouta le chasseur, jetant un petit regard absolument peu discret aux courbes de la dite demoiselle.
Jack attrapa son verre, prêt à le vider pour passer à la suite, quand finalement il avala de travers sa gorgée au moment où elle lui sortit de se protéger - cette fois. Le Chasseur eut un moment de flottement pendant lequel il essayait de recoller les morceaux, et si Jack n’était pas forcément une flèche, il n’était pas assez con pour ne pas comprendre ce qu’elle venait de dire. Plutôt, ce qu’elle voulait dire, ou sous-entendre.
Rester à savoir s’il avait envie de poser la question ou non. La question, sans doute, mais avait-il envie d’avoir une réponse ? Qu’est-ce que ça changerait à sa vie ? Si c’était le cas, elle n’avait sans doute pas envie de l’avoir dans ses pieds, sinon quoi elle serait venue le chercher bien plus tôt.
C’était bien la première fois qu’il se trouvait muet après une avance aussi directe, et ce ne fut que lorsque la jeune femme tourna la tête et que leurs regards se croisèrent qu’un frisson débloqua sa machoire qui s’était machinalement serrée sous le coup.
« Ca veut dire quoi, ça ? »
Il eut un moment de silence, plissant les yeux.
« Je tire à blanc. Je peux pas avoir de gosse. Qu’est-ce qu’on s’en fout des protections ? »
Même pour un Chasseur comme lui, c’était assez bas. Mentir, prêcher le faux pour avoir le vrai, ce n’était pas le truc le plus sympa à faire pour une mère peut-être célibataire, et en même temps... Si elle pouvait l’avoir confondu avec un autre gars du même genre que lui, est-ce que ça n’était pas mieux pour tout le monde ?
« On se bonifie avec l’âge tu sais » commenta-t-il, non sans un sourire goguenard, presque trop fier d’avoir trouvé ça comme excuse. Pas sûr que ses talents se soient affinés, mais si elle avait goûté la première fois, rien ne lui disait qu’elle ne voudrait pas retenter l’expérience. Il avait des manières pas toujours tendres mais d’aussi loin qu’il s’en souvenait, ça n’avait jamais rien empêché, et surtout pas une revanche dans un plumard pas toujours très net d’ailleurs.
Mais son sourire s’effaça doucement pour une moue perplexe quand elle le relançait sur le sujet. Ses yeux se plissèrent. A moins qu’elle n’ait fait de petites opérations ou qu’elle ne se bourre à quelques potions de glamour... Soudain, l’oeil du Chasseur brilla, comme s’il venait de soulever une hypothèse qui se tenait. Une hypothèse qui se concrétisa d’autant plus qu’elle lui lançait une phrase qu’il avait déjà entendu quelque part, il y a longtemps. Juste après la prison, pensa-t-il.
Il eut un sourire cette fois satisfait, comprenant le subterfuge, mais il y avait des choses pour lesquelles Jack était plus doué encore que le sexe, c’était bien le fait de passer pour plus débile qu’il n’était. Une vraie arme de destruction massive. Tant de fois sous-estimés, et toujours invaincu, malgré des branlées qui auraient pu le laisser sur le carreau.
Sur le tas, Jack retenta un coup de poker. Une proposition, aussi indécente que séduisante, alors qu’elle le fixait du coin de l’oeil. Amusée ? Madame se ressert, pense-t-il, c’est à moitié gagné. Elle est intéressée, c’est qu’il n’avait pas été aussi lamentable. Son sourire se fait plus long, plus carnassier, alors qu’il voit le verre venir entre ses doigts par le barman qui ne comprend plus ce qui se passe entre eux. Jack non plus. Mais Drill n’avait rien dit sur le fait de démonter sa cliente de cette façon là. Il n’en parlera de toute façon pas. Jack n’était pas ce genre de gars, pas par pudeur ou respect, mais plus qu’il n’avait aucune envie de voir des rançons ou des petits gars croire qu’il en avait quelque chose à foutre d’elles en dehors de ces nuits enflammées.
Peut-être parce qu’il n’était pas aussi sans coeur qu’il voulait le croire. Il ne voulait pas le confirmer. Bavard comme une tombe sur sa vie privée, même quand @Ellie Yard pensait lui faire le coup de la psychologue, ou du « c’est triste », comme s’il n’était pas au courant que sa vie n’était que débauche de sang et de luxure.
D’un geste un peu nerveux, Jack but une gorgée, jetant un regard à la petite blonde - tout à fait son genre d’ailleurs.
« Ce n’est pas exactement pareil.. Dans ce cas, c’est de la bonne fatigue », filouta le chasseur, jetant un petit regard absolument peu discret aux courbes de la dite demoiselle.
Jack attrapa son verre, prêt à le vider pour passer à la suite, quand finalement il avala de travers sa gorgée au moment où elle lui sortit de se protéger - cette fois. Le Chasseur eut un moment de flottement pendant lequel il essayait de recoller les morceaux, et si Jack n’était pas forcément une flèche, il n’était pas assez con pour ne pas comprendre ce qu’elle venait de dire. Plutôt, ce qu’elle voulait dire, ou sous-entendre.
Rester à savoir s’il avait envie de poser la question ou non. La question, sans doute, mais avait-il envie d’avoir une réponse ? Qu’est-ce que ça changerait à sa vie ? Si c’était le cas, elle n’avait sans doute pas envie de l’avoir dans ses pieds, sinon quoi elle serait venue le chercher bien plus tôt.
C’était bien la première fois qu’il se trouvait muet après une avance aussi directe, et ce ne fut que lorsque la jeune femme tourna la tête et que leurs regards se croisèrent qu’un frisson débloqua sa machoire qui s’était machinalement serrée sous le coup.
« Ca veut dire quoi, ça ? »
Il eut un moment de silence, plissant les yeux.
« Je tire à blanc. Je peux pas avoir de gosse. Qu’est-ce qu’on s’en fout des protections ? »
Même pour un Chasseur comme lui, c’était assez bas. Mentir, prêcher le faux pour avoir le vrai, ce n’était pas le truc le plus sympa à faire pour une mère peut-être célibataire, et en même temps... Si elle pouvait l’avoir confondu avec un autre gars du même genre que lui, est-ce que ça n’était pas mieux pour tout le monde ?
MADE BY @ICE AND FIRE.
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
INFOS
Messages : 112
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Âge : 34
Sang : Sang pure
Particularités : Métamorphomage
Profession : Gère l'arène de combat & les courses (non legit)
Multis : Kira / Jade / Lheina
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dollar for your sadness
Tyler & Jack Deschain
Décembre
/!\ TW de Tyler actif .. :p /!\
/!\ TW de Tyler actif .. :p /!\
On se bonifie avec l’âge… Et c’était ça son super argument pour me convaincre ? Un rire m’échappait et je lui répondais avec un large sourire provocateur :
▬ Ouai.. Ou on devient impuissant.
Pourtant quand il retentait sa chance pour un second round, je ne refusais pas non plus… Cet enfoiré était un très bon coup bien que je prétendais le contraire face à lui. Retenter l’expérience était une idée des plus plaisantes et malgré que j’essayais de me raisonner pour ne pas céder à nouveau sous ses airs de badboy, je craquais quand même. Les deux verres se remplissaient à nouveau. Il ne se gênait pas pour me détailler du regard, m’arrachant un nouveau rire à sa réponse. D’la bonne fatigue.. J’aurais du m’attendre à ce qu’il la sorte celle-là.
On était sur le point de conclure dans un dernier accord, il devait juste gagner une course contre moi. Mais un mot m’échappait malgré moi, discret en soit et qui aurait pu passer inaperçu… Je l’avais espéré du moins. Un faux espoir alors qu’il s’étouffait avec son verre et que j’évitais aussitôt son regard en buvant mon verre, trouvant soudain un intérêt étonnant à la décoration du comptoir du bar… Il avait peut-être juste bu de travers.. Sans raison… Le silence planait, sans qu’aucun de nous deux ne prononcent le moindre mot. Ouai c’était clairement pas bon signe.
Reposant mon regard sur lui pour le jauger, il avait perdu son sourire provocateur et semblait s’être raidit. A sa première question, je laissais seulement un petit ricanement m’échapper et m’apprêtait à boire une nouvelle gorgée quand il reprenait la parole…. Mes doigts se resserraient sur le verre que je tenais, tandis qu’une lueur meurtrière passait dans mon regard en le dévisageant, hésitant à lui envoyer le verre en pleine gueule pour ce qu’il venait de dire. Il tirait tellement à blanc que j’avais un môme de 4ans et il voulait qu’on recommence sans protection ? Il voulait me faire toute une tribu ou quoi ?
▬ Tsss… Tu tires à blanc hein ?
Moi qui comptais ne rien lui dire à la base… Je buvais finalement ma gorgée et reportais mon attention sur le barman qui écoutait discrètement de loin :
▬ C’est pas l’heure de fermer ton bar ?
Il fronçait les sourcils, peu ravi en me dévisageant. Il semblait réfléchir quelques instants, puis après s’être imaginé être emmené dans l’arène de combat de force pour m’avoir contrarié, il grommelait un :
▬ Si bien sûr… Ce soir on ferme plus tôt.
Il dégageait les autres clients en retournant sa pancarte avant de s’éloigner dans la direction de son arrière salle, non sans lâcher un :
▬ Abîmez rien….
▬ Hé Arthur. Attends. Des fleurs blanches ou bleues ?
Le bar était finalement vide. Je me redressais, récupérant discrètement ma baguette à ma ceinture alors qu’il s’était retourné pour me regarder sans comprendre ma question… Je l’aimais bien, c’était dommage… Mais l’autre couillon à côté de moi avait sous-entendu ouvertement qu’on avait un enfant ensemble. Je ne tenais pas à parier si ce cafard arriverait à tenir sa langue.
▬ Pardon… ?
▬ On va dire bleu… J’aime bien le bleu.
Puis, l’instant d’après, le flash de lumière émeraude s’échappait de ma baguette tandis que je soufflais le sortilège dans un murmure. L’homme s’écroulait au sol, bel et bien mort et je m’asseyais de nouveau en terminant d’une traite le second verre avant de faire venir la bouteille à nous d’un geste de baguette. Mes cheveux blonds disparaissaient pour prendre une couleur brune et ma vraie apparence apparaissait enfin maintenant qu’il ne restait plus personne à part le chasseur. Je le dévisageais à nouveau en lui désignant l’homme mort :
▬ ‘spèce de couillon, tu tires autant à blanc que lui respire… Tu m’as foutu en cloque, t’imagines pas la galère de fuir le CIS tout en ayant un bide énorme et un gamin qui te fou déjà des coups de pieds.
J’avais adoré ma grossesse, ça se ressentait non ?
▬ T’en fais pas, j’te demanderais rien. A part de ne plus faire allusion à un gamin entre nous… Tu dois avoir autant d’amis que moi en tant que chasseur de prime. Si tu l’mets en danger, j’te bute.
Je le regardais et rajoutais avec un sourire :
▬ Et va falloir que tu m’aides à creuser un trou maintenant… C’est d’ta faute ça.
Tyler Argyros
Expertise : Sectumsempra !
Sortilège de Niv.7
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
Conseil International Sorcier
Vous êtes Employé du CIS
INFOS
Messages : 184
Faceclaim : Levi Stocke.
Âge : 38
Sang : Sang-pur américain.
Profession : Chasseur de créatures, Agent du CIS depuis 2023.
Côté Cœur : Célibatârd.
Multis : Nott, James, Brynn, Morana, Maddox.
FICHE DE PERSO
“If you want to keep a secret, you must also hide it from yourself.”
D
OLLAR FOR
YOURSADNESS
YOURSADNESS
TW Un peu de vulgarité dans ce monde de brute.
Jack Deschain avait du flair et un instinct hors du commun, sinon il ne s’en serait jamais sorti dans la vie, aussi, dès que Tyler commença son petit jeu avec le barman, le Chasseur savait comment ça allait finir. Ce qu’il ignorait en revanche, c’était pourquoi avec exactitude. Au moment où l’éclair vert partit et toucha le pauvre Arthur qui n’allait pas rentrer chez lui ce soir pour la simple et bonne raison qu’il avait eu les oreilles trop ouvertes, Jack leva son verre et le termina d’une traite, sentant qu’il allait avoir une vraie discussion avec la jeune femme.
Et par jeune femme, il entendait la créature de luxure blonde qui l’invitait presque depuis tout à l’heure, et qui soudainement était redevenue Tyler. Tyler sans nom, mais Tyler. Une petite voix à l’intérieur avait eu envie de crier « putain j’en étais sûr », et en même temps, ça n’aurait pas été vrai. Pas vraiment. Il se souvenait de leur nuit où elle n’avait pourtant pas eu l’air de s’ennuyer, et il se rappelait aussi n’avoir pris aucune bonne résolution ce soir-là. Comme un affamé, il avait dévoré chaque parcelle, comme un diable, il avait désiré plus que tout s’enfouir sous sa peau, jusqu’au plus profond de ses os, comme quand il cherchait à se perdre. Dans tout ça, c’était bien possible qu’il n’est pas fait attention et à en juger par la tête qu’elle lui tirait, c’était même sûr.
Et cette idée, pour la peine, le tourmentait vraiment.
Jack resta en effet con sur sa chaise haute, la fixant alors qu’elle déblatérait, mais son esprit ne suivait pas. Y avait toujours cette petite voix qui lui disait que c’était pas possible, et peut-être même qu’elle se trompait. Avec leur vie de débauche, ça pouvait peut-être en être un autre, mais Tyler avait l’air trop sûr, et lui trop penaud.
Il avait repproché toute sa vie à son père d’avoir été le fils de pute qu’il avait été, d’avoir abandonné sa mère seule, enceinte jusqu’aux yeux, pour aller retrouver sa femme. Elle avait accouché seule dans un désert sanguinolent, et si ça n’avait pas été pour deux femmes à la peau couleur cuivre, lui et elle auraient été dévoré par les vautours.
Red Dust - il leur devait la vie mais aussi son premier véritable nom.
A son père ? Seulement d’avoir juté. Par la suite John Deschain l’avait pris sous son aile et l’avait élevé - si par élevé on sous-entendait les envoyer dans des trous à rat et leur faire faire, à lui et à tous ses autres bâtards, les basses tâches du métier.
Et lui qui n’avait jamais voulu prendre cette tangente, qui avait même dit plus d’une centaine de fois à Mercy que ça ne serait pas possible alors qu’il l’aimait plus que tout, plus que la liberté même, il avait eu un bâtard. Plus exactement, il avait un bâtard.
L’idée le répugna sur le moment, non pas parce qu’il avait un gosse, mais parce que cela le projetait à ce qu’il refusait d’être, mais force était de constater que Jack Deschain était comme son père. Lui aussi avait un bâtard, et peut-être qu’il en avait plusieurs, mais ce qui était certain c’est qu’il en avait un.
Ses sourcils se froncèrent nettement alors qu’il se levait, sans un regard pour le pauvre Arthur.
« Comment ça j’te demanderais rien? » grogna Jack, l’air un peu théâtrale, agité, « Tu me fais un gosse dans l’dos, je suis au courant de rien, et là je suis sensé accepter, te baiser avec une capote cette fois parce que c’est important et partir comme si j’avais rien entendu ? »
Il leva les bras en l’air comme s’il implorait une quelconque divinité, mais pour les forbans comme lui, seul le Diable tendait l’oreille. Il secoua vivement la tête.
« Comment ça se fait que tu l’aies gardé déjà ? »
Réflexe purement humain. C’était plus simple d’accuser que de comprendre. Jack lui jeta un regard mais il changea rapidement d’état. Bien évidemment qu’il n’allait pas lui dire de l’éliminer, et qu’il n’allait pas lui reprocher de l’avoir mis au monde, ça aurait été bien trop gros.
« Un gamin au Marché ? T’es putain de sérieuse Tyler ? »
Et cette fois, c’était la grogne, parce qu’il avait un gamin qu’il ne connaissait pas, ce qui signifiait aussi par conséquent qu’il avait une faiblesse. Il avait un point d’accroche, une sensibilité, tout comme elle devait l’avoir également. Il lui jeta un regard n’en revenant pas, des risques qu’elle jugeait a priori bon de prendre.
« Pourquoi t’es revenue ? Pourquoi tu m’as rien dit ? »
Trop de questions. Jack avait l’air d’un lion en cage, à faire les cent pas, à se demander où est-ce que ça avait merdé. Peut-être que ça avait commencé à merder quand il avait dit qu’il préférait ça raw. Peut-être que s’il avait été moins con, moins affamé, moins... moins ?
Jack Deschain avait du flair et un instinct hors du commun, sinon il ne s’en serait jamais sorti dans la vie, aussi, dès que Tyler commença son petit jeu avec le barman, le Chasseur savait comment ça allait finir. Ce qu’il ignorait en revanche, c’était pourquoi avec exactitude. Au moment où l’éclair vert partit et toucha le pauvre Arthur qui n’allait pas rentrer chez lui ce soir pour la simple et bonne raison qu’il avait eu les oreilles trop ouvertes, Jack leva son verre et le termina d’une traite, sentant qu’il allait avoir une vraie discussion avec la jeune femme.
Et par jeune femme, il entendait la créature de luxure blonde qui l’invitait presque depuis tout à l’heure, et qui soudainement était redevenue Tyler. Tyler sans nom, mais Tyler. Une petite voix à l’intérieur avait eu envie de crier « putain j’en étais sûr », et en même temps, ça n’aurait pas été vrai. Pas vraiment. Il se souvenait de leur nuit où elle n’avait pourtant pas eu l’air de s’ennuyer, et il se rappelait aussi n’avoir pris aucune bonne résolution ce soir-là. Comme un affamé, il avait dévoré chaque parcelle, comme un diable, il avait désiré plus que tout s’enfouir sous sa peau, jusqu’au plus profond de ses os, comme quand il cherchait à se perdre. Dans tout ça, c’était bien possible qu’il n’est pas fait attention et à en juger par la tête qu’elle lui tirait, c’était même sûr.
Et cette idée, pour la peine, le tourmentait vraiment.
Jack resta en effet con sur sa chaise haute, la fixant alors qu’elle déblatérait, mais son esprit ne suivait pas. Y avait toujours cette petite voix qui lui disait que c’était pas possible, et peut-être même qu’elle se trompait. Avec leur vie de débauche, ça pouvait peut-être en être un autre, mais Tyler avait l’air trop sûr, et lui trop penaud.
Il avait repproché toute sa vie à son père d’avoir été le fils de pute qu’il avait été, d’avoir abandonné sa mère seule, enceinte jusqu’aux yeux, pour aller retrouver sa femme. Elle avait accouché seule dans un désert sanguinolent, et si ça n’avait pas été pour deux femmes à la peau couleur cuivre, lui et elle auraient été dévoré par les vautours.
Red Dust - il leur devait la vie mais aussi son premier véritable nom.
A son père ? Seulement d’avoir juté. Par la suite John Deschain l’avait pris sous son aile et l’avait élevé - si par élevé on sous-entendait les envoyer dans des trous à rat et leur faire faire, à lui et à tous ses autres bâtards, les basses tâches du métier.
Et lui qui n’avait jamais voulu prendre cette tangente, qui avait même dit plus d’une centaine de fois à Mercy que ça ne serait pas possible alors qu’il l’aimait plus que tout, plus que la liberté même, il avait eu un bâtard. Plus exactement, il avait un bâtard.
L’idée le répugna sur le moment, non pas parce qu’il avait un gosse, mais parce que cela le projetait à ce qu’il refusait d’être, mais force était de constater que Jack Deschain était comme son père. Lui aussi avait un bâtard, et peut-être qu’il en avait plusieurs, mais ce qui était certain c’est qu’il en avait un.
Ses sourcils se froncèrent nettement alors qu’il se levait, sans un regard pour le pauvre Arthur.
« Comment ça j’te demanderais rien? » grogna Jack, l’air un peu théâtrale, agité, « Tu me fais un gosse dans l’dos, je suis au courant de rien, et là je suis sensé accepter, te baiser avec une capote cette fois parce que c’est important et partir comme si j’avais rien entendu ? »
Il leva les bras en l’air comme s’il implorait une quelconque divinité, mais pour les forbans comme lui, seul le Diable tendait l’oreille. Il secoua vivement la tête.
« Comment ça se fait que tu l’aies gardé déjà ? »
Réflexe purement humain. C’était plus simple d’accuser que de comprendre. Jack lui jeta un regard mais il changea rapidement d’état. Bien évidemment qu’il n’allait pas lui dire de l’éliminer, et qu’il n’allait pas lui reprocher de l’avoir mis au monde, ça aurait été bien trop gros.
« Un gamin au Marché ? T’es putain de sérieuse Tyler ? »
Et cette fois, c’était la grogne, parce qu’il avait un gamin qu’il ne connaissait pas, ce qui signifiait aussi par conséquent qu’il avait une faiblesse. Il avait un point d’accroche, une sensibilité, tout comme elle devait l’avoir également. Il lui jeta un regard n’en revenant pas, des risques qu’elle jugeait a priori bon de prendre.
« Pourquoi t’es revenue ? Pourquoi tu m’as rien dit ? »
Trop de questions. Jack avait l’air d’un lion en cage, à faire les cent pas, à se demander où est-ce que ça avait merdé. Peut-être que ça avait commencé à merder quand il avait dit qu’il préférait ça raw. Peut-être que s’il avait été moins con, moins affamé, moins... moins ?
MADE BY @ICE AND FIRE.
B1єnv3иuз ɐu Лдrch3 ѧu∝ trѳl|ꙃ
INFOS
Messages : 112
Faceclaim : Marie Avgeropoulos
Âge : 34
Sang : Sang pure
Particularités : Métamorphomage
Profession : Gère l'arène de combat & les courses (non legit)
Multis : Kira / Jade / Lheina
FICHE DE PERSO
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dossier du Ministère
Situation actuelle:
Dé utilisé: Dé Habile (70%)
Maturité Magique (MM):
(33/0)
Education Magique (EM):
(70/100)
Potentiel Magique (PM):
(60/100)
Rigueur Magique (RM):
(80/100)
Expérience Magique (XM):
(60/100)
Témoins de l'Histoire:
(0/0)
Inventaire:
Dollar for your sadness
Tyler & Jack Deschain
Décembre
/!\ TW de Tyler actif .. :p /!\
/!\ TW de Tyler actif .. :p /!\
Il était resté silencieux, essayant sûrement de se faire à l’idée qu’en l’espace de quelques instants, il venait d’être père. Le mercenaire ne s’était clairement pas attendu à ça quand il avait franchi cette porte pour me menacer avec les gamineries de la blondasse. Je le dévisageais, sans vraiment savoir comment il allait réagir… Il se vantait sans gêne de se moquer des autres et j’aurais parié sans la moindre hésitation qu’il allait seulement faire comme s’il n’avait rien entendu et partir sans le moindre mot. Et bingo… Il se relevait. Pourtant son regard sévère restait ancré sur moi. Et… Il ne se barrait pas ? Ok, j'aurais perdu mon pari...
Je fronçais à mon tour les sourcils en l’écoutant. Il était sérieux celui-là ? Qu’est-ce qu’ils avaient tout ces mecs en ce moment ! D’abord @Fergus Clearwater qui pleurnichait parce que je lui avais pas dis au revoir en me barrant dans un autre pays quand on était que des ados, et maintenant lui parce que j’ai pas cherché à le retrouver après notre unique nuit ensemble pour lui faire part d’une nouvelle dont j’étais persuadée qu’il n’en aurait rien eu à faire ? J’avais vraiment eu d’autres choses à foutre que ça sérieusement. Je prenais sur moi pourtant et ne disait rien, plutôt surprise en réalité qu’il soit vexé que je n’ai rien dis. Le mercenaire sans cœur qui aurait été prêt à m’étriper il y a encore peu contre de l’argent semblait finalement capable de ressentir des choses. Un soupir passait mes lèvres mais il ne me laissait pas le temps de répondre qu’il enchaînait alors avec une question qui lui allait bien mieux. Pourquoi j’avais voulu garder mon enfant…
Je le foudroyais du regard dès l’instant où il avait osé poser cette question. Ca restait mon gamin, même si ça n’avait pas été voulu… Mais encore une fois, je restais silencieuse tandis qu’il enchaînait déjà en reprenant la parole… Et maintenant il me reprochait de l’avoir emmené sur le marché aux trolls. Ok.. L’type essayait de digérer la nouvelle et je me contentais de lui servir un nouveau verre. Il semblait en avoir besoin pour encaisser tandis qu’il restait agité et bougeait dans tout les sens. Étrangement, il semblait s’en soucier de ce môme… Je le dévisageais froidement puis finissais enfin par rompre le silence quand il stoppait enfin son interrogatoire et ses reproches.
▬ T’es sérieux là ?
J’avais lâché ça froidement, dans un marmonnement tout aussi grincheux que lui, mais je finissais malgré tout par me radoucir. Plus sincèrement et laissant pour une fois mes provocations de côté, je rajoutais tout en m’adossant contre le comptoir du bar :
▬ J’avais d’autres trucs à gérer plus important que d’essayer de retrouver un coup d’un soir surnommé « Jack » pour lui annoncer une grossesse dont il s’en moquerait totalement de toute manière.
Je haussais ensuite les épaules, le toisant du regard :
▬ J’aurai pu te l’annoncer quand tu es arrivé et que je t’ai reconnu, mais tu as malheureusement engager la conversation avec des menaces, ça coupe net l’envie je t’avouerais. Surtout si tu étais prêt à « me vider comme une morue » parce qu’une meuf condamnée a pas apprécié que sa moto soit abîmée. T’as pas l’droit de me reprocher de n’avoir rien dit alors que tu joues constamment les badboy qui se moquent de tout et qui se vante d’éventrer des femmes sérieusement…
Un nouveau soupir passait ensuite sur mes lèvres :
▬ Mais ouai, j’suis sérieuse. On vit sur le marché aux trolls depuis peu. J’ai cherché une petite villa en bord de plage sur Tinworth mais j’me suis dis que ça allait coûter cher pour une seule journée avant de finir à Azkaban. J’ai trop foutu la merde dans pas mal de pays, j’essaye juste de me faire discrète ici. Les Anglais sont occupés avec des criminels bien plus grave que moi, ça devrait m’aider à être tranquille un temps.
A mes yeux je ne faisais même rien de grave. Des courses et des combats, c’est tout ! Certes il y avait des morts dans mon sillage, mais ça, j’y étais pour rien. C’était toujours la faute des autres, comme ce Arthur qui était devenu une décoration oubliée du bar.
▬ Et pas la peine d’me regarder comme ça. J’fais tout ce que j’peux pour que le p’tit soit en sécurité… C’est pas aussi facile que tu le penses. Surtout avec lui…… Il a du prendre le tien de caractère, pas le mien, j’suis bien plus facile à vivre que toi j’suis sûre.
Ok j’essayais de détendre un peu l’atmosphère en disant ça, mais je le pensais aussi. J’étais plus facile à vivre que lui c'était certain ! Hésitant quelques instants, je finissais malgré tout par lui demander :
▬ Tu voudrais vraiment le connaître .. ? Ou tu fais juste ton cinéma et après l’avoir vu une ou deux fois tu vas juste disparaître ? Que tu m’fasse le coup à moi, je m’en branle, mais pas au petit…
Tyler Argyros
Page 1 sur 2 • 1, 2